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GAELLE MANN - Page 1876

  • Ombres sur la Méditerranée

     

    Décidément, Nicolas Sarközy n’a pas fini d’essuyer des rebuffades avec son Union pour la Méditerranée (UPM) lancée à la va-vite en décembre dernier. Les premiers ennuis, on s’en souvient, étaient venus du « Nord ». La chancelière Angela Merkel n’avait pas apprécié une initiative française qui s’était arrogé le droit de choisir parmi les pays européens ceux qui seraient aptes à figurer dans cette nouvelle zone de libre-échange. Sarközy avait dû se replier en bon ordre : tous les pays membres feraient donc partie de la nouvelle Union, limitée au demeurant à une coopération sur quelques grands dossiers comme l’eau, l’énergie et l’environnement. Mais voilà à présent que les ennuis viennent du Sud.

     Un mois tout juste avant la proclamation de l’UPM, le 13 juillet à Paris, un vent de fronde souffle depuis l’Algérie. Les pays arabes, réunis vendredi à Alger pour préparer cette échéance, ont demandé à la France des éclaircissements sur la participation israélienne. La ficelle, en effet, est un peu grosse. En intégrant Israël à cette entité économico-politique, la France contraint les pays arabes à un partenariat qu’ils n’ont pas choisi. De fait, Nicolas Sarkozy obtiendrait, au plus grand profit d’Israël, une normalisation des relations entre l’État hébreu et le monde arabe. Et cela, sans contrepartie. Or, si cette normalisation est souhaitée depuis 2002 par la Ligue arabe, c’est en échange d’un retrait israélien des territoires palestiniens occupés depuis 1967.

    Cette proposition de troc diplomatique a encore été renouvelée par la Ligue arabe en mars dernier, n’obtenant guère plus qu’un haussement d’épaules des responsables israéliens. Non seulement il n’est pas question de décolonisation, mais nous évoquions ici même la semaine dernière un nouveau plan de constructions en Cisjordanie récemment rendu public par Ehud Olmert. La situation est si désespérée que même Mahmoud Abbas, d’un naturel si prudent, s’apprête à renouer le dialogue avec le Hamas, bravant l’interdit posé par les États-Unis. Façon pour lui de prendre acte (enfin !) de l’arnaque d’Annapolis, ce « processus de paix » mort-né initié par George Bush fin 2007. Est-ce donc vraiment le moment de donner à l’État hébreu tout ce qu’il peut souhaiter, et même davantage, sur la scène internationale ? De le récompenser pour bonne conduite ? L’invitation faite à la Syrie de participer à la réunion du 13 juillet s’inscrirait aussi dans cette stratégie qui solderait en quelque sorte le conflit israélo-palestinien sans tenir compte des revendications palestiniennes.

    Damas obtiendrait son intégration économique à une large zone incluant l’Union européenne en échange de son abandon de la cause palestinienne. Paradoxalement, ce seraient ainsi les Européens - notre Sarkozy en tête - qui porteraient l’estocade en retirant aux pays arabes et aux pays membres de l’Union les moyens de pressions diplomatiques et économiques qui restaient en leur possession. Tout cela serait d’ailleurs cohérent avec l’ordre du jour du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE, le 16 juin à Luxembourg, qui prévoit un renforcement des liens avec Israël.

    L’aboutissement de cette stratégie d’ensemble se heurte toutefois aux réticences, pour ne pas dire plus, de plusieurs capitales arabes. Mais l’UPM disposerait de quelques arguments pour les « convaincre ». À la fin des années 1970, l’Égypte et la Jordanie ont été grassement récompensées par les États-Unis pour leur reconnaissance d’Israël aux dépens des Palestiniens. Certaines capitales pourraient aujourd’hui trouver intérêt à se montrer discrètes sur une normalisation des relations avec Israël qui passerait ainsi « en contrebande » de la proclamation de l’Union pour la Méditerranée. Après l’Égypte, la Tunisie pourrait par exemple obtenir une « sanctuarisation » de sa politique intérieure, de sa conception de la démocratie et des droits humains. Et cela au moment même où des mouvements de protestation sociale s’intensifient dans le Sud tunisien. En outre, on ferait miroiter à ces pays l’intégration dans un ensemble ultralibéral semblable à l’Accord de libre-échange nord-américain.

