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Blog - Page 1866

  • "Mères porteuses": à quel prix?

    Au fond, de quoi s'agit-il ? Tout simplement de faire un enfant. Mais encore ? Un enfant génétiquement de soi. Et pour y satisfaire quand on n'y arrive pas à deux, on n'hésiterait pas à faire courir des risques à de nombreuses personnes. Comment ? D'abord en pratiquant une fécondation in vitro (FIV) avec les ovules de la femme dépourvue d'utérus et le sperme de son compagnon. Puis en transférant l'embryon ainsi obtenu dans l'utérus d'une femme porteuse. Ce qui compte, c'est l'enfant de soi, de ses gènes.

    La mère est celle qui accouche, mais l'enfant peut avoir une parentalité multiple. La grossesse n'est pas un simple portage, c'est une expérience fondamentale qui façonne les deux protagonistes : la future mère et l'enfant en gestation. On découvre à peine la complexité et la richesse des échanges entre la mère et l'enfant in utero. Ce ne sont pas des élucubrations de psychanalystes. Les chercheurs scientifiques de toutes les disciplines n'en sont qu'au début de leurs découvertes concernant les mécanismes de ces échanges et leurs conséquences.

    Même les animaux n'y échappent pas : les embryons d'étalon portés par une solide jument se retrouvent avec des caractéristiques repérables de la jument porteuse. Faut-il, au nom de la filiation génétique, organiser la venue au monde d'enfants portés par une femme dont le travail psychique conscient et inconscient consistera à pouvoir l'abandonner ? On peut imaginer son ambivalence si, comme il est prévu, elle garde la possibilité de se rétracter à l'accouchement et les conséquences pour l'enfant d'une rétractation... Faut-il, au nom de la souffrance de parents infertiles, croire que l'amour peut tout, et réduire ces échanges à... rien ?

    L'inégalité - vécue comme une injustice - devant la fertilité est mise en avant par certains pour justifier la gestation pour autrui pour les couples infertiles. C'est oublier qu'en matière de vie en général et de procréation médicalement anonyme (PMA) en particulier, on est dans le règne de l'injustice : à ce jour, la moitié des couples qui ont recours à la FIV n'auront pas d'enfant. On peut certes espérer améliorer cet état de fait, mais il y aura toujours des limites.

    S'adjuger neuf mois de la vie d'un être humain, ce n'est pas rien ! Une grossesse, ce n'est pas toujours simple, et une mère porteuse n'est à l'abri ni d'une fausse couche, ni d'une césarienne, ni de complications, ni de porter un enfant malade, ni d'un baby blues. Ses propres enfants devront intégrer l'idée que l'enfant qu'elle porte n'est pas un frère ni une soeur, qu'il n'a pas été conçu avec leur père et qu'il sera (aban)donné à une autre famille dès la naissance. La société peut-elle exposer de la sorte ces enfants au bon vouloir de leur mère ? Et le couple ? Et le mari ? Messieurs les députés, que diriez-vous si votre femme vous annonçait qu'elle allait porter un enfant pour un autre couple ? Mesdames les députées, allez-vous donner l'exemple ?

    N'est-ce pas une forme majeure d'aliénation du corps de la femme ? La principale motivation est et restera une motivation économique liée ou non à une réparation psychique, consciente ou non, qu'il paraît douteux d'encourager. Il y a sûrement de par le monde des prostituées libres de choisir l'usage qu'elles veulent faire de leur corps, mais la très grande majorité sont exploitées et n'ont pas le choix.

    Il n'y a qu'à regarder les offres financières faites aux mères porteuses - qu'elles aient eu ou non des enfants - pour comprendre que la régulation n'est qu'un cache-misère et que les dérapages sont inscrits dans la démarche même de légaliser cette forme de prostitution au nom de la souffrance des couples qui ne peuvent procréer mais qui peuvent payer. Certes le tourisme procréatif existe. Dans ce contexte, tenir sur des positions de principe paraît rétrograde. Mais les contraintes dont on veut se débarrasser au nom de la liberté des uns et des autres sont autant de remparts contre les dérapages.

    Certes, des enfants de parents français ont été portés par une femme californienne ou ukrainienne. Les parents ont agi en connaissance de cause, mais font pression sur la justice française - au nom du bien-être de l'enfant -, sujet sensible s'il en est, pour faire reconnaître la filiation. Si l'on considère que la mère est celle qui a accouché, l'enfant qu'elle a abandonné ne pourrait-il être adopté par le couple qui a l'intention de l'élever et qui se trouve être les parents génétiques ? Manière de ne pas faire comme s'il ne s'était rien passé. Car, aujourd'hui, l'enjeu que pose chaque technique de procréation assistée est de savoir s'il est possible ou non de l'humaniser en instituant la parenté sans confusion sur les origines.

    Ces réflexions intéressent la société tout entière et, au premier chef, les parents qui veulent à tout prix un enfant, dont on dit, à tort, qu'il n'a pas de prix.

    (Source Le Monde- 30.06.08)

  • Carcassone: "C'est un mauvais réflexe!"

    La volonté du procureur Brice Morin de vouloir innocenter à tout prix le militaire coupable du 3ème RPIMA a quelque chose de suspect, qui donne à réfléchir. Ce para n'était pas un "bleu", mais un militaire expérimenté qui, de plus, n'aurait pas dû avoir sur lui, dans sa poche, ce chargeur à balles réelles.

    Des films amateur ont été tournés au moment du drame.

    Qui est ce parachutiste si "négligent", qui porte sur lui un chargeur interdit au cours d'une démonstration en public et cela contre le réglement? Pourquoi a-t-il désobéi? Simple désobéissance due à la sottise et volonté de malveillance?

