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Blog - Page 780

  • 20 mois de prison avec sursis requis contre le député Laurent Louis

    Le Vif

    Source: Belga
    mardi 13 mai 2014 à 17h42

    Le ministère public a requis, mardi après-midi, une peine de 20 mois de prison avec sursis à l'encontre du député fédéral indépendant Laurent Louis, devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Laurent Louis est prévenu d'outrages à l'égard du Premier ministre, de calomnies à l'égard d'un journaliste et de plusieurs autres personnes ainsi que de recel de pièces du dossier Dutroux.

    © Belga

    Le ministère public a estimé que toutes les préventions étaient établies à l'encontre de Laurent Louis et a requis une peine de 20 mois de prison avec sursis et une amende de 50.000 euros.

    "Monsieur Louis a commis des outrages dans l'hémicycle et encore ici en audience publique. Il a calomnié diverses personnes en publiant une liste de personnalités prétendument impliquées dans des réseaux pédophiles et il a rompu le secret professionnel en qualité de parlementaire en diffusant des pièces de la commission d'enquête Dutroux", a exposé la substitute du procureur du Roi. "Le fer de lance de monsieur Louis, c'est l'affaire Dutroux. Il fait fi du droit, du respect et des responsabilités liées à sa fonction publique pour parvenir à ses propres fins", a estimé la procureure.

    "Concernant la fameuse liste, s'il l'a reçue c'est qu'elle est vraie, selon lui. Avec monsieur Louis, tout le monde a quelque chose à se reprocher et on pourrait tous sortir de cette audience menottes aux poignets", a-t-elle poursuivi. "Il a un rapport à la vérité très particulier et un rapport aux médias particulier également. Sa méthode, c'est de faire des sorties dans la presse. Il se pose en justicier et ça émeut, ça choque, ça suscite des réactions", a encore analysé le ministère public.

    Laurent Louis, député indépendant et fondateur du parti "Debout les Belges", est prévenu d'outrages à l'égard du Premier ministre Elio Di Rupo qu'il avait traité de pédophile, de calomnies à l'égard d'un journaliste du journal Le Soir qu'il avait qualifié de "protecteur des pédophiles" mais aussi à l'égard de nombreuses autres personnes ainsi que de recel de pièces du dossier Dutroux.

    Lors d'une conférence de presse en avril 2012, Laurent Louis avait en effet dénoncé l'existence de réseaux pédophiles en Belgique et avait montré deux photos provenant du rapport d'autopsie de Julie et Mélissa, victimes du pédophile Marc Dutroux. A la même période, il avait également publié sur son blog une liste de personnalités présentées comme des proches de réseaux pédophiles en Belgique.

    Environ 70 personnes se sont rassemblées mardi midi devant le Palais de justice de Bruxelles en soutien au député. Elles espéraient pouvoir entrer afin d'assister à la comparution en correctionnelle de Laurent Louis, mais l'accès au Palais de justice leur a été refusé par la police, dont un dispositif assez important était sur place. L'action s'est déroulée sans incident.

    Le procès se poursuivra ce mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense.

  • Et si on rappelait quelques vérités sur l’esclavage ?

     

    esclavage-arabo-musulman
    Le 9 mai 2014
    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal.
             

    De l’ouest vers l’est, au coeur de l’Afrique et de l’Arabie, se trouve l’autoroute de l’esclavage. Finalement, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis 6 mois dans le golfe Persique. Un marché d’êtres humains à ciel ouvert [...] Tous les esclaves ne proviennent pas d’Afrique noire. Certains sont aussi amenés de la péninsule Arabique. Parfois, tout ce que vous avez à faire est d’organiser une fête. De celles que les Britanniques appelaient fêtes de l’esclavage. Nous avons eu vent de l’une de ces fêtes au Qatar [...] Les femmes sortent d’un abri. Elles arrivent d’un village local. Les organisateurs [...] ont atteint leur but [...]. Ils cherchent celles qu’ils vont négocier à leur père ou à leur mari, celles qu’ils vont kidnapper.

    Non, nous ne sommes pas avec Livingstone au milieu du XVIIe siècle dans la région des Grands Lacs. C’est ainsi que débute un reportage de la télévision américaine daté de 1964, et nous sommes au Qatar. Vous avez bien lu : 1964, Qatar.

     

    Les propos gravement haram de Mariani ont engendré des salves de propos halal. Dans le fameux « tweet » de Mariani,

    Nigeria. L’enlèvement par la secte Boko Haram rappelle que l’Afrique n’a pas attendu l’Occident pour pratiquer l’esclavage. #Déculpabilisation

    le dernier mot est certes de trop. Cela n’empêche guère des siècles et des siècles d’esclavage en Afrique, non imputables à l’Occident, de rester rigoureusement impunis, censurés, sous l’œil vigilant de la redoutée milice antiraciste.

    Demandez donc à madame Taubira. La question en filigrane posée par le « tweet » de Mariani est : quand commence-t-on le procès des autres esclavages (traite arabo-musulmane/traites internes) ? Des millions de gens attendent cela, à commencer par les âmes des millions de victimes, déportées une seconde fois par omission. « Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est pure coïncidence. » Formule figurant au générique de certains films, et que l’on nous somme depuis toujours d’intégrer à notre grille de lecture de l’histoire esclavagiste, lorsque (et seulement dans ce cas) mille ans de traite arabo-musulmane nous hurlent l’évidence contraire.

