1er octobre 2008
Serge Dassault, né Serge Bloch le 4 avril 1925 à Paris, fils de Marcel Bloch-Dassault, est un chef d'entreprise, milliardaire, et un homme politique français. Sénateur UMP de l'Essonne. Propriétaire du Figaro.
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1er octobre 2008
Serge Dassault, né Serge Bloch le 4 avril 1925 à Paris, fils de Marcel Bloch-Dassault, est un chef d'entreprise, milliardaire, et un homme politique français. Sénateur UMP de l'Essonne. Propriétaire du Figaro.
Hautetfort n'a pas été en mesure de me fournir des statistiques complètes, ses serveurs ayant rencontré des problèmes. Alors plutôt que de fournir des résultats tronqués, je préfère ne rien afficher pour septembre, en espérant que Hautetfort pourra me fournir des données complètes pour le mois d'octobre.
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Le gouvernement français se voulait rassurant mercredi après des informations de presse faisant état de difficultés du groupe mutualiste Caisse d'Epargne, en dénonçant une "rumeur destructrice" et en assurant la garantie des dépôts des épargnants français.
Selon l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné de mercredi, le groupe Caisse nationale des Caisses d'Epargne, qui gère les économies de millions de clients en France, notamment les plus modestes, serait à la recherche de 6,5 milliards d'euros pour consolider sa situation financière affaiblie par la crise.
La direction du groupe Caisse d'Epargne a démenti mardi soir "catégoriquement l'ensemble des informations publiées par le Canard Enchaîné".
"Le point important et c'est ce qui est le meilleur gage de confiance pour les Français, c'est qu'il n'y aura aucun épargnant qui sera floué parce que l'Etat, si jamais un établissement même en France a des difficultés, apportera sa caution", a-t-il assuré.
Selon le Canard Enchaîné, qui cite un cadre de la banque, "l'entreprise a besoin d'une recapitalisation d'ici à la fin de l'année".
L'hebdomadaire évoque les déboires du groupe avec sa filiale immobilière Nexity ainsi qu'avec sa banque de financement et d'investissement Natixis et sa filiale américaine de rehaussement de crédit CIFG.
En février dernier, les caisses régionales du groupe avaient dû renflouer leur organe central, la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), à hauteur de 3,2 milliards d'euros.
AFP. 01.10.08
Abandonnés dans le maquis corse tandis que leur villa brûlait. Un couple de retraités âgés, habitant dans le golfe de Lava près d'Ajaccio, a été victime, lundi soir, d'une attaque au scénario minutieusement préparé. Les plastiqueurs les ont d'abord neutralisés avant de s'attaquer à leur résidence. Il est 22 heures quand quatre hommes, le visage masqué par des cagoules et armés, franchissent les palissades protégeant la demeure d'Appietto appartenant à ces continentaux, qui vivent depuis vingt ans sur l'île de Beauté. Aussitôt le commando ligote et bâillonne les deux occupants de la villa, surpris alors qu'ils regardaient la télévision. Le propriétaire des lieux qui essaie en vain de résister à ses ravisseurs est molesté.
Pendant que le couple est emmené en camionnette loin de son domicile, leurs agresseurs disséminent dans la propriété des charges dont deux explosent, endommageant massivement la villa. Laissés dans le maquis, à plusieurs kilomètres dans leur maison, les deux époux de 75 ans, qui avaient déjà été visés par un attentat en 2005, réussissent à se débarrasser de leurs liens, et à regagner la route pour donner l'alerte.
Prévenus, les démineurs ont inspecté la villa pour la sécuriser, les premières déclarations du propriétaire laissaient entendre que plusieurs bombes avaient été déposées. Cinq bidons d'un mélange de nitrate-fuel ont ainsi été retrouvés. « Ils sont très choqués par le fait de perdre à nouveau leur maison, mais ce couple n'a pas été torturé ou battu par ses agresseurs », a assuré Gilles Leclair, le nouveau responsable des services de sécurité intérieure de Corse, qui s'est rendu sur place. Malgré ces deux plastiquages, les époux, qui vont recevoir une aide psychologique, comptent rester en Corse, a ajouté le préfet de l'île Stéphane Bouillon.
