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Blog - Page 1803

  • Un peu d'Histoire de France: qui était saint Priest?

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    Statue dans une rue de Volvic
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    Châsse de saint Priest dans l'église de Volvic

    SAINT PRIX, PROJET ou PRIEST (PRO E JECTUS) est né en 628 à GONDOLE, à deux lieux de Clermont sur l’Allier. Son père GODELIN et sa mère HELVEDINE étaient seigneurs de GONDOLE. Il fit ses études au monastère d’Issoire et étudia sous la conduite de MARTIN, chantre de l’église cathédrale et de ST GENEZ, archidiacre de la même église, évêque de Clermont. Ordonné diacre, ST GENEZ l’appela dans son conseil puis lui donna le gouvernement de la paroisse d’Issoire. En 662, Félix, successeur de ST GENEZ lui confia le monastère des filles de CHANTOEN à Clermont. Dans ce monastère, Dieu manifesta la sainteté de son serviteur. ST PRIEST sauva la vie d’un ouvrier qu’on croyait écrasé sous des ruines.

    En 665, à la mort de l’évêque Félix, ST PRIEST fut élu d’une voix évêque de Clermont, 28ème évêque après ST AUSTREMOINE. Son élection fut confirmée par CHILDERIC II roi d’AUSTRASIE. PRIEST fit venir auprès de lui EVODE, abbé de MANLIEU, célèbre par les conversions qu’il avait faites. Le comte GENEZ , gouverneur de la ville, lui abandonna d’immenses richesses pour la fondation de monastères et d’asiles pour les hommes et les femmes (Chamalières), d’hospices pour les pauvres (Royat) où les malades trouvaient soins, médecins et nourriture.

    Son dévouement pour les pauvres ne l’empêchait pas de s’abandonner à la prédication.

    Des miracles furent rapportés par ST GREGOIRE de TOURS : guérison d’un paralytique et d’un prêtre malade…

     

    Une dame d’Issoire, CLAUDE (CLAUDIA) fit don à ST PRIX de quelques fonds pour ses hôpitaux. Le comte HECTOR de MARSEILLE, ayant séduit la fille de dame CLAUDE, se crut lésé par l’attribution de ses dons. ST PRIEST dut se rendre à la Cour de CHILDERIC pour se justifier devant le roi. Il logea à l’abbaye de DAROUGE où il guérit l’abbé AMARIN atteint de fièvre maligne. ST PRIEST fut innocenté par la Cour et depuis cette guérison, l’abbé suivit ST PRIEST jusqu’au martyre.

    A la demande du roi il célébra les offices du Samedi Saint et de la messe de Pâques dans l’église ST SYMPHORIEN à AUTUN

    HECTOR poursuivi par la justice du roi, trouva la mort.

    Ses amis jurèrent de le venger (AGRECE, BODON, et PLACIDE, sénateurs).

    De retour en Auvergne, en janvier 674, ST PRIEST accompagné de l’abbé AMARIN et d’un de ses clercs appelé ILLIDIE vint à Volvic se réfugier dans une CELLE, petite demeure de quelques religieux avec un oratoire dédié à ST JEAN-BAPTISTE, construite par les religieux de MOZAC.

    Priest avait dans l’abbaye de Mozac un cousin germain appelé GODON, seigneur du château de BESSAT situé au-dessus de Volvic. AGRECE, BODON et PLACIDE, à la tête d’une troupe d'hommes de main poursuivirent PRIEST, AMARIN, et ILLIDIE. Ils massacrèrent d’abord AMARIN qu’ils prirent pour l’évêque, ensuite RADEBERT, saxon d’origine, plongea un poignard dans la poitrine de ST PRIEST qui se mit à genoux pour prier pour ses bourreaux, puis RADEBERT lui porta un coup de sabre.

    Il lui fendit la tête. Un autre mercenaire massacra ILLIDIE. Cette scène se passa le 25 janvier 674, la 46e année de son âge, la 9e de son pontificat après ce massacre.

    AGRECE, BODON et PLACIDE, virent briller trois étoiles au-dessus de la maison où étaient étendus les trois corps, prieuré où se trouve vraisemblablement l’église actuelle.

    Une multitude de miracles s’opérèrent sur les tombeaux des trois Saints. Devant l’affluence des fidèles, les religieux de l’abbaye de Mozac, décidèrent d’agrandir la chapelle de ST JEAN-BAPTISTE. Le culte de ST PRIEST s’étendit en dehors du diocèse, à Paris, dans les églises de ST SAUVEUR et ST ETIENNE, de GREZ, en Bourgogne, en Vermandois, Picardie, Pays d’Auxois, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre.

    L’Église a considéré PRIEST comme un martyr exemplaire et l’a sanctifié. Sa fête se situe le 25 janvier, date de sa mort.

     

    Extrait de la vie de ST PRIEST, évêque et martyr, par B. CHAMPAGNOL, curé de ST PRIEST de Volvic.

    230 paroisses portent le nom de Saint-Priest ou Saint-Prix en Europe.

     

  • Début d'incendie à la mosquée de Saint-Priest (Lyon)

    Mosquée de St Priest - incendie- livres brûlés.jpg
    Mosquée de Saint- Priest samedi 20 décembre 2008

    Un début d'incendie d'origine criminelle a endommagé samedi la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, suscitant la colère de la communauté musulmane qui prévoit de manifester dimanche pour dénoncer une "montée du racisme et de l'islamophobie".

    Le feu, qui s'est déclaré sur la porte d'entrée de la mosquée, "ne s'est pas propagé" et les seuls dégâts à l'intérieur ont été "causés par les fumées", a précisé la police à l'AFP.

    Toutefois, un photographe de l'AFP a pu constater qu'une bibliothèque était contiguë à la porte incendiée et a vu une brouette pleine de livres religieux brûlés. (voir photo)

    Le recteur de la Grande Mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, accompagné de la maire de Saint-Priest, Martine David (PS), s'est rendu sur place.

    Interrogé par l'AFP, il a violemment dénoncé la "montée du racisme et de l'islamophobie" et a appelé à une manifestation devant la mosquée de Saint-Priest, dimanche à 15H00.

    "Après les tombes musulmanes profanées près d'Arras, après la mosquée de Meyzieu, jusqu'où ira-t-on?", a-t-il ajouté, évoquant la profanation début décembre de 500 tombes du carré musulman du cimetière Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras (Pas-de-Calais) et celle de la salle de prière de la mosquée de Meyzieu (Rhône) en août dernier.