    Je pense, quant à moi, que l’épisode Boko Haram, (ils sont bien musulmans ?) ne se distingue peut-être pas tant que cela de ce que nous apprend l’anthropologue Tidiane N’Diaye sur le sujet (Le Génocide voilé) et illustre au contraire ce que le continent africain a pu endurer pendant mille ans. Copé « regrette profondément » le rappel de ce fait (par-delà le mot « déculpabilisation », de trop). Ce n’est pas le moins inquiétant pour nous.

    Je regrette que personne n’ait cru bon de rappeler ceci :

    Bien qu’il n’existe pas de degrés dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir que le commerce négrier et les expéditions guerrières provoqués par les Arabo-Musulmans furent, pour l’Afrique noire tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique (Tidiane N’Diaye, cité dans Le Nouvel Observateur, 2010).

    Tiens ? J’entends les mouches voler…

    Silvio Molenaar

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • HUMOUR

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  • Ukraine, acte II du démembrement ?

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    Le 12 mai 2014
    Le présent de l’Ukraine commence à ressembler à la fin de l’Union soviétique.
             

    Le présent de l’Ukraine commence à ressembler à la fin de l’Union soviétique. Les périphéries s’éloignent, le pays se déchire, le centre se crispe. L’Ukraine a certainement laissé passer le moment où jouer la carte du fédéralisme aurait suffi à garantir ses frontières actuelles.

    Près de 90 % des votants au référendum de la région de Donetsk, et 96 % pour la région de Lougansk ont opté pour l’indépendance. Sept millions d’« Ukrainiens » étaient concernés. Mais il faut prendre en compte un autre critère : la participation. Or, les anti-sécessionnistes, c’est-à-dire les partisans de l’unité de l’Ukraine, récusaient ce référendum et appelaient à l’abstention. Selon les « rebelles », comme dit le gouvernement de Kiev, en d’autres termes selon les pro-Russes, la participation a été de 75 %, non sans fraudes massives, comme toujours, aussi bien en Ukraine qu’en Russie, et ce, depuis des décennies. Dans le Donbass, ce qu’on a vu, ce n’est pas la quasi-unanimité de la population, comme en Crimée, basculant du côté russe. Mais la tendance est incontestable : la majorité de la population de ces régions est pro-Russe. Son cœur, mais aussi ses intérêts économiques, notamment ceux des ouvriers, la poussent vers la Russie.

    Le référendum a été « une farce criminelle », selon Kiev, une libération face aux « néo-nazis » ukrainiens ou, au minimum « les fascistes de [la junte de] Kiev », comme disent les pro-Russes. La confrontation des points de vue de chacun ne brille pas par sa hauteur de vue.

    Indépendantistes à Slaviansk, sur la ligne de front avec le gouvernement de Kiev, rattachistes pro-Russes à Donetsk, l’histoire de l’Ukraine semble bégayer. Autonomie, indépendance ou rattachement à la Russie ? Mais les rapports de force trancheront vite. Hollande condamne le « vrai faux référendum ». Mais il maintient la vente des deux navires de guerre Mistral (1,2 milliard d’euros) à la Russie. Une condamnation sans sanctions économiques : où est le sérieux ?

    Dans L’Express du 23 mars dernier (« Sont-ils tous devenus fous ? »), Jacques Attali avait dit l’essentiel : « Il est fou, pour l’Occident, de faire du problème de la Crimée l’occasion d’une confrontation avec la Russie. » Il précisait : « L’intérêt de l’Europe n’est pas de se lancer dans un affrontement avec la Russie. Mais au contraire de tout faire pour intégrer notre grand voisin de l’Est à l’espace de droit européen. » Crimée et région du Don, même ligne de conduite à avoir. Et d’expliquer que la situation actuelle n’est pas celle de 1938 et de Munich, et que, s’il y eut une erreur de commise il y a 80 ans, c’est d’avoir isolé l’Allemagne de Weimar après 1918.

    Récemment, sur i>Télé, Jacques Attali rappelait encore que l’Ukraine ne fut autre, au IXe siècle, que la « Russie de Kiev », et que l’on ne peut de ce fait s’attendre à ce que la Russie la considère comme tout à fait étrangère à elle-même. Tel est le paradoxe ukrainien : l’Ukraine s’est bâtie depuis plusieurs siècles sur une prise de distance avec la Russie. Elle a une langue, une poésie, une littérature qui font d’elle une nation, mais cette nation est à la fois fille et mère de la Russie. Il n’est pas sûr qu’elle ne gagnerait pas, au fond, à être territorialement plus réduite, mais peuplée… d’habitants qui se sentent ukrainiens. Allez faire comprendre cela à des gens qui se traitent de noms d’oiseaux…

    Pierre Le Vigan

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Le fondateur du site Breiz Atao une nouvelle fois condamné

    http://www.ouest-france.fr/propos-negationnistes-le-fondateur-de-breiz-atao-une-nouvelle-fois-condamne-1620251

     

  • Dien Bien Phu : M. Fabius, comment osez-vous rendre hommage au Général Giap ?

     

    fabius2Il y a 60 ans…DIEN BIEN PHU                 

    Lettre ouverte à Monsieur le Ministre,

    Vous avez lors de ses obsèques, délivré un vibrant hommage au Général N’GUYEN GIAP, commandant en Chef de l’Armée Vietminh, vainqueur de Dien Bien Phu.

