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Blog - Page 1834

  • "Ce n'est pas un rapport... mais un compte-rendu"...

    Hervé Morin nie le rapport de l''otan.jpg
    Empêtré dans ses mensonges...
    «Ce n'est pas un rapport» a nuancé le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui dément un sous-équipement des soldats français. Le quotidien canadien qui a révélé l'information maintient ses affirmations.

    Pas un rapport mais un compte rendu. Le ministre français de la Défense l'a reconnu lundi matin sur RTL : il existe un document émanant de l'Alliance atlantique et décrivant l'impréparation des soldats français tués le 18 août dernier dans une embuscade produit après cette attaque. Il existe «un compte rendu parcellaire» émanant «d'un officier du JOC (Joint Operation Center, ndlr), le centre opérationnel» de l'Otan effectué «le lendemain ou dans les 48 heures après l'attaque», a indiqué le ministre. Dimanche soir, un responsable de l'Otan s'exprimant sous couvert de l'anonymat avait aussi révélé qu'un courrier électronique rédigé par un officier de l'Isaf à l'adresse du QG de la force de l'Otan à Kaboul et dans lequel il exprimait son avis sur l'embuscade contre l'unité française avait fait l'objet d'une fuite.

    Pour le ministre de la Défense, ce document n'était le fruit ni d'une «enquête» ni d'une «analyse contradictoire» du déroulé des événements. «Ce n'est pas un rapport», a ajouté Morin, contrairement aux affirmations du quotidien canadien Globe and Mail, «c'est un compte rendu, un mail avec un certain nombre d'éléments faux». Parmi ceux-ci, le ministre a démenti un éventuel sous-équipement des soldats français engagés dans l'opération du 18 août. Hervé Morin a regretté «la faiblesse de l'opinion publique occidentale». «Les talibans ne peuvent pas gagner militairement, ils cherchent à gagner la bataille de la communication pour que des pays (engagés dans la coalition, ndlr) flanchent».

     

    «Nous ne cachons rien»

     

    Confirmant les propos du ministre, le chef d'état-major des armées, le général Georgelin, a déploré peu après sur Europe 1 qu'«on essaie de faire passer pour un rapport», «des éléments de compte rendu» réalisés à chaud par un des participants. Il a précisé que ce compte rendu, «normal dans la vie militaire», émanait précisément d'un «élément des forces spéciales américaines». «À aucun moment l'ensemble du dispositif n'a manqué de munitions», a également souligné le général. «Nous ne cachons rien».

    Dimanche soir, le quotidien canadien Globe and Mail a maintenu son information. «Le Globe and Mail a obtenu le rapport en question d'une source fiable et a vérifié son authenticité avec d'autres sources», a précisé un responsable du journal, en ajoutant que le document porte la mention «NATO ISAF SECRET». L'auteur de l'article, le journaliste Graeme Smith, a déclaré que le document en sa possession n'était pas un courrier électronique. «C'est un document sur papier qui m'a été remis, il s'agit d'un examen par l'Otan des événements du 18 et 19 août», a-t-il dit depuis Kaboul. Il a en outre fourni une photo de la première page du document à l'appui de ses dires.

    «La source qui m'a donné le document m'a spécifiquement demandé de ne pas le partager avec d'autres médias», pour éviter d'être identifiée, a-t-il ajouté. «Ce qui est intéressant, c'est la sémantique utilisée par le démenti. Ils disent qu'un rapport spécial n'existe pas. C'est exact : c'est un rapport tout à fait ordinaire», a-t-il déclaré à un journaliste de France 24.

    L'annonce de l'existence de ce document est intervenue la veille du vote du Parlement français sur la présence militaire de la France en Afghanistan. Le ministre de la Défense s'est d'ailleurs interrogé sur RTL de la concomitance des faits.

    Le Figaro - 22.09.08

  • L'Assemblée vote pour la sale guerre

    L'Assemblée nationale a donné lundi son feu vert au maintien des troupes françaises en Afghanistan, auxquelles François Fillon a promis des moyens supplémentaires, en pleine polémique sur l'embuscade dans laquelle ont péri en août dix soldats français à l'est de Kaboul.

      Le maintien des forces a été approuvé par 343 voix (UMP, Nouveau centre) contre 210 (PS, PCF et Verts). Deux UMP ont voté contre, quatre PS pour.

    Introduisant le débat sur la présence militaire française en Afghanistan, en ouverture de la session extraordinaire, le Premier ministre a affirmé tirer "les enseignements" du drame en annonçant des moyens renforcés (hélicoptères, drones, moyens d'écoute, mortiers), "dans quelques semaines".

    Après la diffusion d'un document confidentiel d'un officier de l'Otan sur l'embuscade du 18 août, pointant un sous-équipement français face aux talibans, M. Fillon a fustigé "le mensonge et la désinformation".

    Ce n'est qu'un "compte-rendu à chaud qui ne recoupe pas les informations complètes que nous avons recueillies", a martelé M. Fillon. Selon lui, lors de l'embuscade, les forces françaises n'ont manqué ni de munitions ni de moyens de communication.

