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Blog - Page 1804

  • Un sportif lyonnais

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    Sidney Govou né au Puy-en-Velay en 1979 - origine: Bénin

    Il n'a pas souhaité recroiser les caméras, encore marqué par son arrestation pour conduite en état d’ivresse (2,6 g d’alcool par litre de sang) dans la nuit de dimanche à lundi, conclue par un séjour en cellule de dégrisement.
    Hier midi, Sidney Govou a quitté le centre d’entraînement de l’OL en taxi par une porte dérobée.

    Un quart d’heure plus tôt, l’attaquant lyonnais s’était présenté spontanément en salle de presse pour adresser ses excuses et parler d’« une faute de vie ». La même expression que celle employée par Paul Le Guen à propos de Sessegnon, interpellé lui aussi en état d’ébriété début novembre.
    Contrit, Govou a regretté son écart de conduite après une soirée bien arrosée au Black and White, une boîte de nuit lyonnaise située sur les quais de Saône. « Je suis venu parler à la presse car je tenais à m’excuser pour cette faute de vie dont j’ai fait l’objet (sic) dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-il expliqué.
  • Shana Madoff est mariée avec un inspecteur de le SEC(te)!

    L'investisseur américain Bernard (Bernie) Madoff, accusé d'une gigantesque escroquerie de 50 milliards de dollars, comparaît mercredi devant un juge pour demander le maintien de sa liberté sous caution, alors que la SEC enquête sur l'échec de ses contrôles.

    Arrêté jeudi, le financier juif new-yorkais a ensuite été libéré après s'être engagé à verser une caution de 10 millions de dollars, qui doit être garantie par quatre personnes. Son épouse s'est portée garante mais il doit en trouver trois autres d'ici sa comparution fixée à 19h00 GMT.

    L'affaire ébranle la SEC, l'autorité boursière américaine, critiquée de toutes parts pour ne pas avoir décelé la fraude. La SEC enquête maintenant sur l'un de ses ex-inspecteurs, Eric Swanson qui a épousé une nièce de Bernie Madoff.

    Le régulateur boursier américain a décidé mardi de lancer une enquête interne pour déterminer pourquoi l'escroquerie lui avait échappé, malgré "des alertes répétées depuis au moins 1999" auprès de son personnel, qui sont restées sans suite.

    La SEC a reconnu "de multiples échecs apparents", "profondément troublants" et dit vouloir vérifier qu'il n'y a pas eu de contacts entre son personnel et les proches de M. Madoff.

     L'inspecteur général de la SEC chargé de l'enquête, David Kotz, a précisé mercredi qu'il examinerait "la relation entre la nièce de M. Madoff et M. Swanson".

    Eric Swanson a travaillé pour la SEC pendant 10 ans, notamment pour superviser des programmes d'inspection. Il a quitté l'institution en 2006, année où il aurait commencé à fréquenter la nièce du financier, Shana Madoff avant de l'épouser en 2007.

    Un porte-parole de M. Swanson a reconnu que "l'équipe d'enquêteurs qu'il avait aidé à superviser avait fait une enquête sur les opérations boursières de Bernard Madoff".

    Le président de la SEC, Christopher Cox a reconnu mardi que "des allégations crédibles et précises sur les méfaits de M. Madoff ont été portées à l'attention du personnel de la SEC de manière répétée depuis au moins 1999, mais n'ont jamais été signalées à la commission pour qu'elle agisse".

    Le patron du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn avait mis en cause lundi les autorités de régulations américaines: "la surprise n'est pas qu'il y ait des voleurs"* mais "la question est: que fait la police?"

    Le président de l'Autorité française des marchés financiers (AMF), Jean-Pierre Jouyet, a  jugé, lui, fautive la réglementation américaine.

    "Pour la quatrième fois, la réglementation américaine est en cause", a déclaré M. Jouyet, en citant les faillites retentissantes du fonds spéculatif LTCM (1998), du courtier en énergie Enron (2001) et de la banque Lehman Brothers (2008).

    L'escroquerie pyramidale dont est accusé Madoff consistait à payer les intérêts de ses clients existants grâce au capital apporté par de nouveaux. La fraude a été découverte lorsque des clients ont voulu récupérer leur argent en raison de la crise financière...

    * DSK ne semble pas indigné par cette escroquerie répugnante qui touche durement des banques françaises... Or, il sait très bien que la police de la SEC fermait les yeux depuis longtemps...

    Mais quoi de plus "normal", en effet, que des voleurs dans la pourriture de Wall Street?

     

     

  • Sarközy critique sévèrement le président tchèque Vaclav Klaus

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    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek et Nicolas Sarközy 
    La tension est montée d'un cran mardi entre Prague et Paris. Le président français, rejoint par les principaux dirigeants de l'Union européenne, a sévèrement critiqué les propos et comportements anti-européens répétés du président tchèque Vaclav Klaus, dont le pays va exercer en janvier la présidence semestrielle de l'UE.
    En cause notamment : les réticences de l'intéressé à faire flotter le drapeau européen au-dessus des bâtiments publics de son pays et un vif échange qui l'a récemment opposé à une délégation de parlementaires européens en visite à Prague se terminant en incident diplomatique.

    "Je suis parfois un peu étonné par certaines déclarations du président d'un grand pays européen", a lancé le président français, dans une allusion à Vaclav Klaus. Il s'exprimait lors d'un débat au Parlement européen à Strasbourg consacré au bilan de sa présidence de l'UE qui s'achève fin décembre.
    "Nous avons été blessés quand tous les drapeaux européens ont été retirés de tous les édifices publics. Ce n'est à l'honneur de personne que d'agir ainsi", a regretté le chef de l'État français, avant de vanter, au contraire, l'attitude du Premier ministre tchèque : "Je me réjouis que Mirek Topolanek ne se laisse pas entraîner" dans de tels comportements. Selon la Constitution tchèque, c'est ce dernier qui aura la charge de mener la présidence de l'Union européenne.


    Le chef de l'État tchèque s'est récemment présenté comme un "dissident européen" et a fait savoir qu'il n'avait aucune intention de hisser en permanence les couleurs européennes pendant la présidence européenne de l'UE.
     Il s'est justifié en affirmant que cela lui rappelait l'époque où les drapeaux soviétiques pavoisaient les bâtiments publics de son pays avant la chute du rideau de fer. "Quand quelqu'un fait la comparaison entre l'Union européenne et l'Union soviétique, celui-là ne comprend pas ce qu'a été l'Union soviétique. Il ne comprend pas ce qu'est l'Union européenne et il ne comprend pas ce qu'est la démocratie", lui a vertement répondu le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, soutenant ainsi les critiques de Nicolas Sarkozy, également présent à Strasbourg.