     Mais peut-on faire comme si la paix régnait au Proche et au Moyen-Orient ? Comme si le conflit israélo-palestinien n’existait plus ? À Damas, comme à Alger, comme à Tunis et au Caire, la question palestinienne reste le symbole de l’injustice à l’encontre du monde arabo-musulman. Ce déni international piégeant les capitales arabes dans un ensemble dont Israël serait un partenaire en vue aurait - à supposer qu’elles y consentent - un inconvénient de taille aux yeux des responsables occidentaux : plus que jamais, il consacrerait l’Iran comme le pays de la résistance. Est-ce souhaitable pour tout le monde ?

    par Denis Sieffert


    (Source: bilaterals.org -13 juillet 2008) 
  • Fusillade de Carcassone: le calvaire du petit Gabriel

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    Gabriel, 3 ans, AVANT d'être grièvement blessé par "l'erreur humaine"

    Perpignan (Pyrénées-Orientales)

    Quinze jours après le terrible accident survenu lors d'une démonstration d'exercice militaire à Carcassonne, cinq blessés sont toujours hospitalisés. C'est notamment le cas de Gabriel, un petit garçon de 3 ans dont les parents ont également été touchés par des éclats de balles. « C'est un calvaire que notre petit-fils vit jour après jour, un calvaire ! Et encore, c'est lui qui me donne de la force...

    Aujourd'hui encore, je n'ose pas le prendre contre moi de peur de lui faire mal », souffle Marie-Jeanne Gayrard, sa grand-mère de 55 ans, une habitante de Narbonne (Aude). Mercredi soir, Gabriel a dû subir sa cinquième opération au centre hospitalier de Purpan à Toulouse (Haute-Garonne). Ce petit garçon se trouvait debout sur sa poussette en première ligne lorsque le sergent du 3e RPIMa (Régiment parachutiste d'infanterie de marine) a ouvert le feu à balles réelles.

    « J'espère que cette année l'Etat fêtera avec la pudeur nécessaire le 14 Juillet »

    L'enfant a reçu un projectile dans le poumon. Un autre a touché son coeur à deux millimètres de l'artère coronaire. Il a toujours une balle dans le bras et des éclats à l'intérieur de la boîte crânienne. « Mon petit-fils n'arrête pas de dire : Lui le soldat, il était protégé. Il avait un casque et un fusil. Et il m'a cassé le bras. Et mon ventre aussi est tout cassé. Malgré tout ça, il ne se plaint jamais des souffrances physiques qu'il endure », insiste la grand-mère qui souhaite que les autorités n'oublient pas les blessés de Carcassonne.

    « J'espère que cette année l'Etat fêtera avec la pudeur nécessaire le 14 Juillet. Et surtout, qu'il y aura un minimum de compassion pour les victimes du drame de Carcassonne », ajoute-t-elle. Au moment de la « bavure militaire » la famille était au premier rang. La maman de Gabriel, Julie, 29 ans, a reçu une balle dans la jambe et une autre dans le poignet. Et Franck, son compagnon de 41 ans, souffre d'une double fracture tibia-péronnet péroné et d'une fracture du fémur. Les trois sont hospitalisés à Purpan. « Gabriel a reçu la première balle. Puis ma fille a été touchée à l'aller puis au retour de la rafale. Lorsqu'elle vient visiter son enfant, sur son brancard dans la chambre des soins intensifs, elle ne peut même pas le serrer dans ses bras », raconte encore la grand-mère.

    Avec son mari, sa fille et le compagnon de celle-ci, ils viennent de se constituer partie civile. Leur avocat, Me Etienne Nicolau, n'hésite pas à dénoncer « l'incompétence des militaires » et entend bien obtenir réparation pour cette famille qui reste aujourd'hui la plus gravement touchée par cet accident.

    Le Parisien - 13 juillet 2008

  • BAYROU: ce sont les contribuables qui paieront les 285 millions d'euros de Tapie!

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    Bernard Tapie a remporté une victoire tardive. Quatorze ans après l'affaire Adidas, l'homme d'affaires touche-à-tout va recevoir 285 millions d'euros d'indemnités de la part du Consortium de réalisation (CDR), chargé d'assumer les créances douteuses du Crédit lyonnais. L'ancien ministre ne devrait réellement toucher qu'une petite part de la somme, le reste comblant ses dettes.

  • Refus d'accorder la nationalité française à une Marocaine pour port de burqa

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    Quelques semaines après l'annulation d'un mariage entre deux époux musulmans, au motif que la femme avait menti sur sa virginité, une nouvelle affaire, révélée vendredi par le quotidien Le Monde, pose la question de l'acceptation des particularismes religieux et culturels dans la société française.

    Faïza M. est une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français et mère de trois enfants nés en France. Elle vit en France depuis 2000, parle français et a demandé la nationalité française. Demande refusée, au seul motif qu'elle porte la burqa. «Pour la première fois en France, le Conseil d'Etat, dans un arrêt du 27 juin, a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d'assimilation d'une personne étrangère», rapporte Le Monde.

