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GAELLE MANN - Page 1767

  • Le maréchal Bugeaud chassé de Lyon au profit de "Lalla N'Soumer"!

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    « L’as-tu vue, la casquette, la casquette / L’as-tu vue, la casquette du Père Bugeaud… ». Voilà une chanson de naguère que l’on ne chantera plus à Lyon. Où la rue Bugeaud, située dans le VIe arrondissement de la ville, vient d’être débaptisée.

    Thomas Robert Bugeaud (1784-1849), marquis de la Piconnerie, duc d’Isly, maréchal de France, ancien vélite de la garde impériale, vainqueur d’Abd el-Kader à Sikkah (6 juillet 1836), vainqueur de la bataille d’Isly (Maroc, 14 août 1844), gouverneur de l’Algérie (1841-1847), est donc finalement tombé sous les coups du « politiquement correct ». En raison de son passé de conquérant et pacificateur de l’Algérie libérée du joug otttoman. Paradoxe si l’on veut bien se souvenir que, avant de faire son devoir de soldat, il fut hostile à la conquête de l’Algérie, « possession onéreuse dont la nation serait bien aise d’être débarrassée »…

    Mais il ne suffisait pas de chasser Bugeaud de sa rue lyonnaise. Encore fallait-il remplacer son nom par celui d’un — en l’occurrence d’une – ennemi de la France. A savoir l’obscure Lalla N’Soumer. Les organisateurs d’une « Semaine anticoloniale » – sur le thème : « Débaptisons les rues de Lyon des noms horribles » – expliquent, sans que personne ne leur claque le beignet : — On renomme la rue Bugeaud, militaire tortionnaire pendant la colonisation française de l’Algérie, en rue Lalla N’Soumer, "résistante" de la même époque.


    Qui est Lalla Fatma N’Soumer ? De son vrai nom Fatma Sid Ahmed, elle serait née vers 1830 à Ouerja, sur la route de Aïn El-Hammam (ex-Michelet), vers le col de Tirourda, des œuvres du cheik Ali ben Aissi et de Lalla Khlidja. Suivant les traditions musulmanes, on voulut la marier très jeune. Ce qu’elle refusa.

    Décrétée « folle », elle va être enfermée plusieurs semaines dans un cachot. Quand elle en sort, elle accepte d’épouser son cousin, mais refusera de consommer le mariage. Renvoyée à sa famille, elle est mise au ban du village.

    Elle sera ainsi tenue pour une sorte de possédée jusqu’à ce jour de 1852 où elle dira avoir eu une révélation d’Allah lui commandant de faire la guerre aux Français… A ce titre, elle participera à quelques combats dont celui d’Ouad Sebaou (1854). En 1857, elle sera capturée lors de la bataille d’Icherridene et emprisonnée aux Issers, puis à Tablat. Libérée, elle mourra en 1863.

    Voilà l’« héroïne » qui, avant d’avoir eu mailles à partir avec les méchants soldats français, avait surtout eu à subir – au point d’y laisser sa santé mentale – l’obscurantisme musulman. Mais ça, ça passe à l’as. Et Lalla Fatma N’Soumer aura sa rue à Lyon au détriment de Bugeaud. Et au détriment d’une véritable héroïne, la Kahina, la « Jeanne d’Arc des Aurès ». Infréquentable celle-là : avec les Kabyles, elle s’opposa jusqu’à la mort aux envahisseurs arabo-musulmans, bourreaux du Maghreb.

     (Lalla est un titre honorifique. N’Soumer signifie « de Soumer », nom du village où son père tenait une école coranique)

    ALAIN SANDERS
    Article extrait du n° 6843 de Présent, du mardi 19 mai 2009
    NPI - 19 mai 2009
  • Israël "se défendra contre l'Iran": une déclaration de guerre?

    Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré aujourd'hui, après un entretien avec le président américain Barack Obama, qu'"Israël se réserve le droit de se défendre contre l'Iran".

    AFP - Le Figaro - 18 mai 2009 - 21h.49

    Comme l'Iran n'a pas encore attaqué militairement l'Etat hébreu, le "droit de se défendre" revient à dire "le droit d'attaquer".

    Le président iranien Ahmadinejad n'avait pas tort de dénoncer la violence des Sionistes et leur désir d'un conflit qui pourrait devenir mondial.

    Israël a déjà l'arme nucléaire, ce n'est plus un secret pour personne, tandis que l'Iran ne l'a pas encore, semble-t-il.

    Il est évident que Netanyahu veut forcer la main à Obama pour une attaque "préventive" contre l'Iran...

     

  • Woody Allen reçoit 5 millions de dollars d'une marque ayant exploité son image en juif hassidique

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
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    Woody Allen, de son vrai nom Stewart Königsberg, né en 1935 à New York (Brooklin), est issu d'une famille juive d'origne russo-autrichienne
    Le réalisateur américain Woody Allen a accepté lundi dans un tribunal de New York 5 millions de dollars de la marque de vêtements American Apparel, qu'il accusait d'avoir exploité son image illégalement.
    Woody Allen reprochait à la marque, connue pour ses campagnes publicitaires osées, d'avoir utilisé son image sans autorisation sur des affiches publicitaires, et réclamait 10 millions de dollars. Le fondateur d'American Apparel, Dov Charney, un chef d'entreprise excentrique et controversé d'origine canadienne, affirmait n'avoir rien fait de mal en utilisant cette photo qui présente Woody Allen en juif hassidique.

