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GAELLE MANN - Page 1764

  • Irak: des photos accusent les GI's de viols et de tortures

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    La GI's Sabrina Haman devant le corps torturé d'un soldat irakien

    Les photographies de sévices commis sur des prisonniers irakiens par des militaires américains comprendraient des images de viol et d'abus sexuels. C'est ce que rapporte jeudi le Daily Telegraph. Le quotidien britannique a interrogé le général américain Antonio Taguba, qui avait supervisé en 2004 un rapport sur les sévices dans la prison d'Abou Ghraïb. L'officier, aujourd'hui à la retraite, confirme que des images soutiennent les allégations de viols et d'abus contenus dans le document. Ces photos, liées à 400 cas présumés de sévices commis à Abou Ghraïb ainsi que dans six autres prisons entre 2001 et 2005, "montrent de la torture, des abus, des viols et d'autres outrages", déclare-t-il.

    Le général Taguba ajoute par ailleurs qu'il soutient la décision du président Barack Obama de bloquer la diffusion de ces clichés, même si dans un premier temps, la Maison Blanche ne s'y était pas opposée. "Je ne suis pas certain de l'objectif que servirait cette publication, hormis l'aspect juridique", estime-t-il. "La conséquence serait de mettre en péril nos soldats, les seuls protecteurs de notre politique étrangère, au moment où nous avons le plus besoin d'eux."

    "La seule description de ces photographies est suffisamment affreuse, croyez-moi", ajoute-t-il. Le Daily Telegraph assure qu'au moins une photographie montre un soldat américain violant une prisonnière et qu'une autre montre un traducteur violant un détenu. D'autres clichés montreraient des agressions sexuelles à l'aide d'une matraque, de fil de fer et d'un tube de néon.

    LCI.fr - 28 mai 2009

  • Carla Bruni nue "au lit" mise aux enchères à Berlin

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    Carla au lit, tel est l'intitulé du cliché immortalisant Carla Bruni-Sarkozy, mis aux enchères par la maison Villa Grisebach Auktionnen, le 4 juin prochain, à Berlin. Cette photo prise en 1994, avant l'union de la "première dame de France" avec Nicolas Sarkozy, alors qu'elle exerçait le métier de mannequin, immortalise la top-modèle, couchée sous un drap, la poitrine dénudée.
     
    Ce cliché numéroté et signé de la main de la photographe de mode et de célébrités Pamela Hanson est mise à prix, d'après le site internet de la salle de vente, à une somme comprise entre 2500 et 3500 euros. Contactée par LCI.fr, la maison Villa Grisebach Auktionnen ne fait pas de pronostique sur le prix de vente que pourrait atteindre cette photo, à l'issue de la mise aux enchères. "Cela dépendra du nombre de personnes qui se déplaceront", confie-t-on à la Villa Grisebach.

    A noter qu'en avril 2008, une photographie de Carla Bruni-Sarkozy avait été adjugée, chez Christie's, à New York, à un collectionneur chinois pour 91.000 dollars. Le cliché en noir et blanc du photographe Michel Comte, pris il y a quinze ans, représentait la jeune femme dans une pose faisant apparemment référence au  tableau Les Poseuses de Georges Seurat, mains jointes pour dissimuler son intimité.

    LCI.fr - 28 mai 2009 

  • Une affiche officielle de la liste de Dieudonné

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  • Au Yémen, la communauté juive lutte pour sa survie

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    Juifs yéménites en juin 2008
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    Un keffieh beige sur la tête pour masquer la kippa, Yéhia Moussa arrive en famille au rendez-vous fixé dans le parc Asser, qui surplombe Sanaa. Il est le rabbin de la minuscule communauté juive de la capitale yéménite : douze familles obligées de vivre recluses dans un «complexe touristique» gardé par la sécurité publique, depuis qu'elles ont été attaquées dans leur village d'al-Salem, au nord du Yémen. C'était en décembre 2004. «On ne voulait plus de nous là-bas», se souvient, amer, Yéhia, 30 ans, père de quatre enfants. Les rebelles de la minorité zaïdite (chiite) leur reprochaient d'être soutenus par l'armée du président, Ali Abdallah Saleh, qu'ils affrontaient alors.

    Après des décennies de coexistence relativement harmonieuse avec leurs voisins musulmans, tout a basculé lorsque des hommes masqués adressèrent une lettre de menace au rabbin : «Après surveillance précise des Juifs d'al-Salem, il est clair qu'ils agissent pour servir le sionisme mondial.» Et d'assortir l'avertissement d'un ultimatum de dix jours pour plier bagages. Finalement, les Juifs d'al-Salem furent d'abord évacués vers la ville voisine de Saada et, un mois plus tard, en hélicoptères militaires jusqu'à leur minighetto de Sanaa, face à l'ambassade américaine.