L'attentat n'a pas été revendiqué pour le moment. La supervision de l'enquête va être confiée à la section anti-terroriste du parquet de Paris. L'immobilier est actuellement au centre des revendications des nationalistes, qui dénoncent un «bétonnage» sauvage et la flambée des prix entretenue par l'achat de terrains par de fortunés métropolitains.
Le Figaro- 30.09.08
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"L'incident" s’est produit à 13 h 30, à l’heure où les élèves du collège Nelson-Mandela au Blanc-Mesnil regagnaient les classes. « Des jeunes qui se trouvaient dans le parc urbain ont jeté une bouteille dans la cour et ça a fait un gros boum, raconte un collégien. Beaucoup d’élèves étaient affolés.
Par chance, aucun d’eux n’a été touché par le projectile qui, selon le principal, Malik Ndiaye, contient un mélange d’acide chlorhydrique et de déboucheur chimique.
« Heureusement, il ne restait que deux classes dans la cour », poursuit-il. Les jeunes, cachés dans des bosquets derrière la grille, ont été reconnus comme d’anciens élèves par la conseillère principale d’éducation qui a prévenu la police.
Quatre mineurs, âgés de 16 à 18 ans, qui ont été interpellés et placés en garde à vue par la brigade de sûreté urbaine du Blanc-Mesnil, saisie de l’enquête. Le principal avance une piste : « L’un d’eux avait un ami dans le collège qui passe en conseil de discipline demain (aujourd’hui) pour une agression le deuxième jour de la rentrée. » Jeudi dernier, une première bombe artisanale avait explosé à l’extérieur de l’établissement. « L’ambiance est délétère depuis le début de la rentrée », reconnaît le principal.
Explosion de violence devant un lycée de Villepinte. Plus tôt dans la journée, entre midi et 14 heures, c’est, semble-t-il, une rivalité entre quartiers qui est à l’origine d’une rixe mettant aux prises une soixantaine de jeunes sur le parvis du lycée Georges-Brassens de Villepinte et le boulevard Robert-Ballanger. Un différend entre habitants de la Fontaine-Mallet à Villepinte, et de la Rose-des-Vents à Aulnay. Des heurts s’étaient déjà produits vendredi. Un professeur qui tentait de s’interposer a été aspergé de gaz lacrymogène. « C’était d’une extrême violence, témoigne une prof sous le choc. J’ai vu un jeune rengainer un pistolet dans son pantalon, d’autres avec des armes blanches, des marteaux… En sept ans, je n’avais jamais connu ça. » Par sécurité, le lycée a été fermé aux élèves hier après-midi et le sera aujourd’hui. Les professeurs déplorent "l’insuffisance du déploiement policier et le manque de moyens, notamment la suppression d’un poste de CPE et un manque d’assistants d’éducation". « Je comprends leur émotion : les abords d’établissement ne doivent pas devenir des lieux d’affrontement », reconnaît l’inspecteur d’académie Daniel Auverlot, qui annonce travailler avec le directeur de la sécurité publique, le procureur et le maire.
Le Parisien - 30.09.08
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a dit mardi espérer que la Chambre des représentants américains accueillerait "favorablement" une nouvelle version du plan proposé par le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson pour sauver le système financier aux Etats-Unis.
Le plan de M. Paulson, impopulaire auprès des contribuables américains car il prévoit le rachat par l'Etat de 700 milliards de dollars de créances douteuses détenues par les institutions financières présentes aux Etats-Unis, a été rejeté lundi par 228 voix contre 205 par la Chambre des représentants.
Un nouveau scrutin éventuel ne devrait pas intervenir avant jeudi, après les fêtes du Nouvel an juif.
Il est clair qu'il y a beaucoup d'espoir sur les différentes places financières pour que ce plan aboutisse", a estimé Mme Lagarde.
"Il va peut-être falloir enrayer la machine à rumeurs, il faut être très attentifs à préserver le fonctionnement des marchés financiers qui innerve l'économie", a-t-elle déclaré.
Les gouvernement belges et français sont intervenus dans la nuit de lundi à mardi pour renflouer la banque Dexia, dont le capital est désormais détenu à plus de 50% par les pouvoirs publics de ces deux pays.
