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Blog - Page 1867

  • HOMMAGE A JEAN DELANNOY

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    Jean Delannoy (12 janvier 1908- 18 juin 2008)
    Il est entré dans l'éternité avec "L'Eternel retour"

    Comme un clin d'oeil à son style cinématographique rigoureux, exigeant et son esthétisme impeccable, Jean Delannoy s'est éteint hier mercredi à l'âge de 100 ans. Un nombre accompli, rond, immense, qui résonne comme un clap de fin sans amertume. Un goût d'achevé.

    Martyrisé par la Nouvelle Vague au cours des années 1950, François Truffaut en tête*, tancé pour ses réalisations jugées trop froides et "académiques", Jean Delannoy n'en demeure pas moins, au regard de sa filmographie, un maître à penser du septième art français du siècle passé. Sa pratique du cinéma s'avère quasi indissociable d'une âme littéraire qu'il avait par formation et par nature.

    On lui doit de nombreuses adaptations de grands moments de la littérature (certains Maigret de Georges Simenon, Hamlet, Manon Lescaut, La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette, etc.). Parmi elles, L'Eternel retour (1943), son adaptation de la légende de Tristan et Yseult, scénarisée par Jean Cocteau, où Jean Marais tenait le rôle principal au côté de Madeleine Sologne.

    C'est à ce même Jean Marais que Jean Delannoy confia un autre rôle phare de la littérature, en l'occurrence celui du Bossu (1944), et bien d'autres encore (Le prince de Clèves, Aux yeux du souvenir, Le secret de Mayerling, ...). Son adaptation de La Symphonie Pastorale d'André Gide, avec Michèle Morgan — son actrice fétiche — et Jean Desailly — qui vient lui aussi de s'éteindre—, lui valut le Grand Prix du Festival de Cannes 1946, dénomination de l'époque de l'actuelle Palme d'Or.

    Jean Delannoy a fait tourner les plus grands de son temps : Tino Rossi dans Fièvres (1942), Micheline Presle, Mouloudji et Charles Dullin dans Les Jeux sont faits (1947), Gina Lollobrigida (Vénus Impériale, 1967), Anthony Quinn, Alain Cuny et Robert Hirsch dans Notre-Dame de Paris (1956), Paul Meurisse dans Le Majordome (1964), Jean Gabin dans La Minute de Vérité (1952), Chiens perdus sans collier (1955), ou encore dans le rôle de Maigret, Marina Vlady dans La princesse de Clèves (1961), Anny Duperey dans Pas Folle la guêpe (1972)... La liste est longue.

    En 1986, il reçoit des mains de Michèle Morgan un César d'honneur venant couronner l'ensemble de sa carrière.

    Dans les années 1990, il réalisait pour la télévision la série Le Gorille d'après l'oeuvre d'Antoine Dominique.

    * Né François Lévy, et reconnu à l'État-civil par Roland Truffaut, architecte-décorateur, il ne retrouvera son père biologique, un dentiste juif de Belfort, qu'en 1068. Sa mère était Jeanine de Monferrand, secrétaire au journal L'Illustration (Wikipédia).

  • Aujourd'hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif

    Événement incontournable de visibilité des communautés Lesbiennes Gais Bis et Trans (LGBT), la marche des fiertés LGBT est aussi un rendez-vous essentiel de la lutte contre le sida. Face à une situation où l’épidémie se poursuit de façon inquiétante, Act Up-Paris et AIDES, deux des principales associations françaises de lutte contre le sida, défileront pour la première fois ensemble, derrière le mot d’ordre : sortons le sida du placard.

    La communauté gay vit plus que jamais avec le VIH.

    Le recours au dépistage y est beaucoup plus développé que dans n’importe quel autre groupe de la population générale. Quant à la protection systématique des relations sexuelles, elle concerne près de deux tiers des gays, soit une part beaucoup plus importante que chez les hétérosexuels. Malgré cela, les contaminations par le VIH parmi les gays se maintiennent à un niveau anormalement élevé, toutes tranches d’âges confondues : en 2006, elles représentaient près de 30 % des nouvelles découvertes de séropositivité. Aujourd’hui, en France, 1 gay sur 5 est séropositif.

    Dans nos vies sociales, affectives et sexuelles, nous sommes tous touchés de très près par le VIH.

    Il n’y a jamais eu autant de séropositifs parmi les gays, pourtant, l’invisibilité de l’épidémie s’est installée dans la communauté : on n’y parle plus que marginalement du sida, qui pourtant structure une partie des relations entre les individus, on n’y dévoile que trop peu son propre statut sérologique, de peur d’y être stigmatisé ou mis à l’écart, on n’y semble plus solidaire avec les conditions de vie des séropositifs.

    Contre la mise au placard de l’épidémie.

    Face à cette situation, Act Up-Paris et AIDES défileront ensemble pour alerter sur la situation préoccupante de l’épidémie aujourd’hui et porter publiquement la nécessité d’une remobilisation collective des gays. Et ce d’autant plus que l’Etat est particulièrement défaillant, tant en matière de prévention qu’en matière de reconnaissance de cette communauté. La communauté gay a été la première à s’organiser pour faire face à l’épidémie du sida : avec des parcours, des modalités et une relation à la communauté très différents, nos deux associations incarnent, avec d’autres, cette mobilisation. Cette réponse communautaire a besoin aujourd’hui de trouver un nouveau souffle.