    Faïza M. «a adopté, au nom d'une pratique radicale de sa religion, un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment le principe d'égalité des sexes», a estimé le Conseil d'Etat, qui se prononce sur le cas de Fazia M. après un premier refus de la nationalité en première instance en 2005 pour «défaut d'assimilation».

    La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a elle approuvé samedi la confirmation par le Conseil d'Etat du refus gouvernemental d'accorder la nationalité française à cette Marocaine.

    Interrogée sur France Info, Valérie Pécresse a estimé que «le principe de l'égalité des sexes n'est pas négociable dans la République française» et que «le Conseil d'Etat en rendant cette décision a voulu réaffirmer qu'on ne pouvait pas avoir la nationalité française quand on n'adhérait pas à ce principe». «Au-delà même du port de la burqa, il y avait la question du fait que cette femme n'allait pas voter, du fait que cette femme n'avait pas de vie indépendante en dehors des déplacements qu'elle faisait accompagnée de son mari. Je crois que cela n'est pas la République française», a conclu la ministre. Le couple reconnaît son appartenance au salafisme, un courant rigoriste de l'islam. Dans le même temps, Faïza M. a toujours affirmé que, depuis son arrivée en France, elle n'avait jamais cherché à remettre en cause les valeurs de la République.


    «D'après ses propres déclarations (Faïza M.) mène une vie presque recluse et retranchée de la société française. Elle n'a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille»,
    souligne Emmanuelle Prada-Bordenave, la commissaire du gouvernement chargée de donner un avis juridique et qui a eu plusieurs entretiens avec le couple, interrogée par le quotidien. D'après elle, ces déclarations sont «révélatrices de l'absence d'adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société française».

    Le Conseil d'Etat étant la plus haute juridiction administrative, Faïza M. n'a plus de voie de recours.

    Libération- 12 juillet 2008

  • PALESTINE, la dernière colonie?

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    L'implantation incessante de nouvelles colonies juives en Palestine, des attentats suicides en Israël, une paix impossible à conquérir au Proche-Orient ?
    En partant du XVIème siècle, Lucas CATHERINE nous immerge dans cette région pour nous décrire la Palestine comme une terre fertile et Jérusalem comme une ville en plein essor.
    A la fin du 19ème siècle, une infime minorité juive y est présente mais pour des raisons essentiellement religieuses ; elle n'avait à cette époque aucune ambition économique ou politique.
    En 2003, 92% des territoires palestiniens ressortent «de la propriété inaliénable de l'ensemble du peuple juif»... Alors que plus de 4 millions de Palestiniens ont déjà été exilés en dehors des frontières historiques de la Palestine, les enfants de la seconde Intifada subissent l'occupation militaire de Tsahal et restent confrontés au principe sioniste : "Un pays sans peuple pour un peuple sans pays"
    Qu'est-ce que le sionisme ? Que prône cette idéologie et qui la soutient ? Est-ce la dernière forme du colonialisme ? Quelle est l'implication des Etats-Unis et des principaux pays européens dans ce conflit sanglant ? Et quelles sont les conditions pour y mettre fin ?

    Richement illustré avec des photos et des cartes, cet ouvrage de fond s'imposait pour répondre à l'une des questions les plus complexes de l'histoire contemporaine.

    Lucas CATHERINE est un spécialiste du monde arabe.
    Editions EPO - octobre 2003

  • Sarközy n'ira pas à la garden-party du ministère de la Défense

    Tous les ans, tradition oblige, le ministre de la Défense organise une garden-party le 13 juillet au soir dans les jardins de son ministère à l'hôtel de Brienne, en l'honneur des unités militaires qui défileront le lendemain. Tous les ans, avec la même régularité, le président de la République vient s'associer à cet hommage bon enfant et prononce un petit discours.

    De 1995 à 2006, Jacques Chirac n'y a jamais manqué. L'an dernier, le nouveau président Nicolas Sarközy n'a pas dérogé à cet aimable devoir et à cette occasion de rencontrer sans trop de protocole des militaires aux anges. Mais cette année, il ne viendra pas. Pas envie, ou pas le temps ? La version donnée par l'Élysée aux services de la défense invoque un problème d'emploi du temps. Trop occupé par le sommet de l'Union méditerranéenne et par ses multiples obligations, le Président "n'a pas pu trouver un quart d'heure pour faire un saut" à la réception, indique une source bien informée. Naturellement, dans l'ambiance assez tendue qui prévaut depuis quelques semaines entre le chef de l'État et les armées, cette absence risque d'être perçue comme une dérobade. Peut-être convient-il d'attendre le contre-ordre ?