    Il doit être immédiatement limogé. Il y va de l'honneur de l'armée.

    Toutes les hypothèses demeurent ouvertes. Et le public doit être tenu informé. Il y a 17 blessés graves, dont un enfant de 3 ans.

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    La justice dispose de films tournés lors de la fusillade qui a fait 17 blessés par balles dimanche durant un exercice de démonstration à la caserne de Carcassonne et a esquissé lundi le scénario du drame, «une erreur humaine», selon le procureur de la République, le sergent qui a tiré se trompant de chargeur.

    Un des films saisis a été réalisé de «façon amateure» et en «temps réel» par un militaire présent, a souligné le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin, selon lequel le sergent de 28 ans, à l'origine du drame, «s'est trompé lorsqu'il a rechargé son arme».

    «Quand on voit le film, a déclaré le procureur lors d'un point de presse à Carcassonne, on comprend très bien que (le sergent) a à peu près un dixième de seconde pour enlever le chargeur initial, dont il a tiré les 25 balles et recharger».

    «Il avait sur lui plusieurs chargeurs, le malheur a voulu qu'il choisisse par réflexe un chargeur qui était dans une poche et qui malheureusement contenait des balles réelles», a ajouté le procureur qui a martelé que le militaire avait tiré «involontairement».



    «Il n'aurait jamais dû être en possession d'un chargeur à balles réelles», a-t-il précisé. Les balles que le sergent «avait avec lui sont des balles qui proviennent d'un résidu de tirs d'une opération qui remonte à fin juin». «Il n'était pas normal qu'il ait ces balles sur lui. C'est bien pour ça qu'il est actuellement en garde à vue», a poursuivi le procureur.

    Selon le procureur, l'exercice de démonstration «consistait à extraire un otage qui était retenu». «Il y a eu à chaque fois quatre militaires qui tiraient à balles à blanc. Tout s'était très bien déroulé jusque-là, jusqu'à la malheureuse sixième représentation» de la journée. (Source Le Parisien 30.06.08)

     

     

  • Carcassone: impossible de se tromper de chargeurs

    Soldats carcasonne lieux du drame.jpg
    Deux autres soldats du 3ème RPIMA devant les lieux du drame
    Soldats du 3ème régiment Carcassone.jpg
    Des soldats du 3ème RPIMA devant leur caserne le 30 juin 2008

    AFP.30 juin 2008. Les enquêteurs privilégiaient lundi la thèse de l'accident au lendemain du drame dans une caserne à Carcassonne, lorsqu'un soldat a tiré sur le public à balles réelles, au lieu de balles à blanc, faisant 17 blessés dont quatre graves.

    La fusillade a eu lieu lors d'une simulation de libération d'otages, à l'occasion d'une journée portes ouvertes du 3e Régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa). Cinq enfants figurent parmi les blessés dont un enfant de 3 ans grièvement atteint, touché au coeur et au bras.

    L'état des blessés est "encore préoccupant" mais il "évolue dans le bon sens", a déclaré Nicolas Sarközy à sa sortie de l'hôpital pour enfants du CHU Purpan de Toulouse.

    "Il y a eu des négligences inacceptables. Elles devront être sanctionnées", avait-il déclaré un peu plus tôt après s'être rendu au chevet de blessés hospitalisés à Carcassonne.

    "La réaction sera rapide et sévère", avait-t-il promis. "Ce sont des professionnels, cela ne peut pas rester sans conséquence".

    Sur les quatre militaires qui portaient des fusils d'assaut Famas lors de l'exercice qui a mal tourné, seul l'auteur présumé de la fusillade, restait en garde à vue lundi, les trois autres ayant été relâchés, a déclaré lundi à Carcassonne le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin.

    Ce sergent du 3e RPIMa a agi "involontairement", par "maladresse", "absolument pas de manière préméditée" et le drame est la conséquence d'une "erreur humaine", a-t-il précisé.

    Le militaire devrait être présenté mardi devant un juge d'instruction à Montpellier.

    "Nous demanderons qu'il soit mis en examen pour le délit de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale supérieure à trois mois", a affirmé le procureur. Il a ajouté qu'il retiendrait "vraisemblablement une circonstance aggravante", le militaire ayant "violé les règles de sécurité".

    L'armée cherche à comprendre comment un sergent a pu faire usage de balles réelles au lieu de balles à blanc alors qu'il participait à une démonstration du Groupe de commandos parachutistes (GCP).

    Ce "militaire était expérimenté et très bien noté", a déclaré lundi le ministre de la Défense Hervé Morin. Mais, selon lui, "il y a eu des fautes ou des manquements".

    "Un militaire qui a de l'expérience ne peut pas confondre" un chargeur à balles réelles et un chargeur de balles à blanc, a expliqué le ministre, rappelant que les deux types de munitions étaient de couleur différente et que les balles non utilisées devaient être rendues "après chaque exercice", ce qui n'a pas été le cas.

    Selon lui, l'auteur des tirs avait d'abord vidé un chargeur de balles à blanc avant "malheureusement" d'en placer un second à balles réelles dans son arme. "Pourquoi était-il dans sa poche?", s'est-il interrogé.

    Le drame relève "à 99,9% d'une faute non volontaire", a assuré de son côté le colonel Benoît Royal, chef du service d'informations de l'armée de terre.

    "Sur le coup, les gens tombaient, on a cru que ça faisait partie de l'exercice, et puis on a vu du sang!", a raconté à l'AFP un témoin de la fusillade.