    Pour sa part, le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering est revenu sur l'incident diplomatique survenu le 5 décembre lors d'une rencontre à Prague entre une délégation de chefs de groupes politiques qu'il conduisait et Vaclav Klaus. Le ton est monté à cette occasion entre le député Vert Daniel Cohn-Bendit et le chef de l'État tchèque au sujet des opposants irlandais au traité de Lisbonne que Vaclav Klaus est accusé de soutenir. Selon les Tchèques, Vaclav Klaus, passablement irrité, a alors demandé à Hans-Gert Pöttering de donner la parole à un autre député, ce que le président du Parlement a refusé de faire.

    Une transcription des échanges, faite à partir d'un enregistrement, a ensuite été distribuée à la presse par Prague. "Je n'ai encore jamais vu qu'une conversation soit enregistrée, s'est plaint mardi Hans-Gert Pöttering. C'est inhabituel dans une démocratie." Il a ajouté que le compte-rendu fait par les Tchèques n'était de surcroît "pas complet".
    Nicolas Sarközy a dit sa "solidarité" avec le Parlement européen dans cette affaire. "On ne traite pas le président du Parlement européen ainsi. On ne traite pas les présidents des groupes politiques du Parlement européen ainsi et on ne traite pas ainsi les symboles européens, quel que soit son engagement politique", a-t-il condamné. Et le président français d'asséner : "Cela n'existe pas et cela ne devrait pas exister."
    Le Point - 16.12.08

  • Irène Papas l'Intemporelle

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    Irène Papas en mai 1977

    La comédienne et actrice grecque Irène Papas, 82 ans, recevra le 20 février un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière lors de l'inauguration de la quarantième édition de la Biennale de Théâtre de Venise, ont annoncé mardi les organisateurs.

    "En cinquante ans de carrière, Irène Papas s'est mesurée aux interprétations les plus importantes au théâtre et au cinéma, devenant dans le monde entier un symbole et un porte-parole de la culture méditerranéenne, et l'incarnation même de la force de la tragédie grecque", a indiqué un communiqué de la Biennale de Venise.

    La quarantième édition de la Biennale de Théâtre (20 février-8 mars) présentera des pièces et des comédiens "au carrefour d'une culture qui est à la fois latine, arabe et juive", l'événement se voulant "comme le port idéal de la contemporanéité et d'une demande complexe de nouveaux horizons".

    "Je suis heureuse, on n'arrête pas de me donner des prix. En revanche je n'arrive pas à avoir l'argent nécessaire pour faire du théâtre, pour mettre en scène les tragédies classiques que j'aime tant", a déclaré Irène Papas à Rome, lors de la conférence de presse de présentation de la Biennale.

    "Vive la tragédie! Si je pouvais, si j'avais l'argent, je ne ferais rien d'autre. Bien souvent, le théâtre d'aujourd'hui est comme un article de journal, qui disparaît le lendemain sans laisser de trace, alors que les grands personnages classiques sont encore et toujours là à nous parler d'une nouvelle manière", a-t-elle déploré.

    Irène Papas, née Iríni Lelékou, a mis son talent de tragédienne au service du théâtre aussi bien que du cinéma, pour lequel elle tourné plus de 70 films dont "Zorba le Grec" aux côtés d'Anthony Quinn, "Chronique d'une mort annoncé", ou encore "Le Christ s'est arrêté à Eboli".

  • VIDEO Pour justifier l'envoi de nos troupes en Afghanistan? A double tranchant...

    http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafJzpo.html

     Une source proche du dossier a précisé à l'AFP qu'il s'agissait de vieux bâtons de dynamite avec un «cordon» posé dessus...

  • Racisme antiblanc: Jessy, 10 ans, a été lynché par ses "camarades"

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    BEAUVAIS HIER. Christophe Roncier a déposé plainte contre les
     agresseurs de son fils, mais il souhaite aussi dénoncer
    publiquement ce lynchage en règle

    Jessy, un petit écolier beauvaisien de 10 ans, a été victime du petit pont massacreur, vendredi dernier, dans la cour de récréation de l’école de l’Europe, à la Soie-Vauban.

    L’enfant croyait qu’il allait jouer au foot avec ses petits camarades, mais le jeu a rapidement dégénéré. Jessy s’est retrouvé plaqué au sol, frappé à la tête et aux jambes par ses camarades de CM 1 et CM 2.


    Les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien et des contusions aux jambes. Avec un peu d’appréhension, Jessy est retourné à l’école lundi.

    En revanche, son camarade de classe, lui aussi victime, n’a toujours pas repris les cours.

    « Mon fils n’est plus tout à fait le même »

    Une semaine après les faits, le père de Jessy, Christophe Roncier, ne décolère pas. S’il a déposé plainte contre les agresseurs, il tient aussi à dénoncer ce « lynchage en règle » et redoute des séquelles psychologiques. « Depuis que c’est arrivé, mon fils n’est plus tout à fait le même. Pourtant, il est sportif, gardien de but en benjamin à l’ASBO. Mais que se serait-il passé avec un enfant plus fragile ? »


    De son côté, Isabelle Triquet, la directrice, ne minimise pas les faits « J’étais absente quand ça s’est produit, mais j’ai fait remonter l’information àma hiérarchie. On ne peut pas tolérer ce genre de faits et des sanctions vont être mises en place. » Jusqu’à une exclusion temporaire des agresseurs ? « C’est du ressort de l’inspecteur d’académie. »

    Jean-Louis Dri, adjoint à l’inspecteur d’académie, précise : « Nous enquêtons sur cette affaire, le déroulement des faits n'est pas complètement clarifié. »

    En attendant, l’académie a fait un rappel de la circulaire appelant à la vigilance des personnels enseignants dans les cours de récréation.

    ndb: Apparement, les cours de récréation ne sont PLUS surveillées...


  • Darcos a passé le week-end à Jérusalem... Par peur de la "contagion grecque", Sarközy recule devant les lycéens....

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    Au Mur des lamentations, pour prier?
    Jérusalem (Israël). Ce week-end, Xavier Darcos est resté en contact permanent avec l’Elysée.