    Partis politiques et associations ont été nombreux à réagir.

    Le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a condamné cet incendie "avec la plus grande vigueur" et "appelé les autorités à tout mettre en oeuvre pour arrêter les auteurs de cet acte criminel".

    De son côté, la Grande Mosquée de Paris a condamné "avec force cet acte criminel qui provoque une fois de plus une profonde émotion dans la communauté musulmane et un sentiment croissant d'islamophobie qui ne fait que s'aggraver, profanation après profanation des lieux symboliques et sacrées de l'Islam de France".

    "Cet acte, qui prolonge d'inquiétants et répétés passages à l'acte, confirme l'enracinement de cette forme de racisme qu'est l'islamophobie, et dont l'impunité des auteurs concourt à sa banalisation", a déploré dans un communiqué le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap).

    "Si l'acte criminel est bien confirmé, c'est, une nouvelle fois, après les profanations du cimetière de Notre-Dame de Lorette, un acte ignoble de racisme et de refus de l'autre", a affirmé quant à elle la première secrétaire du PS, Martine Aubry, dans un communiqué.

    "Ce nouvel acte inqualifiable doit être solennellement dénoncé et ses auteurs sévèrement condamnés. De tels agissements portent atteinte de manière intolérable a nos principes démocratiques et républicains fondés sur la tolérance et la liberté de croyance et de culte", a réagi pour sa part Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP.

    Une association musulmane lyonnaise, la coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI), a quant à elle souligné que les profanateurs du cimetière de Notre-Dame de Lorette "(couraient) toujours, comme la plupart de ceux qui ont commis des actes islamophobes ces dernières années".

    Enfin, le ministère de l'Intérieur a confirmé le caractère "criminel" du sinistre.

    "Tous les moyens nécessaires, notamment de police technique et scientifique, sont mis en oeuvre pour retrouver au plus vite les auteurs de cet acte lâche et intolérable", a assuré le ministère dans un communiqué.

    La police lyonnaise a annoncé pour sa part avoir trouvé "un certain nombre d'éléments" sur place, à même de faire avancer l'enquête sur cet incendie criminel.

     AFP. 20.12.08

  • "Savon noir aux senteurs du hamman"

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    Deux cents mètres carrés de crèmes, mascaras et fonds de teint. Jusque-là, rien de révolutionnaire dans la Boutique Inaya, qui vient d’être inaugurée sur la place du Caquet en plein centre de Saint-Denis.

     Créée grâce au premier fonds d’investissement dédié à la banlieue, le Business Angels des cités (BAC) , Inaya se destine principalement aux femmes et aux hommes d’origine afro-antillaise, indo-pakistanaise, maghrébine, caribéennes, sans exclure les peaux blanches européennes.

    « Notre offre de produits, du moyen au haut de gamme, correspond à l’évolution de la société et de notre clientèle, soutient Raoul Sodjinou, 40 ans, l’un des fondateurs de l’entreprise. Elle devient de plus en plus exigeante et en a assez d’aller dans des bouis-bouis pour acheter ses soins de beauté. » Hormis quelques enseignes, comme les Galeries Lafayette et Monoprix qui disposent d’un petit rayon dédié, la seule offre se trouve selon lui dans les petites boutiques « de produits exotiques », surtout situées dans les quartiers de Barbès (XVIII e ) et gare de l’Est (X e ) à Paris, qui mêlent alimentaire, cosmétiques et rajouts de cheveux. 



    Raoul Sodjinou, qui a grandi et vit à Saint-Ouen, et ses deux associées Leslie Carombo, 36 ans, et Valérie Bakala, 29 ans, se sentent investis d’« une mission » : « Proposer à cette clientèle, qui n’avait pas l’habitude d’être considérée, des produits de qualité et des conseils personnalisés. » Dans la boutique qui fleure bon « le gommage figues et dattes » et le « savon noir aux senteurs du hammam », on trouve des produits importés des Etats-Unis, du Maroc, d’Afrique du Sud ou de Jordanie, pour des prix allant de 5 à 50 €. Et ici, pas de soin blanchissant qui décape la peau, mais des « produits anti-taches qui agissent lentement », précise Leslie, qui propose aussi une « barbershop », une onglerie et un espace soin, maquillage et massage.

    L’enseigne vise au moins cent clients par jour. « Difficile de chiffrer notre cible car les études statistiques basées sur les origines sont interdites », explique Raoul. Mais L’Oréal a analysé à partir de sa gamme de produits lancés en 2003 que les femmes afro-antillaises, très coquettes et dont la peau est très sèche, dépensent entre 3 et 9 % de plus que les femmes européennes pour leur beauté.
  • Afghanistan: "pas de nouveaux renforts, mais un redéploiement"

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    Un soldat français du 3ème RIMa au sud de Kaboul, à Sayed Abad, le 17 décembre 2008

    Paris n'envisage pas pour le moment d'envoyer des effectifs supplémentaires en Afghanistan, mais réfléchit à l'utilisation de ses soldats qui seront libérés sur place par le transfert de la sécurité de Kaboul aux forces locales, a déclaré à l'AFP le ministère de la Défense.

    "A ce jour, l'envoi de troupes supplémentaires n'est pas d'actualité", a affirmé le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la défense.

    Le général Baptiste était interrogé par l'AFP sur une information du journaliste de Libération Jean-Dominique Merchet, qui affirme sur son blog Secret défense (Libération.fr) que "le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan".

    Environ 3.000 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.

    Le général Baptiste a rappelé que la France est en train d'effectuer un "transfert d'autorité" aux forces afghanes, pour la région de kaboul, et qu'une réflexion est engagée sur l'utilisation des troupes françaises une fois ce transfert achevé.

    "Nous sommes responsables de la sécurité de la région capitale (Kaboul) et le transfert aux forces afghanes va se faire au cours du premier trimestre de 2009", a-t-il expliqué.

    "On réfléchit à l'utilisation des troupes à la suite de ce transfert", a-t-il dit.

    Le journaliste de Libération, spécialiste des questions de défense, affirme que ces "nouveaux renforts" "devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes" qui s'installerait dans l'Est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa.

  • La Russie féerique

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    Moscou, la Place rouge le 22 novembre 2008
     (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

  • La France basculera dans le récession en 2009

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    Eric Woerth et Patrick Devedjian le 19 décembre 2008 à l'Elysée
    Infographie La france en récession en 2009.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    Le plan de relance français a été adopté vendredi en Conseil des ministres, alors que les mauvaises nouvelles continuent de s'accumuler sur le front économique et pourraient contraindre le gouvernement à prendre d'autres mesures.

