Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1874

  • Liste des sites et des blogs antisémites

    Note supprimée par le blog.

    La délation ne passera pas par nous.

  • BRUNO GOLLNISCH

    Bruno Gollnisch candidat succession.jpg
    Visiblement remis de ses graves problèmes de santé de l'an passé, Bruno Gollnisch, numéro 2 bis du Front National (il est avec Marine Le Pen, vice-président du parti), affiche désormais clairement sa volonté de succcéder à Jean-Marie Le Pen à la tête du FN.  « Je serai candidat au prochain congrès du FN, en 2010 », a-t-il en effet réaffirmé ce jeudi lors d'une conférence de presse à Lyon. Il se pose du même coup en candidat potentiel du FN aux prochaines présidentielles. Et en opposition toujours plus frontale à Marine Le Pen…

     

    Estimant bénéficier d'une « certaine antériorité » d'engagement politique et d'une « stature internationale » par rapport à la fille du leader du FN, il explique : « Je crois être en mesure de rallier à ma personne des courants divers que le FN a intérêt à rassembler. Le FN après Jean-Marie Le Pen ne sera pas celui avec Jean-Marie Le Pen », a-t-il déclaré.

    S'il accède à la présidence du parti, Gollnisch sera le probable candidat du Front National lors des élections présidentielles de 2012. « Je ne suis pas comme Sarko, je n'y pense pas tous les matins en me rasant », a-t-il ironisé, précisant ne pas vouloir être à tout prix le « khalife à la place du khalife ». D'ici là, la bataille entre les prétendants désireux de briguer le trône du FN s'annonce rude.

    Pour préparer le terrain de sa campagne de "séduction" des militants vis à vis desquel il pense avoir l'avantage, Bruno Gollnisch publiera à la rentrée prochaine un texte de réflexion sur sa vision « de la droite nationale ».

    Lors de sa conférence de presse ce jeudi, entre autres sujets, il est revenu à plusieurs reprises sur sa vision très critique de l'écologie politique. Avec quelques perles savamment posées sur le fil du rasoir, équilibrisme dont le député européen frontiste est friand. "Il est étonnant de voir comment ils (les "khmers verts", comme il les nomme) sont très attachés à défendre la diversité et la sauvegarde des espèce animales. Et comment, pour les humains, ils prônent le brassage et le multiculturalisme". Ou encore, toujours sur le même thème, "il n'est pas certain que le réchauffement climatique soit le fait de l'activité humaine et il n'est pas certain que ce réchauffement soit nocif".

    Déjà député européen, il envisage également de mener à nouveau la liste FN pour les prochaines régionales. "C'est dans l'ordre des choses", explique-t-il. L'an dernier, ses problèmes de santé (un quadruple pontage coronarien) l'avaient obligé à renoncer aux élections municipales. Il n'était alors même plus sûr de repartir dans l'arène.

    LibéLyon - Benoit Pavan (avec A.Gd.) - 17 juillet 2008

  • L'uranium fuit de partout mais ce n'est pas grave...

    Paysans Tricastin près Centrale.jpg
    Tricastin: ouvriers agricoles dans un champ de basilic près de la Centrale nucléaire
    AFP. 18.07.08.

    Des rejets d'effluents radioactifs "sans impact sur l'environnement" ont été constatés dans une usine exploitée par une filiale d'Areva à Romans-sur-Isère (Drôme) à la suite d'une rupture de canalisation, a annoncé vendredi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Pour une autre affaire de fuite, détectée il y a dix jours sur le site du Tricastin (Vaucluse), la PDG du groupe français de nucléaire, Anne Lauvergeon, était attendue dans la journée sur place.

    Concernant Romans-sur-Isère, "les premières analyses montrent qu'il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement, car les quantités d'uranium sont très faibles, de l'ordre de quelques centaines de grammes", a déclaré Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN.

    L'incident s'est produit dans l'usine FBFC, qui fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche.

    "Nous avons été avertis hier soir par Areva, exploitant de l'usine FBFC", a précisé Mme Petit.

    "Trois inspecteurs de l'ASN se sont rendus sur place de 01H00 à 05H00 du matin pour examiner les circonstances de l'événement et les mesures prises par l'exploitant", a-t-elle ajouté.

    du site de Tricastin (Vaucluse) dans la nuit du 7 au 8 juillet, l'ASN a souligné qu'il s'agissait d'un incident de nature très différente.

    "De notre point de vue, il n'y a absolument pas de lien avec Socatri car il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement", a expliqué la porte-parole.

    A propos de l'usine Socatri sur le site du Tricastin, Areva a reconnu jeudi que des erreurs et des dysfonctionnements internes avaient conduit à la fuite et a décidé de remplacer le directeur de l'usine.

    L'enquête interne, lancée par Areva, fait apparaître "un manque de coordination évident entre les équipes en charge des travaux et celles responsables de l'exploitation". Ce dysfonctionnement est "à l'origine de cet incident", a reconnu le groupe nucléaire dans un communiqué.

    "L'erreur de l'exploitant est aussi d'avoir attendu les résultats des mesures complémentaires pour prévenir les autorités, près de trois heures" plus tard, a encore admis Areva.

    Le groupe avait annoncé jeudi qu'un "audit interne et une inspection générale (étaient) en cours", soulignant que "d'éventuels manquements" pourraient être "sanctionnés".

    Dont acte, puisque le groupe a annoncé la nomination d'un nouveau directeur pour Socatri, sans en dévoiler l'indentité.

    Il sera chargé de faire "une revue globale du fonctionnement de l'établissement et de sa sécurité" et de "conduire avec l'aide du groupe un retour d'expérience approfondie de l'événement et sera chargé de la mise en oeuvre des conclusions".

    Le groupe a aussi détaillé les circonstances de l'incident: "Le rejet dans l'environnement résulte d'un défaut d'étanchéité d'une cuve de rétention".

    Selon Areva, ce rejet "involontaire" n'a eu de conséquence "ni sur la santé des personnels et des riverains, ni sur leur environnement".

    "Des mesures d'accompagnement vont être proposées aux Chambres d'agriculture du Vaucluse et de la Drôme à destination des agriculteurs touchés par l'interdiction temporaire d'arrosage", a également assuré le groupe.

