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20 mai 2009
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20 mai 2009
Ali lance une balle vers Erkan, sous l’oeil bienveillant de Laure, la psychomotricienne chargée de les surveiller. Dans le petit bassin de la piscine Paul-Eluard de Bonneuil (Val-de-Marne), ces deux autistes de 19 ans et 27 ans s’en donnent à coeur joie. Quelques mois plus tôt, cette scène aurait été inimaginable. « Au début, Ali restait au bord du bassin et il était impossible de l’approcher », se souvient Amélie, qui cherche, par le biais de ce jeu, à leur faire prendre conscience de leur corps.
Hier, une nouvelle église a été la cible de voleurs dans le département de l'Essonne. Des traces d’effraction ont été découvertes sur les portes latérales et centrales de l’édifice religieux de Vert-le-Petit. Les voleurs n’ont cependant pas réussi à entrer dans le bâtiment.
En un mois, six églises ont été cambriolées en Essonne.
Après Twitter et Youtube, Benoît XVI se rapproche désormais un peu plus de Facebook et de l'iPhone. Conscient du fossé qui s'est creusé entre une partie de la jeunesse et le Saint-Siège, le Vatican a décidé de reprendre les choses en mains pour «booster» sa présence sur Internet. Mercredi, le pape a demandé aux croyants, en particulier les jeunes, d'exprimer leur foi sur Internet et a encouragé les internautes à promouvoir une «culture de respect».
«Jeunes en particulier, j'en appelle à vous : portez témoignage de votre foi par le monde numérique!», a plaidé Benoît XVI dans un «appel» en anglais lancé à la fin de l'audience générale place Saint-Pierre, à l'occasion de la 43e Journée mondiale des communications sociales célébrée dimanche par l'Eglise. Et le pape d'«inviter» celles et ceux qui utilisent les nouvelles technologies de communication à le faire «d'une manière positive» et à mettre à profit «le grand potentiel de ces techniques pour construire des liens d'amitié et de solidarité qui puissent contribuer à rendre le monde meilleur».
C'est dans ce même cadre que le Vatican lance jeudi Pope2You.net, un nouveau site Internet destiné aux jeunes. Couleurs vives et photo d'adolescents souriants y habillent l'image d'un pape accueillant dans une interface attrayante. Pope2You («Du pape à toi») est en réalité un portail connecté à quatre sites différents : une application sur le réseau social Facebook permettant d'envoyer des cartes postales virtuelles de Benoît XVI avec des jeunes, un «Wikicath» expliquant la parole du pape sur les nouvelles technologies, une application iPhone permettant de suivre l'actualité papale en direct, ainsi que le site du Vatican sur Youtube, où l'ensemble des interventions de Benoît XVI sont diffusées en vidéo.
Pour Jean-François Mayer, historien des religions et auteur de «Internet et Religion» (Infolio, 2008), la mise en ligne de Pope2You «s'inscrit dans une longue tradition de communication de l'Eglise» et traduit d'abord «la prise de conscience par le Vatican de l'importance d'Internet comme outil de communication». «Ce qui est intéressant, c'est que pour la première fois, le Vatican entre - avec prudence et de façon expérimentale - dans les réseaux sociaux», note le fondateur de l'Institut Religioscope. Un bon moyen pour «véhiculer une image positive du pape en court-circuitant le chemin habituel de l'information, c'est-à-dire en évitant les médias», et pour «rapprocher les jeunes du Saint-Père».
Le Figaro - 20 mai 2009
Les voyous bientôt piégés par leurs ordinateurs ? La loi d'orientation pour la sécurité, dite Lospi 2, présentée par Michèle Alliot-Marie en Conseil des ministres mercredi prochain, va donner à la police le droit de pirater, le plus légalement du monde, les données informatiques pour lutter contre le crime organisé.
L'article sur «la captation de données informatiques» autorise en effet les OPJ «commis sur commission rogatoire à mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés, d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur». Le tout «sous le contrôle du juge d'instruction».
Concrètement, la police judiciaire pénétrera chez le suspect aidée d'un serrurier, de jour comme de nuit. Elle posera sur sa machine une clé de connexion, sorte de clé USB qui s'enfiche à l'arrière ou, mieux, à l'intérieur, sur l'un des ports disponibles. Et le mouchard renverra les données vers les ordinateurs des autorités. Rien n'empêchera désormais la police d'installer à distance des logiciels pirates, sortes de chevaux de Troie, qui la renseigneront en temps réel sur tout ce qui entre et sort d'un PC ou d'un Mac.