    "S'il faut faire plus, il faudra faire plus" a déclaré Christine Lagarde.

     Réuni pour la deuxième fois de la semaine, le Conseil des ministres a examiné vendredi matin deux projets de loi et sept décrets contenant les mesures prévues dans le plan de relance de l'économie de 26 milliards d'euros annoncé par le président Nicolas Sarközy au début du mois.

    Ce plan censé enrayer la spirale de la crise, via des mesures de soutien à la trésorerie des entreprises, des investissements publics, des aides aux secteurs cruciaux du logement et à l'automobile et en faveur de l'emploi, équivaut à 1,3% du produit intérieur brut (PIB) français.

    "C'est une réponse très forte à la crise qui a été adoptée ce matin, un plan sans précédent par son intensité et par sa rapidité", a estimé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

    La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, le ministre chargé de la relance économique, Patrick Devedjian et celui du Budget, Eric Woerth, réunis pour la première fois devant la presse depuis la nomination de M. Devedjian, ont ensuite vanté les mérites d'"un plan de relance massif".

    Pour le gouvernement, il fallait agir vite au vu de la rapide dégradation de la situation économique.

    Dans ses dernières prévisions publiées vendredi, l'Insee prévoit que sous le choc de la crise internationale, la France basculera dans la récession au début de l'année prochaine pour la première fois depuis 1993, avec une économie en chute libre et une remontée en flèche du chômage.

    Après une progression de 0,1% au troisième trimestre 2008, l'Institut de la statistique table sur un effondrement de 0,8% du PIB au dernier trimestre 2008, suivi d'un nouveau recul de 0,4% au premier trimestre 2009.

    Aucun secteur n'est épargné par le retournement de la conjoncture. En décembre, le moral des industriels a touché un plus bas historique, signe d'une "crise très grave", selon l'Insee et les économistes.

    Malgré ces mauvaises nouvelles, Bercy maintient pour le moment ses prévisions d'une croissance comprise entre 0,2% et 0,5% l'an prochain, grâce aux effets escomptés des plans de relance français et européens (1% et 0,5% de PIB).

    AFP. 19.12.08

     

  • Julien Dray, soupçonné d'abus de confiance - Enquête et perquisition

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    Julien Dray, 53 ans, une figure du Parti socialiste...

    Le domicile parisien du député socialiste Julien Dray a été perquisitionné vendredi matin dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet de Paris sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes des Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl.

    Joint par l'AFP en début d'après-midi, l'avocat de M. Dray, Me Léon-Lef Forster, a affirmé que la perquisition au domicile parisien du député était terminée.

    "Aucun élément suspect n'a été saisi au cours de cette perquisition, M. Dray est d'une sérénité à toute épreuve", a assuré Me Forster.

    Le parquet a précisé avoir ouvert cette enquête le 10 décembre pour abus de confiance à la suite d'un signalement de Tracfin, la cellule antiblanchiment du ministère des Finances, portant sur des mouvements de fonds suspects à partir de comptes de l'association les Parrains de SOS Racisme et de l'organisation lycéenne Fidl depuis janvier 2006.

    Sans citer nommément M. Dray, le parquet a expliqué dans un communiqué qu'il enquêtait sur des détournements de fonds "commis à des fins apparemment personnelles" au préjudice de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) et des Parrains de SOS Racisme.

    Les policiers de la Brigade financière ont également mené des perquisitions aux sièges de la Fidl et des Parrains de SOS Racisme, selon Le Monde.

    Sollicitée par l'AFP, la Fidl n'a pas souhaité faire de commentaire. SOS Racisme n'a pu être joint vendredi matin. Julien Dray, une figure du PS issue de la Génération Mitterrand, est co-fondateur de ces deux associations.

    Les enquêteurs soupçonnent M. Dray, 53 ans, d'avoir bénéficié d'une partie de ces sommes, évaluées au total à 351.027 euros selon Le Monde.

    L'attachée de presse de SOS Racisme et de Julien Dray, ainsi que le directeur administratif et financier de l'association, tous deux mandataires d'un compte de la Fidl, auraient encaissé entre janvier 2006 et septembre 2008 des chèques pour un montant de 127.377 euros des comptes des associations.

    A la suite de ces encaissements, "ils auraient émis des chèques en faveur du député Julien Dray, pour plus de 102.985 euros", selon le quotidien.

    Les enquêteurs s'intéressent en outre à des retraits en liquide, pour un montant de 94.350 euros, des caisses de l'association Les Parrains de SOS Racisme susceptibles d'avoir bénéficié à M. Dray et à sa chargée de presse.

    Les enquêteurs mènent en outre des investigations sur des sommes provenant de particuliers "actifs dans les sphères socio-économiques" au bénéfice de M. Dray à hauteur de 113.890 euros, détaille Le Monde.

    Des entrepreneurs ayant leur siège social dans l'Essonne figureraient parmi ces donateurs présumés. L'un d'entre eux aurait par la suite obtenu un marché public auprès du conseil régional d'Ile-de-France dont M. Dray est un des vice-présidents.

    "Je ne vois pas du tout comment c'est possible, on attribue des marchés sur des critères objectifs", a réagi le président (PS) du conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon. "Ca passe en commission permanente, c'est vérifié par le préfet, par tout le monde, les services, les inspecteurs des finances", a-t-il dit, interrogé par l'AFP.

    M. Dray, co-fondateur de SOS Racisme, proche de Ségolène Royal, avait déjà fait l'objet d'une enquête préliminaire en 1999 concernant l'achat, réglé en partie en liquide, d'une montre d'une valeur d'environ 38.000 euros. Elle avait finalement été classée sans qu'il ne soit inquiété par la justice.

    AFP.19.12.08

     

  • "Il y avait quelque chose de louche..." - La SEC ne tenait pas compte des avertissements

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    Mary Shapiro, la future présidente de la SEC...  (18 décembre 2008 à Chicago)

    Les autorités américaines ont été prévenues durant des années qu'il y avait quelque chose de louche derrière les performances affichées par les fonds de Bernard Madoff, mais ces avertissements ont été ignorés et les rares enquêtes diligentées n'ont jamais abouti.