    De points de vue différents, et au-delà de nos divergences, nous appelons les gays à une remobilisation massive. Nous voulons rappeler que le sida n’est pas une fatalité et que chacun peut et doit faire barrière à la propagation de l’épidémie. Nous voulons rappeler que pour lutter contre le sida, il faut remettre la parole et le débat au coeur de nos relations : parler de son statut sérologique et celui des autres, parler de sa sexualité et de ses pratiques de prévention.

    Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de retrouver l’engagement individuel et la capacité collective à endiguer l’épidémie. Et de faire front commun. Séropos, séronegs, on vit tous avec le VIH, sortons le sida du placard !

    (26 juin 2008)

  • La Syrie sur la sellette nucléaire

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    Le président Bachar al-Assad

    AFP. 27 juin 2008. Une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est rendue dimanche en Syrie pour enquêter sur un présumé site nucléaire bombardé l'an dernier par Israël.

    La visite des inspecteurs de l'agence, la première du genre en Syrie, est entourée d'une grande discrétion de la part des autorités et aucune information sur l'arrivée de l'équipe à Damas n'avait été publiée en fin de journée.

    "Nous nous rendons à présent à Damas, nous y rencontrerons ce soir nos homologues et puis nous commencerons à rassembler des données", avait déclaré le chef de la mission Olli Heinonen, numéro deux de l'AIEA, à son départ de Vienne.

    "Ce qui nous attend là-bas, nous verrons bien sur place", avait-il ajouté.

    Lors de leur mission, de lundi à mercredi, annoncée par le directeur général de l'AIEA Mohamed ElBaradei début juin, les inspecteurs doivent se rendre sur le site d'al-Kibar, dans la région désertique de Deir-Ezzor (centre-est). Ce site cachait, selon Washington, un réacteur nucléaire construit avec l'aide de la Corée du nord avant sa destruction en septembre 2007 par l'aviation israélienne.

    En avril, les Américains avaient diffusé des documents secrets suggérant que la construction des installations était sur le point d'être achevée au moment du bombardement.

    La Syrie, alliée de l'Iran, a nié "les allégations ridicules" des Etats-Unis et affirmé qu'il s'agissait d'un "bâtiment militaire non utilisé" et non nucléaire. Mais, après le raid israélien, elle a fait nettoyer le site de tous ses débris nourissant les suspicions, ce qui complique la mission de l'AIEA.

    Les résultats devraient en être publiés dans un rapport qui sera discuté lors de la prochaine réunion de l'AIEA en septembre à Vienne.

    "La Syrie a invité l'AIEA et va coopérer avec elle. 

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    Document américain 2008 censé représenter une installation nucléaire syrienne en construction

     Nous souhaitons qu'une délégation se rende en Syrie et visite le site présumé", a déclaré récemment le président syrien Bachar al-Assad.

    M. Assad a en outre affirmé que les accusations américaines étaient "fabriquées à 100%" et qu'elles faisaient partie d'une campagne de pression lancée contre Damas pour son soutien au "terrorisme".

    M. Elbaradei a exhorté la Syrie à coopérer avec les inspecteurs mais a affirmé dans une interview à la chaine al-Arabiya qu'il n'y n'avait pas de preuve que la Syrie disposait du "personnel qualifié ou du combustible pour poursuivre un vaste programme nucléaire".

    L'hebdomadaire allemand Der Spiegel à paraître lundi, citant des rapports des services secrets allemands, affirme qu'un projet était mené par la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie pour la construction d'un réacteur nucléaire à finalité militaire sur le site syrien détruit.

    Pyongyang devait aider les scientifiques iraniens à progresser dans leur programme nucléaire et Al-Kibar devait servir de site provisoire pour permettre à l'Iran d'y développerait la bombe atomique, en attendant de pouvoir le faire sur son propre territoire, selon Der Spiegel.

    Dans un article publié le 10 juin par le quotidien syrien al-Watan proche du pouvoir, l'analyste syrien Ibrahim Darraji affirmait: "la visite se déroulera avec l'autorisation totale de la Syrie,  qui voudrait prouver le caractère erroné des allégations américaines et israéliennes et éviter tout conflit que certains veulent provoquer entre la Syrie et l'AIEA".

  • La Cour Suprême autorise le droit d'être armé

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    La Cour suprême a tranché jeudi une question aussi vieille que les États-Unis : les Américains possèdent-ils un droit individuel d'être armé ? Par cinq voix contre quatre, les neuf gardiens de la Constitution ont répondu par l'affirmative, annulant une loi en vigueur dans la capitale fédérale, Washington DC, qui bannissait presque totalement la possession d'armes de poing. C'est la première fois depuis 1939 que la plus haute juridiction américaine se prononce sur cette question, qui divise toujours le pays 217 ans après l'adoption du deuxième amendement à la Constitution. Celui-ci stipule qu'«une milice bien régulée étant nécessaire à la sécurité d'un État libre, il ne sera pas porté atteinte au droit des citoyens de posséder et de porter des armes.»

    Le plaignant, Dick Anthony Heller, 66 ans, un garde de sécurité armé dans son travail, revendiquait le droit de conserver son pistolet chez lui prêt à servir, aux fins de légitime défense. Depuis 1976, la loi du district de Columbia, siège de la capitale fédérale, bannit de facto la possession d'armes à feu en empêchant leur enregistrement : les fusils de chasse doivent être démontés chez soi comme lors des transports et les armes de poing achetées avant 1976 doivent être neutralisées par un verrou de sûreté.