    Plus tôt, son ministre de la Défense, Hervé Morin, avait déjà admis l'existence d'un "compte-rendu d'un officier" de l'Otan comprenant des "éléments faux". Mais il a démenti qu'il s'agisse d'un "rapport", comme le maintient le Globe and Mail, quotidien canadien qui l'a publié.

    Plaidant pour "un consensus national", M. Fillon a prévenu que la France n'est "pas à l'abri du terrorisme" et invoqué la nécessité de respecter "l'engagement" pris en 2001 devant l'ONU par le président Jacques Chirac et son Premier ministre socialiste Lionel Jospin.

    Ce choix n'ira pas "sans probables pertes", a admis M. Fillon, rejetant néanmoins l'idée, avancée par la gauche, d'un calendrier de retrait.

    Dans une réponse, datée du 19 septembre et publiée lundi, à un courrier du PS et du PRG, Nicolas Sarközy avait aussi jugé qu'"un calendrier artificiel ne ferait que servir les intérêts des terroristes", et réclamé un "soutien clair" des parlementaires aux soldats français.

    Pour épargner les civils, M. Fillon a encore appelé les alliés à la "vigilance" contre les talibans. Ceux-ci ne doivent être poursuivis au Pakistan qu'avec "l'autorisation" d'Islamabad, a-t-il dit, critique implicite des frappes américaines contre les zones tribales pakistanaises.

    Dans un climat tendu, le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a justifié le "non" socialiste: le PS "n'accepte plus la dérive à l'oeuvre" qui conduit à un glissement "vers une guerre d'occupation".

    "Nous refusons que soit versé le sang de nos enfants au nom d'une cause qui n'est pas la leur", a renchéri l'écologiste Noël Mamère, au nom du groupe GDR (PCF, Verts).

    Le départ des Français serait un "signe dramatique" adressé à la communauté internationale mobilisée contre le terrorisme, a répliqué M. Morin.

    "Il ne faut pas abandonner nos amis afghans", a appuyé Bernard Kouchner (Affaires étrangères), à l'unisson de Jean-François Copé (UMP).

    Le maintien des troupes françaises est refusé par 62% des Français et approuvé par 34%, selon un sondage BVA-Orange-L'Express du 16 septembre.

     

  • VIDEO Robert Spieler en direct de Cologne

    http://www.dailymotion.com/video/x6t1ac_robert-spieler-manifestation-cologn_news

  • La Mosquée de Cologne et l'invasion musulmane

    La construction, sur les bords du Rhin, du plus grand centre musulman du pays est critiquée par la population.

    Qualifiée d'événement « quasi historique » lors de sa première édition l'année dernière, la réunion au sommet des principaux acteurs de l'immigration en Allemagne, qui se tient aujourd'hui à Berlin sous la présidence d'Angela Merkel, pourrait bien tourner au vinaigre. Les principales associations turques, qui représentent la principale communauté d'immigrés, ont décidé de la boycotter. Motif : les restrictions apportées par le gouvernement Merkel à l'immigration et notamment au regroupement familial.
     L'association turco-islamique Ditib s'insurge contre des mesures « discriminatoires ». En parallèle, elle milite pour la construction d'une mosquée au coeur de Cologne, un projet qui suscite une controverse.

    « C'EST UN PAS en avant, se réjouit Fatma. Et pas seulement pour les musulmans. » Aux abords de la mosquée d'Ehrenfeld, quartier de Cologne où un lieu de culte flambant neuf devrait remplacer le vieux bâtiment délabré, on est plutôt enthousiaste. La nouvelle mosquée, au style d'inspiration ottomane, attirera les visiteurs et renforcera la « communication » entre les groupes qui se côtoient, affirme Fatma.

    Mais, jusqu'à présent, le projet a plutôt suscité l'opposition et le scepticisme d'une partie des riverains et conservateurs locaux. « Les gens ont peur », souligne le maire de Cologne, Fritz Schramma (CDU). Non sans mal, l'Allemagne prend conscience que les « travailleurs invités » venus contribuer à la reconstruction du pays dans les années 1950 s'installent durablement. Sur plus de 80 millions d'habitants, le pays compte désormais 15 millions de personnes d'origine étrangère, dont 2,5 millions d'origine turque. À l'occasion du premier sommet sur l'intégration l'année dernière, la chancelière Angela Merkel avait qualifié son pays de « terre d'immigration », une réalité longtemps ignorée. Les querelles provoquées par le projet de mosquée à Cologne en sont un signe.

    Crainte d'une société parallèle
    Malgré les hésitations, le maire est catégorique. « La mosquée viendra, c'est sûr », affirme Fritz Schramma. Au plus tôt, la décision définitive serait prise à l'automne. Actuellement, Fatma et les autres musulmans d'Ehrenfeld disposent d'un vaste hangar en guise de salle de prière. Les murs ont été rachetés par l'association turco-islamique Ditib au début des années 1980. En plus de la mosquée, on y trouve un salon de thé, une agence de voyages, des services sociaux et une salle de jeux pour les jeunes du quartier.