    Une remise à plat des pratiques sur la sûreté nucléaire (transparence, contrôles...) sera réalisée d'ici à l'automne, a annoncé vendredi le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, après des incidents sur le site du Tricastin et à Romans-sur-Isère.

    "Je veux tout remettre à plat", notamment dans "les dispositifs d'information, d'analyse et de sécurité", a assuré M. Borloo à l'occasion d'une conférence de presse, assurant que tous les acteurs seront entendus: industriels, opérateurs, militaires, associations.

    La fuite, qui a eu lieu dans la nuit du 7 au 8 juillet, a conduit au rejet dans la nature de 74 kg d'uranium. Des mesures de précautions interdisent depuis aux habitants des abords du site de consommer l'eau, d'arroser, de pêcher ou de se baigner.

    Sur place, les habitants et élus de la région estiment avoir été "traités en sous-citoyens" et affirment être déterminés à obtenir réparation, jugeant "inacceptable" la manière dont l'incident a été géré par les autorités et Areva.

    A la suite de cet incident, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a imposé à la Socatri de suspendre l'activité d'une de ses deux stations de traitement du Tricastin (Vaucluse).

    La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) compte déposer plainte "contre deux exploitants de Tricastin, tous deux filiales du groupe Areva: Areva NC (Cogéma) pour l'enfouissement de plus de 700 tonnes de déchets et Socatri pour ses rejets radioactifs dans l'environnement".

     A-t-on distribué des pastilles d'iode?

     

  • Eloge de la discrimination

    Ces dernières années une redoutable machine de guerre idéologique a été mise en action contre les identités. Comme beaucoup de ses semblables conçues par les cervelles désaxées des occidentaux, elle fonctionne sous couvert de bons sentiments pour déclencher de manière pavlovienne des réflexes d’intolérance humanitaristes.

    Il s’agit de la fameuse « lutte contre les discriminations » qui a même donné naissance, dans la belle République française patrie de la liberté paraît-il, à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE), fille bâtarde de l’Inquisition médiévale et du KGB de l’ancienne union soviétique.
    Il s’agit en réalité d’une vaste opération de sidération mentale, culturelle et juridique dont le seul objet est de favoriser le colonisation de peuplement de l’Europe par les surplus démographiques de l’Afrique et de l’Asie.


    De quoi s’agit-il en effet ?
    On commence d’abord par diaboliser le mot « discrimination » en l’affublant d’un sens négatif alors qu’il représente une des plus utiles fonctions de l’esprit humain. Vieille habitude des occidentaux de mettre en bas ce qui devrait être en haut et réciproquement…
    Selon le Petit Robert, discriminer c’est « Discerner, distinguer les choses les unes des autres avec précision, différencier, choisir ». Aucun raisonnement scientifique ou philosophique, aucune activité technique ou créative, aucune organisation humaine ne pourraient exister sans la noble faculté de discrimination. En effet, raisonner, agir ou organiser suppose de savoir « distinguer les choses ou les êtres les uns des autres avec précision » et de « choisir ». Or, comme discriminer c’est choisir ; choisir c’est traiter différemment et, traiter différemment c’est donc nécessairement maltraiter puisqu’il est entendu, selon la vulgate moderne, que tout et tous doivent être traités sur un pied d’égalité.


    Il y a, c’est évident, une formidable hypocrisie dans cette approche. Imaginez un instant les oligarques occidentaux, parmi lesquels le multimillionnaire Schweitzer président de la HALDE, traités comme « monsieur Toutlemonde » par les autorités de ce beau pays… même en prison, lorsqu’il leur arrive de se faire prendre la main dans le pot de confiture, ces gens là ont droit à des quartiers VIP… Discriminer, dans la novlangue officielle, devient alors par dérive successive : séparer, traiter et considérer quelqu’un de manière humiliante, dévalorisante, infériorisante. Etant entendu que si l’on est traité de la sorte c’est toujours par le fait de son appartenance à une catégorie essentialisée et victimisée.


    Second temps de la manœuvre, il s’agit d’additionner des carottes avec des commodes Louis XV. En d’autres termes, on fait l’inventaire de toutes ces catégories jugées stigmatisées et on les met dans le grand fourre-tout des « victimes de la discrimination ». L’objectif réel est bien sûr de culpabiliser le blanc européen pour l’amener à se repentir d’abord, à concéder ensuite un traitement de faveur aux allogènes. Mais il est difficile d’y aller directement sans que la ficelle ne paraisse trop grosse. Alors on met dans le fourre-tout les allogènes bien sûr, mais aussi les femmes, les handicapés, les jeunes, les vieux, les homos, les nains, les sourds etc. En fondant dans un même opprobre les « discriminations » supposées à l’égard de catégories très variées les pouvoirs intellectuels et politiques cosmopolites entretiennent volontairement une confusion entre des phénomènes de nature différente afin de désarmer des réflexes élémentaires de survie ethnique.


    En effet, il y a d’abord en jeu une différence de nature ethnique qui opère une partition entre indigènes (synonyme d’autochtone = qui est issu du sol même où il habite) et allogènes (d’une origine différente de celle de la population autochtone). On y ajoute une partition de genre (entre masculin et féminin) puis des différences d’âge (jeunes et vieux) ou de santé (handicapés) ou d’orientation sexuelle (homos). L’objectif de cette confusion volontaire est une opération à tiroir. En premier lieu nous l’avons dit, subvertir le vocabulaire et d’abord le verbe « discriminer » qui, d’un sens positif, se voit dévié vers un sens négatif. En second lieu, subvertir les notions ou concepts en suggérant implicitement que des référents de nature différente (allogènes, femmes, handicapés, orientations sexuelles) sont en fait équivalents par essence. Enfin, utiliser la compassion et les bons sentiments que le mauvais traitement d’un handicapé peut générer, utiliser la réprobation de la misogynie et du « machisme » dans un univers mental occidental devenu très largement féministe, pour les faire servir à la fortification des positions acquises par les allogènes. Ainsi, les intellectuels et politiciens cosmopolites pensent échapper aux effets pervers traditionnels des soit disant « luttes contre les discriminations » qui, lorsqu’elles ne sont qu’au seul service des allogènes, attirent en réalité doublement l’attention sur eux et les stigmatisent de manière involontaire. En procédant ainsi, on peut mobiliser morale, bons sentiments, et conformisme idéologique pour légiférer et pénaliser la résistance ethnique des indigènes à l’envahissement des allogènes. Alors, on peut quitter le domaine du débat d’opinions et de la controverse politique : la « discrimination » entre l’indigène et l’allogène étant devenue un délit justiciable des tribunaux, elle rejoint le statut, si joliment décrit par nos modernes Torquemada, des « opinions qui n’ont pas valeur d’opinion ». Beau tour de passe-passe pour rejeter tout débat qui dérange et continuer à ronronner entre « gens autorisés qui s’autorisent » comme eut dit le grand philosophe Coluche…


