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Blog - Page 1798

  • "Plomb durci", où est ta victoire?

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    Enfant tué par un raid - 30.12.08
    Enfant bébé 15 mois blessé et sa mère 34 ans X.jpg
    Gaza - enfant de 15 mois blessé avec sa mère - 30.12.08
    Enfants famille Balosha tués - morgue - Beit lahiya.jpg
    Enfants d'une même famille à la morgue de Beit Lahiya - 30.12.08
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      Lama Hamdan, fillette de 4 ans  - 29.12.08
    Enfant 4 ans ensevelie à Beit Hanoun - Lama Hamdan.jpg
    Mise au tombeau de Lama Hamdan au cimetière de Beit Hanoun (Gaza) -29.12.08

  • Israël continue à bombarder sans pitié la bande de Gaza

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    Situation le 2 janvier 2009
    Gaza fuite bombardements - enfant blessée.jpg
    Gaza - fuite sous les bombes avec une enfant blessée - 01.01.09

    Des milliers de Palestiniens ont manifesté vendredi en Cisjordanie contre l'offensive israélienne à Gaza, où trois enfants d'une même famille ont été tués au septième jour des raids.

     
    A Jérusalem-Est occupé, où la police israélienne a déployé d'importants renforts et limité l'accès à l'esplanade des Mosquées aux hommes âgés et aux femmes, près de 3.000 fidèles ont prié dans le calme.

    Des heurts entre lanceurs de pierres palestiniens et police israélienne ont toutefois éclaté après les prières dans plusieurs quartiers, a constaté un photographe de l'AFP.

    Les policiers israéliens ont tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

    Des manifestations ont également eu lieu en Cisjordanie à l'appel de mouvements palestiniens, notamment du Hamas, qui avait proclamé vendredi "journée de la colère" contre l'offensive israélienne.

    A Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, des milliers de manifestants encadrés par un important dispositif de sécurité ont défilé après la grande prière du vendredi.

    Brandissant des drapeaux palestiniens et du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, ainsi que quelques bannières du Hamas rival, les participants scandaient "Nous sommes prêts à sacrifier notre âme et notre sang pour Gaza".

    Ils ont aussi crié des slogans de soutien au Hamas, appelant le Premier ministre du mouvement qui contrôle Gaza, Ismaïl Haniyeh, "à frapper Tel-Aviv".

    Dans le sud de la Cisjordanie, des rassemblements ont eu lieu dans la région de Bethléem. A Hébron, un millier de manifestants ont été dispersés à coup de matraques et par des tirs en l'air de la police palestinienne après avoir lancé des pierres sur les forces de l'ordre, selon des témoins.

    Le raid qui a coûté la vie à trois petits Palestiniens, Iyad, Mohammad et Abdelsattar Al-Astal, âgés de sept à dix ans, s'est déroulé dans la localité d'Al-Qarara, dans le sud de la bande de Gaza.

    D'après un bilan fourni par le chef des services d'urgence à Gaza, le docteur Mouawiya Hassanein, 430 Palestiniens ont été tués et quelque 2.500 blessés depuis le 27 décembre, début de l'opération "Plomb durci" visant à contraindre le Hamas à stopper les tirs de roquettes sur Israël.

    Parmi eux figurent des dizaines de civils, dont 65 enfants "âgés de moins de 16 ans", selon le Dr Hassanein.

    En Israël, le Premier ministre Ehud Olmert, les ministres des Affaires étrangères Tzipi Livni et de la Défense Ehud Barak tenaient des consultations en soirée à Tel-Aviv sur la suite à donner à l'offensive à Gaza, où une opération terrestre semble de plus en plus imminente.

    A Washington, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a prôné un cessez-le-feu "le plus vite possible", mais a souligné qu'il devait être "durable" et ne pas permettre un retour au "statu quo".