Le bancassureur franco-belge, qui joue un rôle clé dans le financement des collectivités locales, avait vu la veille son cours en Bourse amputé de presque un tiers en raison de la crise de confiance qui agite actuellement les marchés financiers. AFP. 30.09.08
A l'entrée de la Grande Mosquée de Paris, hier à 18 h 45, les fidèles sont invités à donner 5 €, à s’acquitter de « la zakat », l’aumône servant à offrir des repas aux plus pauvres. Sur la table d’une longueur interminable de la salle d’honneur de l’édifice, des dattes, des morceaux de citron pour la chorba (soupe), des bouteilles d’eau, de soda et de jus de fruits…
Quelques minutes avant la rupture du jeûne, en présence d’une cinquantaine de dignitaires musulmans réunis à l’occasion de la nuit du doute, Mohammed Moussaoui, le nouveau président du Conseil français du culte musulman (CFCM), annonce le résultat des délibérations qui viennent de se tenir à huis clos dans la pièce à côté.
Le texte a disparu... je n'ai aucune explication! - Je ne supprime pas le titre, car je supprimerais également les commentaires. Sincèrement désolée, d'autant plus que le texte était intéressant. Mystère de l'informatique...
"L'enfant ne sera pas exclu" annonce d'emblée au Post la directrice de l'école.
Lundi matin, quand les parents ont accompagné leurs enfants à l'école primaire Jean-Jaurès, à Persan, dans le Val-d'Oise, ils ont pu découvrir une banderole accrochée à la porte d'entrée: "Droit au respect."
Ce "droit au respect" est la conséquence d'un grave incident qui s'est déroulé vendredi, vers 16 h, dans la classe de CM1 B.
Avant la sortie des cours, une enseignante fait une remarque à un de ses élèves de 10 ans. Il ne supporte pas la remarque et se déchaîne sur sa maîtresse.
"Il l'a tapée. Il a donné des coups de pied dans les jambes. Après, elle saignait du nez" dit un élève au Parisien.
"La maîtresse s'est enfermée dans sa classe. Elle ne voulait plus sortir" poursuit une maman.
Des enfants témoins de la scène préciseront que leur institutrice aurait été également frappée au visage et au ventre.
"Ce qui s'est passé vendredi est très rare" confie au Post l'inspection d'académie.
Comment va l'instit?
Encore "très choquée" selon l'inspecteur d'académie mardi, l'institutrice est
très marquée par cette agression. Certains de ses élèves de la classe ont aussi très perturbés par la violence de la scène.
"J'ai récupéré un gamin en pleurs qui ne voulait pas revenir en classe" dit une autre maman au Parisien.
Celle qui a porté plainte souffre de contusions et est arrêtée pour 8 jours.
Qui est cet enfant?
"C'est un enfant perturbé", selon l'inspection d'Académie, qui précise qu'il s'agit d'une "situation peu courante dans le premier degré."
L'enfant bénéficiait d'un suivi pédagogique particulier, a précisé ce mardi Patrice Garnier, l'inspecteur d'académie adjoint du Val-d'Oise chargé du 1er degré.
Va-t-il être exclu?
Non. "L'enfant, qui est toujours à l'école, ne sera pas exclu" affirme au Post la directrice de l'école Jeanne Brienne ce mardi midi. "Pour la simple et bonne raison que l'exclusion n'existe pas en tant que telle en élémentaire."
L'élève continue donc à aller à l'école, où il est pris en charge, en dehors de sa classe, par un enseignant particulier.
Une autre sanction est-elle prévue?
Pas pour l'instant. "L'ensemble du personnel éducatif va se réunir pour trouver la solution la plus adaptée pour que l'école retrouve au plus vite sa sérénité. Nous cherchons une solution" poursuit l'inspection d'académie sur Le Post, en précisant que "c'est en cours."
Que dit le ministère?
Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a demandé mardi "au recteur de l'académie de Versailles d'accorder la protection juridique à l'enseignante", à laquelle il a exprimé sa "solidarité".
30.09.08
http://fr.youtube.com/watch?v=P6QSR_IbQWk
Leçons de ténèbres - 1714
"Notre stratégie est de continuer à nous attaquer de front à la situation économique et nous allons travailler à mettre en place une stratégie qui nous permette d'aller de l'avant", a déclaré Georges Bush, qui a prédit que les parlementaires finiraient par adopter le plan.
