Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Blog - Page 1689

  • Clotilde Reiss: comparution sans condition

    Une comparution sans condition. C'est en substance le message qu'a fait passer l'. a en effet averti mercredi la qu'il n'accepterait aucune condition à la comparution devant la justice iranienne de la Française Clotilde Reiss, arrêtée le 1er juillet en Iran et aujourd'hui confinée à l'ambassade de France.

    Le Figaro rapportait, début novembre, que la France avait fait savoir à l'Iran que Clotilde Reiss se rendrait aux convocations du tribunal de Téhéran si elle recevait l'assurance écrite que la chercheuse ne serait pas emprisonnée.

    «Conditionner la présence de la ressortissante française devant le tribunal à une garantie des autorités iraniennes (comme quoi elle ne sera pas emprisonnée) est une claire violation des engagements officiels et écrits du gouvernement français selon lesquels elle est à la disposition de la justice» iranienne, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmandoust à l'agence Fars.

     Le procès va reprendre à une date non déterminée

    «Cela n'est en aucune manière acceptable», a-t-il ajouté. «Clotilde Reiss ne sera pas graciée sous la pression politique et personne n'a le droit de décider pour le juge», a-t-il encore dit. Selon lui, l'insistance avec laquelle les autorités françaises «présentent des demandes injustifiables» et «la remise en cause de l'autorité judiciaire iranienne peuvent créer des conditions défavorables pouvant affecter la confiance des autorités judiciaires iraniennes quant à la sincérité des responsables français à propos des engagements pris par l'ambassade de France à Téhéran».

    Clotilde Reiss, 24 ans, a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations après la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution mi-août à condition de rester à l'ambassade de France, dans l'attente de son jugement.

    L'agence Irna avait indiqué début août que la Française était accusée d'avoir «rassemblé des informations et encouragé les émeutiers». Le procureur général de Téhéran a indiqué lundi que son procès allait reprendre à une date non déterminée.

    Cette affaire a contribué à tendre les relations déjà mauvaises entre Paris et Téhéran, en raison de positions françaises intransigeantes sur le dossier nucléaire. La France a vivement condamné mercredi la «répression» d'une manifestation de l'opposition à Téhéran. Fin septembre, le président français Nicolas Sarkozy avait une nouvelle fois réclamé la libération de Clotilde Reiss, une jeune femme «innocente».

    Le Parisien - 11 novembre 2009 

  • Esclavage: les chefs doivent faire repentance

    Les chefs traditionnels africains devraient s'excuser pour le rôle que leurs ancêtres ont joué dans la traite des esclaves, ont estimé mercredi des organisations de défense des droits de l'homme au Nigeria.

    Le Congrès des droits civiques (CRC), une coalition de dizaines d'organisations de défense des droits de l'Homme, a estimé dans un communiqué qu'après les excuses du Sénat américain en juin et celle de l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair, c'était au tour des dirigeants traditionnels du continent noir.
    Ils doivent présenter des excuses au nom de leurs ancêtres pour "mettre un point final à l'histoire de la traite des esclaves", écrit le CRC dans un courrier adressé à ces dirigeants.

    "Nous ne pouvons pas continuer à accuser les hommes blancs alors que les Africains, en particulier les chefs traditionnels, ne sont pas irréprochables".
    Selon le CRC, ils ont participé à la traite des esclaves en "aidant systématiquement à mener des raids et des enlèvements dans les communautés sans défense puis à les échanger avec des collaborateurs européens, américains et autres".
    La ville côtière nigériane de Badagry a servi de point de départ pour le voyage de nombreux esclaves vers l'Europe, les Etats-Unis et les Caraïbes.

    Shehu Sani, qui dirige le CRC, a expliqué que la demande d'excuses intervenait maintenant, avant que les chefs traditionnels au Nigeria, qui ne sont pour l'heure pas reconnus par les lois du pays, ne figurent dans la nouvelle Constitution.
    "Ils n'ont pas à être reconnus par la Constitution tant qu'ils n'ont pas présenté leurs excuses aux familles des descendants des victimes de l'esclavage", a-t-il affirmé à l'AFP.
    Il a dit espérer que des excuses de chefs nigérians pourraient inciter d'autres chefs, dans d'autres pays d'Afrique, à faire de même.

    Le Figaro - 11 novembre 2009

  • Sarközy ne fleurit pas la tombe du maréchal Pétain

    http://www.marechal-petain.com/gerbe_president2.htm

    Depuis 1992, la tombe du maréchal Pétain à l'Île d'yeu n'a plus été fleurie sous la pression des organisations juives

  • Le monde d'hier des Juifs d'Europe de l'Est

    Juifs mariage Prague 1941.jpg
    Gertruda et Frantisek Kowanitz quittent la mairie après leur mariage à Prague en 1941
    "Nous voulions montrer comment les Juifs vivaient, pas seulement comment ils sont morts" : Edward Serotta, directeur de l'ONG Centropa, explique ainsi sa "Bibliothèque des souvenirs sauvés", à Linz (nord), qui retrace, photos de famille à l'appui, le quotidien des Juifs d'Europe de l'Est avant l'Holocauste.

    Un dîner de Hanouka à Odessa (Ukraine), des baigneurs sur la Baltique, un tailleur posant devant son magasin en Serbie, les clichés noir et blanc exposés dans la capitale européenne de la culture 2009, pourraient être banals. Sauf qu'ils illustrent une vie juive ordinaire quasiment anéantie.