    Depuis l'éclatement de l'affaire il y a une semaine, le régulateur boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), essuie les critiques pour ne pas avoir détecté ce qui pourrait bien être la fraude du siècle.

    Pour le président élu Barack Obama, cette escroquerie a été possible parce que les régulateurs "se sont endormis au volant" et a promis jeudi de présenter très vite une réforme d'ampleur de l'ensemble de la supervision financière...

    Mary Schapiro, que le président élu a désignée pour prendre les rênes de la SEC, va devoir faire le ménage dans une institution très discréditée.

    Dans un article publié jeudi, le quotidien des finances Wall Street Journal a épluché les courriers et documents d'un investisseur concurrent, Harry Markopolos, échangés avec la SEC pendant plusieurs années.

    Sur la base des allégations de Harry Markopolos, qui suspectait l'existance d'une "fraude de Ponzi" --un mécanisme où l'argent des nouveaux investisseurs sert à rémunérer les plus anciens-- la SEC avait ouvert une enquête le 4 janvier 2006.

    Le régulateur boursier avait interrogé M. Madoff, ainsi que son assistant et un responsable du gestionnaire d'actifs Fairfield Greenwich Group, l'un de ses clients et à ce jour sa plus importante victime.

    "La SEC avait alors découvert que M. Madoff avait personnellement trompé les enquêteurs sur la nature de la stratégie d'investissement qu'il utilisait et n'avait pas communiqué aux enquêteurs des informations sur certains des comptes de ses clients", explique le WSJ, citant des documents de la SEC.

    Mais finalement, la SEC avait décidé de clore l'enquête "parce que les irrégularités n'étaient pas suffisamment sérieuses pour mandater une action en justice", rapporte le quotidien.

    Mardi soir, le président actuel de la SEC Christopher Cox avait annoncé le lancement d'une enquête interne pour déterminer pourquoi la fraude n'avait pas été détectée plus tôt malgré des alertes "répétées depuis au moins 1999".

    Selon un ancien avocat de la SEC, Robert Fusfeld, interrogé par le site d'information Talking Points Memo, la commission a au moins ignoré trois éléments: le fait que le cabinet qui auditait les comptes de Madoff comptait trois personnes, que M. Madoff utilisait un obscur logiciel de gestion financière et qu'il était personnellement lié à ses investisseurs.

    Une ancienne journaliste du magazine économique Barron's, Erin Arvedlund, rappelle qu'elle avait écrit dès 2001 un article sur le gestionnaire vedette de Wall Street, intitulé "Ne jamais poser de questions, ne jamais rien dire".

    Elle s'y demandait "pourquoi Madoff a renoncé à des centaines de millions de dollars d'honoraires", car sa société ne faisait pas payer les frais classiques des fonds d'investissements à risque (2% de tout argent investi et 20% de tout profit engrangé).

    Pourquoi, se demandait-elle déjà, fait-il pression sur les investisseurs pour ne jamais révéler qu'ils ont de l'argent chez lui? Comment se fait-il que "personne ne comprend comment il gagne de l'argent?".

    La même année, Michael Ocrant, de la revue spécialisée dans les fonds d'investissement MAR/Hedge, se demandait comment les investissements de M. Madoff pouvaient assurer "une telle régularité et un tel manque de volatilité"

    Il soulignait aussi l'opacité de la société de gestion et sa façon arrogante de ne pas répondre aux questions.

  • Madoff se promène dans les rues de New York...

     
    Bernard Léon  Madoff, accusé de la plus grande fraude dans l'histoire de Wall Street, était un beau parleur qui a su s'attacher pendant des dizaines d'années la confiance des plus riches investisseurs de la planète.
     
    Bernie dans les rues de NY 17 déc 08.jpg
    New York, le 17 décembre 2008

    Le courtier américain, âgé de 70 ans, a été arrêté jeudi et accusé d'avoir monté une gigantesque fraude pyramidale de 50 milliards de dollars.

    Alors que les enquêteurs tentent de comprendre comment il a pu perdre l'argent que lui avaient confié des investisseurs du monde entier, le site de sa société reste étrangement serein, louant sans vergogne les qualités de Madoff...

    "Les clients savent que Bernard Madoff a un intérêt tout personnel à maintenir des principes de retour sur investissements, jamais entachés, d'échanges équitables et de haute éthique, qui ont toujours été la marque de la société", proclame le site.

    C'est avec ce type d'arguments que Bernie, comme le nomment ses amis, est devenu une légende de la réussite à l'Américaine, celle d'un maître-nageur des plages de Long Island qui s'est hissé à la tête du marché boursier Nasdaq et est devenue une personnalité en vue appréciée des milieux riches et influents.

    Madoff assurait à ses clients d'étonnants et consistants retours sur investissements, de l'ordre de 1% par mois.

    Il avait le "génie de l'argent"... C'est à lui qu'on doit une révolution à la bourse, lorsque les courtiers sont passés du téléphone à l'ordinateur, concluant des contrats en quelques secondes plutôt qu'en minutes, multipliant ainsi les mouvements et les profits.

    Mais son escroquerie au bout du compte ne créait pas de richesse mais seulement une illusion de richesse.

    Ses clients ne réalisaient pas que leurs dividendes n'étaient que la cannibalisation de l'investissement placé par un autre client. L'argent des nouveaux investisseurs servait à rémunérer les plus anciens.

    Tant que personne ne réclamait sa mise initiale, le secret est demeuré et pendant des dizaines d'années, Madoff est parvenu à duper son monde, des clients individuels aux Etats-Unis, venant pour beaucoup de la communauté juive des faubourgs de Long Island et de Floride, jusqu'aux grandes banques internationales.

    Un éditorial dans le Wall Street Journal affirme que le gérant attirait ses victimes "avec une attitude de mystère et un sentiment que vous étiez exclusif".

    Le journal raconte qu'il comptait souvent sur un "makher", terme yiddish pour désigner un important personnage, pour pérorer dans les cercles influents sur "son argent investi si lucrativement chez Madoff etc...". Lorsque la personne appâtée commençait à se renseigner sur ce courtier, le "makher" répondait toujours: "vous ne pouvez vous adresser à lui sans être introduit. Mais je peux peut-être faire quelque chose pour vous...", raconte le journal.

    On l'a vu fréquemment jouer au golf dans les clubs les plus restreints, tels Old Oaks près de New York ou le Palm Beach Country Club en Floride.

    On lui connaît trois maisons et un yacht aux Bahamas.