La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré que le rejet du plan "ne peut rester en l'état". "Il faut aller de l'avant", a-t-elle dit devant la presse. "Notre travail ne sera pas fini tant que nous n'y serons pas parvenus".
Selon un parlementaire qui a requis l'anonymat, rien ne devait se passer "avant jeudi au plus tôt" en raison notamment du Nouvel an juif (Rosh Hachana) mardi et mercredi, observé au Congrès.
Un porte-parole de Mme Pelosi, Brandon Daly, estimait en revanche que "plusieurs options" étaient encore possibles, le Sénat, qui devait voter après la Chambre, étant censé siéger mercredi.
AFP. 29.09.08
C'est le premier grand groupe international à retirer des produits du marché à la suite du scandale des laits contaminés à la mélamine en Chine. Le géant de l'agro-alimentaire Cadbury a fait retirer des rayons des magasins de Hong Kong, Taïwan et d'Australie, onze de ses confiseries et chocolats.
Cadbury a effectué des tests dans son usine de Pékin.
Pour l'économiste Elie Cohen, "une machine folle" est à l'oeuvre dans le secteur bancaire: à cause d'un manque de confiance, né de la crise financière, les banques ne se prêtent plus entre elles et, potentiellement, aucune n'est "à l'abri", selon lui, même si des faillites en France sont peu probables.
R: Pourquoi Dexia se trouve-t-elle dans l'oeil du cyclone? Ce n'est pas la composition de son portefeuille qui pose problème. Le problème, c'est que son entreprise soeur -Fortis- est en difficulté, donc on dit "à qui le tour?". Or, plus la crise dure, plus la liquidité interbancaire (les fonds que les banques se prêtent entre elles pour financer leurs activités, ndlr) s'étiole et disparaît. Donc, plus une entreprise est ciblée (considérée comme fragile par les investisseurs, ndlr), plus elle a de difficulté à trouver la liquidité qui lui est nécessaire au jour le jour.
Ce à quoi on assiste actuellement, c'est une espèce de machine folle, qui est en train de cibler les entreprises les unes après les autres. Toute entreprise ciblée connaît des effondrements boursiers, a des difficultés à trouver de l'argent et finit par devoir se recapitaliser si elle veut se sauver.
R: Aujourd'hui, il n'y aucun problème. Mais si demain, une rumeur sur les marchés dit qu'une entreprise est plus fragile qu'on ne le pensait, l'action sera cédée massivement, la banque aura du mal à trouver des financements.
La machine infernale qui est en train de se développer ne met potentiellement plus personne à l'abri. C'est pour cela qu'il faut essayer de calmer cette folie collective.
Il n'y aucune raison qu'une banque de dépôt européenne, et française en particulier, rencontre des difficultés. Simplement, comment faites-vous pour résister lorsque vous êtes ciblés par les marchés et que la liquidité interbancaire disparaît? Dans ce cas, soit vous vous recapitalisez en allant sur les marchés. Soit, en dernier recours, l'Etat interviendra, mais pour moi, c'est de la science-fiction.
Q: Les banques françaises sont-elles vraiment solides, comme le répète le gouvernement, ou risquent-elles la faillite?
R: Elles n'ont pas cédé à la débauche des "subprimes" comme aux Etats-Unis et nous n'avons pas de banques d'investissement comme les Bear Stearns ou les Lehman Brothers. Le modèle de crédit immobilier et bancaire des établissements français est en effet plus solide.
Concernant la faillite, je pense qu'en France, on interviendrait avant d'y arriver. Aux Etats-Unis, le gouvernement a estimé qu'il pouvait se payer le luxe de la faillite de Lehman pour donner une leçon aux marchés, mais on ne le fera pas en France, parce que nous sommes moins idéologues.
Les déposants français peuvent être totalement rassurés. Je pense que le gouvernement garantirait entièrement leurs dépôts, comme Nicolas Sarközy l'a promis dans son discours de Toulon. AFP.29.09.08
Entre quelles mains sommes-nous? Entre celles de l'USURE!
Accusé d'avoir percuté une automobile alors qu'il roulait à scooter, le fils cadet du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine (UMP), Jean Sarközy, a été relaxé, lundi 29 septembre, par le tribunal correctionnel de Paris.
