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  • Kouchner, la planche pourrie...

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    Les différents avocats des dix accusés ont tous réclamé l'acquittement de leurs clients.

    "Vous ne pouvez que prononcer l'acquittement . Vous n'avez aucun fait justifiant une condamnation", a déclaré Me Céline Lorenzon, avocate française des six membres de l'association.

    "On reproche aujourd'hui à ces hommes et ces femmes d'avoir voulu appliquer au drame du Darfour la doctrine élaborée par Bernard Kouchner", fondateur de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) et actuel chef de la diplomatie française, farouche défenseur du "droit d'ingérence", a souligné Me Gilbert Collard, autre avocat français de la défense.

    Au cours de l'instruction et des débats, les membres de l'Arche de Zoé ont affirmé avoir voulu "évacuer" vers la France des "orphelins du Darfour", province soudanaise voisine de l'est du Tchad, en proie à la guerre civile. Ils ont soutenu avoir été trompés par les intermédiaires locaux qui leur ont caché que les enfants étaient pour la plupart tchadiens et avaient un ou des parents.

    Dans une dernière intervention avant que le jury ne délibère, Eric Breteau s'est dit "désolé" d'avoir séparé des enfants tchadiens de leur famille.


    Le procureur a réclamé qu'on restitue aux "parents identifiés" les enfants, hébergés dans un orphelinat d'Abéché, principale ville de l'est du Tchad, d'où L'Arche de Zoé comptait les faire partir pour la France.

    Il a demandé de condamner solidairement les six Français, Mahamat Dagot et Souleimane Ibrahim Adam à verser 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) aux parents des enfants, et un franc CFA symbolique à l'Etat tchadien.

    Les parties civiles avaient réclamé un million d'euros de dommages et intérêts par enfant.

    Le procureur a demandé au tribunal de prononcer la restitution du Boeing-757 de la compagnie espagnole charter Girjet, affrété par L'Arche de Zoé pour ramener les enfants en France et saisi depuis le 25 octobre.

    En cas de condamnation, les six Français pourraient être transférés en France pour y purger leur peine en vertu de " l'Accord en matière judiciaire" signé en 1976 entre le Tchad et la France.

    (Source: ACTU Orange)



  • Tchad: scènes de justice ordinaire...

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    Le double feuillet dactylographié est affiché entre deux avis administratifs sur un mur de ciment crème, en face de la salle d'audience où se poursuit depuis le 21 décembre le procès de L'Arche de Zoé. D'apparence anodine, dans ce hall à claire-voie où la vingtaine d'avocats présents s'adonnent aux joies de l'interview à chaque interruption de séance, il raconte l'autre justice tchadienne, plus ordinaire, nettement moins formelle et moins médiatisée, plus violente aussi.

    Le 29 novembre, rapporte ce communiqué du Syndicat des magistrats du Tchad (SMT), "Mahamat Idriss, deuxième substitut du procureur, a été tiraillé et pris au col par des inconnus qui prétendent être parents d'une partie civile (…)". Dans le bureau du magistrat en question, des impacts de balles témoignent de la suite de ces événements.

    L'affaire, que la justice tchadienne ne jugera jamais, commence par un vol de bijoux suivi de l'arrestation des receleurs. Alors que le substitut s'apprête à délivrer un mandat de dépôt, des parents de la victime l'agressent car ils croient qu'il va libérer les coupables. Furieux, ils vont chercher un kalachnikov dans leur voiture "pour faire comprendre qu'ils ne sont pas n'importe qui", rapporte-t-on au palais de justice. Car les intéressés sont des neveux du président de la République Idriss Déby. Ils tirent plusieurs balles avant que le magistrat ne parvienne à leur subtiliser leur arme.

    Les policiers appelés à l'aide se trouvent aussi appartenir au clan du chef de l'Etat. Au lieu de protéger les juges, ils finissent par faire libérer les agresseurs et par permettre la restitution de leur arme. "Ensuite, poursuit la même source, victimes du vol et receleurs ont été réglé leur problème en ville, les seconds versant une somme d'argent pour avoir la paix."

    Un scénario exceptionnel ? Abdoulaye Check répond en sortant d'un tiroir de son bureau de conseiller à la cour d'appel de N'Djamena une liasse de communiqués du SMT, qu'il préside. Tous rapportent des faits de même ordre, où des représentants de l'autorité – hauts fonctionnaires ou militaires – bafouent la justice en la rendant eux-mêmes à leur façon.

    A la fin du mois de novembre également, les parents de la victime d'un accident de la route mortel ont fait irruption au domicile du procureur de la République d'Abéché "accompagnés d'une quinzaine de militaires proches de la victime". Ils exigeaient que le magistrat convoque les parents de l'auteur de l'accident pour obtenir réparation séance tenante.

    Le 2 mars, selon le SMT, c'est le gouverneur de la province du Moyen-Chari qui fait arrêter un prévenu relaxé par le tribunal de Sarh. Et ordonne l'enlèvement d'un troupeau de bovins… La chronique judiciaire tchadienne est encore rythmée par l'assassinat d'un substitut à Abéché en 2004, par un prévenu. Par l'agression du procureur de Doba par 24 militaires en 2006, à la suite de l'interpellation de l'un d'entre eux.

    "Les attaques sont monnaie courante et les sanctions exceptionnelles, résume M. Check, qui siège au procès de L'Arche de Zoé. Pour nous défendre, nous n'avons que nos codes, nos robes et la volonté d'être les esclaves de la loi et de personne d'autre. Tous les textes existent. Il suffirait de les mettre en application. Le président Déby a pris des engagements mais nous ne voyons pas venir les résultats."

    L'ampleur du phénomène est tel que les évêques tchadiens, dans leur message de Noël, écrivent : "Les instances judiciaires elles-mêmes, par les pressions qu'elles subissent et la corruption qui les atteint, à part quelques magistrats héroïques, sont de plus en plus dans l'incapacité de rendre justice." Hors l'affaire "Zoé", la déshérence de la justice tchadienne est telle qu'en réalité la cour criminelle ne s'était pas réunie entre 2004 et septembre 2007. "Faute de moyens, précise un magistrat. Le ministre des finances préfère mettre l'argent ailleurs. Il a fallu la pression des associations de défense des droits de l'homme et des bailleurs étrangers pour que les audiences reprennent cette année."

    Cette longue panne judiciaire conforte l'habitude des plus puissants de rendre la justice eux-mêmes. "Ici, quand on craint les foudres de la justice, on loue les services de militaires qui, en uniforme, vont intimider le juge ou la partie adverse, témoigne un professionnel. C'est aussi un moyen pour les soldats d'arrondir leur solde."

    Dans ce lourd contexte, l'affaire de L'Arche de Zoé, inédite dans ses implications politiques et internationales, est perçue par des juristes comme une occasion de manifester leur désir d'indépendance, voire de dénoncer le manque d'intégrité de certains de leurs pairs.