Ce superpouvoir, que s'arrogent les services secret, sera bien sûr accordé à la PJ uniquement dans les affaires les plus graves (terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic d'armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment et aide à l'entrée et séjour d'un étranger), dès lors que les faits sont commis en bande.
Car aussi surprenant que cela puisse paraître, la justice, qui peut placer des caméras et des micros partout, n'avait aucun droit d'accès aux ordinateurs, sanctuarisés par un vide juridique. Certes, elle pouvait exiger des informations auprès des fournisseurs d'accès à Internet. Mais le résultat était parfois aléatoire. Surtout, elle ne pouvait pas capter les conversations des trafiquants qui communiquent désormais via leur ordinateur grâce au protocole du logiciel Skype, entièrement crypté.
La Lopsi de MAM fixe les nouvelles règles du jeu. Le service enquêteur doit préciser l'infraction qui justifie le recours à cette technique et le lieu ou elle va intervenir. L'espionnage pourra durer quatre mois, renouvelables une fois. Le mouchard pourra être posé dans un lieu privé, un véhicule, un bureau. A l'exception des cabinets d'avocats, de notaires, d'huissiers, de médecins et des entreprises de presse. Même interdiction concernant le domicile des magistrats, avocats et parlementaires.
Le juge des libertés et de la détention veillera au respect des procédures de pose et de récupération du matériel. Car il faudra revenir le chercher aussi discrètement qu'il fut posé.
Parmi la trentaine d'articles de la Lopsi 2, que Le Figaro s'est procurée (le reste concernant des adaptions à l'Outre-mer), figure une autre petite révolution : la gendarmerie va pouvoir faire tourner ses ordinateurs pour débusquer des suspects par rapprochement de fichiers concernant «toute infraction punie d'au moins cinq ans d'emprisonnement». Ces «fichiers d'analyse sérielle» doivent faire grimper le taux d'élucidation. Il suffira qu'un individu se soit trouvé à chaque fois ou presque là où une infraction a été commise, piégé par son mobile, sa carte bleue, un témoignage recueilli en procédure. Et son compte sera bon. Les délinquants multicartes suractifs sont dans le collimateur.
Le Figaro - 24 mai 2009
1- http://www.youtube.com/watch?v=rk_utdoNNV8
2- http://www.youtube.com/watch?v=ig_w-FkxZpM
Message envoyé par eBay à un vendeur...
"Nous vous remercions pour votre message du 2 avril 2009 concernant la remise en vente des livres de Jean Mabire. Nous vous conseillons de mettre fin à ces mises en ventes car ces livres sont strictement interdits sur le site. Nous pourrions en effet être amenés à suspendre définitivement votre compte en cas de non-respect répété de nos règlements.
Nous vous informons qu'eBay se réserve le droit de retirer du site toute annonce qui serait contraire à la loi, à l'ordre public, aux bonnes mœurs ou plus généralement aux principes et valeurs de la communauté eBay.
La période de la seconde guerre mondiale et les personnages influents de cette époque constituent un sujet délicat et certains objets s'y rapportant sont susceptibles de choquer ou déranger certains membres de notre communauté.
Sachez que des critiques ont été émises sur le caractère romancé des ouvrages de Mabire consacrés à la Waffen-SS et sur la complaisance dont il aurait fait preuve envers l'objet de son étude.
Pour la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, la réhabilitation du [national-socialisme] apparaît sous plusieurs formes dans ses livres. Le comité de lecture du Mémorial de Caen a estimé que les ouvrages de Mabire étaient à l'opposé des objectifs poursuivis par le Mémorial et les a retirés du catalogue de sa librairie.[...]"
(Source: Gesta Dei Per Francos - 04 mai 2009)
Mais il n'est pas interdit d'aller voir "Inglourious Basterds"de Quentin Tarantino où des soldats allemands sont scalpés par les "Bâtards"...
Pas de médaille pour les bacheliers 2009. Tout du moins, pas systématiquement. La proposition de Xavier Darcos formulée en septembre dernier de décorer tous les diplômés 2009 - avec des couleurs différentes selon la mention obtenue - afin de motiver les lycéens et de revaloriser l'épreuve est restée au fond des placards de la rue de la Grenelle. «La suggestion n'a finalement pas été retenue, même si c'était plutôt une idée parmi d'autres», reconnaît le ministère de l'Education, contacté par lefigaro.fr.