En janvier, l'audience avait duré plus de quatre heures. L'accident était survenu le 14 octobre 2005 place de la Concorde à Paris. Un scooter avait percuté une BMW et pris la fuite. Le conducteur de la voiture avait cependant eu le temps de noter la plaque d'immatriculation, correspondant au deux-roues du fils de celui qui était alors ministre de l'intérieur. Lors de l'audience du 25 juin, M. Bellouti et son passager avaient raconté avoir relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable, tout en reconnaissant ne pas avoir été en mesure de reconnaître son conducteur, "un jeune", "imberbe", coiffé d'un casque.
Sa compagnie d'assurance qui demandait 260,13 euros pour les dommages occasionnés n'ayant pas obtenu de réponse, M'Hamed Bellouti, le conducteur de la BMW, avait déposé plainte en février 2006. Il a toujours affirmé ne pas connaître l'identité du propriétaire du scooter avant de débuter cette procédure. Ce que l'avocat de Jean Sarközy, Me Thierry Herzog, avait mis en doute. Jean Sarközy, lui, a toujours nié les faits.
Deux expertises ont par ailleurs conclu qu'au vu des dégâts constatés sur les deux véhicules, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste. Lundi, la justice a finalement donné raison à Jean Sarközy, les magistrats le déclarant "non coupable des faits qui lui sont reprochés".
Ils ont par contre condamné l'automobiliste, partie civile, à lui verser deux mille euros pour "procédure abusive".
Le Monde - 29.09.08.
Le texte doit désormais être soumis au vote du Congrès, ce qui pourrait intervenir dès lundi. Le plan, proposé par le secrétaire américain au Trésor Henry Paulson, prévoit de débloquer 700 milliards de dollars pour racheter les créances douteuses des banques mises à mal par la crise des prêts immobiliers à risque. Selon les grandes lignes du plan publiées par le bureau de Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, la manne des 700 milliards de dollars serait versée en plusieurs fois au Trésor et des organes de surveillance et d'évaluation seraient mis en place.
Selon ce plan, des dispositions accorderaient aux contribuables des parts dans le capital d'institutions financières auxquelles l'Etat rachète des actifs invendables. Ces actifs, au fil du temps, pourraient reprendre de la valeur. Le gouvernement serait également tenu d'assouplir les modalités des prêts qu'ils rachètent pour soulager les emprunteurs propriétaires de maisons qui sont au bord de la saisie.
D'autres institutions que les grandes banques de Wall Street, telles des collectivités locales, des fonds de pension, des petites banques commerciales, pourront également profiter de l'offre du gouvernement de racheter les créances douteuses. Enfin, point houleux de négociations entre l'administration Bush et les démocrates, le plan mettrait le holà aux "parachutes dorés", selon Nancy Pelosi, évoquant un plafonnement des compensations financières aux dirigeants des banques en difficulté.
Une telle intervention de l'Etat dans le secteur privé est sans précédent, ce qui ne rassure pas nombre de républicains. Le sénateur Roy Blunt avait averti qu'il montrerait le projet de loi à son groupe parlementaire avant de se prononcer. Certains, comme Richard Shelby, membre important de la commission bancaire, ont eux refusé de participer aux négociations parce qu'ils réfutent "les principes mêmes du plan". Le candidat républicain à la Maison Blanche, John McCain, a lui déclaré dimanche sur ABC que les "grandes lignes du plan montrent que c'est quelque chose que nous allons tous devoir avaler et avec lequel nous allons pouvoir avancer. Mais l'option de ne rien faire n'est tout simplement pas acceptable".
Son rival démocrate Barack Obama a quant à lui déploré sur CBS le prix à payer par le contribuable. "Quand on demande aux contribuables de prendre des mesures extraordinaires à cause de l'irresponsabilité de certains, il n'y a pas de quoi se féliciter. Mais ces mesures sont nécessaires", a-t-il concédé.
LCI.fr - 28.09.08
Sollicité par L'Express, le ministre du Travail, des relations sociales et de la solidarité, l'un des plus en vue du gouvernement, a accepté de jouer la transparence et d'expliciter les raisons de son engagement maçonnique.
Pourquoi avez-vous intégré la franc-maçonnerie?