    Woody Allen, 74 ans, a déclaré que le juge avait reconnu la responsabilité d'American Apparel, et rejeté l'argument de la liberté d'expression présenté par Dov Charney.
    Le litige avait commencé il y a deux ans, après que la marque eut brièvement utilisé sur des panneaux d'affichage à New York et Los Angeles une photo tirée du film Annie Hall représentant le cinéaste et acteur déguisé en juif hassidique, barbe fournie et chapeau à larges bords.
    Le Point 18 mai 2009

  • Carla Bruni: de quoi se mêle-t-elle et à quel titre?

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    Carla Sarközy a demandé lundi la libération de Aung San Suu Kyi, dans une "lettre ouverte au gouvernement de Birmanie", dont une copie a été transmise par l'Elysée aux agences de presse.

    "Nous savons désormais qu'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la Paix, risque d'être condamnée à nouveau à une peine d'emprisonnement qui, compte tenu de son état de santé, menace sa vie même", écrit la première dame de France, dans cette lettre datée de lundi et portant comme entête "Carla Sarkozy".

    "Au-delà de la situation politique en Birmanie, je profite de la position qui est la mienne et de l'écho dont cette lettre pourrait bénéficier pour me faire le porte-parole de tous ceux, dans mon pays, qui trouvent intolérable le sort réservé à cette femme", écrit-elle.

    Mme Sarközy rappelle que l'opposante birmane "n'a jamais connu de violence. Simplement, elle n'a jamais cessé de lutter, pacifiquement, pour la liberté", ajoute-t-elle.

    "L'assignation à résidence d'Aung San Suu Kyi, persécutée depuis 1990, devait venir à son terme dans quelques jours. L'emprisonner, elle et tous les opposants au régime, c'est étouffer l'espérance de la démocratie en Birmanie", affirme-t-elle également.

    Selon Mme Sarközy, "c'est une question de simple humanité que de permettre à une femme malade d'être libre pour être soignée en toute confiance, alors que sa vie est clairement en danger".

    Privée de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, Mme Suu Kyi, dirigeante de l'opposition birmane et prix Nobel de la Paix en 1991, devait voir sa période d'assignation à résidence expirer le 27 mai.

    Mais depuis lundi, elle est de nouveau jugée, à huis clos dans une prison au nord de Rangoun, pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des termes de son assignation à résidence.

    Aung San Suu Kyi est passible de trois à cinq ans de prison si elle est condamnée pour cette affaire, ce qui l'excluerait du paysage politique pendant les élections controversées que la junte entend organiser en 2010.

    L'armée est au pouvoir depuis 1962 en Birmanie.

    AFP. 18/05/09

    Ingérence intolérable dans les affaires intérieures de la Birmanie, Etat souverain et indépendant

  • Turquie: une jeune femme grièvement mutilée parce que soupçonnée d'infidélité conjugale...

    La jeune femme a été retrouvée dans un terrain vague. Le nez et les oreilles tranchées. Une Turque de 23 ans a été grièvement mutilée parce que sa famille la soupçonnait de tromper son mari. Ce crime d'honneur est rapporté "avec indignation" ce dimanche dans la presse turque.
     
    Les faits se sont produits samedi à Agri, (Mont Ararat), une province turque peuplée majoritairement de Kurdes. La victime, qui a également été blessée au ventre a été immédiatement hospitalisée. La jeune femme se trouve dans un état critique.


    Selon les journaux Milliyet et Hürriyet, des membres de la famille de l'époux de la victime ont torturé la jeune femme et lui ont infligé des mutilations "atroces" avant de l'abandonner à la mort. Huit suspects ont été interpellés par la police. Le mari de la victime est en cavale.
     
    Ces dernières années, le gouvernement et les associations turques ont accru leurs efforts pour éradiquer la pratique des crimes d'honneur qui fait de nombreuses victimes chaque année. Mais les sondages montrent que ces violences jouissent encore d'une large tolérance dans le sud-est anatolien à majorité kurde, où elles sont le plus souvent commises.

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    La pratique a parfois pris une telle ampleur que des femmes ont été tuées pour avoir discuté avec des étrangers, demandé la diffusion d'une chanson à la radio ou même pour avoir été les victimes d'un viol...

    La Turquie, sous la pression de l'Union européenne, a renforcé les peines contre les auteurs de crimes d'honneur qui peuvent désormais être condamnés à la prison à vie...

    LCI.fr - 17 mai 2009

    Une preuve de plus que la Turquie ne doit pas faire partie de l'Europe

  • Portrait d'un trans - "Fier de l'être et bien dans sa peau" mais...

    Il est né avec des chromosomes XX (femme) mais vit en homme dans la vie de tous les jours.

    R., 28 ans est un "trans". "Fier de l'être et bien dans sa peau", précise-t-il. Bien loin des images sensationnalistes véhiculées dans les médias où le terme est, selon lui, trop souvent associé à la prostitution, au porno, au mal-être ou à telle personnalité du show bizz exubérante.
     
    R. est enseignant en banlieue parisienne. Petit, il ne s'est jamais senti ni garçon, ni fille. A l'adolescence, profondément féministe, il joue sur les deux tableaux "pour provoquer des réactions", "pour sortir des clichés du rose ou du bleu", s'habillant super sexy et assumant les tâches traditionnellement dévolues au "sexe fort" comme porter les choses lourdes. Et puis, R. entend parler des "trans".

