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Blog - Page 1868

  • Marseille 1ère au palmarès de la violence

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    Où court-on le plus de risques de se faire agresser ? Quelles sontles communes les plus sûres ?«Le Figaro» révèle l'état des violences dans les quelque 400 agglomérations de 20 000 habitants et plus. D'après les chiffres incontestables de la PJ.

    D'un côté, il y a la violence crapuleuse, celle commise pour s'emparer d'un bien, comme le sac ou le téléphone mobile que l'on arrache en frappant sa ­victime. De l'autre, il y a la violence non crapuleuse  autant dire la violence gratuite : l'enfant qui se fait agresser à la sortie de l'école pour un regard, pour rien, le conducteur rossé par un automobiliste irascible, la femme battue par son conjoint.

    Si les actes crapuleux enregistrent une baisse de plus de 10 % sur les douze derniers mois, avec un peu plus de 100 000 vols avec violence au total, les violences non crapuleuses, en revanche principalement les coups et blessures volontaires , ont encore augmenté de 3,8 % en un an, faisant près de 10 000 victimes supplémentaires, soit un total de 224 000 faits. Pour la première fois, Le Figaro a choisi de dresser le portrait de toutes ces violences, non pas par département comme le fait chaque année le ministère de l'Intérieur mais ville par ville.

    Variations de un à vingt

     

    Les risques d'agression varient de un à vingt, selon que l'on vit à Marly-le-Roi, dans le 78, ou à Saint-Denis, dans le 93. «Et encore les chiffres de la PJ ne re­prennent-ils que des faits ayant abouti à une plainte», rappelle le sociologue Sebastian Roché. Selon lui, «en devenant de plus en plus violente, la délinquance devient de plus en plus invisible à la statistique poli­cière». Les sondages réalisés auprès des victimes révèlent qu'un tiers de celles qui ont subi des violences ne se signalent pas aux autorités.

    Au palmarès des villes qui souffrent, on retrouve sans surprise celles de la banlieue nord de Paris, la Seine-Saint-Denis en tête. Creil, dans l'Oise, affiche un taux de violence particulièrement élevé. À équivalence avec Dreux et Évreux, la ville de Jean-Louis Debré. Dans le sud-est, Nîmes talonne Marseille. La Cité phocéenne se distingue par un taux de vols violents deux fois supérieur à Lyon.

    Les violences non crapuleuses, celles qui trahissent, selon le criminologue Alain Bauer, la «dégradation du climat social» se révèlent particulièrement élevées dans le nord et l'est, souvent sur fond de chômage et d'alcoolisme. Auchel, l'une des communes les plus sinistrées du Pas-de-Calais est ainsi la plus violente des villes de province. Et Calais suit de près. À Lille, la ville de Martine Aubry, les agressions gratuites font jeu égal avec les vols violents. La tension rejaillit aussi à Lens, touchée de plein fouet par les violences intrafamiliales, mais aussi à Saint-Dizier, cette ville de Haute-Marne qui fut le théâtre des scènes de guérilla urbaine d'une rare intensité en octobre 2007, quand une cinquantaine de jeunes encagoulés avaient agressé des pompiers et des policiers, brûlant leurs véhicules.

    À Grasse, dans les Alpes-Maritimes, le taux d'agression atteint deux fois celui de la moyenne nationale. «Grasse n'est pas la douce ville du parfum qu'on imagine», reconnaît un cadre de la police lo­cale. Selon lui, «la paupérisation de la population, sur fond de difficultés d'intégration, a conduit à une radicalisation des comportements». Un directeur départemental de la sécurité publique le dit : «La violence physique devient, dans la vie de tous les jours, un mode d'expression.»

    Reste l'autre bout du classement, celui des villes plus tranquilles. On ne sera pas étonné d'y retrouver nombre de communes du centre de la France. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, aura la satisfaction de constater que sa terre d'élection de Saint-Jean-de-Luz figure parmi les dix villes de la zone police les moins exposées aux violences. On y commet à peine deux agressions pour 1 000 habitants. Guère plus qu'à Marly-le-Roi, ex aequo ou presque avec Neuilly-sur-Seine et Saint-Germain-en-Laye.

  • Guerre de territoires aux Buttes-Chaumont

    C'est une énième agression qui traduit, selon les habitants du quartier, un climat de plus en plus tendu, fait d'affrontements entre différentes bandes aux alentours du parc des Buttes-Chaumont. D'un côté, des jeunes de confession juive ; de l'autre, des adolescents d'origine africaine ou maghrébine. Lycéenne domiciliée dans le quartier, Natacha*, petite brune aux yeux noirs proche de la victime, explique ainsi se réunir avec ses amis tous les samedis aux alentours du parc « pour profiter du shabbat ».