    Israël a rejeté mercredi des proposition de trêve formulées par l'Union européenne. Nicolas Sarközy est attendu lundi dans la région pour "chercher les chemins de la paix", selon l'Elysée.

    Par ailleurs, le coordinateur humanitaire de l'ONU dans les territoires palestiniens Maxwell Gaylard s'est inquiété "de la crise humanitaire" à Gaza.

    Dans le monde, des manifestations ont été signalées à Kaboul, Jakarta, Istanbul, et dans plusieurs villes d'Iran, notamment à Téhéran.

    L'opération israélienne bénéficie d'un très large consensus au sein de la population juive, 95% des personnes la soutenant, dont 80% sans réserve, selon un sondage publié dans le quotidien Maariv.

    En dépit des raids, les tirs de roquettes palestiniennes sur le territoire israélien n'ont pas cessé ces derniers jours, et ont touché jusqu'à la ville de Beersheva, à 40 km de la bande de Gaza.

    Plus de 360 de ces engins au total, selon Israël, ont fait depuis le 27 décembre quatre morts, dont un soldat.

  • Israël va autoriser 8 journalistes étrangers à entrer dans Gaza

    Israël va autoriser huit journalistes étrangers à se rendre dans la bande de Gaza dont l'accès est interdit à la presse internationale depuis le début de l'offensive contre le Hamas, a indiqué vendredi l'Association de la Presse étrangère (FPA).

    Cette décision fait suite à une injonction de la Cour Suprême qui a ordonné à l'Etat de permettre à un groupe de huit journalistes d'accéder à la bande de Gaza, selon la FPA qui se fonde sur le texte de l'injonction.

    La FPA s'est félicitée qu'une autorisation de passage ait été enfin accordée tout en exprimant sa "grave préoccupation" pour le nombre réduit d'autorisations qui sont réclamées par des dizaines de journalistes.

    Un des vice-Premiers ministres israéliens, Eli Ishaï (Commerce et industrie) s'est en revanche réjoui des limitations imposées aux médias.

    "Nous ne pouvons permettre à la presse internationale de servir de bureau de relations publiques pour les terroristes du Hamas" a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Depuis le début de l'offensive israélienne, les points de passage avec la bande de Gaza sont ouverts à l'acheminement de l'aide humanitaire internationale mais fermés au passage des personnes.

    Exceptionnellement, le terminal d'Erez a été ouvert vendredi pour permettre à quelque 400 personnes possédant une double nationalité de fuir Gaza sous les bombes.

    Ces départs d'étrangers interviennent alors que l'armée israélienne a achevé ses préparatifs en vue d'une possible offensive terrestre à Gaza.

    Le terminal d'Erez était fermé depuis le début des opérations samedi dernier, sauf pour permettre le passage d'un nombre limité de blessés civils palestiniens soignés dans des hôpitaux israéliens.

    L'accès de la presse étrangère à la bande de Gaza, soumise à un blocus depuis le coup de force du Hamas en juin 2007, est régulièrement interdit par Israël.

    Les seuls points de passage entre la bande de Gaza et le monde extérieur sont avec Israël, sauf à Rafah à la frontière avec l'Egypte où le passage est interdit aux journalistes. AFP.02.01.09

  • 1.147 voitures brûlées! Hausse de 30%! Mais MAM a une explication!

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    Strasbourg - 31.12.08

    1.147 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, contre 878 durant la même période de l'année précédente, soit une hausse de 30,64%, selon un bilan définitif "des faits vérifiés" publié jeudi soir par le ministère de l'Intérieur.

    Département par département, le plus grand nombre de véhicules a été incendié en Seine-Saint-Denis (130), dans le Bas-Rhin (91), le Val-de-Marne (80), le Val d'Oise (68) et le Nord (65).

    Le ministère de l'Intérieur note que dans un certain nombre de départements ruraux, qui ne sont pas connus pour être des théâtres de violences urbaines habituelles, des véhicules ont néanmoins été incendiés, alors qu'il n'y en avait pas les annés précédentes.

