(AFP/ERIC FEFERBERG.)
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Tout au long d'un discours de plus d'une demi-heure, Nicolas Sarközy s'est attaché à parler un langage de "vérité", seul capable à ses yeux de "rétablir la confiance" et de "vaincre la peur" qui s'est emparée des Français.
La crise "est en train de bouleverser le monde", elle "n'est pas finie", "ses conséquences seront durables" et la France ne sera pas "à l'abri", a posé d'entrée le président.
"Nous venons de passer à deux doigts de la catastrophe", a-t-il dit, à la veille de la présentation, vendredi, du projet de budget 2009-2011.
Comme il l'avait déjà fait mardi de la tribune de l'ONU à New York, Nicolas Sarközy a dénoncé les défaillances d'un "capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l'économie et avait contribué à la pervertir".
Entre autres "cibles", il a visé les rémunérations des dirigeants d'entreprises et des opérateurs financiers, comme les "parachutes dorés", qui "doivent désormais être encadrés" pour mettre fin aux "abus" et aux "scandales". A défaut d'accord entre professionnels, le gouvernement "règlera le problème par la loi avant la fin de l'année", a-t-il menacé.
Nicolas Sarközy a également réaffirmé sa volonté de voir "les responsables de ce naufrage" sanctionnés, "au moins financièrement"...
Pour rassurer les épargnants, le président a pris "l'engagement solennel" que l'Etat garantirait "la sécurité et la continuité" du système bancaire et financier français s'il était menacé par la crise.
"Je n'accepterai pas qu'un seul déposant perde un seul euro parce qu'un établissement financier se révèlerait dans l'incapacité de faire face à ses engagements", a-t-il ajouté sous les applaudissements.
Mais qui peut croire encore à ses promesses?
Evoquant les remèdes à apporter à ce "mal profond", Nicolas Sarközy a souhaité que le sommet international qu'il a proposé à ses pairs en novembre soit l'occasion d'une "remise à plat" complète du système, "comme on le fit à Bretton-Woods après la Seconde Guerre mondiale".
Mais il a aussi estimé que la crise "appelle à accélérer le rythme des réformes et non à le ralentir".
M. Sarközy a ainsi confirmé le lancement d'une deuxième étape de la réforme de l'Etat, de celles des collectivités locales et de la taxe professionnelle, tout comme la suppression de "30.600 emplois publics" en 2009.
A la veille de présenter un projet de budget 2009-2011 rendu délicat par une croissance en berne, il a refusé toute "hausse des impôts et des taxes qui réduirait le pouvoir d'achat des Français".
Le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a estimé qu'il avait "montré l'image d'un capitaine Courage tenant fermement le gouvernail".
La crise mondiale lui permet d'esquiver "habilement" toute solution aux vrais problèmes qui se posent quotidiennement aux Français: baisse du pouvoir d'achat, coût de l'immigration, coût de l'insécurité, chômage, éducation, ruine des classes moyennes (et non des riches), guerre en Afghanistan, etc...
Un discours vide, pitoyable, indigne d'un chef d'Etat responsable
AFP. 25.09.08 Le président américain George W. Bush a averti mercredi soir, dans une de ses rares allocutions télévisées consacrées à la crise financière, que "toute notre économie est en danger".
Pour ce faire, le président américain a annoncé avoir invité, jeudi à la Maison Blanche, les candidats à la présidentielle Barack Obama et John McCain à "se joindre aux responsables parlementaires des deux partis afin d'aider à accélérer nos discussions vers une loi sans esprit partisan". "Il y a un esprit de coopération entre les démocrates et les républicains et entre le Congrès et cette administration", s'est-il félicité au cours de cette allocution d'un quart d'heure.
Il a souligné que le plan, présenté par le secrétaire au Trésor Henry Paulson, était "assez ambitieux pour résoudre un problème grave", rappelant que le gouvernement fédéral verserait 700 milliards de dollars pour racheter "les actifs douteux qui encrassent le système financier".