     
    Il a suivi un traitement hormonal mais ne s'est pas fait opérer. Aujourd'hui, il se considère comme masculin, c'est un trans "F to M", comprendre femme devenue homme. Physiquement, et dans la tête. Même si ses papiers d'identité disent le contraire. Pour la République, R. est toujours une femme. "Si je suis contrôlé, je me retrouve face à de gros problèmes", explique-t-il. Les exemples affluent. Dernier en date : prouver que le chèque de caution qu'il signait pour le bail de sa location n'avait pas été volé. "J'ai dû expliquer au propriétaire quelle était ma situation. Il a été relativement compréhensif mais a quand même appelé ma mère une heure durant pour lui demander qui j'étais...", raconte-t-il. 
     
    Pourquoi ne pas changer d'identité ? "Parce que c'est cher, c'est long et qu'on doit passer devant une cohorte d'experts médicaux qui devront vérifier les modifications corporelles et si on colle à l'image qu'ils se font d'un trans". Des procédures vécues comme des humiliations.

    Sur la liste des maladies mentales
     
    Première étape dans le processus de "transition" d'un sexe vers l'autre : aller consulter un psy : pour commencer une prise d'hormones, pour décider d'une opération chirurgicale. "Nous voudrions que le passage par le psy ne soit plus une étape obligée pour entamer notre parcours", revendique R. C'est comme si une femme qui souhaite avoir un enfant devait consulter un psy pendant des années avant d'avoir le droit de tomber enceinte !",* compare-t-il. La transexualité ne devrait bientôt plus figurer sur la liste des maladies mentales, comme c'était le cas pour l'homosexualité jusqu'en 1992.

    Dans son discours, revient toujours ce droit à la diversité. Sous-jacent, omniprésent. "De la même façon que les blancs ont décidé de la vie des noirs, lors de l'apartheid notamment, les bios (les hétéros, NDLR.) décident aujourd'hui de la vie des trans", déplore-t-il. R. ne veut pas être intégré dans la société. Il est déjà "dans la société".

    LCI.fr - 17 mai 2009

    * Comparaison des plus douteuses...

  • John Demjanjuk restera en prison - Camp de Sobibor en Pologne

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    Camp de Sobibor - Musée construit en 1993
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    Chapelle du village de Sobibor
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    Gare terminus du village de Sobibor
    Le camp, construit près de la gare en mars 1942, a été utilisé par les Nazis de mai 1942 à octobre 1943.  
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    De nombreux criminels de guerre nazis ont échappé à la justice allemande en raison d'un relâchement de la traque à partir des années 1970. Mais John Demjanjuk, lui, attendra son éventuel procès en détention.

    Tous les obstacles sont désormais levés. La justice allemande a estimé que John «Yvan» Demjanjuk, ancien gardien du camp nazi de Sobibor pendant la Seconde Guerre mondiale, était apte à rester en prison en attendant son éventuel procès pour son implication dans la mort de 29 000 Juifs. À moins d'une subite dégradation de sa santé physique ou mentale, ce qui sera sans doute le dernier grand procès de criminel nazi devrait donc avoir lieu en Allemagne. Cependant, de nombreux Nazis recherchés sont passés au travers des mailles de la justice allemande, qui n'a pas toujours fait preuve d'une grande diligence.

    «Ces dernières années, les poursuites judiciaires contre les criminels nazis en Allemagne ont souffert d'un manque de volonté», estime Efraim Zuroff, directeur de centre Wiesenthal de Jérusalem et l'un des derniers grands chasseurs de nazis encore en activité.

     

    90 % des criminels de guerre nazis non jugés

     

    Dans l'après-guerre immédiate, les forces d'occupation de l'Allemagne organisent à Nuremberg le procès des 24 principaux responsables du régime nazi. En 1952, lorsque la pression des alliés occidentaux pour pourchasser les criminels s'émousse, la justice allemande s'endort. Jusqu'en 1958, lorsque dix responsables de la Gestapo sont jugés à Ulm. La même année est créé le centre de Ludwigsburg, chargé d'élucider les crimes nazis. Les années 1960 sont marquées par plusieurs grands procès, dont ceux des crimes commis à Auschwitz, Treblinka et Majdanek. L'Allemagne fait son examen de conscience à travers ces procès spectaculaire. Mais peu à peu elle renonce à la traque systématique et sans relâche des auteurs des crimes.

    Le nombre des criminels traduits devant les tribunaux décline d'année en année. Depuis 1945, la justice allemande a condamné quelque 6 500 criminels de guerre nazis à des peines plutôt sévères mais, pendant la même période, les enquêteurs ont lancé 106 000 procédures : 90 % des criminels n'ont pas été traduits en justice. « Ils ont tranquillement élevé des lapins et des truites aux États-Unis ou en Amérique latine, écrit le grand juriste de la Süddeutsche Zeitung, Heribert Prantl. «La compréhension pour les criminels nazis était plus grande que la disposition à leur faire assumer la responsabilité de leurs crimes.»

    Le Conseil central des juifs en Allemagne se félicite que Demjanjuk soit enfin traduit en justice. Il y voit l'une des dernières occasions d'établir des faits concrets pour nourrir la mémoire des générations futures. Cependant, Charlotte Knobloch, sa présidente, déplore «l'indulgence» des enquêteurs à l'égard des criminels qui a coûté un temps précieux à la justice. «Une grande partie de la population de l'Allemagne d'après-guerre a enfoui la vérité effrayante des crimes nazis en estimant que l'on avait suffisamment œuvré pour la justice avec les grands procès», affirme Knobloch. Kurt Schrimm, enquêteur en chef du centre de Ludwigsburg et fer de lance d'une nouvelle génération de juristes plus motivés, rejette les accusations de lenteur. Schrimm se dit persuadé qu'il obtiendra la condamnation de Demjanjuk.