    "Immédiatement, un responsable a crié au micro depuis le camion-sono: "arrêtez le feu"!", a poursuivi ce témoin, âgé de 44 ans et qui a souhaité rester anonyme. Selon lui, au moins un millier de spectateurs étaient présents.

    Sur les 17 blessés, 15 sont des civils et deux des militaires.

    Un bilan dimanche soir faisait état de quatre blessés graves. Deux d'entre eux n'étaient plus en danger lundi, a indiqué le préfet de l'Aude, Bernard Lemaire. Il a ajouté que le père et la mère de l'enfant de 3 ans, grièvement blessé, avaient aussi été touchés.

     

  • Rouen: le procureur va confisquer les voitures...

    Rouen confiscation des voitures.jpg

    Pour lutter contre l'alcool au volant, mais aussi la conduite sans permis ou les excès de vitesse, le parquet de Rouen prévoit de confisquer les voitures des automobilistes au bout de la troisième infraction consécutive.

    Mise en fourrière du véhicule à la troisième infraction, c'est la nouvelle méthode qui sera appliquée dès le 1er juillet dans le ressort du parquet de Rouen afin de lutter contre la délinquance routière. Le procureur de la République, Joseph Schmit, a décidé de frapper très fort. Il explique le mécanisme du dispositif : « A la troisième infraction, dès le moment de l'interpellation, la police ou la gendarmerie prendront la voiture qui sera placée à titre conservatoire dans un garage avec comme objectif d'obtenir du tribunal la confiscation du véhicule avec exécution immédiate.

    Si la confirmation est ordonnée, le véhicule deviendra immédiatement et définitivement la propriété de l'Etat, ce qui n'empêchera pas le propriétaire-auteur de l'infraction de payer les frais d'enlèvement et de gardiennage de la voiture. »


    C'est la conduite sous l'emprise de l'alcool qui est la première cible, mais les infractions concernant la conduite sans permis, les excès de vitesse, l'emprise de stupéfiants ou encore le défaut d'assurance et la conduite dangereuse connaîtront une sanction identique. L'année dernière, 3 900 permis ont été retirés en Seine-Maritime dont 3 435 pour ivresse au volant. Les services de police et de gendarmerie estiment que cette nouvelle initiative devrait se révéler dissuasive.

    Quant au procureur de la République de Rouen, il ajoute : « Au troisième avertissement, nous n'avons plus le choix. Si nous voulons diminuer l'insécurité routière et protéger les conducteurs qui respectent les règles du Code sur la route, la meilleure solution est de leur enlever la voiture. D'après une étude, cela concernera au minimum une centaine de personnes dans la circonscription du parquet de Rouen pour les conduites alcoolisées. Je veux d'abord enlever une arme à quelqu'un qui, j'en suis sûr, s'il a déjà conduit trois fois en état d'ivresse le fera une quatrième. De plus, quand un conducteur se fera saisir sa voiture, cela en fera réfléchir plus d'un. » La loi prévoit que l'auteur de la troisième infraction doit aussi être le propriétaire du véhicule pour la mise en fourrière et une éventuelle confiscation.
    Les poids lourds et les cars seront-ils eux aussi confisqués?
  • C'est l'Espagne 1 à 0! - Luis Aragonès, sélectionneur

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    Luis Aragonès, 70 ans, né à Madrid le 28 juillet 1938

    Les Espagnols l'ont emporté 1 à 0 face à l'Allemagne à Vienne. Depuis 1964, l'Espagne n'avait plus conquis ce titre.

    L'Espagne a remporté le Championnat d'Europe des nations de football pour la deuxième fois de son histoire, quarante-quatre ans après son premier titre, en battant l'Allemagne (1-0) en finale de la XIIIe édition, dimanche au stade Ernst-Happel de Vienne.

    L'Espagne décroche ainsi son premier titre majeur depuis 44 ans et la victoire lors de l'Euro-1964 face à l'URSS en finale. Les Espagnols ont inscrit l'unique but du match grâce à l'attaquant Fernando Torres, servi dans la profondeur par Xavi Hernandez, profitant au passage de la lourdeur de la défense allemande et d'une sortie hasardeuse du gardien Jens Lehmann (33).



    Rarement mis en danger, les Espagnols se sont créé quelques occasions en seconde période, notamment par Iniesta, dont la reprise fut repoussée sur sa ligne par Frings (63). Puis sur une remise de la tête de Güiza vers Senna, trop court (81).

    Les Allemands, qui avaient finalement pu aligner leur capitaine Michael Ballack, ménagé vendredi et samedi, en raison d'un problème musculaire au mollet droit, ont souvent été dépassé par le rythme de leurs adversaires.

    Luis Aragonès dirige d'une main de fer l'équipe espagnole

    Il est sélectionneur de l'équipe d'Espagne de football depuis 2004. Il déclencha une importante polémique lorsque, lors d'un entraînement, il qualifia le footballeur français Thierry Henry de "negro de mierda" (ce qui se passe de traduction). Pour ces propos, il a été sanctionné de 3 000 euros d'amende par la Fédération espagnole de football.

    Tout le monde se souvient du "noir de merde" balancé en 2004 à propos de Thierry Henry. Remarque sussurée à l’oreille d’un José Antonio Reyes, coéquipier de Titi à Arsenal, qu’il s’agissait de "motiver". Luis a bien expliqué qu’il a plein d’amis noirs, que Reyes lui-même n’est qu’un "gitan", la tirade est mal passée… Tirant les pieds, la fédération espagnole a fini par lui infliger une amende de 3000 euros. La belle affaire.