    En fin de journée, l'Élysée a précisé au Point qu'il ne fallait pas voir malice dans l'absence du Président : "Avec son emploi du temps, le 13 juillet, c'était impossible. Et il ne se rendra pas également à la traditionnelle garden-party du ministère des Dom-Tom."
    Le Point - 12.07.08

  • Londres: Daniel Sonnex inculpé

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    Daniel Sonnex

    Un deuxième homme a été inculpé de meurtres samedi dans le cadre de l'enquête sur la mort de deux étudiants français à Londres fin juin, a annoncé la police.

     
    Scotland Yard a déclaré dans un communiqué que Daniel Sonnex, 23 ans, de Peckham (sud-est de Londres) avait été inculpé des meurtres de Gabriel Ferez et Laurent Bonomo, dont les corps avaient été découverts dans le quartier populaire de New Cross, dans le sud-est de Londres, le 29 juin.

    Il a également été inculpé pour avoir entravé le cours de la justice. Il sera présenté devant un tribunal lundi matin, a ajouté Scotland Yard.

    Un sans domicile fixe, Nigel Edward Farmer, 33 ans, a déjà été inculpé pour ces meurtres et écroué jeudi dans l'attente d'une prochaine audience, fixée au 16 octobre.

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    Gabriel Ferez (g) et Laurent Bonomo 
  • Des coups d'épée dans l'eau...

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    Le Parlement européen a demandé la libération des ‎milliers de prisonniers palestiniens détenues en Israël.
     Cette ‎institution européenne a souligné que Tel-Aviv avait une ‎conduite inhumaine avec ces prisonniers. Toujours d'après, le ‎Parlement européen, les forces israéliennes ont arrêté plus de ‎‎700.000 Palestiniens depuis 1967, dont un grand nombre ont ‎passé des années dans les geôles de ce régime. L'Autrichienne ‎Mme. Benita Ferrero Waldner, commissaire européenne, tout en ‎se déclarant inquiète de la violation des droits des prisonniers ‎palestiniens dans les geôles israéliennes a exprimé sa solidarité ‎avec eux. La situation critique des prisonniers palestiniens a ‎suscité des protestations mondiales et même dans les pays ‎occidentaux dont les gouvernements protègent le régime ‎sioniste. Ces prisonniers font systématiquement objet de tortures ‎les plus sauvages, de sorte que des centaines d'entre eux y ont ‎succombé et trouvé le martyre, et, s'ils survivent à ces pratiques ‎dignes de l'époque médiévale, ils en souffriront tout au long de ‎leur vie des séquelles. Le régime usurpateur cherche à travers la ‎répression sans répit des Palestiniens à les dissuader de résister. ‎
    Or, la résistance palestinienne a prouvé que le régime barbare ‎d'Israël, quoiqu'il fasse, ne parviendra jamais à la faire plier. Ce ‎régime inhumain a pratiquement séquestré une grande partie de ‎la population palestinienne par le blocus et beaucoup d'autorités ‎onusiennes et de personnalités internationales ont qualifié des ‎villes et des villages palestiniens de grande prison créée par le ‎régime occupant Qods. Les actes inhumains de ce régime ‎barbare ont provoqué les critiques de la communauté ‎internationale dont l'opinion publique et certaines autorités ‎européennes ainsi que le Parlement européen et ils ont demandé ‎la libération des prisonniers palestiniens.
    Et ce alors que le ‎régime factice d'Israël qui bénéficie des soutiens tous azimuts ‎des gouvernements occidentaux, qui profite voire abuse du ‎laxisme des instances internationales, continue en toute ‎impunité, ses crimes et ne prend nullement au sérieux les ‎demandes des autorités occidentales et les qualifie de "purs ‎spectacles".

    (Alterinfo - 12 Juillet 2008)

  • Iran: Ehud Barak va faire pression sur Washington

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    Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak se rendra à Washington la semaine prochaine pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement américain ainsi que le président Bush dans ce qui sera, selon ce que certains laissent entendre, la dernière séance de planification en prévision d'une attaque militaire contre l'Iran.



    Ehud Barak aura des entretiens pendant trois jours avec le Secrétaire à la défense Robert Gates, le Vice-président Dick Cheney, la Secrétaire d'État Condoleezza Rice, le conseiller à la Sécurité nationale Stephen Hadley et le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon – de même qu'avec le président des États-Unis George Bush.

    La visite d'Ehud Barak précédera également une visite du chef d'État-major de l'armée israélienne le lieutenant général Gabi Ashkenazi, qui doit rencontrer le président du Comité des chefs d'États-majors interarmes l'amiral Michael Mullen.