    Le ministère se demande si les nouvelles dispositions prises par les assureurs pour indemniser les propriétaires de véhicules endommagés, qui aboutissent à multiplier par quatre la prime à la casse de 1.000 euros, n'auraient pas incité un certain nombre de personnes à vouloir en profiter.

     

    Si "on constate sur cette nuit précise une augmentation ponctuelle du phénomène des incendies de voitures", reconnaît le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, cette augmentation est toutefois "en totale contradiction avec le bilan annuel qui, lui, est en recul de près de 15%".

    Selon la même source, sur "les onze premiers mois de l'année 2008, 36.700 véhicules avaient été incendiés, soit 6.000 de moins que sur la même période" de 2007.

    Sarközy souhaite empêcher les incendiaires de voitures de passer le permis de conduire "aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité"...

    Recevant à l'Elysée les personnels de services publics ayant travaillé durant la nuit de la Saint-Sylvestre, le chef de l'Etat a affirmé jeudi qu'il voulait "que l'on réfléchisse à la possibilité pour les juridictions pénales d'interdire à un mineur condamné pour des faits d'incendie de véhicule de passer un permis de conduire pour des véhicules deux ou quatre roues aussi longtemps que la victime des faits ou le fonds de garantie n'a pas été indemnisé en totalité".

    "Il n'y a aucune raison que ce soit les honnêtes gens qui aient à payer les conséquences des comportements de délinquants", a-t-il ajouté.

    Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, 288 personnes ont été interpellées contre 259 l'année précédente (+11,20%), dont 219 placées en garde à vue contre 166 (+31,93%).

    Enfin, "comme l'an dernier, au cours de cette nuit, quatre fonctionnaires de police ont été légèrement blessés", alors que "les très rares affrontements" entre jeunes et forces de sécurité "ont été brefs et sporadiques".

    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a adressé "ses félicitations aux 35.000 policiers et gendarmes, aux 50.000 pompiers qui, par leur mobilisation et leur grand professionnalisme, ont permis que cette nuit se déroule globalement dans le calme et sans incident notable".

  • Le cynisme de Livni - L'opération de désinformation a commencé

     

     
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    Réunion à l'Elysée le 1er janvier 2009:Tzipi Livni (d) avec Sarközy et Kouchner
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
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    La "chienne" de Gaza?

    400 morts au 6ème jour de l'offensive israélienne sur Gaza

    La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a réaffirmé jeudi qu'Israël déciderait "le moment venu" d'arrêter ses opérations militaires contre la bande de Gaza, estimant que la situation humanitaire y était "comme elle doit être".

     

    "La décision que l'opération a rempli ses objectifs se fera selon les évaluations quotidiennes que nous menons", a déclaré à la presse Mme Livni, à l'issue d'un entretien avec le président Nicolas Sarközy à l'Elysée.

    "Nous prendrons notre décision le moment venu", a-t-elle souligné, évoquant notamment la conviction que devrait avoir le gouvernement israélien que "le Hamas a compris qu'assez c'est assez".

    La ministre a par ailleurs estimé qu'Israël "distingue (lors des opérations) la guerre contre le terrorisme, contre le Hamas, de la population civile. "Ce faisant, nous maintenons la situation humanitaire à Gaza exactement comme elle doit être".

    Elle n'a prononcé à aucun moment le mot de trêve, alors que l'Union européenne a appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" en vue de permettre une "action humanitaire immédiate" pour la population de Gaza. AFP.01.01.09

     

     
  • STATS POUR DECEMBRE 2008

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  • La préparation des raids a été commencée il y a six mois selon la presse israélienne et accompagnée par une campagne d'intoxication

    Gaza fumées noires d'un bombardement.jpg

    Depuis longtemps habitués à vivre sous la surveillance aérienne et sous la menace de "raids ciblés" israéliens, les dirigeants du Hamas ont été pris par surprise par l'offensive israélienne lancée sur Gaza.

