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GAELLE MANN - Page 1875

  • Mairie occupée par des Roms bulgares

    Une quarantaine de roms bulgares occupent depuis 10 heures, ce matin, le centre administratif de Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Ils demandent un rendez-vous avec le maire afin de trouver une solution à leur problème de relogement.

    Les familles, actuellement hébérgées dans un hôtel, ont été sommées de quitter les lieux en date du 26 juillet.

    C'est la ville qui jusqu'ici prenait à sa charge la facture de l'hôtel, soit 44 euros par nuitée et par famille. La mairie ne laissera «personne sur le carreau» mais souhaite que «les familles pouvant se prendre en charge par elles-mêmes le fassent».

    Le Parisien - 16 juillet 2008

  • Un oubli criminel

    Un enfant de 2 ans et demi est décédé mardi soir après avoir été abandonné plusieurs heures par son père dans une voiture garée dans le centre ville de Pont de Chéruy (Isère), a-t-on appris de source judiciaire.

    Un passant, constatant la présence du garçonnet inanimé dans une voiture garée sur une place en plein centre ville, a prévenu les gendarmes qui ont alerté les pompiers vers 17H, rapporte le Dauphiné Libéré qui révèle les faits.

    Les secours ont tenté en vain de le réanimer, et le garçonnet est décédé en début de soirée.

     

    "Le père, en état de choc, a indiqué avoir "oublié" son fils dans la voiture, qui est restée un certain nombre d'heures au soleil", a expliqué à l'AFP le procureur de Vienne, Franck Rastoul.

    Agé de 38 ans, le père, un pharmacien connu de la ville, a été rapidement retrouvé dans le quartier où la famille réside, a-t-on appris auprès des gendarmes, qui n'ont pas pu préciser où il se trouvait exactement ni ce qu'il faisait pendant l'après-midi.

    "L'enquête devra déterminer dans quelles circonstances il a pu oublier la présence de son enfant", a indiqué M. Rastoul.

    Les deux parents, en état de choc, n'ont pas encore pu être entendus par les gendarmes de la brigade de Pont de Cheruy, à qui le dossier a été confié.

    D'après les premiers éléments de l'enquête, le garçonnet est leur fils unique, a précisé M. Rastoul.

    Une autopsie devra confirmer dans les prochains jours les causes de la mort de l'enfant et des recherches seront menées afin d'établir combien de temps il a été laissé seul dans la voiture.

    Il faisait environ 25° dans le nord de l'Isère mardi après-midi selon Météo France.

  • Rien à battre des querelles de minaret!

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    Le Conseil d'Etat vient de refuser la nationalité française à une Marocaine portant la burqa. Dans une interview exclusive à notre journal, la secrétaire d'Etat à la Ville, Fadela Amara, explique pourquoi elle se félicite de cette décision.

    Rarement une décision de justice n'aura provoqué une telle unanimité au sein de la classe politique. A droite comme à gauche, on s'empresse de saluer, depuis vendredi, l'arrêt du Conseil d'Etat qui a refusé de donner la nationalité française à une Marocaine portant la burqa, ce voile intégral masquant le visage. On est loin de la cacophonie ministérielle survenue au lendemain de l'annulation, au printemps, par le tribunal de Lille, du mariage d'un couple de musulmans pour non-respect de la virginité.



    Dans nos colonnes, c'est aujourd'hui Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la Ville, qui applaudit les conclusions de la plus haute juridiction administrative, heureuse d'avoir « enfin » trouvé un appui judiciaire à ses combats. A l'heure où le religieux s'invite de plus en plus dans la société, où des mamans sont exclues des sorties scolaires parce qu'elles sont coiffées d'un voile, où des piscines municipales réservent, à certaines heures, leurs bassins à la gent féminine, où le public masculin est exclu d'un tournoi de basketteuses musulmanes, l'ex-présidente du mouvement Ni putes ni soumises y voit « un vrai tremplin pour l'émancipation et la liberté des femmes ». Elle qualifie cette décision de « capitale » dans le sens où « elle peut dissuader des extrémistes religieux d'imposer le port de la burqa à leur épouse ».

    C'est aussi « la conviction » d'Hanifa Chérifi, ex-médiatrice de l'Education nationale chargée de résoudre les conflits liés au port du voile à l'école. « En plus de se prononcer sur la demande de naturalisation, le Conseil d'Etat a clarifié une question, à savoir jusqu'où peut-on accepter des tenues visant à l'enfermement des femmes et qui vont à l'encontre des principes républicains ? Il permet d'éclairer l'opinion sur ce qui renvoie à des formes d'exclusion, à des formes de non-respect de la dignité. C'est un message politique positif en direction des femmes. On vient de leur dire : La République vous protège ! La communauté musulmane sait aussi qu'il y a des limites à ne pas dépasser », martèle-t-elle.

    Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Moussaoui - bottant en touche quand il s'agit de commenter l'arrêt -, préfère, lui, mettre en garde contre les risques d'une « mise à l'index » de la pratique de l'islam.

    Le Parisien - 16 juillet 2008

    Ce qui importe à la France, à la république française laïque, c'est l'immigration de masse musulmane, et non ces querelles de minaret qui ne sont pas les nôtres!

  • Européens de racine et Européens de souche

    GUERRE CULTURELLE - Guerre des mots

    Les mots ne sont pas innocents, ce sont des armes : nommer et donner un sens aux choses, aux gens, aux notions et aux concepts, puis imposer l’emploi de ces noms et ces sens est un acte capital pour guider la pensée. La Résistance identitaire se doit alors de forger ses propres outils linguistiques.

    Parmi les premières propositions, nous suggérons de différencier l’emploi des expressions « Européen de racine » et « Européen de souche » en s’appuyant sur la différence qui existe entre la racine qui est vivante et véhicule l’énergie de la sève et la souche qui représente le résidu, frappé à mort, d’un arbre coupé.

    Par « Européens de racine » nous désignons les Européens de race blanche pour qui la tradition culturelle et morale de leur peuple reste une réalité vivante et consciente, donc une source d’inspiration pour la pensée ou la création et un guide pour l’action.

    Par « Européens de souche » nous désignons à l’inverse les Européens de race blanche qui ont perdu le contact avec leur tradition culturelle et morale. S’ils possèdent encore le substrat biologique sans lequel il serait vain de les considérer comme Européens, ils sont démunis de l’élément spirituel qui seul peut donner un sens à leur existence. « L’Européen de souche » se confond alors volontiers avec le zombi occidental dans lequel on reconnaît aisément le « dernier homme » prophétisé par Nietzsche.
      JPA - 14 juillet 2008

     (Source: Terre et Peuple)

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    Arbres en hiver par C.D. Friedrich

     

  • La voix des peuples, quantité négligeable

    Editorial - Samedi, 12 Juillet 2008

     

    Le NON irlandais au replâtrage baptisé pompeusement « Traité de Lisbonne » a mis en émoi les gens qui, à Bruxelles et à Strasbourg, ont confisqué l’idée, la belle idée, européenne au profit du Système en place, dont ils sont les bénéficiaires. Leurs réactions ont été révélatrices : pour les uns, il faudra faire revoter les Irlandais (après leur avoir promis, sans doute, monts et merveilles en matière de subventions, pour les acheter ?) ; pour les autres, il faut purement et simplement s’asseoir sur le vote irlandais (ce qu’ont dit, avec leur cynisme habituel, les Anglais – qui, eux, n’ont rien à faire en Europe puisqu’ils sont les agents de Washington).

    Autrement dit, la voix des peuples est quantité négligeable. Pire, elle est dangereuse. Belle illustration de l’immense duperie que constituent les couplets habituels sur la démocratie. Mais, nous assure cette grande conscience démocratique qu’est le journal Le Monde, prendre l’avis des peuples n’est jamais que « tentations démagogiques ». C’est en tout cas ce qu’affirme Daniel Vernet, envoyé spécial de son journal en Autriche, et qui rend compte, avec la réprobation qui convient, d’une initiative du chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. Celui-ci, appuyé par son ministre des infrastructures Werner Faymann, qui doit le remplacer à la tête du Parti social-démocrate (SPÖ), vient de se prononcer en faveur d’un référendum, chaque fois que des traités concernent les intérêts de l’Autriche.

    Or c’est là, note, scandalisé, Le Monde, « une vieille revendication des populistes ». Bref, l’horreur absolue. D’autant que la prise de position du chancelier a été publiée dans le quotidien Kronen Zeitung, très hostile aux institutions actuelles de l’Europe et qui (hélas, hélas !) « est lu chaque jours par 3 millions d’Autrichiens, soit plus de 40 % de la population en âge de lire un journal » . Ce qui en fait « rapporté à la population, le plus grand quotidien du monde ». Ajoutons que, si le Parlement de Vienne a ratifié le traité de Lisbonne, il n’y a que 23 % des Autrichiens pour s’en dire satisfaits… Autant dire que les résultats d’un référendum sont prévisibles.

