http://www.youtube.com/v/YdwgN7pE5i0&hl=fr
"Français, vous avez la mémoire courte!"
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
http://www.youtube.com/v/YdwgN7pE5i0&hl=fr
"Français, vous avez la mémoire courte!"
http://www.dailymotion.com/video/x5mykw_grand-corps-malade-son-slam-pour-le_sport
Battue par l'Italie (0-2), l'équipe de France a dit au revoir à l'Euro 2008. Les Italiens accompagneront les Hollandais en quarts de finale puisque les joueurs de Van Basten ont dominé la Roumanie (2-0).- 17 juin 2008
La "diversité" n'a pas payée!
AFP.17.06.08. Un ours polaire, "espèce en voie de disparition", a été localisé dans le nord de l'Islande, probablement égaré dans l'île nordique après avoir parcouru des centaines de kilomètres à la nage, a-t-on appris mardi auprès d'un photographe islandais sur place.
Il n'y a pas d'ours polaire en Islande et le plantigrade vient probablement de la région arctique.
M. Axelsson a expliqué que l'ours polaire avait été repéré lundi par une fillette d'une douzaine d'années qui faisait une promenade avec son chien lorsque celui-ci a commencé à s'agiter et à aboyer.
"Elle a vu quelque chose de blanc et a pris conscience que c'était un ours polaire. Elle est rentrée chez elle en courant. Elle n'a jamais couru aussi vite de sa vie", a-t-il raconté.
Selon lui, l'animal se trouve à 200 mètres de la ferme de la fillette.
"Les autorités islandaises nous ont demandé de les aider à attraper l'ours. Nous avons envoyé notre chef vétérinaire qui est en route avec un pistolet spécial", pour endormir l'animal, a expliqué Bengt Holst.
Le chef vétérinaire va tenter de s'approcher de l'ours pour lui administrer une dose de tranquillisant, a-t-il ajouté, précisant que les autorités espéraient l'attraper d'ici la fin de la journée si les conditions météorologiques le permettent.
Pour l'heure, personne ne sait s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle, ni son âge.
Je souhaite une invasion d'ours blancs d'Hyperborée!
En sacrifiant notre politique de défense sur l’autel d’une austérité qui ne veut pas dire son nom, Nicolas Sarközy condamne la France à l’impuissance extérieure et à la vulnérabilité intérieure.
Les annonces contenues dans le Livre blanc ne trompent en effet personne, et la volonté affichée de développer le renseignement comme celle de permettre la projection de 30 000 hommes dans le cadre d’une coalition, ne peuvent faire oublier la réduction de 16% des effectifs.
En remettant à plus tard les décisions nécessaires pour l’adaptation de notre doctrine nucléaire aux réalités du monde moderne, en contournant les questions que pose l’indispensable construction d’une défense européenne basée sur le respect des unités nationales, en ne faisant qu’effleurer celles que pose la réintégration de fait de la France dans l’Otan, tout en prétendant augmenter nos capacités d’intervention et d’autonomie tactique, le gouvernement pratique la politique du Sapeur Camembert qui creusait un trou pour en combler un autre.
Plus grave, avec seulement 10 000 hommes dédiés au « théâtre national » c’est la crédibilité de la défense opérationnelle du territoire qui est gravement mise en cause au moment même où la France est potentiellement confrontée à des risques majeurs liés au terrorisme et aux risques de troubles graves sur son sol.
Le si mal nommé Livre blanc sur la sécurité et la défense nationale est bel et bien un mauvais coup porté à la France et à son peuple.
Site: www.synthesenationale.com
Or, souvenons-nous que:
- Jésus naquit en Galilée, un nom qui rappelle celui des Gaulois [Galli], et d’après le Saint-Suaire, il avait des traits «indo-européens»;
- «Esus» est un surnom du héros mythologique celte Cuchulainn ainsi que d’un dieu celtique;
- Au IIIe siècle avant J.C., les Celtes (= les Gaulois) étaient présents jusqu’en Méditerranée orientale et avaient constitué un royaume des Galates dans l’actuelle Turquie;
Il ne semble pas déraisonnable de supposer que les Gaulois, à la fin de leur avancée vers le sud-est de la Méditerranée, avaient établi un avant-poste en «Galilée» (c’est-à-dire la «terre des Gaulois») et que donc les Esséniens, attestés à partir du siècle suivant, étaient nés du mélange d’éléments hébraïques et du druidisme celtique. Ceux-ci avaient continué à avoir des rapports fraternels avec les représentants de la mère-patrie celtique (c’est-à-dire la France actuelle ainsi que les Iles Britanniques, peut-être étendue à l’Espagne «celtibère» où se trouve encore une «Galice»). Dans ce groupe était né Jésus, dont le nom est en vérité presque identique à l’Esus celtique. Après la crucifixion, lui ou sa famille s’étaient réfugiés en Gaule, où ils avaient trouvé un milieu extrêmement favorable pour la diffusion du message. De là vient la tradition de Marie-Madeleine en France, de Joseph d’Arimathie (qui était probablement un membre de la même fraternité, comme Nicodème et Lazare) et des récits celto-chrétiens du Graal.
