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Blog - Page 1802

  • Les sangliers font la loi à Berlin!

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    Dans un parc de Berlin

    La capitale la plus verte d'Europe ne sait plusà quel saint se vouer face à des bêtes si malignes qu'elles se jouent des «chasseurs de villes».

    Le soleil se couche. Pris de panique, les enfants courent se cacher derrière leurs parents en poussant des cris. Sortie de la pénombre, une imposante bête au pelage gris brun, armée de défenses acérées, vient de faire irruption aux abords d'un marché de Noël. C'est un sanglier, qui esquisse une charge avant de s'enfuir dans les fourrés. La scène n'a rien d'extraordinaire à Berlin, capitale branchée mais aussi métropole la plus verte d'Europe, où les sangliers ont élu domicile.

    Ces suidés semblent apprécier tout particulièrement la douceur de vivre de la capitale fédérale. Selon les estimations de la mairie, ils sont entre 7 000 et 8 000 à y battre le pavé. Ils ont délaissé les forêts qui entourent Berlin, où ils sont à la merci des fusils des chasseurs, et peu à peu ont investi les rues de la cité, où la chasse est interdite. Ces cochons sauvages, Wildschweine en Allemand, font rarement bon ménage avec les 3,5 millions d'habitants que compte Berlin. La mairie croule sous les pétitions réclamant une solution au problème.

    Il n'est pas simple à régler si l'on en croit Derk Ehlert, le responsable des chasses à la mairie de Berlin, car ces malotrus de sangliers «ne respectent ni la loi ni les règles de la circulation». Ils labourent les propriétés des quartiers résidentiels et transforment les pelouses soigneusement entretenues en véritables Verdun. Ils traversent les routes sans crier gare et sont responsables de plusieurs centaines d'accidents de la circulation chaque année. Confortablement nichées dans les bacs à sable des Spielplatz (les squares), les laies chargent les enfants qui s'intéressent de trop près à leurs marcassins.

     Ils sont partout, jusque sur les très touristiques Alexanderplatz et Potsdammerplatz, devenues une sorte de Manhattan berlinois, et même sur les pelouses du Reichstag, le Parlement. .

     

    Le réchauffement climatique explique en partie le phénomène. Les hivers moins rigoureux ont permis aux laies de mettre bas deux portées par an plutôt qu'une, provoquant ainsi une croissance exponentielle des suidés. Mais la conversion de la région de Berlin à la culture du maïs, le repas préféré des sangliers, entre aussi en ligne de compte. S'ajoute à cela, une explication historique. Non seulement le mur de Berlin empêchait les "Ossis" de fuir vers l'Ouest, mais il séparait Berlin de ses forêts avoisinantes du Brandenbourg riches en gibier. Depuis la réunification, Berlin, avec ses nombreux chantiers et ses rues en travaux, regorgeant de vers et d'insectes, s'est transformé en restaurant cinq étoiles pour sangliers.

    La Mairie tente d'endiguer le phénomène. La minorité très active de Berlinois tombés sous le charme des sangliers et qui leur distribue de la nourriture est désormais passible d'une amende de 5  000 euros. Berlin a aussi mandaté quelque trente-cinq «chasseurs de ville», pour abattre les hordes. Mais la bête est maligne. Voire vicieuse.

    «Lorsque nous essayons de les entraîner vers les terrains vagues, pour leur tirer dessus, ils se faufilent et se jettent entre les voitures, peste Derk Ehlert, le garde-chasse. Grâce à leur intelligence hors du commun, ils ont compris qu'il nous est plus difficile de les abattre au milieu des automobilistes ou tout simplement en milieu urbain, au risque de blesser des passants. Ils connaissent mieux que nous la ville et ses nombreux bâtiments désaffectés qui leur servent de planque.» Et dès lors que des citoyens, pris de remords, invectivent les chasseurs ou crèvent les pneus de leurs voitures pour les dissuader d'intervenir, Ehlert ne voit plus qu'une seule solution : apprendre à vivre ensemble.

    Le Figaro - 19.12.08

       
  • "Les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées"

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    La première mosquée de Seine-Saint-Denis, à Bondy, a été construite sans aucun apports financiers d'Etats musulmans.

    Les pouvoirs publics apportent désormais 30 % des fonds nécessaires à l'édification des lieux de culte.

    «Aujourd'hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées», affirme Dalil Boubakeur, un sourire aux lèvres. L'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM) pense avoir contribué à l'institutionnalisation de l'islam en France.