    Pour les autorités locales, reste à arrêter la forme du nouveau lieu de culte. Les deux minarets de 55 mètres et la coupole de verre d'une hauteur de 34 mètres prévus par l'architecte sont loin de faire l'unanimité. Agrémentée d'un centre culturel et commercial pour une surface totale de 22 000 m², ce qui en ferait le plus grand établissement musulman d'Allemagne, la nouvelle mosquée financée par les dons et les revenus de location pourra accueillir jusqu'à 4 000 personnes. « Je trouve le projet un peu trop imposant », confie cette habitante d'Ehrenfeld. « Du moment qu'elle ne dépasse pas la cathédrale !», réplique Tarek Abulzahab, qui soutient la construction sans être pratiquant.

    De l'avis du maire, le Ditib devrait « faire un pas en direction des riverains » et réduire la voilure. Outre les questions soulevées par l'aspect monumental du futur établissement, la crainte de voir se constituer une société parallèle est fréquente. Elle est devenue un thème central pour le parti Pro-Köln (« Pour Cologne »), formation d'extrême droite qui dispose de cinq sièges au conseil municipal. « La taille du bâtiment conférera de facto une grande autorité aux imams, qui pourront alors exercer un pouvoir quasi juridique », dénonce Manfred Rouhs, de Pro-Köln.

    Le maire entend pour sa part « poursuivre le dialogue » avec le Ditib afin d'éviter la constitution d'un « club fermé », d'« une ville dans la ville ». Le Ditib se dit d'accord pour ouvrir le centre commercial à des enseignes non turques. « Nous n'avons rien contre !», affirme le porte-parole de l'association Bekir Alboga.
    La volonté de s'intégrer doit en effet venir des deux côtés, souligne le maire, Fritz Schramma. En outre, le processus ne peut réussir qu'avec une « connaissance suffisante de la langue ». Or, « il est difficile de maintenir un niveau convenable » dans les établissements scolaires où la majorité des élèves est d'origine étrangère.


    Autre inconvénient, les traitements spéciaux exigés pour les jeunes filles de confession musulmane : les autorités allemandes attendent du Ditib qu'il soutienne activement la participation des filles aux cours de sports et voyages de classe. « Notre société ne connaît pas une telle séparation homme-femme », souligne le maire.

    Enfin, les actes de violence intervenus dans certains établissements - notamment à Berlin - ont poussé le gouvernement à placer éducation et alphabétisation au coeur du dispositif d'intégration. À ce titre, le Ditib a l'intention de développer un véritable centre de formation au sein de la nouvelle mosquée d'Ehrenfeld. Reste que l'association doit encore « gagner à sa cause le tiers des habitants qui est encore sceptique », reconnaît Bekir Alboga. À cela s'ajoute déjà le tiers qui s'est dit favorable. Un dernier tiers, sur le million d'habitants que compte Cologne, s'y oppose catégoriquement

    LE FIGARO - 14.10.2007

  • Vienne proteste auprès de l'ambassadeur d'Allemagne

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    La cathédrale de Cologne
    Suite aux violences d’extrême gauche et au comportement des forces de police lors de la manifestation qui aurait dû avoir lieu samedi à Cologne (Allemagne), l’ambassadeur allemand à Vienne va être officiellement convoqué par des autorités autrichiennes qui protestent contre le traitement réservé à leurs élus et diplomates présents sur place.

    Parmi les participants au rassemblement organisé par Pro Köln contre l’islamisation du pays et la construction d’une grande mosquée au cœur de la ville, étaient se trouvaient en effet Andreas Mölzer, député européen du FPÖ, ainsi qu’Harald Vilimsky, secrétaire général de ce parti et porteur d’un passeport diplomatique. Lorsque Vilimsky à présenté son passeport aux policiers allemands pour pouvoir circuler librement, ceux-ci lui ont vertement rétorqué : « dégage ! »

    Par ailleurs, des membres de Pro Köln ont été assiégés durant plusieurs heures dans les locaux de leur association par plusieurs centaines d’extrémistes sans que la police, présente sur les lieux, n’intervienne. Cette dernière a même à conseillé ironiquement aux assiégés de sortir, leur assurant qu’il « n’y aurait pas de problèmes ». Les organisateurs de la manifestation interdite ont décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République de Cologne contre le responsable de la police pour « séquestration » et « atteinte à la liberté de circulation ». Pro Köln va également déclencher une vaste campagne visant à obtenir la démission du chef de la police et contre le maire de la ville, le chrétien-démocrate Fritz Schramma a appelé à « l’intolérance contre l’extrême droite ».

    Entre 15 et 45 000 contre-manifestants de gauche et d’extrême gauche ont occupé Cologne pour empêcher le rassemblement de Pro Köln et ont servi de prétexte à la municipalité pour interdire celui-ci. La violence des extrémistes a frôlé le terrorisme puisque, dans la nuit de vendredi à samedi, une voie ferrée que devaient emprunter les membres de Pro Köln pour se rendre sur les lieux du rassemblement a été sabotée et qu’au moins une femme policier s’est fait arracher son arme de service.

    WIKIO - Blog de Yann Reddeker- 21 septembre 2008 

  • Manifestation "anti-islamisation" interdite à Cologne

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    COLOGNE, Allemagne (Reuters) - A la suite de quelques incidents entre militants de gauche et d'extrême droite, la police allemande a interdit une manifestation prévue samedi à Cologne "contre l'islamisation et l'invasion par l'immigration" de l'Allemagne et de l'Europe.