Par conséquent, alors que Pierre et Paul exportaient à Rome une doctrine fortement hébraïsée et romanisée, pendant ce temps se diffusait peut-être en Gaule, dans les milieux druidiques encore bien présents à l’époque romaine, un christianisme «celtisé», basé sur le souvenir du grand «druide» né en Palestine. Peut-être est-ce à l’origine du christianisme celtique, des connotations ésotériques prononcées, qui des siècles plus tard avaient laissé une forte empreinte sur le monde médiéval (pensons à la «matière de Bretagne», aux cathédrales gothiques, aux Cisterciens, à Saint Bernard, aux Templiers…).
Et Constantin (274-337)? Celui-ci, au début du IVe siècle, s’imposa à Rome en venant de York (la Eboracum romaine, en Angleterre méridionale, dont il était le gouverneur) avec une armée celtique (avec la croix sur les boucliers, «logo» typiquement celtique). Il n’est pas absurde de penser que dans cette armée s’était déjà diffusé le message chrétien (probablement véhiculé par le druidisme de l’autre coté des Alpes): Constantin avait donc – voilà la raison du succès de sa politique de christianisation – pour ainsi dire réuni les deux tronçons, le tronçon «celtique» de son armée et le tronçon «romanisé» d’un christianisme qui s’était entre-temps développé à Rome grâce à Paul, Pierre et les successeurs de ce dernier, et qui jusque-là avait été persécuté.
Ainsi peut s’expliquer d’un côté la singularité du christianisme celtique et de ses légendes, de l’autre la défense obstinée et constante de l’Eglise catholique par la France, prolongée même jusqu’à l’intervention de 1849 contre la République Romaine, et donc pas seulement liée à la géopolitique. D’autre part, encore aujourd’hui, le christianisme, bien que romanisé, est le drapeau de l’Irlande, c’est-à-dire la terre où se sont maintenues le plus vivement les antiques traditions celtiques.
En tous cas le christianisme, vu sous cet éclairage, apparaît en fin de compte – à part le génie de son fondateur – comme le produit de quatre cultures distinctes, dont chacune a apporté sa contribution spécifique:
(1) la celtique, remontant directement à Jésus mais aussi probablement aux Esséniens et au «bain» initial en terre gauloise – d’où non seulement le cycle suivant du Graal, mais aussi les influences «indo-européennes» déjà reconnaissables dans les Evangiles, dont par exemple la parabole des vierges qui devaient garder l’accès du feu dans l’attente de leur époux: c’est le concept des «épouses du Soleil», que nous retrouvons dans les Vestales romaines; ou encore la référence aux «portes de l’Enfer» (concept astronomique présent dans Homère ainsi qu’en Inde et en Iran) et les clés d’or et d’argent de Pierre, d’où le drapeau jaune et blanc du Vatican.
(2) l’hébraïque (évidemment; peut-être due plus à Pierre qu’à Jésus lui-même; du reste nous connaissons bien la faible sympathie qui s’est maintenue entre juifs et chrétiens jusqu’à l’époque actuelle);
(3) la grecque (avant tout chez les Pères de l’Eglise; mais nous pensons aussi à des concepts comme «tendre l’autre joue», concept socratique encore plus qu’évangélique, repris mot à mot dans le Gorgias de Platon, ou au tout aussi socratique «calice amer»).
(4) la romaine (le droit et les institutions ecclésiastiques).