    Le Figaro - 14 mai 2009

  • Berlusconi ne veut pas d'une Italie multiethnique!

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    Des clandestins refoulés d'Italie manifestent leur colère à Tripoli - 7 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Les propos de Silvio Berlusconi, qui a rejeté l'idée d'une Italie multiethnique pour justifier des reconduites en Lybie, suscitent la polémique.

    Fram est désespéré. Cet adolescent gambien de 17 ans a dépensé toutes les économies que sa tante lui avait données pour gagner l'Angleterre. Vendredi, avec 226 autres clandestins, il a été ramené en Libye par des ­garde-côtes italiens. Leur embarcation avait été arraisonnée en haute mer, sur indication des autorités maritimes libyennes. C'était la première fois que Tripoli acceptait de reprendre des immigrés partis de son territoire. En deux jours, plus d'un demi-millier de clandestins interceptés en mer ont été refoulés vers ce pays.

    Ces opérations ont suscité une vive polémique. Le ministre italien de l'Intérieur Roberto Maroni (Ligue du Nord) parle de «décision historique»: pour la première fois, Tripoli applique l'accord bilatéral sur la régulation des flux d'immigration. De Charm el-Cheikh où il se trouvait mardi, Silvio Berlusconi a affirmé que ces arrivages massifs de clandestins par voie maritime en Italie «ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une stratégie délibérée de bandes criminelles planifiant ces transferts de manière scientifique». Il refuse que l'Italie, avec 7 % de population immigrée, ne devienne multiethnique.

    Sur les 26 800 clandestins entrés l'an dernier en Italie, 23 000 étaient arrivés par la mer. Quelque 6 000 l'ont fait depuis le début de l'année : 85 % d'entre eux ont débarqué sur l'île de Lampedusa.

    Le pays consacre un effort important pour contrôler ses côtes. Plus d'un demi-millier de garde-côtes, vedettes et unités de la marine patrouillent en permanence dans le canal de Sicile.

    Lundi soir, le patrouilleur Spica a débarqué à Porto Empedocle (Sicile) 69 immigrés - dont seize femmes - recueillis la veille dans les eaux sous juridiction maltaise, mais dont ni La Valette ni Tripoli n'avaient voulu.

    Le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini a transmis à Bruxelles un dossier accablant sur l'internement dans les camps de transit maltais, dans des conditions d'une dureté sans équivalent en Italie. Il réclame une réunion extraordinaire de l'Union européenne pour endiguer l'afflux d'immigrés et «ne pas laisser l'Italie seule».

    Silvio Berlusconi de son côté en discutera avec Mouammar Kadhafi lors de sa venue en Italie, les 11 et 12 juin.

        Le Figaro - 12 mai 2009
  • Journée mondiale contre l'homophobie

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     Des transgenres à Paris, le 16 mai 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    La journée internationale contre l'homophobie, lancée à l'origine à l'initiative d'une organisation québécoise, est célébrée dans une cinquantaine de pays ce week-end pour rappeler que si "l'homosexualité n'a pas de frontières" la discrimination n'en a pas non plus.

    Cette journée intervient au lendemain de l'annonce en France que la transsexualité ne sera plus classée comme une maladie mentale, une décision gouvernementale qualifiée d'"historique" par les associations concernées.

    "Il y a 192 pays à l'ONU et, dans la moitié, l'homosexualité est encore interdite, notamment sur l'essentiel du continent africain, dans les pays arabes et en Asie", souligne Laurent McCutcheon, président de la Fondation Emergence, à l'origine de la journée contre l'homophobie.

    La première journée contre l'homophobie a été organisée au Québec en 2003 et, depuis, l'idée a été reprise dans d'autres pays.

    "Ces trois dernières années on voit des initiatives un peu partout", a indiqué M. McCutcheon à l'AFP, précisant que des manifestations devaient avoir lieu dans une cinquantaine de pays ce week-end.

    Le 17 mai a été choisi pour cette journée (International Day Against Homophobia, en anglais, connue sous l'acronyme IDAHO), car c'est un 17 mai que l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales.

    "Il y a encore beaucoup de travail à faire", souligne toutefois le président d'Emergence. Soixante-sept pays seulement ont signé la déclaration relative aux "droits de l'homme et à l'orientation sexuelle et l'identité de genre", présentée l'an dernier à l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative de la France et des Pays-Bas. "Le Vatican n'a pas voulu la signer", relève M. McCutcheon.

    "La Russie semble être un noyau dur", a-t-il aussi estimé à propos des violences dont sont victimes des membres des communautés, gay, lesbienne ou transgenre dans ce pays.

    La Russie a maintenu vendredi son veto à la "gay pride" prévue pour coïncider samedi avec la finale du concours de l'Eurovision à Moscou, laissant ainsi planer un risque d'incidents. Lors de précédents défilés interdits en 2006 et 2007, de jeunes ultra-nationalistes avaient violemment agressé des militants gay.

    Emergence a indiqué avoir reçu des demandes de matériel promotionnel ou des annonces d'initiatives émanant d'organisations de pays comme l'Albanie, l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, la France, l'Italie, la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

    En France, où plusieurs manifestations étaient prévues et où un congrès se tenait vendredi sur le respect des droits des homosexuels, le thème cette année est la "transphobie", ou refus des personnes transgenres.

    Une centaine d'homosexuel(le)s, bi- et transsexuels ont participé samedi à Paris à la première cérémonie nationale en hommage aux victimes de l'homophobie.