    « Et depuis plusieurs mois, nous sommes régulièrement agressés par des blacks et des beurs, dénonce-t-elle en requérant l'anonymat. Ils viennent là juste pour nous tabasser, même pas pour nous voler. Car, pendant ce jour de repos, nous ne portons ni téléphone portable, ni baladeur, ni clés de maison. C'est interdit par notre religion. »

    Lycéen de confession musulmane, Mourad*, 16 ans, rétorque au contraire que « ce sont les juifs qui cherchent la bagarre ». « Ils viennent parfois avec des couteaux, parfois avec des pierres, et ça finit toujours par dégénérer. Alors on se défend », lance-t-il avant d'enfourcher son scooter devant le square Petit.

    « Les jeunes ont tendance à vivre à travers l'appartenance à telle ou telle origine »

    Conscient du malaise qui règne dans l'arrondissement, Jean-Jacques Giannesini, élu UMP du XIX e , a envoyé il y a quinze jours un courrier au préfet de police de Paris. Il y réclamait un renfort de police dans le quartier ainsi que l'installation d'un système de vidéosurveillance pour « lutter contre le trafic de drogue, la prostitution, et démanteler les réseaux qui font régner la terreur ». « Notre arrondissement est complètement gangrené par les bandes qui s'affrontent, déplore celui qui a réitéré sa demande au Conseil de Paris la semaine dernière dans un voeu rejeté par la majorité PS. Ces problèmes de racisme et d'antisémitisme ne datent pas d'hier. »

    Un constat également dressé par l'association SOS Racisme, pour qui les luttes pour le « contrôle des territoires » aux Buttes-Chaumont sont devenues monnaie courante. « Les jeunes ont tendance à vivre à travers l'appartenance à telle ou telle origine », regrette l'association en précisant toutefois qu'il ne s'agit pas d'une « guerre de gangs ».

    Hier, la tension était toujours palpable dans le quartier. Conseillère municipale UMP « de confession juive » - comme elle se décrit elle-même -, Michèle Asfez a distribué toute la matinée des prospectus intitulés : « Que faire si vous êtes victime ou témoin d'un acte à caractère antisémite ? », édités par le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. « Face à cette pandémie, il faut qu'on s'organise, lance-t-elle à un jeune homme portant la kippa devant la synagogue du quartier. Si vous êtes victime d'une attaque, il faut porter plainte. »

    Un peu plus loin, au café le Carrefour, quelques habitants tentent de calmer le jeu pour ne pas « créer d'escalade ». « Il y a beaucoup d'accrochages, certes, mais ce n'est pas toujours communautaire, tempère un sexagénaire d'origine maghrébine, résidant de la rue Petit depuis quinze ans. Parfois, les jeunes se disputent juste pour des histoires de filles ou pour des petits larcins. Pas par racisme pur. »

    * Les prénoms ont été modifiés.

  • LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS CAR C'EST A EUX QU'APPARTIENT LE ROYAUME DES CIEUX (Parole du Christ)

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    Le Soir (belge) -  29.04.2008
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    Le massacre des innocents à Gaza 
    Lundi matin 23 juin, Nicolas Sarközy a entamé, le ton grave, en compagnie de son épouse, Carla Bruni, et du président de la République israélienne, Shimon Pérès, la visite du mémorial aux victimes de la Shoah de Yad Vashem, sur les hauteurs de Jérusalem. "J'ai changé à Yad Vashem, affirme au Monde M. Sarközy. Je l'ai dit dans mon discours d'investiture" de candidat UMP à la présidentielle. "Je me souviens, avait-il dit le 14 janvier 2007, au bout d'un long couloir, d'une grande pièce avec des milliers de petites lumières et des prénoms d'enfants de 2 ans, de 4 ans, de 5 ans prononcés à voix basse de façon ininterrompue. C'était le murmure des âmes innocentes. Je me suis dit alors que c'était cela la politique : faire barrage à la folie des hommes en refusant de se laisser emporter par elle." Ce mémorial des enfants assassinés, il l'a revisité. Seul, avec son épouse, Carla Bruni. Après avoir ranimé la flamme du souvenir et avant d'exhorter les députés Israéliens à faire la paix, dans un discours à la Knesset.