    Sarközy vient-il de siffler la fin des réformes et de geler ainsi la fameuse « rupture », leitmotiv de la campagne présidentielle ? Officiellement, non. Le mouvement, la réforme, la multiplication de textes de loi dont les orateurs de l’UMP se plaisent à répéter qu’ils modifient profondément la société française, restent à l’ordre du jour.

    Mais à une condition : qu’ils se fassent dans le consensus. On ne passe plus en force, on discute. C’est ainsi que la réforme du lycée, prévue par Xavier Darcos et qui suivait son chemin la semaine dernière, est la première victime de ce virage présidentiel.

    Après à peine quinze jours de manifestations des lycéens, la réforme du lycée, qui devait être annoncée ce matin par le ministre de l’Education, est pratiquement enterrée. Même si Xavier Darcos nous confirme sa volonté de reprendre des négociations et de rénover le lycée dès l’an prochain, c’est une vraie reculade, validée par le président de la République. Pas sur un sujet tabou la réforme ne touchait même pas au sacro-saint baccalauréat mais sur la crainte. La crainte que les rassemblements lycéens, qui ont continué hier et qui sont encore prévus aujourd’hui et jeudi, ne dégénèrent.

    « Un mouvement de jeunes, personne ne sait, ne peut le contrôler. Alors dans le contexte actuel, on ne joue pas avec ça », analyse-t-on au ministère de l’Education comme au ministère de l’Intérieur.
    La consigne de l’Elysée est claire : pas d’étincelles. Sarközy a été impressionné par les images d’émeutes venues de Grèce.
    La semaine dernière, les députés UMP ont entendu avec étonnement le président rappeler que les Français sont un peuple régicide et qu’une explosion est toujours possible dans un pays dont l’histoire est parsemée de révoltes et de barricades. Il ne prendra pas le risque d'être guillotiné...

     

    (Source Le Parisien - 16.12.08)

  • Pétards mouillés au Printemps

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    MAM Printemps 16.12.08.jpg

    Cinq bâtons de dynamite sans système de mise à feu ont été découverts mardi matin au magasin Le Printemps, dans le centre de Paris, à l'endroit précis indiqué dans une revendication parvenue le matin même à l'AFP exigeant le retrait des troupes françaises d'Afghanistan d'ici la fin février 2009.

    Cette lettre de revendication signée du "Front Révolutionnaire Afghan", un groupe inconnu des services de renseignements français, postée du bureau de Paris-Villette et tamponnée lundi à 18H00, est parvenue entre 08H00 et 09H00 à l'Agence France-Presse, dont l'adresse était inscrite grâce à un normographe.

    Le président Nicolas Sarközy a appelé à "la vigilance" et la "fermeté" face au terrorisme, tout en soulignant qu'il fallait être prudent après la découverte des explosifs.

    La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, était arrivée vers 12H40 au magasin Printemps-Haussmann (IXe arrondissement), évacué et autour duquel un périmètre de sécurité avait été mis en place.

    "Cinq bâtons de dynamite, relativement anciens, ont été découverts dans une chasse d'eau du 3ème étage. Le dispositif n'était pas opérationnel", a-t-elle déclaré, avant la réouverture du magasin en début d'après-midi.

     Elle a estimé qu'il fallait "se méfier des indications qui étaient dans la lettre (de revendication, ndlr) qui pourraient orienter les enquêteurs vers de fausses pistes"

    L'Intérieur a précisé que la dynamite avait été découverte par un chien renifleur, "comme mentionné dans la revendication". "Nous sommes du Front Révolutionnaire Afghan (FRA)", est-il écrit dans la lettre rédigée dans un français approximatif.

    "Nous avons placé plusieurs bombes dans le magasin Printemps Homme Haussmann, une d'elle se situe au 3ème étage dans les toilettes derrière la chasse d'eau vous la trouverez (dans le premier toilette en rentrant), si vous ne faites pas intervenir quelqu'un avant le mercredi 17 décembre elles exploseront", selon ce texte.

    "Faites parvenir ce message a votre président de la république qu'il retire ces troupes de notre pays (l'afghanistan) avant fin février 2009 sinon nous repasserons a l'action dans vos grands magasins de capitaliste et cette fois ci sans vous en avertir", ajoute le texte.

    "Dans la mesure où il n'y a pas de système de mise à feu, c'est peut-être un avertissement qui est donné", a-t-on souligné de source judiciaire.

    La section antiterroriste du parquet de Paris et celle de la Brigade criminelle ont été saisies de l'enquête.

    Le 10 décembre, un correspondant anonyme avait appelé l'AFP à 11H42 pendant quelques secondes - depuis une cabine téléphonique située au Bourget (banlieue Est de Paris peu éloignée de la Villette), selon une source proche de l'enquête-, en affirmant qu'une bombe allait exploser au Printemps, sans autre détail. Les trois magasins de l'enseigne à Paris avaient alors été évacués préventivement par la police.

    Cette découverte intervient au moment où la France, en pleine période de fêtes de fin d'année, est directement menacée, en raison de sa présence militaire en Afghanistan.

    AFP.16.12.08

  • A Bagdad, Bush reçoit deux chaussures à la tête!

    http://fr.youtube.com/watch?v=jAUw5GlAV1A 

    Alors qu'il effectuait sa quatrième et dernière visite de président américain en Irak, George W. Bush a été victime d'un lancer de chaussures rageur. Comme en attestent les images de la télévision MSNBC , un journaliste irakien a jeté, sans l'atteindre, deux chaussures sur le président au moment où ce dernier serrait la main du Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, dans son bureau à Bagdad.

       Le journaliste était assis au 3e rang. Il a bondi en criant : «C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien» lorsque Bush a annoncé «la victoire proche» et lancé ses chaussures, l'une après l'autre, sur le président américain.

    Nouri al-Maliki a esquissé un geste de protection du président américain qui n'a pas été touché. Les services de sécurité irakien et américain sont restés interdits un instant, le temps pour les autres journalistes de se précipiter sur leur confrère et de l'immobiliser. 

     Le journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, de la chaîne sunnite et anti-américaine al-Bagdadia qui diffuse à partir du Caire, a été évacué de force par les services de sécurité irakiens et américains, en criant à l'adresse de George W. Bush : «Vous êtes responsable de la mort de milliers d'Irakiens».

    Le président américain a d'abord souri, puis a repris un visage sérieux en voyant le nombre d'agents mobilisés.
    «Ne vous inquiétez pas. Merci de vous excuser au nom du peuple irakien. Cela ne m'a pas dérangé. Et si vous voulez tout savoir, c'était une chaussure de taille 10 (44 en taille française, ndlr)», a ironisé M. Bush...