     Une offensive massive, qui semblait largement prévisible, mais qui n'en a pas moins trouvé de nombreux membres du mouvement islamiste à découvert. Plusieurs dizaines semblent ainsi avoir été tués dans le QG de la police dans Gaza-ville, en plein défilé de policiers du Hamas. Le mouvement a également été forcé de reconnaître que ses installations avaient été lourdement touchées et qu'un grand nombre de ses combattants avaient péri ou avaient été blessés, dont trois officiers de haut rang.

    La raison : l'attaque lancée simultanément par une soixantaine d'appareils de l'armée de l'air israélienne a été longuement préparée, et précédée d'une campagne d'intoxication à destination du Hamas particulièrement efficace. Les préparatifs de l'opération avaient en fait commencé, selon le journal Haaretz,  bien informé, six mois plus tôt, alors que le Hamas et Israël négociaient une trêve avec l'aide de l'Egypte...

    Le ministre de la Défense, Ehud Barak, avait alors demandé aux renseignements de recenser les sites des services de sécurité du Hamas et d'autres groupes armés dans la bande de Gaza. Une fois obtenue la localisation des stocks d'armement, des camps d'entraînement et des logements des principaux responsables du Hamas, le plan d'attaque avait été rangé dans un tiroir. Pour en être retiré un mois avant le déclenchement des raids.

    Un calme trompeur avant la tempête...

    L'armée israélienne s'est ensuite signalée par sa retenue. Même lors des tirs de roquettes, pour la plupart lancées par le Hamas. Il s'agissait pourtant du pire tir de barrage du mouvement islamiste depuis la fin des six mois de trêve avec Israël, le 19 décembre.

     Deux jours avant le déclenchement des raids aériens sur Gaza, la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, se rendait au Caire pour y rencontrer le président Hosni Moubarak. Sur le terrain, l'armée ne bougeait pas. Le lendemain, le ministre de la Défense Ehud Barak autorisait même l'entrée de convois humanitaires à Gaza - une décision en fait destinée, selon un haut responsable israélien, à tromper le Hamas et à lui donner l'impression que l'opération de représailles n'était pas pour tout de suite. Même objectif caché derrière l'annonce, faite le même vendredi par le bureau du Premier ministre, que le cabinet se réunirait... le dimanche suivant, pour "discuter" de l'éventualité d'une opération massive à Gaza.

    Autre manoeuvre destinée à endormir la méfiance du Hamas : selon Haaretz, le commandement (israélien)de la région sud, en charge de Gaza, est parti en permission peu avant les raids.

     "Cela n'a pas échappé au Hamas", écrit le quotidien en citant un responsable de la Défense qui a noté que le mouvement islamiste avait dans un premier temps évacué ses locaux avant de les réintégrer au vu du comportement des autorités israéliennes. Pour ajouter à cette intoxication, les raids aériens ont été lancés un samedi, jour du Shabbat, le repos hebdomadaire juif. "Israël n'est pas supposé lancer une guerre le samedi. L'élément de surprise explique le grand nombre de morts" dans les rangs du Hamas, écrit le quotidien Yediot Aharonot.

    LCI.fr - 28.12.08

    Une info de taille qui semble n'avoir été reprise nulle part dans la presse et à la télévision.

    Il n'y a pas là classique" effet de surprise", mais plutôt "effet de perfidie" mené de longue date...

  • Bonne année 2009!

    Meilleurs voeux de bonheur à toutes et à tous!

  • VIDEO Bébé dans le ventre maternel

    http://www.dailymotion.com/video/x3a2ox_bb-en-gestation-images-vido-relles

    Durée 19:40

    Images vidéo réelles

     

     

  • Bachelot fait nommer Simone Veil grand-officier de la Légion d'Honneur

    Simone Veil décorée Y.jpg

    Roselyne Bachelot est très fière de son exploit : elle a réussi, lors du conseil des ministres du 17 décembre, à faire décorer Simone Veil grand officier de la Légion d’honneur, à l’occasion de la promotion du premier de l’an. Cela n’a pas été une mince affaire. Il a fallu changer les statuts de la chancellerie de la Légion d’honneur !