    Jusqu'ici, la jurisprudence dominante dans les cours fédérales considérait le deuxième amendement comme un droit collectif lié au service militaire. Dans un arrêt de 157 pages, la Cour suprême contredit cette analyse : «Le deuxième amendement protège un droit individuel de posséder une arme à feu sans rapport avec le service militaire, et le droit d'en faire usage dans un but légal, comme l'autodéfense chez soi», écrit le juge Antonin Scalia au nom de l'opinion majoritaire.

    Comme dans d'autres décisions récentes, les neuf sages se divisent selon leurs orientations idéologiques. Dans un «avis dissident», le juge Stephen Breyer estime que la décision de jeudi «menace de jeter le doute sur la constitutionnalité des lois réglementant les armes à travers tous les États-Unis».

    «Juste milieu»

     

    La Cour casse la loi de Washington parce qu'elle équivaut à une interdiction totale, et annule l'obligation du verrou de sûreté parce qu'il limite le droit à l'autodéfense. Mais les juges soulignent que «le deuxième amendement, comme la plupart des droits, n'est pas illimité. L'opinion de la Cour ne doit pas être interprétée comme une opposition aux interdictions frappant les criminels, les personnes mentalement retardées, certaines armes dangereuses ou des lieux sensibles comme les écoles et les administrations.»

    Le lobby des armes, la National Rifle Association (NRA), triomphe sur l'affirmation d'un principe longtemps défendu par ses 4 millions de membres. Mais Paul Helmke, président d'un collectif contre la violence armée, se félicite du «juste milieu» choisi par les juges avec «la validation de restrictions raisonnables.» Le district de Columbia va mettre en place un système d'enregistrement des armes de poing qui vérifiera l'identité des propriétaires et exclura les fusils d'assaut.

    Dans un pays déchiré entre la violence urbaine et l'attachement aux droits fondamentaux, le port d'arme reste un sujet sensible que les candidats à la Maison-Blanche préfèrent éviter. En 2000, Al Gore avait commis l'erreur de promettre un durcissement des lois fédérales, ce qui lui avait coûté son État natal du Tennessee, où les chasseurs sont influents.

    John McCain, lui, s'est aligné sur les positions de la NRA, allant jusqu'à s'associer à la plainte devant la Cour. Il défend la liberté de posséder toutes sortes d'armes, y compris des fusils automatiques. Le Congrès a laissé expirer en 2004 une loi fédérale interdisant la vente d'armes de guerre aux particuliers. En 2005, les élus ont accordé une immunité aux fabricants pour les crimes commis avec leur arsenal.

    Ancien professeur de droit constitutionnel, Barack Obama estime, comme 72 % des Américains, que la Constitution garantit un droit individuel. Même s'il souhaite renforcer les contrôles et la recherche des armes illégales, il a abandonné l'idée d'enregistrer toutes les ventes d'armes et d'obliger leurs propriétaires à obtenir un permis. Plus de 250 millions d'armes à feu sont en circulation aux États-Unis, où 40 % des citoyens sont armés. En 2007, malgré sa législation, Washington est restée parmi les villes les plus criminogènes, avec 181 homicides par balles.

         
  • EURO 2008: ce sera Allemagne contre Espagne

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    Equipe d'Espagne EURO 2008
    L'Espagne a écrasé la Russie 3 à 0. Elle sera en finale pour la première fois depuis 24 ans.

  • Petit sniper deviendra grand

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    Ecole Henri-Wallon à Valenton

    Une enseignante de CM1 de l'école élémentaire Henri-Wallon à Valenton, dans le Val-de-Marne, a été blessée par un tir de carabine à plomb jeudi en début d'après-midi alors qu'elle ramenait ses élèves du terrain de sport. Aucun des enfants n'a été blessé. Selon Catherine Stauri, inspectrice de l'Education nationale qui s'est rendue sur place avec le recteur, la maîtresse a été blessée superficiellement, au bras, par un projectile, qui pourrait avoir été tiré d'un immeuble voisin. Un enseignant de l'école a indiqué qu'il s'agissait d'"un tir de carabine à la grille de l'école", mais "le projectile n'est pas entré".

    Cette version a été confirmée peu après par la mairie de Valenton, dont le premier adjoint au maire et l'adjoint au maire chargé de l'enseignement se sont aussi rendus sur place. "La jeune femme a été éraflée au bras par du plomb provenant apparemment d'une carabine et par mesure de précaution, elle a été hospitalisée", explique une source proche du maire. "Cette jeune institutrice a eu le réflexe de protéger les enfants en les faisant s'asseoir le long du mur de l'école", ajoute cette même source qui souligne "le dévouement total des enseignants de cette école d'un quartier défavorisé".

    "J'imagine que les enseignants vont être choqués. C'est inadmissible", a expliqué Catherine Stauri. L'établissement en question est "une grosse école au milieu des tours où il y a les difficultés habituelles des ZEP mais pas davantage", précise l'enseignant. "Les jeunes de la cité ont l'habitude de se tirer dessus mais ils n'ont jamais pris les enseignants pour cible", a-t-il ajouté. "Valenton, ce n'est pas Chicago, mais il y a une poignée de petits voyous comme partout", explique-t-on à la mairie. "Dans cet incident, il s'agit probablement d'un gamin qui s'est amusé à tirer, mais on n'a pas le droit de plaisanter avec cela. La police va mener une enquête de voisinage pour le retrouver." Surtout, "cet incident confirme pour la énième fois la nécessité d'un retour d'urgence de la police de proximité dans nos quartiers".