    A la réflexion, nous sommes assez injuste à l’égard des occidentaux cosmopolites puisqu’ils ont récemment redécouvert l’intérêt de la discrimination en l’affublant du qualificatif « positive ». La manœuvre est aussi habile qu’écœurante.
    Après avoir proscrit les « distinctions » entre autochtones blancs européens et allogènes dans l’idée affichée de réaliser une égalité parfaite, nos « belles âmes » occidentales ont décidé de passer à l’étape suivante qui vise explicitement, cette fois-ci, à inférioriser l’indigène européen sur les plans politique, social, culturel et économique.
    On a donc posé au préalable que dans le passé les allogènes auraient subi des « discriminations » systématiques. Il faudrait donc « réparer » de supposées injustices accumulées. Le moyen choisi est tout simplement d’instituer des … inégalités pour promouvoir l’égalité, en accordant aux allogènes un traitement préférentiel dans l’éducation, l’accès à l’emploi, l’accès au logement, le traitement par les services publics et privés. On transforme ainsi progressivement la vie des indigènes européens dans leur propre pays d’origine en course de handicap permanente avec interdiction de se plaindre car toute plainte serait naturellement une manifestation de racisme…


    Il est tout aussi interdit, et nous nous en garderons donc bien, de suggérer que l’usage subtil du « choix », de la « distinction » et de la «différenciation» dans la vie quotidienne est un acte positif de résistance identitaire.
    TERRE ET PEUPLE
    JPA

     

  • VIDEO Jean-Marie Le Pen confirme qu'il est la parrain d'une des filles de Dieudonné - Nouveau "dérapage" de Dieudonné

     http://www.youtube.com/v/WmQ2Mt2s9YI&hl=fr&fs=1

    Jean-Marie Le Pen

    Confirmez-vous être le parrain du 4ème enfant de Dieudonné, comme l'a écrit Libération ce mercredi matin ?
    "Oui, je le confirme. Mais contrairement à ce qu'a écrit Libération, je suis le parrain du troisième enfant de Dieudonné, non du quatrième. Le reste est exact : cela s'est bien passé lors d'une cérémonie à Bordeaux la semaine dernière. Cela s'est bien déroulé dans la paroisse traditionaliste de Saint-Eloi. Le baptême a été célébré par l'abbé Philippe Laguérie."

    "Je ne voyais pas l'intérêt d'en parler au grand public. C'est une circonstance de la vie privée. Je ne suis pas comme Sarkozy : je ne me sens pas obligé de mettre en scène ma vie privée."

    Quelle est la nature de vos relations avec Dieudonné ?
    "C'est Dieudonné qui m'a demandé de devenir le parrain d'un de ses enfants car il pense que ce n'est pas incompatible avec son sens de la vie et de l'honneur."

    "J'ai de l'estime pour Dieudonné. Nous nous sommes rapprochés car nous avons des points communs. Nous appartenons tous les deux à la 'communauté des parias'. En plus, nous avons tous les deux des origines bretonnes : il est Breton à 50 %, moi à 100 %. Cela a créé un lien entre nous deux."

    Avez-vous demandé à Dieudonné d'adhérer au
    FN ?
    "Non, il le fera s'il le veut."


    Edit à 20h05 : Contacté par Le Post,
    Dieudonné a indiqué qu'il ne souhaitait pas communiquer sur le sujet.

    Le Post - 16 juillet 2008

    Dieudonné, nouveau "dérapage"...

    L'humoriste Dieudonné a mis en scène un sketch en milieu de semaine pour revenir sur l'histoire de Jean Marie Le Pen devenu parrain de sa fille...

    Dès l'introduction du spectacle, la présentatrice revient sur l'affaire ("Tu as fait le con pour de vrai, cette fois-ci tu assumes"), avant que Dieudonné ne prenne longuement les choses en main... Douteux à plus d'un égard, comme d'habitude.

    Décryptage:

    Il explique pour commencer qu'il "n'avait pas les moyens de faire autre chose. Vous savez combien ça coûte une campagne de promo sur TF1 , quand t'es censuré, boycotté comme moi?"

    Puis enchaîne... et dérape: "Au début j'avais pensé à une fausse agression, je me suis dit, je vais me faire taper à coup de barre à mine dans la rue... dans le 19ème, n'importe où... Mais j'ai un pote qui m'a dit laisse tomber, ils bougeront pas, il faut être juif pour ça!"

    Une référence à l'agression de Ruddy, le jeune juif agressé le 21 juin dernier dans le 19ème arrondissement...

    Joint par Le Post, Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, proche de la famille de Rudy, a déclaré: "Plus rien ne m'étonne. Dieudonné fait partie de ceux qui incitent les jeunes d'origine africaine à l'antisémitisme. C'est un personnage dangereux."

     

     

     

     

  • Luc Taron, 11 ans, enlevé, mutilé, étranglé

    Luc Taron 11 ans.jpg
    En ce début d’été 1964, la France est en pleine psychose. Depuis des semaines, des lettres signées « l’Etrangleur » parviennent à la police, aux journaux, aux radios. L’expéditeur y revendique le meurtre du petit Luc Taron, 11 ans, dont le corps a été retrouvé le 27 mai dans un bois de l’Essonne à Verrières le Buisson. « L’Etrangleur » menace de frapper encore. Il avait disparu le 26...

      
     Dans tout le pays, les parents ne quittent plus leurs enfants des yeux. Les petits n’ont plus le droit de jouer dehors. Le 5 juillet, la police annonce avoir recueilli les aveux de Lucien Léger, un infirmier psychiatrique. Il grandit en banlieue parisienne dans une famille de 7 enfants. Son père est tourneur. Il effectuera son service militaire en Algérie. Il se mariera avec Solange, soeur d'un ami qu'il avait connu au service militaire. Il travaillera comme magasinier aux Editions Denoël avant d'être élève infirmier à l'hôpital psychiatrique de Villejuif. Ca c'était juste pour l'avant "étrangleur"...