     

    Partout des mosquées sortent de ­terre. Quelque 150 projets sont lancés. Souvent marqués par le gigantisme. Créteil vient d'inaugurer une mosquée cathédrale qui a coûté 5 millions d'euros. Avec le soutien de l'édile PS, Laurent Cathala. «Après la volonté divine, c'est grâce au député maire que le projet a réussi» , confirme le responsable Karim Benaïssa. Un bail emphytéotique, une aide à la construction de 1 million, ainsi qu'une subvention annuelle de 100 000 euros, officiellement dirigées vers les activités culturelles : le maire a utilisé tous les moyens de financement dont il disposait. Sans enfreindre la loi de 1905, qui prévoit que la «République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte».

     

    Deuxième religion de France

     

    Imperceptiblement, en cinq ans, les élus locaux sont passés de la prudence, voire de la méfiance envers l'islam, à l'adoubement. Certes, des réticences persistent, ici et là, «mais cela s'améliore à vive allure», confirme le président du CFCM, Mohammed Moussaoui. Les maires s'impliquent, avec parfois la volonté de mieux contrôler, mais aussi de récolter des voix qui pèsent désormais sur des scrutins serrés. Avec l'explosion des prix du foncier, l'octroi d'un terrain municipal se révèle décisif. Le bail emphytéotique est devenu l'outil principal du maire, même si les tribunaux administratifs sanctionnent parfois des loyers trop faibles, perçus comme un financement explicite du culte. Ce fut d'ailleurs le cas à Marseille ou Montreuil.

    Depuis, les dispositifs s'affinent. Les mairies utilisent de surcroît les activités culturelles de la mosquée, parfois un simple salon de thé, pour verser des subventions. Au total, les pouvoirs publics contribueraient ainsi à 30 % du financement des lieux de culte, selon une estimation du ministère de l'Intérieur.

     Nicolas Sarközy avait souhaité un temps modifier la loi de 1905, pour permettre un «rattrapage». Et accompagner la mutation de l'islam, devenu la «deuxième religion de France». Si la pratique ne concerne que 20 % des familles musulmanes, la prégnance religieuse est beaucoup plus large. Le ramadan n'a jamais suscité autant d'adeptes, tout comme le halal et même le port du foulard. Les jours de fête, les salles de prière débordent de croyants agenouillés, qui prient sur la voie publique.

    Cette image alimente les ­spéculations sur le nombre de lieux de culte manquant. «Il faut passer des 2 000 actuels à 4 000», assure ainsi le CFCM. Des ­maires participent à cette ­surenchère, quelle que soit leur étiquette ­politique.

     

    Grandes fortunes du Golfe

     

    Chaque grande ville prépare sa grande mosquée, à coups de millions d'euros. Et le mouvement s'étend à des zones moins urbaines. Des dizaines de projets, bloqués, faute de fonds ou perdus dans les méandres des autorisations administratives, sont maintenant relancés… Car depuis la création du CFCM en 2003 et malgré ses défaillances, le statut de l'islam dans la République se banalise doucement. D'autant que le financement étranger s'est réduit. Si les principaux pays d'origine - Algérie, Maroc, Turquie - contribuent toujours à l'édification des lieux de culte, ou envoient des imams, les monarchies du Golfe sont devenues plus parcimonieuses.

    Depuis le 11 septembre 2001, l'Arabie saoudite a vu certains de ses dons bloqués par Tracfin, la structure du ministère de l'Économie qui surveille les flux financiers. L'aide passe désormais aussi par les grandes fortunes du Golfe, affirme le responsable des Cahiers de l'Orient, Antoine Sfeir.

    Au total, ces fonds représenteraient toujours près de 50 %. «Sans que l'on puisse parler d'ingérence, car en réalité, les financements ne conditionnent pas l'idéologie», assure l'expert. «Plus l'islam s'officialise, plus il est modéré», confirment les policiers. C'est le pari pris par les maires.

    Face à cette triple source de financement - pouvoirs publics, donateurs étrangers et collecte auprès des fidèles - Dalil Boubakeur met désormais en garde contre le gigantisme : «Une ­grande mosquée, c'est un gouffre financier.» «On compte d'ailleurs assez de lieux de prière aujourd'hui, confie-t-on au Bureau des cultes . Ce qu'il faut, c'est une amélioration des structures de proximité, plus que des mosquées gigantesques, dont on constatera dans dix ans qu'elles sont impossibles à entretenir.» À moins que les maires n'y contribuent.