"Cet effort de sauvetage ne vise pas à préserver les sociétés ou les industries de certains individus. Il vise à préserver l'économie américaine en général", a-t-il encore déclaré.
Le président américain s'est présenté comme "un fervent partisan de la libre entreprise". "Donc mon instinct naturel est de m'opposer à une intervention du gouvernement", a-t-il dit, "je crois qu'on devrait laisser les entreprises qui prennent de mauvaises décisions s'éteindre".
"Dans des circonstances normales, j'aurais suivi cette inclination. Mais nous ne sommes pas dans des circonstances normales", a-t-il martelé. "Le marché ne fonctionne pas bien, il y a une importante perte de confiance et des secteurs majeurs du système financier américain risquent de tomber", a-t-il poursuivi.
"Sans action immédiate du Congrès, l'Amérique pourrait glisser dans une panique financière et un scénario douloureux", a encore prévenu M. Bush, sur la foi des prévisions des experts.
"Davantage de banques pourraient faire faillite, la Bourse pourrait chuter encore plus, ce qui réduirait la valeur de vos retraites", a-t-il dit aux Américains, "plus d'entreprises pourraient fermer leurs portes et des millions d'Américains perdre leurs emplois (...) et finalement, notre pays pourrait vivre une récession longue et douloureuse".
"Nous ne devons pas laisser cela arriver", a-t-il scandé. "Notre économie est confrontée à un défi immense, mais nous avons déjà surmonté des défis difficiles auparavant, et nous allons surmonter celui-là", a-t-il promis.
A la question "tes parents te demandent-ils comment s'est passée ta journée à l'école/au collège?", 15% répondent "non, jamais" et 43% "oui, quelquefois". Par contre, 61% des élèves déclarent que leurs parents leur demandent "tous les jours" s'ils ont des leçons ou devoirs à faire, mais seuls 22% affirment qu'ils les aident pour leurs devoirs.
Autre enseignement : 75% des élèves interrogés ne pratiquent pas une activité culturelle ou artistique en dehors de l'école, mais 33% font du sport en club. Plus d'un tiers dit ne "jamais lire ou rarement un livre à la maison". Par ailleurs, 42% des élèves interrogés ne prennent pas ou rarement un petit déjeuner le matin avant la journée scolaire. 20% des jeunes sondés disent se coucher après 22 heures.
Et si on parlait aussi des aptitudes intellectuelles innées?
Les gendarmes perquisitionnent mercredi après-midi à Issoire (Puy-de-Dôme) le domicile de la mère du petit Antoine, enfant de 6 ans recherché depuis près de deux semaines.
La jeune femme, son concubin et six autres personnes ont été placées en garde à vue.
La mère, prénommée Alexandrine, est arrivée encadrée de nombreux militaires.
Signalé disparu par sa mère depuis le 11 septembre, Antoine n'a cependant pas été revu à son école depuis le mardi 2 septembre. Alexandrine, 23 ans, n’a pas renvoyé en classe son fils le jeudi 4 septembre en raison d’une gastro-entérite.
Ces derniers jours, plusieurs perquisitions avaient eu lieu dans l'entourage proche de la mère. Sans résultat.
leparisien.fr- AFP 24.09.08
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a répété mardi devant des députés visiblement incrédules qu'elle n'avait reçu aucune instruction de l'Elysée au sujet de l'arbitrage controversé qui a condamné l'Etat à une lourde amende dans le litige l'opposant à Bernard Tapie.
Formé de trois personnalités "au-dessus de tout soupçon", selon Mme Lagarde, ce tribunal a condamné début juillet le CDR, la structure publique chargée de liquider le passif du Crédit Lyonnais, à verser 285 millions d'euros (400 millions avec les intérêts) aux liquidateurs du Groupe Bernard Tapie dans le cadre de l'affaire Adidas.
"Je crois franchement, en conscience, que c'était la bonne décision", a affirmé posément la ministre.
