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Blog - Page 1873

  • La possibilité d'une île

    Cinq Européens portés disparus depuis une plongée sous-marine jeudi en Indonésie ont été retrouvés sains et saufs samedi après avoir longuement dérivé dans la mer, avant de s'échouer sur une plage déserte peuplée de varans géants.

    Les cinq rescapés, trois Britanniques dont deux femmes, une Suédoise et un Français, ont enduré plus de quarante heures de calvaire, dont un quart du temps immergés dans l'eau.

    Laurent Pinel, le Français âgé de 31 ans, a raconté comment cette simple plongée sous-marine, à l'ouest de l'île de Flores, dans le parc national de Komodo, s'est transformée en une terrifiante dérive en mer.

    «Il devait être 22H30, nous avons cru voir une dernière île.

    Il n'y avait pas de lune. On a décidé d'y aller avec nos dernières forces. Si on avait continué à dériver, c'était l'océan».

    Les rescapés ne savent pas alors qu'ils se trouvent sur la côte sud de Rinca, une île très aride servant de réserve naturelle pour les dragons de Komodo, les plus gros varans du monde.

    «Nous les avons retrouvés sains et saufs ce matin», a déclaré samedi à l'AFP Victor Jumadu, un responsable local de la police de la région des Petites îles de la Sonde, dans l'est de l'Indonésie.

    La police indonésienne avait dans un premier temps indiqué que les cinq étrangers, dont une instructrice de plongée britannique, portés manquants jeudi après-midi dans le parc national de Komodo, à environ 400 kilomètres à l'est de Bali, avaient été retrouvés dérivant dans la mer.

    «C'est la première information que nous avions reçue des sauveteurs sur place. Mais en fait ils sont parvenus à l'île de Rinca», a dit M. Jumadu.

    Les cinq plongeurs, dont l'un souffrant de déshydratation selon la police, ont été conduits à un poste médical dès leur rapatriement à terre, à Labuanbajo, un port situé dans l'ouest de l'île de Flores.

    «Tout le monde va bien. On a juste eu des brûlures avec les combinaisons», a déclaré Laurent Pinel, joint au téléphone par l'AFP.

    Il a raconté que sa palanquée de plongée avait dérivé de longues heures jeudi après-midi et dans la nuit de jeudi à vendredi, après avoir été prise dans un courant.

    «On a essayé de se rapprocher d'îles que l'on voyait au loin. On essayait de rejoindre les plages mais à chaque fois on était repoussé. On passait île après île».

    Les cinq plongeurs sont finalement parvenus à rejoindre la plage déserte de Rinca. Privés d'eau et exténués, ils se sont nourris de mollusques arrachés aux rochers.

    Au cours du vendredi passé à attendre les secours, les rescapés ont dû repousser à coups de pierres un varan qui s'approchait d'eux. Ils ont aussi déployé sur la plage leur matériel de plongée afin d'être plus visibles.

    «Un dragon de Komodo est venu se frotter à nous. Il s'est pris des pierres», a raconté Laurent Pinel.

    Ces créatures carnivores pouvant atteindre trois mètres, aux redoutables griffes et mâchoire, sont dangereuses et ne craignent pas de s'attaquer à des buffles d'eau. Il est interdit pour les touristes de se promener sur Rinca ou sur Komodo sans la protection rapprochée d'un «ranger» équipé d'un bâton.

    Des dizaines de bateaux, dont ceux de nombreux pêcheurs ont pris part de jeudi à samedi aux recherches des cinq Européens. Les fonds marins de la région comptent parmi les plus réputés du monde: il n'est pas rare d'y voir une dizaine de raies manta en une plongée. Mais les courants y sont dangereux.

    Le parc national de Komodo est un domaine de 60.000 hectares de terres qui couvre aussi 120.000 hectares marins.

    Le Parisien 09 mai 2008

  • Ehud Olmert appelle à faire cesser le nucléaire iranien par "tous les moyens"

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    Ehud Olmert
    EHUD OLMERT ANNONCE QUE LE PROGRAMME NUCLÉAIRE IRANIEN SERA PROCHAINEMENT STOPPÉ “DE MANIÈRE EFFICACE”

    Avec chaque jour qui passe nous nous approchons de la fin du programme nucléaire iranien. Des mesures conséquentes sont entreprises pour s'occuper de la menace iranienne d'une manière plus efficace que jusqu'à présent.


     
    [Tim Carr - IES News Service - 06/06/2008 - Trad. Grégoire Seither ]
     

    Après sa rencontre avec le Président US, mercredi dernier, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré que “la fin du programme nucléaire iranien est proche“.

     

    Avec chaque jour qui passe nous nous approchons de la fin du programme nucléaire iranien. Des mesures conséquentes sont entreprises pour s’occuper de la menace iranienne d’une manière "plus efficace" que jusqu’à présent.

    Olmert a ajouté que - suite à sa rencontre avec le Président G.W. Bush - il restait peu de questions ouvertes entre les deux pays alliés, concernant les moyens à mettre en oeuvre, le calendrier et le degré de détermination américaine pour prendre des mesures concrètes en vue de stopper le programme nucléaire iranien. . .

    Dans la déclaration publiée à l’occasion de la visite d’Olmert, le Président Bush a déclaré que l’Iran était une “menace existentielle pour la paix” et que le monde devait affronter cette menace de manière conséquente. . .

    La rencontre Olmert-Bush s’est tenue le lendemain du discours du Premier Ministre devant le lobby pro-israélien AIPAC (Comité israélo-américain des affaires publiques), à l’occasion de sa visite à Washington : “La menace iranienne doit être stoppée par tous les moyens possibles“.

    Au même moment, en Israël, le vice-Premier ministre, Shaoul Mofaz a déclaré : “Si l’Iran poursuit son programme d’armement nucléaire, nous l’attaquerons“. M. Mofaz, également ministre du Transport, brigue la direction du parti Kadima dirigé par le Premier ministre Ehud Olmert, mis en cause dans une affaire de corruption.

    Tout en notant qu’une telle opération ne pourrait avoir lieu sans le soutien américain, M. Mofaz, qui multiplie depuis plusieurs semaines les déclarations musclées sur tout une gamme de sujets, a enchaîné: “les autres options sont en train de disparaître. Les sanctions s’avèrent inopérantes. Nous n’aurons pas d’autre choix que d’attaquer l’Iran pour stopper son programme nucléaire“.


    OBAMA S'ALIGNE SUR LES FAUCONS ISRAÉLIENS ET VEUT FAIRE LA GUERRE À L'IRAN

    [AntiWar.com - 7/06/2008 - Trad. Grégoire Seither]

    Si vous pensez que l’élection éventuelle de Barack Obama à la Maison Blanche va changer la donne au Moyen Orient, alors évitez de lire le journal ce matin. Suivant fidèlement la ligne dictée par son équipe de conseillers, Obama s’est rendu devant le lobby israélien AIPAC pour y présenter sa politique.

    A la surprise de la presse, qui avait reçu le texte de son intervention avant le discours, Obama a soudain modifié ses propos et s’est aligné sur la propagande israélienne en déclarant : “Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour empécher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Tout ce qui est en mon pouvoir. Absolument tout.”

    Absolument tout” signifie bien sûr des opérations militaires qui tueraient des dizaines de miliers d’Iraniens, essentiellement des civils, qui pousseraient le prix du pétrole à plus de 300 dollars, détruisant au passage l’économie étatsunienne et précipiteraient le pays dans une nouvelle guerre qui fera passer la guerre en Irak pour une promenade de santé. Et tout cela pour arriver à quoi ?