En outre, les sources historiques disent que les Esséniens disaient une prière matinale en se tournant vers le Soleil. Le contenu de cette prière n’est pas indiqué; cependant, à notre avis, il ne semble pas trop hasardeux de conjecturer qu’il s’agissait en fait du Notre Père, transmis dans les Evangiles comme une prière enseignée aux disciples par Jésus en personne. En fait, relu sans préjugé, «Notre Père qui êtes aux cieux…» paraît être une claire invocation au Soleil (et celle qui suit est cohérente); de plus, «Donnez-nous notre pain quotidien» confirme qu’il s’agit d’une prière du matin, avant le début de l’activité de la journée. Relue dans cette optique, celle-ci semble pouvoir être directement reliée à l’Hymne au Soleil de Aménophis IV–Akhenaton, lequel à son tour pourrait avoir récupéré des aspects archaïques de la religion égyptienne, dans laquelle le thème solaire est bien présent, bien que fondu avec des apports d’origine Hyksos, qui d’après certaines études actuelles réalisées par des chercheurs de l’Université de Téhéran, ne semblent pas être sémites mais plutôt indo-européens.
En tous cas, en partant du lien pour ainsi dire «circulaire» qui semble unir les Esséniens et les Celtes à la figure de Jésus et au christianisme lui-même, il est possible d’expliquer beaucoup de choses jusqu’ici peu claires, à commencer par la diffusion extraordinaire que cette religion connut dès ses origines.
Source: Centro Studi La Runa
Jean Sarközy, le fils cadet du président de la République, s'est fiancé, hier, avec son amie Jessica Sebaoun, héritière de la famille Darty, la chaîne de magasins d'équipement électroménager et audiovisuel.
Une grande fête a eu lieu dans l'après-midi, à Neuilly-sur-Seine, dans un hôtel particulier du boulevard d'Argenson, situé à deux pas de la mairie. Une tente avait été dressée dans le jardin et le tout nouveau conseiller général des Hauts-de-Seine, qui a connu Jessica sur les bancs du lycée Saint-James, lui a offert un diamant de chez Tiffany (une bijouterie prestigieuse) en guise de bague de fiançailles.
Nicolas Sarközy et son épouse Carla sont passés dans la soirée ainsi que le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, Isabelle et Patrick Balkany.
« C'était très gai, le mariage est en vue », indique-t-on dans l'entourage du couple. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, le fils du président de la République, 21 ans seulement, sera élu, aujourd'hui, président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, lui qui est déjà patron du mouvement à Neuilly. Un accord a été trouvé ce week-end avec le président du conseil général Patrick Devedjian. Ce poste stratégique était convoité par l'élu Nouveau Centre, Hervé Marseille, maire de Meudon. Mais c'était sans compter sur la candidature surprise de Jean Sarközy, qui l'a fait connaître par lettre, mercredi, aux élus de la majorité départementale. Le psychodrame au conseil général a été évité de justesse ! « On est arrivé à un accord qui sera présenté aujourd'hui au groupe. Ils m'ont assuré qu'ils vont agir ensemble. Ils ne seront pas candidats contre l'autre. L'unité est préservée », précise Devedjian, mis devant le fait accompli alors qu'il soutenait Hervé Marseille.
Beau joueur, ce dernier assure qu'il n'y aura pas de conflit au sein de la majorité départementale : « Nous souhaitons que l'équilibre politique soit préservé. L'un de nous deux présidera et l'autre sera vice-président. Nous avons l'habitude de travailler ensemble. » De son côté, Jean Sarközy, dont l'ascension est fulgurante depuis qu'il s'est lancé en politique, a refusé d'en dire plus, réservant la primeur de ses déclarations aux élus de droite des Hauts-de-Seine, ce matin.
Le fils de Sarközy va-t-il devoir se convertir au judaïsme pour épouser à la synagogue l'héritière Darty? On sait que les membres du clan Darty sont des juifs pratiquants.
La mort samedi soir d'un jeune à Vitry-le-François (Marne) serait liée à un trafic de drogue et le meurtrier présumé a été déféré lundi au parquet de Reims, a indiqué le procureur.
Une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire, a précisé le magistrat.
Le suspect, un ancien militaire âgé de 22 ans, a reconnu avoir tué samedi vers 21H00 d'une balle dans la tête un jeune homme, qui accompagnait un groupe de personnes, avec lequel il avait un «différend» portant sur «plusieurs milliers d'euros» concernant un trafic de cannabis, selon le procureur de la République.
«Il se sentait harcelé, menacé et il s'est rendu à ce rendez-vous avec une carabine 22 long rifle», a déclaré Madeleine Simoncello devant des journalistes, en précisant que le meurtrier présumé avait néanmoins «répété» pendant sa garde à vue, «qu'il ne connaissait pas la victime».