    «Ici, au moins, on se sent en sécurité», se félicite Souleiman, le vieux père de Yéhia. Mais depuis, la plupart ont perdu leur travail. Et cinq ans après, leurs biens n'ont toujours pas été restitués. Les 57 Juifs de Sanaa, religieux en majorité, vivent littéralement sous perfusion : tous les mois, la présidence de la République verse l'équivalent de 18 euros à chacun d'eux, et offre un peu de nourriture aux familles.

     

    Neuf siècles avant Jésus-Christ

     

    Yéhia, Souleiman et les autres sont pourtant les descendants de l'une des plus vieilles communautés juives au monde. Dans le sillage des caravanes du roi Salomon, les premiers Juifs s'installèrent au Yémen neuf siècles avant Jésus-Christ, bien avant la présence musulmane. Mais la communauté lutte désormais pour sa survie. Ils ne sont plus que 350, répartis entre Sanaa, Kharef et Raïda. Ils étaient plus de 60 000 au début du siècle dernier. La plupart ont émigré après la création d'Israël en 1948, lorsque l'opération «Magic Carpet» vida le vieux quartier juif de Sanaa de ses habitants.

    En restera-t-il encore dans cinq ans ? Le harcèlement, les pressions et parfois les attaques se multiplient dans un pays où l'islam radical a le vent en poupe. En décembre, le rabbin Moshe Nahari, 38 ans, père de neuf enfants, a été tué près de chez lui à Raïda. L'assassin, un ancien pilote de l'armée de l'air, fut déclaré mentalement instable… Quelques semaines plus tard, l'offensive israélienne à Gaza aggrava encore les tensions entre Juifs et musulmans. «Regardez cette revue, lance Yéhia, en tendant “Yemen Online”, elle écrit qu'on reçoit de l'argent de l'étranger, mais c'est faux !», s'insurge le rabbin. Officiellement, le pouvoir les protège. Mais en fait, l'attitude des autorités est ambiguë. «Les promesses du gouvernement en matière d'indemnisation ou d'octroi de terrain aux Juifs n'ont pas été tenues», déplore l'intellectuel musulman, Mahmoud Taha, qui joue les médiateurs entre la communauté et le régime.

    Devant le journaliste, Yéhia et les siens louent «Allah et le président Saleh». Mais loin des micros, les langues se délient. «Un jeune de Raïda qui voulait venir célébrer le shabbat à Sanaa la semaine dernière n'a pas pu entrer dans notre quartier, car les gardes du ministère de l'Intérieur lui ont réclamé une autorisation officielle» , se plaint un de ses amis.

     

    «Nos racines sont ici»

     

    Ces derniers mois, une vingtaine ont émigré en Israël, à la faveur d'opérations spéciales de l'Agence juive. «C'est leur choix» , répond laconiquement Yéhia. Le pouvoir ne les freine pas. Mais les Juifs du Yémen ne discutent pas publiquement de leurs velléités de partir.

    «On vit ici, on mourra ici» , jure Naami, la mère de Yéhia, recouverte des pieds à la tête d'une longue tunique noire, comme les autres femmes yéménites. «Nos racines, nos traditions sont ici, poursuit Yéhia. D'accord Israël est le pays des Juifs, j'ai des oncles là-bas, mais nous désapprouvons leur politique vis-à-vis des Palestiniens.» Les Juifs yéménites ont appris l'art de la dissimulation, pour ne pas s'attirer d'ennuis. Pourtant, les plus jeunes pressent leurs parents de les laisser partir. Les filles (70 % des adolescents) ne trouvent plus de maris, sauf à faire venir des Juifs de la diaspora… qui repartiront ensuite avec leurs épouses.

    Le Figaro - 27 mai 2009

  • Marine Le Pen suggère à Lefevbre de se mettre en "congé-maladie"

    Le Pen Marine 27 mai 09.jpg

    Marine Le Pen (FN) a suggéré mercredi que le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, qui a proposé d'autoriser les salariés en arrêt maladie ou maternité à travailler depuis chez eux, de se mettre lui-même "en congé maladie".

    "Je suggère que M. Lefebvre se mette en congé maladie", a lancé la vice-présidente du Front national, au cours de "Questions d'info" (LCP-France Info-AFP). "Je trouve cette proposition absurde. Elle fait un amalgame entre les gens de bonne foi et de mauvaise foi".