    Eh bien, maintenant, ils les prennent pour cible! Les temps changent!

     

  • Scandaleux! Ils ont enlevé le crucifix pour le musulman!

    Un musulman a obtenu après l'avoir exigé de façon véhémente le retrait d'un crucifix accroché au mur de la chambre de sa fille soignée dans une clinique catholique de Bourgoin-Jallieu (Isère), indique le Dauphiné libéré dans son édition de mercredi.

    Lundi en fin d'après midi, à la clinique Saint-Vincent de Paul, le père d'une petite fille, qui venait de subir une intervention chirurgicale programmée, a demandé que le personnel décroche un crucifix de la chambre de sa fille. "Pendant près d'un quart d'heure, le père en présence de son épouse s'est emporté verbalement, exigeant que le crucifix soit décroché", a raconté un témoin, cité par le Dauphiné libéré. Le personnel de l'établissement a finalement cédé à cette exigence.

    La direction de la clinique a exprimé son étonnement. La directrice de la clinique, Marie-Thérèse Besson, a déclaré au Dauphiné libéré que cette demande était "surprenante de la part d'une famille qui a choisi librement notre établissement".
    "Quand les gens choisissent d'être soignés dans notre établissement, ils savent qu'ils sont dans une maternité catholique", a ajouté Mme Besson.

    Le Figaro -24.06.08

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  • "C'est à Washington que se décidera l'avenir de la France et du continent européen"

    Editorial de Christian BOUCHET
    Le Livre blanc sur la défense a été jugé par les membres du groupe Surcouf - une dizaine d'officiers généraux et supérieurs – dans une lettre ouverte publiée récemment par Le Figaro comme « déficient », « marqué par un certain amateurisme », « incohérent » « dicté par des groupes de pression » et … « servant des intérêts industriels précis ».

    Ce n’est malheureusement pas tout. L’Europe compte uniquement trois véritables armées : celles de la Grande Bretagne, de la France et de la République fédérale. Mais cette dernière est bridée par son histoire, et la nature des relations du Royaume Uni avec les États-Unis est sans ambiguïté. Reste la France, seule nation européenne jusqu’à aujourd’hui à disposer d’une capacité d’intervention autonome, qui l’autorisait à mener une politique internationale propre. Le déploiement des forces françaises sur de nombreux théâtres d’affrontement nous permettait d’affirmer nos choix politiques internationaux et de préserver au mieux nos intérêts, il permettait aussi d’envisager une politique étrangère européenne indépendante.

    Or les réductions d’effectifs décidées par Nicolas Sarközy interviennent au plus mauvais moment de notre histoire récente : L’époque est dangereuse, nous le savons tous, or, alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, la France diminue son effort de défense au moment même où chacun l’augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans).

    Comme l’a déclaré dans un communiqué Jean-Marie Le Pen : « Le Livre Blanc sur la Défense programme la destruction de pans entiers de notre défense nationale. Un Etat sans défense nationale n’est pas un Etat qui se respecte. Nicolas Sarkozy détruit encore un peu plus le respect que notre patrie savait inspirer dans le monde. »

    De surcroît, ce faisant, Nicolas Sarközy joue contre l’Europe puissance. Alors qu’il prétend faire de la politique européenne de sécurité et de défense un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, il baisse la garde au moment où il affirme entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne, ainsi, comme le remarque le groupe Surcouf, « il abandonne aux Britanniques le leadership militaire européen. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. » En clair, la réduction de nos forces en diminuant les capacités opérationnelles de la seule armée européenne réellement à même de peser de façon indépendante sur le cours des conflits s’inscrit dans une vision atlantiste des relations internationales. L’Europe dépourvue de capacité militaire autonome et indépendante n’aura bientôt plus d’autre solution que de se ranger derrière la bannière étoilée et son bras armé l’OTAN.

    C’est le souhait d’une partie des élites européennes, pour lesquelles le lien transatlantique représente notre indépassable horizon, et qui proposent - comme Edouard Balladur - la création d’une « Union organique » avec les Etats-Unis.

    Ne nous méprenons donc pas. Le véritable enjeu du Livre Blanc sur la défense n’est pas uniquement français, il est aussi européen, c’est celui de l’indépendance politique d’une nation et d’un continent. Pour Nicolas Sarközy le choix est fait : c’est à Washington que se décidera notre avenir.

  • Clip vidéo: Rachida Dati au conseil de Paris


    Clip vidéo sans montage ni trucage

  • Grégory Schmidt, 27 ans: le geste d'un héros

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    Le champ où le moniteur s'est tué

    A 10 km d'Avignon, à Pujaut, la jeune femme n'a pas réussi à ouvrir elle-même sa voile. Elle s'en sort miraculeusement

    Le moniteur n'a pu ouvrir son parachute à temps. Il s'est écrasé dans ce champ, situé à un kilomètre de la base de Pujaut, près d'Avignon. Son élève s'en est sortie avec seulement quelques contusions.