    Ainsi, l'irruption de Nicolas Sarközy à N'Djamena, le 4 novembre, pour obtenir la libération des hôtesses de l'air et des journalistes impliqués a déclenché une fronde inédite. Le substitut requis pour signer l'ordonnance de remise en liberté des Français a refusé de le faire. Ce dimanche-là, le procureur de N'Djamena était opportunément allé rendre visite à une tante au Cameroun et deux autres substituts avaient préféré éteindre leur téléphone portable.

    La cinquième magistrate sollicitée n'avait pas pris cette précaution et a accepté de signer l'ordre de libération juste avant l'atterrissage du président français.

    Les déclarations de M. Sarközy promettant de venir chercher les autres inculpés français "quoi qu'ils aient fait" ont porté à son paroxysme le sentiment d'humiliation. Pour la première fois, les magistrats ont manifesté dans les rues de N'Djamena. Le pouvoir a laissé faire, écartelé entre une opinion furieuse de cet affront à la souveraineté nationale et l'allégeance à la France, qui le soutient militairement.

    "Le fait que le procès se tienne tout de même au Tchad peut permettre aux magistrats d'affirmer leur pouvoir", reconnaît Delphine Djiraibe, avocate et porte-parole de la société civile, qui souhaite cependant "attendre des faits pour se prononcer".

    Le calendrier accéléré des audiences, manifestement dicté par les exigences françaises, ainsi que le transfert annoncé vers Paris des éventuels condamnés illustrent les limites de l'émancipation.

    Mais des scènes jusqu'ici impensables, comme l'interpellation en plein procès d'un colonel appartenant à l'ethnie zaghawa du président Déby, ont marqué des audiences dont la liberté de ton constitue un événement. Dans le contexte tchadien, que la population laisse des juges régler une affaire si passionnelle apparaît déjà comme une victoire...

    LE MONDE 26.12.07

  • La raison recule dans une Amérique métissée

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    Le candidat démocrate Barak Obama assiste à tous les services baptistes pour montrer qu'il est chrétien...
    La religion a rarement été aussi présente dans une campagne électorale aux Etats-Unis, où les discussions de théologie ont pris le pas sur les orientations économiques.

    Au cœur du débat entre les candidats républicains figure non pas le retrait d'Irak, mais la querelle entre mormons et évangéliques sur la réincarnation de Jésus-Christ. Tous sont persuadés qu'elle aura lieu, mais où ? Dans le Missouri, comme le croient les mormons ? Ou sur le mont des Oliviers, à Jérusalem, comme l'assurent les évangéliques ?

    Les démocrates sont moins versés sur le dogme mais se montrent assidûment à l'église. La démocrate Hillary Clinton a assisté à l'office baptiste, dimanche 23 décembre, à Waterloo, dans l'Iowa. Une semaine plus tôt, son rival Barack Obama avait emmené un groupe de journalistes à la First Congregational United Church of Christ pour souligner qu'il est chrétien, même si une partie de sa famille paternelle, au Kenya, ne l'est pas...

    Le chroniqueur du Washington Post Charles Krauthammer, pourtant un partisan du président George Bush, a déclaré souffrir d'une "surdose de piété publique". Dans les débats républicains, les candidats ont dû répondre à des questions qui auraient été considérées ailleurs comme relevant de la sphère privée.

    "Dieu a-t-il créé le monde en six jours, il y a 6 000 ans ? – Je n'en sais rien, je n'y étais pas, a répondu Mike Huckabee, le pasteur baptiste, en tête dans le Sud. Mais il l'a fait, et c'est cela qui compte."

    Le 29 novembre, un habitant du Texas a demandé aux candidats s'ils croyaient tout ce qui est écrit dans la Bible. "La réponse que vous fournirez nous enseignera tout ce que nous avons besoin de savoir à votre sujet", a-t-il ajouté. "Bien sûr, a répondu Mitt Romney, le candidat mormon : c'est le livre de Dieu."  Rudolph Giuliani, l'ancien maire de New York, catholique peu pratiquant, a fait de son mieux. "C'est le plus grand livre jamais écrit, a-t-il dit. Mais je ne prends pas tout au pied de la lettre ; par exemple, Jonas dans le ventre de la baleine, etc. Il me semble qu'il y a là-dedans des allégories." Comme le souligne Charles Krauthammer : "Pas un candidat n'a osé répondre : Cela ne vous regarde pas ."

    Les Etats-Unis sont-ils encore plus religieux au sortir des années Bush ? Il faut se garder de conclusions hâtives. Le phénomène de surenchère est propre aux élections "primaires". Dans chaque camp, c'est la base radicale qui est la plus mobilisée et qui se déplace pour voter. Les candidats sont obligés de séduire les extrêmes s'ils veulent emporter l'investiture du parti. Chez les républicains, la base religieuse donne le ton.

    Cette année, la présence d'un pasteur – l'ancien gouverneur de l'Arkansas Mike Huckabee – et d'un mormon a donné un tour encore plus marqué aux questions religieuses. Mitt Romney a été contraint de s'expliquer sur son Eglise. Il a beau se prévaloir d'un parcours sans faute d'homme d'affaires, de gouverneur et de responsable des Jeux olympiques de Salt Lake City, la campagne l'a ramené à la dimension mormone. Le 30 novembre, il a dû livrer un discours entièrement consacré à la question religieuse. Il a rappelé que les "Pères fondateurs" avaient inscrit la liberté de religion dans la Constitution. Mais il a procédé à un ajout qui n'est pas passé inaperçu, notamment chez les athées, un groupe qui commence à se faire entendre dans la société. Tout comme la religion a besoin de liberté, a-t-il dit, "la liberté a besoin de religion".

    Mike Huckabee a su, de son côté, exploiter la suspicion qu'inspirent les mormons aux évangéliques. L'homme a l'air patelin, mais il sait décocher ses flèches. En toute innocence, il a posé la question à un journaliste : "N'est-il pas vrai que les mormons croient que Jésus et le Diable sont frères ?" Il a dû s'excuser, mais la question était lancée. A une semaine du début du scrutin dans l'Iowa, M.Huckabee est en train de rafler le vote évangélique. Dans son message vidéo de Noël, il enfourche le thème préféré des conservateurs à cette époque de l'année : la défense de Noël face aux non-chrétiens qui tentent d'en retirer le sens religieux en disant plutôt "Joyeuses fêtes !". Bien qu'il s'agisse d'un clip de campagne électorale, il apparaît en pull-over rouge devant une étagère en forme de croix pour rappeler que Noël commémore la naissance du Christ.

    Les républicains se disputent l'héritage laissé par George Bush et son conseiller politique Karl Rove : le vote évangélique, ce sésame censé avoir ouvert à M. Bush la porte de la réélection grâce à la force de mobilisation des réseaux chrétiens conservateurs. A 78 %, les Blancs évangéliques ont voté pour le tandem Bush-Cheney en 2004.