Deux raisons à cela. La première : le coût. Avec plus de 500.000 bacheliers à récompenser, il aurait très vite dépassé le million d'euros. La seconde : les réticences soulevées lorsque Xavier Darcos avait exprimé sa proposition. «C'est du bling-bling, c'est insignifiant. On peut multiplier les annonces inutiles comme celle-là, reste que pendant ce temps on ne s'attaque pas aux vrais problèmes», déplorait l'UNL, premier syndicat lycéen.
«Xavier Darcos veut féliciter l'élite, alors qu'aujourd'hui la question porte plutôt sur la résorption des inégalités», avait renchéri la FCPE, principale fédération de parents d'élèves du public. Et la Peep, fédération de parents habituellement classée à droite, d'insister : «C'est du détail. On a quand même des choses plus importantes à travailler (sic) ». «Il s'agit de reconstituer des rites, des modes de reconnaissance, donner un peu de solennité aux récompenses», s'était alors défendu Xavier Darcos.
En vain: il n'y aura pas de médailles cette année...
«Néanmoins, nous encourageons vivement les cérémonies de remise de diplômes», indique-t-on dans l'entourage du ministre.
La joaillerie Arthus-Bertrand a d'ailleurs réalisé quelque 25.000 exemplaires de «la médaille du bachelier» dont la mise en vente auprès des particuliers a débuté mardi. «On a eu beaucoup de commandes, assure-t-on chez Arthus-Bertrand, sans donner de chiffre précis.
Les demandes viennent de parents souhaitant récompenser leurs enfants, mais aussi de lycées ou de mairies qui prévoient d'organiser au cas par cas des cérémonies de remise de diplômes.» Prix de la décoration : 17 euros la médaille, 5 euros le pin's.
Le Figaro - 20 mai 2009
Des portiques pour certains futurs bacheliers s'imposent davantage!
Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié samedi Israël de "grand obstacle à la paix", lors d'un discours à l'ouverture d'une réunion ministérielle des membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) à Damas.
"Notre expérience avec Israël lors des négociations de paix indirectes par l'intermédiaire de la Turquie en est une nouvelle preuve", a-t-il dit.
Les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël ont été suspendus en décembre après l'offensive meurtrière de l'armée israélienne à Gaza (27 décembre-18 janvier).
"L'échec de l'action politique dans la restitution des droits légitimes à leurs propriétaires donnera le droit à la résistance de faire son devoir pour les récupérer", a-t-il poursuivi, en référence notamment aux droits des Palestiniens et des Syriens quant à leurs terres occupées.
Selon M. Assad, "le seul point positif du processus de paix est d'avoir mis à nu Israël et dévoilé la réalité de ce pays agressif".
"Un Etat fondé sur l'occupation, le massacre des Palestiniens (...) peut-il oeuvrer pour la paix ? Un Etat dont les gouvernements successifs ont entravé toute solution et dont l'actuel gouvernement est parmi les plus racistes, peut-il être un partenaire dans le processus de paix ?", s'est demandé M. Assad devant des ministres des Affaires étrangères de l'OCI qui regroupe 57 pays représentant 1,5 milliard de musulmans.
Mais "la paix demeure notre objectif stratégique, qui restituera l'ensemble des droits, notamment les terres occupées", dont le Golan syrien occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981, a néanmoins affirmé le président Assad.
Il a par ailleurs souligné "le grand soutien populaire dont bénéficient les forces de la résistance dans la région", en allusion aux mouvements palestinien Hamas et libanais Hezbollah.
"Ces forces sont l'élément principal par lequel passe toute solution et le garant le plus important des droits", a-t-il martelé.
De son côté, le secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsanoglu, a évoqué "les souffrances" des habitants de Gaza où "des crimes de guerre flagrants ont été commis par Israël".
"Notre devoir est d'appeler à juger ceux qui les ont commis devant les tribunaux internationaux concernés", a-t-il dit lors d'un discours à l'ouverture de la réunion.
Il a appelé en outre la communauté internationale à "contraindre Israël à mettre fin à son occupation des terres arabes occupées en 1967 à Jérusalem, en Cisjordanie, au Golan et dans le sud du Liban". AFP 23/05/09
C'est vers 09h30 que la CPE, âgée de 32 ans, a surpris plusieurs élèves dans les couloirs de l'établissement alors qu'ils n'avaient pas à s'y trouver, selon la même source qui confirme une information publiée samedi dans le Parisien.