    Ceux-ci disposaient en effet qu’un Français (contrairement à un étranger) devait parcourir tout le cursus (chevalier, officier...) avant d’arriver aux grades les plus élevés de la décoration créée en 1804. Or, si incroyable que cela puisse paraître, Simone Veil n’était même pas chevalier.

     Apprenant cela, le sang de la ministre de la Santé n’a fait qu’un tour. Elle a proposé de réparer cette erreur au plus vite. Simone Veil a accepté, mais en refusant de devenir simple chevalier. Elle souhaitait être directement nommée à un grade plus honorifique. Nicolas Sarkozy a donné son accord, mais s’est aperçu qu’il fallait changer les règles, ce qu’il a fait, éperonné par la bouillante Roselyne, enchantée d’avoir aujourd’hui atteint son but.

    Le Point - 31.12.08

  • Combien de voitures brûlées cette nuit? La nouvelle "tradition" de la Saint-Sylvestre...

     

     

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    MAM présente le dispositif de sécurité...

    Quelque 35.000 policiers et 50.000 pompiers assureront la sécurité dans toute la France pour le réveillon mercredi soir, a annoncé mardi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie.

     

    "Pour que la Saint-Sylvestre puisse être un moment de convivialité pour tous, il y aura 35.000 policiers, soit 7.000 de plus que pour le réveillon du Jour de l'An (2008, ndlr), et 7.000 également à Paris. Il y aura aussi 50.000 sapeurs-pompiers", a-t-elle indiqué à l'issue d'une réunion à Matignon autour du Premier ministre François Fillon.

    Seize hélicoptères seront affectés à la surveillance des "toits d'immeuble", a précisé la ministre.

    La prévention des nombreux incendies de voiture qui marquent depuis plusieurs années les 31 décembre sera concentrée sur la région parisienne, les villes de Toulouse, Strasbourg et Nantes, ainsi que sur des "villes de moindre importance" où ce phénomène a été observé les années précédentes.

    En Seine-Saint-Denis, "1.600 policiers et gendarmes, dont 480 forces mobiles", ont été mobilisés pour la nuit de la Saint-Sylvestre, a expliqué Jean-François Herdhuin, directeur départemental de la sécurité publique, au début de la visite ministérielle, à Bobigny.

    "Nous avons mis en place un dispositif extrêmement mobile et un maillage serré, pour faire du flagrant délit et de la dissuasion", a-t-il ajouté.

    Il a également mis en avant une initiative nouvelle: "nous avons convoqué les jeunes connus pour violences urbaines, à peu près 60% ont répondu, et nous les avons mis en garde", a poursuivi M. Herdhuin.

    Est-il "normal" de devoir prendre des mesures préventives aussi importantes?  La "tradition" des voitures brûlées la nuit du réveillon est maintenant parfaitement acceptée par le gouvernement et par l'opinion publique.

  • Trêve rejetée: le Hamas promet de se battre "jusqu'à son dernier souffle" en cas d'offensive terrestre

    Drapeau du Hamas 31 12 08.jpg
    Gaza - 31.12.08
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    Trois corps d'enfants tués à Rafah lors des raids du 29.12.08

    Au moins 25% des Palestiniens tués depuis le début de l'offensive militaire d'Israël sur la bande de Gaza sont des civils, selon l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (Unrwa).

    "Il se peut que le bilan soit nettement plus élevé", a affirmé mercredi à l'AFP Christopher Gunness, porte-parole de l'Unrwa.

    Depuis le lancement le 27 décembre de l'offensive militaire israélienne contre le mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, près de 400 Palestiniens ont été tués et 1.900 blessés, selon des sources médicales à Gaza.