    Quelle idée, aussi, de demander aux peuples leur avis sur ce qui constitue leur avenir ? Imaginez un seul instant qu’un référendum soit organisé, en France et chez ses voisins, sur l’immigration ? On sait à l’avance quel en serait le résultat. Donc, pas question. La voix des peuples n’a d’intérêt que lorsqu’elle va dans le « bon sens » (celui défini par les maîtres, officiels et officieux, du pouvoir). La gigantesque escroquerie qu’est le système « démocratique » va-t-elle survivre indéfiniment ? Peut-être, si les « veaux » (comme disait de Gaulle) ne sont motivés, indéfiniment, que par leur mangeoire. Mais même les veaux, sait-on jamais, peuvent devenir enragés. Surtout si la mangeoire commence à se vider.

    Et puis le mépris souverain qu’affiche un Sarkozy à l’égard de ceux qui lui ont permis d’être élu commence à fatiguer certains. Les media, si décisifs pour être élu (et réélu), semblent las d’être traités en paillassons. La magistrature aussi. Et cette « grande muette » qu’est l’armée française pourrait bien se mettre à donner de la voix. Et à mordre ? Certes, je sais trop – y compris par expérience personnelle – ce qu’est devenue l’armée à partir de 1962, d’autant que le postulat multiethnique l’a transformée…de façon multicolore. Mais certains signaux se mettent au rouge. L’étrange, très étrange affaire de Carcassonne, a été l’occasion (qui tombait vraiment à pic… Vous avez dit hasard ?) de sabrer une armée décidément peu encline à accepter de se faire sepuku. La « réforme » (c’est à dire l’enterrement de première classe) organisée par l’Elysée a suscité la réaction, mesurée dans la forme mais très vive quant au fond, du mystérieux groupe d’officiers généraux et supérieurs autobaptisé « Surcouf ». Lequel, malgré les ordres de flicage de Sarkozy, n’est toujours pas identifié. Comme si les services compétents faisaient preuve d’un zèle disons…très mesuré.

    Tout cela devrait alerter un pouvoir politique lucide. Mais la lucidité suppose la prise en compte des réalités. Des réalités qu’à l’évidence l’actuel locataire de l’Elysée a choisi de mépriser. Jusqu’à quand ? Car l’ennuyeux, avec les réalités, c’est qu’elles ont la peau dure.

    Pierre VIAL
  • Près de 600 voitures incendiées par les jeunes!

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    Ils aiment ça, foutre le feu aux voitures!

    295 véhicules ont été incendiés cette nuit, et 297 dans la nuit du 13 au 14 juillet.

    Sur les 295 véhicules brûlés en France dans la nuit du 14 au 15 juillet, 150 l'ont été en Ile-de-France et 145 en province ce qui, par rapport aux chiffres enregistrés la nuit précédente, marque une augmentation en province et une diminution en région parisienne. Pour la nuit du 13 au 14 juillet, sur les 297 véhicules incendiés en France, la majorité -211- l'avait été en Ile-de-France.

    Dans la nuit du 14 au 15 juillet, selon le ministère de l'Intérieur, 98 personnes ont été interpellées et 58 placées en garde à vue pour toute la France, dont 48 personnes interpellées et 29 placées en garde à vue en Ile-de-France.

    La nuit précédente au niveau national, 121 personnes avaient été interpellées, dont 102 en Ile-de-France, et 72 placées en garde à vue, dont 52 en Ile-de-France.

    Les incendies de voitures constatés lors des nuits du 13 au 14 juillet et du 14 au 15 juillet «constituent un pic» lié au 14 juillet, indique-t-on au ministère de l'Intérieur». A titre d'exemple, on précisait que dans la nuit du 12 au 13 juillet, seuls 33 véhicules ont été incendiés en France dont 5 en Ile-de-France.

    Selon le Ministère de l'Intérieur, on a enregistré au premier semestre 2008 une diminution des incendies de voitures de l'ordre de 20%.

    Alors tout va bien!

    (Source Le Point.fr)

         
  • Le jeu des "7 familles" de dictateurs

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    Depuis quelques semaines, les Allemands peuvent jouer à une version un peu particulière du jeu des 7 Familles... Ils doivent avoir la famille Hitler, Mussolini ou Staline au complet et ils ont gagné! C'est la version le jeu des "7 familles de dictateurs!"

    En fait, pour être plus précis, le jeu comporte huit familles de despotes qui sont entrés dans l'histoire depuis l'antiquité jusqu'à l'époque contemporaine. Chaque carte indique l'âge auquel les dictateurs sont entrés en fonction et ont quitté le pouvoir, la cause de leur décès, sans oublier divers traits de leur personnalité.