    Les gens malades "ne doivent pas travailler, par définition", quant au congé maternité, il "est fait pour permettre d'accoucher dans les meilleures conditions", a fait valoir la tête de liste FN aux européennes en région Nord-ouest.

    "On ne doit pas pousser les gens à travailler : on sait très bien les pressions qui s'exerceront sur les salariés, surtout en temps de crise", selon Mme Le Pen.

    S'il y a des fraudeurs, "et il y en a", "il faut s'attaquer à la fraude", mais non "punir ceux qui sont de bonne foi", a-t-elle insisté.

    AFP. 27 mars 2009

  • Les "violeurs des bois" ont été retrouvés en Roumanie...

    C’est un duo de prédateurs qui vient d’être arrêté en Roumanie. Le premier, Ion, 28 ans, a été mis en examen hier à Versailles par un juge d’instruction, avant d’être écroué. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice, d’avoir, en avril 2004, violé une mère de famille sous les yeux de sa fille de 4 ans avant de cambrioler sa maison du village de Dampierre-en-Yvelines.

    Une série d’autres agressions commises au début du mois d’avril de cette même année sont aussi à mettre à leur actif.
    Ce premier suspect a été arrêté par les autorités roumaines début mai. Il est arrivé lundi soir à l’aéroport de Roissy où il a été pris en charge par les gendarmes de la section de recherche de Versailles. Il a été identifié grâce à ses empreintes digitales et génétiques et grâce à une étude de ses communications téléphoniques. Les fichiers ont été croisés entre la France et la Roumanie et les données disponibles en Allemagne et en Autriche (les mêmes individus y ont commis une dizaine de cambriolages avant et après les faits) ont permis de les confondre et de les localiser.

    Ce terrible 1er avril 2004, deux hommes, le visage masqué, forcent l’entrée d’une maison de Dampierre, petit village du sud des Yvelines. Ils surprennent une femme seule et sa fillette de 4 ans endormie. Ils menacent la mère de famille avec un couteau de cuisine. Ils bâillonnent et ligotent les victimes sur un lit. Les voleurs fouillent la maison et s’emparent d’un ordinateur portable, de bijoux et d’un téléphone. Ils mangent un morceau et, toujours en brandissant le couteau, ils menacent de s’en prendre à la petite fille. L’un des cambrioleurs frappe et viole la mère de famille à plusieurs reprises. « C’est horrible, commente une source proche de l’affaire.
    Ces hommes sont restés longtemps dans la maison. Ça laisse aux victimes le temps d’imaginer le pire. »


    Les gendarmes recensent une dizaine de faits, aux Essarts-le-Roi, à Auffargis, à Sonchamp et à Ponthévrard, pendant neuf jours. L’enquête de la section de recherche de Versailles et de la brigade de recherche de Rambouillet permet d’établir que les deux suspects vivent dans les bois. Ils attendent la nuit pour passer à l’action et ne ciblent que les demeures isolées en bordure de forêt afin de faciliter leur fuite. Ils ont souvent été surpris par les occupants des lieux. A Auffargis, ils ont pris la fuite sans insister. Mais à Ponthévrard, ils ont sévèrement frappé une femme de 52 ans avant de s’emparer de ses bijoux et de son téléphone portable.


    Lors de sa présentation devant le juge d’instruction, Ion n’a pas souhaité s’exprimer. « Je ne sais pas quoi vous dire », a-t-il déclaré devant le juge qui devait décider de son placement en détention provisoire. Son complice, Aurélien, 24 ans, interpellé deux jours après, sera présenté samedi au tribunal.

    Le parisien 27 mai 2009

    Sous-hommes...

  • Après le Noir, c'est la Latina: les dernières nominations de Barack Obama

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    L'Afro-américain Charles Bolden placé à la tête de la NASA - 23 mai 2009
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    Sonia Sotomayor, hispanique d'origine portoricaine, nommée juge à la Cour suprême - 26 mai 2009
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  • Un python royal découvert aux Buttes-Chaumont...

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    Un promeneur a découvert dimanche après-midi un python royal installé dans un arbre du parc des Buttes-Chaumont (XIXème), annonce mercredi la préfecture de police dans sa lettre hebdomadaire d'information Prama.

      Le reptile, mesurant 1,40 m, a été capturé sans difficultés par une équipe cynotechnique de la brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) composée notamment d'un vétérinaire.