    De même source, au moins 42 enfants figurent parmi les personnes décédées.

    "Les conditions pour les parents et les enfants à Gaza sont dangereuses et effrayantes. Pour beaucoup de gens, c'est une situation de vie ou de mort", a de son côté affirmé dans un communiqué le Coordinateur humanitaire de l'ONU, Maxwell Gaylard.

    Il a appelé à la réouverture "au plus vite" des passages routiers entre Israël et la bande de Gaza, où l'Unrwa doit fournir une assistance alimentaire "urgente à 750.000 personnes".

    "Il est crucial de mettre fin aux combats", a-t-il ajouté, alertant sur les risques qu'un nombre plus important des civils soit tué dans la bande de Gaza.

    "Tant que la violence ne cesse pas, il est extrêmement difficile d'apporter des vivres aux gens qui en ont besoin. Nous ne pouvons déterminer où sont les besoins prioritaires et il est trop dangereux pour les habitants de quitter leurs maisons pour venir chercher les médicaments dont ils ont un besoin urgent ou acheter de la nourriture", a-t-il souligné.

    L'Unrwa a en outre lancé un appel pour mobiliser 34 millions de dollars afin de fournir des aides humanitaires à la population de Gaza.

    Dans un communiqué la commissaire générale de l'Unrwa, Karen AbouZayd a qualifié la situation à Gaza de "désespérée", se disant "horrifiée et attristée".

    L'agence humanitaire CARE a pour sa part exhorté Israël à permettre "un accès humanitaire sans entraves" à la bande de Gaza.

    "Une population civile vulnérable, dont 56 % a moins de 18 ans, est sévèrement touchée. Il pleut et il fait froid", souligne un communiqué de l'agence.

    "Le système sanitaire à Gaza est au bord de l'effondrement après 19 mois de blocus et il est débordé par les victimes. Les hôpitaux et cliniques manquent de produits pharmaceutiques comme les anesthésiant ou nettoyant liquide et manquent tout simplement d'électricité. La liste (des produits manquants) ne fait que s'allonger", précise Martha Myers, directrice de Care pour la bande de Gaza et la Cisjordanie.

    "Plus de 87% des personnes hospitalisées sont dans un état critique. Les patients sont soignés à même le sol car il n'y a pas assez de lit", dit-elle.

    Compte tenu des restrictions en électricité, les hôpitaux utilisent des générateurs, ce qui oblige les médecins à établir des priorités de soins en fonction de la consommation d'énergie, ajoute Care. AFP. 31.12.08

     

  • La France s'enfonce dans le chômage

    Kouchner, Lagarde, X Bertrand le 19 décembre 08.jpg
    19 décembre 2008: à la sortie du Conseil des ministres

    La France, au bord de la récession, s'enfonce dans le chômage avec une augmentation record en novembre de 64.000 demandeurs d'emploi, le gouvernement invoquant la crise mondiale tandis que l'opposition socialiste critique un plan de relance insuffisant.

    Après sept mois de progression, le nombre de chômeurs a brusquement augmenté en novembre de 3,2%, du jamais vu depuis mars 1993, soit une hausse de 8,5% sur un an.

    Le chômage, redevenu la principale préoccupation des Français devant le pouvoir d'achat, a passé le cap des 2 millions en octobre et touche désormais plus de 7,3% de la population active et 2.068.500 personnes. Il n'atteint toutefois pas les 12% connus lors de la crise de 1993-1994.

    Les contrats temporaires sont les plus touchés ainsi que les jeunes, marquant un net ralentissement de l'activité.

    "Par rapport à la récession précédente de 1993-1994, la flexibilité du marché du travail a beaucoup progressé, et les ajustements sont beaucoup plus rapides et brutaux", explique Jacques Freyssinet, professeur d'économie à l'université de Paris-Sorbonne.