Les archives de Bad Arolsen, en Allemagne, qui rassemblent d'innombrables documents de la Seconde guerre mondiale, ont officiellement ouvert leurs portes au public mercredi 30 avril. Les archives conservées par le Service international de recherches (SIR) de la Croix-Rouge ont été fondées peu après la fin de la guerre pour fournir des informations sur les victimes de la Shoah.
Les précieux documents ont été recueillis par les alliés dans les camps de concentration libérés, dans les bureaux des SS, mais comptent aussi les profils des personnes déplacées après la guerre.
Jusqu'à présent, ces archives -30 millions de documents rangés sur 25 kilomètres d'étagères- n'étaient accessibles qu'aux victimes juives et à certains membres de leurs familles, et étaient utilisées pour chercher des disparus ou étayer des demandes d'indemnisation.
"Nous tournons une nouvelle page de l'histoire du SIR", a déclaré son directeur Reto Meister lors d'une cérémonie organisée à Bad Arolsen. "Cette ouverture contribuera à faire vivre la mémoire des crimes monstrueux qui ont eu lieu pendant l'ère nazie".
L'ouverture du site intervient cinq mois après la décision officielle de mettre à disposition du public l'ensemble des documents des archives. Elle a été prise par les onze pays qui gèrent le site de Bad Arolsen.
Sur le Web: http://www.its-arolsen.org
(Jerusalem Post - 01.05.08)
Le coup d'envoi de l'édition 2008 du baccalauréat a été donné lundi avec l'épreuve de philosophie, sur laquelle ont planché dans la matinée 324.810 candidats à la série générale, ceux de la série technologique devant s'y atteler en début d'après-midi.
Les moins inspirés par la dissertation auront préféré l'explication de texte, avec un extrait de "De la démocratie en Amérique", d'Alexis de Tocqueville (ES), des "Cahiers pour une morale", de Sartre (L) ou encore du "Monde comme volonté et comme représentation" de Schopenhauer.
Pour éviter que des candidats ne soient pénalisés par d'éventuels retards dus aux opérations de protestation des routiers en colère contre le gazole cher, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos avait diffusé une circulaire, précisant que les retards seraient tolérés lundi matin dans la limite d'une heure trente.
Les routiers avaient assuré qu'ils n'entameraient leurs actions qu'à partir de 9h00 pour ne pas perturber les examens.
Le bac fête cette année ses 200 ans : l'année de sa création, il avait été décerné à 31 hommes. La première femme l'a obtenu en 1861.
En souhaitant bonne chance aux candidats lundi matin sur France 2, M. Darcos a rappelé qu'il était "très attaché" à ce "sésame pour rentrer dans l'enseignement supérieur".
Au total, 615.625 candidats vont passer cette année les épreuves des séries générale (53% des postulants), technologique (27%) et professionnelle (20%). Le plus jeune a 13 ans, la plus âgée 63 ans et demi.
L'an dernier, 506.122 personnes avaient décroché le diplôme, soit 83,7% des postulants et 64,2% de la classe d'âge (en métropole).
Cette année, les épreuves s'étaleront jusqu'à jeudi pour les terminales générales, avec notamment l'histoire-géographie mardi matin et la première langue vivante jeudi après-midi. Les séries S et ES plancheront jeudi matin sur les mathématiques, les L sur le latin.
Pour les bacs technologiques, les épreuves diffèrent d'un jour à l'autre et d'une série à l'autre, à l'exception de la première langue vivante, mercredi après-midi pour tous.
Le bac professionnel commencera comme chaque année une semaine plus tard.
Nouveauté de l'année: le début des épreuves a été repoussé d'une semaine par rapport à la session 2007, pour que les lycéens de seconde et première puissent continuer à travailler aussi longtemps que possible avant l'été.
A cette même fin, une nouvelle organisation des épreuves est expérimentée dans 15 départements (académies de Rouen, Dijon, Amiens, Besançon, départements de la Lozère et du Vaucluse): surveillance des épreuves par des non enseignants, centres d'examens plus nombreux notamment.
Les résultats seront connus le vendredi 4 juillet pour le premier groupe d'épreuves, le vendredi 11 pour les résultats définitifs.
Ceux-ci seront disponibles gratuitement sur le site www.education.gouv.fr.