    Le 21 juin, dans une interview au quotidien sportif As, le "Sage d’Hortaleza" (son quartier natal à Madrid), glisse, bonhomme, à propos des Coréens : "Ils sont tous pareils. Ils pourraient mettre 11 joueurs sur le terrain en première mi-temps et les changer tous en seconde, personne ne s’en apercevrait."

     

  • Carcassonne: la démonstration vire au drame

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    AFP.29 juin 2008. Seize personnes ont été blessées par balles dimanche, dont quatre grièvement, lors d'une journée portes ouvertes dans une caserne de Carcassonne, a-t-on appris auprès du préfet de l'Aude et de l'armée de terre.

    Cet accident, dont la majorité des victimes sont des civils, s'est produit lors d'une démonstration de libération d'otages du Groupe de commandos parachutistes (GCP) du 3ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), a précisé à l'AFP le colonel Benoît Royal, chef du Sirpa-Terre (service d'information de l'Armée de terre).

    Il a fait état de 16 blessés, dont quatre grièvement atteints et deux dont le pronostic vital est engagé.

    Le préfet de l'Aude, Bernard Lemaire, a précisé au micro de France 3 qu'un enfant figure parmi les deux blessés dont le pronostic vital est engagé.

    Quatre enfants au total figurent selon lui parmi les blessés, ainsi qu'un seul militaire.

    "Pour une raison incompréhensible, des munitions à balles réelles ont été utilisées à la place de cartouches à blanc", a indiqué le colonel Royal, soulignant "l'incompréhension et la perplexité" de l'armée de terre devant cet événement.

    Il a confirmé que les blessés sont en majorité des civils, parmi lesquels figurent nombre de familles de militaires. Deux ou trois enfants seraient au nombre des victimes, a-t-il ajouté.

    Le militaire à l'origine du drame, qui appartiendrait au 3e RPIMa, a été placé en garde à vue.

    "La question qui se pose est "est-ce-que le militaire a fait un geste criminel ou pas?". Pour l'instant, personne ne peut répondre mais la thèse qui prédomine est celle d'une erreur", a précisé le préfet.

    "La thèse qui prédomine, c'est qu'il y a eu erreur, sous réserve des investigations qui sont engagées par la gendarmerie sous la direction du substitut du procureur", a-t-il ajouté.

    Le président Nicolas Sarközy a annoncé dans un communiqué qu'il attendait "au plus tôt le résultat des enquêtes déjà diligentées pour en tirer les conséquences qui seront exemplaires".

    Il a assuré les familles de "toute sa sollicitude", indiquant qu'il "partage avec elles leur douleur à l'occasion de ce drame. Ses premières pensées vont aux victimes. Tout sera mis en oeuvre pour les soigner".

    Le ministre de la Défense Hervé Morin devait se rendre sur place dans la soirée.

    La brigade de recherches de Carcassonne, qui a reçu le renfort de la section de recherches de Montpellier, est sur place.

    "Des armes ont été saisies et mises sous scellé, et les auditions de plusieurs personnes ont débuté", selon une source de la direction de la gendarmerie nationale. "Toutes les hypothèses sont envisagées".

     

  • Tirs à balles réelles: 16 blessés à Carcassonne

    Lors d'une "démonstration d'assaut" dans une caserne de Carcassonne, un soldat a tiré à balles réelles au lieu de balles à blanc...

    Carcassonne (Aude).

    Seize personnes, dont quinze civils, ont été blessées, quatre grièvement, dimanche, vers 18h, "lors d'une démonstration d'assaut" au 3e RPIMA de Carcassonne.
    Pendant la journée portes ouvertes, un soldat a tiré à balles réelles au lieu de balles à blanc, a annoncé le préfet de l'Aude au micro de France 3.

    Comment c'est possible?
    Une erreur de chargement d'une des armes utilisée pour la démonstration serait à l'origine de l'inicident, selon France Info.

    Un plan rouge a été déclenché par la préfecture de l'Aude.

    Où est le soldat?
    Un militaire est ce soir en garde à vue, selon France Info.

    Des réactions?
    Nicolas Sarközy: il attend "au plus tôt" le résultat des enquêtes "déjà
    diligentées" sur l'accident dans une caserne de Carcassonne, "pour en tirer les conséquences qui seront exemplaires".

    L'armée de terre: c'est "incompréhensible."

    (sources: AFP, France Info, France 3)
  • Guy Béart "Qu'on est bien"

      GUY BEART - Paroles et musique - 1957

    QU'ON EST BIEN

     Refrain:

    Qu'on est bien
    Dans les bras
    D'une personne du sexe opposé
    Qu'on est bien
    Dans ces bras-là
    Qu'on est bien
    Dans les bras
    D'une personne du genre qu'on n'a pas
    Qu'on est bien
    Dans ces bras-là

    C'est la vraie prière
    La prochaine aime le prochain
    C'est la vraie grammaire
    Le masculin s'accorde avec le féminin

    (au Refrain)

    Certains jouent quand même
    Les atouts de même couleur
    Libres à eux moi j'aime
    Les valets sur les dames les trèfles sur les cœurs.

    (au Refrain)

    Les creux sur les bosses
    Tout finit par se marier
    Les bons sur les rosses
    Et même les colombes avec les éperviers

    (au Refrain)

    Qu'on est bien
    Dans les bras
    D'une personne du sexe opposé
    Qu'on est bien
    Dans ces bras

  • La mère voilée interdite de sortie scolaire

    Mère voilée.gif
    Mbarka Benraba, 33 ans
    Pourquoi ne va-t-elle pas vivre avec sa famille dans son pays? Parce qu'elle y serait dans une misère noire! Elle n'est chez nous que pour l'argent , les aides, les allocs!