    Grégory Schmidt avait déjà fendu l'air des milliers de fois. Il avait également formé des dizaines de jeunes adeptes de sensations fortes. Et pourtant, hier, vers 16 heures, dans le ciel de Pujaut (à 10km d'Avignon), le "cours" a tourné au drame… Cet Avignonnais de 27 ans, moniteur privé depuis quatre ans à la base de Pujaut (la deuxième de France en nombre de sauts à l'année), se jette de 4000 mètres en compagnie d'une élève, qui a déjà fait le grand saut quelquefois. "Ils avaient une voile chacun et une radio chacun. C'est ce que l'on appelle une progression accompagnée en chute", confie, anéanti, le trésorier de la base, Frédéric Laborde.

    "Dans ce style de cours, quand le moniteur estime que vous êtes à l'aise, il vous lâche quelques instants et reste à seulement un ou deux mètres de vous. S'il y a un souci, il se rapproche immédiatement et vous sécurise." Et hier après-midi, c'est un énorme souci qu'ont rencontré Grégory et sa stagiaire. "Normalement, il faut ouvrir sa voile vers 1500 mètres d'altitude et là, visiblement, la jeune fille n'est pas parvenue à lancer l'ouverture de la sienne. Alors Greg s'est précipité pour déclencher le parachute de secours de son élève et ensuite il a ouvert son parachute à lui", décrit Frédéric Laborde. Une ouverture trop tardive qui lui a coûté la vie.

    "La dernière limite c'est 250 mètres environ et là je pense qu'il n'a dû pouvoir ouvrir son parachute qu'à 200 mètres", ajoutait le trésorier et ami du malheureux moniteur. Grégory et son élève, âgée de 27 ans elle aussi, s'écrasent alors dans un champ à un kilomètre de la base. L'un meurt sur le coup, l'autre s'en sortira miraculeusement avec seulement quelques contusions dorsales. La jeune femme a été transportée à l'hôpital d'Avignon par les pompiers de Villeneuve-les-Avignon. Hier après-midi, un silence quasi religieux régnait au sein de la base de Pujaut.

    Grégory était connu et apprécié pour ses qualités humaines et professionnelles. Il restera à jamais dans les coeurs un homme passionné, un professionnel consciencieux et un ami. Mort en héros.

    La Provence - 25 juin 2008

  • Le maire communiste de Martigues (13) demande l'intervention du préfet contre les Roms

    300 caravanes, soit plus de 1000 personnes appartenant à une communauté évangélique, ont investi, depuis lundi, des espaces naturels protégés à Carro et Sainte-Croix commettant de nombreuses dégradations.

    Le maire communiste de Martigues, Bouches-du-Rhône, Paul Lombard*, dont la commune respecte scrupuleusement les règles en matière d'accueil des gens du voyage est monté au créneau hier, demandant au préfet  "le recours à la force publique". Les gens du voyage ont jusqu'à demain midi pour libérer les espaces indûment occupés.

    * Sans lien avec son homonyme Me Paul Lombard, avocat

    La Provence - 25 juin 2008

  • 800 euros la gifle à un cancre mal élevé

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    Qu'a décidé la justice ?
    Une amende de 800 euros a été requise. José Laboureur, le prof, risque 5 ans de prison et 75.000 euros d'amende. Le procureur de la République d'Avesnes a reproché à l'enseignant un caractère "impulsif". Il a aussi rappelé que l'élève n'était pas un cas difficile et que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline".

    "Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence. Au-delà de ces
    violences, il y a une volonté d'humiliation", a estimé le procureur Bernard Beffy.

    Que répond l'enseignant ?
    "Il regrette nécessairement de ne pas avoir trouvé une autre solution ce jour-là et puis les conséquences qui en ont résulté. Il n'a pas le sentiment d'être entré dans la délinquance", a souligné son avocat Me Jean-Marc Vilsèche sur RTL.

    Et du côté de la famille d'Alexandre ?
    L'avocat de la famille s'explique ce mercredi matin sur RMC. "Ce n'est pas seulement une gifle. José Laboureur est jugé pour une série de violences. Et la difficulté dans cette histoire, c'est que l'Education nationale n'a pas pris ses responsabilités. C'est pourquoi les parents d'Alexandre se sont tournés vers le commissariat de police. Ils veulent symboliquement qu'on reconnaisse qu'Alexandre est la victime dans cette affaire, que les syndicats ne règlent par sur son dos les problèmes de violence qu'ils peuvent rencontrer par ailleurs."

    Que sont devenus les protagonistes de cette histoire ?
    Alexandre a changé d'établissement pour la fin de l'année scolaire.
    Une pétition a circulé sur Internet pour le soutenir lui et sa famille.

    José Laboureur est toujours suspendu. Et lui aussi a reçu le soutien de nombreux anciens élèves, d'habitants de
    Berlaimont et de nombreuses autres personnes. Une pétition a circulé et a récolté des dizaines de milliers de signatures. "J'aurais fait comme lui", explique un ancien élève, à l'origine du mouvement de soutien.

    Sources:
    Le Post, AFP, RMC, RTL- 25 juin 2008
    Alexandre, 11 ans, avait traité son prof de "connard", rappelons-le, après avoir refusé de lui obéir.

  • Grandes manoeuvres de l'OTAN?

    Un énorme «bang» a été entendu ce matin, peu avant 9 heures en Essonne et en Seine-et-Marne. Chacun y est allé de son hypothèse: une explosion, un accident... Les standards des commissariats et des pompiers ont chauffé.