    "Le rassemblement a été interdit", a annoncé un porte-parole de la police, précisant qu'un policier avait été blessé dans les affrontements et que 3.000 membres des forces de l'ordre avaient été déployés dans la ville pour assurer la sécurité publique.

    Un porte-parole du groupe "Pro-Köln" ("Pro-Cologne"), à l'origine de cette manifestation, a fait part de sa "surprise" devant cette interdiction et a précisé qu'une conférence de presse serait organisée dans la journée.

    Quelque 40.000 personnes avaient manifesté contre le projet de rassemblement et bloqué plusieurs voies d'accès au centre-ville.

    Vendredi soir, des activistes d'extrême gauche ont lancé des pierres sur un bateau qui descendait le Rhin avec à son bord des partisans de cette manifestation anti-islamisation.

    Des extrémistes de gauche ont bloqué une voie ferrée entre l'aéroport et le centre-ville, par laquelle 150 militants nationalistes devaient arriver à Cologne.

    Les manifestants de gauche brandissaient des pancartes "Nazis hors de Cologne" et "Temples, synagogues, églises et mosquées, tout nous va".

    "Nous sommes ici pour sortir le "carton rouge contre le racisme", a expliqué le maire de Cologne, Fritz Schramma.

    Le mouvement "Pro-Köln" ("Pro-Cologne") avait invité l'ensemble des formations européennes partageant ses opinions à participer à ce rassemblement.

    Pro-Köln s'oppose notamment à la décision de la mairie de Cologne d'autoriser la construction d'une mosquée pourvue d'un vaste dôme et de minarets d'une grande hauteur.

    Le mouvement avait annoncé sur son site internet la venue du président du Front national, Jean-Marie Le Pen, du chef de file du parti autrichien de la liberté, Heinz-Christian Strache, ainsi que de membres du Vlaams Belang belge, toutes des formations d'extrême droite.

    Quelque 3,2 millions de musulmans vivent en Allemagne, plus de la moitié étant d'origine turque.

     

  • Les Talibans affirment avoir fait 29 morts français dans la nuit du 18 au 19 septembre

    Dans une dépêche publiée cette nuit par un site islamiste lié à Al-Qaïda, les Talibans affirment avoir infligé d’importantes pertes aux forces françaises en Afghanistan. Mais rien ne permet à l’heure actuelle de confirmer cette information de sources neutres. Il pourrait ainsi s’agir d’une intox.

    La dépêche souligne en effet que « les combattants de l’Emirat islamique d’Afghanistan (NDLR : les Talibans) ont tué, à 00h30 (dans la nuit du 18 au 19 septembre) vingt-neuf soldats français quand leur unité, soutenue par une couverture aérienne, a voulu prendre d’assaut la maison d’un chef local des Talibans à Ouzbine, dans la région de Sroubi, province de Kaboul ».

    Le document ajoute que « les Français ont été surpris par la forte résistance des Moudjahidins, et une bataille rangée a duré toute la nuit, jusqu’à l’aube, faisant 29 morts et plusieurs blessés dans les rangs français. Le chef local des Talibans est sain et sauf. Cependant, l’aviation de l’ennemi (NDLR : la coalition) a violemment bombardé deux localités voisines, faisant plusieurs victimes civiles, dont des femmes et des enfants. »

    Les Talibans rappellent que « c’est dans cette même région qu’une embuscade avait fait plusieurs morts dans les rangs français, en août dernier », et que « Paris avait reconnu 10 morts et 21 blessés ».

    nations - 21.09.08

  • Dati l'israélienne

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    Heureuse... avec les siens

    En déplacement au Proche-Orient, Rachida Dati ne mâche pas ses mots. La ministre de la Justice l'a affirmé dimanche en Israël, lors d'une conférence à l'Institut interdisciplinaire d'Herzlya, près de Tel-Aviv. «On ne discute pas avec le terrorisme, on le combat», a t-elle déclaré en ajoutant que «les Palestiniens doivent renoncer à la violence».

     Devant un auditoire de plus de 200 personnes réunies dans cette université privée, Rachida Dati a également souligné qu'«Israël doit traiter le peuple palestinien avec justice». Pour elle, «il n'y aura pas de paix au Proche-Orient sans égalité des peuples. La France veut y contribuer. La sécurité du peuple israélien passe par le dialogue avec le peuple palestinien.

    C'est l'avenir du monde qui est en jeu dans cette région» a-t-elle déclaré.

    Après s'être rendue plus tôt dans la journée au Mémorial de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem-ouest, Rachida Dati devait déposer, dans la soirée, une gerbe devant le Mémorial d'Yitzhak Rabin, l'ancien Premier ministre assassiné par un extrémiste juif en 1995.

  • Qui paye la chorba du ramadan?

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    Seulement pour les musulmans...
    Une soixantaine de bénévoles de la communauté musulmane ont servi environ 700 repas gratuits aux plus démunis hier soir, dans sept villes du Mantois.
    C’est la quatrième année que six associations de quartier se mobilisent pour mener cette opération durant le mois du ramadan. Un grand repas réunissant 200 convives devait également se tenir hier soir sur la dalle du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie.
    Et ON interdit la soupe au cochon pour les Gaulois démunis!