    Le Figaro - 22.12.08

  • Nos soldats en Afghanistan

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    18 décembre 2008  - 3ème RIMa
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    Poste de combat avancé à Sayed Abad le 18 décembre 2008
    A 300 mètres de ma position, derrière ce mouvement de terrain, la vallée est tenue par les insurgés": les huit soldats français du "poste de combat avancé" No 2 de Sayed Abad vivent au rythme des embuscades et des explosions de mines artisanales.

    Depuis leur arrivée, deux mois et demi plus tôt, les hommes du capitaine David X. (l'anonymat est requis pour des raisons de sécurité) ont affronté les insurgés à cinq reprises autour de ce poste situé à une soixantaine de kilomètres au sud de Kaboul, dans la province de Wardak.

    Le 15 novembre, un véhicule blindé du détachement, porteur d'un canon de 20 mm, redouté des insurgés, a sauté sur 200 kg d'explosifs enfouis sous la chaussée de la Highway One, un axe routier vital pour l'approvisionnement de Kaboul et de la coalition internationale. Ses trois occupants s'en sont miraculeusement tirés avec des blessures légères.

    Huit jours plus tard, trois roquettes ont été tirées sur la position, dont deux ont atterri à moins de 200 mètres.

    A la fois instructeurs et conseillers militaires d'une unité de l'Armée nationale afghane (ANA), le capitaine et ses hommes tiennent avec une vingtaine de soldats afghans le poste avancé qui domine la Highway One.

    Ils appartiennent à l'un des nombreux détachements d'assistance opérationnelle (Operational Mentoring and Liaison Teams, OMLT) de la coalition chargés de hisser l'ANA au niveau d'une armée régulière, une oeuvre de longue haleine. Cette tâche occupe 310 des 2.900 militaires français qui opèrent sur le sol afghan.

    Position stratégique autrefois occupée par les troupes soviétiques, le poste de Sayed Abad est au carrefour des vallées de Tangi à l'est, de Chak, à l'ouest, et de Jagatu, au sud. "Ni l'Armée nationale afghane, ni la police ne s'aventurent dans ces vallées que les insurgés empruntent pour se rendre du Pakistan à Kaboul", explique le capitaine.

    Sa mission prioritaire: aider les quelque 70 hommes de la compagnie de l'ANA qu'il "conseille" à sécuriser la Highway One. Des milliers de camions empruntent chaque jour cet axe, formant d'interminables processions encadrées par des "contractors", des civils lourdement armés, payés pour assurer la sécurité des convois.

    Sur le "poste de combat avancé", situé à 2.300 m d'altitude, les conditions de vie sont rustiques: deux tentes dressées sur un sol sablonneux, dont l'une fait office de foyer, avec un coin "épicerie" où ont été mis à sécher les saucissons envoyés par les familles.

    A l'approche de Noël, un petit sapin artificiel et quelques guirlandes agrémentent l'ensemble, franchement spartiate. "C'est ma plus belle mission", assure pourtant le jeune capitaine du 3e régiment d'infanterie de marine (3e RIMa) de Vannes (ouest de la France).

    Les huit soldats français se souviendront en particulier de l'embuscade du 7 décembre: près de trois heures d'affrontements avec une vingtaine d'insurgés armés de mitrailleuses et de lance-roquettes soviétiques.

    Aux avant-postes de la coalition, ils sont au contact d'insurgés qui multiplient les opérations de harcèlement. Le QG du poste avancé français de Ponchardier, dans le sud de Wardak, a pointé sur une carte les incidents survenus depuis le 1er octobre dans la province, le long de la Highway One.

    Onze épingles à tête rouge figurent les mines artisanales qui ont explosé, six à tête orange, les engins explosifs non explosés, 32 jaunes pour les embuscades ou les tirs de harcèlement, et 17 noires, pour des tirs de roquettes ou d'obus de mortier sur les positions françaises. Huit soldats français ont été blessés

     

    AFP. 22.12.08

  • Solstice d'hiver - Sol Invictus - Noël

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    Disque d'argent dédié à Sol Invictus - oeuvre romaine - IIIème siècle après J.C.
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    Nativité de Charles Le Brun
    Sol Invictus (en latin, Soleil Invaincu) est une divinité solaire apparue dans l'Empire romain au IIIe siècle. Elle reprend des aspects de la mythologie d'Apollon et du culte de Mithra et connaît une grande popularité dans l'armée romaine.

    L'empereur Aurélien (270-275) lui assure une place officielle à Rome et proclame que le Soleil Invaincu est le patron principal de l’Empire romain et fait du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis invicti). Un temple est dédié au Soleil au Champ de Mars, et orné du butin rapporté de Palmyre ; ce temple est servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis.