    A côté de chaque image, quelques lignes, souvent à la première personne, précisent le destin des personnages dans ces pays peuplés de millions de Juifs avant-guerre.

    "Nous passions l'été en culotte de peau, nous nous sentions de vrais Autrichiens", confie à l'AFP l'Autrichien Heinz Bischitz, l'un des quelque 1.300 Juifs interrogés depuis l'an 2000 pour ce projet dans une quinzaine de pays, de la Baltique aux Balkans. Il a quitté son pays à l'âge de six ans, en 1938, au moment de l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.

    Réfugié avec ses parents en Hongrie, il échappe avec eux aux persécutions grâce à un proche. Sur la photo, prise quelques mois avant l'exil, Heinz Bischitz pose dans la neige près de l'imposante voiture de son père.

    "Mes grand-parents auraient pu nous suivre en Hongrie, mais ils n'ont pas vu le danger. Ils sont restés et ont même acheté de nouveaux meubles", ajoute-t-il. Les discussions avec son interlocutrice de Centropa l'ont aidé à garder vivants ces souvenirs : "plus je vieillis, plus c'est difficile de les évoquer. Mais c'est nécessaire pour les générations suivantes".

    "En utilisant des histoires personnelles, nous espérions intéresser les adolescents à l'histoire juive d'une manière nouvelle", continue M. Serotta, "avec ces témoignages, nous avons une vue d'ensemble du XXe siècle".

    Sur la centaine de panneaux, installés dans l'entrée de la médiathèque Wissensturm de Linz, dont Adolf Hitler fréquenta un lycée, alternent les sourires des jours de fête et les mines graves des photos de classe, ou des camps de prisonniers.

    "Tous les enfants au premier rang ont survécu et je suis toujours en contact avec certains", écrit d'ailleurs Albert Eskenazi sur le cliché de groupe d'un camp d'internement à Hvar (Croatie) en 1943. Quelques photos plus loin, une vieille dame se souvient d'une rencontre amoureuse en colonies de vacances en Pologne à l'été 1937.

    Avec cette exposition, "nous fermons le cercle", confie Oliver Fuchs, intendant-adjoint de la capitale européenne de la Culture, dont le travail de mémoire sur le nazisme fut un des fils rouges de la programmation.

    La quête des documents ne fut pas toujours aisée. "Des personnes ont refusé de nous laisser les photos, même pour une heure, afin de les numériser. "Ce sont les derniers souvenirs que j'ai de lui ou d'elle" nous expliquaient-ils", raconte M. Serotta, dont l'organisation a mis ces contributions en ligne pour sauvegarder cette mémoire. Centropa a sélectionné environ 20.000 photos numérisées dont quelques 300 ont été retenues pour l'exposition.

    Après Linz, où elle fermera ses portes le 11 décembre, la "Bibliothèque des souvenirs sauvés" continuera son périple dans les régions autrichiennes. "Les jeunes d'aujourd'hui savent si peu de choses sur cette période", précise Tanja Eckstein, qui a réalisé plus de 70 entretiens à Vienne pour le projet. "Et les témoins disparaissent : la plupart des personnes que j'ai rencontrées sont soit mortes, soit ne seraient plus en état de livrer maintenant leurs souvenirs".

    AFP. 11.11.09

  • Karadzic veut choisir lui-même son avocat

    Karadzic 11 11.jpg
    Radovan Karadzic le 3 novembre 2009

    L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a demandé mercredi au Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie l'autorisation de faire appel de la décision lui imposant un avocat, exigeant de pouvoir choisir ce défenseur lui-même.

    "Le docteur Karadzic ne peut s'empêcher de constater que la décision de la chambre est incorrecte sur plusieurs points", a indiqué l'accusé dans un document transmis à l'AFP par l'un de ses conseillers juridiques, Marco Sladojevic.

    L'accusé demande par conséquent aux juges l'autorisation de faire appel de leur décision de lui imposer un avocat et d'ajourner son procès au 1er mars 2010, rendue le 5 novembre.

    M. Karadzic, 64 ans, veut notamment que les juges ordonnent au greffe de lui fournir "une liste dans laquelle il peut choisir son avocat comme l'exige la jurisprudence".

    L'accusé, qui se défend seul mais est assisté en coulisses par des juristes, estime aussi que les juges "ont échoué à étayer leur conclusion (...) selon laquelle une période de 3 mois et demi serait un temps suffisant pour qu'un avocat puisse se préparer à une affaire d'une telle magnitude et complexité".

    Les juges du TPI avaient ordonné le 5 novembre qu'un avocat lui soit imposé, mais celui-ci ne prendra le relais que si l'accusé persiste dans son refus d'assister au procès lors de sa reprise en mars 2010.

    Si les juges autorisent M. Karadzic à interjeter appel, celui-ci aura alors sept jours pour déposer son document d'appel.

    Radovan Karadzic plaide non coupable des accusations de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui pèsent contre lui pour son rôle dans la guerre de Bosnie, qui a fait 100.000 morts et 2,2 millions de déplacés entre 1992 et 1995. Il encourt la prison à vie.