    Le python royal, originaire d'Afrique de l'ouest, imposant mais totalement inoffensif, a été conduit dans une ferme tropicale du XIIIème arrondissement en attendant que son propriétaire vienne le récupérer. AFP 27/05/09

    Il aurait pu faire peur à des enfants!

     
  • Coup de filet chez les cyberpédophiles

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    Monsieur-tout-le-monde. Parmi les suspects interpellés ce matin 26 mai , on dénombre également un médecin, un gardien de la paix, des professeurs, des éducateurs, des ingénieurs, un marchand de glaces... Pour la plupart bien intégrés, mariés ou vivant en couple. A la fois des seniors et des étudiants. © Bruno Delessard -Le Point
    Celui-ci est âgé de 19 ans, il a commencé à 14 ans...
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    En temps réel. Au QG de l'opération, à Beauvais, huit gendarmes surveillent le résultat des perquisitions comme le lait sur le feu.
    © Bruno Delessard / Le Point  26 mai 2009
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  • Ecoeurant! Une condamnation insignifiante pour le pédophile Julien Bobot

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    Un ex-adjoint PS à la mairie du Xe arrondissement de Paris a été condamné mardi 26 mai à six mois d'emprisonnement avec sursis pour détention d'images pédophiles par le tribunal correctionnel de Paris. Julien Bobot, 34 ans, a été condamné pour avoir téléchargé et consulté sur Internet des images pornographiques mettant en scène des mineurs âgés de 2 à 15 ans sur son ordinateur personnel et sur son lieu de travail, de juin 2007 à la mi-mai 2009. Dénoncé par une collègue de travail, ce chargé de mission au sein de la Ligue de l'enseignement avait été interpellé il y a deux semaines par la Brigade de protection des mineurs.

    Egalement adjoint aux questions scolaires à la mairie du Xe, mandat dont il a démissionné depuis son arrestation, Julien Bobot a reconnu les faits en garde à vue ainsi que lors de l'audience de mardi devant la 15e chambre correctionnelle. "Depuis deux semaines, je me pose la question de savoir pourquoi j'ai fait cela alors que je n'ai pas à me plaindre de ma vie", a expliqué d'un ton posé ce père de deux enfants, âgés de un et trois ans.

    Sans antécédent judiciaire, ni "anomalie mentale", selon un expert psychiatre, Julien Bobot s'est dit parfaitement conscient de transgresser la loi en visionnant, téléchargeant et archivant des images d'enfants abusés sexuellement. "D'une certaine façon, le fait que cela s'arrête et que je me demande 'pourquoi ?' est une forme de soulagement", a-t-il ajouté, soulignant que depuis sa garde à vue et sa convocation au tribunal, il avait pris rendez-vous avec un psychiatre et un psychanalyste...

    Le tribunal n'a pas suivi le parquet qui avait requis un suivi socio-judiciaire avec une obligation de soin pendant trois ans. En prononçant six mois d'emprisonnement avec sursis, "le tribunal a souhaité vous faire confiance et considérer que vous allez effectivement suivre une psychothérapie", a expliqué au prévenu la présidente Marie-Françoise Guidolin. Julien Bobot devra en outre verser un euro symbolique à la Ligue de l'enseignement, partie civile.

    LCI.fr 26 mai 2009

  • La Californie maintient l'interdiction des mariages homosexuels

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    Couple de lesbiennes à San Francisco

    La Cour suprême de Californie (ouest) a maintenu mardi le résultat d'un référendum interdisant les mariages homosexuels, mais a jugé que les 18.000 unions entre personnes du même sexe conclues auparavant dans l'Etat resteraient légales.

    En mai 2008, la Cour suprême avait ouvert la voie aux unions légales entre personnes du même sexe en annulant un article du code civil jugé discriminatoire.

    Mais les opposants à ces mariages avaient réussi à convoquer un référendum pour inscrire leur interdiction dans la Constitution de l'Etat. Ce texte, appelé "proposition 8", avait été approuvé par un peu plus de 50% des voix le 4 novembre dernier, refermant la parenthèse pendant laquelle des couples homosexuels avaient pu légalement se marier.

    Les défenseurs du mariage gay avaient contre-attaqué en affirmant que le référendum aboutissait à modifier la Constitution de manière illégale et que les décisions concernant les droits des minorités ne devaient pas être soumises à la majorité simple mais à la majorité des deux tiers.

    Six des sept juges de la Cour suprême ont estimé au contraire que le référendum était légal et ne devait pas être annulé. Cette décision était attendue, certains parmi les juges ayant clairement laissé entendre qu'ils n'iraient pas contre la volonté populaire.