    Cette visite fait suite à celle effectuée par le chef du Mossad Meir Dagan à Washington au cours de laquelle il a rencontré les hauts responsables des Services de renseignement.

    « Les visites des responsables israéliens surviennent alors qu'un intense débat continue de faire rage au sein de l'administration américaine entre ceux qui, dirigés par Dick Cheney, sont favorables à une action militaire, et ceux qui, dirigée par Robert Gates, s'y opposent, » selon un reportage du Jerusalem Post.

    Les pourparlers surviennent au moment où deux essais de tir de missiles réalisés par l'Iran, et peut-être même trois viennent tout juste d'être réalisés.

    Loin de démontrer la capacité meurtrière de l'Iran, il semble que l'un des essais n'aurait effectivement pas réussi.

    L'analyste militaire Mark Fitzpatrick à l'Institut international d'études stratégiques (IISS) à Londres a étudié les photographies des lancements de missiles et il est arrivé à la conclusion qu'elles avaient été falsifiées.

    « Tout porte à croire que l'Iran a trafiqué les photos pour dissimuler ce qui semble apparemment être un lancement raté de l'un des missiles, » a déclaré Fitzpatrick.

    En réponse aux essais, le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov a déclaré aujourd'hui que la portée limitée de la technologie des missiles iraniens, qui se limite à moins de 2000 kilomètres, prouve que rien ne justifie l'installation d'un nouveau bouclier antimissile en Europe.

    « Les essais réalisés en Iran confirment que l'Iran possède des missiles d'une portée maximale de 2000 kilomètres et confirment que… un bouclier de défense antimissile avec ces paramètres n'est pas nécessaire pour surveiller ou pour réagir à ces menaces, » a-t-il dit.

    La rhétorique concernant "la menace iranienne" de même que la propagande colportée par la presse marchande sont montées crescendo au cours des deux dernières semaines, mais les anticipations d'une action militaire qui ont été abondantes depuis les trois dernières années ne se sont jamais avérées.
    (Alterinfo - 12 juillet 2008)

  • Un cabinet noir pour intimider les "gêneurs"

    Fabius a avoué s'être lui aussi senti "suivi, écouté, épié...", Voynet vient d'être cambriolée...

    et Leila  Bouachera, ex-candidate à la candidature présidentielle pense à un cabinet noir à l'Elysée.

    Docteur en droit, chargée de mission au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), Leila Bouachera, 48 ans, avait tenté, sans succès, de se présenter à l'élection présidentielle de 2007. Inconnue du grand public, cette juriste de formation installée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) désignait à l'époque le candidat Nicolas Sarközy comme « un réel danger pour la démocratie ». Ex-membre du RPR puis de l'UMP, elle a été cambriolée deux fois et se dit, comme Ségolène Royal, victime d'une opération « d'intimidation ».



    En quoi votre cas ressemble-t-il à celui de Ségolène Royal ?

    Leila Bouachera. Comme elle, mon domicile a été visité à deux reprises. Le 2 décembre 2006, seul le disque dur de mon ordinateur, qui comprenait 202 promesses de signatures, m'a été dérobé. La police n'a constaté aucune trace d'effraction. Ma porte blindée trois points n'a pas été dégradée. L'alarme laser a été désactivée. Le 23 mai dernier, le mode opératoire a été le même. C'est du travail de professionnels, pas de barbouzes. Je maintiens qu'il existe un cabinet noir à l'Elysée qui s'occupe d'intimider les gêneurs.

    Pourquoi n'avoir pas déposé plainte ?

    Ça ne servirait à rien. Tout le monde tourne en ridicule Ségolène Royal. Lorsqu'une femme s'exprime pour oser dénoncer la mainmise du clan Sarközy, on la considère comme quasi folle... C'est scandaleux. Par contre, je déposerai plainte contre Nicolas Sarkozy pour détournements de fonds publics à l'époque où il était ministre de l'Intérieur. Je le ferai prochainement devant la doyenne des juges d'instruction du pôle financier du tribunal de Paris.

    Vous parlez de « cabinet noir », mais avez-vous la moindre preuve ?

    Comment pourrais-je apporter des preuves face à des professionnels qui rentrent et sortent de chez vous sans laisser la moindre trace ? Ce sont des fantômes... mais je ne craquerai pas.

  • En plein Paris, deux adolescents blessés à coups de couteau

    Deux adolescents âgés de 16 ans et 17 ans ont été agressés à coups de couteau à Paris, square Saint-Lambert dans le XVe arrondissement. Les deux victimes ont été surprises cet après-midi vers 15 heures par cinq ou six agresseurs avant de recevoir, chacune, un coup de couteau. Blessés au dos et à la tête, les deux garçons ont été rapidement transportés vers les hôpitaux parisiens de la Pitié-Salpétrière et Bichat.