    Mais à l'aune des golden boys de Wall Street, Madoff n'étalait pas ses dépenses et était davantage connu pour ses largesses envers des organisations caritatives juives et pro-israéliennes.

    "On le voyait comme un grand philanthrope, un pilier de la communauté (de Wall Street), le président du Nasdaq et tout cela", confiait, abasourdi, le dirigeant d'un fonds d'investissement au New York Times. Investir chez Madoff, c'était aussi sûr que de mettre son argent dans des bons du Trésor, assure encore cet homme d'affaires.

    (Source  AFP. 19.12.08)

  • Adolf Hitler Campbell

    Adolf Hitler pas de gâteau d'anniversaire.jpg

    Où cela se passe-t-il?

    Dans le New Jersey, Etats-Unis.

    Que s'est-il passé?

    Heath et Deborah Campbell ont voulu acheter un gâteau d'anniversaire pour leur fils de trois ans, quoi de plus normal?

    Seulement, le magasin a refusé d'inscrire le nom de l'enfant sur le gâteau, précise le Telegraph.

    Et pourquoi donc le magasin a-t-il refusé?

    Tout simplement parce que les parent ont appelé leur  fils "Adolf Hitler".

    Le magasin ShopRite à jugé que l'inscription "Bon anniversaire Adolf Hitler" était : "inappropriée".

    Est-ce la première fois?

    Non. Les parents s'étaient déjà vu refusé une autre inscription pour l'anniversaire d'un autre de leurs enfants, qu'ils ont appelé JoyceLynn Aryan Nation (nation aryenne en français).

    Ils ont de plus nommé leur troisième enfant  Jeannie Honsylynn Himler (en référence au SS Heinrich Himmler).

    Comment les parents se justifient-ils?

    "ShopRite refuse de faire un gâteau pour un enfant de trois ans. C'est triste." a déclaré la mère de l'enfant au Telegraph.

    Elle rajoute, concernant le nom des enfants: "Ce ne sont que des prénoms. Ce ne sont que des enfants. Ils ne vont pas faire de mal à qui que ce soit.".

    Le père déclare quant à lui: "Ils disent qu'Hitler a tué tous ces gens, je leur réponds qu'ils ne vivent pas à la bonne époque. Cet Hitler là a disparu. Les nazis ont été mauvais à l'époque. Mais mes enfants sont petits. Ils ne deviendront pas comme ça.".

    L'avis de Barry Morrison, directeur de l'Anti-Defamation League, diffère: "Ils pourraient tout aussi bien leur mettre un signe autour du cou qui dirait : fanatique, raciste, instigateur de haine. Quelle est la différence?"


    (Source: Telegraph  - Le Post) 18.12.08
    Y-a-t-il une loi...?

  • Pour Rama Yade, les carottes sont cuites

    La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade a estimé jeudi sur RTL que le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), devait "démentir" des propos "pas très honorables" la comparant à un "placement" dont "on veut tirer les bénéfices".

    Dans une déclaration à l'AFP, M. Estrosi a contesté les propos qui lui sont prêtés...


    Mme Yade était interrogée sur des déclarations de M. Estrosi rapportées dimanche par Le Parisien. "Elle existe parce que Nicolas Sarkozy l'a fabriquée! On fait un placement, on le fait fructifier et, au moment où on veut en tirer les bénéfices, voilà...", déclare le secrétaire général adjoint de l'UMP et proche du chef de l'Etat, selon le quotidien.
    M. Estrosi évoquait notamment le refus de Rama Yade de se présenter aux élections européennes, comme le souhaitait le président Nicolas Sarkozy.
    "Une femme n'est pas un investissement dont on doit tirer les bénéfices", a répondu Mme Yade. "M. Estrosi, s'il a prononcé ces propos, doit les démentir en urgence", a-t-elle ajouté.
    "Ce genre de propos n'est pas très honorable", a poursuivi Mme Yade, 32 ans.


    "Je consteste les propos qui me sont prêtés, et qui sortent d'un contexte général dans lequel j'ai évoqué la responsabilité de se rendre utile pour un ministre qui n'avait jamais conquis de fief électoral, afin de permettre à l'UMP de bénéficier de sa valeur ajoutée", a déclaré M. Estrosi à l'AFP.
    "Je comprends la déception du président de la République", a-t-il dit à propos du refus de Mme Yade de se présenter aux européennes. "Je suis secrétaire général adjoint de l'UMP, et j'attends que Mme Rama Yade aille au combat politique", a-t-il ajouté, saluant son "talent" et sa "compétence".


    La jeune femme, d'origine sénégalaise, a également appelé sur RTL à ne pas "faire le procès" de la diversité. Elle répondait à la secrétaire d'Etat chargée de la Famille Nadine Morano qui avait déclaré mercredi que cette "diversité" ne devait pas être un "bouclier" pour les ministres.
    "Au moment où Nicolas Sarközy fait des propositions pour améliorer la diversité dans notre pays, il ne faudrait pas en faire le procès parallèlement", a réagi Rama Yade.


    "Il y en a qui n'ont jamais accepté cette diversité et qui n'acceptent pas le volontarisme de Nicolas Sarkozy dans ce domaine et donc des relents conservateurs remontent  S'il n'y avait que ces gens, il ne se serait rien passé ni pour les droits des femmes ni pour les minorités ni pour les jeunes", a-t-elle dit.


    Elle n'a en revanche pas voulu "prolonger la discussion" sur les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui avait qualifié d'"erreur" la création d'un secrétariat d'Etat aux droits de l'Homme.

    AFP -18.12.08

    Il faut reconnaître que Christian Estrosi s'exprime comme un maquereau, à l'imitation de son maître!

  • Pas de messe de minuit cette année sur TF1

    Chaque année, plus de 1,5 millions de téléspectateurs suivaient la messe de minuit diffusée sur TF1, le 24 décembre. Mais cette année, les catholiques devront s'en passer.

    La chaîne a décidé de remplacer la traditionelle messe par un grand bêtisier de Noël.

    Et il n'y a pas que les fidèles qui sont déçus. Le Vatican a également exprimé sa déception, voire sa colère. Federico Lombardi, son porte-parole, a ainsi estimé que cette décision est "un signe de superficialité" qui traduit "un manque d'attention à la sensibilité d'une large partie du pays".

    Il a également rappelé  que "de très nombreux pays à travers le monde retransmettent cette célébration car ils savent qu'il y a un large public intéressé, qui vit Noël comme un moment important de la foi mais aussi sur le plan communautaire."