    Est-ce vraiment le rôle d’un Ministre français  de faire l’éloge d’un criminel de guerre ?

    Car si personne ne conteste la victoire du Vietminh et de l’axe Moscou-Pékin à Dien Bien Phu,  en revanche, tous les avis concordent pour dire que les prisonniers français placés dans les camps de « rééducation » du Nord Tonkin ont eu un traitement au moins équivalent à ceux des camps nazis de sinistre mémoire. On a beaucoup parlé des camps nazis, ce qui a permis d’en connaitre l’horreur, mais si peu des camps vietminh.

    Le Général GIAP a obligé nos soldats, épuisés par 56 jours et 56 nuits de combats, à marcher plus de sept cent kilomètres pour rejoindre les camps où la plupart allaient mourir.  Et le sort des blessés ? Obligés eux aussi de marcher sur ces pistes malgré leur état physique, sans aucun soin, où nombreux furent ceux qui au bout de l’épuisement, de l’infection de leurs blessures se laissèrent mourir sur le bord de la route. Pendant ce temps, alors que l’armée française continuait de parachuter médicaments et matériels de soins qui ne parvinrent jamais aux prisonniers français, nos médecins soignaient les prisonniers vietminh dans les hôpitaux d’Hanoï. La convention de Genève ne s’appliqua jamais du coté Vietminh, et la Croix Rouge internationale était étonnamment absente de cette tragédie. Cela ne mérite aucun éloge même de la part d’un Ministre français socialiste, acoquiné avec les alliés du vietminh dans sa majorité politique.

    Pour simple rappel à l’Histoire, je voudrais tout de même dire que nombreux parmi les soldats du CEFEO victimes du communisme vietnamien, étaient présents ceux qui avaient combattu glorieusement le nazisme d’Hitler dans les rangs de la 1ere Armée, de la 2e DB ou de la Résistance. Mais vos préférences, on s’en doute, vont ailleurs.

    GIAP, sans état d’âme,  faisait tuer tout Bo-doï qui hésitait à avancer contre les positions françaises. Il fit fusiller un colonel de son armée qui avait échoué dans l’attaque du Point d’Appui Gabrielle début avril 1954. Tout officier français qui aurait perpétré ce genre de crime eût été sanctionné immédiatement.

    Je sais que nous ne pouvons pas compter  sur les dirigeants français pour faire connaitre la véritable histoire de la décolonisation, à plus forte raison lorsqu’ils sont socialistes, car seules les motivations politiciennes  vous animent. Il y a heureusement encore des témoins pour révéler la véritable histoire. Il faut bien aussi que vous ménagiez la partie de votre majorité qui faisait saboter les munitions destinées au CEFEO et qui plus tard, portèrent les valises du FLN quand ce n’étaient pas les bombes destinées aux civils Oui, Monsieur le Ministre, tous les prisonniers des camps vietminh ont été traités de façon pire encore que dans les camps hitlériens, puisque l’espérance de vie y était plus courte qu’à Auschwitz, et le Général GIAP mérite le titre de criminel de guerre.

    Nous ne vous avons pas entendu aujourd’hui, jour de commémoration du 60e anniversaire de Dien Bien Phu où tant de nos soldats périrent pour notre monde libre. Alors que vous avez récité votre laïus à GIAP pour tenter de faire bonne figure pour un semblant de relations internationales, vous ne jetez même pas un regard vers ces hommes qui furent des héros. Mais au fond, ils méritent beaucoup mieux que vos phrases creuses qu’ils pouvaient prendre comme des insultes.

    Votre mémoire volontairement défaillante nous met heureusement à l’abri des faux semblants et nous savons ainsi ce que vous ne représentez pas.

    Si j’exprime mon total respect pour nos institutions et les titres qui les représentent, je ne les confonds pas avec ceux qui les incarnent.

    Pierre ESCLAFIT

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Dominique Venner : un fabuleux professeur d’énergie… Entretien avec Jean-Yves Le Gallou

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    Le 12 mai 2014    

    Jean-Yves Le Gallou, vous allez assister, samedi 17 mai à 14 h 30, au colloque consacré à Dominique Venner, à la Maison de la chimie à Paris à l’invitation de l’Association pour l’histoire. Expliquez-nous pourquoi…

    Il y a un an, j’ai eu l’honneur, avec Bernard Lugan, Philippe Conrad et Fabrice Lesade, de partager avec Dominique Venner son dernier déjeuner. Je n’oublie pas l’accolade – l’abrazo – qu’il nous a donnée lorsqu’il est parti vers son destin. Ce sont des moments qui marquent un homme pour le restant de sa vie.

    Que retenez-vous de Dominique Venner ?

    Un grand écrivain. Un historien méditatif. Un professeur d’énergie.

    Un grand écrivain ?

    Dominique Venner était un merveilleux conteur. Son Dictionnaire amoureux de la chasse, notamment, est admirable. Je le dis avec d’autant plus de force que je ne suis pas moi-même chasseur. Mais on y trouve une formidable leçon sur les relations de l’homme à la nature, à l’animal et aux traditions.

    Un historien méditatif ?