  • Le rapport "secret" qui accable Paris à la veille du vote au Parlement...

    Paras Afghnanistan rapport secret.jpg

    A la veille d'un vote au Parlement sur l'engagement français en Afghanistan, Paris et l'Otan sont montés au créneau dimanche pour démentir l'existence d'un rapport «secret» affirmant que les soldats français étaient sous équipés lors de l'embuscade meurtrière d'août.

    La polémique sur les combats du 18 août (dix soldats français tués et 21 blessés par quelque 150 talibans dans la vallée d'Uzbeen, à l'est de Kaboul) a rebondi samedi avec l'annonce par le journal canadien Globe and Mail de l'existence d'un rapport «secret» de l'Otan selon lequel les Français avaient manqué de munitions et de moyens de communication, face à des rebelles bien équipés.


    L'Otan et les autorités françaises ont démenti, bien entendu, dimanche l'existence d'un tel document secret.

    «Je suis en mesure d'affirmer qu'il n'y a eu aucun rapport, ni de l'Otan, ni de l'Isaf (la force internationale en Afghanistan) sur ces événements», a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'Alliance, James Appathurai.

    «L'Otan n'a aucun doute sur les capacités et l'entraînement des forces françaises», a-t-il aussi déclaré.

    «Il n'y a pas de rapport de l'Otan», a confirmé pour sa part le porte-parole de l'état-major français, le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, qui a fait état de «rumeurs».

    Mais il n'est pas impossible que l'annonce d'un tel rapport «secret», "qui n'a jamais existé", trouve son origine dans les auditions de soldats impliqués dans ces combats meurtriers, a-t-il expliqué.

    «On a recueilli des témoignages individuels, et partiels» de soldats sur cette embuscade, et ces témoignages ont pu provoquer des «rumeurs» qui ont ensuite pris la forme d'un «rapport secret», a-t-il dit à l'AFP.

    Il n'en a pas moins démenti les principales affirmations du Globe and Mail, à la veille d'un vote -attendu positif- lundi au parlement, sur la poursuite de l'engagement militaire français en Afghanistan (3.300 militaires engagés, dont 2.600 en Afghanistan même).

    Selon le journal citant le fameux rapport, les soldats français n'avaient pas suffisamment de balles ni d'équipement de communication. Ils ont été obligés d'abandonner le combat après seulement 90 minutes d'engagement, à court de munitions, poursuit le quotidien canadien de référence.

    Faux, répond le commandant Prazuck: «On a toujours été en mesure de répondre aux tirs des talibans. Dans des combats qui ont duré neuf heures, il y a eu réapprovisionnements, "par des navettes d'hélicoptères"», a-t-il ajouté.

    Selon le journal canadien, les soldats français n'avaient qu'une seule radio, qui s'est trouvée rapidement hors service, empêchant les soldats d'appeler leurs camarades au secours.

    Faux, explique le commandant Prazuck: «L'interruption des liaisons radio n'a duré que quelques minutes, lorsque le radio (le soldat portant l'émetteur-récepteur) a été tué».

    Dans son article, le journal canadien explique encore, sur la fois de ce «rapport», que les insurgés afghans étaient, eux, extrêmement bien préparés, accompagnés de tireurs d'élite, entraînés aux techniques de guérilla et équipés en balles incendiaires.

    «La précision de l'ennemi était très bonne», note le rapport cité par le journal.

    Le journal ajoute par ailleurs que les talibans se sont vantés auprès de l'un de ses journalistes avoir fait des prisonniers parmi les soldats français durant cette embuscade.

    Faux, affirme le commandant Prazuck: «Quatre corps de soldats ont été regroupés (par les talibans), mais il n'y a pas eu de prisonniers», a-t-il dit à l'AFP.
    "Regroupés" mais pas "prisoniers"! Le commandant Prazuck a le sens des nuances!
    Il cherche à étouffer le scandale, mais personne n'est dupe!  Nos soldats sont envoyés au combat MAL EQUIPES: pour eux, "les caisses sont vides"!
    Et les témoignages de ces militaires qui, eux, risquent leur peau, ne sont pas des RUMEURS! Ils disent la vérité, ceux ont vu la mort de si près.

     

  • Un démenti en forme d'aveu...

    Patrouille française au nord de Kaboul.jpg
    Patrouille française au nord de Kaboul le 25 août 2008

    L'Otan a démenti dimanche avoir formulé des critiques contre l'équipement et la préparation des soldats français envoyés en Afghanistan, mais a reconnu la capacité des talibans de mener des opérations d'envergure.

    "Nous n'avons aucune information indiquant que les forces françaises étaient sous-équipées", a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'Alliance, James Appathurai.

    "L'Otan n'a aucun doute sur les capacités et l'entraînement des forces françaises", a-t-il insisté.

    Le quotidien canadien Globe and Mail a fait état samedi d'un rapport secret de l'Otan dénonçant le manque de munitions et d'équipements de communication de l'unité française tombée dans une embuscade meurtrière le 18 août en Afghanistan. Dix soldats ont été tués dans l'affrontement.