    Pour les inconditionnels, France 2, service public oblige, retransmettra la messe de minuit depuis la Cathédrale d'Evry.

    Source Le Post - 18.12.08

     

     


  • Quand Sarközy écrit pour l'Aïd à ses "chers compatriotes musulmans"...

    http://www.bivouac-id.com/2008/12/16/quand-nicolas-sarkozy-ecrit-a-ses-«-chers-compatriotes-musulmans-»/

    Photos incluses: âmes sensibles ou simplement normales, s'abstenir! 

  • Noël au Brésil! Bling-Bling!

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    Le Copacabana Palace à Rio de Janeiro

    Le couple présidentiel devrait passer les fêtes de fin d'année au Brésil.

    Le couple présidentiel passera les fêtes de fin d'année au bord des plages paradisiaques de la région de Rio de Janeiro, la "Côte d'Azur brésilienne", à mi-chemin entre Rio et Sao Paulo, dans les environs d'Angra dos Reis, selon L'Express.

    Ce mardi, on apprend que le couple présidentiel devrait loger au Copacabana Palace à Rio de Janeiro, toujours selon l'Express. Nicolas Sarközy et son épouse devraient également séjourner à Itaipava, un district de l'État de Rio de Janeiro, connu pour sa vie nocturne. 
    Carla voudrait voir aussi son père biologique, l'entrepreneur italien Maurizio Remmert, qui vit à Sao Paulo depuis 33 ans. Une rencontre entre eux serait déjà organisée.
     

    C'est elle qui serait à l'initiative de ce voyage.


    (Source: Le Post - L'Express)
    Les pauvres des favelas vont-ils lui offrir un SAC?
  • Obama déjà éclaboussé par les scandales...

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    Rod Blagojevich et Barack Obama côte à côte en avril 2007
    C'est le premier scandale de la présidence Obama, et il a éclaté alors que le président élu n'a pas encore prêté serment.
    Barack Obama n'est pas mis en cause directement dans l'affaire de corruption politique qui a mené, mardi, à l'aube, à l'arrestation par le FBI du gouverneur démocrate de l'Illinois, Rod Blagojevich. Et rien ne permet de penser qu'il n'a pas dit la stricte vérité quand il a affirmé tout ignorer de l'opération de vente aux enchères de son siège de sénateur de l'Illinois par le gouverneur ripou. Mais il n'en reste pas moins que l'affaire est embarrassante pour lui, à plus d'un titre. "Une boule puante au beau milieu de l'équipe Obama" et de la transition, résume mercredi le quotidien The Politico .

    Blagojevich, 52 ans, dirige depuis 2002 l'État de l'Illinois dont Obama, 47 ans, était l'un des deux sénateurs depuis 2004. Le procureur fédéral de Chicago, Patrick Fitzgerald, a accusé mardi le gouverneur d'avoir mené "une campagne de corruption politique" sans précédent. L'épisode le plus spectaculaire a été sa tentative de s'enrichir en exploitant le pouvoir qui est le sien de désigner le successeur d'Obama au fauteuil de sénateur que ce dernier va devoir quitter le 20 janvier pour entrer à la Maison-Blanche. Les écoutes électroniques de l'opération "Jeux de société" du FBI (autorisées par le département de la Justice) ont enregistré les conversations dans lesquelles Blagojevich expliquait : "J'ai ce truc (le siège de sénateur) en main, et p...., ça vaut de l'or. Je ne vais pas le lâcher pour des prunes, merde ! Pas question ! Je veux du fric." Le gouverneur menace également la direction du quotidien local Chicago Tribune de lui mettre des bâtons dans les roues si elle ne licencie pas des journalistes qui ont demandé sa démission, et de représailles la direction d'un hôpital pour enfants qui refuse de contribuer à son fonds de campagne électorale. Bref, rien que de la politique ordinaire à Chicago et dans l'Illinois, qualifié par le FBI de "candidat sérieux au titre d'État le plus corrompu du pays".
     Le premier problème d'Obama étant d'en avoir été le représentant à Washington pendant quatre ans, et donc d'être inévitablement soupçonnable d'en avoir suivi les us et coutumes lors de sa carrière fulgurante...



    Les écoutes du FBI indiquent que le gouverneur a bien été en contact avec l'équipe Obama. Elles démontrent aussi que ces contacts n'ont pas abouti, puisque Blagojevich y traite Obama de "fils de p...., qui refuse de lui donner quoi que ce soit d'autre que ses remerciements" en échange de la nomination au Sénat de sa candidate. Le procureur Fitzgerald a répété à plusieurs reprises que le FBI n'a relevé "aucune référence à la moindre conversation avec le président élu ni au fait que celui-ci ait été au courant" du marché proposé par le gouverneur. Pourtant, il n'est pas certain qu'Obama puisse éviter d'être éclaboussé, et qu'il puisse s'exonérer en affirmant qu'il n'a jamais discuté du nom de son remplaçant avec le gouverneur corrompu.

    D'abord, parce que son plus proche conseiller a eu le malheur d'affirmer le contraire. David Axelrod, stratège de sa campagne victorieuse dont il a fait son futur conseiller politique à la Maison-Blanche, a déclaré le 23 novembre dans l'émission FOX News Sunday que "le président élu a discuté avec le gouverneur, et qu'ils ont évoqué une longue liste de candidats". Axelrod dit aujourd'hui s'être trompé, mais le mal est fait, et le doute autorisé. Blagojevich affirme dans les écoutes du FBI savoir que la préférence d'Obama va à Valerie Jarrett, riche femme d'affaires de Chicago, qui a été l'une de ses bonnes fées politiques et dont il a fait sa conseillère spéciale à la Maison-Blanche. Blagojevich envisage de proposer à un intermédiaire (un syndicaliste proche de l'équipe Obama) un coup de billard à trois bandes : il nommerait Jarrett au Sénat, en échange de la présidence de Change to Win, une des deux grandes confédérations syndicales du pays, et Obama promettrait en retour de faire des faveurs au syndicat... Si ça ne marche pas, une autre option est de nommer Jarrett, en échange de la promesse de milliardaires pro-Obama (comme Warren Buffett ou Bill Gates) de financer une organisation humanitaire dont le gouverneur (ou son épouse) serait président moyennant des émoluments qui assureraient ses vieux jours...