Elle a alors demandé aux adolescent de la suivre jusqu'au bureau du principal quand l'un des collégiens s'en est pris subitement à elle, la frappant à coups de poing et à coups de pied, selon la police.
Hospitalisée, la victime, touchée aux bras, au visage et à un oeil , s'est vu octroyer trois jours d'ITT, selon la même source.
L'élève a été expulsé du collège.
AFP. 23/05/09
Le nombre des embryons congelés, qui ne cesse d'augmenter, pose des problèmes pratiques et moraux.
Alors que le Conseil d'État vient de se dire favorable à la poursuite des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires, le sort des embryons surnuméraires, lui, continue de poser problème. Conçus lors des fécondations in vitro (FIV) dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP), ils sont de plus en plus nombreux à «occuper» les Cecos (centres d'études et de conservation des œufs et du sperme) où ils sont congelés pour une durée légale de 5 ans. Selon les derniers chiffres disponibles, en 2006, 176 523 embryons sont à ce jour conservés en France, ce qui concerne quelque 49 618 couples, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2005. La pratique veut que un à dix embryons par couple soient congelés pour réitérer l'implantation en cas d'insuccès. Un sur-stock qui pose à la fois un problème pragmatique de gestion et un problème éthique. Tout particulièrement parce qu'un nombre grandissant de ces embryons sont abandonnés par les parents au cours des cinq années de conservation : pas moins de 83 407, en 2006. Soit presque autant que ceux qui continuent de faire l'objet d'un projet parental (93 116).
Sur ces «abandons», 37 435 embryons (soit 21,2 % du total congelé) sont le fruit d'un choix délibéré des parents et stipulé par écrit. Un formulaire leur est envoyé chaque année pour décider de poursuivre ou non la congélation et, si non, quelle option ils choisissent : le don à la science, le don à autrui ou la destruction. Selon les statistiques de 2006, 9 319 ont été proposés à la recherche, 10 239 à d'autres couples stériles, et 17 877 à la destruction. Restent les 45 972 autres embryons abandonnés (26 %) qui, eux, constituent le vrai c0asse-tête des responsables des Cecos.
Les 13 263 parents concernés ne renvoient pas le formulaire annuel, ils «disparaissent dans la nature, sans laisser d'adresse », commente le Dr Jean-Marie Kunstmann, responsable du Cecos à l'hôpital Cochin à Paris. « C'est un réel problème, se désole le Dr Aline Papaxanthos, responsable du Cecos au CHU de Bordeaux. Chez elle, sur les 829 embryons cryoconservés, 217 font l'objet d'un défaut de réponse. «Il y a plusieurs raisons à cela, explique cette spécialiste, le désaccord intraconjugal, les séparations, les déménagements ou encore les veuvages ». Pour le Dr Jean-Marie Kunstmann, un autre facteur, moins social, explique ce phénomène : «De plus en plus de parents n'arrivent pas à se prononcer. C'est difficile, il s'agit du sort des frères et sœurs potentiels de leur enfant. La responsabilité d'une telle décision est trop lourde, ils préfèrent la laisser aux Cecos.»
Pour Tugdual Derville, délégué général de l'Alliance pour les droits de la vie, la science serait en partie fautive. «Elle masque aux parents les enjeux de la congélation et les dilemmes cornéliens qu'elle pose en se présentant seulement comme la réponse concrète à leur douloureux problème de stérilité. On les met devant des choix impossibles.» Un reproche qui fait depuis lundi l'objet d'une demande de moratoire, dans un courrier au président de la République, pour dénoncer l'utilisation de l'embryon humain «comme matériel de laboratoire».
L'accroissement des abandons n'est pas la seule cause de l'«embouteillage» des Cecos. Si les meilleurs résultats de l'AMP y sont pour quelque chose - on obtient plus de grossesses en transfert d'embryon «frais» qu'avant - «les candidats aux FIV sont aussi plus nombreux, avant de se lancer dans le parcours, à vouloir la congélation en vue d'un deuxième ou un troisième enfant», observe le Dr Aline Papaxanthos.
Surtout, un certain nombre de parents qui désirent un autre enfant préféreraient recréer des embryons plutôt que d'«utiliser» leur «stock» en Cecos, les jugeant «passés de date» ou s'interrogeant sur leur âge réel par rapport au frère ou à la sœur né de la même «production». Certains spécialistes réagissent à ces «excès» en rappelant que «seuls 2 000 bébés naissent après une décongélation».