    Pour l'éditeur , c'est "un moyen ludique" d'appréhender les chapitres sombres de l'histoire". Et d'ajouter : "il ne faut pas prendre ça trop au sérieux!". Quant aux règles du jeu, elles sont assez simples, il n'y en a pas: "En amour comme à la guerre, tout est permis comme chacun sait et celui qui capitule, perd".

    Mais ce nouveau jeu ne fait pas rire tout le monde, loin de là : les historiens sont inquiets. Arnulf Baring met en garde une "minimisation" de ces périodes de l'histoire. "Plus le Troisième Reich s'éloigne dans le temps, plus la réflexion sur ce sujet devient bizarre", affirme-t-il. En outre, il reproche au jeu de cartes de "mettre les scélérats sur le même rang" alors que "comparé à Hitler, Mussolini est un homme d'honneur". D'autres estiment que le "commerce avec Hitler est une évolution positive car c'est un jalon vers la normalisation."
    Le Post -15 juillet 2008

  • Tony Blair annule sa visite à Gaza

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    Gaza dans l'obscurité...
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    Après un raid sur Gaza
    GAZA, 15 juillet 2008- RIA Novosti. Israël est responsable de l'annulation de la visite de Tony Blair, représentant du "quartette" des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient, à Gaza, a déclaré mardi Tahar al Nunu, porte-parole du gouvernement du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza.

    "Israël a exercé des pressions importantes pour obtenir l'annulation de la visite de M.Blair dans la bande de Gaza. M.Blair pourrait constater l'ampleur de la tragédie provoquée par le blocus dans la bande de Gaza et voir les crimes commis par les militaires israéliens contre les civils", a indiqué Tahar al Nunu.

    M.Blair a annulé mardi, à la dernière minute, sa première visite à Gaza pour des raisons de sécurité, selon sa porte-parole Ruti Winterstein. L'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) s'est déclarée surprise par cette décision de M.Blair, a indiqué le porte-parole de l'agence Adnan Abu-Hasna.

    Selon les médias étrangers, Tony Blair avait l'intention de rencontrer le chef de l'UNRWA à Gaza John Ging et les représentants d'ONG et organisations humanitaires palestiniennes, ainsi qu'inspecter plusieurs écoles pendant sa visite de trois heures.

    Cette visite d'un représentant du "quartette" des médiateurs internationaux depuis la prise de contrôle de l'enclave par le mouvement Hamas en juin 2007 aurait été la première.


  • Oh! le vilain nain!

    Nicolas Sarközy, président en exercice de l'Union européenne, a estimé mardi à l'Elysée, devant les députés UMP, que «les Irlandais devront revoter» sur le traité européen après la victoire du non au référendum du 13 juin, selon plusieurs participants à la rencontre.

    «Les Irlandais devront revoter et je mettrai le veto à tout élargissement (de l'Union européenne) tant qu'il n'y aura pas de nouvelles institutions», a-t-il déclaré lors d'une réception à l'Elysée avec les députés UMP.

    Le chef de l'Etat a une nouvelle fois évoqué les chantiers européens qu'il entendait faire avancer à l'automne: pacte européen de l'immigration et plafonnement de la TVA sur le pétrole.

  • Sublime Arletty

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    Hôtel du Nord

    Hôtel du Nord est un film français réalisé par Marcel Carné, sorti sur les écrans le 10 décembre 1938.

    Arletty, de son vrai nom Léonie Bathiat , est née le 15 mai 1898 à Courbevoie et décédée à Paris (16e) le 23 juillet 1992.

    Elle est la fille de Michel Bathiat, chef du dépôt des tramways de Courbevoie et de Marie Dautreix, blanchisseuse. Elle a un frère cadet, Pierre. Elle fait de bonnes études dans une institution privée, puis entreprend d'étudier la sténographie chez Pigier. La guerre de 1914 fauche sur le champ de bataille son premier amour qu'elle surnommait « Ciel », à cause de la couleur de ses yeux. En 1916, son père meurt, écrasé par un tramway. Arletty, son frère et sa mère se trouvent expulsés du dépôt.

     

  • EDITORIAL DE CHRISTIAN BOUCHET

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    Le Franco-Palestinien Salah Hamouri et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt: pas le même poids dans la balance franco-israélienne! 
    Ce qui m’a le plus marqué dans la libération de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, c’est la conclusion de la déclaration officielle de Nicolas Sarközy : “Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Gilad Shalit et pour ses parents. Nous ne l’oublions pas. La France est toujours prête à se mobiliser quand quelqu’un est injustement retenu”.