    Mais les évangéliques ne sont plus un bloc monolithique. Les enquêtes d'opinion montrent une certaine désaffection pour le Parti républicain. Le processus de distanciation a commencé depuis plusieurs années sur les questions d'environnement lorsqu'un débat est apparu entre les évangéliques, qui estiment que la sauvegarde de la planète est une priorité, et ceux qui veulent centrer leur message sur la défense de la "civilisation" et de la "vie", c'est-à-dire les thèmes du mariage, de l'avortement, les cellules souches…

    Cette prise de distance est particulièrement visible chez les jeunes. Parmi les évangéliques de moins de 30 ans, 55 % se considéraient comme républicains en 2004. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 37 %. Ces conservateurs ont élargi leurs sujets de préoccupation aux questions sociales comme la pauvreté et l'exclusion. Ils n'excluent pas les coalitions, à l'image du pasteur Rick Warren, qui a reçu des démocrates, dont Barack Obama, pour une campagne contre le sida, dans sa "méga-church" de Californie.

    Les évangéliques ont été au sommet de leur influence politique au début des années 1980 avec la montée de la "majorité morale" du télévangéliste Jerry Falwell, puis avec George Bush, mais le paysage a évolué. Comme l'a expliqué le magazine Time, le "champ de prière s'est nivelé". Le bloc de la droite chrétienne s'est effrité, au risque de perdre son statut de "faiseur de roi". Cette année, les ténors se sont déchirés, faute de trouver un candidat à leur goût. Le fondateur de la Coalition chrétienne, Pat Robertson, a appelé à voter pour Rudolph Giuliani, un hérétique aux yeux des fondamentalistes, alors que Mitt Romney a reçu le soutien de Bob Jones, fondateur de l'université évangélique de Caroline du Sud. Jerry Falwell est mort au printemps. A Colorado Springs, la "Mecque des évangéliques", la communauté a été ébranlée par le départ forcé du pasteur Ted Haggard après un scandale sexuel et, début décembre, par une fusillade qui a fait trois morts à la New Life Church.

    (Source Le Monde - 26.12.07)

    On assiste à la confusion entre la morale et la religion: or, les religions ne sont pas "morales", elles ne sont pas fondées sur le bien et le mal, ni sur la raison, mais sur un irrationnel imposé dogmatiquement à la société. La Bible, amalgame de légendes tribales et d'affirmations archaïques, choque la raison et bien souvent la morale. La morale, c'est bien autre chose que la peur de l'enfer! Bush n'a pas peur de tuer des hommes innocents "au nom de Dieu"!

    Dire qu'aux Etats-Unis, il y a encore des foules de gens qui croient qu'un dieu a créé le monde en six jours il y a 6000 ans! Le niveau de la théologie, seule science qui, par définition, ne connaît pas l'objet de son étude, est remarquablement bas: il faut faire simple pour les masses... dont les enfants vont servir de chair à canon au cours de la IIIème Guerre Mondiale.

  • Cauchemar au Niger pour deux journalistes français

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    Sarközy va-t-il les abandonner? C'est bien possible. Il préfère les journalistes "people"...

    Il ne fait pas bon s'intéresser à la rébellion touarègue qui sévit dans le nord du Niger. Les autorités de Niamey ne veulent voir personne là-bas. C'est pour avoir bravé cette interdiction que deux journalistes français, Pierre Creisson et Thomas Dandois , se retrouvent en prison depuis plus d'une semaine, inculpés « d'atteinte à la sûreté de l'Etat », crime passible de la peine de mort. (qui n'est pas abolie au Niger...)

    Et tout contact avec les rebelles est assimilé à de la complité. Moussa Kaka, correspondant au Niger de Radio France Internationale, et Ibrahim Diallo, directeur du bimensuel « Aïr-Info », croupissent, pour cette raison, depuis près de trois mois dans une geôle nigérienne. Les Français, employés par l'agence Camicas Productions, étaient en reportage pour la chaîne de télévision franco-allemande Arte dans le nord du pays. Depuis février dernier, la rébellion armée touarègue y règne. Les rebelles revendiquent une meilleure représentation au sein de l'armée et une répartition plus équitable des richesses du sous-sol, essentiellement de l'uranium et du pétrole. Une cinquantaine de membres des forces de l'ordre ont été tués au cours d'accrochages meurtriers avec le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice).

    Le gouvernement, qui se refuse à considérer la rébellion comme un mouvement politique, a déclenché une répression, qui, au fil des mois, s'est considérablement durcie, contre les « bandits » et les « trafiquants de drogue ». En août, le président Mamdou Tanja a déclaré « l'état de mise en garde » dans la zone, qui correspond, en fait, à l'abandon de tout état de droit. Amnesty International a dénoncé la multiplication des exactions, dont « l'exécution» de sept civils. L'armée a plaidé la méprise, mais personne n'est dupe. Et aucun étranger n'est autorisé à pénétrer dans la région. Thomas Dandois et Pierre Creisson avaient prétexté un reportage sur la grippe aviaire pour décrocher les autorisations nécessaires à leurs déplacements. Ils ont pu rencontrer, dans la clandestinité, des rebelles.

    Filés par la police, ils ont été arrêtés, ainsi que leur chauffeur, le 17 décembre, en possession de documents destinés, selon Mohamed Ben Amar, le porte-parole du gouvernement nigérien, « à servir de propagande à ces bandits en Europe ». Une affirmation assez ahurissante que leur employeur dément formellement.

    Placés sous mandat de dépôt, Dandois et Creisson ont été incarcérés au camp pénal de Kollo, à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Niamey. Lundi, leurs familles ont fait appel à la « clémence» du président Tanja. L'Elysée et le Quai d'Orsay sont mobilisés, mais le président Sarközy, selon Robert Ménard, le président de Reporters sans frontières, n'interviendrait pas personnellement, « compte tenu des rapports très tendus entre le Niger et la France ».

    (Source Le Parisien 26.12.07) 

  • "Les chats" de Baudelaire

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    Baudelaire lisant   (Gustave Courbet -1819-1877)

    LES CHATS

    Les amoureux fervents et les savants austères
    Aiment également, dans leur mûre saison,
    Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,
    Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires

     

    Amis de la science et de la volupté
    Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres;
    L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,
    S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

     

    Ils prennent en songeant les nobles attitudes
    Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,
    Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin;

     

    Leurs reins féconds sont plein d'étincelles magiques
    Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
    Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

    "Les Fleurs du Mal"

  • Une espèce en voie de disparition...

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    Lorsque l’on parle d’espèces animales en voie de disparition, on pense aux gros mammifères d’Afrique et d’Asie :: éléphant, rhinocéros, orang-outan…
    Mais en France, un animal risque de disparaître, pas tout de suite, il est vrai, mais probablement à plus long terme. Ne riez pas, toutes les espèces qui ont disparu comptaient des millions d’individus et pourtant, on se disait qu’on en aurait pour toujours.
    Aujourd’hui, le prochain animal à disparaître risque d’être… le cochon ! Le cochon, qui une fois abattu est appelé porc, et aussi interdit de consommation dans certaines religions.
    Théoriquement, lorsque l’on veut sauver un animal en voie de disparition, on interdit la capture, la vente des peaux, ivoires, plumes, ou de la viande du dit animal. Ici c’est l’inverse : si vous voulez le sauvez, mangez-en !