     

    Dans un contexte de crise mondiale et de l'annonce de suppressions d'emplois en série dans plusieurs secteurs clés (automobile, bâtiment et même le luxe), le gouvernement ne table pas sur une amélioration rapide. D'autant que, selon les prévisions officielles, la France devrait entrer en récession en 2009.

    La ministre de l'Economie Christine Lagarde a reconnu s'attendre "à voir les effets des vagues de départs annoncées lors des trois-quatre derniers mois dans le premier trimestre 2009".

    Le gouvernement parie toutefois sur le succès du plan de relance de quelque 26 milliards d'euros annoncé début décembre, "axé sur le soutien à l'investissement et à la trésorerie des entreprises" plus que sur une relance par la consommation qui, selon le gouvernement, profiterait surtout aux importations.

    Le président Nicolas Sarközy devait de nouveau évoquer l'emploi lors de ses voeux aux Français mercredi soir et réaffirmer sa "détermination à poursuivre les réformes". AFP.31.12.08

  • Israël rejette toute proposition de trêve et continue à bombarder Gaza par les airs et par mer

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    Shimon Peres dans un abri à Ashkelon  le 31 décembre 2008
    Chefs de la diplomatie européenne à Paris 30 déc.08.jpg
    Les chefs de la Communauté européenne à Paris le 30 décembre 2008

    Israël a rejeté mercredi des propositions de trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza réclamée à grands cris par la communauté internationale, au cinquième jour de son offensive qui a fait plus de 390 morts dans ce territoire. 

    A l'issue d'une réunion de six heures, le cabinet de sécurité a annoncé qu'il refusait les propositions de trêve, formulées mardi par l'Union européenne et le Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, Russie et ONU), affirmant sa détermination à "poursuivre l'offensive lancée samedi à Gaza contre le Hamas", selon un haut responsable israélien.

    Le Premier ministre du gouvernement de transition Ehud Olmert, dont les propos ont été rapportés par ce responsable, a affirmé après les discussions que "l'opération n'a pas été lancée à Gaza pour la finir avec les mêmes tirs de roquettes que nous dénombrions au début de l'offensive".

    M. Olmert n'a pas ménagé ses critiques à l'encontre des partisans d'une trêve à travers le monde. "Réalisez-vous les conséquences que cela aurait pour le pays et pour la région ? Les conséquences sur la force de dissuasion d'Israël ?".

    "Si les conditions s'y prêtent et que l'on nous propose une solution qui nous garantit une meilleure sécurité dans le Sud, nous pèserons à nouveau le pour et le contre. Mais nous n'en sommes pas encore là", a conclu le Premier ministre.

    Peu avant, Israël avait aussi rejeté l'idée d'un cessez-le-feu provisoire, suggérée par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

    Le Hamas a quant à lui critiqué les termes qui étaient proposés en vue d'une trêve. Il a estimé par la voix de son porte-parole Fawzi Barhoum que les médiateurs internationaux mettaient "la victime et le bourreau sur un pied d'égalité".

    "Toute intervention arabe ou internationale doit avoir pour objectif l'arrêt de l'agression, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passage", a ajouté M. Barhoum.

    Réunis à Paris mardi soir, les ministres des Affaires étrangères de l'UE avaient appelé à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza, permettant une "action humanitaire immédiate" et une réouverture des points de passage de la bande de Gaza vers l'Egypte et Israël.

    Entre-temps, les raids israéliens et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis, de même que les préparatifs en vue d'une offensive terrestre israélienne.

    L'armée israélienne a lancé des dizaines de raids mercredi 31 après avoir visé dans la nuit, par les airs et par mer, 35 cibles du Hamas, dont des bâtiments officiels, des tunnels de contrebande et des lanceurs de roquettes.

    Dans l'un de ces raids, deux Palestiniens à bord d'une charrette tirée par un baudet ont péri, près de Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, selon des sources médicales.