    On pourrait, somme toute, se féliciter que notre président soit si attentif à la situation des Français possédant une double nationalité. Cela ne pourrait qu’être à son honneur, si cette attention n’était pas sélective…

    Pourquoi en effet Gilad Shalit – qui n’est rien d’autre qu’un soldat fait prisonnier – et pas Salah Hamouri, jeune étudiant franco-palestinien emprisonné depuis plus de 3 ans dans les geôles israéliennes pour délit d’opinion (il est sympathisant du FPLP) et condamné à y rester encore 7 ans ?.

    Pourquoi ? Oui, pourquoi ?

    Tout simplement parce que certains Français le sont plus que d’autres dès qu’ils appartiennent à une « communauté » bien particulière ou à la caste des possédants qui nous dirigent.

    Cela étant écrit, on peut s’interroger sur certaines déclarations de l’otage bling-bling des Farc. Elle aurait porté des chaînes 24h sur 24 pendant trois ans et fait 300 km à pied par an en moyenne. En bref, elle aurait été traitée comme "un chien" par ses geôliers.

    Pour quelqu’un qui a subit un tel traitement, l’égérie des bobos est bien pimpante et en apparente fort bonne santé.

    On comparera utilement les photos prises après sa libération à celles de Sami Al-Hajj ce caméraman d'Aljazeera, arrêté en Afghanistan fin 2001 et transféré au camp de Guantanamo début 2002, pour y rester jusqu'au 2 mai 2008. Sa détention a donc quasiment eu lieu pendant la même période et pour la même durée qu’Ingrid Betancourt. Mais lui était l'hôte de la plus grande démocratie du monde dans un camp où « les conditions de détention des prisonniers y sont meilleures qu'en Belgique » selon un rapport de l'OSCE. En voyant les images d’Ingrid Betancourt en parfaite santé, et de Sami Al-Hajj porté par des militaires US sur une civière et quittant Guantanamo pour entrer dans un hôpital, on ne peut que penser que les geôliers des Farc n’étaient peut être pas si mauvais que ça, en tous les cas moins que les GI’s US !
    Christian Bouchet
    VOXNR

  • VIDEO L'étudiant Franco-Palestinien Salah Hamouri détenu depuis 3 ans en Israël

    http://www.dailymotion.com/video/x5zfqw_salah-hamouri-moins-francais-que-le_news

    Hamouri Salah.jpg

    Deux poids, deux mesures, toujours...

  • La très catholique Ingrid Betancourt est adultère selon l'Eglise

    Contrairement à une opinion commune, un catholique divorcé et remarié civilement n'est pas excommunié.

     En revanche, du fait qu'il vit en état de péché mortel puisque du point de vue de l'Église, il commet en permanence l'adultère, il ne peut participer à l'Eucharistie.

    Les catholiques sont supposés ne communier qu'absous de tout péché mortel (en état de grâce), et le divorcé remarié ne peut être absous, car l'absolution requiert un repentir sincère et une ferme intention de s'amender, condition qui ne peut être remplie tant que le second mariage civil existe.

  • VIDEO Betancourt reçoit la Légion d'Honneur sous les youyous!

    http://www.dailymotion.com/video/x64evn_betancourt-legion-dhonneur-sous-les_news

    14 juillet 2008 à la garden-party de l'Elysée

    Les youyous (ou you-you ou you you) sont de longs cris aigus et modulés, que poussent en chœur les femmes du Maghreb (musulmanes ou juives) et de certains pays d'Afrique sub-saharienne pour manifester une émotion collective lors de rassemblements : généralement la joie (dans les mariages et autres festivités), mais aussi le deuil.

    Ils sont désignés ainsi par onomatopée (ils ont d'ailleurs par le passé été orthographiés "ouloulou" ou "yiheyi ").

    C'est scandaleux d'entendre ces youyous arabes alors qu'on remet la Légion d'Honneur!  On est au Maghreb ou encore en France?

  • VIDEO Dati bourrée: à la porte!

    http://www.dailymotion.com/video/x62vk7_dati-chaude_news

    Rachida Dati le 10 juillet 2008, après le discours de Manuel José Barosso, célébrant le transfert la présidence française de l'Union Européenne.

  • VIDEO Le premier feu de l'été à La Ciotat

    http://www.dailymotion.com/video/x64laz_incendie-de-la-ciotat_news

    Le 14 juillet, incendie criminel à La Ciotat, rapidement maîtrisé grâce aux pompiers, aux hélicos et aux Canadairs. Les incendiaires choisissent les jours de fort mistral pour que le feu se propage rapidement dans les pinèdes et atteignent les constructions.