Le Figaro - 11 mai 2009
La télévision publique polonaise (TVP) est-elle en voie de devenir un bastion néonazi ? Depuis sa nomination, l'hiver dernier, à la tête de cette institution, Piotr Farfal en rêve. Juriste de formation, cet ancien skinhead a longtemps milité au sein de groupuscules ultranationalistes fascinés par le svastika avant de devenir le rédacteur en chef du journal des Jeunesses de la Grande Pologne, le mouvement de jeunesse de la Ligue des familles polonaises (extrême droite) où il s'était fait remarquer par ses diatribes antisémites.
En 2006, la coalition gouvernementale formée par le parti Droit et Justice (PIS) des frères Kaczynski avec l'extrême droite et les populistes de Samoobrona lui avait permis de devenir membre du Conseil de surveillance de la télévision publique. Le PIS a été renvoyé dans l'opposition aux législatives anticipées de l'automne 2007. Ses deux alliés n'ont même pas franchi le seuil nécessaire pour entrer au Parlement. Mais Piotr Farfal, lui, est toujours en piste. Mieux, le 19 décembre dernier, quatre des sept membres du Conseil de surveillance de la télévision polonaise se sont entendus pour limoger l'ancien président de la TVP, un homme lige des Kaczynski, et nommer Farfal à sa place. Depuis, ce dernier place ses hommes. Six de ses camarades d'extrême droite ont déjà investi divers postes stratégiques.
La TVP est un petit empire médiatique : deux chaînes nationales ainsi qu'un réseau de douze stations régionales. En avril, plusieurs figures de proue de l'intelligentsia polonaise, parmi lesquelles Marek Edelman, héros de l'insurrection du ghetto de Varsovie, et le cinéaste Andrzej Wajda, ont publié une lettre ouverte pour dénoncer la présence à la tête de la TVP d'«un ancien fasciste qui a publiquement prôné le racisme, l'antisémitisme et loué le nazisme sans jamais renier ses opinions». Pour les mêmes raisons, Arte a suspendu ses opérations de coproduction avec la TVP. Au pouvoir depuis près de deux ans, le premier ministre libéral Donald Tusk se heurte à un imbroglio législatif. En août dernier, il avait réussi à faire adopter un projet de loi qui lui aurait permis de reprendre le contrôle de l'audiovisuel public et d'en extirper les éléments extrémistes. Un veto du président Lech Kaczynski, son ennemi intime, a réduit ses espoirs à néant. Seule une majorité des trois cinquièmes, et donc l'appui d'une partie de l'opposition, pourrait permettre à Tusk d'arriver à ses fins.
Profitant de la zizanie politique, Piotr Farfal et ses camarades tiennent en attendant le haut du pavé. À l'approche des élections européennes, la TVP a ainsi diffusé, à une heure de grande écoute, une interview plutôt complaisante de l'Irlandais Declan Ganley, fondateur du parti Libertas, notoirement antieuropéen. Farfal a rejeté en revanche une offre de participation à la création d'une chaîne en langue biélorusse, arguant qu'il ne pouvait «dépenser de l'argent pour quelque chose qui n'est pas produit en langue polonaise et qui n'est même pas destiné aux Polonais». Belsat, qui émet tout de même aujourd'hui six heures par jour, est une bouffée d'oxygène pour la plupart des Biélorusses qui n'ont accès qu'aux chaînes de télévision contrôlées par le régime dictatorial d'Alexandre Loukachenko.
De même, la TVP a refusé de cofinancer avec CBS un film sur Irena Sendler, une juste polonaise qui a sauvé 2 500 Juifs du ghetto de Varsovie durant la Deuxième Guerre mondiale. Officiellement, le budget de ce film "dépassait largement les possibilités financières de la TVP".
Le Figaro - 22 mai 2009
La justice a invoqué vendredi des raisons de procédure pour rejeter les demandes d'indemnisation de douze anciens militaires atteints de maladies mortelles liées aux essais nucléaires français, au moment où le gouvernement admet pourtant enfin sa responsabilité dans le drame.
Pour d'autres cas, notamment l'un d'entre eux dont la contamination remonterait aux essais pratiqués en Polynésie en 1983/1984, la cour a jugé que l'ancien soldat n'aurait pas dû s'adresser à la Civi mais à une juridiction compétente "pour les victimes d'accidents de travail ou de service".
En l'occurrence, l'ancien soldat aurait donc dû porter plainte devant un "tribunal des pensions militaires".