    Un sondage rendu public vendredi par Emergence montre que les enfants d'immigrants ont une conception nettement plus positive de l'homosexualité que leurs parents. "C'est rassurant de voir que les immigrants de la deuxième génération adhèrent aux valeurs de la société québécoise", a jugé M. McCutcheon au cours d'une conférence de presse.

    Il a indiqué que son organisation comptait s'attaquer l'an prochain à l'homophobie dans le monde du sport. "C'est tout un défi", a commenté la ministre québécoise de l'Immigration Yolande James qui assistait à la présentation.

     

  • Allocution de Ban Ki-Moon censurée par la presse

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    Allocution de Ban Ki-Moon lors de la 63ème cession de l'Assemblée générale pour le 60ème anniversaire de l'admission d'Israël [à l'ONU]
    11 mai 2009

  • OLIVIER MESSIAEN - Quatuor pour la fin du temps - 4ème mouvement: intermède

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    Olivier Messiaen, compositeur français (1908- 1992)

    podcast
    Ce Quatuor a été écrit pendant la captivité d'Olivier Messiaen dans le camp de Görlitz (Silésie) et créé dans ce camp le 15 janvier 1941 avec trois autres prisonniers de guerre.
    Cet extrait est le quatrième mouvement du "Quatuor pour la fin du temps" (qui en comporte huit), intitulé "Intermède".
    Envoi de G.R. que nous remercions

  • Les transsexuels ne sont plus des malades mentaux à partir du 16 mai 2009

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    Manif de prostituées et de transsexuels en 2007 à Paris
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    La transsexualité ne sera plus classée en France comme une maladie mentale, une décision gouvernementale qualifiée samedi d'"historique" par les associations concernées, à la veille de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie.

     La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a saisi "ces derniers jours" la Haute autorité de santé en vue d'un décret sortant la transsexualité de la catégorie des affections psychiatriques, a déclaré une porte-parole du ministère.

    Jusqu'à présent, les transsexuels bénéficiaient d'une exonération du ticket modérateur pour leur prise en charge médicale au titre d'une affection de longue durée classifiée ALD23 pour "troubles récurrents ou persistants".

    Pour le ministère de la Santé, il s'agit d'un "signal fort envoyé à l'ensemble de la communauté", les transsexuels ressentant "cette admission en ALD23 comme stigmatisante".

     

    Cette classification, découlant de celle de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), était aussi liée au fait que la transsexualité figurait sur la liste des pathologies recensées dans le manuel médical DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) auquel se réfère le corps médical, tout comme l'était l'homosexualité il y quelques années.

    Dans une tribune parue dans Le Monde daté de dimanche-lundi, de nombreuses personnalités dont la première secrétaire du PS Martine Aubry, la communiste Marie-George Buffet, le Vert Daniel Cohn-Bendit ou encore les Prix Nobel Françoise Barré-Sinoussi (médecine) ou Elfriede Jelinek (littérature), ont demandé à l'OMS "de ne plus considérer les transsexuels comme atteints de troubles mentaux".

    C'est parce que l'OMS avait décidé le 17 mai 1990 de sortir l'homosexualité de la liste des maladies mentales, que cette date a été retenue pour la Journée mondiale contre l'homophobie, célébrée dimanche et dès samedi dans de nombreux endroits.

    Il est donc symbolique que la France choisisse ce moment-là pour être "le premier pays au monde" à "supprimer la transidentité de la liste des maladies mentales", a commenté le Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia).

    Cette "décision historique" est aussi "une explosion d'espoir pour toutes les personnes trans du monde", a estimé Joël Bedos, secrétaire général du Comité IDAHO.

    L'association Homosexualités et Socialisme (HES) a "salué" également cette annonce qui répond "à une revendication portée de longue date" de la communauté lesbienne, gay, bi et trans de France (LGBT). Pour HES, il est "temps, à présent, de passer du symbole aux actes concrets, en luttant contre les violences et les discriminations qui pèsent sur les trans".

    Car au-delà de "cette mesure de déclassification, il reste encore beaucoup à faire pour que le transsexuels (...) soient pleinement reconnus comme des citoyens de première zone", a insisté pour sa part la coordination Inter-LGBT.

    AFP. 16/05/09

  • Suicide d'Amaury, 15 ans, handicapé physique: "certains élèves se moquaient de lui"

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    L’ambiance était pesante hier au collège privé Haffreingue de Boulogne-sur-Mer, les élèves restaient sous le choc après l’annonce de la mort d’un de leurs camarades. Amaury, 15 ans, en classe de 3ème , s’était jeté la veille du troisième étage de l’établissement. Vers midi, ce jeudi, il aurait quitté sa classe de cours et a gagné l’escalier de service.
    A environ 12 mètres du sol, il aurait enjambé une rambarde puis serait tombé dans le vide avant de chuter, la tête la première, dans la cour de récréation sous les yeux de nombreux témoins. Il a été transporté d’urgence dans un état critique à l’hôpital où il est décédé dans la soirée.

     

    Selon certains amis, il supportait mal ses problèmes de santé à la hanche qui le handicapaient. Se déplaçant avec des béquilles, il devait régulièrement s’absenter pour des examens. « J’ai vu le corps à terre, raconte Anne-Charlotte, on reste sous le choc. Il était un peu diminué physiquement et certains élèves se moquaient de lui.

      Fils de médecins, Amaury n’aurait pas laissé de lettre, selon les autorités, pour expliquer son geste désespéré. « Il ne parlait pas beaucoup, il était souvent devant son ordinateur. En apparence, rien ne laissait présager une telle issue », confie un proche de la famille.