    L’ironie de la chose est que, comme les agences de renseignement U.S. ont encore récemment rappelé au Président, l’Iran est très loin d’obtenir l’arme nucléaire. Mais ce point de détail n’est pas important pour les néo-cons, dont les projets voient plus loin que le simple “domino” iranien. Comme l’a récemment mentionné le journal israélien Ha’aretz : “Olmert va tenter de convaincre Bush de mettre de côté le rapport d’analyse des services de renseignement sur l’Iran (National Intelligence Estimate on Iran’s nuclear program) et de se concentrer plutôt sur les informations présentées par Israël, afin d’orienter la politique de la Maison Blanche en conséquence.”

    La prochaine guerre contre l’Iran n’a rien à voir avec de quelconques “armes de destruction massive” - pas plus que ce ne fut le motif de l’invasion de l’Irak. Son principal objectif est de préserver l’hégémonie israélienne (et donc U.S.) dans la région, en mettant au pas les Etats arabes récalcitrants.

    Il y a fort à craindre que nous serons en guerre contre l’Iran avant même que le nouveau président des Etats-unis ait été inthronisé : maintenant que Obama a capitulé devant le lobby israélien, il n’y a guère que la providence divine qui peut empécher cette guerre.

    90% DES CITOYENS DES ETATS-UNIS SONT EN DÉSACCORD AVEC OBAMA SUR L’IRAN

    Selon un sondage récent mené par l’institut d’études politiques “Public Agenda”, plus de 50% des personnes concernées par la question iranienne estiment que “l’usage de la diplomatie est la meilleure façon de gérer la crise iranienne” afin “d’établir de meilleures relations”. Seulement 5% des personnes interrogées estiment que la menace militaire est une bonne chose (ils étaient encore 9% à le penser à l’automne 2007). Enfin, 7% des interrogés soutient une action militaire contre l’Iran.

    http://www.antiwar.com/justin/?articleid=12944


    Lundi 09 Juin 2008

     http://libertesinternets.wordpress.com/

  • Pourquoi le rabbin peut-il manger de la girafe?

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    Interdit!

     

    Les animaux permis et interdits

    L'ETERNEL parla à Moïse et à Aaron, en leur disant :
    2) « Parlez ainsi aux enfants d'Israël: Voici les animaux que vous pouvez manger, parmi toutes les bêtes qui vivent sur la terre :
    3) tout ce qui a le pied corné et divisé en deux ongles, parmi les animaux ruminants, vous pouvez le manger.
    4) Quant, aux suivants, bien qu'ils ruminent ou qu'ils aient le pied corné, vous n'en mangerez point : le chameau, parce qu'il rumine mais n'a point le pied corné : il sera impur pour vous;
    5) la gerboise, parce qu'elle rumine, mais n'a point le pied corné : elle sera impure pour vous;
    6) le lièvre, parce qu'il rumine, mais n'a point le pied corné: il sera impur pour vous;
    7) le porc, qui a bien le pied corné, qui a même le sabot fourchu, mais qui ne rumine point: il sera impur pour vous.
    8) Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez point à leur cadavre: ils sont impurs pour vous.

    1. Les mamnifères.

    La Bible fournit des critères clairs afin de déterminer quels quadrupèdes sont autorisés. « Toute bête qui a le pied onglé, l’ongle fendu en deux, et qui fait partie des ruminants , vous en mangerez ». La Bible énumère dix animaux autorisés : le bœuf, le mouton, la chèvre, le cerf, la gazelle, le daim, le bouc, l’antilope, le buffle et le chevreuil . Mais les plus courants sont : l’agneau, le bœuf, la génisse, le mouton, la vache, le veau.
    Tous les animaux de ce genre sont herbivores.

    Les animaux qui répondent seulement à l’une de ces exigences, tels que le porc qui a le sabot fendu mais ne rumine pas, ou le chameau, qui rumine mais n’a pas le pied fendu sont interdits. Sont interdits également à titre d’exemple : le lièvre, la gerboise, le cheval etc.

    Symbolique

    L'idée que la nourriture forme la nature nous ramène loin en arrière à Philon (Philon d'Alexandrie, philosophe juif hellénisé), qui écrivait il y a plus de 2.000 ans que la consommation d'aliments interdits risque d'affecter notre personnalité. Les lois alimentaires, explique t-il, tendent à nous apprendre à contrôler nos désirs. Philon voit une explication symbolique à l'autorisation qui nous est donnée de consommer des animaux qui ruminent et qui ont le sabot fendu; l'homme ne peut accroître sa sagesse que s'il rumine ce qu'il a étudié et lorsqu'il apprend à disséquer et à faire une distinction entre différents concepts.

    Ainsi le fait de digérer est présenté ici comme un signe de maturité : ruminer c’est réfléchir.

    Avravanel quant à lui émet la théorie que les animaux ruminants ne possèdent pas l’appareil dentaire qui leur permettrait de broyer et de mâcher des os. Aussi, se nourrissent-ils de végétaux et ils n’ont pas le caractère féroce des bêtes sauvages. Et le fait que leurs sabots fourchus sont dépourvus de griffes les rend pacifiques et inoffensifs. Le sabot non fendu constitue donc une arme. Observons à cet égard, que les prédateurs sont toujours considérés comme impurs.

    Samson Rafael Hirsh explique ces lois dans un sens analogue. « Deux actions sont essentielles à la vie de l’animal : la recherche de la nourriture et la défense de la vie. Ces deux actions sont également indispensables à la vie de l’être humain. Mais l’idéal juif les subordonne à un but spirituel. C’est pourquoi la Torah élimine tous les animaux qui possèdent les organes réservés à ces deux fonctions sous leur forme la plus robuste. : les griffes de la bête féroce et l’estomac assimilant sans distinction toute nourriture hâtivement engloutie. Les ruminants aux pieds cornés ne connaissent pas ces organes de rudesse et de violence. Une grande leçon se dégage ainsi de cette loi qui, dans sa simplicité et sa grandeur, a contribué sans aucun doute à former le caractère spécifique d’Israel ».

    Les animaux permis, sont ceux qui ruminent et qui ont les sabots fendus.
    Qu'est ce que ruminer ? Un animal qui rumine est un animal qui remâche les aliments ramenés de la panse vers la bouche. Ruminer , c'est être tourné vers le passé, s'y accrocher de façon totale. L'Orient est une civilisation de nostalgiques. Les Orientaux se tournent constamment vers le passé qu’ils idéalisent dans la plupart des cas.

    Les sabots, quant à eux, sont le symbole de la démarche. La démarche, c'est l'avenir et l’ouverture vers l’autre, c'est le futur et le progrès.

    L'Occident, c'est la civilisation du juvénisme, du progrès. Quand on tourne les pages de l'Occident, demain, c'est mieux qu'hier. Tout est mieux parce que c'est nouveau. On pense que, dans la recherche effrénée du progrès, on trouve la solution à tous les problèmes de société. Aujourd'hui, dans nos sociétés, il n' y a qu'un mot qui fasse recette et qui revienne dans toutes les bouches : « Progrès »

    En tant que juifs, où nous plaçons nous? Ni le progrès, ni la nostalgie ne contiennent le bonheur de l'homme. Le seul animal cacher , ce n’est pas celui qui rumine seulement. Ce n'est pas celui qui a le sabot fendu seulement. L'animal permis est celui qui rumine et qui a les sabots fendus. Cette loi de l'équilibre, qui est la loi du milieu, nous rappelle que c'est dans ce moyen terme que se trouve la plénitude. Ne rien sacrifier du passé tout en se tournant vers l’avenir.