    Interrogé ensuite par un journaliste américain, George W. Bush a assuré qu'il n'avait «pas ressenti la moindre menace». «Et alors, cet homme a jeté une chaussure sur moi ? C'est une manière d'attirer l'attention», a-t-il ajouté. 

    Dans la culture arabe, pourtant, être qualifié de «chien» ou se voir lancer une chaussure est l'insulte suprême. 

     Des traces de sang étaient visibles ensuite à l'endroit où le journaliste a été emporté par les agents de sécurité


    Durant ce voyage d'adieu, M. Bush a tiré un bilan plutôt optimiste de la situation: «La guerre n'est pas finie, mais avec la conclusion des accords (de sécurité entre l'Irak et les Etats-Unis), le courage du peuple et des soldats irakiens, des militaires et du personnel civil américains, nous sommes résolument sur la voie de la victoire», a-t-il affirmé, justifiant une nouvelle fois l'intervention armée lancée en mars 2003. «La tâche n'a pas été facile mais elle était nécessaire pour la sécurité américaine, l'espoir des Irakiens et la paix dans le monde», a-t-il déclaré à l'issue de sa rencontre avec son homologue irakien Jalal Talabani.

    L'accord bilatéral irako-américain, paraphé par M. Bush, fixe le cadre du retrait total des 146.000 soldats américains d'Irak d'ici la fin 2011. Il mettra donc fin à huit ans de présence militaire en Irak. 

    Plus de 4 200 militaires américains et des dizaines de milliers d'Irakiens ont été tués pendant cette période qui a vu la chute du président Saddam Hussein.

    Elu, Barack Obama a réitéré sa promesse de campagne de faire rentrer les soldats en seize mois à partir de la passation de pouvoir, le 20 janvier.

     

  • Fraude du siècle: les banques dans la tourment

    On le surnommait la Légende de Wall Street. Mais on l'appelle désormais l'arnaqueur du siècle. Bernard Madoff, le gestionnaire d'un des fonds américains les plus prestigieux, a fait perdre des sommes incroyables à une kyrielle de banques et de gestionnaires de fortune dans le monde.

    L'escroc a été arrêté par le FBI jeudi.

    Et trois mois après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers et le début de la crise mondiale, la fraude massive commise par Bernard Madoff ébranle à nouveau le monde de la finance.

    Voici les établissements concernés et dont la liste  s'allonge d'heure en heure. Le point à 21 heures.

    EN FRANCE

    > Natixis, filiale de la Caisse d'Epargne et de la Banque Populaire, est potentiellement la plus touchée en France. Elle a fait état de pertes pouvant aller jusqu'à 450 millions d'euros.
    > BNP-Paribas pourrait perdre 350 millions d'euros via «ses activités de marchés» et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont investi dans les fonds de Madoff.
    > L'assureur Axa a évoqué une perte nette «bien inférieure» à 100 millions d'euros. 
    > Dexia, la banque franco-belge Dexia pourrait perdre 85 millions d'euros et ses clients fortunés «ont une exposition totale de 78 millions d'euros».
    >  La Société Générale serait moins touchée, avec une «exposition négligeable, inférieure à 10 millions d'euros».
    >  Crédit Agricole a évalué à moins de 10 millions d'euros ses pertes liées à cette affaire.
    >  L'assureur Groupama a chiffré ses pertes potentielles à moins de 10 millions d'euros.

     

    AUX PAYS-BAS

     > La banque néerlandaise Fortis a évoqué une perte potentielle entre 850 millions et un milliard d'euros

    EN ESPAGNE

    > Santander, la deuxième banque européenne par sa capitalisation, est jusqu'à présent l'établissement financier le plus affecté par la fraude. La banque a annoncé que les clients de son fonds spéculatif Optimal pouvaient perdre jusqu'à 2,33 milliards d'euros (3,1 milliards de dollars) et a ajouté avoir investi 17 millions d'euros pour son propre compte dans des produits de Madoff.
    > La banque BBVA a annoncé que ses propres pertes s'élèveraient au maximum à environ 300 millions d'euros, précisant que le montant des sommes investies par ses clients dans des fonds Madoff se chiffrait à 30 millions d'euros. 
    > Neuf fonds de pension et trois assureurs sont exposés à la fraude, pour un total de 38 millions d'euros, selon le ministère de l'économie.

    EN ITALIE

    > UniCredit, la première banque du pays, a indiqué avoir perdu directement environ 75 millions d'euros dans cette fraude. Mais elle a également révélé être exposée indirectement à travers sa filiale irlandaise de gestion d'actifs Pioneer Investments.
    > Banco Popolare a indiqué qu'elle pourrait perdre un montant maximum de 68 millions d'euros. 
    > Banca Svizzera Italiana,la filiale de l'assureur italien Generali, Banca Svizzera Italiana, pourrait être concernée par l'escroquerie, selon la presse, mais l'assureur a affirmé que le groupe n'avait «aucune exposition» à Madoff.

    EN GRANDE-BRETAGNE

    > HSBC, troisième banque mondiale par sa capitalisation, pourrait avoir une exposition d'un milliard de dollars.
    > Royal Bank of Scotland (RBS) a admis une perte potentielle de 600 millions de dollars.
    > Le fonds d'investissement Man Group a annoncé avoir investi 360 millions de dollars dans deux fonds gérés par Madoff.

    EN SUISSE

    Plusieurs petites banques privées suisses sont touchées, leurs pertes pouvant atteindre 5 milliards de dollars, alors que les géants UBS et Crédit Suisse indiquent ne pas être concernés.

    > La banque Union Bancaire Privée fait état d'une exposition de 1,26 milliard de francs suisses.
    > La banque privée Reichmuth & Cie, établie à Lucerne, indique avoir perdu 385 millions de francs suisses.
    >La banque genevoise Benedict Hentsch évoque une perte de 56 millions de francs suisses.
    >La société EIM Group est affectée à hauteur de 230 millions de dollars, selon la presse.

    >La Neue Privat Bank de Zurich indique avoir investi environ 5 millions de dollars, soit moins de 1% de ses actifs sous gestion, dans un fonds géré par Madoff.

    AU JAPON
    > La banque Nomura Holdings a fait état d'une perte potentielle pouvant aller jusqu'à 303 millions de dollars.