    "Je suis en mesure d'affirmer qu'il n'y a eu aucun rapport, ni de l'Otan, ni de l'Isaf (la force internatinale en Afghanistan) sur ces événements", a affirmé en début d'après-midi à l'AFP le porte-parole de l'Allliance.

    Selon le document cité par le Globe and Mail, les talibans avaient un équipement et une préparation bien supérieurs.

    L'unité de soldats français a été obligée d'abandonner le combat lorsqu'elle s'est retrouvée sans munitions après seulement 90 minutes d'engagement, affirme le quotidien canadien de référence citant ce rapport.

    Au contraire, les insurgés, eux, étaient extrêmement bien préparés, accompagnés de tireurs d'élite, entraînés aux techniques de guérilla et équipés en balles incendiaires, souligne-t-il.

    "La précision de l'ennemi était très bonne", note le rapport cité par le quotidien.

    Le porte-parole a reconnu que l'Otan était préoccupée par l'implication de combattants étrangers dans les opérations menées par les talibans en Afghanistan.

    "Nous nous demandons qui mène vraiment ces attaques", a déclaré M. Appathurai. "L'Otan est préoccupé par l'implication de combattants étrangers et d'Al-Qaïda, basés de l'autre côté de la frontière avec le Pakistan, avec pour conséquence une meilleure capacité pour mener des attaques contre les forces de l'Otan, et pas seulement contre les forces françaises", a-t-il expliqué. AFP.21.09.08

     

  • VIDEO Ceux qui ont porté plainte contre l'enseignant

    http://www.dailymotion.com/video/x6tfev_suicide-dun-professeur-accuse-de-vi_news

    Consternant...

  • "C'est quoi le patrimoine?"

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/09/20/les-eleves-d-un-college-du-93-a-la-decouverte-du-patrimoine_1097760_3224.html

  • Contre l'islamisation galopante

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    Le congrès anti-islamisation de Cologne se déroule sur trois jours du vendredi 19 au dimanche 21 septembre 2008. Cologne, située dans le land industriel de Rhénanie-Nord-Westphalie (NRW) est connue dans le monde entier pour son imposante cathédrale gothique.  330 000 immigrés en grande majorité turcs vivent dans cette agglomération  d’un million d’habitants. La récente décision de la municipalité de construire une gigantesque mosquée avec deux minarets de 55 mètres a suscité la réprobation d’une large majorité de citadins. Ces citoyens se sont réunis dans les associations patriotiques “Pro Köln” et “Pro NRW“.

     Pro Köln est l’organisateur du congrès anti-islamisation auquel participent des formations patriotiques et identitaires venues de toute l’Europe. Son site internet nous informe que “les mosquées jaillissent de terre comme les champignons, l’appel du muezzin et les foulards envahissent nos rues”. 150 hommes politiques et 1500 autres participants doivent assister aux conférences au cours desquelles sera lancée une pétition contre “l‘islamisation de nos villes“. Un des moments forts de ces trois journées est la grande réunion publique en plein air organisée sur l’immense place Roncalli le samedi 20 septembre à partir de 14 h 00.

    Parmi les ténors politiques européens, on note la présence de Filip Dewinter, député du Vlaams Belang et chef de file de l’opposition patriotique au conseil municipal d’Anvers (Antwerpen), Mario Borghezio, eurodéputé de la Ligue du Nord, Andreas Mölzer, eurodéputé du FPÖ et propriétaire de l’hebdomadaire “Zur Zeit“, Heinz-Christian Strache, député FPÖ de Vienne, Henry Nitzsche, député est-allemand (non inscrit) au Bundestag, Richard Barnbrook, conseiller municipal BNP du Grand Londres (GLA), Nicolas Bay, conseiller municipal MNR de Sartrouville …

    Richard Barnbrook devrait prononcer une importante allocution en plein air. Signalons que des membres de l’association Pro Köln étaient intervenus lors des réunions patriotiques “WRB”( rouge, blanc, bleu) du BNP en 2007. Le but de ces  trois journées de Cologne est de cimenter une alliance européenne contre l’islamisation galopante de nos sociétés occidentales.

    Bien évidemment dès jeudi les extrémistes communistes avaient déjà essayé de perturber une conférence préliminaire organisée à l’Hôtel de Ville de Cologne. Pour ces trois jours la police allemande a détaché des renforts supplémentaires chargés de contenir les éventuels agitateurs.

    Source Richard Barnbrook

  • VIDEO Thierry Meyssan à la TV russe le 12 septembre 2008 - extrait

    http://www.dailymotion.com/video/x6rbpr_thierry-meyssan-intervention-en-rus_news

  • Une exposition de la LICRA à la paroisse Saint Bonaventure à Lyon

    A la paroisse Saint Bonaventure à Lyon se tient une exposition de la LICRA, à l’intérieur même du sanctuaire !


    De nombreux panneaux expliquent que c’est l’Eglise qui est responsable de l’antisémitisme, qu’au Moyen-Age les chrétiens vivaient de préjugés et qu’ils s’adonnaient régulièrement à des pogroms et à d’autres actes antisémites à la sortie de la messe.

    Comment peut-on tolérer de tels propos à l’intérieur même de nos églises ?