Je vous réponds parce que vous me posez la question et que je n'ai pas l'intention de me dérober. On ne peut mentir quand on est un responsable politique et qu'on représente les Français. De moi-même, je n'aurais pas pris l'initiative de parler, mais certains l'ont fait pour moi.
(A la sortie de l'Elysée, en novembre 2007)
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J'ai effectivement adhéré, en 1995, attiré par le travail sur soi et sur les idées des autres que permet la franc-maçonnerie. Cela a développé en moi le sens de l'écoute, j'en avais bien besoin, et on en a toujours besoin! Dès 2004, lors de mon entrée au gouvernement, j'ai souhaité me mettre en retrait.
Depuis, je n'ai plus participé à aucune réunion, n'intervenant que deux fois cette année-là comme conférencier. Etre ministre prime tout autre engagement, ce n'est pas qu'un problème de manque de temps.
Vous allez plancher, le 9 avril, devant la loge Intersection: de quoi parlerez-vous?
Comme de nombreux acteurs politiques et sociaux, je suis invité à prendre la parole ès qualités. Le thème n'a pas encore été définitivement arrêté.
"Jamais je n’ai mis un genou à terre. Jamais je n’ai songé à abandonner." Hier soir, Ségolène Royal s’est livrée à un véritable one-woman-show devant ses militants réunis au Zénith de Paris pour un concert « de la Fraternité ». C’est une Royal, nouvelle version, qui s’est présentée devant ses supporteurs.
Nouvelle coupe de cheveux, en jean et en tunique bleue, elle a prononcé son discours sans note et avec une gestuelle inhabituelle chez elle. Tantôt mains sur les hanches, parfois le doigt en l’air, ou par des mouvements de cils… visiblement la présidente de région Poitou-Charentes a beaucoup travaillé ce rendez-vous où, entre les passages des artistes, elle est la seule politique à intervenir.
« On n’abdique pas l’honneur d’être une cible »
Pendant trois quarts d’heure, sur scène, l’ancienne candidate socialiste à la présidentielle parle beaucoup d’elle. Dans une salle, qui normalement peut accueillir plus de 6 000 personnes et qui a été reconfigurée pour ne laisser seulement que 4 000 places, Royal intervient après le groupe Trust. Et dans un registre que ses fans adorent, elle se présente une fois de plus en victime de ses camarades du Parti socialiste. Mais elle le fait cette fois sur le ton de l’ironie. « Depuis trois ans, il y a eu la riante primaire, la courtoisie présidentielle, les gentils coups bas, les tendres attaques, les doux cambriolages, les amicales pressions et les charmantes épreuves personnelles », lance-t-elle tout sourire à une salle aux anges. Elle déclenche même des hurlements quasiment hystériques lorsqu’elle cite une phrase de Cyrano de Bergerac : « On n’abdique pas l’honneur d’être une cible. »
Dans le Zénith, des banderoles de la Savoie, de l’Ardèche, du Nord (« les Ch’tis sont là »), de Marie-Galante ou encore de Saint-Denis flottent montrant que les supporteurs de Royal sont venus d’un peu partout en France. Les comités locaux de Désirs d’avenir se sont organisés pour faire le déplacement en cars. Tous sont des « accros à Ségolène » comme Françoise, 68 ans. « C’est la meilleure, s’enthousiasme cette militante des Yvelines, on ne peut pas rêver mieux. » « Je suis là parce que vous êtes là », lâche Royal à ses troupes qui boivent littéralement ses paroles. Tapant sur les « forces conservatrices », la présidente de la région Poitou-Charentes appelle « la gauche à se ressaisir ».
Face à la crise financière actuelle, elle propose également de « changer le système ». Elle demande, comme l’a fait Olivier Besancenot, « l’interdiction de délocaliser et de licencier »… avant de compléter son propos en expliquant qu’il s’agit d’obliger les entreprises à rembourser les aides publiques qu’elles ont touchées en cas de licenciements.
Mais Royal en revient rapidement à elle, sans jamais évoquer la bataille actuelle au PS. « J’ai appris qu’il faut savoir perdre sans amertume pour pouvoir un jour gagner sans triomphalisme », clame-t-elle à une foule qui reprend « on va gagner, on va gagner ». « Je suis là aujourd’hui, je serai là demain », conclut-elle. Royal a changé de look, mais sa détermination est toujours la même.
Le Parisien-AFP. 28.09.08