    Une des victimes a été sérieusement touchée, mais ses jours ne seraient pas en danger.

    Le Parisien - 11 juillet 2008

  • Panique mondiale sur le Web

    Les géants informatiques mondiaux, dont Microsoft, Sun Microsystems et Cisco, se sont mobilisés ces derniers mois pour corriger une grave faille de sécurité qui menaçait l'internet mondial, et diffusent cette semaine à grande échelle un «patch» (logiciel de correction).

    Le spécialiste en sécurité Dan Kaminsky, de IO Active, a découvert il y a six mois cette faille qui portait sur le Domain Name System (DNS), le système central qui met en relation les adresses des sites et les pages stockées sur des serveurs, via des numéros similaires à des numéros de téléphone.

    Il a alors réuni les grands groupes internet, qui ont planché discrètement pendant des mois pour mettre au point une solution.


    Le patch est diffusé cette semaine aux entreprises et aux internautes, généralement via des mises à jour automatiques des systèmes.

    Cette faille aurait pu permettre à des pirates de rediriger n'importe quelle adresse internet vers d'autres sites de leur choix, et d'ainsi contrôler le trafic internet mondial.

    Le risque est notamment celui du «phishing», où des escrocs dirigent les internautes à leur insu vers de faux sites de banques par exemple, pour récupérer leurs numéros de cartes bancaires ou autres données sensibles. Un pirate aurait aussi pu ainsi voler des courriels ou toute sorte de données.

    «Aucune opération de sécurité n'a jamais été réalisée à cette échelle», a commenté M. Kaminsky, qui a mis en place un site (www.doxpara.com) pour permettre aux internautes de tester leur vulnérabilité à cette faille.

    «C'est un problème-clé qui gouverne toute l'architecture de l'internet», a souligné l'expert en sécurité Rich Mogull, de la société Securosis, lors d'une conférence téléphonique. En détournant les adresses «vous auriez l'internet mais pas celui que vous attendez», a-t-il expliqué.

    «Les gens peuvent être inquiets mais ne doivent pas paniquer, car nous avons gagné autant de temps que nous pouvions, afin de tester et de mettre en application le patch», a commenté M. Kaminsky.

    M. Kaminsky et 16 autres chercheurs du monde entier s'étaient retrouvés en mars sur le campus de Microsoft à Redmond (nord-ouest des Etats-Unis) pour travailler sur une parade, dans un effort de collaboration sans précédent.

    Généralement les experts en sécurité vendent aux entreprises les détails sur les failles qu'ils découvrent, mais M. Kaminsky a choisi d'agir en secret et de prévenir toute le monde en raison de l'importance de l'enjeu.

    «J'ai découvert cette faille complètement par hasard», a-t-il raconté, «en regardant quelque chose qui n'avait rien à voir avec la sécurité». «Ce problème affecte non seulement Microsoft et Cisco, mais tout le monde», a-t-il dit, en évitant toute précision technique pour éviter d'inspirer des pirates.

    Pour la première fois, les grands groupes informatiques ont décidé ensemble de lancer une diffusion massive simultanée du patch sur toutes les plate-formes informatiques, ce qui devrait protéger la plupart des internautes. Les détails techniques ne seront publiés que dans un mois, le temps d'installer le correctif.

    Le Parisien - 10 juillet 2008 

  • Raciste à 4 ans!

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    Young Rocky Smith, aged four, standing outside his school here, had been accused of racism after spitting at a black schoolmate.

     

    But Rocky's parents Sarah and Iain Smith are angry that the matter was taken so far because they say

    their son is too young to know what "racist" means.

  • PV pour non-affichage du ticket horodateur: illégal!

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    Aucun texte de loi n'oblige à afficher son ticket de stationnement, a démontré l'association 40 Millions d'automobilistes devant un juge de Versailles, qui a ordonné la relaxe d'une contrevenante. Une décision dont pourraient profiter des milliers de conducteurs.

    C'est une véritable petite bombe juridique que s'apprête à lâcher l'association 40 Millions d'automobilistes dans un communiqué publié ce matin. Une nouvelle qui va autant embarrasser les pouvoirs publics que ravir les centaines de milliers de conducteurs qui conservent dans leur boîte à gants un ou plusieurs PV pour stationnement impayé. En assurant la défense d'une adhérente, l'association a obtenu un jugement étonnant et radical, déclarant les poursuites pour non-affichage du ticket d'horodateur sans fondement légal !