    AFP. 11.11.09

     

  • Un rabbin colon publie le guide complet pour tuer des non-Juifs

    Enfants juifs avec armes.jpg

    Quand est-il permis de tuer des non-Juifs ? Le livre Torat ha-Melekh [L’enseignement du roi], qui vient d’être publié, a été écrit par le rabbin Yitzhak Shapira, doyen de la yeshiva Od Yosef Hai dans la communauté de Yitzhar, avec un autre rabbin de la yeshiva, Yossi Elitzur. 

    Pour l’extrême-droite juive, fondamentaliste et raciste, il n’y a pas d’âge pour apprendre à massacrer son prochain, pour peu que l’on bénéficie d’une dérogation divine.

  • La nausée

    TF1 News : Vous avez annoncé dans le quotidien Midi Libre que vous alliez lancer samedi prochain un "appel" pour l'ouverture du mariage aux couples homosexuels. Pourquoi ? 

    Nous sommes en train de fêter les 10 ans du Pacs. A l'époque la France était en avance. Mais aujourd'hui nous avons plutôt pris du retard car de nombreux pays voisins ont décidé d'autoriser le mariage entre homosexuels. C'est le cas en Espagne, en Belgique et même en Afrique du Sud. Ce sera le cas bientôt au Portugal et au Luxembourg. C'est donc le moment. Moi je me positionne sur l'égalité des droits. L'homosexualité est une réalité sociologique évidente qui touche toutes les couches de la société. Donc, au nom des droits je pense qu'il faut avancer et laisser le libre choix aux homosexuels de se marier, de se pacser ou de rester en union libre.
     
    TF1 News : Quels sont les différences qui persistent entre le pacs et le contrat de mariage ?
    H.M. :
    Il y a notamment des différences en matière de pension de reversion. Les couples mariés ont droit à une allocation de veuvage, pas les pacsés. C'est une discrimination qui existe aujourd'hui et qui n'est pas acceptable. Le même droit doit s'appliquer à tous les citoyens. Notre société évolue. La loi aussi doit évoluer.
     
    TF1 News : Ce mardi, jour de votre appel, le tribunal administratif de Besançon a validé le droit pour un couple de femmes homosexuelles d'adopter un enfant. Qu'en pensez-vous ?
    H.M. :
    Il y a des règles qui sont très exigeantes dans le cadre d'une adoption par un couple hétérosexuel marié. La même exigence doit être demandée avec un couple homosexuel. Il doit y avoir les mêmes enquêtes. Dans le cadre de l'affaire jugée à Besançon, les travailleurs sociaux ont constaté qu'il s'agissait d'un vrai couple, qui vit ensemble depuis 20 ans, avec des vraies valeurs. Le tribunal a franchi une nouvelle étape en refusant de discriminer un couple simplement pour une question d'orientation sexuelle et c'est une bonne chose. La société bouge, il y a de plus en plus de familles monoparentales, de familles recomposées et de couples homosexuels... La loi doit s'adapter. Et je trouve surprenant que le gouvernement aille à l'encontre d'une décision d'un tribunal administratif en rappelant par la voix de Luc Châtel qu'il est contre l'adoption par des couples homosexuels. La liberté du juge est essentielle et le gouvernement n'a pas à intervenir.
     
    TF1 News : Pourquoi lancer cet appel maintenant ?
    H.M.
      Outre les dix ans du pacs il y aura en 2012 l'élection présidentielle. J'appartiens à un parti, le PS, qui a fait voter le pacs et qui a déjà mis le mariage homosexuel dans ses programmes lors du congrès du Mans en 2005 et lors de la précédente élection présidentielle. Il faut faire pression dès maintenant pour que les candidats de 2012 mettent à nouveau cette question dans leurs programmes.
     
    TF1 News : D'autres mairies ont-elles répondu à votre appel ?
    H.M. :
    Oui , c'est un appel "des maires" qui va être lancé samedi. J'ai déjà eu des réponses positives pour Paris, Rouen, Alençon, Toulouse et Villeurbanne. Ils vont faire cette demande d'ouverture pour le mariage homosexuel.
     
    TF1 News : Pourquoi vous-êtes vous engagée dans ce combat ?
    H.M.
    : Peut-être parce que je suis médecin et qu'un jour un de mes patients m'a demandé si l'homosexualité était une maladie ! Sinon je suis hétéro, mariée, j'ai trois enfants et six petits enfants. Je ne mène donc pas un combat personnel si cela est votre question. J'ai juste la conviction très forte que la loi doit évoluer.

    10 novembre 2009 
  • VIDEO Marine Le Pen: conférence de presse sur le thème de l'identité nationale

    http://www.dailymotion.com/video/xayiif_conference-de-presse-marine-le-pen_news

    Conférence du 28 octobre 2009

  • VIDEO A propos de Salah Hamouri, franco-palestinien détenu en Israël depuis 4 ans... Sarkozy a oublié ses promesses!

    http://www.dailymotion.com/video/xb31pm_francois-cluzet-parle-de-salah-hamo_news

  • Attali et les communautés juives dans le monde

    Attali 10 nov 09.jpg
    Ha'Aretz : N'y a-t-il pas un problème antisémite en France ?
    Jacques Attali : Non, il n'y a aucun problème. Affirmer le contraire est un mensonge, un pur mensonge. Il y a évidemment des antisémites, dont certains sont très connus, mais ce n'est pas un problème d'ampleur nationale.