    Car la visite de Yad Vashem était un recueillement, sur le passé, mais aussi des leçons tirées pour l'avenir. Dans une des salles du musée de l'histoire de la Shoah, se font face le destin tragique d'une famille juive française et une photographie d'Adolf Hitler, dans une pose jubilatoire avec sa clique devant la tour Eiffel. Silencieux, rageur, M. Sarközy désigne la photo du doigt, longuement. Le président arrive devant une maquette des chambres à gaz, "seul objet non authentique du musée", précise la guide. Hommage est rendu par la guide au cinéaste Claude Lanzmann, qui accompagne le président et a su dans son film Shoah décrire la solution finale.

    Pourtant, tout espoir n'est pas mort, lorsqu'on visite la salle consacrée à l'épopée des fondateurs d'Israël après 1945. "Ce que vous n'avez pas dans ce chapitre, c'est la vengeance", poursuit la guide, qui cite Simone Veil : l'ancienne rescapée d'Auschwitz, qui accompagne le président français, a œuvré toute sa vie à la construction européenne.

    Chemin à suivre, alors que Nicolas Sarkozy a fait une halte devant le portrait des savants et intellectuels persécutés par les nazis  : Sigmund Freud, Albert Einstein, Kurt Weill, Stefan Zweig. "L'intelligence juive, c'est impressionnant", souffle Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarközy. Ce dernier a largement contribué à rédiger le discours qu'a prononcé en milieu de journée le président de la République à la Knesset, véritable ode au peuple juif et à Israël. Une ode censée appuyer l'exhortation à faire la paix. "Ce discours est un appel à la conscience juive. C'est un discours politique, moral. On ne fait pas la paix uniquement avec la diplomatie", commente M. Guaino. "La paix est possible"  : ce fut la conviction affirmée par Nicolas Sarközy à la Knesset.

  • Rudy va mieux

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    La communauté juive, très tendue, s'est rassemblée près du lieu de l'agression de Rudy, à l'angle des rues Petit et de Crimée (Paris XXème)
    Une côte cassée, de nombreuses contusions, des points de suture à l'arcade sourcilière: les jours du jeune Loubavitch de 17 ans, qui est sorti du coma artificiel, ne semblent pas en danger, bien qu'il soit, selon sa mère, de "constitution fluette".

    Samedi, entre 15H00 et le début de soirée, ce sont trois adolescents qui se sont fait successivement agresser par une bande de jeunes.

    L'enquête ouverte après l'agression d'un jeune adolescent juif âgé de 17 ans, dans le quartier des Buttes-Chaumont, s'annonce assez difficile. Mais d'ores et déjà, les policiers ont une certitude: il n' y a pas eu une seule agression en début de soirée, mais trois attaques successives.

    En début d'après-midi, samedi, un premier adolescent juif se fait agresser et bousculer par un groupe de jeunes.

    Bien que "secoué", il ne porte pas plainte immédiatement. Plus tard dans l'après-midi, entre 16H30 et 17H00 selon des sources proches de l'enquête, un deuxième adolescent, juif également, est attaqué par une bande de jeunes d'origine africaine et maghrébine. Une béquille, utilisée comme arme, est déjà évoquée. L'hypothèse d'un coup de machette est également citée par des témoins.

    Puis en fin de soirée, le jeune Rudy est à son tour pris à partie et roué de coups alors qu'il sort de chez un ami pour se rendre à la synagogue rue Petit. Hospitalisé, il est sorti du coma artificiel lundi en milieu d'après-midi. "Son état s'est amélioré. Il n'est pas encore possible de statuer sur d'éventuelles séquelles", a indiqué la direction de l'AP-HP.

    Les familles des deux autres jeunes gens devraient porter plainte ce matin. Enfin, les cinq mineurs qui ont été interpellés à la suite de ces agressions, auraient été partiellement témoins des faits mais ne seraient pas - avec certitude - les auteurs des coups.

    (Le Parisien - 23 juin 2008)

     
  • Sarközy n'est plus un Faucon

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    Sarközy arrive à la Knesset avec Dalia Itzik le 23 juin 2008

    Nicolas Sarközy a solennellement réaffirmé lundi son soutien à Israël et plaidé pour la création d'un Etat palestinien et le gel de la colonisation israélienne, dans un discours devant le parlement israélien, point d'orgue de sa visite de trois jours dans l'Etat hébreu. Evènement

    Devant une Knesset archi-comble, le président français a longuement énuméré les conditions à ses yeux nécessaires à une relance de "l'espoir de paix" né fin 2007 à Annapolis (Etats-Unis) mais aujourd'hui en difficulté.

    "Comme tous les peuples, le peuple israélien a le droit de vivre en sécurité dans des frontières reconnues et garanties (...) la France ne transigera jamais avec la sécurité d'Israël", a déclaré Nicolas Sarkozy.