    EN COREE DU SUD
    > Des sociétés financières et des compagnies d'assurance
    pourraient perdre 95 millions de dollars, dont 50 millions investis par une seule compagnie.

    Leparisien.fr avec AFP  -15.12.08

  • Bernard Madoff inspirait la plus grande confiance ...

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    Bernard Léon Madoff

    « Unbelievable [Incroyable] ! » Ses nombreux amis de la finance et des clubs huppés new-yorkais n'en reviennent pas. Que l'ancien courtier au grand coeur surnommé « Bernie », l'homme qui était devenu l'un des premiers intervenants sur le Nasdaq, connu et respecté pour ses activités philanthropiques, ait pu berner ses clients-amis pendant des années relève de l'inconcevable. Certes, le taux de rendement constant de 12 %-13 % garanti à ses clients avait fait froncer quelques sourcils et la SEC avait même ouvert, en 1992, une enquête (classée sans suite) sur ses activités. Mais jamais ses camarades de golf, des Hamptons ou de Palm Beach n'auraient pu imaginer une telle dégringolade.

    « Il était considéré comme un grand philanthrope, un pilier de la communauté financière new-yorkaise », résume un gérant de fonds spéculatif.

    Malgré son appartement de plus de 5 millions de dollars à Manhattan, sa villa sur Long Island, son yacht au Bahamas, il était aussi très actif dans les oeuvres caritatives des cercles juifs new-yorkais à travers sa Madoff Family Foundation.

    Après avoir abandonné ses études de droit, Bernard Madoff a créé sa firme de courtage Madoff Securities dans les années 1950. Il y travaille en famille, avec son frère, Peter, ses deux fils, Mark et Andrew, qui déclarent ignorer tout de ses manipulations illicites, et autres nièces et neveux. Sa principale intuition a été de comprendre l'importance des plates-formes informatiques dans les maisons de courtage. Au début des années 1970, il a contribué largement au démarrage du Nasdaq en y devenant progressivement l'un des trois premiers « teneurs de marché », puis président du Nasdaq en 1990 et 1991. En octobre, Madoff Securities était encore le 23e teneur de marché sur le Nasdaq.

     Parallèlement, il a développé une activité de gestion de fortune pour riches entrepreneurs privés qu'il rémunérait avec de « l'argent inexistant », selon ses propres aveux. Son succès était tel qu'il était surnommé le "Bon du Trésor juif " par ses investisseurs.

    Les Echos.fr - 15.12.08

  • L'inspecteur Derrick est mort

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    Horst Tappert en 1971

    L'acteur allemand Horst Tappert, qui a incarné l'inspecteur Derrick dans la fameuse série policière télévisée de Herbert Reinecker, est décédé à l'âge de 85 ans, a rapporté lundi le magazine Bunte, citant son épouse Ursula. L'acteur est mort dans une clinique de Munich, en Bavière.

    Le comédien a été la vedette des 281 épisodes de la série tournés entre 1974 et 1997, et diffusés sur France 3.

     
     Toujours flanqué du même adjoint, Harry Klein, interprété par Fritz Wepper, dans sa ville de Munich, il parvenait à chaque fois à résoudre une énigme criminelle en usant de psychologie et en faisant parler les témoins et les suspects. Une marque de fabrique qui excluait quasiment toute scène d'action et de violence, ainsi que toute vulgarité. 

     

    Sa popularité lui a valu d'ailleurs d'être nommé commissaire d'honneur de la police de Munich. «Inspecteur Derrick» avait connu un immense succès en Allemagne et dans le monde après des débuts un peu difficiles. La série a été diffusée dans 108 pays et elle collectionne les Bambi d'or et les 7 d'or de la télévision allemande. Horst Tappert avait reçu la croix allemande du Mérite. 

    Après des études d'économie, Horst Tappert, né en 1923 à Wuppertal en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a commencé sa carrière sur les planches, interprétant des pièces de Shakespeare, ou de Giraudoux. Il a joué dans des comédies musicales comme "Lady in the night".

     

  • Les parents d'Ophélie offrent une récompense

    Jusqu'à 2 millions de forints (7700 euros) à qui fera avancer l'enquête. C'est ce que proposent les parents de l'étudiante française de 22 ans, Ophélie Bretnacher, disparue mystérieusement le 4 décembre à Budapest à la sortie d'une boîte de nuit.

    «C'est une initiative personnelle, à titre privée la famille propose de rémunérer toute information sérieuse qui permettra de retrouver Ophélie», a indiqué le père de la disparue.

     «Nous offrons jusqu'à 2 millions de forints, pris sur nos fonds personnels, et avons ouvert un numéro de téléphone de portable en Hongrie 00 36 70 65 06 616», a-t-il précisé à l'AFP.

     

    A la différence des enquêteurs, qui semblent depuis vendredi pencher pour la thèse de la chute dans le Danube, le père d'Ophélie pense que sa fille a été enlevée. «On préfèrerait la savoir enlevée que dans le Danube», avait-il précisé vendredi soir après avoir été entendu pendant quatre heures par l'équipe spéciale de sept enquêteurs qui a été spécialement constituée par la police hongroise.

    Son sac et son portable retrouvés sur le pont

    Ophélie a disparu le 4 décembre après une soirée avec des amis dans la discothèque «Portside de Cuba» à Budapest qui s'est terminée vers 3 heures du matin. Elle n'est jamais arrivée au domicile de sa famille d'accueil, dont elle gardait les enfants comme jeune fille au pair. La reconstitution de son trajet grâce aux caméras de surveillance dans Budapest s'arrête sur le pont Lanchid (Pont des Chaînes) où son sac, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé par un étudiant italien qui l'a remis à la police.

    Durant le week-end, des plongeurs de la police hongroise ont effectué des recherches dans le Danube sous le pont Lanchid ainsi qu'en aval, «mais sans succès jusqu'ici», a de son côté indiqué la porte-parole de la police hongroise à Budapest Eva Tafferner. La piste de l'accident, selon laquelle Ophélie serait tombée dans le fleuve qui traverse la capitale hongroise et dont les courants sont particulièrement forts, n'est que l'une des hypothèses, veut croire le père d'Ophélie, installé avec son épouse à Vienne, en Autriche. Les recherches dans le fleuve devraient cependant continuer aujourd'hui. Les parents avaient d'emblée exclu la thèse du suicide, tout comme les amis d'Ophélie qui se mobilisent depuis plus d'une semaine sur plusieurs sites internet pour aider à la retrouver.