    Ainsi, la réponse de la Torah est claire : « Souviens toi des jours antiques. Médite les annales de chaque siècle. Interroge ton père, il te l'apprendra. Les vieillards, ils te le diront . » Les personnes âgées sont symbole d'expérience, symbole des tempêtes auxquelles on a su faire face, exemple d'une vie qui a su se maintenir malgré les adversités. La Torah imagine des personnes âgées qui auraient accumulé cette expérience de la vie, susceptibles d’être la référence visible de tous les combats de l'existence.

    Mais les jeunes constituent l’avenir, la pierre angulaire du judaïsme de demain qu’il faut aider et éduquer. Trouver la perfection, ce n'est possible ni par un retour sur notre passé, ni par une projection exclusive vers notre avenir. La mutation est au présent. Et voilà pourquoi chaque instant de la vie est un instant magique.

     

    - Copyright © 1997 - 2007 Moïse Rahmani -
  • TAREK AZIZ : le silence de la France

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    Tarek Aziz en juin 2008

    Juin 2008

    Tarek Aziz - huit de pique du jeu de cartes du Pentagone - est la personnalité irakienne la plus connue, avec Saddam Hussein. Il est né en 1936 à Tel Keyf, près de Mossoul, dans une famille chrétienne chaldéenne. Peu pratiquant, il se considère comme Arabe avant tout, son prénom ayant été choisi en mémoire de Tariq Ibn Ziad, conquérant de l’Andalousie au 8ème siècle.

    Un nationaliste arabe de la génération 58

    Lecteur dans sa jeunesse d’Hegel, de Marx et de Nietzsche, féru d’histoire arabe, il a adhéré tôt au parti Baas. Fidèle au courant originel dirigé par Michel Aflak, il a été emprisonné un an en Syrie, en 1966, après le coup d’Etat d’Hafez al-Assad.

    Après la Révolution baasiste en Irak de 1968, il a été directeur d’Al-Thawra - quotidien du parti - ministre de l’Information et de la Culture, des Affaires étrangères, et vice-Premier ministre à deux reprises. Il est membre du Commandement régional (irakien) du parti depuis 1974, et du Conseil de Commandement de la Révolution depuis 1977.

    Le 1er avril 1980, il a été blessé lors d’un attentat faisant plusieurs morts à l’Université Moustansirya de Bagdad. Les terroristes d’Al-Dawa, basé à Téhéran, voyait déjà en lui un de ses principaux ennemis.


    Tarek Aziz est un des plus grands diplomates arabes contemporains. Il a été de tous les combats : pour la libération de la Palestine, contre l’apartheid et l’impérialisme américain dans le Tiers monde. Les Anglo-saxons lui reprochent d’être un des artisans de la « politique française de l’Irak ». Il a présidé la Conférence de Bagdad qui réunissait tous les 6 mois plusieurs centaines de partis et d’organisations luttant pour la levée de l’embargo.

    Les Américains ne veulent pas que Tarek Aziz parle des relations irako-américaines sous Reagan et au début du mandat de Bush père. Les Iraniens et leurs alliés miliciens se vengent d’un baasiste emblématique et d’un chrétien indocile

    Le 29 avril 2008, dans le box du Haut tribunal pénal de la Zone verte, le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz est apparu fatigué, malade, amaigri par 5 ans d’incarcération au Camp Cropper, près de l’aéroport de Bagdad . Le juge kurde Raouf Abdel Rahmane, connu pour avoir condamné à mort Saddam Hussein, l’accuse d’avoir participé, en 1992, à la décision d’exécuter 42 grossistes qui spéculaient sur le prix des denrées alimentaires. Ceux qui sont allé à Bagdad cette année là savent dans quelle situation dramatique se débattaient les Irakiens. En raison de l’embargo, le dollar dépassait les 3000 dinars, alors qu’en 1990 il en fallait trois pour avoir un dinar. Les denrées alimentaires et les médicaments manquaient ou étaient hors de prix.

    Cela dit - et quelle que soit l’opinion portée sur la rigueur de la justice irakienne en temps de guerre - il faut préciser que Tarek Aziz ne s’occupait ni des questions de sécurité, ni du commerce. De plus, il n’a pas participé - selon son fils Ziad, réfugié en Jordanie - à la réunion du Conseil de Commandement de la Révolution – organe suprême du pays, dont il était membre - qui a étudié le dossier des grossistes. Le vice-Premier ministre avait en charge les relations internationales et la levée du blocus. Les accusations portées aujourd’hui contre lui ne sont pas crédibles. Personne n’a d’ailleurs jamais déposé de plainte contre lui. Tarek Aziz, dit-on en Irak, « n’a pas de sang sur les mains ».

    Incarcéré dans la « cellule des chiens »

    Depuis sa reddition, en avril 2003, son dossier en justice était vide. Il n’était accusé de crime, périodiquement, que lorsqu’il était question de le libérer pour raisons de santé. Le régime de Bagdad, s’y refusant obstinément, l’a ainsi accusé d’avoir participé à la condamnation à mort, en avril 1980, de l’Ayatollah Muhammad Baqer al-Sadr, fondateur d’Al-Dawa, puis à la répression de complots internes au parti Baas dans les années 70 et 80, et enfin à celle du soulèvement sudiste de 1991, après la première guerre du Golfe.

    Les Américains, véritables organisateurs des procès de Bagdad, ne lui pardonnent pas d’avoir refusé de témoigner contre Saddam Hussein - y compris en échange de sa libération - et son intervention en faveur du Président irakien et des autres accusés au procès.

    Washington craint aussi les révélations qu’il pourrait faire sur les dessous de la politique moyen-orientale américaine du temps de Reagan et au début du mandat de Bush père. Il peut évoquer le scandale étouffé de la BCCI, ou l’Iraqgate avec le détournement de subventions agricoles pour vendre des produits chimiques à double emploi, ou encore le versement de commissions aux partis Républicain et Démocrate lors d’achats massifs de blé ! Les Iraniens et Al-Dawa se vengent d’un baasiste emblématique et d’un chrétien indocile. Abdul-Aziz Al-Hakim, chef du Conseil suprême de la révolution islamique en Irak, a déclaré que la présence de chiites parmi les commerçants exécutés aggravait son cas.

    Au Camp Cropper, au début de sa détention, Tarek Aziz était enfermé dans une pièce d’un mètre sur deux, appelée « « cellule des chiens », réservée jadis à ceux des services de sécurité de l’aéroport. Malgré ses problèmes cardiaques – il a été hospitalisé d’urgence deux fois - malgré les interrogatoires ponctués d’insultes et de menaces, il n’a pas craqué. En 2005, trompant l’attention de ses gardiens, il a griffonné un appel sur le carnet de Badie Aref, son avocat irakien. Il demandait à l’opinion publique internationale un « traitement équitable, un procès équitable précédé d’un enquête équitable ». Depuis, son avocat a été menacé de mort et s’est réfugié à Amman. Les Américains l’ont informé qu’ils n’assuraient plus sa sécurité et un juge a lancé un mandat d’arrêt contre lui, sous prétexte qu’il ne partage pas son avis sur le soulèvement sudiste de 1991.

    « Que sont mes amis devenus ? »

    L’annonce du procès de Tarek Aziz n’a pas encore soulevé de protestations d’importance au niveau mondial, ni ému, semble-t-il, les personnalités qui faisaient des pieds et des mains pour entrer dans son bureau à Bagdad ou pour le rencontrer lors de ses déplacements à l’étranger. A Paris, sa suite à l’hôtel Meurice ne désemplissait pas de solliciteurs, toutes tendances confondues.