    Sur les grilles de l’établissement, proche du centre-ville, plusieurs adolescents ont accroché des roses blanches avec des mots de condoléances.

    (Leparisien.fr- 16 mai 2009)

  • L'Algérien ex-détenu de Guantanamo hospitalisé à Clamart

    L'Algérien Lakhdar Boumediene, ex-détenu de Guantanamo arrivé vendredi en France, se trouvait samedi à l'hôpital militaire Percy à Clamart, à l'ouest de Paris, a-t-on appris de sources militaires, une admission entourée de la plus grande discrétion.

    L'ex-détenu de 42 ans innocenté pa la justice américaine, affaibli par plus de sept ans d'emprisonnement et plus de deux ans de grève de la faim, avait atterri vendredi sur la base militaire d'Evreux (Eure), selon les mêmes sources.

    Lakhdar Boumediene, qui a voyagé dans un avion militaire américain, devait retrouver en France sa femme, Abassia Bouadjimi, et leurs deux filles, Radjaa, 13 ans, et Rahma, 8 ans, arrivées depuis peu d'Algérie où elles résidaient, selon l'avocat américain de l'ex-détenu, Robert Kirsch.

    Selon l'avocat, Lakhdar Boumediene devrait passer quelques jours à l'hôpital pour des examens.

    Il devrait ensuite rejoindre un appartement mis à sa disposition par le gouvernement français pour se réadapter à une vie normale.

    Le reste de la famille de l'ex-détenu résidant en France affirmait samedi quant à elle n'avoir aucune nouvelle de lui depuis plusieurs jours.

     "On n'a pas dormi de toute la nuit. On est de plus en plus stressé parce qu'on ne sait rien du tout", a déclaré à l'AFP sa belle-soeur, Louiza Baghdadi, qui vit à Nice avec ses cinq enfants dans un appartement où elle se dit disposée à accueillir son beau-frère.

    Mme Baghdadi, avec des larmes dans la voix, s'est dit certaine que son beau-frère "n'est pas bien".

    "Ce qui serait normal c'est que le gouvernement nous donne des informations, nous dise comment il est entré, comment il va, qu'on sache s'il va venir ou non habiter chez nous. Mais nous ne sommes au courant de rien", a-t-elle dit.

    L'hôpital d'instruction des armées Percy de Clamart (Hauts-de-Seine) est un hôpital polyvalent, d'une capacité de 426 lits, dont le personnel est composé majoritairement de militaires mais qui accueille principalement des patients civils. L'hôpital avait accueilli le président palestinien Yasser Arafat, qui y était mort en novembre 2004.

    AFP. 16/05/09

     

  • FÊTE DU LIVRE SOUS L'AQUEDUC

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    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
    Dimanche 17 mai, durant la matinée, les coureurs à pied se donneront rendez-vous à Ventabren pour la traditionnelle course pédestre. Mais dès midi, ils pourront se restaurer dans le parc du Château de Roquefavour et participer à la première fête du livre sous l’aqueduc qui regroupera une trentaine d’auteurs et éditeurs régionaux.

    Poursuivant sa volonté de promotion des auteurs régionaux et de présentation de son catalogue, la maison d’édition PROLEGOMENES, en partenariat avec le CRUSOE, organisera le dimanche 17 mai une fête du livre dans le cadre exceptionnel du Château de Roquefavour, à 10 minutes d’Aix-en-Provence, au pied même de l’Aqueduc de Roquefavour, plus grand aqueduc en pierre du monde, classé monument historique.

    CHÂTEAU DE ROQUEFAVOUR
    RD 65 -
    4642, route de Roquefavour
    13122 Ventabren

  • VIDEO Carla Bruni rencontre cinq lectrices de Femme Actuelle

    Quelques vues:  http://www.youtube.com/watch?v=BsQiKvr4EOo 

    Carla Bruni a accordé une interview d'une heure à 5 lectrices de Femme Actuelle.

     Pour le numéro de lundi prochain, Femme Actuelle a augmenté son tirage.


    Sur Le Post, Marie-Laure Zonszain, chef de rubrique actualité de Femme Actuelle, raconte les coulisses de l'interview.

    Carla Bruni-Sarkozy a-t-elle accepté rapidement votre invitation?
    "Quand Carla Bruni-Sarkozy est arrivée dans le paysage pipolitique français, nous nous sommes dit que nous pourrions l'interviewer dans le cadre de ces rendez-vous que nous organisons avec nos lectrices et différentes personnalités. Nous avions par ailleurs reçu Nicolas Sarkozy avant la présidentielle. Nous avions fait la demande et un jour son attachée de presse m'a rappelée et m'a dit que l'idée d'être interviewée par des lectrices lui plaisait beaucoup. En outre, elle lance sa fondation sur la culture et l'éducation, donc ça lui permettait d'en parler."

    Comment s'est passée la rencontre avec vos lectrices?
    "Très bien. Carla Bruni n'avait aucune exigence, elle ne s'est braquée sur rien et à répondu à toutes les questions. Nous avions rendez-vous vers 15h et nous sommes arrivées en avance pour nous préparer. Nous ne nous y attendions pas, mais Carla Bruni est arrivée elle aussi en avance, elle est venue nous dire bonjour et elle est restée tout le temps de la préparation avec nous. Ce moment a contribué à briser la glace. Elle a mis à l'aise nos lectrices tout de suite. Elle n'est vraiment pas conventionnelle!"