    "Mais on doit la vérité à ses amis. La vérité, c'est que la sécurité d'Israël ne sera véritablement assurée que lorsqu'à ses côtés, on verra enfin un Etat palestinien indépendant, moderne, démocratique et viable", a-t-il immédiatement continué, reprenant ses propos de la veille. "Le peuple palestinien a droit à un Etat et d'y exercer sa souveraineté", a-t-il ajouté.

    "Je le dis parce que je le pense, il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt de la colonisation", a-t-il poursuivi. Dans un entretien publié lundi par le quotidien palestinien Al-Quds, le président français avait précisé que ce gel de la colonisation devait s'étendre à Jérusalem-est.

    La poursuite de la colonisation, notamment à Jérusalem-est, qu'Israël entend garder sous sa souveraineté dans le cadre d'un éventuel accord avec les Palestiniens, constitue la principale entrave au processus de paix.

    "Il ne peut y avoir de paix si les Palestiniens ne combattent pas eux-mêmes le terrorisme (...) il ne peut y avoir de paix sans que soit résolu le problème des réfugiés palestiniens (...) il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale des deux Etats", a également affirmé Nicolas Sarkozy devant les députés israéliens.

    Convaincu que "la paix est possible", le président français a également appelé les Israéliens et les Palestiniens à faire les gestes nécessaires à la relance du processus de paix.

    "Annapolis a relancé une dynamique de paix, une année de négociations qui peuvent être décisives. Ne laissons pas échapper cet espoir de paix!", a-t-il lancé en référence à la conférence qui s'est tenue fin 2007 aux Etats-Unis.

    A une semaine de la présidence française de l'Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy a proposé aux deux camps la contribution de la France et de l'Europe. La France "est prête à organiser sur son sol tous les pourparlers qui pourraient y conduire", a-t-il fait savoir. "On a la confiance des uns et des autres, c'est cela qui peut encourager Arabes et Israéliens à vouloir un engagement croissant de la France dans le processus de paix", a-t-on commenté dans l'entourage du président.

    Nicolas Sarkozy a également souhaité que son projet d'Union pour la Méditerranée (UPM), qui doit être lancé le 13 juillet lors d'un sommet à Paris, donne l'espoir "qu'un jour les enfants de la Méditerranée cesseront de se haïr (...) et de vouloir dès la naissance venger les malheurs de leurs pères".

    Après la Knesset, le chef de l'Etat devait lundi après-midi défendre ces mêmes convictions en recevant à Jérusalem-est des personnalités palestiniennes, avant de s'entretenir mardi à Bethléem (Cisjordanie) avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

    Au nom de cet équilibre, Nicolas Sarkozy, qui a encore proclamé haut et fort devant le parlement israélien son "amitié" et son "respect" pour l'Etat hébreu, a multiplié depuis dimanche les signes envers les Palestiniens.

    La ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a déposé dimanche soir en son nom une gerbe sur la tombe de Fayçal Husseini, un dirigeant de l'OLP en charge de la Ville sainte, mort en 2001 et enterré sur l'esplanade des Mosquées dans la Vieille ville.

    Elle devait également fleurir mardi la tombe de Yasser Arafat à Ramallah.

    Le Mur des lamentions et le mur de l'apartheid vont -ils s'écrouler comme les murailles de Jéricho?

    Israël est-il lâché par les Etats-Unis?

  • La nuit, tous les chats sont gris...

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    Nénette (photo de VLAAMS)

  • Scandaleux! Retrouvée morte à la crèche

    Une fillette de deux ans et demi a été trouvée morte hier dans la cour d'une crèche municipale de Ciboure (Pyrénées-Atlantiques).

    La fillette inanimée a été découverte vers 17 heures près d'un petit toboggan alors qu'une vingtaine de ses camarades jouaient dans la cour de l'établissement, selon les premières informations révélées par la mairie de Ciboure. La petite fille aurait pu avoir «la tête coincée dans l'un des jeux», selon une première hypothèse avancée par la mairie.

    Une autopsie de la fillette devait être pratiquée dans la journée. Le parquet de Bayonne a ouvert une enquête. La crèche a été fermée pour procéder aux investigations.
    Qui surveillait les enfants, les tout petits enfants? Cette petite fille ne serait pas morte si elle avait été secourue à temps... Mais voilà personne n'a rien remarqué parce que personne ne surveillait les jeux des enfants!  
    Nous adressons toute notre tristesse aux malheureux parents. 
    Le Parisien - 21 juin 2008
  • III - Sarközy: "La France sera toujours aux côtés d'Israël"

    Le président français Nicolas Sarközy a assuré Israël que "la France sera toujours à ses côtés" concernant sa sécurité, tout en appelant à un "gel de la colonisation" en Cisjordanie, dans des interviews publiées vendredi avant son arrivée en Israël dimanche.