    Axelrod (dont Blagojevich a été par le passé un des clients de sa société de conseils) et Jarrett ne sont pas les seuls membres de la garde rapprochée d'Obama à se voir mis en cause. Le représentant de Chicago, Rahm Emanuel, qu'Obama a choisi comme son futur chef de cabinet, a évidemment des liens politiques solides avec le gouverneur. Il s'est même vanté dans l'hebdomadaire The New Yorker : "Obama et moi avons été les principaux stratèges de l'élection de Blagojevich (en 2002)." Il affirme aujourd'hui s'être trompé, et qu'Obama n'avait aucun rapport avec le gouverneur. Il est vrai que Blagojevich n'a pas soutenu le futur président quand ce dernier s'est présenté au Sénat en 2004. Mais Obama lui a quand même apporté en 2006 son soutien lors de sa campagne de réélection. Les deux politiciens démocrates partageaient bon nombre de protecteurs et financiers, parmi lesquels le sulfureux promoteur immobilier Tony Rezko, condamné pour fraude, escroquerie et corruption en juin et dont les liens avec Obama avaient handicapé ce dernier pendant la présidentielle.

    Bref, comme le résume le magazine Time , "il existe suffisamment de passerelles entre les mondes d'Obama et de Blagojevich pour que le scandale ait le potentiel de déborder le cadre de la corruption endémique du monde politique de Chicago, qu'il salisse des proches du président élu, mette en cause son image de réformateur, et mobilise son attention au moment même où il doit se préparer à entrer en fonction". Les ennemis d'Obama ne pouvaient rêver plus beau cadeau de Noël.
    D'ores et déjà, le président du Parti républicain, Robert Duncan, exige que le futur président "s'exprime et s'explique, étant donné sa longue association avec le gouverneur Blagojevich". Les conservateurs peuvent espérer que le scandale de Chicago devienne l'équivalent pour la présidence Obama de ce qu'avait été l'affaire Whitewater qui avait harcelé le président Clinton : une enquête interminable qui fait peser un soupçon permanent sur le président et ses proches, et l'affaiblit politiquement. D'autant que le procureur Fitzgerald a la réputation d'un incorruptible du genre teigneux et acharné. C'est lui qui avait fait jeter en prison le chef de cabinet du vice-président Cheney dans l'affaire Plame.

    Tout au long de sa carrière et durant la présidentielle, Obama avait fait tout son possible pour se démarquer de la réputation bien ancrée de corruption de la vie politique incestueuse de Chicago. En même temps, "je viens de Chicago", rappelait-il constamment à ceux qui doutaient de son expérience et de sa pugnacité. Peut-être regrette-t-il aujourd'hui d'avoir fait ses classes politiques à l'école des scandales...

  • La Russie réprime une manifestation des "nostalgiques" de l'URSS

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    La police est intervenue dimanche à Moscou pour empêcher un rassemblement de l'opposition interdit par les autorités, interpellant 25 à 90 personnes selon les sources dont Edouard Limonov, un des dirigeants de la coalition de mouvements civils l'Autre Russie. Des membres d'un groupe de jeunes pro-Kremlin qui avaient organisé une contre-manifestation font aussi partie des personnes interpellées. A Saint-Petersbourg, une dizaine de manifestants ont également été arrêtés. La police locale a indiqué qu'en tout 60 personnes avaient été interpellées dans cette ville.

    La manifestation de dimanche était organisée à l'appel de Garry Kasparov, qui n'a pas été aperçu. L'ancien champion d'échecs et d'autres opposants au Kremlin ont créé samedi un nouveau mouvement d'opposition baptisé "Solidarité".

    Le Parlement étant dominé par les partis soutenant le Kremlin, les opposants au pouvoir ont été marginalisés. Ils estiment que la présidence de Vladimir Poutine et celle, désormais, de son protégé Dimitri Medvedev, "constituent un retour en arrière, annulant les réformes démocratiques de l'ère post-soviétique".

    Le Point. 17.12.08

  • Al-Qaïda made in France

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    Après lecture de la lettre de revendication reçue par l’Agence France Presse en début de matinée, enquêteurs et chercheurs s’accordent à dire qu’elle ne ressemble en rien aux revendications classiques des terroristes islamistes, même si elle évoque la question afghane.
    Aucune référence à l’islam et à ses interdits n’est reportée dans les deux paragraphes qui la composent.

    « Cette lettre a été rédigée par des Français, elle n’a pas été traduite », analyse Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, le CFRR. La méthode même de l’alerte étonne : « Al-Qaïda ne prend pas la peine de prévenir », poursuit-il en effet. Pour le chercheur, le mode opératoire utilisé au Printemps Haussmann tient de « l’amateurisme », même si d’autres spécialistes du terrorisme se montrent plus nuancés.

    1- Un groupe inconnu. Le Front révolutionnaire afghan est un illustre inconnu. Chercheurs et politiques n’en ont jamais entendu parler, l’ambassade afghane à Paris pas davantage. Selon Eric Denécé, aucun mouvement islamiste n’utilise le terme « révolutionnaire » : « C’est une terminologie occidentale, marxiste. » Pour Farhad Khosrokhavar, spécialiste de l’islam radical*, cela ne signifie pas pourtant qu’il n’existe pas : le FRA pourrait ainsi être un « groupe d’extrême gauche française, qui se dissimule sous ce nom pour mettre fin à la présence française en Afghanistan. » « S’il s’était agi d’un groupe jihadiste, explique Anne Giudicelli, présidente de Terrorisc, agence spécialisée dans les questions de terrorisme international, la lettre aurait commencé par un texte du Coran ou par les paroles d’un leader religieux. »

    2- Un curieux jeu de piste. Trois lignes du texte, sur la dizaine qui le composent, sont consacrées à localiser les engins explosifs, avec force détails, conduisant jusqu’aux toilettes du troisième étage du Printemps. « Cela confine au ridicule », s’amuse Eric Denécé.
    Pour Louis Caprioli, ancien responsable de la lutte antiterroriste à la DST, « démonter la chasse d’eau, cela ne fait pas trop professionnel ». « En général, un attentat est fait pour réussir. Là, l’auteur donne tous les éléments pour qu’il échoue », souligne Anne Giudicelli.

    3- Une échéance sans fondement. L’auteur de la lettre de revendication demande aux destinataires d’exiger du président de la République le retrait des troupes françaises en Afghanistan, « avant fin février 2009 ». « Cette date ne représente rien dans le calendrier politique français », analyse Eric Denécé.
    « Tout au plus, note Anne Giudicelli, février 2009 correspond à la fin de la mission des forces canadiennes de l’Otan en Afghanistan. A tout le moins, on peut dire que l’auteur a un minimum potassé le dossier », ajoute la consultante.