    Nicolas Sarközy, interrogé en janvier 1995 sur la visite à Paris de Tarek Aziz – c'est-à-dire après les faits qui lui sont aujourd’hui reprochés – avait déclaré que la France avait le droit « de recevoir qui elle veut, quand elle veut ». Lionel Jospin, Alain Juppé, Charles Pasqua, l’avaient reçu. Il s’était même entretenu discrètement avec le Président Chirac. Que sont tous ses amis devenus ?

    L’appel lancé en mai 2003 pour la libération de Tarek Aziz par les Amitiés franco-irakiennes, relancé en 2005 par le parlementaire britannique George Galloway, a certes réuni plus de 250 signatures - notamment celles de Jean-Pierre Chevènement et du Président Ahmed Ben Bella – mais il est demeuré sans effet. Un Comité de défense de Tarek Aziz et des prisonniers politiques irakiens a été créé fin avril dernier, sans trop d’illusions sur l’attitude que vont adopter ses « amis » politiques français. Certains - comme Roselyne Bachelot qui présidait le Groupe d’Etudes France-Irak à l’Assemblée nationale - sont aujourd’hui au pouvoir… et bien silencieux.

    La France se tait

    La défense de Tarek Aziz, au niveau international, est assurée par Jacques Vergès. L’avocat a demandé un visa pour s’entretenir avec son client. Il veut faire le procès de l’invasion et de ses crimes. Il mettra en cause la légalité du Haut tribunal spécial, notamment au regard des conventions internationales sur le traitement des prisonniers de guerre. On comprend pourquoi les autorités de la Zone verte – comme on dit à Bagdad – font la sourde oreille à sa demande.

    Quelle que soit la réponse américaine, se posent déjà des problèmes de sécurité. Au procès de Saddam, des avocats ont été menacés. L’un d’eux a été assassiné. Des témoins de la défense, effrayés, ont refusé de comparaître. La France qui a voté, le 16 octobre 2003, la résolution 1511 du Conseil de sécurité avalisant l’occupation de l’Irak, a plus un mot à dire sur ce qui s’y passe depuis. Elle doit veiller, entre autre, au bon déroulement du procès de Tarek Aziz. Le silence du Quai d’Orsay, en la circonstance, signifierait complicité.

     

     

    Source : Michel Collon
    http://www.michelcollon.info/...

     

  • Dati et YSL: coups de griffe

    Rachida Dati aime les belles robes. Emportée par cette passion, elle n'a apparemment pas respecté le code, non écrit mais assez rigide, qui gère les rapports entre les personnalités et les grandes maisons de couture. D'où un clash discret entre la ministre et Yves Saint Laurent (YSL).

    La direction d'YSL prête régulièrement des robes et des accessoires à des personnalités : stars de cinéma, journalistes connues, femmes politiques, le plus souvent à l'occasion d'événements ou de soirées mondaines. Cette pratique très ancienne contribue au « rayonnement de la haute couture française » et permet à la marque d'asseoir sa notoriété.

    Mais la règle consiste aussi à rendre les robes, si possible nettoyées... Dans l'éventualité où la personnalité souhaite acheter un vêtement, elle peut bénéficier d'une « remise commerciale » de l'ordre de 30 %. En aucun cas, du moins chez Yves Saint Laurent, il n'est prévu que les tenues soient données, même si certaines célébrités s'affranchissent de cet usage. YSL suit d'ailleurs la piste de ses prêts grâce à des factures pro forma, qui accompagnent les bordereaux de livraison.

    Depuis sa nomination Place Vendôme, Rachida Dati a reçu de nombreuses pièces. Au bout d'un moment, ne voyant rien revenir, le couturier s'est inquiété de ce silence et l'a fait savoir au ministère, comme l'a révélé, en février, Le Canard enchaîné. La garde des Sceaux a d'abord fait la sourde oreille, son entourage contestant jusqu'au prêt des vêtements. Une attitude qui a beaucoup chiffonné YSL, d'autant que la ministre est apparue à plusieurs reprises sur des photos vêtue de Saint Laurent et qu'on avait rouvert spécialement un atelier pour des retouches. De plus, le couturier possédait, par le biais des factures pro forma, la liste des effets prêtés, dont le prix s'élevait à « une certaine somme ». Du coup, le ton - toujours très diplomatique - est monté d'un cran. Et la ministre s'est mise à la recherche de ses robes. Finalement, la plus grande partie des vêtements a été retrouvée et restituée. La ministre, elle, ne se souvient pas de ce conflit. Elle a rendu des vêtements qu'on lui avait prêtés et ajoute qu'il n'a jamais été question d'une assignation judiciaire à ce sujet. Rachida Dati en a demandé confirmation à François Pinault, propriétaire du groupe. La maison YSL précise que cette affaire est définitivement close et oubliée...

    Un proverbe français dit "qu'on traîne toujours le boulet de ses origines..."

    L'EXPRESS

  • Exposition HOKUSAI

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    Le jardin des plaisirs - Hokusai
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    Armure et navet - Katsushika Hokusai (1760-1849)
    Hokusai, les hommes ne lui disent pas merci. Ils sont pourtant nombreux, hier, au musée Guimet pour admirer les estampes du maître japonais. Mais non, rien à faire, ces messieurs n'y croient pas.

    « Ce n'est pas possible, c'est démesuré », glousse un quinqua rigolard. « Ils ne sont pas un peu vantards, ces Japonais ? » s'étrangle un retraité moustachu plié de rire. Une dame, impressionnée, hoquette. Sous leurs yeux les « Modèles d'étreintes » peints par Hokusai entre 1814 et 1821 révèlent des Nippons en action incroyablement gâtés par la nature. Des « images de printemps », comme on dit pudiquement là-bas, qui figurent parmi les clous de cette magnifique rétrospective.

    Une guide, suivie d'un groupe, offre quelques explications sérieuses : « Ces images érotiques étaient officiellement interdites... Mais après des siècles de guerre toute la société japonaise était assoiffée de plaisirs et de divertissements. »


    Passé les surprises anatomiques, les visiteurs se pressent dans les salles bondées. Trois superbes « Crabes Benkeï » exhibent leurs pinces, une « Courtisane nettoyant l'oreille d'un soldat » suit et tiens, voilà un poisson. « Regarde, c'est une carpe qui nage entre les algues », souffle une mère à son fils de 12 ans. Il s'en moque. Ce qui le fascine, c'est un moine posté devant le mont Fuji : « Il est drôle, il porte une toge. » Un « Livre syllabaire du trésor des vassaux fidèles » plus loin, Clara, étudiante en art, reproduit une estampe dans un petit carnet déjà bien rempli : « Je prends des notes, je dessine ce que j'aime, notamment ses personnages. C'est assez drôle : il est parfois très précis, parfois très maladroit, comme s'il s'en moquait. »

    Encore deux ou trois merveilles et le public déboule dans la « salle de la maturité ». Ah maturité, combien de disques, combien de livres... Pas de raison qu'Hokusai y échappe. Et on comprend pourquoi cet « affolé de son art », qui a influencé Gauguin, Van Gogh ou Monet, impressionne jusqu'aux jeunes auteurs de mangas. Un fantôme aux yeux exorbités d'une modernité sidérante jouxte un démon riant. « On croirait que ça a été fait hier », commente un couple. Derrière, Nathalie, institutrice de 28 ans, porte son petit Côme sur le dos tout en scrutant les images : « C'est très bien, même si je pensais que ce serait plus expressif. Peut-être qu'il manque aussi quelques explications, notamment sur la symbolique de ce qu'il peint. » Quant à Bruno, statisticien venu par curiosité, il s'est régalé : « Avant, je n'avais vu que quelques estampes japonaises... J'ai adoré celles des oiseaux et du mont Fuji. C'est une expo très sympa. »

    A la sortie, les louanges rédigées sur le livre d'or le confirment. Ana, 10 ans, jure qu'elle s'est amusée, ajoutant d'un PS : « Je dessine des mangas. » Quant à Hokusai, il a fait chavirer Félix, 8 ans. Le gamin a gribouillé un visage et un « j'adore le Japon » sur la page.