      "Je veux apporter un soutien, une assurance solennelle à la population israélienne et lui dire que la France sera toujours aux côtés d'Israël quand son existence et sa sécurité seront mises en cause. Ceux qui appellent de manière scandaleuse, à la destruction d'Israël, trouveront toujours la France face à eux pour leur barrer la route", a déclaré M. Sarközy.

    "L'existence d'Israël n'est pas discutable, sa sécurité n'est pas négociable", a poursuivi le chef de l'Etat français dans des interviews aux quotidiens israélien Yediot Aharonot et Maariv, selon le verbatim en français.

    M. Sarközy a salué dans ce contexte "un véritable renouveau de la relation franco-israélienne" depuis son élection en mai 2007, estimant que ce rapprochement traduisait une "volonté politique" mutuelle, "aussi bien en France qu'en Israël".

     "Ce n'est pas un hasard, c'est une volonté, un choix assumé. J'ai toujours revendiqué mon amitié pour Israël et aujourd'hui, en tant que président, j'attache la plus grande importance au resserrement des liens entre nos deux pays, dans tous les domaines, politique, économique, culturel", a-t-il dit. (AFP)
  • II - "Les Israéliens sont un peuple sentimental"

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    Sarközy à Jérusalem en 2004

    AFP. C'est un accueil particulièrement chaleureux que peut attendre le président français Nicolas Sarközy lors de sa prochaine visite en Israël, tranchant sur les frictions qui avaient marqué celle de son prédécesseur Jacques Chirac.

    "Nicolas Sarközy s'affirme comme un ami d'Israël et il est perçu comme tel par les Israéliens", a déclaré à l'AFP Yigal Palmor, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Jérusalem.

    "Certes il n'est pas le seul pour lequel Israël va dérouler le tapis rouge, puisque le président George W. Bush et la chancelière Angela Merkel ont été aussi fort bien reçus", relève cet officiel. "Mais le chef d'Etat français est un personnage très médiatisé en Israël même. Tout ce qui touche à sa personne trouve un écho dans les médias, ce qui est tout à fait exceptionnel", dit-il.

    Selon lui, cette visite présidentielle, du 22 au 24 juin, "scelle un rapprochement entre les deux pays" qui avait toutefois commencé sous le président Jacques Chirac. Il a rappelé à ce propos la mise en place en 2002 d'une commission de coopération de haut niveau israélo-française, puis la visite à Paris en juillet 2005 du Premier ministre israélien de l'époque Ariel Sharon.

    Avant cette amorce de rapprochement, la visite houleuse de M. Chirac en Israël en octobre 1996 avait marqué les esprits.

    En se rendant dans la Vieille ville de Jérusalem, annexée par Israël, le président français de l'époque, excédé par la forte présence d'agents de sécurité israéliens, leur avait lancé d'un air courroucé: "Voulez-vous que je retourne à mon avion ?" (plus exactement: "Ce n'est pas une méthode. C'est une provocation!")

    "En Israël, cet incident a été interprété comme l'expression d'une politique pro-palestinienne et pro-arabe de Jacques Chirac", souligne M. Palmor. "Ce ne sont pas tant les lignes générales de la politique française qui ont changé que le ton. Mais cela compte".

    Pour le politologue Ilan Greilsammer, la raison pour laquelle M. Sarközy sera un hôte privilégié est toute simple: "les Israéliens et les Juifs aiment les gens dont ils ont l'impression, à tort ou à raison, qu'ils les aiment".

    "Les Israéliens sont un peuple sentimental. Sarközy reste très populaire à leurs yeux. Ses déboires en France ne les concernent pas. D'ailleurs ils ne sont pas vraiment au courant", estime-t-il, en allusion à la baisse de popularité de M. Sarkozy en France.

    La cote dont jouit M. Sarközy en Israël s'était traduite par un raz-de-marée en sa faveur parmi les électeurs franco-israéliens lors de la présidentielle en avril 2007. M Sarkozy avait recueilli plus de 85% des suffrages en Israël.

    En plus, les "origines juives de Sarközy jouent naturellement en sa faveur auprès de l'opinion, bien qu'il soit catholique", relève le chercheur de l'université Bar Ilan, près de Tel-Aviv.

    Selon lui, dans ce contexte, les "critiques amicales" du président français envers la politique israélienne et en particulier contre la colonisation en Cisjordanie occupée ont toutes les chances d'être entendues par les Israéliens, qu'ils soient d'accord ou non.