    De nombreuses personnes s'étaient rassemblées aux abords de la Cour suprême avant l'annonce de la décision. Elles ont été maintenues à distance par des barricades installées par la police.

    Un adversaire des unions entre personnes du même sexe brandissait une pancarte proclamant: "gay = pervers".

    En face, des défenseurs des droits des homosexuels arboraient le drapeau arc-en-ciel, symbole de cette communauté. A l'annonce de la décision, plusieurs ont scandé: "honte à vous, honte à vous".

    Cette décision, à rebours des évolutions constatées dans d'autres Etats américains, constitue un revers pour les militants des droits des homosexuels.

    "La Californie est un Etat où les mentalités sont en avance. Et le fait d'avoir pu bénéficier de droits à l'égalité dont les autres sont désormais privés est affreux", a réagi sur la chaîne CNN Frances Nicholson, qui a pu épouser sa partenaire l'an dernier.

    "La décision d'aujourd'hui est terriblement en décalage avec la direction que prend le pays", a réagi Kate Kendell, directrice du Centre national pour les droits des lesbiennes, dans un commentaire posté sur son blog.

    "Rien qu'au cours des deux dernières semaines, il y a eu une lame de fond en faveur de l'égalité pour les couples de même sexe (...) Dans tout le pays l'opinion publique se retourne de manière décisive en notre faveur", écrit-elle.

    La décision de la Cour "est une victoire pour la démocratie et une victoire pour les droits civils du clergé, des employés d'état civil et des Californiens de toutes appartenances politiques qui ne voulaient pas que l'Etat les oblige à approuver des mariages entre personnes du même sexe", a déclaré Brad Dacus, président du groupe conservateur Pacific Justice Institute, qui avait soutenu la "proposition 8".

    AFP. 26/05/09

  • Le jeune frappé à coups de marteau s'appelle Yacine

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    Clichy (Hauts-de-Seine)

    Hier soir, Yacine était toujours plongé dans le coma. Dans la matinée, cet habitant de Gennevilliers a été agressé alors qu’il se rendait au lycée, à Clichy. L’adolescent a été frappé à la tête avec un marteau par un groupe de quatre personnes. Il est 7 h 30, hier, lorsque Yacine, 18 ans depuis quelques semaines, accompagné d’un ami, se dirige vers le lycée Newton.

    Arrivé à quelques centaines de mètres de l’établissement, rue Alexandre-Antonini, juste en face d’une école primaire, un petit groupe d’assaillants se jette sur lui. Tous ont le visage dissimulé par une cagoule ou une capuche. Ils ne s’en prennent qu’à Yacine. L’agression, violente, ne durera que quelques secondes.

    Une animatrice de l’école Jean-Jaurès toute proche, prévenue par des enfants, accourt et les met en fuite avant de donner l’alerte. « Il voulait aller seul à l’hôpital mais un homme a réussi à le faire asseoir puis à l’allonger au sol un peu plus loin », se souvient une jeune femme. « Il refusait qu’on appelle les secours, confirme une employée de la cantine de l’école. Il était blessé mais conscient. Et puis ses lèvres sont devenues bleues, il s’est mis à trembler. J’ai vu les autres partir en courant. Ils ont laissé le marteau par terre. L’un d’eux avait une bombe lacrymogène à la main », témoigne cette femme qui est allée alerter le lycée voisin afin de prévenir les parents.
    Le jeune homme a finalement été évacué vers 9 h 30. Devant l’étendue de ses blessures, les médecins ont décidé de plonger Yacine dans un coma artificiel. Il a subi une intervention chirurgicale dans l’après-midi et se trouvait toujours hier soir dans un état critique et les causes de cette agression restaient à déterminer.
     A l’issue d’une cellule de crise réunie en mairie de Clichy, Elisabeth Gourevitch, vice-présidente PS du conseil régional chargée de l’éducation, s’empressait de désamorcer tout emballement : « Nous ne sommes absolument pas dans le cadre de violences scolaires. » Pas davantage dans celui de violences urbaines. Yacine était totalement inconnu des services de police.

    Hier soir, la piste privilégiée était celle d’un règlement de comptes d’ordre privé. « Il ne s’agit pas de guerre des bandes, assène un enquêteur. Il avait déjà été blessé voilà quelques mois, mais ce n’est pas un dossier de rivalités entre cités. Cela ressemble à un guet-apens bien préparé mais dirigé contre lui. »
    Le parisien - 26/05/09
    Que de mensonges pour cacher au public la guerre des bandes et la "loi des quartiers"!