    « L'administration devra changer ses modes de poursuites »

    Le 30 mai, comme l'atteste le jugement que se sont procuré « le Parisien » et « Aujourd'hui en France », la juridiction de proximité de Versailles a accordé la relaxe d'une automobiliste « contrevenante » défendue par l'association et poursuivie pour le non-paiement d'une trentaine de PV de stationnement à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines).

    Le juge, face aux arguments avancés, n'a eu d'autre solution que de conclure à l'abandon des poursuites, reconnaissant que « l'élément légal de l'infraction n'est pas constitué ».

    « Dans un Etat de droit, seul un texte fonde les poursuites et détermine les peines, explique Rémy Josseaume, président de la commission juridique de 40 Millions d'automobilistes. C'est la règle telle que décrite dans l'article 111-3 du Code pénal. Or, dans le cas précis de notre adhérente, nous avons découvert qu'aucun texte du Code de la route, aucun article du Code pénal et aucun arrêté municipal en France n'impose à un automobiliste d'afficher son ticket horodateur. On doit régler le stationnement là où il est payant, mais le fait de ne pas afficher son ticket n'est pas une preuve du non-paiement. »

    Problème : les fonctionnaires chargés du stationnement verbalisent systématiquement toutes les infractions au stationnement payant sur le seul et unique motif de « non-affichage du ticket horodateur ». La mention est d'ailleurs inscrite, à la main ou dans certains cas en cochant une case prévue à cet effet, sur le volet du papillon de la contravention laissé sur le pare-brise des voitures jugées en infraction. Avec plus de 7 millions de contraventions délivrées chaque année en France (le parc d'horodateurs s'élève à 35 000 machines environ dont 14 000 pour la seule ville de Paris), ce sont donc plusieurs centaines de milliers de PV encore non acquittés qui peuvent profiter aujourd'hui de cette jurisprudence.

    « Pour être dans la légalité, l'administration devra changer ses modes de poursuites et ses textes, précise Philippe Yllouz, l'avocat qui a assisté la contrevenante. Jusqu'à présent, toutes les procédures engagées demeurent privées de base légale ! »

    Le Parisien- 11 juillet 2008

  • Scandaleux! Mort d'une petite fille en Corse

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    Mais dans quel monde vivons-nous?
    En Haute-Corse, le SAMU ne dispose que d'un seul hélicoptère.

    Mais à l'occasion, cet unique hélicoptère sert également au transport des personnalités...

    Il y a quelques jours, l'hélicoptère du SAMU a été appelé en urgence pour transporter à l'hôpital une fillette de 9 ans.

    Seulement, l'hélicoptère était en "mission officielle".

    Il devait ramener le préfet qui terminait une réunion de travail.

    Bien entendu, le pilote a dérouté son appareil pour aller chercher en urgence, un médecin.

    Quand l'hélicoptère s'est posé dans ce village, distant d'une trentaine de kilomètres de Bastia, la fillette était décédée.

    (Source: France Info - 11 juillet 2008)

  • C'est un jeune militaire qui aurait rossé Ruddy Haddad

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    Ruddy Haddad (flouté) - Foule juive sur les lieux de l'agression

    Trois hommes ont été mis en examen hier, dont deux soupçonnés d'avoir agressé le jeune Ruddy le 21 juin dans le XIXe arrondissement de Paris. Parmi eux, le présumé « agresseur à la béquille », Foued O..., 26 ans, militaire dans l'armée de l'air.

    Son crâne rasé et sa démarche claudicante suscitaient le très vif intérêt des enquêteurs de la 2e DPJ, depuis qu'un témoin de l'agression de Ruddy, 17 ans, l'avait signalé comme l'auteur des coups les plus violents, portés à l'aide d'une béquille. Avec un comparse, Foued O... a été mis en examen hier soir dans le cadre de l'agression du jeune Ruddy, pour « tentative de meurtre et violence en réunion ».

    Le mobile antisémite a été retenu, qui vient aggraver les charges à leur encontre. Un troisième jeune homme, Boubacar C..., un Malien de 27 ans, identifié par un témoin de confession juive, a, lui, été mis en examen pour « violences en réunion aggravées par leur caractère antisémite ". Il est soupçonné d'avoir participé à l'une des rixes précédentes de l'après-midi, durant laquelle une machette avait été utilisée. Hier soir, les trois hommes étaient présentés au juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis leur incarcération.