    Au final, il s'agit d'un Rafale de l'armée de l'air qui a franchi le mur du son au-dessus de Provins.

    «L'avion militaire disposait de toutes les autorisations», confirme-t-on à la communication de l'armée de l'air.

    Parti de Haute-Marne, l'appareil devait rejoindre le Finistère dans le cadre d'un exercice de l'Otan qui doit rassembler des avions venus de différents pays.
    Du 77 au 22: le bang a été entendu aussi en Bretagne dans les Côtes-d'Armor, au cap Fréhel!
  • Les parents veulent que l'école rende leur enfant intelligent

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    Alors que le professeur qui avait giflé un élève passe au tribunal aujourd'hui, une étude à paraître à la rentrée que nous avons consultée en exclusivité, se penche sur les relations parents-enseignants. Et dresse ce constat : ça se dégrade.

    Les enseignants râlent. A la fois contre les parents jugés « démissionnaires » et contre ceux qui voudraient se mêler de tout, y compris de leur façon de faire classe. Les parents, eux, grognent.

    L'école n'en fait pas assez ou alors trop, quand elle fait redoubler ou punit leur enfant. Sans aller jusqu'aux extrêmes, comme à Berlaimont - où un professeur est aujourd'hui jugé après une plainte des parents d'un élève giflé - les relations se dégradent. C'est le constat que dresse Georges Fotinos, dans une étude à paraître en septembre, dont le journal a pu prendre connaissance. L'ancien inspecteur général, chargé de mission à la MGEN (Mutuelle générale de l'Education nationale) s'est penché sur toutes les études, sondages, rapports émis sur le sujet depuis cinq ans et qui ne donnent chaque fois qu'une vue partielle, pour dresser ce tout premier état des lieux d'ensemble.

    Officiellement, on dit toujours que les "Français" aiment leur école. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à se plaindre auprès du médiateur de l'Education nationale (plus de la moitié des saisines), de plus en plus nombreux à être auteurs d'agressions envers les personnels de l'Education nationale (43 % des dossiers recensés par la Fédération des autonomes de solidarité).

    « Clients ou partenaires ? » A la question initiale de son étude, Georges Fotinos apporte cette réponse catégorique : « On est loin du partenariat, alors qu'il n'y a pas de réussite scolaire sans coopération. » Du coup, les parents se comportent comme des clients... mécontents. Même si depuis 2006 ils sont dotés d'un vrai statut juridique à l'école. « Les relations familles-enseignants sont très compliquées, admet-on au cabinet de Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale. Il est rappelé dans les nouveaux programmes qu'il est du devoir des professeurs de rencontrer régulièrement les parents. » Pour la première fois, à la rentrée, le ministère distribuera gratutitement 4,5 millions de guides aux familles qui ont un enfant en primaire. Ils informeront notamment les parents de leurs droits... et de leurs devoirs.

    Il y a des parents quasiment analphabètes qui devraient être heureux que des enseignants français apprennent à lire, écrire et compter à leurs enfants! Et leur dire merci!

  • BON APPETIT!

     

    La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur , et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d'huile de tournesol ukrainienne.

    Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d'autres multinationales de l'agroalimentaire.

    Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d'huile minérale destinée à la lubrification des moteurs..

    Même s'il n'est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions-nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.

    Que croyez-vous qu'il arriva ? Ces empoisonneurs dont l'avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d'utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits frelatés.

    Le pire, c'est qu'ils ont eu l'accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n'en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade

    Ils ont 40 000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes par habitant à faire ingurgiter !

    sur le site du MINISTERE DE L'ECONOMIE :

    http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/presse/communique/2008/huile_tournesol_150508.pdf

    http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/dgccrf/presse/communique/2008/huile_tournesol_situation_270508.pdf


    >

    La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d'interdire l'utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier


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    Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l'huile de moteur !


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    C'est Le Canard Enchaîné qui a révélé l'affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale :


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    http://www.lefigaro.fr/sante/2008/05/14/01004-20080514ARTFIG00602-de-l-huile-de-moteur-dans-des-produits-alimentaires-.php


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    http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/326262.FR.php


    >

    Puis plus rien, personne ne semble concerné...

    La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. 

    Enfin, le Canard publie des notes internes de l'ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l'envers du décors, comment les industriels vivent la crise, priant que l'info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire. Il a été décidé hier en réunion de crise à l'ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé.  Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif. Nous attendons la prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir. «Par rapport à l'article de mercredi dernier, cette nouvelle parution n'apporte pas d'éléments clés supplémentaires et n'est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu'une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l'huile de tournesol, ce qui n'était pas le cas la semaine dernière mais que l'on craignait »


    >

    Ces gens là sont capables d'importer n'importe quelle denrée alimentaire de l'autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l'argent. Ils n'ont plus la moindre emprise sur la «traçabilité» des produits qu'ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n'importe quelle autre produit toxique.


    >

    Comme on l'a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s'ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu'ils sont capables pour cela d'empoisonner leurs clients sans remords..


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    Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et relayez l'information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux, et surtout, CITEZ LES MARQUES, c'est de ça dont ils ont la trouille !


    >

    Les marques concernées, à boycotter d'urgence et durablement, sont les suivantes  Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l'origine du problème et toutes les marques du groupe :

    Fruit d'or

    Epi d'or

    Frial

    Isio 4

    Oli

    Carapelli

    Saupiquet


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    Toutes les marques du groupe Unilever, par exemple Amora Planta Fin Maille Knorr Magnum Miko...