    Dominique Venner a apporté un regard lumineux sur 30.000 ans d’histoire européenne dans Histoire et tradition des Européens. Avec lui, nous savons d’où nous venons. Et pourquoi nous devons refuser le grand effacement et le Grand Remplacement. « Les racines des civilisations ne disparaissent pas tant que n’a pas disparu le peuple qui en était la matrice. » Pour Dominique Venner, « l’historien méditatif […] [est] créateur de sens, éveilleur de rêves ».
    Nous devons aussi à Dominique Venner Le Siècle de 1914, un livre, là aussi, d’une lumineuse clarté. En 1914, l’Europe est une société traditionnelle avec ses monarques et ses aristocrates, ses paysans et ses soldats, tous attachés à leur lignée et aux valeurs d’effort, de courage et d’honneur. Les combats de 1914 industrialisent la mort (80 % de tués par éclats d’obus) et la figure du héros cède la place à celle de la chair à canon. Les grands empires s’effondrent et le chaos s’installe au cœur de l’Europe.

    Sur les ruines du monde ancien, quatre idéologies naissent et s’opposent. Le fascisme (que Dominique Venner distingue avec finesse du nazisme), le national–socialisme, le communisme et le wilsonisme, c’est-à-dire le mondialisme anglo-saxon, surgissent de ses décombres et s’affrontent. Les trois premières ont disparu. La quatrième est à bout de souffle. L’empire américain ne sera pas éternel et l’Europe sortira de sa « dormition ».

    Reste le professeur d’énergie…

    Ce sera le thème du colloque qui se tiendra samedi 17 mai à 14 h 30 sur le thème « Dominique Venner, écrivain et historien au cœur rebelle ». Cela correspond à la réédition de son très beau livre Le Cœur rebelle.

    Voici quelques maximes extraites de l’œuvre de Dominique Venner, d’Un samouraï d’Occident, en particulier : « Exister, c’est combattre ce qui me nie », « Une action politique n’est pas concevable sans le préalable d’une mystique », « Être un insoumis : préférer se mettre le monde à dos que se mettre à plat ventre », « Être un insoumis : être à soi-même sa propre norme par rapport à une norme supérieure », « Être un insoumis : veiller à ne jamais guérir de sa jeunesse », « L’opposant radical doit puiser en lui-même ses justifications, affronter la réprobation générale, l’aversion du grand nombre et une répression sans éclat ». De belles leçons d’énergie, assurément !

    Comment interpréter son geste sacrificiel ?

    Dominique Venner s’en est expliqué lorsqu’il a déclaré (dans une vidéo aujourd’hui disponible), quelques semaines avant le 21 mai 2013 : « Il est parfois nécessaire que des hommes se sacrifient […], sacrifier sa vie, mettre sa vie en jeu, la sienne, pas celle des autres, sacrifier sa vie pour authentifier ses paroles, créer aussi peut-être un choc. » Ce propos du samouraï d’Occident éclaire aussi son geste : « Si l’emblème des samouraïs est la fleur de cerisier qui tombe avant d’être fanée, ce n’est pas un hasard. »

    Vous comprenez cela ?

    Oui, lorsque j’étais étudiant, j’ai eu deux « professeurs d’énergie » : Nietzsche et Barrès. Mais avec toujours un peu de gêne pour Barrès. Voilà un homme qui a chanté les valeurs héroïques et qui, à l’aube de la guerre de 1914, s’est engagé à… publier un éditorial par jour. Ce qui lui valut le méchant surnom de « rossignol des cimetières ». Certes, Barrès avait dépassé 50 ans et rien ne l’obligeait à partir sur le front. Mais Émile Driant, député, avait 59 ans en 1914. Il s’est néanmoins engagé et est mort en héros à la tête de ses chasseurs, au bois des Caures, en retardant de manière décisive l’avance allemande sur Verdun.

    Je crois que Dominique Venner avait le souci de l’exemplarité, le souci de montrer que ses écrits n’étaient pas des paroles en l’air. C’est aussi pour cela qu’il a choisi de mourir en combattant, à 78 ans.

    Un geste qui a pu choquer les catholiques…

    Bien sûr. Je le comprends parfaitement. Mais j’ai été frappé par l’empathie qu’ont montrée beaucoup de mes amis catholiques en la circonstance. La difficulté et la force du geste n’ont échappé à personne. Elles ont souligné l’adéquation entre l’homme et l’œuvre. Le cœur rebelle est mort en insoumis. On lit désormais Dominique Venner avec plus de conviction encore : on a la certitude absolue de la vérité de l’homme.

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

     

  • L’Eurovision, symbole du crépuscule de l’Occident !

    DR    

    Le 12 mai 2014
    Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  
             

    Jamais autant qu’aujourd’hui le mot « Occident » n’a signifié le crépuscule. C’est l’heure où la lumière fait s’estomper les différences, les distinctions salutaires pour que tout s’endorme dans une froide pénombre. Ainsi l’Eurovision a été une caricature de cette Europe qui va voter on ne sait trop pourquoi dans quelques semaines. C’est la confusion des genres qui l’a emporté. Mais la confusion la plus grave est d’attacher la moindre signification aux fêtes et aux agitations du show-biz. On a scruté la vedette, emblème de l’idéologie du genre. On a failli voir dans la chansonnette ukrainienne qui ouvrait le cirque une réponse à Vladimir Poutine. Le microcosme du spectacle a ses marottes, ses idoles et ses sorcières. Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  

    Pendant ce temps, les choses sérieuses ont lieu ailleurs. Toute décadence est marquée par des fêtes brillantes et souvent vulgaires. Les époques de reconstruction sont plus austères. Elles sont réactionnaires, et donc salutaires. De Gaulle, c’était la tragédie permanente. Avec Hollande, on est davantage dans le vaudeville. Samedi, un travesti barbu autrichien et chantant en anglais a été couronné à l’Eurovision. Pendant ce temps, Poutine était en Crimée, et ne poussait pas la chansonnette mais entonnait l’hymne russe.