     A son arrivée au palais de justice, une foule compacte et menaçante l’attend. Lucien Léger se rétracte avant son procès, où il échappe de peu à la peine de mort. Pendant toute la durée de sa peine, il clame son innocence.

  • Dieudonné et Le Pen: ce serait un canular!

    Libération, 20minutes.fr, l'Agence France-Presse, et votre humble serviteur -Matinternet - Québec - sont parmi les médias qui sont tombés dans le panneau. Dieudonné n'a pas choisi le président du Front National, Jean-Marie Le Pen pour être le parrain d'un de ses derniers enfants.

    C'est le journaliste montréalais Steve Proulx sur son blog qui a mis la nouvelle tirée d'une vidéo du site internet www.labanlieuesexprime.org.

    Le controversé humoriste dit avoir voulu tester les médias et se faire de la publicité
     gratuite.

    Source: Matinternet - Québec - 18 juillet 2008

    http://www.matin.qc.ca/articles/20080718093942/dieudonne_pen_plusieurs_tombent_dans_panneau.html

     

    18 juillet 2008, 8:37

    Dieudonné: un coup monté

    La réponse de Dieudonné donnée hier à son spectacle

    au sujet du parrainage de sa petite dernière

     par Jean-Marie Le Pen:

    un coup monté

    pour attirer l'attention des médias.

    Après trois ans à être boycotté par les grands médias,

    il lui fallait une histoire

    négative

     à donner à manger aux journalistes...

     Visiblement, ça a fonctionné.  





  • La chronique de Philippe Randa

    Dopage Ricco.jpg
    Riccardo Ricco, troisième dopé du Tour épinglé après Beltran et Duenas
    LE NERF DE LA GUERRE ET LE CŒUR DU SPORT

    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Une tête bien vide dans un corps bien shooté… Tel semble être désormais la meilleure définition de certains cyclistes. Après chaque étape, ce n’est pas l’exploit réalisé qui retient l’attention, mais le nom du maladroit qui s’est fait pincer. À chaque jour son filou épinglé, cloué au pilori de la honte médiatique et vivement jeté hors de la compétition sous les opprobres, lui et parfois même toute son équipe. Un tel sort ne semble toutefois guère servir d’exemple ! Étonnant, non ?
    Certes, le cyclisme n’est pas la seule discipline a souffrir de brebis galeuses depuis que le dopage s’est généralisé à la fin des années 50 du siècle dernier. Mais loin de s’estomper, malgré des contrôles de plus en plus nombreux, sévères et efficaces, les cas se multiplient, même parmi les plus grands champions. À tel point qu’on finit par se demander si la véritable motivation de la plupart d’entre eux est moins d’être les meilleurs dans la compétition que les plus aptes à déjouer les tests anti-dopage.
    De même, que penser d’un public qui, loin d’être dégoûté par ces douteuses pratiques et de se détourner d’un tel marigot, est de plus en plus nombreux à se passionner pour les retransmissions des épreuves sportives ? Le taux d’audience de celles-ci augmente d’année en année !
    Veut-on d’ailleurs vraiment faire baisser, efficacement, les fraudes, à défaut de les éradiquer définitivement ? Pourquoi donc toujours autant, sinon davantage, de tricheurs – sinon dans l’intention, du moins dans les faits – malgré un tel nombre d’entre eux découverts et aussitôt sanctionnés ? Les sportifs sont-ils vraiment tous aussi stupides que certains leur en prête la vilaine réputation ? Non , bien sûr… Alors, qu’est-ce qui peut motiver ces athlètes pour risquer ainsi, outre les séquelles physiques inévitables pour leur vie future –voire même leur vie tout court en absorbant des saloperies chimiques aux effets toujours imprévisibles sur l’organisme – un bannissement honteux ?
    L’argent, bien sûr !
    Ne serait-il pas judicieux alors de s’attaquer plutôt aux véritables responsables, ces individus qui ont transformés des épreuves sportives en de considérables enjeux financiers, plutôt qu’aux sportifs eux-mêmes, misérables et bien faciles boucs émissaires, voir même uniquement qu’à certains médecins peu scrupuleux ?
    La devise de Pierre de Coubertin « l’important, c’est de participer » n’est même pas devenue « l’important, c’est de gagner », mais « l’important, c’est de s’enrichir »… Non pas en se hissant par une juste récompense des efforts sur les premières marches des podiums, mais en suscitant toujours plus de fausses indignations, de vacarme sulfureux, de chahut contrôlé, de désordre organisé, bref de fabriquer par tous les moyens un « événementiel » au fumet nauséabond auquel nul citoyen ne peut complètement échapper… Ce qui s’avèrent être, depuis toujours, le meilleur moyen de « booster l’audimat » et d’augmenter les recettes publicitaires.
    Si l’argent est le nerf de la guerre, il est bel et bien devenu également, à l’évidence, le cœur du sport.

    Invitation
    Pour ceux qui seront à Paris,
    ou dans la région parisienne,
    le mercredi 30 juillet

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale,
    et Philippe Randa ont le plaisir de vous inviter à venir prendre l'apéritif à la Librairie Primatice
    (10, rue Primatice 75013 Paris - Métro Place d'Italie)

    à partir de 17h30, jusqu'à 21h00

  • VIDEO Le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré

    Fauré dans les années 1860.jpg
    Gabriel Fauré dans les années 1860
    Le Cantique de Jean Racine (Opus 11) est une pièce vocale composée en 1864 par Gabriel Fauré, alors âgé de 19 ans. Écrite à l'origine pour chœur (soprano, alto, ténor et basse), quintette à cordes et harpe, puis dans une version avec piano ou orgue, cette pièce se situe dans la tonalité de bémol majeur. Cette œuvre présente un caractère solennel.

    Après une introduction jouée au piano (ou à l'orgue), le chœur entre pupitre par pupitre.

    À la quarantième mesure, après un pont instrumental, une partie centrale modulante intervient en la bémol majeur (puis si bémol mineur), où l'œuvre atteint son plus haut niveau expressif.

    Par un retour lent et solennel, la pièce évolue ensuite vers son caractère initial.

    Le texte de Jean Racine (1639-1699) est en fait une traduction de l'hymne Consors paterni luminis datant du Moyen Àge.

    Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance,
    Jour éternel de la terre et des cieux,
    De la paisible nuit nous rompons le silence :
    Divin sauveur, jette sur nous les yeux.
    Répands sur nous le feu de ta grâce puissante ;
    Que tout l'enfer fuie au son de ta voix ;
    Dissipe ce sommeil d'une âme languissante
    Qui la conduit à l'oubli de tes lois!
    Ô Christ ! sois favorable à ce peuple fidèle,
    Pour te bénir maintenant assemblé ;
    Reçois les chants qu'il offre à ta gloire immortelle,
    Et de tes dons qu'il retourne comblé.

    Gabriel Fauré (1845-1924)

    Le 28 juillet 1865, après avoir régulièrement obtenu des premiers prix de piano et de composition, il quitte l'école les études achevées, en remportant le premier prix de composition avec Le Cantique de Jean Racine (opus11).

  • Vacances

    Blason St Cyr-sur-mer.JPG
    "Dins Sant Ceri Taurento a reflouri"
    Les Lecques le port de plaisance.JPG
    Port des Lecques (Var)

  • VIDEO Eric Woerth ministre croupion

    http://www.dailymotion.com/video/x64w85_eric-woerth-ministre-croupion_news

     

    Eric Woerth est un ministre croupion", "Le rapport d'orientation budgétaire est à pleurer", "Est-ce qu'on peut nous jeter de la zone euro si vraiment on est incapable de se fixer des règles de discipline ? ".  Mais qui donc tient de tels propos en pleine préparation du budget 2009 ? François Hollande ?  François Bayrou ?  Non, tout simplement le député UMP Gilles Carrez, le rapporteur général du budget qui s'emporte face caméra contre l'explosion des dépenses l'année prochaine et donc à terme de la dette française. Il discute à Matignon avec un conseiller du Premier ministre, en attendant François Fillon.
     
    Mais qui tient la caméra ? Un journaliste qui parvient à capter une conversation privée entre députés ?  Non, tout simplement Alain Lambert, le sénateur UMP de l'Orne qui filme la scène avec son petit appareil photo numérique. Cet ancien ministre du Budget, bien connu des journalistes politiques amateurs de la toile, tient son premier scoop et n'est pas peu fier de cette vidéo qu'il a mise en ligne sur son blog.

     

     

     

  • Racine: quelques citations et extraits

    RACINE par François de TROY XXX.jpg
    Jean Racine par François de Troy

    «Allez, le temps est cher : il le faut employer.»
     Mithridate

    «L’argent ne nous vient pas si vite que l’on pense. Chacun de tes rubans me coûte une sentence.»
     Les plaideurs

    «On apprend à hurler avec les loups.»
     Les plaideurs

    «Plus l’offenseur m’est cher, plus je ressens l’injure.»
     La Thébaïde

    «Le peuple aime les rois qui savent l'épargner - il estime encore plus ceux qui savent régner.»

    «Un bienfait reproché tient toujours lieu d'offense.»
     Iphigénie

    «Si la foudre d'abord accablait les coupables ! »
     La Thébaïde

    «Ma foi, sur l'avenir bien fou qui se fiera : Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera.»
     Les plaideurs

    «Craignez, seigneur, craignez que le ciel rigoureux Ne vous haïsse assez pour exaucer vos voeux ! »
     Phèdre

    «Le lâche craint la mort, et c'est tout ce qu'il craint.»

    «La modération n'est qu'une vertu ordinaire quand elle ne se rencontre qu'avec des qualités ordinaires.»

    «Songez-y bien : il faut désormais que mon coeur, S'il n'aime avec transport, haïsse avec fureur.»
    Andromaque

    «Toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien.»

    «On ne peut vaincre sa destinée.»
     Phèdre

    «Le jour n'est pas plus pur que le fond de mon coeur.»
     Phèdre

    «Chercherons-nous toujours de l'esprit dans les choses qui en demandent le moins ? »

    «On peut dire que le respect que l'on a pour les héros augmente à mesure qu'ils s'éloignent de nous.»
     Bajazet

    «La terre a moins de rois que le ciel n’a de dieux.»
     Mithridate

    «Le bonheur des méchants comme un torrent s’écoule.»
    Athalie

    «Un père en punissant, Madame, est toujours père : Un supplice léger suffit à sa colère.»
     Phèdre

    «Une extrême justice est souvent une injure.»
     La thébaïde

    «Mais sans argent l'honneur n'est qu'une maladie.»
     Les plaideurs

    «Il ne faut point d'esprit pour être homme de guerre.»

    «Point d'argent, point de Suisse.»
    Les plaideurs

    «Quelques crimes précèdent toujours les grands crimes.»
     Phèdre

    «Ainsi que la vertu le crime a ses degrés.»
     Phèdre

    «Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j'attends.»
    Andromaque

    «Il faut se croire aimé pour se croire infidèle.»
    Andromaque

    «Vous êtes empereur, seigneur, et vous pleurez ! »
     Bérénice

    «Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.»
    Phèdre

    «L'amour avidement croit tout ce qui le flatte.»
     Mithridate

    «Aimer un être, c'est le rendre transparent.»
     

    «L'amour, toujours, n'attend pas la raison.»
     Britannicus

    «L'amour le plus discret Laisse par quelque marque échapper son secret.»
    Bajazet

    «La foi qui n'agit point, est-ce une foi sincère ?»
    Athalie

    «Les témoins sont fort chers, et n'en a pas qui veut.»
     Les plaideurs

    «Elle flotte, elle hésite : en un mot, elle est femme.»
     Athalie

     

  • Le 26 juin 2007, à Béziers, une enfant "oubliée" par son père...

    Le parquet de Béziers (Hérault) a ordonné une autopsie et ouvert une enquête pour homicide involontaire et privation de soins à enfant de moins de quinze ans après le décès d'une fillette de 19 mois retrouvée morte la veille dans une voiture où son père l'avait oubliée en plein soleil. "Le père très choqué n'a pas été placé en garde à vue", a précisé le procureur Denis Mondon. Sous le choc, il a été hospitalisé. "Il a disjoncté", a expliqué le maire. Le procureur Denis Mondon attendait jeudi de pouvoir recueillir son témoignage. "Les résultats des auditions en cours comme ceux de l'autopsie permettront de mieux cerner les infractions pénales à imputer et le choix du type de poursuites", a précisé le procureur de la République.