    Un de ses successeurs, Constantin Ier, fut au début de son règne adepte du Soleil Invaincu, comme en témoignent ses émissions monétaires.

    La religion chrétienne récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël.

    La naissance de Jésus est célébrée par les chrétiens d'Orient et d'Occident le 25 décembre lors des fêtes de Noël. Certaines Églises orthodoxes (celles de Jérusalem, de Russie, de Serbie et le mont-Athos) utilisent le calendrier julien : pour elles, le 25 décembre tombe actuellement le 7 janvier.

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    Très Riches Heures du Duc de Berry - L'Adoration des Mages

    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité)

     Aucun texte dans les évangiles ne précise la période de l'année où a eu lieu la naissance du Christ. C'est le pape Libère qui décide, en 354, que Noël sera fêté le 25 décembre et qui codifie les premières célébrations pour pouvoir assimiler les fêtes populaires et païennes, célébrées autour du solstice d'hiver. Cette nouvelle date est rapidement adoptée en Orient (un sermon de saint Jean Chrysostome l'atteste) et, depuis la fin du IVe siècle, elle supplante la date antique du 6 janvier.

  • Une croix gammée sur la porte de l'UJRE rue de Paradis

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    L'entrée du local 14 rue de Paradis - Paris Xème
    Google Street View

    Jeudi soir, une secrétaire de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) a découvert sur la porte de leur local, situé dans le 10ème arrondissement, une croix gammée.

    L'association a porté plainte pour "dégradation volontaire à caractère raciste" et ne compte pas en rester là. Avec le MRAP, l'association a appelé à une grande manifestation mardi après-midi "contre la résurgence de l'antisémitisme et du nazisme".

    Un mouvement qui fait écho à celui de Saint-Priest, où la porte d'une mosquée a été brûlée, et où a été organisée une marche de protestation, cet après-midi aussi.

    L'adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant, Catherine Vieu-Charrier (PCF) a aussitôt publié un communiqué: "ce geste, même s’il s’agit d’un acte isolé, est inacceptable".


    (Sources: Le Figaro, Paris.fr) 21.12.08

  • Vladimir Poutine met en garde les chefs d'entreprise

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    MOSCOU, 21 décembre 2008 - RIA Novosti. Le premier ministre russe Vladimir Poutine a mis en garde samedi les chefs d'entreprises russes contre des licenciements abusifs déclarant que l'Etat ne peut pas dépenser l'argent des contribuables pour assurer le bien-être du business.

    "Nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes du business aux dépens des contribuables. Nous ne sommes pas en mesure d'acheter l'immobilier aux prix d'avant pour subvenir aux besoins sociaux, nous ne pouvons pas utiliser l'argent des contribuables afin de garantir le bénéfice du business", a déclaré le Premier ministre russe.

    "Notre tâche consiste à minimiser les pertes du business, à conserver sa capacité à survivre, mais pas à garantir le rendement ", a prévenu Vladimir Poutine.

     


  • Rio... rira bien qui rira le dernier!

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    Sur la plage de Copacabana - février 2008
    Après l'Egypte l'année dernière, Nicolas Sarközy et son épouse Carla passeront les fêtes de Noël au Brésil.
    Auparavant, le chef de l'Etat aura assisté lundi et mardi, à Rio de Janeiro, à un sommet Union européenne/Brésil, suivi d'une visite officielle bilatérale au cours de laquelle plusieurs contrats devraient être signés, notamment dans le domaine de la Défense.
    Pour l'occasion, plusieurs ministres seront du voyage : Bernard Kouchner, Xavier Darcos, Hervé Morin ainsi que les secrétaires d'Etat aux Affaires européennes Bruno Lemaire et au Commerce extérieur Anne-Marie Idrac. Une délégation d'une trentaine de chefs d'entreprise sera également à leurs côtés.
    LCI.fr 21.12.08
    La France est pauvre, la France est en récession, mais, sans se gêner, il offre des vacances au Brésil à ses ministres et à ses amis! A combien se montent ces séjours dispendieux qui seront payés par les contribuables?

  • Julien Dray n'a rien à cacher...

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    Soupçonné d'abus de confiance, le député PS affirme qu'il n'a pas l'intention de se laisser faire et affirme n'avoir rien à cacher.

    «Je n'ai pas l'intention de me laisser faire» : mis en cause dans une affaire de détournements de fonds présumés, Julien Dray affirme n'avoir «rien à cacher» et se déclare «déterminé à connaître la vérité», rapporte dimanche le site Internet du «Parisien».