    Ha'Aretz : Beaucoup de Juifs français n'ont-ils pas tendance à émigrer en Israël ? Et nombre d'entre eux n'expliquent-ils pas leur choix par le climat antisémite qui existe en France ?
    Jacques Attali : Je crois que ce n'est tout simplement pas vrai. C'est de la propagande, de la propagande israélienne. Certains Juifs français viennent passer deux semaines de vacances à Tel-Aviv, pour ensuite retourner à Paris ou ailleurs. D'autres Juifs français achètent un appartement en Israël, tout comme certains Britanniques achètent des maisons dans le sud de la France, et ce pour la même raison : y passer leurs vacances. Depuis dix ans, les Israéliens prennent leurs désirs pour des réalités. Ils pensent que la situation en France est un tel désastre que les Juifs préfèrent venir s'installer en Israël. C'est une propagande dangereuse que de faire croire aux gens que la situation en France est si catastrophique. Il est absolument vital que Juifs et Arabes aient des rapports normaux en France. C'est vital pour ce pays, mais aussi pour Israël et pour le reste du monde. Les relations judéo-arabes en France sont d'une importance stratégique : si juifs et musulmans ne peuvent vivre en paix dans ce pays, ils ne vivront en paix nulle part.

    Ha'Aretz : Donc, pour vous, il n'existe pas d'antisémitisme dans la communauté musulmane de France ?
    Jacques Attali : Absolument pas. Les musulmans de France essaient à tout prix d'éviter ce piège. Bien entendu, ils sont opposés à la politique israélienne dans les Territoires palestiniens. Je ne dis pas qu'il n'y a aucun incident. Il y a des fous dans toutes les catégories sociales. Mais le problème n'est pas politique, et les incidents qui surviennent sont de nature marginale.

    Ha'Aretz : Pendant l'opération "Plomb durci" à Gaza, durant l'hiver 2008-2009, des cocktails Molotov ont été jetés sur des synagogues et des institutions juives de France, leurs murs ont été recouverts de graffitis antisémites. Selon les chiffres du Congrès juif européen, le nombre d'incidents antisémites a été multiplié par trois.
    Jacques Attali : Ecoutez, je ne suis pas ici pour défendre la France, mais pour vous livrer mon opinion : tout ceci n'est que du vent. A ma grande déception, vous, en tant que journaliste israélien, ne m'interrogez pas sur les enjeux internationaux qui vous concernent, mais sur l'image caricaturale que vous vous faites de la France.

    Ha'Aretz : Pensez-vous que le conflit israélo-palestinien va finir par rompre les liens entre la diaspora juive et les Israéliens ?

    Jacques Attali : Le vrai risque, c'est de voir s'éteindre les communautés juives de par le monde, pas de voir disparaître Israël. Il est une évidence stratégique que personne n'aime aborder ouvertement : s'il veut survivre, Israël a besoin d'une communauté juive nombreuse et enracinée dans le monde entier. Or Israël a une vision stratégique très pauvre de la judéité. Cette problématique n'est pas seulement israélienne, mais propre à notre monde globalisé. La France peut s'appuyer sur ses 3 millions de Français qui vivent à l'étranger, la Chine peut compter sur ses 100 millions de nationaux expatriés. Tant que, pour vous, on ne pourra être juif que selon la Halakha [la loi judaïque], la tendance dominante au mariage mixte et au melting-pot finira par détruire le peuple juif. Israël et le judaïsme traditionnel vont devoir se poser la question de la conversion. Il va falloir adopter une conception active de la conversion. Quiconque a un parent juif, a été élevé dans une famille juive ou veut vivre en tant que juif doit pouvoir être accepté et reconnu comme juif, sinon la communauté juive disparaîtra.
    Ha'Aretz - 26 octobre 2009

  • Vols alimentaires en hausse dans les magasins

    « Les temps sont rudes alors parfois, c’est vrai, je pique des trucs à manger dans les supermarchés », reconnaît Emmanuel, un père trentenaire habitant le sud de la . Installé dans un petit village de l’Hérault, ce professeur de musique en fin de droits a effectué en juillet une demande pour toucher le RSA (revenu de solidarité active).

    Mais pour l’instant la Caisse d’allocations familiales bloque encore les 450 par mois auxquels il peut prétendre. Alors, alternant depuis des années les périodes fastes et les mois de galère, ce père divorcé va se servir une fois par mois chez et Intermarché, pour améliorer le quotidien de son fils.
    « Cela a commencé quand un jour je suis passé à la caisse sans payer des articles que j’avais mis dans un sac à part. Je n’avais pas l’intention de voler mais personne ne m’a rien demandé », se souvient Emmanuel. Quand on a un gamin, c’est plus fort que soi. On a parfois envie d’acheter de bons produits pour ne pas lui donner des pâtes tous les jours. »


    Un peu gêné, cet homme explique qu’il fait ses courses avec un sac isotherme suspendu au chariot. « J’y mets du fromage à la coupe, de la viande, du beurre, des yaourts, des glaces, etc. Quand j’arrive vers la sortie, je cherche une caissière qui a l’air débordée. Je pose les articles sur le tapis et je fais mine d’avoir oublié l’existence de mon sac isotherme. Cela à tous les coups. Au pire, je peux toujours prétexter une étourderie. » Montant de ces larcins ? « Entre 30 et 70 à chaque fois que je fais les courses », calcule Emmanuel. Et la mauvaise conscience dans tout ça ? « Je sais que ce n’est pas bien, mais je me dis que les supermarchés n’en mourront pas…, explique maladroitement ce père divorcé. En plus, je ne prends que de la nourriture et jamais dans les commerces de proximité. »

    Le parisien - 10 novembre 2009

     

     

  • VIDEO Adoption par un couple de lesbiennes - la déchéance de la France - les droits de l'enfant bafoués

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafIQdg.html


    Après dix ans de lutte, Emmanuelle B., une institutrice homosexuelle, va pouvoir adopter un enfant. Le tribunal administratif a ordonné mardi au conseil général du Jura de délivrer «dans un délai de 15 jours» un agrément d'adoption à l'institutrice, qui vit en couple avec Laurence depuis 20 ans.