    Ce geste risque d’être de plus en plus difficile. Individuellement, il est aisé d’acheter du porc et d’en manger. Mais collectivement, l’action de manger du porc se raréfie. Adieu la côte de porc à la cantine de l’usine, au revoir le saucisson à la cantoche de l’école, fini les sautés de porc au mess de la caserne… Quelle belle époque que ne connaîtront pas nos enfants : manger du cochon avec les copains.

    Mais pourquoi cette disparition ? Vous le savez tous, pour qu’une certaine catégorie de croyants ne se soit pas offusquée.
    On ne veut tellement pas les blesser qu’on préfère laisser crever de froid des SDF français, plutôt que de leur offrir un bon bol chaud de soupe au lard.
    Récemment le préfet des Bouches du Rhône vient d’interdire une distribution salvatrice, au motif que la soupe au porc est discriminatoire.

    Jeunesse Identitaires Massalia

  • Charm-el-Cheikh: une catastrophe aérienne aux causes toujours mystérieuses...

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     Le président de l'Association de défense des familles des victimes de la catastrophe de Charm-el-Cheikh, Marc Chernet (d), et Daniel Vialet, un proche de victimes.

    Les proches des victimes du crash aérien de Charm-el-Cheikh, en s'appuyant sur leur propre contre-rapport, ont qualifié vendredi de «bâclé» le rapport égyptien sur cet accident qui avait fait 148 morts dont 134 Français le 3 janvier 2004.

    «Nous demandons la réouverture de l'enquête et la reprise des fouilles en mer», a déclaré Marc Chernet, président de l'Association de défense des familles des victimes de la catastrophe de Charm-el-Cheikh lors d'une conférence de presse. Il a souligné que pour l'accident de ce boeing 737 de la Flash Airlines, «moins de 10% des pièces de l'avion (qui s'est abîmé en mer) avaient été remontées» alors que pour un accident en mer d'un appareil de la Swissair «95% des pièces l'avaient été».

    Pour lui, l'abandon rapide des fouilles est dû au fait qu'elles étaient très coûteuses, car l'appareil a coulé à une grande profondeur, et que les boîtes noires avaient été récupérées.

    Ces boîtes noires malheureusement ne «donnent pas assez d'informations» pour établir avec certitude la cause du crash car «Boeing avait appliqué la réglementation stricte» sur les paramètres enregistrés, a déclaré Daniel Vialet, un pilote privé, ingénieur dans l'aéronautique, qui a perdu son frère et la famille de celui-ci, et a participé à l'élaboration du contre-rapport.

    Le rapport d'étape de l'association, de 438 pages, relève de nombreux manquements et anomalies dans le rapport d'enquête publié par les Egyptiens en mars 2005, et il met en cause tous les acteurs: la compagnie Flash Airlines, le constructeur Boeing, le propriétaire de l'avion ILFC.

    Visée également la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) qui a autorisé à voler une «compagnie poubelle», selon le terme de Daniel Vialet qui a participé à l'élaboration du contre-rapport. La compagnie était «interdite en Suisse et, temporairement, en Pologne», a insisté M. Chernet.

    L'étude de l'association retrace notamment le parcours de l'appareil de son décollage au crash. Un problème identique au départ de Roissy aurait abouti à un crash au Bourget, «entraînant plusieurs milliers de morts», ont souligné MM. Chernet et Vialet en relevant qu'un tel accident aurait donné lieu à une enquête approfondie.

    Elle donne aussi une vingtaine d'hypothèses pour expliquer l'accident qui n'ont pas été prises en compte par les Egyptiens, sans compter des erreurs grossières comme celle de relevés radars qui impute un parcours erratique à l'avion ou une différence horaire non constante entre la tour de contrôle et l'appareil.

     

    Ce rapport officiel aboutit à un «fiasco» pour M. Vialet. Mais il arrange les différents Etats concernés : l'Egypte car «l'équipage est bon», les Américains et Boeing car «l'avion n'est pas en cause» et la France car «on va éviter d'entrer dans le fonctionnement désastreux d'une compagnie autorisée», a-t-il ajouté.

     
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    Hommage aux victimes de l'accident d'avion FSH604 survenu le 3 janvier 2004 à Charm el Cheikh : M. Michel Barnier, ministre des Affaires étrangères, dépose une gerbe en compagnie de M. Moustapha Afifi, Gouverneur du Sinaï (Egypte).
    24.11.2004

    Service de Presse / Actualités diplomatiques
    photographie numérique
    mention obligatoire :Ministère des Affaires étrangères. Photo F. de La Mure
    identification : P013191
  • Ils nagent dans le luxe !

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    Bling-bling...

    Arrivé en Egypte dans un avion prêté par son ami et homme d'affaires Vincent Bolloré, le président français est descendu dans un hôtel de luxe de Louxor, avec sa nouvelle compagne, l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni-Tedeschi.

    Le président Nicolas Sarközy et sa nouvelle compagne, l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni, ont publiquement affiché leur idylle aujourd'hui à Louxor, dans le sud de l'Egypte, où ils ont débuté un séjour privé.

    Costume sombre, chemise blanche, Sarközy, 52 ans, a gravi les escaliers du Old Winter Palace, un hôtel de luxe de la ville, main dans la main avec Carla Bruni, 39 ans, en pantalon et haut noirs, tous deux lunettes de soleil sur le nez.

    Le couple ne s'est pas caché des photographes et des caméramen postés sur le trottoir, le chef de l'Etat prenant même le temps de saluer d'un geste des touristes...

    En début de soirée, M. Sarközy et Mme Bruni ont adopté une tenue plus décontractée, portant jean et tee-shirt pour elle, veste de survêtement pour lui, mais toujours mains liées, pour une promenade sur la corniche séparant le Nil de leur hôtel. Une armada de gardes du corps en civil ont tenu à l'écart les photographes et les quelques badauds égyptiens qui ne prêtaient pourtant guère attention à cette balade présidentielle.

    De retour de leur promenade nocturne d'une demi-heure environ, le chef de l'Etat a déposé un baiser sur la joue de Carla Bruni, la tenant par la hanche tandis qu'elle lui susurrait quelques mots à l'oreille au pied des marches du palace.

    Le couple était arrivé en milieu d'après-midi dans la ville-musée à 700 km au sud du Caire à bord d'un jet privé, propriété d'un ami de M. Sarközy, l'homme d'affaires Vincent Bolloré. Ce dernier lui avait déjà prêté un avion et un yacht pour quelques jours sur l'île de Malte juste après son élection en mai. C'était alors avec l'ancienne "Première dame", Cécilia Ciganer-Sarközy. Cette escapade maltaise avait fait des vagues en France, où l'opposition avait dénoncé la proximité de M. Sarkozy avec les milieux d'affaires.