    Deux perquisitions ont eu lieu vendredi au domicile du député socialiste de l'Essonne et à son bureau à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'une enquête pour des détournements de fonds présumés commis au préjudice de l'association «Les parrains de SOS racisme» et de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL).

    Dans un communiqué, le parquet de Paris a confirmé l'existence d'une enquête préliminaire ouverte suite à une dénonciation de l'organisme de surveillance des flux financiers, Tracfin, en date du 28 novembre, sans préciser qu'elle visait Julien Dray. Il évoque des détournements de fonds «commis à des fins apparemment personnelles».

    D'après «Le Parisien», Julien Dray devait contacter samedi après-midi son avocat Me Lef Forster pour bâtir une stratégie de défense. Pour le moment, le parlementaire socialiste se dit «pris au piège» de l'enquête préliminaire. «Le pire, c'est l'instruction médiatique», s'emporte Julien Dray. «Je ne peux rien dire. Je ne sais pas avec précision ce que l'on me reproche...»

     

     

    Il semble néanmoins avoir une certitude : «Je ne suis pas un chevalier blanc mais on veut liquider mon histoire politique», dit-il, saluant dans cette affaire l'attitude de son parti. «Mis à part quelques personnes, le PS a été exemplaire, tous courants confondus», assure Julien Dray, membre du bureau national du PS.

    «Je vais m'exprimer, mais pas précipitamment. On m'a sali, et ce n'est pas en cinq minutes que je vais répondre à tout ça», a-t-il encore expliqué au Journal du Dimanche. «Je n'ai pas accès au dossier et je n'ai pas encore toutes les réponses», poursuit-il lors de court entretien.

    Julien Dray avait déjà fait l'objet d'une enquête préliminaire en 1999 concernant l'achat, réglé en partie en liquide, d'une montre d'une valeur d'environ 38.000 euros. Elle avait finalement été classée sans suite.

    Revenant sur cette affaire, il déclare qu'il n'est pas un collectionneur de montres. «Je suis un acheteur compulsif, ça veut dire que j'achète et que je revends pour acheter», explique-t-il au JDD.

    Quant aux rumeurs de joueur de poker, le député raconte qu'il «ne joue pas des sommes folles». «Je joue avec des copains, la cave est à un euro, les gains vont au pot commun et on fait la fête avec. C'est comme ça depuis des années».

    Le Figaro - 21.12.08   
  • Comment le feu criminel a-t-il pris?

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    21 décembre à Saint-Priest

    Le président de la République Nicolas Sarközy a condamné dimanche «avec la plus grande fermeté» la tentative d'incendie d'une mosquée à Saint-Priest, qu'il a décrit comme un «acte honteux à caractère raciste», que Martine Aubru avait déjà qualitifié d'"ignoble".

     

     Le chef de l'Etat a souhaité que «les auteurs de ce geste inqualifiable soient rapidement interpellés et puissent être sévèrement sanctionnés par la justice», dans une lettre au président du Conseil français du culte musulman (CFCM).

      Mille personnes dans la rue

    Plus tôt dans la journée, un millier de personnes se sont réunies devant la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, pour dénoncer la montée de «l'islamophobie» en France. Outre les fidèles musulmans et le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, avaient répondu présents des personnalités politiques de droite et de gauche, dont le sénateur-maire (PS) de Lyon Gérard Collomb. «C'est un acte odieux qui nous rassemble aujourd'hui. Hélas, il n'est pas isolé», a déclaré ce dernier. «Oui, vous êtes des citoyens et des habitants de ce pays dans votre diversité. Nous ne voulons pas la haine», a-t-il ajouté devant la foule d'un millier de personnes selon la police (2 000 selon les organisateurs), composée essentiellement d'hommes.

    «C'est un sacrilège»


    Parmi eux, à proximité de la porte brûlée et noircie de la mosquée, colmatée par des planches, un fidèle brandissait un Coran brûlé dans le début d'incendie, d'origine criminelle avérée selon la police. Outre les écharpes tricolores des élus, on pouvait voir flotter un drapeau français. «C'est un sacrilège de voir partir des livres saints en fumée.

     

     Où est le respect des croyances?», s'est exclamé à son tour Maurice Amsellem, président régional du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). «Nous sommes tous des enfants d'un même pays», a quant à lui insisté le recteur de la mosquée de Lyon, dénonçant une «bête immonde» tentant de «mettre le désordre dans le pays». La foule s'est ensuite dispersée dans le calme. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait assuré samedi que «tous les moyens nécessaires» étaient mis en oeuvre pour retrouver «les auteurs de cet acte lâche et intolérable».