    Cependant un haut responsable du ministère israélien des Affaires étrangères met un bémol à cette ambiance euphorique. "La politique française peut changer, compte tenu des intérêts de la France, ou d'une vision plus conforme à celle du Quai d'Orsay. Nous restons vigilants", a-t-il confié sous couvert d'anonymat.

     

  • Célébration du Solstice d'Eté

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    Le bûcher au crépuscule
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    La Roue, symbole du Soleil et de l'Eternel Retour
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    Nuit du 21 juin au 22 juin 2008 quelque part en France

  • "La fin des ours blancs" par VITUS

    Bêtise humaine oblige ! Les Islandais, comme (presque) tous les Iliens, sont les pires prédateurs parmi les hommes !  Et les plus cons. Il faut les voir, ces malades, tout fiérots de mesurer la longueur du croc de l'ours à la comparaison de la dimension du téléphone portable !
    Ces deux ours devaient sans doute déjà à l'homme et à sa folie de "Progrès"  d'errer sur l'Océan entre l'Arctique et l'Islande. Il suffit de jeter un regard sur la carte pour mesurer qu'ils avaient à peu près parcouru la distance qui va de Barcelone à Alger. Ils étaient donc des rescapés d'un naufrage. Robinson Crusoé et Vendredi abordant après une si longue dérive sur une terre ... humaine ! Pour leur malheur.
    Que font les Bons Samaritains de cette autre Ile du Diable ? Ils se précipitent avec des anesthésiants pour récupérer ces deux superbes animaux et organiser leur retour au Pôle ? Que nenni ! Ils s'emparent de leur artillerie familière (tout le monde sait que l'Islande est un pays perpétuellement en guerre ...) et voilà ces Tartarins de Tarascon partis en guerre contre les deux naufragés en quête de vie et d'accueil !
    Et sans risque, à 300 mètres, les épaulant comme à la fête foraine, ils abattent ces deux superbes animaux de Dieu, de la Création. Deux animaux à qui la Terre appartient au moins AUTANT qu'à cette sale bande d'assassins imbéciles.
    Quelles chances avaient ces deux ours de ne pas se perdre dans l'Océan ? Très peu. Et combien d'autres doivent donc disparaître, dans une mer sans fond, par une nuit sans lune dans l'immense Océan à jamais enfouis ...?  Ils gagnent donc cette exceptionnel espoir d'aborder sur une terre ferme. Sans glace certes. Mais une terre !
    La connerie humaine donnant selon Einstein la meilleure estimation de l'infini, le problème des Iliens est simple à comprendre. Au milieu de la mer, ils se croient seuls au monde. Invulnérables. Sans comptes à rendre. Sans vérité à considérer. Sans respect pour ce qui est faible et innocent. Ils tuent les ours blancs égarés et rescapés d'un naufrage. Ca les amuse. Au nom de ces pauvres ours, je souhaite à ces coupables de crever un jour de faim et de soif !
    Amen !
    Vitus

  • Au Champ-de-Mars, la guerilla urbaine!

    Ving-neuf personnes ont été interpellées et vingt-deux placées en garde à vue à la suite des incidents qui ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi sur le Champ de Mars à Paris (VIIe), a déclaré le directeur de la police urbaine de proximité Alain Gardère lors d'une conférence de presse.

    Lors de ces incidents entre «250 à 300 jeunes» et les policiers, une «douzaine de magasins ont été dégradés».

    Des «perturbateurs» s'étaient mêlés aux 4.000 à 7.000 lycéens qui fêtaient dans la bonne humeur la fin des épreuves du baccalauréat, sur les pelouses du Champ de Mars, pour agresser des jeunes gens et commettre des dégradations.

    Ils ont aussi jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre.

    Une trentaine de policiers ont alors riposté en chargeant et en lançant des grenades lacrymogènes, alors que des jeunes gens tentaient de mettre le feu à des poubelles et à des arbres de l'esplanade avant de les repousser sans violence vers l'Ecole militaire.

    «Ces jeunes avaient le visage dissimulé avec des foulards et des capuches», selon Alain Gardère qui a souligné que ces «jeunes majeurs» venaient pour la plupart des «départements de la périphérie de Paris». «Des photos ont été prises et des enquêtes seront diligentées», a-t-il ajouté.

    Le directeur de la police urbaine de proximité a par ailleurs dévoilé le dispositif de sécurité déployé pour la fête de la musique à Paris dans la nuit de samedi à dimanche. «2.200 policiers seront sur le terrain pour les 554 animations autorisées», a-t-il précisé.