Ces arguments juridiques n'ont pas été bien accueillis par ceux qui militent depuis des années pour que, comme les victimes de l'amiante, ces anciens soldats, ou leur héritiers, soient enfin indemnisés.
Car sur les douze, victimes de cancers de la peau, du sang ou des reins, seulement cinq sont encore vivants.
"Nous accueillons ce jugement scandaleux avec un sentiment de colère", dit Michel Verger, président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven).
"Les salariés sont indemnisés pour la plupart d'entre eux, et les militaires, eux, sont laissés de côté, c'est inadmissible", déclare Me François Lafforgue, qui défendait les douze.
L'incompréhension est d'autant plus forte que le rejet survient cinq jours avant que ne soit présenté, le 27 mai en Conseil des ministres, un plan d'indemnisation, doté de 10 millions d'euros en 2009, pour ces soldats tombés malades après avoir participé à certains des 210 essais nucléaires pratiqués par l'armée française dans le Sahara de 1960 à 1966, puis en Polynésie de 1966 à 1996.
En annonçant ce plan en mars, le ministre de la Défense, Hervé Morin, avait quand même assuré que l'Etat avait conduit les essais "en appliquant les plus strictes consignes de sécurité", une affirmation contredite à l'audience par des descriptions de parties de pêche dans des lagons polynésiens irradiés ou de missions sur les sites de tir algériens en simple uniforme de coton.
AFP. 22/05/09
La macabre découverte a été faite dimanche soir par un jeune adolescent dans un quartier de Metz. En week-end chez sa mère biologique, le garçon a trouvé le cadavre d'un nouveau-né dans le congélateur de l'appartement, alors qu'il cherchait une glace. C'est en rentrant dans son foyer d'accueil qu'il a donné l'alerte.
Placée en garde à vue, la jeune femme de 32 ans, mère de quatre enfants dont trois sont placés en famille d'accueil, vivant seule avec une fillette de 2 ans et demi, a reconnu avoir accouché seule dans sa baignoire d'un bébé mort-né. Apparemment, le petit cadavre séjournait depuis peu de temps dans l'appareil, mais la date de l'accouchement de la mère reste inconnue. Une autopsie pratiquée mardi matin devrait permettre de déterminer avec plus de précisions la date et les circonstances du drame.
Cette sordide affaire constitue le sixième infanticide de ce type en France depuis trois ans. En 2006, deux bébés avaient été découverts dans le congélateur des époux Courjault, à leur domicile de Séoul. L'enquête avait ensuite révélé l'existence d'un troisième bébé, tué en 1999 alors que le couple vivait en France. Véronique Courjault doit comparaître à partir du 9 juin devant les assises d'Indre-et-Loire.
Trois autres affaires similaires avaient éclaté en 2007 : à Albertville, en Savoie, trois cadavres de nouveau-nés avait été découverts chez leur mère. A Valognes, dans la Manche, les enquêteurs avaient mis au jour six petits corps. A Toulouse, une mère avait reconnu avoir tué sa fille aussitôt après avoir accouché puis l'avoir placée dans le compartiment congélation de son réfrigérateur. Et l'an dernier, une femme de 35 ans avait été mise en examen dans les Côtes-d'Armor après que son mari avait découvert le corps d'un bébé dans le congélateur.
Pour Sophie Marinopoulos, psychologue clinicienne et spécialiste des affaires d'infanticides et de néonaticides, de tels gestes ne traduisent pas une maladie. Le déni de grossesse «est toujours lié à une fragilité psychique», explique-t-elle. «Le moment où la mère accouche est un moment de panique, et pour arrêter cet événement qui la met dans un moment de souffrance intense, elles annulent les cris de l'enfant, et l'enfant en décède.»
Le Figaro - 20 mai 2009
Les psychologues comprennent toujours les gestes de mort et trouvent immanquablement des circonstances atténuantes aux actes les plus abominables... C'est curieux, tout de même! Qui leur apprend tout ça durant leurs études?
Moi qui ne suis pas psychologue, je pense d'abord à la souffrance de ce petit être sortant de la chaleur du ventre de sa mère pour se retrouver dans un froid intense, dans le noir d'un compartiment de congélation... La femme qui l'a mis au monde est vivante, elle couchera et couchera encore, sera de nouveau enceinte, sans état d'âme, parce que personne aujourd'hui, dans notre société, ne lui dit que c'est MAL de tuer ses enfants! Et qu'elle est pire qu'une bête!