    Leparisien.fr avec AFP -21.12.08

  • VIDEO: Pour Noël ses parents diffusent une vidéo où l'on entend la voix de la petite fille

    http://www.youtube.com/watch?v=p9uNn8X5gzM

    Bouleversant d'entendre la voix d'un ange de Noël

    Nous pensons aussi à Antoine qui s'est volatilisé à Issoire

  • Agression raciste antiblanc à Villiers-le-Bel

    INFO EXCLUSIVE. Dans la nuit de vendredi à samedi, quatres jeunes ont été surpris alors qu'ils étaient en train de cambrioler un pavillon, rue Edmond Rostand, un quartier pavillonaire de Villiers-le-Bel d'ordinaire calme. L'un des voleurs a été aussitôt arrêté par le fils du propriétaire. Il aurait alors été victime de représailles avant d'être transporté, puis lâché dans un terrain vague, près d'un lycée, où il a été ensuite pris en charge par les pompiers.

    Samedi soir, à 23 heures, le même pavillon a été pris pour cible : deux cocktails molotov ont été jetés à l'intérieur d'une chambre. Un de ses occupants a été brûlé au deuxième degré au niveau des mains.

     

    leparisien.fr - 21.12.08

  • Plainte contre la profanation du château de Versailles

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    Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, qui se présente comme le descendant en droite ligne de Louis XIV, a engagé samedi une procédure d'urgence pour faire interdire l'exposition de l'artiste Jeff Koons organisée dans les salles et les jardins du château de Versailles.

    Le prince proteste contre la décision de prolonger l'exposition, qui a attiré plus de 500.000 visiteurs depuis son ouverture le 10 septembre, du 15 décembre 2008 au 4 janvier 2009 et demande sa fermeture "dans les 24 heures".

    Selon un communiqué transmis à l'AFP, le prince a déposé cette requête devant le tribunal administratif de Versailles, "pour profanation et atteinte au respect dû aux morts".

    Il dépose sa requête au nom du "droit immémorial", pour "tout membre de l'espèce humaine", "au respect de ses aïeux" et "à vivre sans profanation de ses ancêtres", et au nom du "droit à accéder à la connaissance du patrimoine sans contrainte pornographique".

    L'exposition avait suscité débats et controverse sur l'opportunité de présenter cet artiste, qui mêle pop art et kitsch, dans le château de Versailles, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.

    Jeff Koons, qui fut l'époux de la Cicciolina, star du porno italien, a créé des oeuvres explicites autour de la "tentation et du désir" dans les années 90, mais aucune d'elles n'est montrée à Versailles.

    Parmi les oeuvres présentées, figurent "Split Rocker", composée de 90.000 petites fleurs qui forment un animal étrange - mi-tête de poney, mi-tête de dinosaure, ou encore "Lobster", un homard géant en aluminium pendu dans le Salon de Mars.

    Début décembre, Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme avait demandé au président Nicolas Sarközy, dans une lettre ouverte, de "faire cesser le trouble manifeste" et de "faire procéder au retrait des objets de scandale" que représentent, selon lui, les oeuvres de Jeff Koons à Versailles.

    http://www.capetiens.com/vip19.htm

    AFP. 21.12.08

     

  • Sarközy, avocat de Battisti au Brésil?

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    Cesare Battisti lors de son arrestation au Brésil en mars 2007

    Cesare Battisti a désormais un défenseur de poids : Nicolas Sarközy. En visite officielle au Brésil les 22 et 23 décembre, le président français devrait s'entretenir avec son homologue Lula du sort de l'ex-brigadiste rouge italien, incarcéré à Brasilia. (Prolétaires armés pour le comunisme) 

     Le 31 octobre, lors d'une rencontre discrète à l'Elysée avec l'écrivaine Fred Vargas (Frédérique Audoin-Rouzeau), Sarközy avait promis à l'auteur de polars, fervent soutien de Battisti, de plaider sa cause auprès du président Lula da Silva.

    Fred Vargas estime que la France doit accueilir Cesare Battisti puisque le président veut accueillir les FARC repentis...

    Le moment est décisif pour Battisti. Condamné par contumace, en Italie, à la prison à vie pour meurtre, il vient de se voir refuser le statut de réfugié politique au Brésil. Mais la décision finale de l'extrader ou non appartient au ministre de la Justice brésilien.