    Un convoi de seize voitures attendait sur le tarmac de l'aéroport de Louxor le président de la République française et ses accompagnateurs -au nombre de neuf-, selon une source aéroportuaire française. Selon des sources égyptiennes, le président français occupe l'une des six suites de l'hôtel 5 étoiles à la décoration princière et au parc luxuriant à deux pas du temple pharaonique, et dont le prix dépasse les 1.100 dollars la nuit.

    M. Sarközy et ses proches prendront jeudi soir la direction de Charm el-Cheikh, la grande cité balnéaire au bord de la mer Rouge. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, arrivé lundi soir au Caire selon l'agence officielle égyptienne Mena, les rejoindra avec sa compagne, la journaliste Christine Ockrent.

    La luxueuse villa où ils résideront est située dans une vaste bande littorale propriété du cheikh d'Abou Dhabi et aura un accès direct à la mer. Ses vacances achevées, le président  gagnera dimanche matin Le Caire, où l'attendra une délégation de près de 200 personnes pour sa visite officielle de 24 heures. Il sera immédiatement reçu par le président Hosni Moubarak. Il repartira à Paris le 31 à la mi-journée pour présenter ses voeux de Nouvel an aux Français.

  • BONNES ET HEUREUSES FÊTES !

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    à tous les lecteurs amis du blog!

  • NATIVITE

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    Hans Baldung (dit Grien) 1484-1545
    Pinacothèque de Munich

  • Au Pays des rêves blancs...

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  • Georges de La Tour

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    Le Nouveau-né
    Georges de La Tour, peintre français, né en 1593 à Vic-sur-Seille, mort à Lunéville en 1652

  • Rama Yade, une grande amie de la Communauté

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    Rama Yade-Zimet dans l'ombre du mondialisme...
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    Ben Zimet, vedette du yiddisland, vit à Dakar. C'est le père de Joseph Zimet, mari de Rama Yade

    Musulmane, Rama Yade a épousé un juif ashkénaze, Joseph Zimet, 34 ans, fils d’un grand chanteur yiddish qui vit aujourd’hui à Dakar, où ce survivant de la Shoah apprend des chansons polonaises à de petits Sénégalais. Elle, la fille de "droite", s’est mariée, en septembre 2002, avec un homme de gauche, ex-strauss-kahnien devenu conseiller de Jean-Marie Bockel. Après avoir été condisciples à Sciences po, sans se parler, ils se sont croisés dans les couloirs de l’Hôtel de Ville. Elle partait en thalasso à Amélie-les-Bains. Sa famille à lui a une maison à Carcassonne. Lui : « Retrouvons-nous à Perpignan. » « A travers Rama, j’ai découvert l’Afrique. Elle m’avait écrit un poème. Un vertige physique. Elle s’était intéressée à la culture juive d’Europe centrale. Comme elle est germaniste, elle savait des bribes de yiddish. » Un mois plus tard, il partait pour Washington comme conseiller de l’ambassadeur... Jean-David Levitte. Il devait rester quatre ans. Il a tenu deux ans. Il est revenu, ils se sont mariés. En « évitant le mariage religieux sénégalais », comme il dit. Aujourd’hui, ils travaillent tous les deux au Quai. Fusionnels. Quand il lui demande d’arrêter de fumer, elle rétorque : « Tu n’as qu’à me faire des enfants. » En attendant, elle peut tout entière se consacrer à l’exégèse du sarközysme. Car même si, comme le souligne Xavier Bertrand, « plus que d’autres, elle essaie de garder sa part d’indépendance, elle scrute sans cesse le président pour essayer de décrypter son ressort politique ». Cela donne : « Il s’est toujours vécu comme une minorité. Il a gagné mais il n’a pas fini de courir. Il est déjà aux municipales, en 2012. Je ne sais pas ce qu’il cherche. » Peut-être la même chose qu’elle. « Je ne sais pas s’il le trouvera. »

    * * *

    Rama Yade, la musulmane, semble très populaire dans la communauté juive française. Outre le fait qu’elle est mariée avec Joseph Zimet, conseiller au cabinet du secrétaire d’Etat Jean-Marie Bockel et fils du célèbre chanteur yiddish Ben Zimet, elle avait déclaré fin novembre sur une Radio de la Communauté Juive, être prête à défendre Israël lors de la Conférence de Durban II qui doit se tenir en 2009.

    Rama Yade a d’ailleurs participé le 6 décembre, en remplacement de Bernard Kouchner, au gala de la Chambre de Commerce France Israël à Paris. Comme le souligne le site IsraelValley, “la Secrétaire d’Etat chargée des Affaires Etrangères et des Droits de l’Homme a fait une première entrée fracassante dans le monde des affaires France-Israël. Personne ne s’y attendait. Très peu de personnes connaissaient sa proximité réelle avec les Juifs de France.”

    (Sources: Yanndarc et NOVOPRESS Info)

    * * *

    Seizième étage d'une tour sans nom dressée près de l'autoroute, à Colombes. « C'est la première et la dernière fois, je te promets, que je te demande de rencontrer un journaliste » , assure Rama Yade à sa mère. « Je préfère rester dans mon petit coin » , explique Aminata Kandji Yade, une paire d'yeux timides, presque apeurés, encadrés par de courts cheveux noirs, une petite femme qui réajuste sans cesse son boubou sur les épaules. « Vous l'appelez Rama, moi, je l'appelle mame Ramata. » Pause. « Mame Ramata voulait que je sois dans l'article, pour une fois. » La télé est allumée. Le son fort. Très fort. Rama le baisse sans l'éteindre. Elle s'est mise pieds nus.

    « Etes-vous fière d'elle ? demande- t-on doucement à la maman. - Si on était là-bas, au Sénégal, j'aurais été bien contente. Mais j'ai d'autant plus de fierté qu'on est des minorités, ici. »

    Attendait-elle beaucoup de Rama ? « Il n'y a pas d'attente. J'ai été assez exigeante, quand même. Par nature. Les filles me l'ont assez reproché. Quand Mame Ramata était en classe, je demandais toujours qui avait la meilleure note. Pour être meilleur, il faut être avec les meilleurs. J'étais toujours derrière les filles. Avec Mame Ramata, il y a eu des moments où il a fallu s'accrocher. Elle a de la persévérance. La politique, c'est un métier particulier, il faut s'accrocher. La vie est comme ça, on n'a rien sans rien. »

    Pense-t-elle que Rama a trouvé sa voie ? « Je ne sais pas. La politique lui plaît. Il faut qu'elle fasse les choses comme il faut. Qu'elle soit honnête, sérieuse, en paix avec sa conscience. C'est difficile, surtout en politique. »