    4- Une terminologie inhabituelle. « Nous repasserons à l’action dans vos grands magasins de capitaliste », prévient l’auteur. « Là encore, on peut croire à l’oeuvre d’un groupe ou d’un individu de la mouvance d’extrême gauche », explique Eric Denécé.
    Pour sa part, Farhad Khosrokhavar tente une autre piste : « Il pourrait s’agir d’un groupe minoritaire, laïque, résidu des groupes communistes afghans en exil en France. Ce groupe voudrait voir le départ des troupes françaises en Afghanistan », suggère-t-il.

    5- Une surprenante mise en garde. « Je vous assure, ce n’est pas un canular » : l’auteur, qui entame sa lettre par un « nous » utilise cette fois le singulier. « S’il est seul, et qu’il l’avoue, cela affaiblit sa stratégie », commente Anne Giudicelli. « S’il s’agissait de professionnels, poursuit Denécé, le terme même de canular n’aurait pas été employé. »

    6- Un slogan décalé. « Vive l’Afghanistan libre », conclut l’auteur de la lettre. « Encore une fois, on retrouve la terminologie marxiste, conclut Eric Denécé, qui est vraiment à mille lieues des jihadistes. On croirait plutôt à des zozos ! »
    Pour autant, Jean-Pierre Pochon, ancien directeur du renseignement à la DGSE, préfère n’exclure aucune hypothèse : « C’est assez compliqué de déterminer si c’est l’histoire d’un farfelu, d’un fou, ou si, derrière, il y a un groupe réel avec des projets réels. »

    * Professeur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, auteur de « Inside Jihadism » (Paradigm Publishers).

     

    Le Parisien - 17.12.08

  • Cinq pêcheurs français mis en examen...

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    Cinq thoniers-senneurs français ont été mis en examen à Montpellier dans le cadre de l'enquête sur des fraudes commises lors de la campagne 2007 de pêche au thon rouge.

     

     La France avait alors largement dépassé son quota. Deux de ces patrons-pêcheurs, Roger Del Ponte et Serge di Rocco, ont été mis en examen pour avoir fait de fausses déclarations sur des thons capturés en réalité par d'autres navires étrangers. Cette vente de "quota papier" porte sur plusieurs dizaines de tonnes de thon rouge atlantique, un poisson très prisé pour les sushis.

     

    Les trois autres thoniers-senneurs - Raphaël Scannapieco, André Fortassier et Généreux Avalonne - sont soupçonnés par la justice d'avoir minoré leurs déclarations de pêche de plusieurs tonnes. Les cinq hommes sont mis en examen pour "faux commis dans un enregistrement ordonné par l'autorité publique". Ce délit est puni d'une peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et de 150.000 euros d'amende.

     La France disposait d'un quota de 5.593 tonnes en 2007, mais avait pêché près de 10.000 tonnes, selon la Commission européenne.

    L'avenir du thon rouge en Méditerranée est menacé en raison de la surpêche selon les ONG et les scientifiques...

    Le Point - 17.12.08 

    Pauvres pêcheurs! L'U.E. veut votre mort!

  • Yazid Sabeg: l'atout "diversité" de Sarközy

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    Mardi soir, ils n'étaient plus que deux. Malek Boutih venait d'appeler le secrétaire général de l'Élysée, Claude Guéant, pour l'informer qu'il renonçait au poste de "promoteur de la diversité" auprès de Nicolas Sarközy. Ne restaient plus que Richard Descoings, patron de Sciences Po, et Yazid Sabeg. Finalement, en début de matinée, mercredi, le choix s'est porté sur le second.
    Président de l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), Yazid Sabeg a donc été désigné commissaire à la Diversité et à l'Égalité des chances par Nicolas Sarközy. Comme son nom l'indique, l'heureux élu dirigera une mission destinée à promouvoir la diversité. Il prendra officiellement ses fonctions vendredi, lors d'un conseil des ministres consacré au plan de relance, mais ne fera pas partie du gouvernement et ne disposera donc pas de sa propre administration.

    Yazid Sabeg, enfant d'émigré devenu industriel, est l'auteur du tout récent Manifeste pour l'égalité réelle qui réclame "la mise en oeuvre effective d'un programme minimal pour l'égalité réelle" et un Grenelle de la diversité, invoquant l'élan créé par la victoire de Barack Obama à la présidentielle américaine. Ce texte a été signé par des responsables politiques de droite comme de gauche et a reçu le soutien de Carla Bruni-Sarközy.
     Surfant sur cette vague, le patron des députés UMP Jean-François Copé - qui a signé le texte - lui avait proposé d'animer un groupe de travail sur la thématique "Identité française et diversité" au sein de son club politique generationfrance.fr.

    Aîné de treize enfants, Yazid Sabeg est né en 1950 dans les Aurès. Son père, gendarme en Algérie, a débarqué à Lille en 1952. Président du conseil d'administration de CS (ex-Compagnie des signaux) et fondateur de la Convention laïque pour l'égalité des droits et la participation des musulmans de France, il s'est fait depuis plusieurs années le chantre de la discrimination positive. Sabeg est notamment à l'origine de la Charte de la diversité, lancée en 2004 et signée par près de 250 entreprises, dont le but est de favoriser l'embauche et la promotion des "minorités visibles".

    Plusieurs personnalités ont déjà été choisies pour incarner la diversité aux plus hautes fonctions de l'État. Récemment, Pierre N'Gahane , d'origine camerounaise, et Nacer Meddah , d'origine algérienne, ont été respectivement nommés préfets des Alpes-de-Haute-Provence et de Seine-Saint-Denis.
    Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade sont devenues des ministres emblématiques de la diversité, même si leur aura tend à s'estomper. Le "plan banlieues" de la secrétaire d'État à la Politique de la ville piétine, la ministre de la Justice et la secrétaire d'État aux Droits de l'homme semblent en délicatesse avec l'Élysée. En 2004, Nicolas Sarkozy avait brisé le tabou en nommant préfet du Jura Aïssa Dermouche, d'origine algérienne. Le thème de la discrimination positive est un thème cher au chef de l'État, notamment porté lors de sa campagne présidentielle.
    Le Point- 17.12.08