     Le revirement de Nicolas Sarközy sur le sujet est spectaculaire. Alors ministre de l'Intérieur, il s'était félicité d'avoir contribué à l'arrestation de Battisti à Rio, en mars 2007...

    Depuis, Carla Bruni est devenue Mme Bruni-Sarközy. Italienne d'origine, de gauche et fan de Vargas, la première dame avait d'ailleurs déjà montré son influence lors du refus de l'Elysée d'extrader l'ex-brigadiste Marina Petrella.

    (Le Point - 18.12.08 - confirmé par Novopresse info le 20.12.08)

    Mais selon le JDD du 19.12.08, Sarközy ne parlera pas à Lula de Battisti...

    Au cours de sa visite au Brésil lundi et mardi prochain, Nicolas Sarközy n'abordera pas le sujet sensible du sort de l'ancien activiste italien, Cesare Battisti, arrêté et détenu au Brésil depuis 2007. "C'est un ressortissant italien qui aujourd'hui est au Brésil, et donc la France n'est plus concernée", a indiqué l'Elysée, démentant ainsi des informations du Point.

    Qui faut-il croire? Encore un mensonge de l'Elysée? Car le moment est en effet mal choisi, en pleine récession, pour s'occuper du sort d'un terroriste coupable de quatre meurtres... Nous ne saurons sans doute rien des tractations secrètes auprès de Lula da Silva en faveur du "protégé" de Carla et de Fred Vargas...

  • Une rallonge de 9,2 millions d'euros pour l'Elysée en 2008

    Le député apparenté PS René Dosière n'a pas manqué d'épingler la dernière augmentation du budget de l'Élysée. Selon lui, le "château" a subrepticement fait passer une rallonge de 9,2 millions d'euros de son budget initial pour 2008, soit une hausse de 9,1 % par "un décret de transfert de crédits en date du 12 décembre 2008 et publié au Journal officiel électronique du 14 décembre 2008 ". "Un non-événement", balaye son collègue PS Jean Launay, membre de la commission des finances de l'Assemblée. "On retrouvait ces crédits mal comptabilisés dans mon rapport sur les pouvoirs publics", explique-t-il au point.fr. Selon le député du Lot, leur transfert permet seulement de rendre plus transparent le budget de l'Élysée...

    Vérification faite, un décret au JO du 14 décembre prévoit effectivement 9,2 millions d'euros pour la présidence de la République, sous forme d'"autorisation d'engagement" et de "crédits de paiement".

     En compensation, le même décret, signé par le Premier ministre François Fillon et le ministre du Budget Éric Woerth, annule 9,2 millions de crédits sur les budgets des missions de la Défense (5,3 millions d'euros) et de la Sécurité (3,9 millions d'euros).

    "Contrairement à l'an passé, l'Élysée n'a pas utilisé la procédure transparente de la loi de finances rectificative qui est actuellement en cours de discussion au Parlement", estime René Dosière, qui s'est fait expert des comptes de l'Élysée depuis la présidence de Jacques Chirac. Le député de l'Aisne ironise par ailleurs sur le fait que cette "procédure discrète" n'est pas reprise dans l'édition papier du Journal officiel. Il avait dénoncé mi-novembre, lors de l'examen de la loi de finances 2009, des crédits élyséens qui décolleraient en réalité de 11 % au lieu des 2 % officiels (112,3 millions d'euros).

    Le Point - 17.12.08

  • Les EU envoient des troupes de renfort en Afghanistan

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    L'amiral Michael Mullen à Kaboul le 20 décembre 2008

    Les Etats-Unis vont envoyer de 20.000 à 30.000 soldats en renfort en Afghanistan d'ici à l'été prochain, a annoncé samedi le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen.

    Le Pentagone ordonne également l'envoi d'une brigade aériene de combat de quelque 2800 hommes. 

    Le général américain David McKiernan, qui commande les forces internationales en Afghanistan, avait réclamé plus de 20.000 soldats américains pour aider à contrer l'insurrection des talibans en cours en Afghanistan.

    "Les troupes qui ont été demandées par le général McKiernan, c'est ce dont nous avons besoin dans un avenir proche. Je ne pense donc pas qu'il y ait une augmentation de troupes de plus de 20.000 à 30.000 soldats", a déclaré l'amiral Mullen au cours d'une rencontre avec des journalistes à Kaboul.

    "Nous espérons qu'ils seront là dès le printemps, mais au plus tard à l'été", a-t-il ajouté.

    "Le défi, c'est de trouver ce que nous appelons les "facilitateurs", l'aviation, les services de santé, les affaires civilo-militaires... toutes les troupes de soutien qui sont très importantes", a indiqué l'amiral Mullen.