  • Netanyahu reçu par Sarközy le 11 novembre: une provocation!

    Les Verts ont estimé que la visite de Benjamin Netanyahu à Paris était une "véritable provocation" et déploré que Nicolas Sarkozy soutienne "ceux qui construisent un autre mur de la honte", 20 ans après la chute du Mur de Berlin.

    M. Sarkozy, qui recevra M. Netanyahu mercredi à 17H30, "a choisi le 11 novembre, date symbole de paix entre les peuples, pour recevoir le Premier ministre israélien. Cette date est doublement symbolique pour le peuple palestinien car c’est la date anniversaire de la mort d’Arafat à Paris", écrit Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts.

    "Cette initiative est une véritable provocation, voire une injure, pour toutes celles et ceux qui se battent pour une paix juste et durable au Proche-Orient", poursuit-elle, y voyant un "soutien sans condition du gouvernement Sarkozy au gouvernement d’extrême droite israélien".

    Nicolas Sarkozy "célèbre la chute du Mur de Berlin mais soutient ceux qui construisent un autre mur de la honte", critiquent-ils, appelant à manifester mercredi sur les Champs-Elysées à 17h00.

    Le Figaro - 10 novembre 2009

  • Mur de Berlin: Fillon pris en flagrant délit de mensonge!

    Le Journal officiel atteste de la présence à l'Assemblée nationale de François Fillon le 8 novembre 1989, contredisant la version du premier ministre qui affirmait hier que ce jour-là il se trouvait à Berlin, avant d'y croiser Nicolas Sarkozy le lendemain.

    Lors d'un déplacement à Thionville lundi, le chef du gouvernement a affirmé qu'entre le 7 et le 10 novembre il était en visite à Berlin et qu'il y avait bien rencontré l'actuel chef de l'Etat dans la soirée du 9 novembre, quand les autorités est-allemandes ont ouvert les passages du Mur de Berlin.

    Plusieurs témoignages viennent de remettre en question la présence de Nicolas Sarkozy ce jour-là, et le récit des événements qu'il a livré sur sa page Facebook, photo à l'appui.

    "J'étais à Berlin depuis le 7 novembre, je participais à un colloque organisé à la fois par l'Allemagne de l'ouest et l'Allemagne de l'est sur les relations est-ouest", avait indiqué François Fillon qui était alors député et membre de la commission de la Défense à l'Assemblée nationale, en espérant clore la polémique.

    Mais selon le compte-rendu de la 2e séance de l'Assemblée nationale en date du 8 novembre 1989, révélé par le site internet de Libération, François Fillon se trouvait dans l'hémicycle ce jour-là, apostrophant notamment Pierre Bérégovoy, alors ministre de l'Economie et des finances en ces termes: "on vous pose une question, répondez".
    Interrogé sur cette discordance par l'AFP, Matignon a indiqué "s'en tenir aux commentaires" du premier ministre.

    Dans son récit, François Fillon expliquait aussi avoir rencontré dans la soirée du 9 novembre une équipe de TF1 conduite par Ulysse Gosset, ce que ce dernier a démenti dans les médias.

    Mais le Premier ministre a rectifié lundi soir sur cette même chaîne, en expliquant avoir "confondu", peut-être avec un autre journaliste, Patrick Bourrat. Ce dernier, grand reporter, est décédé en décembre 2002 lors d'un reportage.

    Le Figaro - 10 novembre 2009

  • Le refroidissement de la Terre

    Climat ours polaire.jpg

    Ancien ministre de l’Education et membre de l’Institut de physique du globe, Claude Allègre prépare un ouvrage à paraître prochainement chez Plon dont le titre provisoire est « L’imposture climatique ».

    Pourquoi dénoncez-vous une imposture climatique ?
    Claude Allègre. Je ne remets pas en cause le changement climatique actuel et je nie pas que la banquise fonde ou que les glaciers de montagne diminuent.

    Mais je ne crois pas à la thèse du réchauffement climatique qui n’est pas prouvée scientifiquement et ne repose que sur des prédictions infondées. Les faits me donnent d’ailleurs raison, puisque la planète s’est légèrement refroidie depuis dix ans.

    Les scientifiques du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne sont pas de votre avis...
    Faux. Certains estiment que nous sommes en train de traverser une période de refroidissement qui pourrait durer vingt ou trente ans. Et si vous lisez en détail les 1 000 pages du dernier rapport du Giec, vous constatez que les experts sont plutôt prudents. Mais à la fin, leurs conclusions sont toujours alarmistes et sans nuances. Et pour cause ! Ils ont reçu des milliards pour faire leur recherche. C’est un lobby de spécialistes méteo du monde entier qui travaille dans un intérêt .