    Chelles (Seine-et-Marne)

    Jusqu'à la semaine dernière, Mbarka Benraba était connue dans son quartier de la Grande-Prairie de Chelles (Seine-et-Marne) comme la boulangère de la cité. Depuis jeudi, elle est devenue le symbole local de « la discrimination contre les femmes voilées ». Au motif qu'elle porte le foulard islamique, cette maman de 33 ans s'est vu refuser le droit d'accompagner la classe de son fils pour une sortie scolaire au zoo.

    C'est au nom du principe de laïcité que le directeur de l'école maternelle de la Grande-Prairie a ordonné cette exclusion contraire à la loi. Quelques jours plus tôt, l'enseignant du fils de Mbarka Benraba, scolarisé en grande section, l'avait pourtant autorisée à encadrer le groupe.


    « J'étais heureuse de pouvoir, pour la première fois, me retrouver avec mon fils dans une sortie pédagogique, témoigne la mère de famille. Le directeur m'a indiqué qu'il n'avait pas besoin de moi avant de m'avouer que c'était le voile qui gênait ». L'argument a fait bondir les mamans présentes jeudi matin devant l'école. « On a fait stopper le car et on a exigé que Mbarka monte à bord », raconte l'une de ses amies, Yamina. Devant la pression, le directeur Dominique Sir avoue « avoir toléré la mère en lui demandant de ne s'occuper que de son fils. »

    L'injonction a créé la polémique. « C'est scandaleux d'insinuer que, parce qu'on est voilée, on n'a pas le droit de toucher les enfants des autres », s'énerve Yamina. Et Assia de renchérir, sous son voile rose : « Ce sont nos enfants qu'on pénalise en refusant de leur accorder des moments de complicité avec leurs parents ! »

    Confuse devant ce couac, l'Education nationale compte « présenter ses excuses » à Mbarka Benraba. « La loi sur la laïcité s'applique aux enseignants et aux élèves mais pas aux parents d'élèves qui entrent dans une école ou accompagnent bénévolement les enfants, recadre l'inspecteur de l'Education nationale de Chelles, Jean-Yves Beden. L'institution a manqué à ses devoirs ». Il y a un an, la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité avait, dans une délibération, rappelé la possibilité « pour des mères voilées d'accompagner des sorties scolaires ».

    Récemment, une école maternelle de Cergy (Val- d'Oise) a pourtant modifié son règlement intérieur afin de bannir les mamans qui portent le foulard des visites extra-scolaires.

    Les Françaises sont, elles, obligées de se mettre un voile dans les pays musulmans comme l'Arabie Saoudite! 

  • Sainte kippa

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    Après l'agression d'un jeune juif samedi dernier aux Buttes-Chaumont, la ministre de l'Intérieur s'est rendue sur place. Quarante policiers et CRS renforcent les effectifs du quartier.

    Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est rendu aux Buttes-Chaumont samedi pour se faire présenter les renforts de police mis en place après l'agression de Ruddy, jeune juif de 17 ans  blessé le 21 juin à Paris, dans le XIXe arrondissement.

    Le ministre, qui «attend les résultats de l'enquête» pour se prononcer sur le caractère antisémite ou non de l'agression du jeune homme, a toutefois noté que celle-ci pouvait avoir «une connotation antisémite», en relevant que la victime portait «des signes distinctifs de sa religion», notamment une kippa.

    Cela «met en cause notre pacte républicain», a estimé Mme Alliot-Marie, en indiquant cependant qu'après «une baisse de 38%» du nombre d'actes antisémites en 2007 par rapport à l'année précédente, ce type d'actes a chuté «de 25% supplémentaires depuis le début de l'année», en France.


    Dans le XIXe arrondissement, «douze agressions antisémites ont été commises depuis le début 2008, contre 28 pour la même période de temps de 2007», a précisé son entourage à l'AFP. Dans ce quartier des Buttes-Chaumont, la préfecture de police a mis en place samedi deux sections de la BAC (brigade anticriminalité) et deux sections de la compagnie de sécurité, soit un effectif de 40 fonctionnaires qui viennent renforcer sept agents de quartier et deux équipages de trois policiers chacun.

    Ce dispositif sera maintenu «en tant que de besoin», a indiqué le préfet de police Michel Gaudin, qui tiendra mardi une réunion avec des différentes associations locales et des responsables de la communauté juive au sujet de la sécurité.
  • Fouilles sur le site mésolithique de Paris

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    Les limons de la Seine ont préservé de l'usure du temps ces traces du passé. Il s'agit principalement de silex taillés et des fragments d'os d'animaux probablement consommés sur place. "Ces vestiges mais aussi un foyer laissent présumer des bivouacs de quelques jours à plusieurs semaines", indique l'Inrap. Dans ces cinq haltes de chasse mis au jour sur un site de 5000 m2, les chasseurs ont "surtout renouvelé leur panoplie de pointes de flèches" mais ils ont aussi découpé de la viande et gratté des peaux "pour la confection de vêtements ou de tentures"

    "Le Mésolithique fait suite au réchauffement climatique survenu il y a 10.000 ans, explique à LCI.fr Bénédicte Souffi, coresponsable du chantier de fouilles. Il y avait davantage d'arbres et d'arbustes, peu de prairies. Ce qui explique que les chasseurs abandonnent le propulseur (une sorte de manche dans lequel était insérée la sagaie) pour l'arc, mieux adapté à la chasse en forêt. C'est une période où les cerfs et les sangliers apparaissent dans la région tandis que rennes et chevaux disparaissent."