    "20.000 à 30.000 soldats, c'est la fourchette de cette augmentation générale, mais je n'ai pas de chiffre précis", a poursuivi l'amiral américain.

    "Pour autant, quand nous en serons à ce point là, cela ne fera aucune différence d'avoir davantage de soldats ici, si nous n'avons pas été capables de faire des progrès en matière de développement et de gouvernance", a souligné le responsable américain.

    Ce dernier a aussi adressé une pique au gouvernement du président Hamid Karzaï, dont les capacités à administrer efficacement le pays et à lutter contre la corruption soulèvent des questions en Afghanistan.

    "Nous avons peut-être surestimé la capacité du gouvernement central d'avoir l'impact que nous souhaitions, en raison de l'histoire même de l'Afghanistan. D'un point de vue objectif, permettre aux communautés, aux tribus et à leurs chefs de prendre des décisions, voilà la stratégie importante à l'avenir", a estimé l'amiral Mullen.

    Interrogé sur les possibilités de négocier avec les talibans, alors que le président Karzaï a lancé il y a une semaine un appel à la négociation au mollah Mohammad Omar, le chef insaisissable des insurgés islamistes, le responsable américain s'est montré prudent.

    "Dans une contre-insurrection, il y a toujours un moment où il faut fournir des solutions aux individus qui font partie de l'insurrection, ceux avec lesquels on peut se réconcilier. D'après moi, il ne faut cependant le faire qu'en position de force", a-t-il nuancé.

    Le président élu américain Barack Obama s'est engagé à retirer les troupes d'Irak et à faire de l'Afghanistan une des priorités de sa politique étrangère.

    La situation s'est fortement dégradée en Afghanistan et la Maison Blanche a ordonné une révision de la stratégie afghane. L'année 2008 a été la plus meurtrière pour les forces internationales en Afghanistan depuis 2001, avec quelque 287 soldats tués. En outre 1.000 policiers et soldats afghans ont aussi perdu la vie, ainsi que plus de 2.000 civils.

    Les violences des insurgés afghans, parmi lesquels les talibans chassés du pouvoir à Kaboul en novembre 2001 par une coalition emmenée par les Etats-Unis, ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats étrangers, pour moitié américains.

    AFP. 20.12.08

     

  • Tous les enfants du monde...

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    Au rayon jouets d'une grande surface
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité et l'agrandir)

  • Ils s'envolent pour le Brésil!

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    La favela Rocinha, la plus célèbre de Rio - entièrement contrôlée par les gangs de la drogue
    Nicolas Sarközy s’envole demain pour un déplacement mi-officiel mi-privé d’une dizaine de jours au Brésil. Du côté du travail, le président de la République rencontrera à Rio son homologue Lula et signera une série d’accords pour équiper l’armée brésilienne de sous-marins et d’hélicoptères, le tout pour plusieurs milliards d’euros...
    Il sera également question d’un gros contrat pour Dassault et le Rafale, un appel d’offres portant sur une quarantaine d’avions de combat. Mais la concurrence est rude avec les Américains et les Suédois, et rien ne devrait être signé durant ce séjour.

    Passé ces formalités, le chef de l’Etat, qui sera accompagné de son épouse Carla, s’accordera quelques jours de repos. D’abord dans un palace de Copacabana (la grande plage mythique de Rio) où des célébrités comme Juan Carlos d’Espagne, Bill Clinton et Madonna ont leurs habitudes.
     Puis dans la petite ville d’Itaipava, non loin de Petropolis, à 60 km au nord de la métropole brésilienne. Le couple présidentiel résidera quelque temps à la campagne dans une demeure de style colonial, chez des amis du père biologique de Carla, l’industriel italien Maurizio Remmert. Ce dernier vit au Brésil depuis plus de trente ans. Il était venu à Paris l’année dernière pour le mariage de sa fille.
     C’est donc "en famille" que Nicolas Sarközy célébrera Noël, un jour après avoir fêté l’anniversaire de son épouse (née le 23 décembre 1967).

    Du côté humanitaire, Carla Bruni-Sarközy a prévu de se rendre dans une favela (bidonville) de Rio avec une ONG qui travaille sur place.
     Sauf changement de dernière minute, le président de la République ne reviendra pas à Paris avant le 30 décembre. Il sera alors temps de préparer son discours de voeux aux Français du 31 avant de redémarrer une année 2009 qui s’annonce périlleuse sur le plan économique.

      (Le Parisien- 20.12.08)