    Le blog de Marseille: http://www.tout-marseille.fr/blog/exclu-incendie-de-la-ciotat

    La Ciotat est une commune située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, à 31 kilomètres à l'Est de Marseille.

    Assise au fond d'une baie en croissant, la ville, adossée au Bec de l'Aigle et au Cap Canaille - point culminant de son territoire - fait face à la mer.

    Autour de la ville, d'ouest en est, on trouve :

    • Cassis que l'on peut rejoindre par la superbe "route des crêtes" offrant des points de vue magnifiques ;
    • Ceyreste, qui ne formait qu'une avec la ville avant que celle-ci ne prenne son indépendance ;
    • Saint-Cyr-sur-Mer-Les Lecques enfin, au bout de la baie, qui marque le début du Var.
  • Nicolas Vizioz, le tireur de Carcassonne

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    Balle réelle (g) et balle à blanc: il est impossible de les confondre.
    La thèse d'un tir par négligence ne convainc pas le Franco-Suisse Hans Wolf. L'ex-légionnaire, en retraite à Chêne-Bougeries, ne connaît pas le sergent du 3e régiment parachutiste de marine qui a tiré à balles réelles, faisant 17 blessés à Carcassonne. Mais il connaît les armes et l'armée. Et les explications du sergent Nicolas Vizioz qui dit avoir «inconsciemment complété un chargeur dans lequel restaient des balles réelles», le laissent perplexe.

    «Tout militaire vide totalement son chargeur avant de le compléter pour s'assurer que la plaque de poussée des balles affleure bien», explique-t-il. Le Parquet de Montpellier indiquait hier que le chargeur de 25 balles du fusil Famas a tiré «des balles à blanc, puis de 10 à 15 balles réelles». Ce fait est troublant pour Hans Wolf: «Les balles à blanc et les balles réelles ne sont pas de même couleur et ne peuvent être confondues. Les munitions remises pour l'exercice sont comptées et recomptées systématiquement.» Il s'étonne aussi que le sergent, bien noté, ait pu risquer de tirer à balles réelles avec «un bouchon de tir à blanc en plastique qui peut provoquer l'implosion de l'arme» et penche donc pour une malveillance.

    Au Service d'information de l'armée de terre, à Paris, le lieutenant-colonel Le Testu confirme toutes les objections techniques mais ne doute pas de la «faute professionnelle grave». «La particularité de l'affaire de Carcassonne, c'est que le tireur était le responsable munitionnaire des dix hommes de son commando.» Il était donc bien placé pour redoubler d'attention et connaître le règlement qui interdit toute possession de munitions, hors exercice.

     La Tribune de Genève

  • La blanche Colombienne et le soldat Shalit

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    Gilad Shalit, 19 ans, soldat de Tsahal
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    Ingrid Betancourt a été décorée lundi de la Légion d'honneur par Nicolas Sarközy, à l'occasion de la fête nationale du 14 juillet. En lui remettant les insignes de chevalier de la Légion d'honneur lors de la traditionnelle garden-party de l'Elysée, le chef de l'Etat a rendu hommage à cette femme qui a su rester "digne, droite, fière et courageuse", pendant ses "six ans et cinq mois de captivité aux mains de tortionnaires moyenâgeux".

    "La République veut vous témoigner son admiration, sa reconnaissance", lui a dit Nicolas Sarközy. Il l'a invitée à rester encore en France, "où vous êtes bien, en sécurité, où l'on vous aime", lui a-t-il également assuré. Le président Sarközy a également parlé de "tous ceux, qui, dans le monde sont prisonniers", invitant à rester mobilisés pour eux, comme on l'a fait pour Ingrid Betancourt, "car ce qu'on fait, ça sert", a-t-il dit.

    "Je ne mérite pas cette décoration"

    Après s'être vu remettre par le président un gros bouquet de roses, Ingrid Betancourt, chignon haut et robe violette agrémentée d'une broche représentant une colombe de la paix, s'est exclamée d'une voix émue : "Habillée en femme, je redeviens peu à peu moi-même".
     
    "Je suis bien consciente que je ne mérite pas cette décoration mais elle me fait tellement plaisir", a expliqué l'ex-otage. "Mon coeur se serre" en pensant "à mes compagnons d'infortune encore en captivité" qui, après l'opération militaire colombienne qui l'a délivrée avec quatorze autres otages, "doivent être probablement encore moins bien traités". "Il faut qu'ils soient libérés très vite. Je compte sur vous, monsieur le Président", a ajouté Ingrid Betancourt, qui a prononcé une partie de son discours en espagnol.