     Et l'archéologue d'ajouter : "L'environnement, le climat et même les êtres humains sont quasiment les mêmes qu'aujourd'hui".

  • Bouleversant: un survivant "Triangle rose" de 95 ans à la Gay Pride de Berlin

    Des dizaines de milliers de personnes ont défilé samedi à Berlin pour la désormais traditionnelle «Gay Pride», avec cette année un invité exceptionnel: Rudolf Brazda, 95 ans, le probable dernier survivant des «Triangles roses», ces homosexuels persécutés par les nazis.

    Sous une pluie intermittente et au son de la musique techno, les manifestants, juchés sur des chars bariolés et décorés de ballons multicolores, ont parcouru sur 6 km les rues de la capitale, réputée comme un haut lieu de la scène homosexuelle en Europe. Les organisateurs, qui ont placé le défilé sous le thème de la lutte contre l'homophobie, attendaient près d'un demi-million de participants.



    En queue de cortège, M. Brazda, un vieillard alerte qui vit près de Mulhouse (nord-est de la France) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, avait pris place sur une petite charrette aux couleurs d'une assocation gay locale.

    Jusqu'à très récemment, les autorités et la communauté gay allemande considéraient qu'il n'y avait plus aucun témoin vivant des atrocités nazies contre les homosexuels. C'est en tout cas ce qu'elles avaient affirmé fin mai, au moment de l'inauguration au coeur de Berlin d'un monument à la mémoire de ces victimes. Mais, après avoir appris par les médias l'existence de ce mémorial, M. Brazda s'est manifesté auprès des associations homosexuelles, qui l'ont immédiatement invité à Berlin.

    Le vieillard gay, qui a fêté cette semaine ses 95 ans, a alors raconté son histoire à Alexander Zinn, responsable de la Fédération berlinoise des gays et lesbiennes (LSVD): né en 1913 près de Leipzig de parents tchèques, il a à peine 20 ans à l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler.

    En 1934, alors qu'il vit en concubinage avec son compagnon, il est condamné à six mois de prison en vertu d'une loi interdisant la fornication entre hommes. Expulsé par les nazis en Tchécoslovaquie, il se produit dans une troupe de théâtre et d'opérette, où il se distingue par ses imitations de Josephine Baker.

    Après l'annexion de la région des Sudètes par le troisième Reich en 1938, Rudolf Brazda est à nouveau arrêté, puis finalement déporté à Buchenwald en 1941.

    Contraint de porter le «Triangle rose», signe distinctif imposé aux homosexuels, il y est soumis au travail forcé, notamment comme couvreur sur des chantiers. Il survit pendant quatre ans aux privations, grâce à la «chance» qui selon lui ne l'a jamais quitté, et aussi à une liaison amoureuse avec un kapo communiste.

    Après la libération du camp en 1945, il s'installe en Alsace, avec son nouveau compagnon, qui partagera sa vie pendant plus de 50 ans. «Après guerre, j'ai eu une vie très heureuse. Nous n'étions plus obligés de nous cacher, comme avant, lorsque nous étions considérés comme des anormaux», a observé «Oncle Rudi» vendredi à Berlin, en déposant une fleur devant le monument à la mémoire des «Triangles roses».

    «Mais Dieu merci, aujourd'hui nous sommes libres! La démocratie, il n'y a rien de mieux», a ajouté avec un sourire le vieil homme, qui confie avoir encore peur des néo-nazis... Sous le nazisme, plus de 50.000 homosexuels ont été condamnés en vertu d'un article du code pénal abrogé seulement en 1969 - l'homosexualité n'étant totalement dépénalisée en Allemagne que depuis 1994.

    Selon les estimations, entre 5.000 et 15.000 homosexuels ont été déportés dans les camps de concentration, où la grande majorité d'entre eux sont morts d'épuisement, de mauvais traitements ainsi que du typhus.

  • Le violeur de l'Essonne

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    Juin 08

    L'inconnu qui a enlevé et violé une adolescente de 16 ans le 8 juin est un récidiviste. Il a déjà abusé deux autres jeunes filles en 1999 puis en 2000. Les enquêteurs recherchent activement le violeur de l'Essonne.

    Les policiers le pressentaient. Ils en ont désormais la certitude. L'homme qui a enlevé une adolescente le 8 juin dans le XIII e arrondissement de Paris avant de la violer dans une forêt de l'Essonne est un récidiviste.

    Les enquêteurs n'ont toujours aucune idée de son identité mais le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) vient de le confirmer : l'ADN relevé après l'agression du 8 juin correspond à celui retrouvé lors de deux précédents viols commis en 1999 et en 2000 dans l'Essonne déjà et dont l'auteur n'a jamais été retrouvé. C'est donc bien sur la piste d'un violeur en série que sont lancés depuis trois semaines les policiers de la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire parisienne. Un inconnu dont le portrait-robot a été largement diffusé.

    Le dimanche 8 juin vers 15 heures, une jeune fille de 16 ans, qui se rend chez une amie rue Nationale dans le XIII e arrondissement, est agressée dans le hall de l'immeuble. Un homme au teint pâle, qui semble être âgé de 45-50 ans, la menace avec un couteau et l'oblige à le suivre jusqu'à sa voiture garée à proximité. Le véhicule, une Clio ancien modèle de couleur bleu foncé selon la victime, roule ensuite pendant 50 km jusqu'à la forêt des Grands-Avaux de Champcueil, dans l'Essonne, à quelques kilomètres au sud d'Evry. Là, le violeur abuse de sa victime et l'abandonne au milieu des bois. C'est un promeneur qui découvrira l'adolescente choquée un peu plus tard.