    Le Parisien - 21 juin 2008

  • Morts pour quoi et pour qui?

    Six soldats étrangers ont été tués au cours de trois attentats en moins de 24 heures à travers l'Afghanistan, alors que le mois de juin s'annonce comme le plus meurtrier depuis le début de l'année 2008 pour les forces internationales.

    Quatre soldats de la coalition sous commandement américain ont été tués samedi matin et deux autres blessés au cours d'une «attaque complexe» associant l'explosion d'une bombe et des tirs d'armes légères, dans la province de Kandahar dans le sud de l'Afghanistan.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, un officier polonais de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a été tué et quatre autres blessés par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule, dans la province de Paktika, dans l'est du pays.


    Un soldat de la coalition était mort dans les mêmes circonstances vendredi soir, dans la province de Farah, dans le sud-ouest de l'Afghanistan.

    La coalition n'a révélé ni l'identité, ni la nationalité des victimes, elle en laisse systématiquement le soin aux autorités des pays d'origine.

    Quelque 99 soldats étrangers sont morts en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur les communiqués militaires. La plupart d'entre eux ont été victimes de bombes rudimentaires.

    Avec 32 tués, le mois de juin se révèle déjà le plus meurtrier depuis le début de l'année 2008. En 2007, 219 soldats étrangers avaient perdu la vie en Afghanistan.

    Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis. Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain.

    Le Parisien - 21 juin 2008

    Combien de soldats français sont morts cette année en Afghanistan?

  • SOL INVICTUS

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    Solstice d'été - lever du soleil à Stonehenge

  • Europe: l'année des méduses

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    Le traité de Lisbonne censé rendre l'Europe plus efficace paraît plus menacé que jamais une semaine après le non irlandais, en raison des risques qu'il court en République Tchèque et de problèmes de dernière minute dans la ratification britannique.

    Les dirigeants européens, qui espéraient prouver lors de leur sommet de 24 heures à Bruxelles que le texte résisterait au rejet irlandais de la semaine dernière, n'ont pas atteint leur objectif.

    Ils ont dû accepter la demande du Premier ministre irlandais de ne pas chercher à surmonter la crise avant quatre mois, date du prochain sommet européen d'octobre.

    Brian Cowen a également jugé impossible à ce stade de "dire s'il y aura un autre référendum sur cette question", alors que les dirigeants espèrent soumettre le traité "aménagé" à un nouveau référendum dans les mois qui viennent.

    Les dirigeants n'ont même pas pu appeler clairement à accélérer dans l'intervalle la ratification du traité dans les sept autres pays encore en suspens.

    Vu le risque de voir le traité rejeté par le Parlement tchèque - "Je ne parierais pas 100 couronnes sur sa ratification au Parlement", a reconnu le Premier ministre Mirek Topolanek - Prague a refusé toute formulation trop contraignante.

    Si le communiqué final adopté par les 27 note que 19 Parlements des Etats membres ont déjà ratifié le traité et que le processus "se poursuit" dans les autres pays, il reconnaît aussi que la ratification tchèque ne "pourra pas être terminée sans avis favorable de la Cour constitutionnelle", où un recours a été déposé.

    Autre déconvenue: le Premier ministre britannique Gordon Brown a reconnu que la ratification dans son pays annoncée jeudi ne serait pas définitive tant que la Haute cour de Londres n'aurait pas rendu un jugement sur un recours introduit par un citoyen réclamant un référendum.

    Même si cette anicroche s'avérait de courte durée - la Cour doit se prononcer la semaine prochaine - elle est venue renforcer l'impression que le sauvetage du traité de Lisbonne est mal engagé.

    D'autant que le Premier ministre polonais Donald Tusk n'a pas exclu que le président Lech Kaczynski fasse lui aussi maintenant des difficultés pour signer le traité déjà ratifié par le Parlement polonais.

    Les dirigeants, qui voulaient prouver l'utilité de l'Europe lors de ce sommet, n'ont pas apporté non plus de réponse aux "problèmes concrets" des citoyens, comme ils se l'étaient promis.

    Face à la flambée des prix du pétrole, ils ont au contraire affiché leurs divergences. Le président français Nicolas Sarkozy s'est ainsi dit ouvertement en désaccord avec l'Allemagne sur la question de la fiscalité des produits pétroliers, qu'il veut voir plafonner alors que Berlin refuse.

    Paris va néanmoins examiner, avec la Commission, la faisabilité de plusieurs idées de mesures pour lutter contre le pétrole cher, y compris celle sur la TVA.