    Leparisien.fr avec AFP -15.12.08

  • Les néos-nazis allemands

    Les néo-nazis allemands semblent avoir franchi une nouvelle étape dans la violence, avec une tentative de meurtre au couteau qui a visé un responsable de la police de Bavière, connu pour sa lutte contre l'extrême droite.

    Avec cette "tentative de meurtre", la violence de "l'extrême droite" atteint une dimension jamais égalée, a jugé le porte-parole du gouvernement Ulrich Wilhelm après cet attentat commis samedi et qui a relancé le débat récurrent sur une interdiction du parti néo-nazi NPD.

    Deux hommes appartenant à la mouvance d'extrême droite ont été brièvement interpellés puis relâchés car la victime n'a pas été en mesure de les reconnaître sur des photos, a indiqué le procureur Helmut Walch.

    Samedi en fin d'après-midi, le directeur de la police de Passau, tranquille cité de 50.000 habitants de Bavière, a été attaqué au couteau à son domicile.

    L'agresseur qui, selon la police, avait le crâne rasé, (il ne portait pas des tresses rasta, bien sûr!) a sonné à la porte d'Alois Mannichl, 52 ans. Le policier a échappé de peu à la mort.

     L'agresseur s'était emparé d'un couteau placé par Mannichl dans l'entrée de sa maison. L'instrument devait servir à ses hôtes à se couper une tranche de pain d'épices, comme le veut une tradition locale d'avant Noël...

    Avant de l'agresser, l'homme, qui s'exprimait en dialecte bavarois ou autrichien, a déclaré au policier: "Salutations de la résistance nationale. Espèce de cochon de flic de gauche, tu ne traîneras plus jamais autour des tombes de nos camarades".

    Ces propos sont une référence à la cérémonie houleuse d'enterrement d'un ancien responsable néo-nazi, cet été.

    Des sympathisants d'extrême droite avaient enterré Friedhelm Busse, engagé volontaire dans les Waffen SS à 15 ans, avec un drapeau portant une croix gammée, symbole interdit en Allemagne.

     Après la cérémonie, les policiers emmenés par Alois Mannichl avaient fait rouvrir la tombe pour en enlever le drapeau.

    Si la piste néo-nazie est confirmée, il s'agira de l'un des actes les plus violents de l'extrême droite depuis l'attentat suicide commis en 1980 lors de la Fête de la bière à Munich par Gundolf Köhler, qui avait fait 13 morts et 200 blessés.

    Pour le syndicat de la police GdP, cette tentative de meurtre confirme la "nouvelle stratégie" des milieux d'extrême droite qui consiste "à s'en prendre directement aux policiers".

    "De nombreux policiers sont menacés. Les collègues engagés dans la lutte contre l'extrême droite  sont harcelés chez eux", a expliqué le président du syndicat, Konrad Freiberg, ajoutant que ces militants étaient "de plus en plus violents".

    Cette agression a relancé le débat sur l'interdiction éventuelle du NPD après l'échec d'une tentative en 2003.

    Le porte-parole de la chancelière, Ulrich Wilhelm, a assuré que le "gouvernement consacrait toute son énergie et toute sa force" à combattre la menace d'extrême droite.

    Le président de la commission des Affaires intérieures du Bundestag (chambre des députés), Sebastian Edathy, a estimé qu'une interdiction du NPD était "absolument nécessaire".

    "Nous allons renforcer la surveillance exercée par notre service de renseignement intérieur", a annoncé sur la radio publique bavaroise le ministre l'Intérieur de ce Land, Joachim Herrmann.

    Bien qu'il ne compte aucun député au niveau fédéral, le Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) est désormais représenté dans deux parlements régionaux de l'ex-RDA.

    Dans certaines régions de l'ex-Allemagne de l'est, où sévit un fort taux de chômage, le NPD, qui est ouvertement raciste, antisémite et révisionniste, est ancré dans la vie locale comme n'importe quelle autre formation politique.

    AFP. 15.13.08

  • La Suisse intégrée dans l'espace Schengen: attendons le référendum du 8 février 2009

    L'Union européenne (UE) a approuvé la suppression, dès le 12 décembre, de certains contrôles aux frontières terrestres de la Suisse

     Mais tout pourrait changer si le «non» l'emportait à l'issue du référendum sur la libre circulation des personnes qui aura lieu le 8 février 2009

    C'est en présence de la ministre suisse de la Justice et Police Eveline Widmer-Schlumpf que les ministres de l'Intérieur des Vingt-Sept pays de l'UE ont donné le 27 novembre 2008 leur feu vert définitif à l'intégration de la Suisse dans l'espace Schengen. Elle va débuter le 12 décembre par la suppression des contrôles d'identité systématiques sur les personnes aux frontières terrestres qui séparent la Suisse de ses voisins de l'UE.

    La Française Michèle Alliot-Marie, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante de l'Union, était «particulièrement heureuse». Eveline Widmer-Schlumpf aussi, car elle a vécu à Bruxelles «une journée un peu spéciale pour la Suisse, dans un sens positif».

    Sans discussion, les ministres de l'Intérieur des Vingt-Sept ont effet «conclu que les conditions étaient désormais remplies» pour que soient abolis le 12 décembre les contrôles systématiques sur les personnes aux frontières terrestres qui séparent la Suisse des autres pays de l'espace Schengen.

    Evaluation d'experts

    La Suisse «a travaillé intensivement pendant toute l'année» pour obtenir ce résultat, a souligné Eveline Widmer-Schlumpf. Elle a notamment dû se soumettre à des «visites d'évaluation» d'experts européens, consacrées à la protection des données, à la coopération policière, à sa faculté d'être connectée au Système d'information Schengen, etc.

    La Suisse a réussi son examen de passage, du moins en ce qui concerne les aspects terrestres de son intégration dans Schengen. En revanche, les aéroports helvétiques n'ont pas encore été mis aux normes européennes. Ils devront prévoir une séparation physique entre les passagers circulant au sein de l'espace Schengen, dont l'identité ne sera plus contrôlée, et les autres.

    Dans ce contexte, l'Union effectuera de nouvelles inspections, au début de 2009. Si elles se déroulent bien, l'accord sur Schengen sera étendu aux frontières aériennes le 29 mars.

    Tout risque cependant d'être remis en cause si, dans l'intervalle, le peuple suisse devait rejeter par référendum le renouvellement et/ou l'extension à la Bulgarie et à la Roumanie de l'accord bilatéral sur la libre circulation des personnes, le 8 février.