    « Hokusai, l'affolé de son art », exposition jusqu'au 4 août, au musée national des arts asiatiques Guimet, 6, place d'Iéna (XVI e ). Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10 heures à 18 heures. Entrée : 7 €. Renseignements au 01.56.52.53.00.

  • Le Turc Saït se permet de critiquer la France

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    Saït Koc 

    Près de 5 000 délégués des musulmans de l'Hexagone sont appelés aujourd'hui à voter pour leurs représentants au Conseil français du culte musulman (CFCM). Cette instance, créée en 2003, présente un piètre bilan, comme le regrette Saït, cadre d'origine turque.

    Directeur commercial d'une entreprise de déconstruction et désamiantage, Saït Koc votera ce matin pour renouveler les instances représentatives du culte musulman dans le Val-d'Oise. Né en Turquie il y a trente-huit ans, ce musulman pratiquant vit depuis l'âge de 4 ans à Goussainville. Aujourd'hui père de quatre filles et d'un garçon, cet homme à la barbe grisonnante est aussi secrétaire de l'association culturelle turque de Goussainville qui gère une mosquée et donne des cours d'éducation religieuse et civique à 200 enfants le mercredi et le samedi.

    S'il ira (sic) va aux urnes aujourd'hui, c'est parce que le bureau de l'association lui a demandé d'être électeur. Membre du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), il votera sans surprise pour la liste de cette fédération.


    S'il concède que le bilan du CFCM où « l'on parle beaucoup » n'est pas brillant, il plaide néanmoins les circonstances atténuantes pour « une institution jeune par rapport, par exemple, au consistoire créé il y a deux siècles par Napoléon pour représenter le judaïsme ». A ses yeux, le CFCM qui sortira des urnes aujourd'hui devra s'attaquer à quatre grands chantiers : l'implantation de nouveaux lieux de culte en concertation avec les élus locaux, la coordination entre les grandes composantes du CFCM pour que les mosquées rassemblent enfin tous les fidèles et ne les divisent plus selon leur pays d'origine, la formation des imams, qui doivent parler français, et la mise en place d'un label de certification de la viande halal.

    Mais la priorité des priorités, à ses yeux, c'est de rétablir le contact avec les jeunes qu'il juge « déconnectés du CFCM et aux prises avec d'autres problèmes ». Son diagnostic est implacable : « Les jeunes Français issus de l'immigration se retrouvent assis entre deux chaises. D'un côté, ils vivent avec leur téléphone portable, ils regardent les feuilletons TV... De l'autre, ils sont victimes de discrimination quand ils cherchent du boulot : bien que français à l'état civil, ils sont considérés comme étrangers. »

     Lui-même n'a pas oublié cette phrase qui lui a été assenée par un chef d'entreprise : « Je ne travaille pas avec des étrangers. »

    La phrase qui tue!

    Est-ce que les turcs en Turquie travaillent avec des chrétiens?

  • Ivre, il conduisait un car scolaire...

    Un chauffeur d'autocar scolaire transportant une quarantaine d'enfants de classe maternelle a été interpellé alors qu'il conduisait en état d'ébriété ce matin 7 juin sur l'autoroute A27 près de la frontière belge.

    Ce chauffeur âgé de 31 ans, qui devait conduire à Lille les élèves d'une maternelle de Carvin (Pas-de-Calais), s'est trompé de route et a franchi la frontière belge.

    Au retour de l'autocar en France, le chauffeur a été contrôlé près de Camphin-en-Pévèle (Nord) et soumis à un test d'alcoolémie par éthylomètre qui s'est révélé positif, selon la compagnie autoroutière de CRS des Quatre-Cantons qui n'a pas précisé le taux d'alcoolémie.

    Placé en garde à vue, le chauffeur a été mis en examen. Il sera jugé en octobre par le tribunal correctionnel de Lille pour mise en danger de la vie d'autrui et conduite en état d'ébriété.

    Comment sont recrutés les chauffeurs de cars scolaires? La question se pose!

  • Le Droit français n'est pas encore la charia

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    "Et on va essayer de ne pas se tromper! "

     FRANÇOISE DEKEUWER-DÉFOSSEZ, professeur émérite de droit à Lille-II

    Comment jugez-vous cette annulation de mariage au motif que l'épouse n'était plus vierge ?

    Françoise Dekeuwer-Défossez. Selon moi, elle n'est pas conforme au droit. Je comprends la décision du tribunal, puisque le mari et la femme étaient d'accord, mais juridiquement elle est contestable.

    La demande de nullité du mari se fonde sur le mensonge relatif à la virginité de son épouse. Or, le Code civil ne reconnaît pas le mensonge comme une cause d'annulation du mariage. S'il fallait exiger une sincérité totale de la part des futurs époux il n'y aurait plus d'union ! L'erreur, elle, peut constituer un motif de nullité à condition qu'elle porte sur une qualité essentielle de l'un des deux conjoints, en l'occurrence ici, la virginité de l'épouse. Mais je doute que l'on puisse considérer la virginité d'une femme comme une qualité "essentielle".

    Pourquoi ?

    Au regard de la loi les qualités du conjoint doivent être non seulement essentielles aux yeux des époux concernés mais aussi pour la société. La virginité s'est avérée fondamentale pour ce couple - du moins pour le mari -, mais objectivement, elle n'est pas reconnue comme telle par notre société ainsi que le prouve le tollé suscité par ce jugement. Par ailleurs, la liberté sexuelle est inaliénable. Le mariage n'anéantit pas la notion de personne, de vie privée, d'égalité des sexes... Chaque époux a droit à un jardin secret et son passé n'est, a priori, pas susceptible de compromettre la réussite du mariage, à moins de consacrer une sorte d'obligation de fidélité rétroactive.

    Quelles « qualités essentielles » peuvent être retenues pour annuler une union ?

    Cette notion de « qualité essentielle » est trop floue pour donner lieu à une jurisprudence cohérente. L'état psychique, l'inaptitude sexuelle, le fait de ne pas vouloir d'enfant... sont à l'origine de la plupart des nullités invoquées sur ce point. En clair, tout ce qui touche au coeur du mariage, mais c'est une question très subjective. Les tribunaux ont tendance à faire une interprétation de plus en plus extensive de cette question, surtout quand les deux époux sont d'accord, comme cela semble être le cas dans cette affaire. Les juges doivent se montrer prudents et résister notamment aux sollicitations de toutes les religions, qui ont tendance à leur demander d'ériger leurs convictions en droit.

    La ministre de la Justice a-t-elle eu raison de demander au parquet de faire appel ?

    Il était indispensable de faire un recours car cette décision du tribunal de Lille est socialement inadmissible. Il aurait été bon de saisir la Cour de cassation pour qu'elle dise le droit. Je trouve en tout cas tout à fait étonnant que l'avocat de l'époux ait pris l'initiative de faire publier le jugement avant l'expiration du délai d'appel, au plus grand préjudice de son client.