    Que dire aux réfugiés climatiques victimes de la montée des eaux ?
    L’homme s’adaptera à nouveau. Parler de réfugié climatique est stupide : si les îles du Pacifique et les deltas s’enfoncent, c’est à cause d’un phénomène géologique. On mélange tout pour faire peur. Au Moyen Age, les glaces du Groeland étaient moins étendues.

    La conférence de permettra d’y voir plus clair ?
    Je suis d’accord sur un point : il faut tenter de réduire nos émissions de CO2 car cela acidifie les océans. Mais instaurer des quotas d’émissions de carbone ne sert à rien. Personne ne les respectera, comme pour le protocole de . Pensez-vous que la Chine, qui construit une centrale à charbon par semaine, va s’arrêter. Et pensez-vous que le Congrès américain, qui ne veut pas mettre à genoux l’économie, acceptera de voter une réduction massive de ses émissions ? Pour toutes ces raisons, le sommet de Copenhague sera selon moi un énorme échec.

    Faut-il pour autant baisser les bras ?
    Il faut économiser l’énergie. Mais à quoi bon paniquer les gens, interdire à tout-va et instaurer des taxes. Innovons en développant la voiture électrique, le nucléaire et les programmes de séquestration de carbone. Le problème des écologistes comme Nicolas Hulot est qu’ils n’ont à la bouche que les mots désolation, déclin de l’homme et mort de la planète.
    Le Parisien - 10 novembre 2009
  • Marine Le Pen a le vent en poupe: renouveau ou fin du FN?

    Marine Le Pen 10 nov 09.jpg

    Surfant sur les polémiques qui ont empoisonné l'Elysée, Marine Le Pen, qui vient de s'emparer du grand débat sur l'identité nationale, poursuit son irrésistible ascension au Front national dans l'espoir d'en incarner le renouveau.

    Ses sorties fracassantes sur Frédéric Mitterrand puis Jean Sarkozy ont conforté l'idée que la benjamine des filles de Jean-Marie Le Pen a déjà perçu son avance sur héritage dans la succession à la tête du parti, ouverte lors de son congrès prévu d'ici au moins un an.

    Vent en poupe, la vice-présidente du FN vient de réussir son entrée inédite dans un sondage (Ifop) sur la présidentielle, accrochant la quatrième position avec 11%. Légèrement mieux que son père en 2007 (10%).

    "J'ai la chance d'avoir vécu quarante ans à côté d'un monstre politique. Cela m'a vaccinée contre la surdimension de l'ego", assure à l'AFP cette avocate de 41 ans, qui veut sortir le FN du "ghetto de l'immigration".

    Plus de dérapage sur la seconde guerre mondiale: cette mère de famille séparée reconnaît que le message qu'elle incarne passe d'autant mieux dans l'opinion qu'elle est "moins diabolisée".

    "Sauf coup de théâtre, la succession est pliée. Marine en est à son galop d'essai pour la présidentielle mais elle risque d'hériter d'un champ de ruines", rappelle à l'AFP Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.

    "Le FN a peut-être une carte à jouer avec elle, à condition de tout remettre à plat, jusqu'à son nom. Est-elle prête à cela ? Rien ne l'indique", poursuit-il.

    Des responsables de tous bords admettent en tout cas ses "bons coups politiques", appelant à combattre le FN comme à l'époque de sa splendeur, dans les années 90.

    Crédité de 9% (+3) à moins de cinq mois des régionales dans le baromètre Opinionway, le parti semble en mesure d'imposer des triangulaires en Paca et Nord-Pas-de-Calais, deux régions où les listes seront défendues par les Le Pen, respectivement le père et la fille.

    "Pas d'emballement, nous n'avons pas vu le signe d'un frémissement significatif de l'opinion en faveur du FN", affirme un proche conseiller de l'Elysée.

    Mais en privé, un poids lourd du gouvernement affirme que Nicolas Sarkozy, la popularité en berne à mi-mandat, "n'a pas renoncé à tuer le FN". "Si le FN revit, on sera dans une situation plus difficile", reconnaît un collègue.

    Et le ministre de l'Immigration Eric Besson n'a pas caché qu'avec son débat sur l'identité nationale, il comptait "piquer un certain nombre de valeurs" que Le Pen ne devrait pas "naturellement porter".

    L'annonce du débat a remis en selle le FN et confirmé l'ascendant de la fille sur son père, proche de la retraite à 81 ans, puisque c'est elle qui a immédiatement demandé - en vain - une audience au chef de l'Etat sur ce sujet.

    "Pour la forme, elle en avait parlé d'abord à Jean-Marie, mais il lui a laissé le champ libre. Il est temps que Marine s'impose, c'est notre locomotive", confie à l'AFP un membre du bureau politique du FN.

    En lançant un site sur l'identité nationale pour "concurrencer" celui du gouvernement et recevoir tous les "messages censurés par Besson", elle n'a pas raté son coup. Les internautes y soulignent que "c'est Marine qui se tape tout le boulot".

    "Marine a parfaitement intégré notre rôle tribunicien, en se faisant l'écho de ce que veut entendre le peuple", admet son père, au grand dam de la vieille garde emmenée par Bruno Gollnisch, résigné à l'"omniprésence médiatique" de sa rivale.