    Le profil de ce prédateur, suffisamment sûr de lui pour enlever une jeune fille en plein Paris au milieu de l'après-midi et rouler plusieurs dizaines de kilomètres, a immédiatement inquiété les enquêteurs. Grâce à une empreinte ADN et de nombreux recoupements avec des dossiers anciens, ils ont acquis la certitude que cet homme avait déjà violé deux jeunes filles en 1999 et en 2000 dans le même département. La première agression remonte au 1er avril 1999. Une étudiante de 19 ans attend son bus à Verrières-le-Buisson. Un homme stoppe son véhicule - à l'époque une Peugeot 205 de couleur foncée - à sa hauteur. Il semble perdu et demande son chemin à la jeune fille qui accepte de monter à bord pour lui indiquer la route. Le piège se referme. Sous la menace d'un cutter, il la conduit jusqu'à la commune de Saint-Aubin, à un peu moins de 15 km de là, où il la viole dans une cabane abandonnée dans un sous-bois.

    A l'époque, les gendarmes en charge de l'enquête parviennent à établir un portrait-robot. Sans succès. Un an plus tard, en avril 2000, une adolescente âgée de 15 ans est enlevée à Anthony (Hauts-de-Seine) et emmenée dans une zone boisée près de la commune de Limours-en-Hurepoix, toujours dans l'Essonne, à quelques kilomètres seulement de Saint-Aubin. L'inconnu abuse d'elle avant de prendre la fuite.

    Il serait mince et mesurerait 1,85 m

    L'auteur de ces trois viols semble donc bien connaître ce secteur du département. Outre le portrait-robot, les policiers, qui n'excluent pas que le suspect ait commis d'autres crimes, disposent de divers éléments sur son apparence. Il mesurerait environ 1,85 m, serait de corpulence mince, aurait les cheveux très courts et grisonnants, les yeux bleus ou clairs et les joues creusées. Autre caractéristique : il porte une alliance grise à l'annulaire droit et une boucle d'oreille en forme de boule argentée côté gauche. Enfin, le 8 juin, jour de sa dernière agression, une petite plaie saignante apparaissait au niveau de sa lèvre inférieure.

    Toute personne susceptible d'avoir des informations est priée de bien vouloir prendre attache avec l'état-major de la police judiciaire, 24 h/24, au 01.45.44.31.82.

  • Passages à niveau mortels: un témoignage inquiétant

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    Le drame d'Allinges, qui s'est traduit par sept morts et vingt-cinq blessés, a posé avec une terrible brutalité le problème de la sécurité des passages à niveau. Depuis, les déclarations politiques se sont multipliées, Dominique Bussereau a annoncé un plan pour réduire le nombre des points dangereux... mais plusieurs autres accidents se sont encore produits, parfois mortels. Dernier cas en date : une automobiliste a été tuée vendredi à la mi-journée dans la collision avec un train sur un passage à niveau à Hornaing, à 15 km de Valenciennes.

    L'accident s'est produit sur un passage protégé avec deux demi-barrières de sécurité et feux clignotants. L'automobiliste - une riveraine âgée de 70 ans - aurait franchi le passage à niveau "alors que les barrières étaient bien fermées", selon la SNCF qui précise qu'elle "avait contourné la première barrière". La voiture et sa conductrice ont été traînées sur près de 200 mètres.

    Il n'y a eu aucun blessé dans le TER Valenciennes-Douai impliqué dans la collision. La quarantaine de passagers a été évacuée en bus.

    Cette collision est intervenue trois jours après l'organisation par Réseau ferré de France de la première "journée nationale de la sécurité routière aux passages à niveau" pour rappeler aux usagers les règles de sécurité aux 15.000 passages à niveau en France. 98% des accidents sont dus au "non respect du code de la route", selon RFF. 

    D'après agence

    Un accident évité dans l'Oise ?

    Que s'est-il passé jeudi soir au passage à niveau de Ribécourt-Dreslincourt ? Un automobiliste assure avoir été témoin d'une scène pour le moins inquiétante. Arrêté, derrière plusieurs voitures, au passage à niveau dont les barrières étaient abaissées, il a vu celles-ci se relever... et une locomotive de fret arriver à ce moment-là en actionnant un avertisseur sonore. "Toutes les voitures regardaient à deux fois ensuite avant de s'engager", affirme ce conducteur dans son témoignage à LCI.fr. A la mairie de Ribécourt, sans avoir eu connaissance de l'incident, on souligne que la sécurité de ce passage "n'est pas terrible". Les services techniques de la SNCF de l'Oise assurent pour leur part n'avoir pas été informés d'un quelconque problème à cet endroit.

     

  • Le site archéologique sera recouvert par des ordures!

    Un site de peuplement remontant à plus de 5.000 ans avant notre ère, le plus ancien jamais trouvé à Paris, a été mis au jour dans le XVe arrondissement près de la Seine.

    Ce site, qui date du Mésolithique (9.000 à 5.000 ans avant notre ère), a été occupé par des chasseurs-cueilleurs qui ont laissé sur place un grand nombre de pointes de flèches en silex de 1 à 3 cm, un percuteur en grès servant à débiter les lamelles de silex, des grattoirs de silex pour le travail des peaux, des restes de foyer ou encore des os d'animaux, a annoncé mercredi l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)

    Le seul autre site connu du Mésolithique en Ile-de-France se trouve à Rueil-Malmaison.