     

  • C. D. FRIEDRICH (1774-1840)

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    Le matin - 1820-1821
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    L'été - 1807
    Caspar_David_Friedrich_032 Le voyageur contemplant une mer de nuages.jpg
    Le voyageur contemplant une mer de nuages - 1818
    (Cliquez sur les tableaux pour les voir en totalité)

  • Le lycéen agressé au marteau semble "ne pas vouloir porter plainte"

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    Sur Le Post, un magistrat du parquet de Nanterre répond:

    Que s'est-il passé?
    "Ce matin, vers 7h45, un jeune majeur du lycée Newton de Clichy s'est fait violemment agresser par un petit groupe d'individus à quelques centaines de mètres du lycée. Il semble que le but de l'agression ait été le vol de son iPhone, qui a effectivement disparu. Il s'est fait racketter son iPhone."

    Comment ça s'est passé?
    "Il marchait en direction du lycée quand 4 individus cagoulés ont surgi et l'ont frappé au marteau sur la tête. La jeune victime a reçu un ou plusieurs coups de marteau sur la tête. Les agresseurs étaient également armés d'un pistolet et d'une bombe lacrymogène à poignée."

    Des témoins ont vu la scène?
    "Oui. Deux personnes ont assisté à l'agression. Selon eux, les agresseurs sont plutôt jeunes. Mais comme ils étaient cagoulés, ils ne les ont pas clairement identifiés. On a toutefois retrouvé le marteau sur place, ce qui peut être intéressant."

    La jeune victime était accompagnée?
    "Ce n'est pas certain. On sait qu'un autre élève a entendu la bagarre, s'est retourné, et a vu la fin de l'agression et les individus prendre la fuite. Etait-il avec lui ou marchait-il devant lui? On ne sait pas."

    La jeune victime est-elle connue de vos services?
    "Pas défavorablement. On sait toutefois qu'il a déjà été victime d'une agression doublée d'un racket. En septembre, on lui donné deux coups de couteau dans la cuisse avant de lui voler son MP3."

    Qui avait fait ça?
    "Il n'y avait pas eu d'interpellation. Le jeune homme n'avait pas voulu porter plainte, et l'enquête n'avait pas abouti."

    Un ou plusieurs agresseurs présumés a été interpellé?
    "Pas encore."

    Comment va la jeune victime?
    "Il a été placé en coma artificiel à l'hôpital Beaujon. Il est sérieusement blessé."


    Contacté par Le Post, un responsable du lycée Newton
    qui "connait bien cet élève" dit qu'il "ne présente pas de problème particulier et ne s'est jamais fait remarquer."

    "Cet élève habite Gennevilliers, et s'est fait agresser après être sorti de la station de métro 'Mairie de Clichy'" nous dit-il.

    "Il semble qu'une des premières choses qu'il ait dite aux secours, ce matin, c'est qu'il ne voulait pas porter plainte" nous dit aussi ce responsable.

    Egalement contactée par Le Post, linspection d'académie des Hauts-de-Seine dit aussi "ne pas avoir de signalement particulier concernant cet élève."
    Le Post - 25 mai 2009
    Il a peur de porter plainte à cause de représailles ou il ne veut pas porter plainte contre des coreligionnaires?

  • La liste de Dieudonné n'a pas pu être interdite

    Le ministère de l'Intérieur a publié lundi sur son site Internet les 161 listes validées pour les élections européennes du 7 juin.

    L'ensemble des listes déposées vendredi dernier, jour de la clôture des candidatures, ont été validées par le ministère.

    La "liste antisioniste" de Dieudonné, candidate en Ile-de-France, n'a donc pas été interdite, en dépit des déclarations faites le 3 mai dernier par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant. Le bras droit de Nicolas Sarközy avait indiqué que les pouvoirs publics examinaient la possibilité d'interdire cette liste, en raison de son programme "ouvertement antisémite".

    "On a regardé. On n'a pas trouvé d'éléments qui pouvaient empêcher Dieudonné de se présenter aux élections européennes", avait déclaré dimanche la ministre de la Justice -et candidate UMP en Ile-de-France- Rachida Dati lors du Grand jury RTL-Le Figaro-LCI.

    NouvelOBS.com - AP 25/05/09

  • Télétravail pendant les congés-maladie: une idée sarközienne de Frédéric Lefebvre!