    Ancien cadre du parti, dont il claqué la porte pour cause de "préférence familiale", Carl Lang n'y croit pas et prédit "la fin du cycle avec un FN normalisé" incarnée par Marine Le Pen.

    AFP. 10.11.09

  • Feu vert à l'adoption homosexuelle: pauvres enfants!

    Le tribunal administratif a ordonné mardi au conseil général du Jura de délivrer "dans un délai de 15 jours" un agrément d'adoption à Emmanuelle B., une enseignante homosexuelle, une injonction à laquelle le conseil général a accepté de se plier, après 10 ans de lutte.

     
    "C'est génial, on nage dans le bonheur", s'est exclamée l'institutrice, encore "sous le coup" de ces deux annonces.

    "La justice a été juste, elle a étudié notre dossier et non pas le débat", a dit Laurence R., la compagne d'Emmanuelle, elle aussi très émue.

    "C'est vraiment une très grande joie. Je suis heureuse car tous les arguments que le conseil général avait avancés, c'était du pipeau! ", a-t-elle ajouté.

    "Il s?agit là d?une belle victoire contre l'homophobie, alors que les propos et les comportements homophobes demeurent vivaces dans notre société", a réagi Me Caroline Mécary, avocate d'Emmanuelle B.

    Le tribunal a suivi fidèlement l'avis du rapporteur public qui lui avait demandé lors de l'audience du 13 octobre d'annuler la décision du conseil général et de lui enjoindre d'accorder son agrément dans les 15 jours, "sous astreinte de 100 euros par jour de retard".

    Les juges administratifs ont estimé que les motifs retenus par le président du conseil général du Jura ne permettaient pas de "justifier légalement la décision de rejet de la demande d'agrément pour l'adoption présentée par Mme B.".

    Depuis 1989, Emmanuelle, 48 ans, a bataillé jusque devant la cour européenne des droits de l'Homme pour obtenir le droit d'adopter un enfant, se heurtant au refus obstiné du conseil général.

    Les juges européens lui ont donné raison en condamnant la France pour discrimination sexuelle en janvier 2008.

    Emmanuelle B. réitérait alors sa demande d'adoption et se heurtait de manière incompréhensible au printemps 2008 à un nouveau refus. Le conseil général invoquait "des différences notables (au sein du couple) dans le projet d'adoption, notamment au niveau de l'âge de l'enfant" à adopter.

    Dans sa décision mardi, le tribunal administratif a balayé ces motivations, estimant que "les conditions d'accueil offertes par la requérante sur le plan familial, éducatif et psychologique correspondent aux besoins et à l'intérêt d'un enfant adopté".

    Les juges administratifs s'appuient notamment sur les rapports des travailleurs sociaux "favorables à la demande d'agrément pour adoption" et soulignent que le couple formé par Mme B. et sa compagne "présente une solidité certaine".

    La Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) a également rendu le 5 octobre un avis estimant "discriminatoire" le refus de la collectivité territoriale du Jura.

    La décision du tribunal administratif a été saluée comme une "grande victoire" par le député-maire Vert Noël Mamère, qui avait en 2004 symboliquement célébré un mariage entre deux hommes dans sa mairie de Bègles (Gironde).

    Les associations de lutte contre l'homophobie, comme SOS homophobie et l'interassociative lesbienne, gaie, bi et trans Inter-LGBT, ont demandé que le gouvernement ou le Parlement valident par la loi le droit d'adopter pour les couples homosexuels.

    Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a répété que l'exécutif n'était "pas favorable" à une telle mesure.

    Malgré la forte médiatisation de leur affaire, Emmanuelle B. et sa compagne entendent préserver leur anonymat. "Maintenant, on va pouvoir suivre le parcours normal, parfois difficile, des autres gens qui cherchent à adopter. La suite, elle nous appartient et nous avons pas l'intention de la médiatiser", a déclaré Emmanuelle B.

    AFP. 10.11.09

     

  • Sarközy appelle à abattre "les autres murs"!

    A Berlin sarkozy sous parapluie blanc.jpg
    Discours devant la Porte de Brandebourg

    Le président Nicolas Sarkozy a affirmé que la chute du Mur de Berlin, dont on célébrait lundi le 20e anniversaire dans la capitale allemande, sonnait "comme un appel à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des peuples".

    "Si je suis heureux d'être ici, c'est que la chute du mur de Berlin sonne aujourd'hui comme un appel, un appel à nous tous à combattre les oppressions, à abattre les murs qui, à travers le monde, divisent encore des villes, des territoires, des peuples", a affirmé le président Sarkozy devant la Porte de Brandebourg, symbole de la division de Berlin.

    "Le 9 novembre 1989, vous les Berlinois, vous avez bouleversé le monde en réalisant votre rêve qui était un rêve de liberté", a lancé le président français devant une centaine de milliers de personnes réunies, malgré la pluie, devant le plus célèbre des monuments allemands.

    "Ce sont les Berlinois qui ont détruit ce Mur de la honte que tout le monde croyait indestructible", a-t-il ajouté.

    Selon lui, c'est "le message que l'Europe réconciliée est fière de porter et d'incarner dans le monde".

    "Voilà pourquoi les Européens ressentent aujourd'hui dans leurs coeurs ce que les Berlinois chantaient, au soir du 9 novembre il y a vingt ans: "wir sind Brüder, wir sind Berliner"" ("nous sommes frères, nous sommes Berlinois"), a-t-il conclu en allemand.

    Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy a été en grande partie inaudible en raison de la traduction allemande qui l'a recouvert aux deux-tiers.

    Il a été retransmis en direct, comme les autres discours des personnalités politiques présentes à Berlin, sur les chaînes de télévision, notamment les chaînes françaises.

    La retransmission était assurée par le télédiffuseur hôte, la chaîne de télévision allemande ZDF.

    En raison d'un problème technique indéterminé, les deux-tiers du discours, d'une durée de 3 minutes 40 secondes en tout, ont été recouverts par la traduction allemande.

    AFP. 09.11.09

    Ce parapluie blanc me fait penser à quelque chose, d'habitude beaucoup plus petit...

  • Et le Mur de la Honte en Palestine?

    Mur en Palestine.jpg
    9 novembre 2009 - le mur du camp d'Al-Amari près de Ramallah
    (Cliquez qur la photo)

    Des Palestiniens ont abattu lundi un obstacle en béton construit le long de la barrière de sécurité érigée par Israël en Cisjordanie occupée, au moment où l'Allemagne fêtait avec éclat le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin.

    Cette opération symbolique a été menée par quelques dizaines de Palestiniens, aidés par des activistes pro-palestiniens étrangers opposés à cette barrière, a constaté un photographe de l'AFP.

    La barrière est présentée par les Israéliens comme une "clôture antiterroriste" qui sert à les protéger des attentats, mais les Palestiniens la qualifient de "mur de l'apartheid".

    "Un groupe d'environ 150 militants s'est rendu au mur près (du point de passage) de Qalandiya et en a abattu une partie pour le 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin", a déclaré à l'AFP Abdallah Abou Rahma, un activiste palestinien.

    L'armée israélienne est immédiatement intervenue et a dispersé les manifestants qui ont riposté en jetant des pierres. Deux Palestiniens ont été arrêtés, selon le photographe de l'AFP.

     

    "Aujourd'hui marque le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin et le premier jour d'une semaine de résistance au Mur de l'Apartheid en Palestine et autour du globe", a affirmé l'organisation "Stop the Wall" dans un communiqué.

    Cette barrière de sécurité aura, lorsqu'elle sera entièrement construite, une longueur de 709 kilomètres, dont 85% seront établis en Cisjordanie, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

    A ce jour, 60% de son tracé final ont été construits, selon l'agence onusienne, qui précise que la barrière, une fois terminée, empiètera sur 9,5% de la Cisjordanie.

    L'ONU estime que ce mur a des conséquences humanitaires dramatiques sur la vie quotidienne des Palestiniens.

    Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé que "la construction par Israël, puissance occupante, du mur en territoire palestinien occupé, notamment dans et autour de Jérusalem-est, est contraire à la loi internationale".

    AFP. 09.11.09
  • Le débat sur l'identité nationale, énième manipulation sarkozyste

    L’idée d’un débat national sur l’identité nationale française paraît, à première vue, séduisante. D’autant plus qu’une telle initiative aurait été impensable il y a encore quelques mois.

    Cependant, cette proposition de débat, non seulement ne va pas permettre de promouvoir une conception ethno-civilisationnelle de l’identité française, mais au contraire une conception universaliste, abstraite, désincarnée, républicaine, droit-de-l’hommiste, fortement teintée d’idéologie mondialiste métissolâtre. Selon nos pseudo élites politico-médiatiques et culturelles, être français, c’est essentiellement être en faveur des droits de l’homme (à géométrie variable), de la laïcité (en fait de l’islamophilie et de la cathophobie), de la tolérance …  Nulle référence chez elles au substrat ethnique d’origine du peuple français, aux racines chrétiennes ou à l’héritage gréco-latin de la France, assimilée à du pétainisme, du racisme, du nationalisme, etc. Force est de constater que la conception maçonnique de l’identité nationale, héritière des ” Lumières ” et de la Révolution française, tient plus que jamais le haut du pavé, condamnant ainsi le peuple français à être l’unique peuple au monde à ne pas pouvoir librement exprimer l’amour charnel qu’il éprouve pour sa patrie. 

    En outre, lancer un tel débat n’est pas pertinent, mais au contraire pernicieux, sournois, car cela revient à admettre comme présupposé que le peuple français a des problèmes identitaires majeurs. Or, il s’avère que ce ne sont pas les autochtones qui, majoritairement, doutent de leur propre identité, mais les populations extra-européennes de la 3 ème génération présentes sur le sol français.

    Enfin, le fait que le soldat Besson, aux ordres de son maître Sarközy, propose d’engager une réflexion sur l’identité nationale à 4 mois des élections régionales, s’achevant de surcroît quelques jours avant le 1 er tour de ces élections, peut nous amener à penser que nous nous trouvons ici face à une manipulation politique caractérisée. Sarkozy se fout du peuple français. Son unique objectif est de remporter les élections régionales de mars 2010, afin de mieux préparer sa réelection en 2012. Et, pour cela, il a besoin de fidéliser l’électorat frontiste qui a voté pour lui à la présidentielle de 2007… Gageons que cet électorat si régulièrement cocufié depuis 2 ans et demi se révolte et retourne dans le giron de la droite nationale.

    EUROPA NOSTRA - 29 octobre 2009