    Que voulait-elle que sa fille fût ? « Maintenant, je me dis que j'aurais voulu qu'elle soit ce qu'elle est. » Rama revient dans le salon. Outre ses bottines, elle a enlevé son gilet. Son petit haut noir découvre quelques bouts de peau. La femme timide devient une mère colère : « Je t'ai vue en photo dans 20 Minutes : ça ne se fait pas, le nombril dehors. Le décolleté non plus. » Rama est gênée : « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Une fois dans la grosse berline aux vitres fumées qui l'attendait au pied de la tour, la jeune femme soupire : « Elle ne dit jamais qu'elle est contente. Elle dit toujours qu'on peut faire mieux. Et on court, court, court pour qu'elle soit contente. On peut battre des records, pour ça ! »

    (Source: LE POINT)

  • Roselyne Bachelot aime le bobsleigh

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    Roselyne Bachelot-Tarquin le 20 décembre 2007 à La Plagne

    La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports s'exprimait depuis La Plagne où se déroulent les "Etoiles du Sport" : Roselyne Bachelot était invitée d'honneur de la soirée de clôture de cette sixième édition au cours de laquelle elle a fait son baptême de bobsleigh !

    Entendu sur RTL: Comme on lui demandait ce qu'elle pensait de ce baptême sportif, voici ce qu'elle a répondu en gloussant, après avoir réfléchi: "Eh bien, c'est comme la première fois qu'on fait l'amour... Pendant, on se dit que c'est très dur... Mais quand c'est fini, on pense: ce que j'aurais envie de recommencer!"

     Roselyne Bachelot-Tarquin est née le 24 décembre 1946 à Nevers, dans la Nièvre. Bon anniversaire! 

     

  • FARC : des exigences de plus en plus absurdes

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    Manuel Marulanda, chef suprême des FARC, terroriste, preneur d'otages et gardien des plantations de coca pour les narco-trafiquants

    Entretien avec Luis Carlos Restrepo : Il est le haut-commissaire à la paix colombien, en quelque sorte le «ministre» chargé de gérer les discussions avec les guérillas du pays, notamment la plus violente, celle des Farc (Forces armées révolutionnaires colombiennes) qui détient quelque 700 otages, dont 45 policiers, militaires et hommes politiques - parmi lesquels la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, enlevée en 2002 -, qu’elle veut échanger contre plusieurs centaines de ses membres emprisonnés.

    Les Farc ont annoncé la libération prochaine de trois otages. Que va faire votre gouvernement ensuite ?

    Nous nous félicitons de cette annonce de libération bien que nous n’ayons encore aucun détail sur la manière dont elle va se dérouler. Il est clair que c’est un geste purement politique des Farc en direction du président vénézuélien, Hugo Chávez qui, dans une tentative de médiation, avait reçu un haut responsable des Farc à Caracas le 8 décembre 2007.Nous serions encore plus satisfaits si les Farc libéraient tous les otages.

    Elles ont dit qu’elles le feraient si le président colombien Alvaro Uribe démissionnait. Que compte-t-il faire ?

    C’est inacceptable. Les exigences des Farc sont chaque fois plus absurdes.

    Est-ce que vous refusez de libérer les prisonniers ?

    Non seulement nous ne refusons pas de libérer des prisonniers, mais nous demandons que les Farc nous donnent une liste avec des noms précis. Juridiquement tout est prêt pour que cette libération puisse se faire. Depuis 2005, nous avons un cadre légal qui nous permet de suspendre les peines de prisons, à la condition évidemment que les Farc libèrent leurs otages et que les prisonniers libérés s’engagent à renoncer à la violence.

    Dès que ces conditions seront remplies, nous serons prêts à libérer ces criminels de guerre. Mais les Farc, comme condition préalable à toute discussion, réclament une zone démilitarisée (sans présence policière et militaire)sur les communes de Pradera et de Florida, qui rassemblent 110 000 habitants, à trente kilomètres de Cali, la troisième ville du pays, dans la zone Pacifique. Elles veulent s’installer dans ces deux villes avant même d’entamer les négociations. Dans quel pays du monde un Etat de droit peut-il accepter ça ? L’Etat colombien peut-il abandonner à leur sort ces 110 000 habitants, en faire de nouveaux otages des Farc ? Je peux vous dire que ces Colombiens ont peur de cette hypothèse. Cette exigence est donc tout simplement inenvisageable.

     Les Farc disent que ce ne serait que pour une période limitée de quarante-cinq jours. Mais qui nous dit qu’une fois installées, elles ne demanderont pas de nouveaux délais ? Nous avons le précédent de la zone de San Vicente del Caguan (des négociations entre 1999 et 2003, sous le président précédent, Andrés Pastrana). Au début, les Farc avaient demandé trois mois. Trois ans après, il n’y avait eu aucune avancée réelle du processus de paix. Nous ne répéterons pas ces erreurs. Ni quarante-cinq jours, ni trois, ni même un seul. Les Farc ont aujourd’hui des capacités d’action limitées. Nous n’allons pas les aider à se renforcer. Le seul prix que nous paierons, en cas de libération des otages, c’est d’accepter de libérer les criminels de guerre emprisonnés. Nous avons même proposé aux Farc de négocier dans une autre zone, mais une zone rurale, non peuplée. Elles ne veulent pas.

    La France exerce-t-elle une quelconque pression ?

    La France nous aide. Elle essaie de faciliter les choses. Il y a aussi des pressions. C’est normal. Mais quel citoyen français accepterait dans votre pays le chantage que je viens de vous décrire ?

    Plus on mondialisera médiatiquement la séquestration d'Ingrid Betancourt, plus les FARC deviendront exigeants...  et plus sa libération sera retardée, la sienne et celle des trois otages. Paradoxal, mais sans doute juste...

  • ISRAËL CONTINUE LA COLONISATION TOUT EN PARLANT DE PAIX

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    Constructions illégales à Shvut Am - 09.12.07
    Israël a confirmé dimanche sa volonté de poursuivre la construction dans deux colonies en Cisjordanie, à la veille d'une nouvelle séance de pourparlers de paix avec les Palestiniens.

    Le ministre des Retraités, en charge des affaires de Jérusalem, Rafi Eitan, a confirmé que le budget 2008 prévoyait la construction de 250 logements dans la colonie de Maalé Adoumim (Cisjordanie) et celle de 500 logements à Har Homa, un quartier de colonisation dans le secteur oriental annexé de Jérusalem.

    Auparavant, le mouvement israélien La Paix Maintenant avait révélé que ces constructions avaient été budgétisées à hauteur de 25 millions de dollars...

    Le budget de l'Etat pour l'exercice 2008 doit être approuvé cette semaine en deuxième et troisième lectures à la Knesset (Parlement).

    "Nous avons toujours dit que nous pouvions construire à Har Homa, qui se trouve à l'intérieur des limites municipales de Jérusalem", unilatéralement fixées par Israël en 1967 dans un secteur annexé de la Cisjordanie, a réagi M. Eitan à la radio militaire.