Il était temps de mettre un terme à cette "furie judiciaire", soit neuf procédures en cours depuis 1994, a-t-elle plaidé. Car, non seulement cette affaire a déjà coûté 10 millions d'euros de frais d'avocat au CDR, mais l'Etat français risquait d'être condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme en raison de la "durée de la procédure", a-t-elle souligné.
La ministre a également fait valoir que "la partie adverse" avait accepté de plafonner à 345 millions d'euros sa demande d'indemnité dans le cadre de l'arbitrage, alors qu'elle réclamait auparavant 7 milliards d'euros en réparation du préjudice qu'elle estimait avoir subi lors de la vente d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993-1994. "Au moins, on avait un plafond, on revenait à des risques chiffrables au maximum", a-t-elle justifié.
Mais elle n'a visiblement pas convaincu les députés. "400 millions d'euros, c'est un sujet élyséen, madame la ministre, vous ne m'en ferez pas démordre!, a réagi le député socialiste Jérôme Cahuzac.
"Si vraiment, quand l'enjeu est de 400 millions d'euros, la ministre des Finances n'en parle pas au président de la République, alors je m'inquiète pour l'avenir de la République", a lancé le président du MoDem, Francois Bayrou,
L'affaire pourrait rebondir. Le député (NC) Charles de Courson a ainsi indiqué qu'un "recours était en cours" contre cette décision "illégale".
Le député UMP François Goulard a jugé pour sa part qu'il "faudrait aller plus loin dans les auditions et entendre les gens sous la foi du serment au sein d'une commission d'enquête", réclamée par le PS et le MoDem. AFP. 24.09.08
Les contribuables paieront!
Dites-moi où, n'en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu'humaine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Prince, n'enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d'antan ?
Le Testament (vers 1461-1462)
Les quatre jours de Nicolas et Carla Sarközy à New York, dans l'épicentre de la crise financière internationale, n'ont pas seulement été consacrés à recevoir des experts et à réfléchir aux conséquences du big bang financier qui secoue l'économie mondiale.
Nicolas Sarkozy a aussi profité des nouveaux liens qu'il a établis avec l'establishment américain pour recevoir coup sur coup deux prix.
Le premier, celui de la Fondation Elie Wiesel pour l'humanitaire, réunissait plus de huit cents personnes dans le décor monumental du restaurant Le Cipriani.
Dans cette ancienne banque au décor Renaissance, entre les colonnes de marbre et sous un plafond à caisson d'où descendaient de gigantesques lustres en bronze, s'est retrouvé mardi le gratin de la communauté juive américaine, et plusieurs patrons et amis du chef de l'État, dont Martin Bouygues, Philippe Camus - nouveau patron d'Alcatel-Lucent -, le président de la SNCF, Louis Gallois, Anne Lauvergeon (Areva), Henri de Castries (AXA), Jack Lang ou Philippe Douste-Blazy.
Nicolas Sarkozy, accompagné de son épouse, y a été accueilli au son des trompettes de Händel et couvert d'éloges par Elie Wiesel. L'ancien Prix Nobel de la paix a créé sa fondation en 1986 et avait déjà récompensé le roi d'Espagne Juan Carlos, George Bush senior, Hillary Clinton, ou encore Danielle Mitterrand. L'un des hôtes de la soirée, l'acteur Michael Douglas, a ouvert la salve des compliments en soulignant qu'il était «difficile dans un pays comme la France d'être populaire, c'est peut-être plus facile dans un pays étranger. Il a été aux côtés des États-Unis plus que son prédécesseur» .