    Nicolas Sarkozy n'oublie pas le soldat Gilad Shalit

    Le président Nicolas Sarközy a promis lundi de "se mobiliser pour faire sortir Gilad Shalit", le soldat franco-israélien détenu en otage par le Hamas à Gaza depuis plus deux ans. Samedi et dimanche, à l'occasion du lancement de l'Union pour la Méditerranée à Paris, la quarantaine de chefs d'Etat présents "ont beaucoup parlé de Gilad Shalit", a ajouté Nicolas Sarközy.

    LCI fr. 14 juillet 2008
    Ingrid Betancourt était une otage des FARC. Gilad Shalit, soldat de Tsahal, n'a pas été enlevé, mais fait prisonnier de guerre par le Hamas.
  • La Fête "nationale" dans les banlieues: l'assimilation n'est pas pour demain!

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    AFP.14.07.08.

    297 véhicules ont été incendiés en France, ainsi qu'un gymnase dans le Val-d'Oise, et 121 personnes ont été interpellées sur le territoire national dans la nuit du 13 au 14 juillet, selon un bilan dressé lundi à 08H00 par le ministère de l'Intérieur.

    Selon ce bilan, sur les 297 véhicules incendiés, la majorité l'a été en Ile-de-France avec 211 véhicules détruits par les flammes.

    Lors de cette nuit du 13 au 14 juillet, au niveau national, 121 personnes ont été interpellées, dont 102 en Ile-de-France, et 72 ont été placées en garde à vue, dont 52 en Ile-de-France.

    En 2007, un bilan arrêté plus tôt, à 06H00, par le ministère de l'Intérieur, avait fait état, pour la nuit du 13 au 14 juillet, de 266 véhicules incendiés dont 195 en Ile-de-France, 100 personnes interpellées, dont 89 en Ile-de-France, et 46 placées en garde à vue dont 43 en Ile-de-France.

    Dans les Hauts-de-Seine, à Asnières-sur-Seine, un commissaire de police a été blessé par le ricochet d'un tir d'un engin pyrotechnique. Son état de santé n'a pas été précisé.

    A Gonesse (Val-d'Oise), un gymnase de 8.000 m2 a été à moitié détruit par un incendie "d'apparence criminelle", avait indiqué dans la nuit une source policière.

     Dans l'Essonne, la police a essuyé plusieurs caillassages: entre 23H00 et 01H00 du matin dans le quartier Les Grands Ensembles à Massy, et aussi à Corbeil-Essonnes dans le quartier de Montconseil. A Grigny, les vitres d'un bus ont été brisées par des jets de projectiles et deux personnes ont été légèrement blessées, dont une hospitalisée.

    A Massy, la police a fait état d'attroupements "violents" qui se sont soldés par deux interpellations.

    Sept feux de véhicules, et 18 feux de conteneurs, "à peine plus qu'un samedi agité", ont été enregistrés dans le département.

    En Seine-Saint-Denis, la police a procédé à une trentaine d'interpellations, vingt voitures incendiées ayant été comptabilisées à 02H00 du matin.

    Dans les Yvelines, selon les pompiers, il n'y a pas eu d'incidents majeurs: une vingtaine de voitures et de poubelles ont été incendiées, principalement à Mantes-La-Jolie, Les Mureaux, Sartrouville et Elancourt. Les incendies ont eu lieu majoritairement peu avant minuit.

    Les pompiers des Yvelines ont envoyé vers minuit trois fourgons à leurs collègues de Paris pour éteindre des feux de véhicules et un fourgon à ceux du Val-d'Oise pour lutter contre un feu de pavillon.

    Une bagarre a éclaté à Achères (Yvelines) peu avant 22h00 sur la voie publique entre quatre personnes qui se sont intoxiquées avec des bombes lacrymogènes.

    Dans le Val-de-Marne, la police a fait état de divers incidents sans gravité, notant une très légère augmentation de leur nombre par rapport à l'année dernière.

    En Seine-et-Marne, 20 véhicules et 19 poubelles ont été incendiés dans la nuit, selon le bilan chiffré communiqué par la Préfecture à midi. Les communes les plus touchées ont été Emerainville et Noisiel où trois personnes ont été interpellées. Plus tôt, en début de matinée, la police avait signalé quelques "affrontements ici et là, mais sans gravité" dans la zone police.