    La petite Noémie avait été retrouvée mercredi en fin d'après-midi manifestement morte de déshydratation dans un véhicule où elle avait été oubliée par son père dans la zone industrielle du Capiscol à Béziers. Vers 16 heures, la maman de la fillette était venue la chercher à la crèche. "N'y trouvant pas l'enfant, elle appelle le père. Celui-ci se rend compte alors qu'il a oublié de déposer Noémie à la crèche et l'a laissée dans sa voiture garée au soleil à proximité de son lieu de travail", raconte le communiqué du procureur. "Il se rend immédiatement à sa voiture et découvre l'enfant sans vie. Le décès sera constaté par un médecin à 17 heures". Mais il devait remonter à la mi-journée, selon une source proche de l'enquête.

    "Un homme très apprécié par tous"

    Selon le journal Midi Libre, des témoins ont essayé de ranimer l'enfant après l'avoir découverte inanimée tandis que le père âgé d'une trentaine d'années, fou de douleur, donnait des coups de pieds dans la voiture. Il faisait mercredi 27°C à Béziers mais la température à l'intérieur d'un véhicule garé au soleil peut être beaucoup plus élevée. Selon le quotidien Midi Libre, le corps de la fillette doit être autopsié vendredi.

    Les parents de la fillette, décrits comme un couple menant une vie normale, avaient deux enfants. Employé dans une entreprise de distribution de produits alimentaires pour professionnels de la restauration, le père y est chargé de superviser les chauffeurs. Le directeur de cette entreprise d'une centaine de salariés sur le site de Béziers, le décrit comme "un homme très apprécié par tous", "impliqué", "menant une vie normale et avait des horaires normaux". "Nous sommes totalement solidaires de la famille. Tout ce qu'on peut faire, c'est le soutenir et en particulier sa famille. L'entreprise est sous le choc, c'est un drame", a poursuivi le responsable. Une cellule d'aide psychologique y a été mise en place.

    Pour le maire de Béziers également, les parents de la fillette sont "des gens normaux, élevant normalement leurs deux enfants". "Il n'y avait pas le moindre signalement contre eux. Ils étaient sans difficulté particulière", a ajouté M. Couderc selon lequel "on ne peut pas rechercher l'explication du côté de la précarité ou de difficultés psychologiques dues à l'absence de travail". "C'est pour cela qu'on est désorienté, parce qu'on ne sait pas l'expliquer, les gens sont démunis devant un événement comme celui-ci", a constaté le maire dans les rues de sa ville. Le personnel de la crèche a aussi été placé sous assistance psychologique, "totalement démonté", selon M. Couderc.

    Source LCI.fr - 26 juin 2007

    http://tf1.lci.fr/infos/france/faits-divers/0,,3473642,00-deces-bebe-oublie-dans-voiture-enquete-.html

    Pratiquement le même scénario et  les mêmes réactions favorables au père! Comme si le père avait une sorte de droit archaïque de vie et de mort sur ses enfants dans l'inconscient collectif...

  • Drame d'Allinges: le prof des enfants tués s'est pendu

    Allinges prof s'est suicidé.jpg

    Il avait tout organisé pour l'excursion de ses élèves. Tout prévu. Sauf l'impensable, cette dramatique collision survenue le 2 juin à un passage à niveau à Allinges entre le car qui transportait ses élèves et un TER, faisant 7 morts et 25 blessés parmi les adolescents. Eric, 45 ans, professeur d'Histoire au collège de Margencel, en Haute-Savoie, n'a pas réussi à encaisser le choc. Il s'est donné la mort mercredi. "Son corps a été retrouvé pendu dans une forêt située sur la commune voisine de Fessy", explique une source proche de l'enquête. "Depuis le drame, il était très mal. Il ne prenait pas d'antidépresseurs mais était suivi par un médecin", poursuit cette source. Sa disparition avait été signalée mercredi. Aussitôt des pompiers, des gendarmes et des secouristes de montagne avaient entamé une battue pour le retrouver, mais ils avaient du stopper leurs recherches avec la tombée de la nuit. Le corps a été retrouvé ce matin.
     
    Le 2 juin, un TER assurant la liaison Evian-les-Bains/Genève a percuté le car scolaire au passage à niveau à Allinges, causant la mort des sept collégiens et faisant 25 blessés. Le chauffeur du car scolaire a depuis été mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" et placé sous contrôle judiciaire. Cet homme de 49 ans est soupçonné d'avoir franchi le passage à niveau où s'est produit l'accident, alors que le feu était rouge, ce qu'il dément. Les analyses toxicologiques, visant à déceler la présence d'alcool ou de  stupéfiants, se sont révélées négatives. Quatre des sept familles des victimes se sont déjà constituées parties civiles, ce qui leur permet d'avoir accès au dossier et de demander des actes éventuels au juge d'instruction. Le 5 juin, trois jours après le drame, un vibrant hommage avait été rendu aux jeunes victimes, en présence du Premier ministre François Fillon.

    LCI.fr 17 juillet 2008

  • Le Pape aux JMJ de Sydney

    Pape aborigènes autraliens.jpg
    Le Pape Benoît XVI a rencontré des Aborigènes australiens - 17 juillet 2008

    Le pape Benoît XVI a rejoint jeudi les jeunes catholiques des cinq continents rassemblés à Sydney pour les Journées Mondiales de la Jeunesse, qu'il a exhortés à fuir les "fausses idoles" de la société de consommation afin de sauver la planète et l'humanité.

    Des milliers de personnes se sont massées le long des rues empruntées par la papamobile. Au moins 150.000 jeunes ont participé à la "cérémonie d'accueil" organisée en l'honneur du pape sur le môle de Barangaroo où il a débarqué après avoir remonté en bateau la baie ensoleillée.

    Des Aborigènes, dont les papes précédents, Paul VI et Jean Paul II, avaient pris la défense, ont exécuté pour lui des danses rituelles tandis que des centaines de drapeaux de tous les pays étaient agités par les pèlerins.

    Dans un discours musclé, le pape s'est inquiété des dégâts écologiques provoqués par une exploitation sans frein des ressources de la planète. Il a aussi mis en garde les jeunes contre la séduction des "fausses idoles" et contre le "relativisme" de la société matérialiste.