    Les peuples vivant à cette époque-là étaient nomades et chassaient le cerf, le sanglier ou le chevreuil. Selon la responsables des fouilles, Bénédicte Souffi, la zone étudiée (5.000 m2), située entre le boulevard périphérique et la commune d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), a dû être occupée à plusieurs reprises.

    De très nombreux éclats de silex ont été découverts, en plus des pointes de flèches. Ceci laisse supposer, selon Bénédicte Souffi, que les peuplades d'alors venaient là pour prendre la matière première, le silex des alluvions de la Seine, et taillaient sur place les pointes de flèche, qu'ils fixaient ensuite à l'aide d'une résine à une hampe de bois.

    Parmi les milliers de pièces recueillies sur le site, les archéologues ont trouvé «des fragments d'os qui permettront d'affiner la datation de l'occupation et de déterminer quelles étaient les espèces chassées», s'est félicitée la responsable des fouilles.

    La présence d'un foyer laisse entendre que les hommes du Mésolithique ont bivouaqué là, et les éléments trouvés dans le foyer donneront peut-être également des informations sur la végétation de cette période. «On pourrait reconstituer l'environnement de cette région de la fin de la dernière glaciation jusqu'au premier âge du Fer», a estimé Bénédicte Souffi.

    Les populations du Mésolithique ont vécu après la disparition du mammouth et du renne, dans un paysage tempéré où la forêt a remplacé la steppe glaciaire.

    La zone des fouilles de Paris a été particulièrement bien conservée, selon les archéologues, parce qu'elle a été très tôt recouverte par le limon de la Seine, puis par des remblais de 2 m de haut mis en place au XVIIIe et XIXe siècle pour protéger Paris des crues de la Seine.

    Après la fin des fouilles, sera construit sur le site un centre de collecte sélective des déchets du Syctom de l'agglomération parisienne, qui assurera la séparation de 15.000 tonnes de déchets ménagers recyclables par an.

    Les curieux pourront visiter le site lors d'une journée «portes ouvertes», le 28 juin (62 rue Henry-Farman, Paris XVe, de 10H à 12H et de 14H à 18H).

    Ne pouvait-on pas trouver un autre site pour le traitement des ordures?

    Ce lieu est celui où ont vécu nos très lointains ancêtres... 

  • Violés dans la famille d'accueil

    Itteville (Essonne)

    Un père de famille de 46 ans, a été mis en examen hier pour viols et agressions sexuelles sur mineurs et placé en mandat de dépôt à Fleury-Mérogis. Son fils, âgé de 21 ans, a été laissé en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de l'Essonne.

    De 2002 à 2006, le père et le fils sont soupçonnés d'avoir abusé sexuellement de deux fillettes et d'un garçon, de 7 et 8 ans, qui étaient placés chez eux, en famille d'accueil. Ces enfants avaient été retirés de leur famille, leurs parents étant incarcérés pour des faits d'inceste.

    La famille, décrite par certains éducateurs comme « la meilleure famille d'accueil de l'Essonne », selon une source proche de l'enquête, vivait dans un pavillon cossu d'Itteville, petite commune de 5 000 habitants au sud d'Evry. La mère, agréée par les services sociaux depuis 1997, et qui élève ses trois propres enfants - à l'époque des faits âgés de 15 à 19 ans - accueillait dans son foyer des enfants en difficulté.

    En 2004, le père de famille, chef de chantier et par ailleurs propriétaire de nombreux appartements, avait été mis en examen pour « dégradations de biens privés par incendie ». Puis il est poursuivi en juillet 2006, pour l'agression sexuelle d'un enfant du village. C'est à cette époque que, prétextant une dépression nerveuse, son épouse avait mis un terme à son activité de famille d'accueil.

    L'enquête a permis de déterminer que les agressions se seraient déroulées en l'absence de la mère au domicile. Le père et son fils auraient agi séparément, chacun ignorant les méfaits commis par l'autre. Par ailleurs, en janvier 2007, le fils avait été mis en examen pour « violences volontaires avec armes ».

    Entendu dans le cadre de la garde à vue depuis mardi, le père de famille a nié tous les faits reprochés. Le fils, lui, ne reconnaît qu'une partie des agressions. Quant à la mère, elle aurait demandé le divorce. Elle pourrait être poursuivie par le parquet. Les trois victimes mineures ont été placées dans une autre famille d'accueil et dans une association.

    Pauvres, pauvres enfants! Ces deux porcs profitaient d'eux sans se gêner!

  • Bakchichland

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    Richard Branson

     Richard Branson, patron du groupe Virgin, affirme qu'un ministre français lui a réclamé un pot-de-vin d'un million d'euros pour l'aider à obtenir l'ouverture le dimanche du Virgin Megastore des Champs-Elysées, dans une interview au mensuel Capital.

    Le Virgin Megastore des Champs-Elysées avait été dans les années 90 au centre de la bataille sur l'ouverture dominicale des magasins vendant des biens culturels en France.

    «Un de vos ministres m'avait réclamé à l'époque un pot-de-vin d'un million d'euros pour appuyer mon dossier, ce que j'ai refusé», affirme, sans plus de précisions, l'homme d'affaires britannique.


    «J'ai fait remonter l'histoire en haut-lieu. On m'a conseillé de ne pas ébruiter l'affaire et de patienter jusqu'au prochain remaniement ministériel. Quelques mois plus tard, j'obtenais gain de cause», ajoute-t-il.

    Au début des années 1990, Virgin avait à plusieurs reprises bravé l'interdiction d'ouvrir le dimanche et avait été condamné au versement d'une astreinte.

    En décembre 1993, une loi a autorisé l'ouverture dominicale des enseignes spécialisées dans la culture.