    QUEL ECHEC POUR LE GOUVERNEMENT ! ET LES FRANCAIS CONTINUENT A PAYER POUR CETTE RACAILLE!

  • LE 14 JUILLET 1790

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    Fête de la Fédération le 14 juillet 1790, par Thévenin (Musée Carnavalet)

    Le 14 juillet 1790, à Paris, les Français commémorent en grande pompe le premier anniversaire de la "prise de la Bastille".

    La Fête nationale du 14 juillet perpétue le souvenir de cette fête, qui, elle-même, commémorait la prise de la Bastille.

    Les serments qui préludent à la Terreur - Louis XVI signe son arrêt de mort

    Des fêtes civiques spontanées organisées çà et là dans les départements ont inspiré l'idée de cette grande fête d'union nationale aux députés de l'Assemblée constituante et au marquis de La Fayette, homme de confiance du roi.

    Deux jours après le vote mémorable de la Constitution civile du Clergé, les députés et les délégués de tous les départements, les «Fédérés» forment un immense cortège qui traverse la Seine et gagne la vaste esplanade du Champ-de-Mars.

    Dans les tribunes, sur les côtés de l'esplanade, on compte 260.000 Parisiens auxquels s'ajoutent une centaine de milliers de fédérés, rangés sous les bannières de leur département.

    La tribune royale est située à une extrémité du Champ-de-Mars, sous une haute tente. À l'autre extrémité, un arc de triomphe. Au centre de l'esplanade, Talleyrand, évêque d'Autun (qui ne se cache pas d'être athée), célèbre la messe sur l'autel de la patrie, entouré de 300 prêtres en surplis de cérémonie.

    Ensuite vient la prestation de serment. La Fayette, commandant de la garde nationale, prononce celui-ci le premier, au nom des gardes nationales fédérées : «Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l'intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu'elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité».

    Après La Fayette, c'est au tour du président de l'Assemblée de prêter serment au nom des députés et des électeurs.

    Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : «Moi, roi des Français, je jure d'employer le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'État, à maintenir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois». La reine, se levant et montrant le Dauphin : «Voilà mon fils, il s'unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments».

    L'Europe se met au diapason

    À l'étranger, quelques privilégiés ont motif de se sentir lésés par la Révolution française, notamment les princes allemands qui ont perdu leurs possessions alsaciennes. Mais dans l'ensemble, surtout en Allemagne et en Italie, la Révolution française est plutôt bien accueillie à ses débuts par la bourgeoisie urbaine.

    Il faut dire que la philosophie des «Lumières» (Voltaire, Rousseau, Montesquieu,etc...) a profondément imprégné la pensée des Européens cultivés. D'autre part, des révolutions démocratiques ont déjà triomphé en Angleterre, aux États-Unis, en Hollande, tandis que l'Autriche est bouleversée par les réformes de l'empereur Joseph II, «despote éclairé».Comme en France, on plante ici et là des arbres de la Liberté.

    En Angleterre, le Premier ministre William Pitt le Jeune voit lui-même avec faveur ce mouvement généreux... qui affaiblit l'ennemie héréditaire, la monarchie française... Son rival, le libéral Charles Fox, montre un enthousiasme plus franc. Ne déclare-t-il pas au Parlement de Westminster à propos des événements de 1789 : «On n'avait jamais fait un si grand pas pour l'affranchissement de l'humanité» ?

    Et puis, pourquoi les Européens devraient-ils s'inquiéter ? Les députés de l'Assemblée constituante n'ont-ils pas proclamé dans un décret en date du 12 mai 1790 : «La nation française renonce à entreprendre aucune guerre dans le but de faire des conquêtes» ?

     83 DEPARTEMENTS CREES EN 1789 

    Avant 1790, le Royaume de France était organisé en provinces. Peu après le début de la Révolution française de 1789, la France fut découpée en départements à la suite du décret du 22 décembre 1789. Leur nombre exact (83) et leurs limites furent fixés le 26 février 1790, et leur existence prit effet le 4 mars 1790.

    À l'époque, chaque département possédait son assemblée, constituée de 36 membres élus, ceux-ci désignant à leur tour un président et un directoire exécutif permanent. Les départements étaient divisés en districts, cantons et communes. Il pouvait y avoir jusqu'à neuf districts par département et neuf cantons par district.

    Cette organisation proposée par Jean Cassini visait à homogénéiser le découpage du territoire français tout en conservant une administration locale, mais en retirant les spécificités des provinces, considérées comme provenant essentiellement des privilèges de l'aristocratie locale.