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    Frédéric Lefevbre
    L'amendement du député et porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre visant à permettre les salariés, via le télétravail, à poursuivre leur activité professionnelle pendant leur congé maladie a été rejeté lundi soir en commission, a-t-on appris de source parlementaire.
    Le rapporteur UMP du texte Jean-Frédéric Poisson ainsi que les députés de la majorité et de l'opposition se sont prononcés contre la disposition lors de son examen en commission des Affaires sociales, a-t-on indiqué de même source.

    Ce rejet laisse présager d'un vote similaire lors de l'examen de cet amendement dans l'hémicycle, probablement mercredi.

    M. Lefebvre entend "permettre aux salariés qui en feraient la demande de maintenir une activité par la voie du télétravail dans certains cas où leur contrat est normalement suspendu", selon l'exposé des motifs de son amendement.

    Ces cas concerneraient les congés consécutifs "à une maladie ou un accident", le "congé maternité", le "congé parental d'éducation ou congé de présence parental", précise le texte.

    "L'intérêt de la poursuite du contrat de travail est évident pour le salarié à qui elle permettrait, au minimum, de maintenir sa rémunération, à nombre d'heures de travail effectuées équivalent", détaille l'exposé des motifs.

    "L'employeur pourrait également être incité à encourager le passage au télétravail en se voyant offrir une réduction de charges sociales, financée par les économies réalisées par la caisse d'assurance maladie, qui n'aurait plus à verser d'indémnité au télétravailleur", lit-on également.

    Le passage au télétravail serait "de droit pour le salarié" sauf si l'employeur démontre que l'activité ne peut se poursuivre que dans les locaux de l'entreprise.

    Un avis médical favorable serait requis et, en cas de congé maternité, le contrat de travail serait "nécessairement suspendu" pendant une période de huit semaines.

    "C'est tout simplement hallucinant ! Les principes ainsi bafoués remontent à la fin du XIXe siècle", a déclaré dans l'hémicycle à propos de l'amendement Lefebvre le socialiste Alain Vidalies en défendant une motion de procédure, finalement rejetée.

    "Bien entendu, c'est toujours à l'abri du volontariat du salarié que vous avancez ces régressions majeures. Les salariés doivent être volontaires pour travailler le dimanche, volontaires pour le prêt de main-d'oeuvre et maintenant volontaires pour continuer à travailler même s'ils sont malades", a-t-il ajouté.

    "Cette démarche est la négation même du lien de subordination qui est la raison même de l'existence du Code du travail", a estimé M. Vidalies.

    AFP 25/05/09

     

  • Jean-Marie Le Pen sur FR3

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    "Pour sortir de la crise, il faut sortir de l'Europe", a déclaré lundi 25 mai Jean-Marie Le Pen sur le site internet de France3

    Tête de liste du FN dans le Sud-Est, il a estimé que faute de sortir de l'Europe, les Français sont "condamnés à la misère, à la submersion migratoire et à l'esclavage."

    Jean-Marie Le Pen, qui répondait aux questions des internautes, s'est également prononcé pour le retour au franc, qui pourrait cohabiter avec l'euro.

    "Il faut (avec le retour au franc ndlr) que nous retrouvions les moyens de notre liberté", a-t-il dit. "L'euro est élevé et ruine toute perspective d'exportation pour nos entreprises. Je veux bien conserver l'euro comme monnaie commune mais pas comme monnaie unique."

    Jean-Marie Le Pen s'est également prononcé contre l'entrée de la Turquie dans l'UE car "elle n'est pas européenne". "On peut faire une confédération européenne comprenant les pays slaves, de Brest à Vladivostok."

    Pour endiguer l'immigration, "il n'y a qu'une seule solution" a-t-il martelé. "Il faut expliquer aux gens de l'extérieur que si ils viennent en France pour trouver du travail, ils n'en trouveront pas." Il faut leur dire "On ne vous aidera pas parce que nous choisissons la préférence nationale."

    Jean-Marie Le Pen a aussi estimé qu'il faudrait réduire le nombre de députés et de sénateurs français car "80% des lois qui s'appliquent en France viennent de Bruxelles."

    "Je présente une liste pour représenter l'opinion de mes électeurs dans la tribune européenne, je suis un patriote français, la nation doit être la base de la vie politique."


    Pour s'attaquer aux problèmes de la pêche, "la moitié des bateaux français ont été détruits depuis une vingtaine d'années", M.Le Pen, préconise, pour la détermination de quotas, "une coordination entre les professionnels de pays voisins" qui ont une grande expérience de leurs métiers et non de décisions venues de Bruxelles.