    «Il est bien évident que si la votation aboutissait à ce que la Confédération suisse ne puisse plus appliquer la libre circulation des personnes, cela poserait un problème majeur et conduirait probablement à interrompre sa participation à Schengen», nous a déclaré le commissaire européen aux Affaires intérieures et judiciaires, Jacques Barrot. «Mais je fais confiance au peuple suisse», a-t-il ajouté.

    L'expulsion de la Suisse serait d'autant plus regrettable que son association à Schengen est déjà «un succès», a souligné Eveline Widmer-Schlumpf.

    En vue de son intégration dans le dispositif Schengen, la Suisse a été reliée dès le 14 août au SIS, cette banque de données européenne qui contient des millions d'informations sur des personnes recherchées, des objets volés, etc. En trois mois, cela lui a notamment permis d'arrêter, à des fins d'extradition, 21 criminels qui étaient recherchés dans l'Union. Inversement, six personnes activement recherchées en Suisse ont pu être appréhendées dans l'UE.

    Données biométriques

    D'autres problèmes sont prévisibles, au cas où la Suisse n'adapterait pas sa législation à certains développements de la législation européenne – l'Union pourrait en effet décider de résilier l'accord, qui est évolutif.

    Par exemple, les Suisses n'auront pas intérêt à s'opposer à la révision de la loi sur les documents d'identité, qui sera soumise à votation le 17 mai 2009. L'Union a donné jusqu'au 1er mars 2010 à Berne pour introduire des données biométriques dans les passeports et les documents de voyage délivrés par les autorités suisses.

    Eveline Widmer-Schlumpf a également mis à profit son escapade bruxelloise pour signer un accord de coopération entre la Suisse et Eurojust, le pendant judiciaire de l'Office européenne de police, Europol.

    Basé à La Haye, l'Unité de coopération judiciaire européenne a été créée en 2002 afin de renforcer l'efficacité de la lutte contre le terrorisme et la criminalité grave (trafic de drogue et de matières nucléaires, traite des êtres humains, blanchiment d'argent, etc.) au sein de l'UE. Formée de magistrats, elle a pour mission de favoriser la coordination des enquêtes et des poursuites pénales à l'échelle européenne ainsi que de faciliter l'entraide judiciaire internationale et l'exécution des demandes d'extradition.

    L'accord institutionnalisera une coopération entre la Suisse et l'UE qui existe depuis 2006 mais se faisait, jusqu'à présent, au cas par cas. Il permettra notamment des échanges d'informations directs entre Berne et Eurojust et donnera à la Suisse la possibilité de dépêcher un agent de liaison à La Haye.

    swissinfo.ch

      Tanguy Verhoosel à Bruxelles

    15.12.08


  • Sarközy veut que les Français (pauvres) travaillent le dimanche: une véritable obsession...

    L'Assemblée débutera mardi l'examen du texte sur l'extension du travail dominical, sur demande expresse du président Nicolas Sarközy et malgré l'hostilité conjuguée de certains députés UMP, de la gauche, des syndicats et des Eglises.

    Un calendrier encore conditionné à l'achèvement des débats acharnés sur l'audiovisuel. Si le vote solennel sur ce texte est programmé mardi après-midi, l'opposition n'a pas dit son dernier mot. Rien ne garantit donc que la proposition de loi du député UMP Richard Mallié sur le travail dominical - qui ne pourra de toute façon pas être votée avant 2009 - ne sera pas encore un peu retardée.

    "Quoi qu'il arrive, Nicolas Sarközy fera tout pour qu'au moins on démarre l'examen du texte avant Noël. Il en fait une question de principe", a prévenu un parlementaire UMP.

    Le chef de l'Etat a clairement rappelé mercredi aux députés UMP qu'il a "été élu sur la valeur travail" et qu'un "recul sur le travail du dimanche serait un symbole".

     C'est lui qui avait relancé le débat sur ce dossier épineux en demandant fin octobre à ses troupes de s'emparer au plus vite et "sans tabou" du texte, déclinaison d'une de ses promesses de campagne et de son slogan "travailler plus pour gagner plus".

    Signe d'un divorce avec une partie de la majorité sur les questions de société, M. Sarközy doit affronter la fronde de députés UMP et Nouveau centre, dont une soixantaine ont publié deux tribunes dans la presse contre un risque de "généralisation" du travail dominical.

    Le texte initial a dû être revu et corrigé si bien que le chef de l'Etat le juge désormais, en privé, "un peu court des pattes de derrière".  (ndb: Il est en effet bien placé pour en juger!)

    Le dimanche, l'ouverture des magasins - les commerces alimentaires seulement le matin - sera désormais autorisée, sous certaines conditions, dans les zones touristiques et les agglomérations de plus d'un million d'habitants (Paris, Lyon, Marseille, Lille).

    Gouvernement et responsables de la majorité se sont relayés dans les médias pour minimiser la portée d'un texte "technique", qui ne concernera pas "plus de 100.000 salariés supplémentaires" (sur plusieurs millions actuellement) et garantira le "volontariat" et le "paiement double" du travail dominical.

    Cette dernière disposition n'est toutefois pas inscrite noir sur blanc dans le texte pour tous les cas de figure.

    Au porte-parole du gouvernement Luc Chatel qui vante une "avancée sociale", le député UMP Yves Bur rétorque: "texte de régression sociale".

    10, 20, 30 ou alors une cinquantaine? Si elle est difficilement chiffrable, la mobilisation des députés UMP qui s'opposent au texte - certains seront reçus lundi par M. Sarközy - "ne faiblit pas" si l'on en croit l'un d'eux, Philippe Gosselin.

    La gauche promet elle de livrer contre cette "obsession" de Nicolas Sarközy une bataille d'amendements encore plus féroce que sur l'audiovisuel, ravie par avance de pouvoir surfer sur les divisions de la droite.

    "Ce n'est pas parce que le président s'ennuie le dimanche qu'il faut supprimer le repos dominical", ironise le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, dans une formule qui a fait mouche dans la blogosphère.

    L'opposition au travail dominical a entraîné des convergences inattendues, par exemple entre la laïque FO et la chrétienne CFTC, entre PCF et église catholique.

    AFP. 14.12.08

  • L'hiver est devenu une catastrophe nationale: pas d'argent pour les grands travaux de modernisation qui sont une priorité!