L'organisation met à contribution 149.423 examinateurs et correcteurs, 4.874 sujets ont été élaborés, 4 millions de copies seront à corriger.
A moins de rendre une feuille blanche, on est sûr d'obtenir le bac!
http://www.dailymotion.com/video/x5rla9_front-national-felicite-les-irlanda_news
Le nombre des détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juin le chiffre record de 63.838, le précédent pic remontant à juillet 2004 avec 63.652 personnes incarcérées, a-t-on appris vendredi auprès de la Chancellerie, confirmant une information du quotidien Le Monde.
Le record avait été frôlé déjà en mai avec 63.645 détenus pour 50.746 places disponibles dans les prisons.
Le taux de surpopulation est de 125% en France, ce qui situe le pays au-dessus de la moyenne européenne.
Une marche silencieuse a eu lieu dimanche 15 juin à Vitry-le-François (Marne) après le meurtre samedi d'un jeune homme, dont l'homicide a entraîné de violents incidents quand une cinquantaine de personnes se sont lancées à la recherche de son meurtrier présumé.
Les violences, au cours desquelles deux pompiers, deux gendarmes et cinq autres personnes ont été blessés, ont débuté peu après 22H00, après le décès par balle du jeune homme de 22 ans.
Le meurtrier présumé, âgé de 23 ans, a été interpellé et placé en garde à vue "en milieu de nuit", selon Sylvaine Astic, directrice de cabinet du préfet de la Marne.
Au cours des incidents, une soixantaine de véhicules et plusieurs conteneurs à poubelles ont été incendiés, la gare de la ville a été fortement endommagée et des véhicules de pompiers et de gendarmes caillassés.
Dimanche en milieu d'après-midi, alors que régnait un calme relatif dans la ville, environ 250 personnes, menées par la mère de la victime, en pleurs et portant une photographie de son fils, ont pris part à une marche silencieuse en mémoire du jeune homme, sous la surveillance discrète de gendarmes, a constaté une journaliste de l'AFP.
Deux émissaires français ont rencontré dimanche à Damas le président syrien Bachar al-Assad pour faire avancer les efforts de réconciliation entre Paris et Damas après une brouille sur le Liban.
Ces discussions ont notamment porté sur les relations bilatérales et la situation au Liban. "Ils reflètent la concordance de vue des deux parties sur la nécessité de renforcer les relations franco-syriennes et sur l'importance de poursuivre les efforts, la coopération et la coordination pour une paix juste et globale dans la région", a expliqué Sana.
Selon les mêmes sources, au cours des entretiens, les deux parties ont affirmé "la nécessité de continuer à inciter les Libanais à appliquer l'accord de Doha", signé le 21 mai, sur une sortie de crise au pays du Cèdre.
La délégation française a ensuite été reçue par le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.
Cette visite survient au lendemain d'un appel de la France et des Etats-Unis à une normalisation des relations entre la Syrie et le Liban, alors que Paris a entrepris de se réconcilier avec Damas.
Les relations franco-syriennes s'étaient détériorées après l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel Damas, soupçonné, a nié toute implication.
Après quelque de trois décennies de présence, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer du Liban deux mois plus tard, mais Paris et Washington ont accusé Damas de continuer à s'ingérer dans les affaires de son voisin.
Fin 2007, le président Sarközy avait suspendu les contacts bilatéraux à haut niveau, affirmant que Damas bloquait l'élection d'un président libanais.
Le dialogue a été rétabli à la suite de l'élection le 25 mai de Michel Sleimane, aux termes d'un accord entre l'opposition proche de Damas et la majorité antisyrienne soutenue par l'Occident.
Bachar al-Assad a été invité par M. Sarközy aux cérémonies de la fête nationale du 14 juillet à Paris, au lendemain du sommet de l'UPM auquel il devrait participer avec une cinquantaine de dirigeants étrangers.
Cette invitation a provoqué des critiques au Liban et en France.
Dimanche, l'ancien président libanais Amine Gemayel, un leader de la majorité, a jugé la France "un peu trop pressée" à donner des gages" à M. Assad.
Le Liban "n'a toujours pas de gouvernement et il est très clair que les difficultés viennent de l'opposition, des alliés de la Syrie", a dit M. Gemayel à un journal français.
Samedi, M. Sarközy et son homologue américain George W. Bush, en visite à Paris, ont appelé le Liban et la Syrie à établir des relations diplomatiques "à part entière" et des "relations de bon voisinage" fondées sur "la sécurité" et "la souveraineté". M. Bush a aussi réclamé de la Syrie qu'elle cesse "d'être de connivence avec les Iraniens".