    Le spectacle actuel du naufrage de l’Europe « occidentale » dans le monde est angoissant. Un continent vieillissant dont l’avenir semble passer nécessairement par une immigration de masse, une civilisation qui renie son passé et ses valeurs, des nations qui ont coloré le monde de leurs identités diverses, et qui disparaissent dans la grisaille d’un échafaudage technocratique, un géant économique et démographique incapable d’une politique indépendante de celle des États-Unis, telle apparaît l’Europe dont on voudrait qu’elle suscite l’enthousiasme de ses « citoyens ».

    De plus en plus, l’Europe se résume à n’être qu’un ventre, qui fonctionne assez mal, d’ailleurs. La mauvaise foi outrecuidante et la partialité systématique de l’Europe alignée sur les États-Unis face à la Russie dans les questions syrienne et ukrainienne sont inquiétantes. On en est venu à soutenir objectivement les djihadistes en Syrie et à opposer le bon droit des nationalistes ukrainiens de Maïdan aux manipulations dont seraient victimes les russophones du Donbass.

    Pour peu, on brandirait la démocratie occidentale face à la résurrection de l’URSS. La Russie n’est sans doute pas une démocratie parfaite. Mais c’est un immense territoire, très riche, dont la dimension ouvre de nouvelles frontières à conquérir. L’espace y soulève l’espoir. On menace la Russie de sanctions, voire d’un désastre économique. Or, la Russie, contrairement à l’Europe de l’Ouest, ne se résume pas à des données économiques. La fierté nationale y vibre encore intensément. Sa puissance militaire retrouvée est impressionnante. À sa tête, il y a un homme qui fait de la politique, pas du commerce, et qui ne néglige pas le retour de la spiritualité orthodoxe. Face à cette renaissance, l’Occident crépusculaire fait-il le poids ?

    Christian Vanneste

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Leur « eurovision » n’est pas une fatalité

     

    1er mai 2014 - 03

    Que Christiane Taubira refuse de chanter la Marseillaise -un « Karaoké d’estrade » s’est elle justifiée-,  en présence notamment de Manuel Valls, du ministre de l’Outre-mer George-Pau Langevin et  d’Anne Hidalgo, lors de la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage samedi  à Paris, place du général Catroux, n’est pas pour nous surprendre. Au regard du parcours de cette militante extrémiste indépendantiste, à l’origine de la loi de 2001 de repentance et de culpabilisation de notre pays, ce refus à sa logique…

    Seize ans après la victoire de la chanteuse transsexuelle israélienne Dana International, il n’est pas non plus surprenant qu’en cette année d’élections européennes, un(e) autre transsexuel(le) (transgenre en novlangue), cette fois de nationalité autrichienne, Conchita Wurst (sic), ait remporté le grand prix de l’eurovision ce dix mai. Une victoire au moins aussi « étrange », nous l’avions déjà noté, que les connaissances géographiques des organisateurs de ce concours, ouvert à des pays non européens comme Israël et la Turquie, certes candidats plus ou moins déguisés à l’entrée dans l’Union européenne… Drôle de vision  de l’Europe !

    Résumant l’opinion dominante dans les médias et chez les politiciens progressistes de l’UE, le président de la République autrichien, Heinz Fischer, proche du parti social-démocrate SPÖ, a déclaré que le succès de Conchita Wurst, n’est « pas seulement une victoire pour l’Autriche, mais avant tout pour la diversité et la tolérance en Europe ». Cela va sans dire et voilà un nouvel argument de vote en faveur des partis pro-bruxellois,  de gauche comme de droite… non ?

    Une victoire saluée certainement par la girouette opportuniste Geoffroy Didier, secrétaire général-adjoint de l’UMP, membre du club de sarkozystes de gauche La Diagonale, favorable alors au mariage homosexuel et au droit de vote des immigrés, puis cofondateur du courant de l’UMP la Droite forte (sic) avec son ami transfuge du FN et de MPF, Guillaume Peltier. M. Didier a débattu  hier  pendant une vingtaine de minutes avec Marine Le Pen,  lors de l’émission BFM Politique, animée par Apolline de Malherbe. Il s’est signalé par ses calomnies et sa mauvaise foi agressive.

    Il a principalement débité la fiche argumentaire du candidat UMP en Ile-de-France, l’ultra fédéraliste européiste Alain Lamassoure, sur la liste duquel notre délicat jeune homme figure. Mensonges sur le prétendu absentéisme et les votes erratiques ou incohérents de Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen, dont Bruno Gollnisch a encore fait justice la semaine dernière lors de la conférence de presse donnée à Bourg-en-Bresse (l’extrait vidéo est d’ailleurs disponible ici).