Elie Wiesel a loué un président qui préfère «l'autorité du pouvoir plutôt que le pouvoir de l'autorité», en revenant sur la liste des initiatives du chef de l'État en matière diplomatique : «Il a libéré les infirmières bulgares, empêché le sang de couler en Géorgie, plaidé pour la libération du soldat Shalit à Damas (…) tant d'actions en si peu de temps.» Peu habitué à une telle profusion d'éloges, Nicolas Sarkozy a répondu par un discours improvisé très personnel. «J'aime l'Amérique, et apparemment cela ne m'a pas empêché d'être élu» , a-t-il lancé. «Nous vous avons tellement rêvé, c'est pour cela que nous sommes déçus quand vous n'êtes pas complètement à la hauteur de nos espérances» , a-t-il ajouté. Sans préciser s'il pensait à la guerre en Irak ou au récent effondrement du système financier. L'occasion de dire clairement ce qu'il pense de la crise, dans cette assemblée de personnalités «riches et célèbres» , en robes longues et smokings. «La façon la plus élaborée de mentir est de ne pas aller au cœur des choses», a-t-il lancé, avant de s'expliquer : «Que ceux qui sont responsables du désastre soient sanctionnés et rendent des comptes. Et que nous, les chefs d'État, assumions nos responsabilités.»
Mardi soir, Nicolas Sarközy devait recevoir le «prix de l'homme d'État de l'année», remis par le rabbin Arthur Schneier, président de la Fondation Appeal of Conscience, devant un nouveau parterre de sept cents VIP. Le chef de l'État avait commencé la journée dans un état de tension extrême, lors de la première conférence des Nations unies sur le développement de l'Afrique. Très irrité, d'abord, par la diatribe échevelée du Nicaraguayen Miguel d'Escoto, président de l'Assemblée générale, contre les États-Unis. Nicolas Sarkozy manifeste à son entourage son mécontentement d'être là, à attendre la fin du discours fleuve de l'ancien sandiniste, alors qu'il a d'autres chats à fouetter.
Pendant ce temps, Carla Bruni-Sarközy fait la une des tabloïds de Manhattan. «Carla Bruni était la belle de Big Apple mardi à New York», annonçait le New York Post, en détaillant son programme : visites de musées, déjeuner avec Laura Bush et 80 premières dames sur les problèmes d'alphabétisation dans le monde et promenades à deux avec son mari dans les rues de New York...
Mais la chanteuse ex-mannequin ne passe pas son temps à l’ONU, contrairement à son président de mari. Balade sur Madison Avenue, jogging à Central Park, déjeuner ce lundi 22 au Metropolitan Museum avec Laura Bush, la première dame américaine... « Carlita » passe du bon temps. Elle a fait le déplacement avec le photographe ex-paparazzi qui la suit depuis son mariage avec Sarko, Pascal Rostain, ainsi qu’avec son maquilleur et sa coiffeuse.
La dolce vita new-yorkaise en somme. (Source: Backchich.info)
http://www.dailymotion.com/video/x34ynu_sarkozybush-nouvel-ordre-mondial
Discours du 25 septembre 2007
A partir du 16 septembre, pour 13 représentations, sera présenté Du cristal à la fumée, une pièce de Daniel Mesguich sur un texte de Jacques Attali, censée retracer une réunion ultre-secrète du 13 novembre 1938, trois jours après la "Nuit de cristal", où aurait été décidé par les dignitaires nationaux-socialistes la "solution finale". Une date jusqu'alors quasi inconnue des historiens.
Pour l'ancien conseiller privé de François Mitterrand, "il s'agit de l'une des réunions politiques les plus importantes du XXème siècle, celle où des salauds prennent la pire décision qui soit".
Faits & Documents - n°261 - 15 au 30 septembre 2008
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Pour THEÂTRE online.com , il ne s'agit pas d'une oeuvre créée par Jacques Attali, mais d'une reconstitution historique fondée sur des documents, des archives, des témoignages qu'aurait recueillis l'auteur et qu'il a mis en scène pour le théâtre.
Paru dans l'édition 26C du 23/09/2008
Le Dauphiné libéré
MOSCOU, 23 septembre - RIA Novosti.
Des fonctionnaires afghans, y compris au sein du gouvernement, sont impliqués, au même titre que les leaders talibans, dans la production d'héroïne et le trafic de drogue international, a déclaré mardi le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants (FSKN), Viktor Ivanov.
"Nous proposons dans cet ordre d'idées d'établir des "listes noires" internationales des barons de la drogue et des fonctionnaires afghans", a-t-il noté.