    (Le Parisien - 07 juin 2008)

  • L'Iran a droit au nuclaire civil

    Iran porte ancienne.jpg
    Porte ancienne à Téhéran

    MOSCOU, 31 mai 2008- RIA Novosti. Rien ne permet de supposer que l'Iran développe un programme nucléaire à caractère militaire, a affirmé le premier ministre russe Vladimir Poutine dans une interview publiée par le quotidien français Le Monde.

    "Je ne le crois pas. Rien ne l'indique", a-t-il répondu à la question de savoir s'il croyait au caractère militaire du programme nucléaire iranien.

    Pour le chef du gouvernement russe, les Iraniens sont un peuple fier et indépendant qui cherche à utiliser ses droits légitimes dans le domaine du nucléaire civil.

    "Je suis formel: sur un plan juridique, l'Iran n'a rien enfreint pour l'instant. Il a même le droit d'enrichir (de l'uranium). Les documents le disent", a-t-il affirmé.

    "On reproche à l'Iran ne pas avoir montré tous ses programmes à l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). Ce point reste à régler", a-t-il poursuivi.

    M. Poutine a par ailleurs estimé que les Iraniens vivent dans une région explosive du monde. "Nous leur demandons d'en tenir compte, de ne pas irriter leurs voisins ou la communauté internationale, de prouver qu'ils n'ont pas d'arrière-pensées", a affirmé le premier ministre russe.

    Les Etats-Unis et plusieurs autres pays soupçonnent l'Iran de développer en secret un programme nucléaire militaire. Téhéran, qui rejette ces assertions, soutient que son programme nucléaire vise à subvenir aux besoins iraniens en électricité.

     


  • Gendarme et gitans (communiqué)

    Pensez que cela peut arriver à quiconque d'entre nous: pourquoi  
    les médias taisent-ils les antécédents exécrables de la pseudo  
    victime ( 27 chefs d'inculpation) interpellée avec une arme de poing  
    chargée et une cartouche engagée prête à être utilisée?


    On préfère faire la sourde oreille et laisser enfoncer un gendarme en

    laissant les honorables gens du voyage mettre à feu et à sang la  
    France entière. Est-ce normal que la famille de ce gendarme soit  
    obligée d'être protégée des gitans qui veulent se venger?


     Qu'attend MAM, il faut qu'elle soit touchée personnellement pour  
    agir? Ah! c'est facile dans un bureau le c.. sur une chaise! On voit  
    que ce n'est pas elle qui a sa famille déchirée et qui risque sa  
    vie parce que le gouvernement et nos propres services de  
    gendarmerie dénoncent le "mauvais geste" du gendarme. Bravo  
    l'inspection technique qui a instruit à charge contre notre  
    collègue mettant l'eau à la bouche de la partie adverse! Que dire  
    des images de la pauvre famille de gitans qui est connue de tous les  
    services de gendarmerie et de police du département si ce n'est de  
    la région. Arrêtons de nous faire endormir par nos  
    politiciens qui prônent l'accalmie pourvu que les gitans se  
    calment... C'est sûr, il vaut mieux donner raison aux gitans qu'au  
    gendarme, car dans les deux parties il n'y en a qu'une qui mettra  
    le feu à tout ce qui bouge. Que fait la justice dans les cas de  
    délit et de crime des gitans? Alors autant leur reverser  
    directement nos soldes et leur laisser nos voitures (ah non, pas nos  
    voitures, ils n'ont que des voitures neuves et dernier cri que nous  
    ne pourrons jamais nous payer durant toute notre vie avec les  
    revenus que nous avons), alors vive le rempaillage et le recyclage  
    de métaux, cela gagne mieux et puis comme cela, on sera intouchable.


     Ne pas voir en ce message un esprit syndicaliste, je suis militaire  
    et fier de détenir ce statut mais il y a des moments où il faut  
    savoir sortir de sa réserve. Je suis de tout coeur avec la famille  
    de Christophe et j'espère que ce message sera diffusé le plus  
    possible.

     


     

  • Education: une lutte désespérée contre l'absentéisme

    Cadeau assiduité.jpg

    Comment endiguer l'absentéisme, qui concerne 275 000 élèves en France ? Dans un lycée de Chelles, on a décidé d'offrir une place de cinéma aux plus assidus. Le ministère de l'Education, lui, veut d'abord responsabiliser les parents.

    Pas de résultats, pas de cinéma ! La formule pourrait devenir le nouveau credo de l'Education nationale. Déjà à l'oeuvre à l'étranger, notamment en Grande-Bretagne, l'idée de récompenser les élèves qui ont honoré de leur présence les salles de classe fait désormais son chemin dans l'Hexagone.

     Le lycée professionnel Louis-Lumière de Chelles (Seine-et-Marne), où les chaises vides sont légion, vient ainsi de décerner à soixante adolescents - avec l'aval du rectorat de l'académie de Créteil - des « diplômes du mérite » agrémentés de tickets de cinéma gratuits.


    Même symbolique, ce cadeau illustre bien la façon dont l'école cherche aujourd'hui à endiguer l'absentéisme. Ces dernières années, tout a été tenté pour empêcher les élèves "les plus fragiles" de sécher les cours ou pour ramener au bercail ceux qui avaient disparu. Sanction, prévention, sanction... Les politiques se sont succédé sans réelle cohérence. Et sans résultat, puisque les chiffres de l'absentéisme (275 000 élèves fantômes) ne baissent pas. Mais le ministère de l'Education, qui s'apprête à publier une circulaire pour relancer la bataille contre l'absentéisme, a désormais un allié de poids : les nouvelles technologies (SMS, mails...). Elles serviront à alerter les parents en temps réel si leur rejeton manque à l'appel.

    Entre la carotte et le bâton, Daniel Gruat, le proviseur du lycée Louis-Lumière, a choisi. En octobre dernier, c'est déjà lui qui suggérait de « rémunérer les élèves en lycées professionnels ». Une façon de leur éviter d'avoir à choisir entre l'école et le petit boulot. Récompenser ceux « qui n'ont pas décroché » avec un petit cadeau relève pour lui de la même démarche. Laquelle ne convainc pas Pascaline, 18 ans, qui a déserté sa terminale dès le mois de septembre. « Je m'ennuyais, j'étais sûre de ne jamais y arriver », raconte-t-elle. Un cadeau suffirait-il à la faire revenir en classe ? « Ça dépend lequel, hésite-t-elle. Pour une télé, je pourrais me motiver. »

    Il y a des coups de pied au c.. qui se perdent dans l'enseignement!

    A-t-on besoin de ces "élèves fantômes" qui constituent un boulet pour l'économie?

  • Carla n'a pas connu de crétins auparavant...

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    Un peu tristounet, malgré tout?
     Elle n'a pas beaucoup parlé depuis son mariage, hormis un entretien accordé à « l'Express » en février. Plutôt discrète dans son rôle de "première dame", un peu en retrait même dans le sillage de son mari lors de ses voyages officiels, Carla Bruni-Sarközy se livre longuement dans un ouvrage à paraître jeudi aux Editions du Moment et dont « le Parisien - Aujourd'hui en France » s'est procuré un exemplaire.