    Ne nous laissons pas faire : manifestons notre mécontentement !!!

    Ecrivez ce que vous pensez de cette exposition :

    Au recteur du sanctuaire Saint Bonaventure :
    Le Père Roger Philibert :
    philibertroger@wanadoo.fr

    Au responsable de la communication du diocèse de Lyon :
    M. Pierre Durieux -
    directeur@communication-lyon.cef.fr
    Ne rien faire c’est laisser faire !! Agissez et faites circuler !!

    La présentation de l’expo est visible ICI

    Lien avec "Amitié judéo-chrétienne":  http://ajcf.lyon.over-blog.com/

    nations presse info - 20.09.08

  • Jean-Claude Martinez, candidat à la président du FN

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    Jean-Claude Martinez, député européen, est né le 30 juillet 1945 à Sète

    PARIS (AFP) — Jean-Claude Martinez, vice-président du FN, sera candidat à la présidence du Front National, à l'instar de Marine Le Pen et Bruno Gollnisch.

    "Si on fait des primaires ouvertes, je serai candidat pour le congrès du FN en 2010", a-t-il indiqué dans une interview au quotidien Aujourd'hui en France - Le Parisien de samedi.

    M. Martinez, professeur d'université, "propose un changement de fond: prendre acte de la mondialisation". "Ce serait un nationalisme d'ouverture, une nouvelle idéologie du FN", explique Jean-Claude Martinez qui sera également candidat "dans la circonscription du Sud-Ouest" aux élections européennes en 2009.

    Selon lui, Marine Le Pen est "une illusion médiatique" et Bruno Gollnisch "lui, est conservateur". "Il incarne un courant traditionnel proche de la grande bourgeoisie française" et "n'amènera pas le parti au sommet, à cause de son manque de charisme", estime-t-il.

    En cas de victoire de Marine à la succession de son père, Jean-Marie Le Pen, il explique qu'"elle sera candidate en 2012 à la présidentielle. Elle fera un maximum de 7%".

    Et, "dans quelques années, elle sera peut-être nommée secrétaire d'Etat dans un gouvernement UMP". "Après avoir rêvé d'un grand centre commercial, nous finirons comme le petit épicier du coin", prédit M. Martinez.

  • Manifestation à Paris contre la présence française en Afghanistan

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    PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de personnes - 2.000 selon la police - ont défilé à Paris entre la place de la République et celle de Clichy pour dénoncer la présence de troupes françaises en Afghanistan.

    Cette manifestation survient à deux jours du débat sur ce sujet prévu lundi à l'Assemblée nationale, qui fait suite à l'embuscade qui a coûté la vie à 10 soldats français le 18 août.

    "Troupes françaises hors d'Afghanistan", "Maintenant, tout de suite, retrait des troupes françaises", ont scandé les manifestants, parmi lesquels figuraient beaucoup de jeunes gens et de syndicalistes.

    "Ce n'est pas notre guerre, ce n'est pas la guerre du peuple français", a déclaré à Reuters Caroline Minacori, enseignante à Paris. "Nous sommes dans une période de crise où l'argent doit aller à l'éducation. Nous n'avons pas à envoyer des enfants pour servir de chair à canon."

    Comme elle, beaucoup de manifestants ont dénoncé le coût de la présence en Afghanistan pour les finances du pays.

    "Pas un euro, pas un homme, pas une arme pour la guerre", pouvait-on lire sur une banderole. "La guerre, c'est un milliard d'euros volés à l'école, à la santé, à la Sécu", indiquait une autre.

    "Cette guerre coûte des sommes folles alors qu'on n'a pas d'argent et qu'on nous demande toujours plus", a déploré Sophie, secrétaire à Pantin (Seine-Saint-Denis), en dénonçant "les massacres des populations civiles" en Afghanistan.

    Des dizaines de jeunes ont défilé derrière un panneau où l'on pouvait lire "Nous voulons étudier, pas nous engager."

    "Je suis fondamentalement pacifiste et pour moi cette guerre est indéfendable idéologiquement", a déclaré Timothée Poisot, étudiant de 21 ans.

    "On ne peut répondre à la barbarie par une autre barbarie", a ajouté le jeune homme venu manifester avec un drapeau arc-en-ciel symbole de paix.

    Selon un sondage BVA pour Orange et L'Express rendu public mardi, les Français sont à 62% opposés au maintien d'une présence militaire de la France en Afghanistan.

    Dès mars dernier, les deux tiers des Français désapprouvaient la décision du président Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts.

    Quelque 2.600 soldats français sont actuellement déployés en Afghanistan.

  • Disparue depuis le 8 septembre

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    Virginie Foreau, 19 ans
    Avis de recherches

    Une famille vit dans l'angoisse à Marcq-en-Baroeul, une commune de la périphérie de Lille. Le 8 septembre, Virginie Foreau a quitté le domicile familial pour se rendre à Villeneuve-d'Ascq. Depuis, ses parents ne l'ont plus revue et sont sans nouvelles. Une enquête de police est actuellement en cours. Au commissariat de Marcq, on indique que cette disparition est effectivement inquiétante.