    "Nos forces terrestres sont toujours déployées autour de la bande de Gaza et sont prêtes à agir si l'ordre en est donné", a indiqué à l'AFP la porte-parole militaire Avital Leibovitz.

    Au total, 393 Palestiniens, "en majorité membres du Hamas", ont été tués, et plus de 1.900 blessés dans les attaques israéliennes depuis samedi, selon les services d'urgence à Gaza. AFP.31.12.08

  • Julien Lepers préfère s'expliquer quant à sa présence au spectacle de Dieudonné...

    Vendredi soir, au Zénith de Paris, l'humoriste controversé Dieudonné a offert une tribune au négationniste Robert Faurisson. Présents dans la salle: plusieurs cadres du Front national, dont Jean-Marie Le Pen. Parmi les people se trouvait également... l'animateur de "Questions pour un champion", comme l'a remarqué le JDD.

    L'animateur confirme être allé à ce spectacle: "Et je ne m'en cache pas : j'ai quand même le droit d'aller voir qui je veux pour me faire mon opinion, merde ! J'assiste à une centaine de spectacles par an. Il y a trois jours, j'étais chez Pinder. Est-ce qu'il faut aussi que je m'en justifie ?", s'énerve Julien Lepers dans une interview à Programme-tv.net.

    "Que les choses soient claires : je ne cautionne pas les provocations de Dieudonné même si, par ailleurs, c'est un humoriste talentueux dont certains sketchs m'ont fait mourir de rire", précise-t-il. 

    "Quand il a commencé ses conneries avec Faurisson, je me suis levé pour partir", souligne encore Julien Lepers.

    Il assure ne pas avoir participé au petit buffet organisé après pour les VIP: "Je voulais voir sur scène cet humoriste controversé, je l'ai vu, je me suis fait mon opinion puis je suis reparti, comme les 5.000 autres spectateurs qui se pressaient dans le Zénith", conclut-il.

    Les commentaires de cet article ont été fermés pour éviter tout dérapage.

     (Sources: Programme-tv.net, JDD.fr)

    Le Post - 30.12.08

  • Lever du jour à Marseille

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  • Montpellier déprogramme Dieudonné

    La ville de Montpellier a demandé mardi à un théâtre de déprogrammer un spectacle de Dieudonné, prévu en février, après que celui-ci eut invité sur la scène du Zénith de Paris le négationniste Robert Faurisson, qui conteste depuis plus de 30 ans la réalité de l'Holocauste.

    Dieudonné doit se produire les 17 et 18 février à Montpellier, au Kawa Théâtre, que la ville subventionne, rappelle Michaël Delafosse, l'adjoint au maire socialiste de Montpellier chargé de la culture, dans un courrier adressé au directeur du théâtre, dont copie a été transmise à l'AFP.

    Le directeur du théâtre était injoignable mardi. L'adjoint réaffirme tout d'abord sa «conviction que les responsables politiques ne doivent pas s'ingérer» dans les différentes programmations artistiques.

    Toutefois, «au nom des principes qui animent la ville», Michaël  Delafosse tient à souligner qu'en accueillant «l'historien négationniste Faurisson comme un héros sur scène», au Zénith, Dieudonné s'est livré à des «actes (qui) n'ont rien à voir avec l'humour mais s'inscrivent dans une volonté délibérée de provocations à caractère antisémite ne visant qu'à attiser la haine (...). Il apparaît que Dieudonné a quitté le registre artistique pour une très dangereuse et perfide entreprise de haine dont la scène artistique n'est plus qu'un alibi». En conséquence, l'adjoint «demande très solennellement» au directeur du Kawa théâtre «de bien vouloir déprogrammer Dieudonné».

    Le collectif montpelliérain contre l'homophobie, qui se dit engagé «dans la lutte contre l'homophobie et plus généralement contre toutes les formes de discrimination», a lui aussi réclamé mardi, dans un communiqué distinct, la déprogrammation de Dieudonné.