    Cette présidence s'annonce difficile pour le président français, en raison de la crise du traité mais aussi de tensions entre la France et la Commission, qui se sont mutuellement accusées durant le sommet d'avoir contribué au non irlandais.

    M. Sarközy semble néanmoins décidé à user de son énergie légendaire - il doit aller à Dublin dès le 11 juillet - et de pressions si nécessaire pour surmonter la crise.

    Il a ainsi agité la menace d'un report de l'adhésion de la Croatie à l'UE, attendue en 2010, pour pousser les Tchèques, très favorables à la poursuite de l'élargissement de l'UE, à ratifier le traité. Une menace qui a été soutenue par certains, mais dénoncée par Donald Tusk comme "inacceptable". (AFP).

  • Un Roumain arrêté pour trafic d'ovules en Crète

    Il séquestrait deux femmes dans le but de vendre leurs ovules avec la complicité d'un médecin.

    Un ressortissant roumain soupçonné d'exploiter deux jeunes compatriotes en vue d'un trafic d'ovules a été arrêté en Crète, au sud de la Grèce. Selon la police, le suspect s'était entendu avec un médecin d'une clinique privée pour soumettre l'une des femmes, âgée de 27 ans, à un traitement accroissant la production d'ovules, en vue de leur prélèvement et leur vente.

    Libérée jeudi de l'appartement de la Canée, au nord-ouest de la Crète, où elle était séquestrée, la femme a affirmé qu'elle devait subir une première intervention chirurgicale le 26 juin.

    L'autre victime, âgée de 20 ans, avait dans l'immédiat été jugée non productive par le médecin, a précisé la police.

    Aucun détail n'a été donné sur l'identité du praticien, qui n'a pour le moment pas été inquiété.

    Les deux femmes ont indiqué avoir été attirées sur l'île par des promesses d'emploi, puis contraintes à la prostitution dans un cabaret local par l'homme et une complice roumaine, recherchée par la police. Faute de profits suffisants, le suspect se serait alors tourné vers le trafic d'ovules.

    Les deux femmes ont obtenu le statut de témoin protégé accordé par la Grèce aux victimes de traite, notamment sexuelle.

    La police grecque a souvent démantelé ces dernières années des réseaux de trafic de nourrissons balkaniques mais n'avait jusque là jamais rendu compte d'une affaire de trafic d'ovules, dans un pays où les législations en matière tant d'adoptions privées que de dons d'ovules sont très souples.
    Le Parisien -20 mai 2008 
  • La rumeur contre les "Roumains" circule par SMS

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    Des gamins qui ne parlent plus que de ça, ou presque, à la récréation. Des parents affolés qui remuent ciel et terre pour en savoir plus. Des enseignants qui, dans le doute, conseillent la prudence aux familles. En quelques jours, la psychose a gagné de nombreux établissements scolaires marseillais.

    Il faut dire que la rumeur qui s'est propagée comme une traînée de poudre, des cours d'écoles aux collèges, a de quoi faire frémir. D'après celle-ci, des personnes circulant dans une camionnette tenteraient d'enlever des enfants pour alimenter un trafic d'organes. Résultat : la police marseillaise est submergée d'appels plus ou moins fantaisistes leur signalant des tentatives d'enlèvements.

    "Nous avons vérifié toutes ces déclarations sur le terrain
    , explique un haut responsable policier, mais aucun fait de ce type n'a été avéré à ce jour". Plus grave encore, la vindicte populaire désigne systématiquement les "Roumains" comme auteurs de ces agissements. "Nous craignons que des innocents soient victimes de représailles par le seul fait de leur appartenance ethnique", poursuit ce fonctionnaire, précisant qu'un "Roumain" avait été victime de violences, en milieu de semaine, dans les quartiers nord.

    Le fameux SMS qui circule dans les établissements scolaires prétend, mot pour mot, que "des filles ont été enlevées pour un trafic d'orane" par des gens "se faisant passer pour des collecteurs de sang… Il paraît que ce sont des "Roumains" et que c'est eux qui ont tué la fille de Malpassé". Allusion à la jeune Fatima, 20 ans, disparue le 7 mai à proximité de cette station de métro.

    Quant à l'histoire de la camionnette, les autorités pensent qu'il y a pu avoir confusion avec une affaire survenue mercredi dernier dans le secteur de Vauban (6e), où une jeune femme de 17 ans a été entraînée et violée dans un utilitaire de couleur bleue. L'auteur présumé de ces faits, un homme d'une trentaine d'années, a été écroué hier à la prison des Baumettes. Ce qui n'a pas empêché la rumeur de continuer à courir.
    La Provence - 20 juin 2008