Le rapprochement franco-syrien intervient aussi alors qu'Israël et la Syrie ont engagé des pourparlers indirects.
Enfin, le président Assad a affirmé que son pays "coopérerait" avec l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont une délégation doit se rendre le 22 juin en Syrie pour enquêter sur une présumée installation nucléaire détruite par l'aviation israélienne en septembre dernier. (AFP).
Le président américain George W. Bush est arrivé dimanche en Grande-Bretagne où il a dîné dans la soirée à Downing Street avec Gordon Brown, tandis que plusieurs milliers de manifestants réunis devant le Parlement de Westminster protestaient contre sa venue.
A quelques centaines de mètres de là, devant Big Ben et le Parlement, entre
2.000 et 2.500 manifestants hostiles à la guerre en Irak s'étaient rassemblés pour protester contre cette visite, dernière étape de la tournée européenne du président américain qui l'a emmené en Slovénie, en Allemagne, en Italie et en France, sans provoquer beaucoup de remous jusqu'ici.
Des membres de la coalition Stop the War, des militants antinucléaires et ceux de l'association musulmane British Muslim Initiative scandaient des slogans tels "George Bush: terroriste", en brandissant des panneaux montrant des taches de sang ou des menottes.
Après avoir atterri à Heathrow en début d'après-midi, George W. Bush et son épouse Laura se sont rendus en hélicoptère à Windsor (est de Londres), la résidence préférée de la reine Elizabeth, où ils ont été accueillis par le monarque et son époux, le prince Philip.
Avant même l'atterrissage de l'avion du président Air Force One, son entourage s'est attaché à démentir les affirmations d'un journal britannique selon lesquelles George W. Bush aurait "mis en garde" Gordon Brown contre un retrait prématuré des troupes britanniques d'Irak.
"Il n'y a aucun désaccord entre nous, entre le président et le Premier ministre Gordon Brown sur cette question, point final", a déclaré le conseiller national à la sécurité Stephen Hadley aux journalistes.
Selon l'Observer de dimanche, le président américain a averti le Premier ministre britannique que le Royaume-Uni ne devrait pas compromettre les succès obtenus par la coalition en Irak avec un retrait prématuré de ses troupes.
Les médias britanniques avaient aussi rapporté cette semaine que Gordon Brown pourrait prochainement annoncer un calendrier final pour le retrait des quelque 4.000 soldats britanniques du sud de l'Irak.
Le conseiller a souligné que les deux dirigeants s'étaient accordés sur le fait que tout retrait "doit être le résultat de progrès sur le terrain, fait sur le conseil de nos armées, et pas en fonction de calendriers arbitraires".
"Nous n'avons aucun désaccord avec les Etats-Unis sur un retrait des troupes", a renchéri une porte-parole du Premier ministre.
MM. Bush et Brown doivent de nouveau se rencontrer lundi matin pour des entretiens officiels, avant de donner une conférence de presse commune.
Stephen Hadley a précisé que les discussions se concentreraient sur le moyen de renforcer les sanctions contre l'Iran après son refus de geler son programme nucléaire -- un thème que le président Bush a qualifié samedi de "dominant" au cours de ses visites jusqu'à présent.
"Cela (les sanctions) semble être un engagement assez clair et un consensus à travers l'Europe", a déclaré le conseiller.
Selon Londres et Washington, les discussions porteront aussi sur le changement climatique, l'état de l'économie mondiale et les efforts en cours pour obtenir un accord mondial de libéralisation du commerce. (AFP - 15 juin 2008)
La vigne vierge par-dessus la tonnelle
Dessinait la plus précieuse des dentelles
Où des yeux noirs en grappes nous suivaient furtifs
A travers le feuillage aux délicats motifs
Quand, à une table en fer sous les arceaux,
On prenait une bière ou une menthe à l'eau
Apportées dans des verres embués de fraîcheur,
Nous n'avions pas besoin, je crois, d'autre bonheur
Pour sentir passer l'amour d'un beau matin d'été
Mon père au beau visage amaigri par la guerre
Parlait et me souriait dans l'ombre mouvante et claire
Cette voix, je l'entendrai plus,
Son visage, je ne le verrai plus
Ni son sourire vivant
Un blanc matin d'été
Gaëlle Mann