    Carte neige France.jpg
    14 décembre 2008
    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité  et les agrandir)
    EDF techniciens.jpg
    En montagne, réparation de câbles électriques...
    Neige brassac-les-mines.jpg
    A Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme) le 14 décembre 2008

    Les fortes intempéries privaient d'électricité dimanche quelque 100.000 foyers dans le centre de la France, paralysé par d'importantes chutes de neige, et perturbaient la circulation ferroviaire et routière dans le sud-est du pays.

    Dans le Var, où 17.000 foyers sont également privés d'électricité en raison de fortes précipitations, 2.000 personnes étaient bloquées dans des trains -un TVG et 10 Téoz- dimanche en fin d'après-midi en raison d'un affaissement de talus, selon la préfecture où une cellule de crise a été activée.

    En Haute-Loire, une automobiliste de 50 ans a été tuée après avoir perdu sur une route enneigée le contrôle de son véhicule, qui est tombé dans la Loire, à Lavoûte-sur-Loire.

    Les coupures d'électricité affectent le Puy-de-Dôme, l'Aveyron, la Lozère, le Cantal, la Haute-Loire et la Corrèze, où les intempéries ont provoqué "d'importants dégâts sur les réseaux de distribution et de transport d'électricité", selon ERDF, filiale d'EDF.

    Deux cents salariés d'ERDF et RTE, de nombreuses entreprises prestataires, 115 groupes électrogènes et des hélicoptères affrétés par ERDF et RTE sont mobilisés, ajoute-t-on, mais les "conditions d'accès sont extrêmement difficiles".

    Plus d'un millier d'abonnés de Lozère et de l'Aveyron étaient privés de téléphone en raison des importantes chutes de neige, ayant provoqué des coupures du réseau EDF et "par incidence des perturbations du réseau téléphonique", selon France Télécom.

    Les chutes de neige mêlées aux bourrasques ont également entraîné l'annulation dimanche du slalom messieurs de Val-d'Isère (Savoie), comptant pour la Coupe du monde de ski alpin.

    Dans l'après-midi, Météo France a étendu l'alerte orange "neige et avalanches" à trois autres départements, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Savoie, portant à douze le nombre de départements sous vigilance orange, principalement dans le Massif Central.

    En Savoie, une alerte de niveau 3 sur 4 a été émise en raison "du risque d'avalanches", à partir de dimanche 16H00 jusqu'à lundi 16H00.

    Dans le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Haute-Loire, la Lozère et le plateau ardéchois, qui étaient déjà sous vigilance orange, les chutes de neige sont intenses et les cumuls deviennent importants.

    Dans le Var et les Alpes-Maritimes, les pluies de "forte intensité" nécessitent "un suivi particulier", toujours selonn Météo France.

    Les chutes de neige ont également rendu difficile depuis samedi la circulation routière dans tout le Massif central, selon le Centre régional d'information et de coordination routières (CRICR) Rhône-Alpes-Auvergne qui a déclenché dimanche le Plan Intempéries Massif Central pour 6 départements (Allier, Ardèche, Cantal, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme).

    Dans certaines zones du Massif central, le CRICR a recommandé d'éviter l'utilisation des voitures "même avec des équipements spéciaux".

     Autrefois, il n'y a pas si longtemps encore, l'hiver évoquait des images joyeuses: batailles de boules de neige entre enfants, bonhommes de neige avec nez en carotte, luges et glissades, fêtes de Noël... Aujourd'hui, l'hiver est présenté comme une guerre, une période sombre et sinistrée, et de fait lumière et chauffage viennent à manquer, les trains circulent comme dans un cauchemar, les routes sont des tobbogans vers la mort, la vie s'arrête à cause d'une neige qualifiée de "lourde et collante", dangereuse...

    Mais où sont les neiges d'antan?

     

  • Les graines (de tournesol) de l'antisémitisme

    Graines de tournesol vendues à NY.jpg
    L'Agence juive et le Yediot Aharonot, un des principaux quotidiens de l'entité sioniste s'émeuvent de la commercialisation par une chaîne de magasins aux Etats-Unis de graines de tournesol grillées.

    Le Yediot écrit :

    Des magasins appartenant à une famille russe stockent et vendent des dizaines de paquets comportant une étiquette représentant un Juif d'apparence sinistre et avide. Pour l'Agence Juive : brusque montée d'antisémitisme aux Etats-Unis en raison de la crise financière globale.

    Un peu plus loin :

     

    Amos Hermon, chef de la Task Force contre l'antisémitisme de l'Agence Juive explique que ce n'est pas la première fois que des symboles anti juifs sont utilisés par des Russes. « Ce que nous voyons ici est l'utilisation de représentations identiques à celles qui étaient d'usage dans l'Allemagne nazie et en Europe orientale avant et pendant la seconde guerre mondiale, » a-t-il déclaré.

    « Le fabricant a choisi consciemment de susciter et d'invoquer des sentiments antisémites, pensant ainsi accroître ses ventes. »


     

    Je ne connais pas la langue de ces Russes taxés sans vergogne d'antisémites mais si on en croit le Yediot on lit sur la partie gauche de l'étiquette :

    Shalom d'Israël

    Et sur la partie droite, une phrase en argot qui dirait :

    Crachez-les partout  par allusion aux « sales Juifs.»

    Je ne suis pas russophone, mais j'ai l'impression que crachez-les partout concerne la partie non comestible de la graine et que « sales juifs » ne figure pas sur l'étiquette.

    On a là un exemple type de fabrication d'un événement antisémite qu'on a même le culot de mettre en lien avec la crise financière globale (au fait pourquoi la crise financière devrait-elle s'accompagner d'une montée de l'antisémitisme ?). La propagande sioniste a effectivement besoin de l'antisémitisme et c'est au microscope qu'elle le traque, quitte éventuellement à en semer elle-même les graines.

    Car ces graines avec leur emballage au goût pour le moins douteux ne sont vendues que dans quatre magasins de New York, une ville peuplée de plusieurs millions d'habitants !

    Ensuite, rien ne dit que les emballages en question soient utilisés pour la commercialisation de ces graines dans d'autres réseaux de distribution, aux Etats-Unis ou ailleurs.

    Et ce que le Yediot comme l'Agence Juive se sont bien gardés de dire, c'est que si les commerces incriminés appartiennent bien à une famille russe, en l'occurrence la famille Shnayder, cette dernière est juive ashkénaze. D'ailleurs les magasins de la famille Shnayder se trouvent à Brooklyn, c'est-à-dire un quartier où les Juifs sont nombreux et constituent probablement l'essentiel de la clientèle.

    Alterinfo -14.12.08