Selon le directeur du FSKN, cette question a été examinée il y a deux ans avec des représentants de l'UE et des Etats-Unis.
"Avec le temps, la position de nos collègues américains a subi des modifications pour des raisons inconnues, ils refusent d'établir ce genre de listes affirmant que les personnes qui y figureront ne quitteront jamais l'Afghanistan pour qu'on puisse les arrêter. Cette position ne résiste pas à la critique", a noté le directeur du FSKN.
Selon lui, les services secrets russes possèdent des informations montrant l'implication de plus de 40 ressortissants afghans dans le trafic de drogue à partir du territoire afghan. La Russie reçoit annuellement 18 tonnes d'héroïne afghane, la mafia de la drogue tire de ce trafic jusqu'à 16 milliards de dollars. "Ces sommes alimentent en partie le réseau terroriste, y compris dans le Caucase du Nord", a poursuivi le responsable.
Les stupéfiants d'origine afghane suivent trois itinéraires pour atteindre l'Europe. "La voie balkanique est la plus sollicitée, elle passe par l'Iran et la Turquie", a indiqué le directeur du Service fédéral de contrôle des stupéfiants.
La deuxième - on l'appelle celle de la soie, en raison de la perméabilité des frontières centrasiatiques, part vers la Russie. La voie du sud passe par le Pakistan et l'Inde et a pour objectif final la mer, par laquelle la drogue est transportée vers le reste du monde.
"Vous savez comment sont protégées les frontières européennes et vous n'êtes pas sans connaître comment le sont les nôtres. Raison pour laquelle nous constituons la destination de 20% de la "récolte" afghane", a poursuivi M. Ivanov, insistant sur la nécessité de raffermir les frontières des membres centrasiatiques du Traité de sécurité collective (OTSC).
La crise financière américaine dominait les premiers discours mardi aux Nations unies, le chef de l'ONU Ban Ki-moon appelant à un leadership mondial pour y faire face et le président français Nicolas Sarközy proposant un sommet avant la fin de l'année.
"Il y a un danger que les nations se replient sur elles-mêmes, plutôt que d'envisager un avenir partagé", a-t-il averti dans son discours d'ouverture du débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU.
"Ce serait tragique", a-t-il averti, exhortant les quelque 120 chefs d'Etat ou de gouvernement qui l'écoutaient à bâtir ce "leadership mondial" pour mieux faire face à ces crises, résistant ainsi à la tentation de l'égoïsme national.
A propos de la bourrasque financière, M. Ban a affirmé la nécessité de "rétablir l'ordre sur les marchés financiers internationaux" et d'en assainir les principes.
"Nous avons besoin d'une nouvelle conception de la gouvernance et de l'éthique des affaires, avec davantage de compassion et moins de foi aveugle en la "magie" des marchés," a-t-il dit.
Premier chef d'Etat à s'exprimer, le président brésilien Luiz Inacio "Lula" da Silva a appelé à "rebâtir" les institutions financières internationales "sur des bases entièrement nouvelles" afin qu'elles puissent prévenir à l'avenir des crises financières.
"Les institutions économiques internationales n'ont aujourd'hui ni l'autorité, ni les instruments dont elles ont besoin pour empêcher l'anarchie de la spéculation", a-t-il estimé.
"Le caractère mondial de cette crise implique que les solutions adoptées soient également mondiales et prises dans un cadre multilatéral légitime et reconnu, sans impositions", a-t-il estimé.
Son homologue français Nicolas Sarkozy a proposé à ses pairs de se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer" de la crise financière internationale.
"Ma conviction, c'est que le devoir des chefs d'Etat et de gouvernement des pays les plus directement concernés est de se réunir avant la fin de l'année pour réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30", a déclaré M. Sarkozy, sans préciser le format de la réunion qu'il souhaite.
"Reconstruisons ensemble un capitalisme régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché, où les banques font leur métier qui est de financer le développement économique plutôt que la spéculation", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, a répété qu'il souhaitait que des "sanctions" soient prononcées contre "ceux qui mettent en danger l'argent des épargnants", sans préciser lesquelles.