    Elle confirme que sa première rencontre avec le chef de l'Etat a eu lieu lors d'un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla en novembre 2007.
    « En arrivant, j'ai compris que c'était un blind date (NDLR : un rendez-vous arrangé). Il y avait trois couples et nous deux, deux célibataires. Cela a été immédiat. Je ne m'attendais pas à quelqu'un de si drôle, de si vivant. Son physique, son charme, son intelligence m'ont séduite. Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués. Je n'ai pas connu de crétins auparavant, ce n'est pas mon genre. Mais lui, ça va très, très vite. »

    Depuis, la "première dame" est toujours en admiration : « C'est inimaginable ce qu'il travaille. Il est comme nous tous, un peu comme Sisyphe, il aime porter la pierre. Mais il est de bonne composition. Trois rayons de soleil et il trouve la vie magnifique. »

    Quel rôle jouera-t-elle dans le futur ? « Aujourd'hui j'y vois un peu plus clair, répond Carla. J'ai deux priorités : agir globalement sur la pauvreté dans le monde et lutter contre l'ignorance. » Pas question pour autant de mettre un terme à sa carrière artistique : « Je n'ai aucune intention de changer de métier. J'ai une fonction (NDLR : première dame), mais ce n'est pas un métier. Je ne suis qu'une chanteuse folk. Je raconte des petites histoires qui sont les mêmes que les vôtres. Il n'y a rien de subversif. Ce qui va changer, c'est que je ne vais pas faire de scène. Le temps que mon mari reste président de la République. Je suis consciente que c'est une première. Il va falloir s'y habituer. Comme à d'autres choses d'ailleurs. » Mais, là, Carla Bruni -Sarkozy ne précise pas quoi.

  • Diane de Poitiers

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    Diane de Poitiers (pas de nom de peintre)
    Diane de Brézé, dite Diane de Poitiers François Clouet 1571.jpg
    Diane de Poitiers par François Clouet

    Née le 3 septembre 1499, Diane est la fille aînée du comte Jean de Saint-Vallier, seigneur de Poitiers (ce nom n'a rien à voir avec la capitale du Poitou ; il désigne un ancien marquisat de Provence, Peytieu, Poitiersen langue d'oïl !).

    Elle est mariée à 16 ans au grand sénéchal de Normandie Louis de Brézé, de 40 ans plus âgé qu'elle. C'est sous le nom de Diane de Brézé qu'elle est dès lors connue de ses contemporains, le nom de Diane de Poitiers lui ayant été attribué bien plus tard par le romancier Alexandre Dumas. Son père est mêlé malgré lui à la conspiration du connétable de Bourbon, dépouillé de ses biens et condamné à mort, enfin grâcié d'extrême justesse sur l'échafaud.

    Diane échappe aux conséquences de ce faux-pas paternel. Veuve à 32 ans, c'est une femme d'une grande culture et à la beauté épanouie. Elle s'occupe avec tendresse des fils du roi François 1er.

    Le deuxième, Henri d'Orléans, a connu la captivité à Madrid et en a gardé une grande mélancolie. Il trouve du réconfort auprès de cette femme supérieure et de dix-neuf ans plus âgée que lui. Diane va jusqu'à arranger son mariage avec Catherine de Médicis en 1533. Henri et Catherine ont alors l'un et l'autre 15 ans. Mais les choses ne s'arrêtent pas là et Diane devient vers 1536 la maîtresse d'Henri !

    Après la mort de François 1er, le 31 mars 1547, Diane prend sa revanche sur la dernière maîtresse du défunt roi, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes. Le nouveau roi ne craint pas d'afficher sa relation avec elle, portant ses couleurs blanc et noir dans les tournois. Il la fait duchesse de Valentinois et lui offre le château de Chenonceau, sur le Cher.

    Diane s'entoure d'une cour brillante et projette les artistes de son temps tel le poète François Ronsard. Elle fait construire à l'ouest de Paris le joli château d'Anet, oeuvre de l'architecte Philibert Delorme, décoré par le sculpteur Jean Goujon.

    Les revers surviennent après le fatal tournoi qui coûte la vie à son royal amant. Catherine de Médicis, devenue régente du royaume, prend sa revanche après de longues années d'effacement. Elle congédie la favorite, encore séduisante dans ses soixante printemps, dans son château d'Anet. C'est là que Diane meurt le 22 septembre 1566.

  • Gaël Monfils avait mal aux yeux

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    Gaël Monfils 6 juin 08
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    Roger Federer - 6 juin 08
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    Gaël Monfils - 6 juin 08
    AFP. 06.06.08. Il en rêvait, mais il ne sera pas sur le Central dimanche pour disputer la finale. Battu par le Suisse Roger Federer vendredi (6-2, 5-7, 6-3, 7-5), Gaël Monfils regrettait quelques occasions manquées. Le jeune Français s'estimait toutefois heureux d'avoir su gérer l'événement. "J'ai pris un grand plaisir", a-t-il reconnu en pensant à prendre très vite sa revanche.

     Gaël, quel sentiment prédomine, la frustration d'être passé très près ou la satisfaction de votre parcours réalisé ici ?
    C'est frustrant. Je ne suis pas passé très loin, peut-être pas du match, mais du cinquième set. Et sur un cinquième, on ne sait jamais ce qui se arrive.

    Que s'est-il passé en début de match, vous avez eu un problème à l'oeil ?
    Ce matin, j'avais mal aux yeux. J'ai dû casser ma lentille et ça me gênait. Je ne voyais pas la balle d'un côté. J'ai essayé de mettre du produit avant le match, cela ne marchait pas. Je ne voyais pas du tout. J'ai appelé le médecin. Je pense qu'un morceau de ma lentille était resté. J'en avais mis une deuxième, je n'arrivais pas à l'enlever. C'est parti et ça a été mieux ensuite. Je ne trouve pas d'excuse, mais cela m'a un peu gêné en début de match. J'ai dû partir. Je reviens, je dois servir, ça me défonce l'oeil...

    Au deuxième set, vous changez de tactique. Vous êtes plus agressif, vous enchaînez service-volée...
    Au début, j'étais passif. Je perds. Je me suis moins focalisé sur son revers. Finalement, je trouve que Roger a plus de mal plein coup droit. Cela ne me gênait pas tant que ça. J'ai plus opté sur cette option.

    Avez-vous des regrets, notamment sur les balles de break au début du quatrième ?
    Il y en a une, je fais le connard sur une amortie. Je dois lâcher en revers croisé. Même derrière, il fait une montée pourrie. J'ai le passing-shot. Celle-là m'a fait mal mentalement.

    Penses-vous avoir été à la hauteur de l'événement ?
    Mentalement, oui. Je ne me suis pas fait dépasser, au contraire. J'ai pris un grand plaisir. Cela me motive encore plus. Je n'ai pas lâché. Je n'ai pas fait un faux kif, du genre t'arrives, tu mouilles et tu prends 2, 2 et 2. Je suis arrivé sur le terrain pour gagner. Je savais que j'allais courir, quoi qu'il arrive. Pas une seule fois je n'ai eu une pensée négative.

    Sur la fin, vous chauffez un peu le public. Il y a la ola au dernier jeu. Tu n'aurais pas aimé qu'il soit là plus fort plus tôt ?
    J'étais chaud aussi. Je pensais que cela allait tendre Roger, cela ne l'a pas trop tendu. Le public a été présent tout le temps. Il était parfait aujourd'hui. Et c'est quand même Roger, le public français l'adore. Ce n'est pas facile...


    Que vous dit Roger à la fin, sur la poignée de main ?
    Il me dit: "Bravo pour la quinzaine ! Bonne chance pour le reste de la saison." Il me dit qu'il espère que je vais continuer à bien jouer.