    Des moments ou des questions vous ont marquée?
    "Quand une lectrice lui a demandé si elle aimerait redevenir anonyme, elle a alors répondu "Je me déguise". Au départ, nous pensions que c'était une blague, mais elle nous a affirmé que c'était réellement le cas. On lui a demandé comment, car tout le monde la reconnaît. Elle nous a affirmé: 'Pour aller faire mes courses, je me déguise en mettant des lunettes, et je change ma voix'. Elle nous a donc fait entendre la voix qu'elle prenait!".

    Avez-vous vu Nicolas Sarkozy?
    "Oui! On ne s'y attendait pas, mais à un moment leurs deux chiens sont arrivés et on s'est demandé qui pouvait arriver, et c'était le Président! Nos lectrices étaient estomaquées! L'une d'entre elles ne s'est pas démontée: elle leur a dit: " Vous avez l'air très bien à deux!" Il n'est pas resté longtemps, cinq minutes environ. Ils avaient des gestes très affectueux, elle lui a même remis les sourcils!"

    Le Post- 15 mai 2009
    Comment peut-on être aussi BÊTES?


  • La France en récession depuis un an...

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    La France sombre mais elle résiste! - 6 mai 2009
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    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    La France se trouve depuis un an dans une récession profonde, caractérisée par un recul de l'activité de 1,2% au premier trimestre 2009, selon des chiffres officiels publiés vendredi, mais elle est sauvée du naufrage par la résistance de la consommation.

    L'Institut national de la statistique (Insee) a publié vendredi une série de chiffres qui montrent que la récession a commencé il y a un an. Il a révisé à la baisse les chiffres de croissance des trois trimestres précédents: -1,5% au quatrième trimestre 2008, -0,2% au troisième et -0,4% au deuxième.

    Même si elle traverse sa plus grave crise depuis le premier choc pétrolier de 1975, la France semble résister un peu mieux à la récession mondiale que ses principaux voisins. L'Allemagne a subi une chute de 3,8% de l'activité au premier trimestre, l'ensemble de la zone euro un recul de 2,5%.

    "La France résiste mieux, s'agissant de ce trimestre beaucoup mieux, que les autres pays de la zone euro", a commenté vendredi le Premier ministre François Fillon, en déplacement en Bretagne (ouest).

     "Le PIB de la France a reculé de 1,2% au 1er trimestre 2009. C'est énorme dans l'absolu, mais, au regard des standards internationaux, cette baisse est relativement limitée", a souligné Nicolas Bouzou, économiste au cabinet Astères.

    La France est, avec les Etats-Unis, le seul pays industrialisé où la consommation des ménages a progressé ces derniers mois. La hausse est certes modeste (0,2%), mais elle permet de sauver la face.

    Cette consommation des ménages est cependant très fragile et la flambée du chômage pourrait avoir raison dans les prochains mois de cette exception française au sein de l'Union européenne. Selon les chiffres publiés vendredi, 138.000 emplois ont été détruits dans le pays au premier trimestre.

    "Si la consommation venait à céder sous les coups de boutoir de la flambée du chômage, il serait alors possible que la récession se transforme en dépression", a mis en garde Alexander Law, économiste à l'institut Xerfi.

    Dans la foulée de la publication de ces chiffres, le gouvernement français a révisé à la baisse ses prévisions économiques officielles pour l'ensemble de l'année. Il table désormais sur une contraction de 3% du Produit intérieur brut (PIB) contre une précédente prévision de -1,5%.

    Toutefois, le gouvernement compte toujours sur "une reprise graduelle en 2010", a rappelé la ministre de l'Economie Christine Lagarde.

    AFP. 15/05/09

  • L'Arctique, dernière destination à la mode!

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    Près du village de Ny-Aalesund en Norvège, des touristes cherchent à voir un ours polaire (26 avril 2009)
    (Cliquez sur la photo)
    Davantage que les ours blancs ou les blizzards, les touristes débarqués en masse par de gros navires polluants représentent la bête noire des scientifiques de l'Arctique, pourtant tributaires de cette manne pour pouvoir effectuer leurs travaux.
    A Ny-Aalesund, communauté isolée de chercheurs sur l'archipel norvégien du Svalbard (Spitzberg), les termes de l'équation sont connus mais, même pour de brillants cerveaux, la solution idoine semble difficile à trouver.

    "Plus de touristes, c'est plus d'argent mais aussi plus de pollution", explique Bendik Eithun Halgunset, conseiller scientifique de Kings Bay, la société qui gère le site, minuscule empreinte humaine posée entre fjord et montagnes.

    Certains jours d'été, il arrive qu'entre 2.000 et 3.000 visiteurs, appareils photo en bandoulière, envahissent pour quelques heures le paisible petit village où ne retentit généralement que le bruit des motoneiges.

    De quoi déborder la modeste population de scientifiques qui atteint tout au plus 180 personnes.

    "C'est un peu surréaliste. Tout d'un coup, il y a ici vingt fois plus de touristes que de chercheurs", confie Dorothea Schulze, une ingénieur allemande de l'Institut polaire norvégien.

    Chaque arrivée de bateau s'accompagne d'un pic d'émissions de CO2 qui affolent les fines mesures atmosphériques réalisées à Ny-Aalesund. En une journée, les paquebots peuvent polluer davantage que la centrale au diesel, qui fournit le village en électricité, en un an.

    "Les visiteurs eux-mêmes n'affectent pas directement les travaux scientifiques mais leurs navires polluent", témoigne Marcus Schumacher, directeur de l'institut de recherche franco-allemand Avipev, qui réalise notamment des études atmosphériques.

    "Nos données sont plus difficiles à interpréter", ajoute-t-il.