Pour sa part, le président américain George W. Bush a déclaré que les Etats-Unis, son administration et le Congrès allaient approuver un plan massif de sauvetage du secteur financier, "avec la rapidité requise".
Dans un discours surtout consacré à la lutte contre le terrorisme pour sa dernière apparition à la tribune de l'ONU en tant que président, M. Bush a déclaré: "Je peux vous assurer que notre administration et notre Congrès coopèrent.Je suis convaincu que nous allons agir avec la rapidité requise".
AFP. 23.09.08
http://tf1.lci.fr/infos/monde/europe/0,,4095759,00-jack-.html
Il a 3 ans, il s'appelle Jack Thomson et vit à Lochgelly en Ecosse. Lorsqu'il a vu sa mère allongée sur le sol à cause d'une crise d'épilepsie, il n'a pas hésité à appeler les secours sur un téléphone portable.
Selon l'officier de police Duncan Ormiston, " les bons réflexes de l'enfant ont sauvé sa mère".
L'attitude de l'enfant est d'autant plus surprenante qu'il a été confronté à quelques difficultés. Dans un premier temps, Jack a attrapé le téléphone de sa mère, Leanne Thomson, pour contacter les secours mais il est tombé en panne de batterie. Il a alors cherché le téléphone de son père puis a recomposé le 999.
Intelligence!
Les vols à main armée contre les petits commerces à Paris ont augmenté de 76% pour les huit premiers mois de l'année a-t-on appris lundi auprès de la préfecture de police (PP), confirmant un chiffre donné par RTL.
Selon la PP, pour les huit premiers mois de l'année 2008, 141 vols à main armée contre les petits commerces ont été enregistrés, contre 80 pour la même période de 2007.
Leparisien.fr avec AFP -22.09.08
http://tf1.lci.fr/infos/insolite/0,,4092391,00-adn-crottes-.html
Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice - Université Herzliyya, Israël le 21 septembre 2008
Monsieur le Professeur REICHMAN,
Monsieur l’Ambassadeur AVI PRIMOR
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Mesdames et Messieurs,
Ce matin, je me suis recueillie au Mémorial de Yad Vashem. Cela restera pour moi l'un des moments les plus forts de ma venue en Israël. Dans la salle des Enfants, je me suis posée beaucoup de questions sur notre monde. J'ai pensé à la Shoah, au peuple juif, à sa souffrance, à son martyre. C'est aussi dans ces moments que l'on mesure la responsabilité de l'engagement politique. On s'engage en politique pour construire un monde meilleur. Un monde de paix, de justice et de fraternité. C'est ce message d'espoir que je suis venue porter sur cette terre d'Israël et dans cette prestigieuse Université d'Herzliyya. Je tiens tout particulièrement à remercier le Professeur REICHMAN pour l'excellent accueil qu'il m'a réservé. C'est aussi un véritable plaisir de rencontrer l'une des grandes figures de la cause des droits de l'Homme. Je suis aussi venue à Herzliyya pour vous parler de la France. De cette France amie d'Israël. De cette France qui, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, est en train de se réformer, de se moderniser, de s'adapter aux enjeux du XXIè siècle. De cette France qui devient plus forte chez elle pour mieux travailler pour la paix dans le monde. Depuis près de dix-huit mois, la France est en mouvement, une France qui change.