    En ce qui concerne la pollution, le président du Front National a indiqué qu'"il ne croyait pas en la possibilité de réguler les émissions de carbone, paraît-il nuisibles", pour les pays émergents et les grands pays comme les Etats-Unis, la Chine ou l'Inde.

    Quant à l'insécurité, c'est pour lui, "l'un des échecs principaux de M.Sarkozy depuis sept ans. Résultat, on s'habitue à voir des lycéens défoncés à coups de marteaux, des jeunes filles violées. C'est inadmissible". 

    FR3 - 25 mai 2009 

  • Une exposition émouvante à aller voir

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  • Berlusconi: "Rome, Naples et Palerme sont sales et ressemblent à des villes africaines"

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    Route au bord de la mer près de Naples (2008)
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
    Les grandes villes italiennes de Rome, Naples et Palerme "ressemblent plus à des villes africaines qu'européennes" en raison de la "saleté des rues" et des graffiti qui recouvrent les murs, a estimé lundi le chef du gouvernement Silvio Berlusconi.
    "Cela fait mal au coeur de parcourir des villes comme Rome, Naples et Palerme, et de voir comment les graffiti et la saleté dans les rues font qu'elles ressemblent plus à des villes africaines qu'européennes", a-t-il déclaré à une radio romaine, cité par l'agence Ansa.

    M. Berlusconi a notamment cité les villes de Tokyo et Pékin "où il n'y a rien qui traîne par terre".

    Il faudrait "plus d'entretien des espaces verts, plus d'attention à la propreté, des mesures pour empêcher les graffiti qui défigurent les murs", a suggéré le chef du gouvernement.

    Dès son retour au pouvoir il y a un an, le Cavaliere a fait de la crise des ordures à Naples, une priorité de son gouvernement mais si le centre-ville est aujourd'hui à peu près propre, le problème des déchets est loin d'être réglé dans la périphérie.

    AFP 25/05/09

     

  • L'infanticide chez les Indiens d'Amazonie

    Une vidéo choc sur l'infanticide qui perdure dans certaines tribus amazoniennes a relancé la polémique au Brésil sur cette pratique que des députés veulent punir alors que des ONG prônent le dialogue et le respect des croyances traditionnelles des indiens.

      "La question de l'infanticide a pris de l'ampleur avec le film Hakani, fruit de l'action "illégale" de missionnaires dans un village d'indiens Suruwaha" récemment découverts, a déclaré à l'AFP un porte-parole de la Fondation nationale de l'Indien (Funai).

    Il a souligné que ces missionnaires évangéliques avaient déjà été "retirés" du village où ils "interféraient dans les relations sociales de ce peuple qui a opté pour l'éloignement de la culture occidentale et le maintien de ses traditions et mode de vie millénaires".

    Un enfant peut être enterré vivant ou abandonné dans la forêt s'il naît par exemple albinos ou mal formé. Ou bien s'il est le premier des jumeaux parce que pour certaines tribus l'un représente le Bien et l'autre le Mal.

    Le film Hakani montre ainsi un enfant enterré vivant par les membres de sa communauté. Mais il s'agit "d'une mise en scène avec des acteurs indigènes payés par une organisation missionnaire fondamentaliste américaine", a dénoncé Survival International, une organisation de défense des peuples indigènes.

    L'ONG accuse les auteurs du film, déjà visionné par plus de 500.000 personnes sur le site de vidéos YouTube, "d'incitation à la haine raciale envers les indiens" et affirme que le film est destiné à faire pression sur le gouvernement brésilien pour faire passer un projet de loi contre l'infanticide.

    Un groupe de députés tente depuis la fin 2007 de faire adopter un projet de loi qui veut poursuivre pour "non assistance à personne en danger" quiconque aurait connaissance d'infanticide et n'en rendrait pas compte aux autorités.

    La Funai déplore que ce projet de loi "punisse les indigènes pour leurs croyances, mode de vie et cosmologie". L'organisme de protection des indiens estime que cette question devrait être discutée entre les indiens et des anthropologues, des organisations de droits de l'Homme et l'ONU.

    "Au fur et à mesure que nous sommes entrés en contact avec les indiens, l'infanticide a été aboli. Sur les 250 peuples indigènes du Brésil, on pense que cette pratique existe encore dans treize", a déclaré à l'AFP Saulo Ferreira Feitosa, professeur de bioéthique à l'Université de Brasilia et vice-président du Comité indigéniste missionnaire, lié à l'Eglise catholique.

    Selon lui, le seul titre du projet de loi "Combat contre des pratiques traditionnelles nocives" est déjà "plein de préjugés". AFP