  • Irlande: le "no" en tête pour le traité de Lisbonne

    AFP 06.06.08. Trois ans après les "non" français et néerlandais à sa Constitution, l'Union européenne va-t-elle replonger dans la crise, sans porte de sortie ? La réponse tombera jeudi prochain, à la fermeture des bureaux de vote en Irlande après le référendum sur le Traité de Lisbonne, qui a remplacé la défunte Constitution. Alors que les 26 autres membres de l'UE ont choisi la voie parlementaire, assurant ainsi la ratification du Traité obtenu au forceps sous l'impulsion de Nicolas Sarközy -14 ont déjà validé le texte-, l'Irlande est le seul pays tenu par sa Constitution à soumettre le projet européen au référendum.
     
    Et à quelques jours du scrutin, le "oui" a du plomb dans l'aile. Selon un sondage publié vendredi par le quotidien Irish Times, avec seulement des 30% des intentions de vote, il est en effet devancé, pour la première fois, par le "non", crédité de 35%. 28% des personnes interrogées se disent encore indécises et 7% disent qu'elles n'iront pas voter. A la mi-mai, un sondage réalisé par le même institut plaçait encore le "oui" à 35% des intentions de vote, contre seulement 18% pour le "non". Mais la proportion des indécis était alors nettement plus élevée, à 40%. Il semble donc que plus la campagne avance, plus les "nonistes" gagnent du terrain. Principale raison de ce rejet : la méconnaissance du texte. "A moins d'un changement significatif de l'opinion publique, l'
    Union européenne va être plongée en pleine crise", prévient d'ailleurs l'Irish Times.


    Face à la situation, le Premier ministre irlandais, Brian Cowen, a appelé ses concitoyens à voter "oui avec enthousiasme" dans l'optique de "préserver l'emploi". "Il s'agit de trouver les moyens de prolonger la croissance de notre économie", a-t-il expliqué, dans une allusion à l'essoufflement du "Tigre celtique", dont la croissance sera divisée par deux cette année. De son côté, le parti nationaliste Sinn Féin, seule formation parlementaire à soutenir le "non", estime que le sondage prouve que la population souhaite une renégociation du traité. Plus globalement, alors que les partisans du "oui" font profil bas et ont préféré que les leaders européens ne viennent pas faire campagne, ceux du "non" ont reçu le soutien d'opposants comme
    Nicolas Dupont-Aignan. Nicolas Sarközy a rappelé vendredi ce que l'Irlande devait à l'Europe. "De tous les pays européens l'Irlande est un de ceux qui ont su le plus magnifiquement s'adapter à l'Union européenne", a-t-il déclaré.
      
    Même si l'
    Irlande a largement bénéficié de sa présence dans l'Europe, la population s'est toujours montrée sceptique. En 2001, les Irlandais avaient ainsi rejeté le Traité de Nice, avec 54% de "non". Il avait fallu les faire revoter un an plus tard pour obtenir un "oui" et permettre l'application du texte. En cas de nouveau rejet, l'Europe serait totalement bloquée : "il n'y a pas de plan B car le Traité de Lisbonne, c'est le plan B", assène la Commission européenne.

    Nous espérons que les Irlandais diront "no" à l'Union européenne qui les détruira comme elle a détruit la France!

  • Hymen et défloration

     

    Dr Christian Fossat

    Dernière mise à jour le 19/10/2004

    Anatomie

    Définition

    L'hymen est une petite membrane qui ferme partiellement l'orifice vaginal, à 1 cm environ de l'entrée de celui ci. L'obturation n'est que partielle pour permettre l'écoulement des règles.

    L'hymen n'a aucune utilité physiologique; il s'agit du vestige embryonnaire de la membrane qui sépare à l'origine les deux parties du vagin d'origine embryonnaire différente.

    Il se rompt lors du premier rapport sexuel.

     

    Variantes anatomiques

    Il existe de nombreuses variations anatomiques de l'hymen 

    - depuis l'imperforation, rare, diagnostiquée à la naissance et nécessitant une incision chirurgicale pour permettre l'écoulement ultérieur des règles

    - jusqu'à l'hymen pratiquement inexistant

    - en passant par l'hymen cribriforme

  • L'hymen et la virginité

    On désigne par défloration ou dépucelage la première pénétration d'une verge dans un vagin; si cette pénétration y déchire normalement l'hymen, sa présence ou son absence ne prouve formellement ni la virginité ni l'activité sexuelle de la femme.

    D'une part, l'hymen est souvent déchiré pendant l'enfance dans le cours des activités physiques ordinaires, comme faire de la bicyclette, de la gymnastique, de l'équitation ou même quelquefois tomber d'une mauvaise manière. Il peut également arriver que l'hymen soit rompu par l'utilisation maladroite d'un tampon hygiénique. Certaines femmes naissent même sans hymen.

    D'autre part, certaines femmes peuvent avoir une pénétration par un pénis sans même que l'hymen ne soit déchiré (hymen complaisant).

    Pour toutes ces raisons, l'hymen ne doit donc pas être considéré comme le garant de la virginité d'une femme. Il peut d'ailleurs être restauré chirurgicalement pour feindre la virginité (réfection de l'hymen).

    (Source (biologie) Wikipedia)

  • Islam: l'épineuse question de la virginité

    Mariage musulman en blanc.JPG
    Un mariage musulman au Maghreb
    Soulagée par l'annulation de son mariage il y a deux mois, la « mariée de Lille » se sent aujourd'hui « très très mal », selon son avocat Charles-Edouard Mauger. Celle dont la virginité fait débat depuis une semaine est aussi « révoltée » depuis l'appel du jugement annulant son union. Appel formé par le procureur de Lille lundi, sur instruction de la ministre de la Justice, Rachida Dati, et qui ouvre la perspective que le mariage ne soit plus annulé.

    Un traumatisme pour cette jeune femme de 23 ans rejetée parce qu'elle avait perdu sa virginité et qui avait fini par accepter la décision de justice. « Depuis le début, je subis tout dans cette histoire. Que l'on puisse faire appel du jugement alors que je n'ai rien demandé me révolte », confie-t-elle au « Nouvel Observateur » dans son édition d'hier. Prénommée "Inès" par l'hebdomadaire, la jeune femme ajoute qu'elle « ne revendique rien », n'est « pas le leader d'un mouvement » et aspire à vivre tranquillement.


    Humiliée lors de sa nuit de noce, quand son mari avait brandi le drap resté blanc, choquée ensuite lorsque ledit fiancé avait demandé l'annulation du mariage pour ne pas devoir porter le déshonneur d'avoir épousé une femme déflorée, Inès s'était progressivement reconstruite. « Cela a été très dur mais elle a réussi à refaire sa vie en sortant du carcan familial », confie un proche du dossier.

    Alors quand l'affaire a éclaté dans la presse il y a une semaine, Inès, infirmière dans un hôpital de la région parisienne, a fait le dos rond. Mais « par déduction, son entourage a compris qu'elle était la mariée de Lille dont tout le monde parle », souffle la même source. « Entendre parler de moi, c'est très difficile », confie encore Inès alors que le débat suscité par son histoire est encore vif.

    Alors que nombre de voix se sont élevées après l'annonce de l'appel du jugement annulant le mariage, on estime à la chancellerie que cette « annonce a apaisé ce débat » devenu une véritable « question de société ». « L'appel est le recours logique qui va permettre à trois magistrats de réexaminer l'affaire, explique-t-on au ministère de la Justice. Chacun fera valoir ses arguments ». Y compris le parquet, absent lors du jugement d'annulation. L'audience pourrait avoir lieu dans quelques semaines, vraisemblablement sans Inès qui se fera sans doute représenter par son avocat.

    (Le Parisien - 06 juin 2008)

    Elle avait oublié de répandre un peu de sang de poulet sur le lit, comme on le fait souvent au bled!

    Dans son coeur, elle était vierge: ce n'est pas le plus important?