    Cette agressivité de l’UMP, pendant de celle du PS, s’explique par la frousse de voir  l’opposition nationale virer en tête au soir du 25 mai. Une victoire frontiste qui comme le rapporte un article publié aujourd’hui sur le site du Figaro, accélérerait  les risques d’éclatements d’un parti présidé par le très contesté Jean-François Copé, ravagé par la guerre des prétendants. Un parti surtout souffrant d’une contradiction fondamentale,  tiraillé entre les aspirations patriotiques d’une large fraction de sa base et l’euromondialisme plus ou moins assumé d’une très grande partie de ses dirigeants, que ces derniers camouflent le temps des élections avec un cynisme et une démagogie assez sidérante .  

    Le Figaro relève ainsi les vœux exprimés par  le député maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, qui sincèrement ou par opportunisme, sort un livre dans lequel il « souhaite un retrait immédiat de Schengen », plaide  « en faveur d’un retour au protectionnisme » et un «  repli sur l’Europe des Six ». Un  positionnement qui « lui a  attiré l’opprobre de la quasi-totalité des dirigeants de l’UMP ».

     « À commencer » par l’ex-ministre des affaires européennes et ancien commissaire européen Jacques Barrot qui a écrit son effroi  dans les Échos.   «L’Union européenne mérite mieux que ce livre inspiré par je ne sais quel populisme en cours aujourd’hui. On y trouve tous les ingrédients qui nous renvoient au siècle dernier avec un protectionnisme qui a montré ses limites en attisant la peur de l’autre» (sic). Il est vrai que le super propagandiste bruxellois  Barrot a les nerfs sensibles : on se souvient de son visage en pleurs sur les  écrans de télévision le 21 avril 2002 à l’annonce de la qualification de Jean-Marie Le Pen  au second tour de la présidentielle…

     À dire vrai, la ligne fédéraliste européiste qui est celle d’Alain  Lamassoure  est prépondérante  au sein de l’État-major de l’UMP qui se garde bien d’en dire trop à ses électeurs sur ce sujet. Mais  Le Figaro rappelle qu’ « Henri Guaino est parti en croisade contre le choix des têtes de liste du parti (…)», notamment la désignation  de M.  Lamassoure pour lequel il ne votera pas.  «Henri Guaino, Laurent Wauquiez et une quarantaine de parlementaires ont coécrit une tribune pour manifester leur opposition à la ligne du parti. Cette offensive a incité les autres ténors à serrer les rangs, mais si le FN arrivait en tête le 25 mai, c’est l’unité de l’UMP qui serait une fois encore mise en péril ».

     Le péril principal qui menace le FN est d’une toute autre nature, c’est le risque de l’abstention de ses électeurs comme n’ont cessé de le rappeler les dirigeants frontistes et encore dernièrement Marine lors de son allocution du 1er mai. Le site du Monde le rappelait cette fin de semaine, «contrairement à une affirmation devenue lieu commun, l’abstention ne profite pas au Front National. D’ailleurs, les élections européennes, celles où les Français s’abstiennent le plus, n’ont jamais été de bons crus pour le parti, mis à part peut-être 1984 où, avec 11 % des voix, le FN avait fait irruption sur le devant de la scène politique hexagonale ».

    Une mobilisation du camp patriotique indispensable constate Bruno Gollnisch,  si nous voulons en effet arriver en tête à ces élections européennes. Une victoire qui précipiterait la nécessaire recomposition du paysage politique français. Elle  permettrait à l’opposition nationale d’apparaitre encore plus  clairement comme une alternative sérieuse à la gauche, et plus largement encore à « l’eurovision » mondialiste de la caste  UMPS.

    Bruno Gollnisch

  • Accouchements halal : une réalité communautariste

     

    Qu’est-ce qui a donc bien pu se passer début 2013 pour que le bon docteur Jean Thévenot, gynécologue obstétricien de la clinique Ambroise-Paré à Toulouse, en vienne à dénoncer quasi publiquement l’islamo-communautarisation de certains accouchements ? Dans un courrier, que nous prenons soin de mettre en ligne ci-dessous, le célèbre médecin dénonce cette dérive islamiste qui consiste à imposer une certaine manière de pratiquer l’islam à l’ensemble d’une équipe médicale de maternité, le temps d’un accouchement…

    « Moment de grand bonheur en salle de naissance
    Accouchement de rêve.
    Refus de péridurale.
    Patiente voilée, le mari ne souhaite pas qu’un homme s’en occupe (bien que largement prévenu à l’avance). Document en cours de grossesse, explications orales.
    De garde, j’y vais quand même et m’impose.
    Accouchement dans les hurlements et les contorsions, dans la panique maternelle et le père barbu qui donne les ordres à tout le monde.
    L’enfant se prénomme joyeusement Oussama ; juste à sa sortie, le père s’est prosterné et a fait sur le sol de la salle de naissance la prière, en direction de la Mecque (direction qu’il avait préalablement repérée).
    Puis des chants religieux aux oreilles de l’enfant, à droite, à gauche. Et la mère, il ne la regarde plus, elle a bien servi, et je suppose que le voile va vite être remis sur son visage tentateur.
    Ras le bol de cela.
    La tolérance a des limites, qui se franchissent chaque jour plus loin.
    Dans la ville de Mohamed Merah, je m’interroge sur le devenir de la société dans laquelle je vis et je suis inquiet.
    Mes propos ne sont ni racistes, ni discriminatoires ; ils sont ceux d’un praticien inquiet de voir la religion entrer en salle de naissance et dans mon cabinet médical, ceux d’un citoyen inquiet des incivilités qui se multiplient, ceux d’un homme qui a toujours récusé le racisme ordinaire mais qui est troublé par des dérives de plus en plus quotidiennes.