     

    Il est 9 heures en ce lundi 8 septembre. Virginie Foreau va prendre son poste dans un grand restaurant lillois, L'Écume des mers, où elle est commis de salle. À 10 heures, elle est sur place. À 11 heures, elle rentre chez elle : la période d'essai de son contrat (elle avait été embauchée le 26 août) n'a pas été concluante. Sa maman, Sylvie, prépare son dossier pour qu'elle puisse se rendre aux ASSEDIC, à Villeneuve-d'Ascq. À 13 heures, Virginie quitte le logis. Elle n'est pas reparue depuis.

    Au commissariat de police de Marcq-en-Baroeul, qui nous a contactés, l'on indique que l'inquiétude est de mise. Virginie est partie sans carte d'identité, ni carte bancaire, ni téléphone portable. Elle n'a pas de permis de conduire. Elle n'a pas non plus emporté de vêtements de rechange. La maman, qui nous a également contactés, ajoute que Virginie n'a pas un euro sur elle, juste son ticket hebdomadaire de transports en commun.

    Jeune fille sans histoires, personnalité calme, pas spécialement expansive mais facilement souriante, Virginie est l'aînée de trois enfants. Ce jour du 8 septembre, elle ne semblait pas spécialement secouée par la perte de son emploi. Sa mère précise : «  Elle était sans doute déçue, mais elle n'en faisait pas une catastrophe. »

    « Pas une fugue »

    Comment s'est-elle rendue à Villeneuve-d'Ascq ? «  Nous l'avons vue prendre la direction d'un arrêt de bus du quartier du Pont. À Lille, elle a dû prendre le métro. Mais elle n'est jamais arrivée aux ASSEDIC : j'ai consulté son dossier, sur l'Internet, il n'y a pas eu de mise à jour le 8 septembre ni les jours suivants. » Au total ni Sylvie Foreau ni son époux ne croient à une fugue : «  Elle n'avait pas de petit ami. Nous savons également qu'elle n'est pas allée chez sa grand-mère - qui m'aurait aussitôt prévenue - ou chez d'autres membres de la famille. En fait, on perd sa trace peu après sa sortie de la maison. »

     Les services de police lancent un avis de recherches. Ils prient toute personne qui l'aurait aperçue de bien vouloir prendre contact avec eux. Le jour de sa disparition, Virginie, 19 ans mais paraissant moins que son âge, portait un T-shirt rouge à manches longues orné du logo Estri, un jean bleu, une veste longue légère de couleur marron, et des mocassins marron avec de petites perles. Elle est mince, mesure 1,75 m, a les cheveux mi-longs châtain clair et les yeux marron. •

    PHILIPPE LEROUX  - LA VOIX DU NORD 20.09.08

    > Commissariat de police de Marcq-en-Baroeul, au 03 20 66 20 00.

  • Suicide d'un enseignant de 38 ans: quelques précisions sur les faits...

    Un professeur du collège César-Savart de Saint-Michel (Aisne) a mis fin à ses jours hier après avoir passé une journée en garde à vue. L'homme avait été entendu par les gendarmes parce qu'un de ses élèves l'avait accusé de lui avoir donné un coup de poing.

     

    Mardi, après le dernier cours du matin, un collégien de 15 ans monte sur son booster et rentre chez lui. Il est en retard, son père commençait à s'inquiéter. L'adolescent lui raconte alors que son professeur de physique l'a retenu après la fin du cours qu'il lui a donné un coup de poing pour avoir refusé de remettre son carnet de correspondance.

    Le père se fâche. Le lendemain matin lui et son fils se rendent à la gendarmerie pour déposer une plainte pour coups et blessures.

    Jeudi matin, l'enseignant est placé en garde à vue pour être entendu par les gendarmes. Il donne une tout autre version de ce qu'il s'est passé mardi matin et nie catégoriquement être l'auteur de violences.

    En fin d'après-midi, le collégien est lui aussi convoqué par les enquêteurs. Une confrontation a lieu entre le prof et son élève, mais les deux parties camperont sur leurs déclarations. À l'issue de la confrontation, l'enseignant est remis en liberté.

    À ce moment-là, rien ne laisse présager la tournure dramatique que prendra cette affaire. Hier matin, le procureur de la République Olivier Hussenet déclarait qu'il n'y avait «  aucune raison de poursuivre cet enseignant. Ça se passe dans une salle de classe : un lieu clos, sans témoins. C'est la parole de l'un contre la parole de l'autre ». Selon lui, l'enquête de gendarmerie devait permettre d'y voir plus clair.

    Affaire « prof gifleur bis », en plus grave, en perspective ? Simple invention d'un adolescent ? Difficile de savoir qui, de l'enseignant ou de l'élève, disait la vérité. L'adolescent pourrait éventuellement revenir sur sa déclaration, pas le professeur.

    Hier en début d'après-midi, le principal du collège, inquiet de ne pas avoir vu l'enseignant de la matinée alors qu'il était censé assurer des cours, alerte les gendarmes. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, vers 15 heures, frappent à la porte de son domicile qui devront briser une vitre pour entrer. Pour y trouver le corps sans vie de l'enseignant, qui a mis fin à ses jours. Jean-Luc Bubert avait 38 ans.

    LA VOIX DU NORD - 20 septembre 2008