    Mardi matin, à l'aube, les policiers, agissant sur commission rogatoire de la juge d'instruction Géraldine Rigollot, ont tiré les proches de Foued O... de leur sommeil, dans l'appartement familial du XIXe arrondissement de Paris. Ils espéraient y trouver leur « agresseur à la béquille ». En vain. C'est en fait à la base aérienne de Taverny (Val-d'Oise), qu'ils ont mis la main sur cet homme de 26 ans, un peu plus tard ; le principal suspect dans cette affaire, qui avait ébranlé la communauté juive le 21 juin dernier, est militaire. Engagé dans l'armée de l'air depuis trois ans, il y occupe le poste de MTA, militaire technicien de l'armée de l'air, avec le grade de caporal. Contacté hier, le commandement de la base aérienne n'a pas commenté l'arrestation de l'un de ses hommes, que le ministère de la Défense, lui, confirme et « déplore ». Interpellé le même jour que Foued O..., Sekou M..., 25 ans, né dans le XIXe arrondissement de Paris qui vit aujourd'hui à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), travaille, lui, comme intérimaire. Il a récemment postulé à un emploi d'éboueur.

    En compagnie de Boubacar C..., ils ont été présentés hier à la juge d'instruction en charge de l'affaire, tandis que quatre autres interpellés ont été remis en liberté après leur garde à vue. Contrairement à Sekou M..., Foued O... n'était pas particulièrement connu des services de police et de justice jusqu'alors.

    « Si deux d'entre eux admettent leur présence sur les lieux au moment de la rixe, tous nient absolument leur implication dans l'agression contre le jeune Ruddy », indiquait le parquet de Paris hier soir. Ces dénégations, les proches de Foued O... les maintiennent aussi. Contacté hier, un membre de la famille de Foued O ... n'arrive pas à croire à son implication dans ce déchaînement de violence : « Pendant son enfance, oui, il a été turbulent. Mais depuis son engagement dans l'armée, il avait trouvé une structure rigoureuse qui lui convenait, le cadrait. L'armée l'avait complètement canalisé, il s'était vraiment assagi. »

    Lorsqu'on lui demande si Foued O... avait besoin de béquilles fin juin dernier, ce proche élude, affirmant qu'il n'était pas là au moment de l'agression de Ruddy. Lui qui est né et a grandi dans le XIXe arrondissement réfute aussi la tonalité antisémite des rixes qui opposent des jeunes de différentes communautés : « C'est une lutte de territoires, à mon sens », poursuit-il, mettant par ailleurs en doute les investigations policières : « Les enquêteurs ne disposent que de clichés et d'informations floues. Faute de trouver Foued à la maison mardi matin, ils ont embarqué un autre fils de la famille, simplement parce qu'il avait les cheveux courts et que les enquêteurs cherchaient un jeune beur au crâne rasé. »

    Pour l'instant, ces trois mis en examen, tout comme les cinq premiers interpellés - aujourd'hui témoins assistés dans le dossier -, ont été mis en cause sur la foi de dépositions de témoins.

    Mais Ruddy, évidemment témoin clé de son agression, a pour l'instant totalement perdu la mémoire des moments qui ont précédé son entrée dans le coma.

    Que fait la HALDE? C'est du racisme "au faciès" que de rechercher un jeune beur!

  • Un jeune violeur gérontophile

    INFO LE PARISIEN. En Seine-Saint-Denis, un jeune de 20 ans est soupçonné d'avoir agressé une douzaine de femmes âgées.

    Un habitant de Sarcelles (Val-d'Oise) âgé de 20 ans vient d'être interpellé par la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

    Il est soupçonné d'avoir agressé sexuellement, l'hiver dernier à Pierrefitte (Seine-Saint-Denis), une douzaine de femmes âgées de 60 ans à plus de 80 ans. La plupart de ses victimes ont subi des attouchements, certaines ont été violées.


    Le suspect, déjà fiché pour des affaires de vols, a été confondu par son ADN. Durant sa garde à vue, il aurait reconnu une partie des agressions.

  • La cambrioleuse de 2006 identifiée en 2008 par une empreinte

    La police scientifique s'est activée...

    Une femme de 23 ans, originaire de l'ex-Yougoslavie, a été identifiée par les services de police comme un possible auteur du cambriolage du domicile de Ségolène Royal le 16 août 2006, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Intérieur.

    Son identification, réalisée le 30 juin 2008, a été faite à partir d'une empreinte digitale retrouvée par les enquêteurs en août 2006, a-t-on ajouté de même source.

    L'identification de cette empreinte n'avait rien donné auparavant de sorte que le dossier avait été clos en mars 2007.


    Cette empreinte appartient, a-t-on précisé au ministère de l'Intérieur, à une femme originaire d'ex-Yougoslavie, connue pour avoir commis de nombreux cambriolages.

    Le Parisien - 10 juillet 2008