    "Il peut y avoir des problèmes pour Maalé Adoumim, mais nous voulons poursuivre l'extension naturelle dans les grands blocs" d'implantations, a-t-il poursuivi.

    La ministre travailliste de l'Education, Youli Tamir, a de son côté affirmé à la presse qu'il existait un consensus en Israël pour que les implantations de Maalé Adoumim et Har Homa "fassent partie du territoire souverain d'Israël", dans le cadre des grands blocs d'implantations que l'Etat hébreu entend garder sous sa coupe lors d'un règlement permanent.

    Yariv Oppenheimer, porte-parole de La Paix Maintenant, s'est élevé contre "la poursuite de la colonisation, qui menace les pourparlers de paix avec les Palestiniens".

    Le président palestinien Mahmoud Abbas, cité par l'agence de presse palestinienne Wafa, a déclaré ne pas pouvoir "comprendre cette frénésie dans les activités de colonisation, au moment où nous parlons du statut final des négociations".

    "Nous avons commencé des négociations et elles se heurtent à des obstacles, la colonisation, qui nous a empêchés si longtemps d'aller de l'avant, étant le plus important d'entre eux" a-t-il poursuivi.

    Son porte-parole Nabil Abou Roudeina a exigé du gouvernement israélien qu'il stoppe "au plus vite" cette politique.

    "Israël continue de créer des problèmes sur la voie de négociations réelles, et ne veut pas d'une paix juste et permanente dans la région", a-t-il déclaré à l'AFP.

    Israéliens et Palestiniens ont tenu le 12 décembre une première séance de discussions, conformément aux décisions de la réunion du 27 novembre à Annapolis (Etats-Unis).

    Ces pourparlers censés reprendre lundi sont basés sur la "Feuille de route", un plan de paix par étapes prévoyant dans sa première phase le gel de la colonisation et l'arrêt des violences.

    La poursuite de la colonisation israélienne a déjà été la source de frictions ces dernières semaines avec l'administration américaine, alors que M. Bush est attendu début janvier en Israël et dans les territoires palestiniens.

    Israël avait suscité l'ire des Palestiniens, de Washington et des Européens en annonçant la mise en chantier de 307 logements à Har Homa, dans la foulée d'Annapolis.

    Cité sous condition d'anonymat par le Haaretz, un haut responsable israélien a estimé qu'Israël avait "suscité au niveau international des attentes énormes", mais ne pouvait "y donner suite, car il n'a pas la capacité politique pour évacuer les points d'implantations (sauvages) ou geler la colonisation".

    Selon La Paix Maintenant, il y a une centaine de colonies sauvages en Cisjordanie, dont 56 créées après l'accès au pouvoir d'Ariel Sharon, en mars 2001, qu'Israël s'est engagé auprès des Américains à démanteler.

    Pour la communauté internationale, toutes les colonies dans les territoires palestiniens sont illégales, construites avec ou sans feu vert des autorités.
    Colonisation illégale = provocation= répression légitime par Tsahal
    La colonisation  sauvage de peuplement est une forme de terrorisme "propre", celui qui fait des morts "invisibles"... 


  • Mort de Julien Gracq, écrivain français

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    L'écrivain français Julien Gracq, auteur notamment du "Rivage des Syrtes", est mort samedi à l'âge de 97 ans des suites d'un malaise, a-t-on appris dimanche auprès de son entourage.

    L'auteur du "Rivages des Syrtes " et des "Eaux Etroites" avait été hospitalisé en début de semaine après avoir eu un malaise à son domicile de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), dans l'ouest de la France, où il vivait retiré depuis de nombreuses années, selon la même source.

    Né le 27 juillet 1910 dans ce même village, Julien Gracq figurait parmi les très grands écrivains francais. Il est l'auteur de 19 ouvrages nourris de romantisme allemand, de fantastique et de surréalisme.

    Homme secret et rétif aux honneurs, Julien Gracq avait refusé le prix Goncourt en 1951 pour son chef d'oeuvre "Le rivage des Syrtes". Mais il avait cependant accepté d'entrer en 1989 dans la prestigieuse collection de Gallimard, la Pléiade.

    Jamais édité en poche, ses textes n'avaient connu que des tirages limités, ce qui ne l'avait pas empêché d'acquérir un immense prestige auprès d'un public lettré. Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, étudie à l'Ecole normale supérieure et à Sciences-po et obtient son agrégation d'histoire et de géographie. Il écrit tout en enseignant dans des lycées de Quimper, Nantes, Amiens et Paris. Il a choisi le nom de Gracq pour de simples "raisons de rythme et de sonorité".

    En 1938, il présente en vain le manuscrit de "Au château d'Argol" à la NRF (Gallimard). Il s'adresse alors à l'éditeur et libraire José Corti, à qui il restera fidèle durant toute sa vie. En 1939, après avoir rencontré André Breton, chef de file du surréalisme, il devient un compagnon de route du mouvement dont il s'éloigne cependant assez vite.
    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est mobilisé dans l'infanterie. Fait prisonnier en juin 1940, il est rapatrié d'Allemagne à titre sanitaire.

    Avec une perfection de style frisant parfois la préciosité, il était pamphlétaire dans "La littérature à l'estomac" (1950), où il stigmatisait les moeurs littéraires, poète dans "Liberté grande" (1947), critique dans "Préférences" (1967), nouvelliste dans "La presqu'île" (1970) et, bien sûr, romancier dans "Un beau ténébreux" (1945) ou "Un balcon en forêt" (1958). Il était aussi l'auteur de "En lisant, en écrivant" (1981) ou "La forme d'une ville" (Nantes) (1985).
    Citations:  "J'ai choisi un pseudonyme, lorsque j'ai commencé à publier, parce que je voulais séparer nettement mon activité de professeur de mon activité d'écrivain. Ce pseudonyme n'avait dans mon esprit aucune signification. Je cherchais une sonorité qui me plaise, et je voulais, pour l'ensemble du nom et du prénom, un total de trois syllabes."

    «Tant de mains pour transformer ce monde, et si peu de regards pour le contempler !»
     Lettrines

    «La France, qui s'est si longtemps méfiée du billet de banque, est, en littérature, le pays d'élection des valeurs fiduciaires.»
      La Littérature à l'estomac 

     

  • Geneviève de Fontenay accusée de "racisme" !

    Comme une bête...
    L'île de la Réunion se mobilise avec ferveur pour sa Miss France, menacée de perdre sa couronne pour cause de photos lestes trash, sans parvenir pour l'heure à faire fléchir Geneviève de Fontenay, gardienne vigilante de ce concours de beauté.

    De son évêque à sa classe politique toutes étiquettes confondues, le département-région de l'Océan indien a pris comme un seul homme la défense de Valérie Bègue, 22 ans.