    Même si mes propos ne sont sans doute pas politiquement corrects, je voulais vous faire partager ce moment, traumatisant pour toute notre équipe médicale, et mes craintes pour l’avenir de mes enfants dans un pays qui ne sait pas fixer de vraies limites. »

    Par la suite, l’obstétricien s’est expliqué sur ce courrier : « Ce n’est pas inhabituel, mais pour l’accouchement dont je parle dans le mail, c’était allé plus loin que d’habitude. » (source)


    Cette intrusion violente de rituels musulmans lors de l’accouchement d’une femme voilée à Toulouse (31) l’an passé a mis très mal à l’aise le Dr Jean Thevenot. Président du conseil de l’Ordre des médecins de Haute Garonne, le praticien anime maintenant un groupe régional de réflexion sur la relation entre l’exercice médical et les patients religieux, dans l’optique de créer un outil pratique pour tous les professionnels du soin.
    Et d’expliquer :

    « J’ai accouché cette patiente dans un contexte très particulier, très tendu pour des raisons médicalement inhabituelles. D’abord, le mari avait exigé que l’accouchement soit réalisé par une femme, alors qu’il n’y avait pas de femme médecin disponible – la patiente était suivie par une de mes associés femme, qui n’était pas là. La parturiente était restée voilée, elle n’avait pas voulu de péridurale. Ensuite, dans les hurlements et les contorsions, la salle d’accouchement s’est transformée en salle de prière, avec le père barbu qui donnait des ordres à tout le monde. Des moments très bizarres. Voilà pourtant dix ans que des affiches et des documents préviennent les patientes qu’elles pourront être accouchées par un homme ou par une femme, et que cela ne pourra donner lieu à aucune réclamation. »

     

    Pour notre part, nous pouvons témoigner du fait que ce genre de chose se multiplie dans nombre de maternités de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (APHP). A Argenteuil, dans le Val-d’Oise, par exemple, mais aussi à Bichat. Ainsi, le 1er février 2012, dans la maternité du célèbre hôpital du 18e arrondissement de Paris, une musulmane, toute de burka revêtue, a accouché dans des conditions pour le moins surprenantes : isolée du reste des patientes, son époux omniprésent donnant ses ordres aux sages-femmes, et si nous n’avons pas eu droit aux incantations et autres chants religieux en arabe, c’était sans doute un oubli de sa part. Ce monsieur insistait de façon presque agressive pour que son épouse soit installée dans une chambre seule, à part des autres, alors que les structures d’accueil de la maternité ne le permettent pas… Ce qui a entraîné un retard de plus de trois heures pour l’admission en chambre des deux autres mamans qui venaient elles aussi d’accoucher, qui ont dû ainsi attendre avec leurs bébés dans un couloir. Pitoyable ! Et personne, parmi le personnel hospitalier, n’a osé remettre à sa place cet individu arrogant. Si Allah est grand et miséricordieux, certains de ses disciples ne le sont à l’évidence pas. 

    NPI

  • 1 420 euros à payer pour avoir taquiné gentiment deux immigrées !

       12 mai 2014

    Deux jeunes femmes voilées qui se promenaient à Reims ont été les cibles d’un propos taquin de la part d’un automobiliste âgé de 28 ans, le 2 juillet 2013.
    Elles ont porté plainte, mais elles ont été déboutées par le tribunal correctionnel de Reims, dans un jugement rendu le 13 décembre 2013.

    Les deux femmes, soutenues par des associations, ont interjeté appel.

    Le prévenu a été condamné, mercredi 7 mai, à un mois de prison avec sursis, 400€ en réparation du préjudice moral chacune et 500€ en application de l’article 475-1 du code de la procédure pénale. Décision assujettie par le paiement, par le prévenu de 120€, au titre de droit fixe de la procédure. Soit 1420 euros de sanction !

    La cour d’appel n’a pas retenu le fait que le jeune homme, comme il l’a affirmé, ignorait la portée de la terrible parole qu’il a proférée à l’adresse des jeunes femmes.

    Quels propos ignobles, quel déversement de haine et de racisme ont pu motiver ainsi traumatiser les deux femmes et justifier une telle condamnation ?

    « Vite, vite, il y a un cochon qui arrive ».

    Voilà qui méritait de verser l’équivalent d’un mois de salaire pour beaucoup de Français !
    Le Système a décidé de réprimer plus durement, afin d’essayer d’endiguer le ras-le-bol croissant et légitime des Français vis-à-vis d’une colonisation étrangère imposée et douloureuse…

    Contre-info.com

  • Franz LISZT Rhapsodie hongroise n°2

  • Le travesti Tom Neuwirth, surnommé « Conchita Wurst », gagne l’Eurovision 2014

     

     

     

    Conchita Wurst

    « Victoire de la tolérance », titre Rue89 qui s’interroge toutefois : « Est-ce la chanson de Conchita qui l’a emportée, ou est-ce le plaisir de faire gagner un symbole de tolérance face à la montée (sic) des conservatisme ? » Aux Nouvelles de France, nous avons notre petite idée… Voilà la prestation de l’individu érigé en modèle par l’oligarchie :

     

    Avis aux zoophiles et autres malades mentaux qui nous lisent : tentez l’Eurovision en 2015, vous aurez toutes vos chances de devenir un symbole de la résistance « face à la montée des conservatismes » !