Nicolas Sarkozy a donné un nouveau souffle à la France. Il l'a aidée à retrouver ses vraies valeurs. La Nation française s'est construite au fil des siècles sur le courage des hommes et des femmes qui étaient ses enfants. Elle a aussi accueilli, au nom de la liberté et des droits de l'Homme, ceux qui à travers le monde cherchaient une protection. Aujourd'hui, la France a mille visages. Elle est multiple. Et je vous le dis avec force : cette diversité est la richesse de mon pays. La France est pleine de talents, pleine d'idées, pleine d'énergies qui ne demandent qu'à s'épanouir. Il y a ceux qui font le choix du repli sur eux-mêmes, du communautarisme, du rejet de l'intégration républicaine. Il a aussi ceux qui rejettent l'autre et ses différences. Je vous le dis sans détour : ça, ce n'est pas la France, ni sa tradition. C'est pour cela que Nicolas Sarkozy a souhaité mettre en place une nouvelle politique. Une politique dans laquelle les valeurs de notre République occupent une place centrale. Une politique dans laquelle le travail est encouragé, où la liberté d'entreprendre est facilitée, où l'esprit d'entreprise est valorisé. Une politique qui fixe des repères, des règles et un cadre de vie. Une politique où chacun, sans distinction de race, de religion, de couleur de peau, peut trouver sa place. Il faut rétablir le respect, l'égalité, la solidarité avec les plus pauvres. Il faut toujours défendre l'esprit d'ouverture, l'humanisme et la liberté. Vous en êtes l'exemple. Il faut privilégier la créativité, l'inventivité et la tolérance. Cela commence dès l'école : aujourd'hui l'école redevient un lieu de savoir, de culture et de pensée. Un lieu où l'on apprend à aimer la France, à respecter l'autorité et à vivre ensemble dans le respect des autres. Cela passe aussi par la réforme de nos universités, par des services publics plus performants, par un meilleur respect de l'environnement.... La Justice est l'un des piliers de la démocratie et de l'Etat de droit. Je sais que vous, les Israéliens, vous êtes profondément attachés à la justice de votre pays. Vous avez raison. Comme ministre de la Justice, j'ai voulu que la Justice protège mieux les Français. Le droit à la sécurité est le premier des droits. C'est pour cela que nous avons mis en place des centres fermés qui permettent de prendre en charge les criminels toujours dangereux après la fin de leur peine. C'est pour cela aussi que nous avons mis en place un régime de peines minimales pour les récidivistes. J'ai aussi voulu que la justice apporte davantage d'humanité, qu'elle soit plus attentive aux victimes. Je pense en particulier aux personnes qui subissent au quotidien l'antisémitisme, le racisme et les discriminations. Dans une démocratie, chacun a les mêmes droits. Ils sont fixés par la loi et ne dépendent pas de l'origine, des croyances ou du mode de vie. En France, la discrimination est une infraction pénale. Elle n'était pas suffisamment sanctionnée. Depuis plus d'un an, chaque tribunal de France dispose d'une équipe chargée de la lutte contre les discriminations. J'ai demandé à tous les Procureurs Généraux de lutter fermement contre l'antisémitisme. Nous avons triplé le nombre de condamnations en 6 ans. L'antisémitisme, la discrimination, c'est la négation du principe de l'égalité, c'est la négation de la dignité, c'est la négation de toute humanité. On ne peut pas assumer sa différence quand on n'est pas respecté. On ne peut pas s'ouvrir aux autres quand on se sent humilié. La discrimination engendre la haine. Et on ne bâtit jamais rien sur la haine. Hier, je suis allée à RAMALLAH, à la rencontre de jeunes Palestiniens. Ils m'ont parlé de leur souffrance et d'un sentiment d'injustice. Ils m'ont aussi parlé de la colère d'un peuple qui se sent prisonnier derrière des murs et des postes de contrôle. Je leur ai répondu qu'ils ne doivent pas renoncer à la vie mais à la violence. La France aime et respecte Israël. J'aime et je respecte Israël. J'aime les israéliens. Quand on parle entre amis, je crois que l'on peut se dire ouvertement certaines choses. Israël est une grande démocratie qui connaît le poids des souffrances et des injustices. Le peuple israélien doit pouvoir vivre dans la paix et dans des frontières sûres et reconnues. Cela ne sera possible que lorsque le peuple palestinien aura le sentiment d'être respecté et traité avec justice. C'est l'injustice qui attise la violence. C'est le sentiment d'humiliation qui pousse les peuples à se réfugier dans le fanatisme et l'extrémisme. Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient sans égalité des peuples. C'est un principe que nous voulons défendre. Car la France souhaite contribuer à la paix dans le monde. La France a toujours cherché à défendre la liberté, les droits de l'homme et la démocratie. Pendant trop longtemps, la France est restée en retrait de la scène internationale, faute d'ambitions, faute d'engagement. Nicolas Sarkozy a souhaité rompre avec cette politique souvent source de malentendus. Israël le sait très bien. Aujourd'hui, la France est de retour en Europe : depuis le 1er juillet, la France préside l'Union européenne. C'est l'occasion de donner un nouveau souffle à cette institution, de lui donner une nouvelle ambition. L'Union pour la Méditerranée est une priorité du Président de la République. Il s'agit d'une véritable main tendue à tous les peuples de la région. C'est un projet généreux au service de l'amitié et de la confiance. Lors du sommet historique du 13 juillet à Paris, la quasi-totalité des dirigeants des pays arabes étaient assis aux côtés de votre Premier ministre. C'est le signe que l'on peut aujourd'hui discuter et sortir le Proche-Orient de la crise. La France est enfin de retour dans le monde. Nicolas Sarkozy parle avec tous les dirigeants de la scène internationale, sans préjugés. La France est avec ses alliés. Elle s'est engagée aux côtés des Etats-Unis et de l'OTAN en Afghanistan. C'est un combat difficile : 10 soldats français ont trouvé la mort au mois d'août dernier lors d'une embuscade. Mais c'est un combat nécessaire, pour une cause juste : la lutte contre le terrorisme, la lutte pour nos valeurs, la lutte pour la liberté. En 1986 et en 1995, la France a été victime du terrorisme. Ce sont des moments tragiques et douloureux dans la vie d'un pays. Je dis cela sur cette terre d'Israël qui a tant de fois été frappée et meurtrie par le terrorisme. Vous le savez comme moi, il n'y a ni excuse, ni justification au terrorisme. On ne discute pas avec les terroristes. On se bat contre eux. La France soutient toujours le peuple israélien quand sa sécurité et son intégrité sont menacées. La France s'oppose toujours à ceux qui veulent détruire Israël. Je l'ai dit hier dans les Territoires palestiniens. Le peuple israélien a le droit de vivre dans la paix et la sécurité. Et le peuple palestinien a le droit d'avoir un Etat et d'y exercer sa souveraineté dans la paix et le respect de ses voisins. La sécurité du peuple israélien passe par le dialogue avec le peuple palestinien. Sans cette condition, il n'y aura pas de paix au Proche-Orient. Il faut s'ouvrir au dialogue et à l'échange. Il faut aller au-delà de ses propres blessures. Il faut regarder ce qui rapproche et non ce qui sépare. Il faut que le rapport de force s'efface et laisse sa place au droit et à la justice. La paix se gagne par des efforts réciproques et simultanés, comme les peuples allemand et français ont réussi à le faire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. *
La France change, c'est aujourd'hui une réalité. Cette évolution se fait dans la sérénité et avec la détermination du Gouvernement. La France affiche clairement sa relation privilégiée avec Israël. Elle ne cache pas non plus les liens qu'elle entretient avec le peuple palestinien. Nous menons une politique transparente, d'équilibre et sans a priori. Nous tenons un seul discours, celui de la franchise et de la paix, comme le Président de le République Nicolas Sarkozy l'a dit à la Knesset et à Bethléem. La paix au Proche-Orient est toujours incertaine. Beaucoup d'événements s'enchaînent en ce moment : l'arrivée d'un nouveau Gouvernement en Israël, les prochaines élections dans les Territoires palestiniens, l'élection du futur président américain... Ce sont des tournants importants. Je souhaite qu'ils soient porteurs de paix et d'espoir pour les peuples d'Israël et de Palestine. C'est l'avenir du monde qui est en jeu. Car la sécurité du monde dépend, en grande partie, de la paix au Proche-Orient. Je vous remercie. Source: Ministère de la Justice |
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La bêtise!