    Il y a quinze jours à Dunkerque, sous l'oeil d'expert de Patrick Benguigui, alias Bruel, président du jury 2008, la belle brune triomphait de 35 rivales. Victoire qu'aucune Miss Réunion n'avait remportée depuis 1976. La nouvelle Miss déclarait aussitôt être "pour le multiculturel, pour le métissage, etc..."

    Le 20 décembre, elle recevait un accueil triomphal de son île: préfet, élus et foule enthousiaste à l'aéroport de Saint-Denis.

    Le lendemain, patatras: Geneviève de Fontenay demandait sa "démission immédiate" après la publication dans le magazine people "Entrevue" de photos  "personnelles" équivoques: Valérie mimant un Christ en croix dans une piscine, Valérie léchant un yaourt répandu sur le sol...

    Samedi, l'évêque de l'île Mgr Gilbert Aubry, bien que "choqué" par le cliché à la croix, "insulte à la foi des chrétiens", a vu dans la jeune femme "une victime qui a besoin de soutien". "Nous refusons d'être utilisés pour obtenir une destitution de Miss France", s'est insurgé le dignitaire. Il est heureux pour Valérie Bègue qu'elle ne soit pas de confession musulmane!!!

    Dimanche, une manifestation oecuménique d'environ 300 personnes a crié son soutien à la belle brune de 1m74 (par ailleurs en deuxième année de BTS commerce international) : elle ne devait pas avoir de bourse...
    Parmi les protestataires, UMP et PCR réunis.

    Des élus du parti présidentiel se sont par ailleurs fendus d'une lettre demandant des "excuses publiques" à Mme de Fontenay, accusée d'avoir tenu des "propos à caractère raciste".

    "Elle n'a qu'à rester là-bas", "Je ne me vois pas me promenant dans les provinces, dans les communes rurales, escortée d'une fille comme ça": tels sont les déclarations de Mme de Fontenay qui ont suscité l'ire réunionnaise.

    Le Parti communiste de l'île a lui aussi demandé à l'organisatrice de présenter des "excuses au peuple réunionnais"!
    Le député socialiste Jean-Claude Fruteau s'est dit "scandalisé" par l'attitude "insolente et désinvolte" de la grande ordonnatrice, connue pour son port de cariatide et ses chapeaux surdimensionnés...

    Mais celle-ci tient bon. "On ne peut pas laisser passer", assène-t-elle. "Les élus qui ont manifesté devraient être plus responsables: seraient-ils contents de voir leur propre fille dans ce genre de photos? J'ai reçu d'innombrables soutiens".

    Geneviève de Fontenay rappelle à l'AFP que "le règlement Miss France est très clair: les miss certifient par écrit n'avoir jamais posé pour des photos ou des tenues équivoques".
    Qu'elle pose pour toutes les photos pornos qu'elle veut, mais qu'elle ne mente pas à ce sujet...
    Et si on arrêtait ce concours démodé de "Miss France" où se présentent, évidemment, un certain nombre de filles ayant déjà beaucoup vécu et prêtes à tout pour arriver ?

  • Procès Arche de Zoë

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    La salle d'audience est placée sous haute surveillance...
    L'Arche de Zoé rejette depuis le début de son procès à N'Djamena la responsabilité sur ses intermédiaires locaux, qu'elle accuse d'avoir présenté comme orphelins du Darfour les 103 enfants, mais elle peine à justifier les conditions de leur exfiltration avortée.

    Le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau, jugé notamment pour "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil" avec cinq Français de son association, s'est imposé, dès l'ouverture vendredi du procès devant la Cour criminelle de la capitale tchadienne, comme le meneur des débats.

    A la barre comme dans le box, il intervient pour argumenter, réfuter, dédouaner les uns et charger les autres.

    Ainsi, il a mis hors de cause samedi les trois Tchadiens jugés pour "complicité", mais s'en est vivement pris aux deux principaux intermédiaires qui ont "fourni" les enfants à l'association: le Soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, inculpé des mêmes faits, et le Tchadien Mahamat Eritero, arrivé samedi à la barre comme simple témoin et reparti en fourgon cellulaire pour la prison.

    "Les enfants nous ont été présentés par Mahamat Eritero et Souleïmane Ibrahim comme des orphelins du Darfour", région soudanaise en guerre civile, a lancé devant la Cour Eric Breteau, rejetant sur eux tout "mensonge ou tromperie sur leur état civil".

    Un autre intermédiaire cité comme témoin, Moktar Fadoul, a reconnu samedi que L'Arche de Zoé demandait des orphelins du Darfour.

    Les explications du vieux marabout Souleïmane Ibrahim Adam, pressé de toutes parts, sont apparues plus confuses. Il a d'abord reconnu sa signature au bas de documents attestant que les enfants sont des orphelins du Darfour, mais a estimé, sans plus de précisions, que sa vigilance avait été "trompée".

    Il a assuré que ces 63 enfants étaient en fait tchadiens, sans vraiment convaincre sur le fait qu'il les avait présentés comme tels.

    "La qualité des enfants, qu'ils soient orphelins ou pas, qu'ils soient soudanais, tchadiens, burkinabè ou autres, ne nous intéresse pas", fait valoir un avocat des parties civiles, Me Magloire Badjé. "Cela ne retire rien au fait qu'on a voulu les enlever pour les emmener en France". (C'est très important, au contraire: il s'agissait de sauver des orphelins du Darfour et de les emmener dans un pays en paix)

    Sur ce point, Eric Breteau n'est pas encore parvenu à clarifier les conditions dans lesquelles il a tenté d'exfiltrer les 103 enfants vers la France, le 25 octobre, depuis Abéché (est).

    L'objectif était selon lui de sauver, en deux ans, 1.000 orphelins du Darfour, en s'appuyant, insiste-t-il, sur la Convention de Genève de 1951 sur les victimes de guerre.

    Le meneur de L'Arche de Zoé a garanti que l'opération n'était ni "clandestine" ni "secrète", tout en avouant avoir fait "le choix de la confidentialité" vis-à-vis des autorités locales, de ses employés et intermédiaires, ainsi que des personnes qui lui ont confié les enfants.

    La seule autorisation qu'il dit avoir obtenue au Tchad est la validation, par les responsables de la navigation aérienne d'Abéché, du plan de vol du Boeing 757 qui devait transporter les enfants.

    De la même manière, il a justifié la nécessité d'une "évacuation sanitaire" des 103 enfants par le simple fait qu'ils étaient sous-alimentés.

    Enfin, Eric Breteau affirme avoir "fait certifier" aux personnes qui lui amenaient des enfants qu'elles les "confiaient définitivement", sans pourtant leur dévoiler leur destination finale.

    Pour autant, les Français paraissent plutôt sereins dans le box.

    "C'est une mascarade. On nous a donné un chronogramme détaillé (...), nous sommes condamnés le 26 (mercredi), je prends dix ans et nous sommes rapatriés le 30", confiait Eric Breteau à l'AFP à la veille du procès.