    Une semaine après le sommet des pays industrialisés du G8 qui a reconnu la nécessité de protéger l'environnement, Benoît XVI a évoqué "l'érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines pour alimenter un esprit de consommation insatiable".

    La Terre, "merveilleuse création de Dieu, en vient à être perçue par ses habitants comme une réalité hostile, quelque chose de dangereux", a-t-il remarqué.

    Plusieurs milliers de participants aux JMJ de Sydney sont originaires des îles du Pacifique ou des pays asiatiques récemment frappés par des cataclysmes naturels imputés aux changements climatiques.

    L'Australie elle-même souffre depuis sept ans d'une grave sécheresse.

    Benoît XVI a lié sa défense de la planète, "création de Dieu", à celle de la vie humaine, se livrant passage à une charge contre l'avortement.

    "Comment l'espace humain le plus beau et le sacré qu'est le sein maternel a-t-il pu devenir le lieu d'une violence indicible", a-t-il lancé.

    Il a attribué les maux de la société moderne à la marginalisation de la religion et au "relativisme". "Quand Dieu est éclipsé, notre capacité à reconnaître l'ordre naturel, le but et le bien commence à s'éclipser", a-t-il dit.

    Le pape, qui avait pris trois jours de repos près de Sydney avant d'entamer sa visite, a été officiellement reçu dans la matinée par les autorités politiques, le Premier ministre travailliste Kevin Rudd - un anglican - et le gouverneur général Michael Jeffrey.

    Benoît XVI a rendu hommage à la "courageuse décision" récemment prise par le gouvernement australien de reconnaître les "injustices" subies dans le passé par les peuples aborigènes.

    Son programme à Sydney s'achèvera dimanche par une messe en plein air, précédée par une veillée samedi soir. Il doit assister vendredi - sans y participer - à un chemin de croix dans les rues de la ville, et rencontrer samedi les évêques et les séminaristes australiens.

    Il devrait à cette occasion évoquer le problème des abus sexuels commis par des membres du clergé, un dossier qui compromet l'image de l'Eglise australienne.

    Le Premier ministre, interrogé à la radio Sky News a jugé "important que l'Eglise réponde à chaque cas individuel", alors que des victimes accusent la hiérarchie catholique d'être insensible à leur souffrance.

  • RACINE

    Racine - statue Louis -Simon Boizot 1785.JPG
    Jean Racine 1639-1699
    Statue de Louis-Simon Boizot
     

  • L'enfant "oublié" par son père

    Qu'en pensez-vous? Est-il possible "d'oublier" à ce point son enfant? 

    Il avait deux ans et demi, il devait donc être profondément endormi pour ne pas se manifester lorsque son père est descendu et a refermé la portière en le laissant seul.

    Si la voiture était climatisée, toutes les vitres devaient être remontées. Mais la climatisation a cessé dès que le père a coupé le contact...  

    Il a oublié son fils de 2 ans et demi dans son véhicule par 40°C, à Pont-de-Cheruy, parce qu'il a été témoin d'un délit de fuite, s'est-il justifié.

    Que s'est-il passé ?
    Hier, mardi, un homme gare sa voiture sur un parking dans le centre-ville de Pont-de-Cheruy (Isère). Il laisse dans le véhicule son fils de 2 ans et demi. Les heures passent. Vers 17 heures, un passant aperçoit à travers la vitre le bébé qui semble mal en point. Il avertit les secours qui brisent la vitre. Malgré un massage cardiaque, ils ne parviendront pas à le réanimer.

    Il serait mort de déshydratation. Selon les pompiers, il devait faire plus de 40 °C dans la voiture.

     
    Le père avait garé sa voiture sur l'un de ses parkings rue de la République à Pont-de-Cheruy.


    Mais où était le père ?
    Il était parti travailler dans sa pharmacie. "Le père a indiqué aux services de secours, sous l'émotion, qu'il avait oublié la présence de son fils dans le véhicule", a précisé le procureur de la République de Vienne Franck Rastoul sur RTL.
    En état de choc, il a été hospitalisé à Lyon, avec son épouse.

    Entendu ce mercredi après-midi, il a donné de plus amples explications. "Il a été témoin avant 'les faits' d'un délit de fuite après un accident de la circulation. Il a relevé la plaque du fuyard pour la donner à la personne victime de l'accident. C'est dans ces conditions qu'il a oublié que son fils était dans le véhicule", a expliqué le procureur Franck Rastoul. "Il a ensuite été travailler dans (sa) pharmacie."

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le père, qui devait déposer l'enfant dans sa famille pour le faire garder, n'avait pas l'habitude de le transporter en voiture dans l'après-midi.

    Que sait-on des parents ?
    Le père a 38 ans. Il est pharmacien à Pont-de-Cheruy. Sa voiture était garée à une trentaine de mètres de l'officine. La mère, elle, est professeur de musique. Ils n'avaient qu'un seul enfant.

    "Je le connais bien. C'est un client à moi", confie au Post un boulanger voisin de la pharmacie. "Il était très gentil." "Les gens en parlent énormément. Chacun a son interprétation des choses", ajoute-t-il. "Certains se demandent pourquoi il a laissé l'enfant, d'autres disent qu'il va se séparer de sa femme. Ils n'avaient pas pu avoir d'enfant pendant longtemps. Finalement, ils l'ont eu... Surtout, on a besoin de l'épauler. "

    "J'ai eu des échos des clients. Il avait très bonne réputation", confirme un restaurateur du quartier au Post.

    L'autopsie du garçonnet est en cours. Elle devra déterminer les causes exactes de sa mort. L'enquête va se poursuivre avec notamment des auditions dans l'environnement familial et professionnel du couple.

    La mère, sortie de l'hôpital, devrait être entendue dans les prochains jours.



    (Sources: AFP, Le Post - 16 juillet 2008)
    Un infanticide parfait?
  • "Des chrétiens très spéciaux" par Christian Bouchet

    Le 20 mai dernier, Le Figaro, le plus français des journaux américains, publiait un article titré « Une offensive antichrétienne en Algérie ». Après nous avoir précisé qu’en Algérie, « les nouveaux convertis doivent vivre leur foi dans la clandestinité », un journaliste y relatait un « procès surréaliste » contre une "chrétienne" qui « interpellée en possession de bibles et d'évangiles, est accusée de pratiquer un culte non musulman, sans autorisation».