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    Les produits les plus susceptibles de contenir de l'huile empoisonnée sont les suivants :

      Mayonnaise

      Tarama

      Sauce Béarnaise

      Chips

      Vinaigrette allégée

      Surimi

      Céleri Rémoulade

      Soupe de poisson en conserve

      Poisson pané

      Paupiettes de veau

      Thon et sardines à l'huile

      Pâtes à tartiner chocolatées

      Gaufrettes à la confiture

      Barres céréalières et sucrées pour les enfants

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  • Agression antisémite "par incidence"

    Agression antisémite lieux de l'agression.jpg
    Le lieu de l'agression, près des Buttes-Chaumont dans le XIXème arrdt
    "C'est un peu le fouillis, c'est vrai, difficile d'y voir clair" reconnaît ce mardi sur Le Post un policier du 19ème arrondissement de Paris.

    On ne sait en effet toujours pas
    dans quel contexte précis le jeune juif de 17 ans a été passé à tabac, samedi, vers 20h, rue Petit.

    Où en est l'enquête? Une information judiciaire vient d'être ouverte, ce mardi soir,  pour "tentative de meurtre aggravée par le caractère antisémite" et "violences en réunion avec circonstances aggravantes." Ce qui permettra au juge d'instruction d'entendre les 5 mineurs déférés lundi soir au parquet de Paris en vue de leur éventuelle mise en
    examen ou placement sous statut de témoin assisté.

    Agression antisémite?
    "C'est de l'antisémitisme par incidence" pour le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin. Selon lui, l'agression s'inscrivait dans des affrontements entre groupes rivaux:"On ne retient pas une volonté d'agresser particulièrement une personne d'origine juive mais un membre de cette bande de jeunes juifs." Rudy a précisé qu'il avait participé à l'affrontement pendant lequel il a été blessé.

    Règlement de comptes? La thèse du règlement de comptes, quant à elle, semble être privilégiée.
    Un patron de bar, témoin des faits: "Vers 18h30, je fumais une cigarette dehors, j'ai vu passer une vingtaine de jeunes juifs très excités, ils disaient 'On va les taper, on va les niquer' ils sont allés vers le square et la bagarre a commencé." D'autres témoins ont vu ces jeunes.

    Rudy connu de la police? Il a été interpellé le 9 décembre 2007 à Paris après une rixe intercommunautaire entre jeunes juifs et maghrébins. Avant d'être mis en examen. "
    Cette histoire n'a rien à voir avec son agression, et depuis le mois de décembre, c'est un "enfant" (17 ans) qui ne bouge plus", réagit son avocate Francine Berrebi-Freoa sur Le Monde.fr. Il était en outre "sensibilisé" à la nécessité de se "tenir tranquille" par le contrôle judiciaire qui lui était imposé depuis six
    mois, a ajouté son avocate.

    D'autres agressions? Deux autres jeunes juifs auraient
    été agressés avant Rudy, le même jour, dans le même coin.
    La 1ère altercation aurait été déclenchée par une histoire de scooter volé, selon le maire du 19ème Roger Madec sur Le Post. Ce qu'évoque également ce reportage diffusé sur France3.

    Comment va la victime? Rudy est sorti du coma artificiel lundi après-midi. "On reste confiant, ses organes vitaux n'ont pas été touchés, mais il est dans un état qui ne permet pas pour l'instant d'envisager sa sortie à brève échéance", confie son avocate ce mardi. Ce mardi en fin d'après-midi, il est toujours hospitalisé.
    LePost - 24 juin 2008

  • Le grand tour de vis de la Sécu

    Des médicaments jusqu'ici remboursés à 100% pourraient en effet ne plus l'être. Voilà l'une des propositions de l'assurance maladie pour réduire son déficit, comme Eric Woerth, le ministre du Budget et des Comptes publics, le lui a demandé. Objectif: "Opérer un redressement de 3,2 milliards d'euros." Pour cela, les Français devront faire des efforts.

    L'assurance-maladie a tranché dans le vif. Sommée mercredi dernier de faire des économies pour résorber une partie de son déficit, elle a réagi, et vite. Frédéric Van Roekeghem, directeur de l'Union nationale des caisses d'assurance-maladie (Uncam), présentera en effet dès jeudi une feuille de route pour le moins ambitieuse au conseil de l'Uncam. Le quotidien Les Echos a eu connaissance de ce plan et l'a rendu public dans son édition de mardi.

    Il faut "opérer un redressement de l'ordre de 3,2 milliards d'euros", annonce d'emblée Frédéric Van Roekeghem. De 4,1 milliards d'euros en 2008, le déficit devrait ainsi être ramené à 2,8 milliards en 2009. Mission délicate quand la croissance naturelle des dépenses conduirait à un trou de 6 milliards à cette date. Pour parvenir à ses fins, l'assurance-maladie, en plus des mesures classiques type baisse des prix des médicaments, envisage d'aller plus loin. Principal visé: le dispositif des affections de longue durée (ALD) tels que le cancer ou le diabète, sida..., qui offre une prise en charge à 100%. 8 millions de personnes suivent un traitement ADL.