    NOUVELLES DE FRANCE

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  • Face au CRAN, Eric Zemmour persiste et signe

     

     

     

    « Je n’aurais pas changé un mot aujourd’hui », « j’assume tout, au moindre mot », explique Éric Zemmour, vendredi 9 mai sur I>Télé. Il dénonce le « maccarthysme » du CRAN, qui vit « grassement de subventions publiques », rappelle-t-il. Le président du CRAN, Louis-Georges Tin, « est à la confluence de deux lobbies : le lobby gay et le lobby antiraciste. (…) Il pense qu’il faut détruire la norme hétérosexuelle », « il réclame que la France paye des réparations pour la traite négrière à toutes les populations antillaises ». Le « délire pathologique » dénoncé par le CRAN ? « C’est la vieille méthode des communistes soviétiques de psychiatriser le conflit idéologique. Quand ils ne sont pas d’accord (avec vous, ndlr), ils vous mettent en asile psychiatrique ». Du grand Zemmour.

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Européennes/Pays-Bas: la crainte des Marocains face au populiste Geert Wilders


    Européennes. Les Marocains choqués par les... par leparisien

    A deux semaines des élections européennes, les partis populistes, et notamment ceux qui prônent des valeurs et xénophobes, risquent de réaliser des scores historiques le 25 mai. En cherchant à créer un groupe parlementaire avec le néerlandais Geert Wilders et d’autres partis d’extrême droite, Marine Le Pen espère se doter d’une tribune pour pilonner l’Europe. <btn_noimpr>

    Aux Pays-Bas, l'inquiétude grandit au sein de la communauté marocaine, prise pour cible par Wilders.

    Le 19 mars dernier, lors d’une fin de soirée électorale des municipales à La Haye où son parti finissait second, le leader populiste Geert Wilders haranguait ses supporters : «Voulez-vous plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas ?» «Moins, moins !», hurlaient les foules. Et le chef de file du PVV, le Parti pour la liberté, de promettre, tout sourire : «Nous allons nous en charger !»

    Ces paroles, qui ont provoqué une immense vague de protestations à travers tout le pays et même des démissions au sein de la formation d’extrême droite, ont évidemment choqué la communauté prise pour cible. A quelques jours des élections européennes lors desquelles le PVV pourrait arriver en tête des suffrages, une grande partie des 360 000 Néerlando-Marocains sont plus que jamais inquiets.

    Plaintes pour discrimination et incitation à la haine raciale

    «Il y a aujourd’hui de l’angoisse mais aussi une volonté de se mobiliser», résume Habib El Kaddouri, porte-parole de la Fondation pour les Néerlando-Marocains qui se prépare à porter plainte contre les diatribes xénophobes du député Geert Wilders. Déjà, à titre individuel, des centaines d’habitants ont déposé plainte ces dernières semaines pour discrimination et incitation à la haine. Des recours visant le fondateur du PVV qui, par le passé, avait comparé le Coran à «Mein Kampf» d’Adolf Hitler et qualifié l’Islam de «religion fasciste».

    A La Haye, dans le quartier de la gare Hollands Spoor, là où la communauté marocaine est la plus importante, la sortie ultra-radicale de Geert Wilders a laissé des traces. «J’ai un peu peur, je me sens insulté, il nous prend pour des criminels», s’alarme Mustapha, un coiffeur qui fait cohabiter à l’entrée de son échoppe les drapeaux hollandais et marocain. A quelques rues de là, devant le «supermarkt (supermarché) Tanger», Fouad, 51 ans, professeur d’arabe originaire de la région d’Oujda, se dit «très touché». «Je ne comprends pas ce discours haineux. Moi, je n’ai aucun problème avec les Hollandais. En fait, il ne connait pas les Marocains, il n’a jamais parlé avec ceux qui ont réussi aux Pays-Bas, qui sont professeurs à l’université, parlementaires...» Le jeudi 22 mai, jour de scrutin en Hollande pour choisir ses représentants au Parlement de Strasbourg, il donnera sa voix à un parti de gauche «pro-européen».

    «Je suis pour qu’on vive tous ensemble», explique-t-il. Nordine, qui a également le coeur à gauche confie, lui, qu’il ne se sent pas «visé» par les attaques anti-marocaines. «Moi, je suis allé à l’école, je suis entrepreneur dans le secteur de la communication, je fais du bon business. Nous, les Marocains sommes plus qu’intégrés, nous sommes assimilés !», défend-il. Son «pote» Omar, 29 ans, travailleur social, préfère «ignorer» le député provocateur. «Il faut le laisser parler, ne pas aller au combat. J’ai le passeport néerlandais, c’est ma nationalité et ça ne lui appartient pas. Prêcher contre l’islam, ça lui donne du pouvoir auprès de certains Hollandais», regrette-t-il. Le jeune homme qui se «sent marocain à la maison, avec la famille» et «hollandais» dès qu’il en sort, ne croit pas à une nouvelle vague populiste aux européennes. «C’est beaucoup de blabla. Je ne vois pas les Hollandais passer, dans les urnes, à l’acte de la radicalisation», pronostique-t-il. Lui se prononcera en faveur du «CDA», le parti démocrate-chrétien.

    Le Parisien 11 05 14