    L’article, mis en ligne sur le site du quotidien, a été très rapidement repris sur de nombreux blogs mongolo-identitaires et diffusé par de nombreuses mailing lists. Assorti à chaque fois, bien entendu, de commentaires sur le sort terrible des chrétiens en terre d’islam.

    Deux courts passages de l’article semblent avoir échappé, volontairement ou non, à tout le monde : 1, c’est une « église protestante » qui assurait la défense de l’inculpée et 2, le ministre algérien des Affaires religieuses a déclaré au sujet de ce procès : «La communauté chrétienne jouit de tous les droits ; mais nous luttons contre les sectes !»

    Pour ceux qui savent lire, l’inculpée n’était donc pas une « chrétienne arabe », elle n’appartenait pas à une des ces confessions traditionnelles qui cohabitent depuis longtemps avec l’islam. Non il s’agissait d’une évangéliste, d’un membre d’une de ces sectes made in USA qui développent depuis quelques années une propagande agressive dans les pays du tiers monde et qui y causent nombre de problèmes tant politiques que théologiques, au point qu’elles sont régulièrement dénoncées par les autorités locales des confessions chrétiennes traditionnelles (1).

    Le catholique américain Karl Keating, dans Une religion made in USA (2) a défini clairement le problème : « C’est essentiellement aux État-Unis, amour de la liberté et de la libre entreprise aidant, que les groupes appartenant à cette mouvance « évangélique » vont, d’une part, se multiplier à l’infini et, d’autre part, imprégner profondément la société américaine et, parfois, s’identifier à elle. (…) Or, aujourd’hui, le nouvel Empire, répandant jusqu’aux extrémités de la terre la civilisation de Coca Cola et de Microsoft, diffuse aussi sa religion, qu’on le veuille ou non. Que l’on en soit conscient ou pas, le fait est patent. Quel que soit le nom qu’on lui donne : « évangélisme », christianisme « vrai » ou « authentique, « fondamentalisme protestant », etc., elle étend aujourd’hui son influence à grande vitesse dans les banlieues de Kiev, de Shanghai ou de Delhi, après avoir établi des têtes de pont en Amérique latine et en Afrique. Il n’est pas déraisonnable d’imaginer qu’elle devienne la « nov-religion » du siècle commençant. »

    Si ce christianisme particulier, qui n’a rien a voir avec la religion de nos père, et dont les dirigeants d’ailleurs haïssent nos croyances ancestrales (3) se trouve en conflit avec l’islam, en quoi cela nous concerne-t-il ? Par qu’elle aberration idéologique devrions nous nous en sentir solidaires ? … A moins que ceux qui nous intime l’ordre de l’être ne le fassent pas pour des raisons religieuses mais parce qu’ils sont tout simplement de ces « croisés de l’Oncle Sam* » que mon ami Tahir de la Nive a si brillamment dénoncé !

    Cela expliquerait d’ailleurs leurs indignations sélectives:

    Qui les a entendu s’indigner de la persécution des catholiques par les bouddhistes à Ceylan (4) ?

    Qui les a vu faire de même pour la persécution des catholiques par les hindouistes en Inde (5) ?

    Qui les a entendu dénoncer ce que le quotidien israélien Maariv rapportait le mardi 20 mai, avec photos à l’appui, à savoir l’autodafé public d’exemplaires du Nouveau Testament organisé par l’adjoint au maire de Or Yehuda, une petite ville de 32 000 habitants située à 7 km de Tel Aviv ?

    Il n’est pas bien sorcier de comprendre que tous les chrétiens n’ont pas la même valeur aux yeux des mongolo-identitaires. Ceux dont la persécution permet de donner du corps à la thèse du choc des civilisations sont les bienvenus quelle que soit leur confession. Ceux dont les persécutions montrent l’inanité de celle-ci, par contre, sont abandonnés à leur triste sort, même s’il s’agit de bons catholiques.

    NOTES

    1 - Ainsi dans un article publié la fin du mois d’avril dernier, le quotidien L’Orient-Le Jour, indiquait que « les chrétiens de Jordanie se disent inquiets du prosélytisme de certaines communautés dirigées par des évangélistes étrangers et réclament la fermeture de ces Églises qui, selon eux, sèment la zizanie dans le pays. (…) Les responsables de la minorité chrétienne de Jordanie ont donc salué la décision du gouvernement d’expulser le mois dernier des missionnaires étrangers, accusés de prosélytisme sous couvert d’activités caritatives. Pour Fahed Kheitan, lui aussi chrétien, éditorialiste au quotidien al-Arab al-Yom (indépendant), ces missionnaires « s’attaquent aux fondements des Églises traditionnelles jordaniennes. (…) Depuis des années nous demandons la fermeture de telles “boutiques” chrétiennes, qui n’ont rien à voir avec le christianisme et la tolérance », explique M. Kawwas qui salue le geste gouvernemental, même s’il est « tardif ». (…) En février, le Conseil des Églises de Jordanie (CEJ), regroupant toutes les communautés chrétiennes, avait accusé 40 sectes de « semer la zizanie au sein de la communauté chrétienne et entre chrétiens et musulmans ». « Ces groupes tirent profit de la pauvreté, divisent les chrétiens et, plus grave encore, diffusent des idées étrangères au christianisme », avait regretté le patriarche latin de Jérusalem Michel Sabbah, cité par l’agence officielle Petra. « Nous rejetons leurs positions politiques non avouées et nous ne voulons pas que l’image du christianisme soit déformée », avait-il poursuivi ».

    2 - Tempora, 2008.

    3 - Ainsi John Hagee, un évangéliste fort puissant aux USA n’a pas hésité à déclarer il y a peu que l’Eglise catholique est « La putain de Babylone » et que « des Croisades à la Shoah tout en passant par l’Inquisition », l’Église catholique est « cause de tous les malheurs du Monde en général et du peuple juif en particulier ».

    4 - Pourtant dénoncée 10 avril dernier, par la Conférence des évêques catholiques du Sri Lanka

    5 - Que Sandro Magister, relate dans un reportage publié dans le mensuel Mondo e Missione de l’Institut pontifical des missions étrangères de mai 2008

    * Les Croisés de l’Oncle Sam de Tahir de la Nive disponible chez librad.com :: ici

    (Source: Voxnr)