    Difficile aussi de garder un oeil sur ces hordes humaines strictement cantonnées dans l'enceinte du village en raison de la menace des ours polaires qui rôdent dans les parages, attirés par l'odeur des cadavres de phoques dont on nourrit les chiens.

    La venue des touristes, souvent des retraités venus des Etats-Unis ou de pays européens, laisse parfois des souvenirs mémorables.

    "Il est arrivé qu'ils nous donnent des pommes" croyant que le village est totalement coupé du reste du monde, explique M. Halgunset.

    "Ou bien ils nourrissent les renards polaires (ce qui les habitue à l'homme, ndlr), ou ils touchent des équipements valant des millions de dollars ou ils ramassent et emportent avec eux des vestiges", ajoute-t-il.

    A Ny-Aalesund, où tout le monde se connaît, on a perdu l'habitude de fermer les portes à clé. Ce qui n'est pas non plus sans poser problème.

    "Nous avons des visiteurs qui entrent dans nos chambres et qui prennent des photos", précise M. Halgunset.

    La manne touristique reste néanmoins indispensable, représentant une contribution de 4 à 5 millions sur un budget de fonctionnement annuel d'environ 37 millions de couronnes (4,3 millions d'euros), selon Kings Bay.

    "Cela permet de limiter le coût de séjour des scientifiques", confirme M. Schumacher de l'Avipev.

    Ne voulant pas apparaître comme des ermites dépensant l'argent des contribuables dans le secret des laboratoires, les chercheurs tiennent aussi à garder un lien avec le monde extérieur pour vulgariser leurs travaux.

    "Une solution serait peut-être d'interdire les gros paquebots et de n'accepter que les petits navires embarquant des passagers moins nombreux mais plus avides d'apprendre", estime M. Halgunset.

    "Mais le risque serait alors que les gros paquebots fassent escale dans d'autres endroits vulnérables du Svalbard où l'on n'aurait plus aucun contrôle sur eux", dit-il.

    AFP. 11/05/09
  • Un keffieh palestinien pour Benoît XVI

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    Au Vatican, le 22 avril 2009
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)
    Un groupe de jeunes Palestiniens, originaires de Bethléem, a offert un keffieh noir et blanc au pape Benoît XVI, qui a brièvement mis sur ses épaules ce symbole du peuple palestinien, mercredi à l'issue de l'audience générale place Saint-Pierre au Vatican.

    Un jeune homme et une jeune fille, membres d'une délégation de 27 pèlerins venus d'une paroisse de Bethléem, en Palestine, ont remis le grand foulard noir et blanc au pape lorsque celui-ci leur a serré la main.

    Benoît XVI se rendra en Jordanie et en Israël du 8 au 15 mai. Une étape est prévue à Bethléem le 13 mai.

    (Dépêche AFP - Blog  ACTU VUE PAR JSS)

    Le Vatican et la Ligue arabe ont signé jeudi 23 avril 2009 un accord de coopération politique et culturel "en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale", a indiqué le Vatican.

    L'accord, qui entre en vigueur immédiatement, a été paraphé par le ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a précisé le Vatican dans un communiqué.

    L'accord renforce "les liens de collaboration existants entre le Saint-Siège et la Ligue arabe, spécialement au niveau politique et culturel, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale", dit le Vatican.

    M. Moussa sera reçu vendredi après-midi par le pape Benoît XVI, a indiqué jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

    Cet accord a été signé peu avant le premier voyage du pape en Jordanie et en Israël du 8 au 15 mai. (belga/th)
     (7 sur 7 - 23/04/09)
  • Darcos envisage des portiques de détection des métaux, mais...

    Darcos collège fenouillet.jpg
    Le ministre Darcos le 15 mai devant le collège François-Mitterand à Fenouillet, dans la banlieue de Toulouse
    (Cliquez sur la photo)

    Le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, en visite au collège de Fenouillet (Haute-Garonne) où une enseignante à été grièvement poignardée vendredi, a envisagé l'installation de portiques de détection de métaux devant certains établissements.

    "Nous sommes en face d'un fait divers grave, face auquel il faut chercher des solutions, mais nous ne sommes pas en face d'un problème structurel", a déclaré M. Darcos après s'être entretenu avec les enseignants et les parents d'élèves du collège François Mitterrand.

    "Est-ce que nous sommes capables d'empêcher que des armes par destination puissent entrer dans les établissements?", a demandé M. Darcos.

    Il a a annoncé l'organisation mercredi d'une réunion des services du ministère "avec les responsables des établissements que sont les départements et les régions".

    Il s'agit, a-t-il dit, "d'examiner toutes les solutions possibles: on peut imaginer dans certains établissements des portiques, des systèmes de fouille. Nous verrons. Les collectivités territoriales estimeront peut-être que dans certains établissements, c'est une réponse possible".

    Il a par ailleurs annoncé que le recteur et l'inspecteur d'académie de Haute-Garonne reviendraient lundi au collège de Fenouillet pour faire "un diagnostic". Si "cet établissement n'a pas de difficultés particulières, il y a un public scolaire qui se dégrade un peu", a-t-il dit.

    "Cet établissement de 600 élèves est très bien doté. Vous ne réglerez pas avec un demi-poste de surveillant de plus le fait qu'un enfant de 13 ans arrive avec un couteau pour frapper un professeur alors qu'on n'a aucun signalement de violence", a-t-il souligné.

    AFP. 15/05/09

    Cet élève de 13 ans a beaucoup de force et une certaine expérience des couteaux, semble-t-il...