    Les malades de longue durée pénalisés

    La Haute Autorité de santé avait déjà proposé de réduire la liste des maladies concernées. L'assurance-maladie a décidé de reprendre l'idée, affirmant qu'il faut "réserver le bénéfice" de ce système "aux pathologies qui sont véritablement longues et coûteuses", car "le nombre de bénéficiaires progresse de 4% par an et le coût global de 6%. Cela accroît mécaniquement la part de la dépense de soins prise en charge par l'assurance-maladie au titre des ALD, et plus généralement le taux de remboursement moyen du régime obligatoire", explique Frédéric Van Roekeghem aux Echos. Les personnes atteintes de certains types de diabète ou d'hypertension artérielle, par exemple, pourrait ainsi voir leur remboursement diminuer. Interrogé ce mardi matin sur France Culture, Eric Woerth a tenu à minimniser l'annonce de ce projet, et à rassurer les patients relevant du dispositif de l'ALD: "Il n'y aucune remise en cause du remboursement à 100% des affections longue durée. 

     Ce n'est pas un plan, mais des propositions de l'assurance maladie", a-t-il assuré.

    Un démenti qui n'a pas suffi à calmer le tollé provoqué par l'annonce de ce projet. Pour le Parti socialiste, "les franchises médicales imposées le 1er janvier dernier étaient bien un préambule au démantèlement de notre système de santé". Les mesures de déremboursement envisagées "s'attaquent directement au principe de solidarité", déplorent dans un communiqué commun Pascal Terrasse, secrétaire national à la Santé, et Claude Pigement, responsable national à la Santé. Pour le député socialiste Jack Lang, envisager la fin du remboursement à 100% pour les ALD est "inimaginable". "Le gouvernement est-il capable d'aller jusqu'à cette ultime mesure, qui serait une véritable décapitation de notre système de santé et qui serait pour les familles concernées (...) une source de désespérance et parfois même de ruine?", s'est-il interrogé sur LCI. Le Parti communiste dénonce quant à lui un "plan effarant" qui sonne comme "une véritable insulte aux fondements de l'assurance-maladie".

    Autre source d'économie envisagée: ne plus rembourser qu'au taux de 35% les médicaments à vignette bleue actuellement pris en charge à 100% pour les personnes en ALD. Une mesure qui pourrait rapporter 250 millions d'euros, et qu'Eric Woerth aimerait voir en vigueur avant l'été. Mais une mesure qui devrait faire parler.

    L'hôpital et les médecins traités pas épargnés

    Pour justifier cette baisse des remboursements, l'assurance-maladie évoque "un transfert" vers les mutuelles et assurances. Sauf que près de 8% de la population ne bénéficie pas de complémentaire santé... Consciente du problème, l'Uncam annonce qu'elle pourrait proposer elle-même des contrats spécifiques à ces personnes. "Beaucoup de bénéficiaires du RMI ne font pas valoir leur droit à la CMU complémentaire. L'assurance-maladie pourrait les affilier directement quand ils ne répondent pas aux sollicitations. En outre, de nombreux bénéficiaires potentiels de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé ne l'utilisent pas, du fait du prix des contrats : nous pourrions leur proposer de souscrire des contrats à coût modéré", confirme Frédéric Van Roekeghem.

    Une batterie de mesures qui n'exclue pas l'hôpital car "il est normal de s'intéresser à la moitié des dépenses!", justifie le directeur de l'Uncam. Ce dernier est donc invité à gagner en productivité. Pour cela, Van Roekeghem propose de "mieux contrôler la pertinence des actes et développer la procédure de mise sous accord préalable quand l'évolution de l'activité d'un établissement apparaît anormale." Les médecins, comme souvent, seront eux aussi mis à contribution. "Nous allons renforcer le rôle du médecin traitant afin d'améliorer le suivi des malades et de mieux maîtriser les prescriptions. Nous visons 500 millions d'euros d'économies au titre de la maîtrise médicalisée en 2009." Un plan de rigueur de plus pour des Français en proie à la stagnation de leur pouvoir d'achat. Et Eric Woerth a d'ores et déjà promis d'"amplifier l'effort de redressement" des comptes de la Sécurité sociale.

    JDD - 24 juin 2008

  • Le gros boum: une explosion entendue de Paris à la Bretagne

    Le mystère de l'explosion s'épaissit. Un gros boom a été entendu ce matin dans les Côtes d'Armor, entre Saint-Brieuc et Saint-Malo. Les témoignages n'ont pas tardé à affluer sur les forums. Venant d'abord des habitants des Côtes-d'Armor, les réactions proviennent maintenant d'habitants de la région parisienne!

    Quelle est alors l'origine de cette ou de ces explosion(s) ? Pour LCI.fr, il s'agirait d'un Rafale qui passait au dessus de la capitale. Mais cela n'explique pas les bruits entendus en Bretagne. Pour Maville.com, le bruit venait d'essais réalisés en mer par l'OTAN. Ce qui est contradictoire avec la version de LCI.

    Les internautes ne croient pas beaucoup à l'hypothèse d'un
    avion. Beaucoup ont d'abord pensé à une conduite de gaz. Maintenant certains avancent plutôt l'hypothèse d'une météorite. Les centres d'appel ont été pris d'assault, mais les internautes se demandent toujours quelle est l'origine de cette explosion. C'est un véritable buzz qui a lieu sur les forums autour de cette affaire.
    LePost- 24 juin 2008
    Qui a entendu quelque chose entre Paris et les Côtes d'Armor?