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  • Le rapport "anti-glandouille"

    Fadela Amara rend public ce matin le contenu des doléances et rêves écrits depuis cinq mois par des jeunes sur le blog Pour ma ville. Des milliers de messages d'où il ressort que la vie en banlieue est surtout source d'ennui...

    Qu'est-ce qui  inquiète en priorité les ados des cités ? Les relations avec la police ? L'échec scolaire ? La peur du chômage ? Les discriminations ? Non, ce qui fait étonnamment le plus tchatcher de l'autre côté du périphérique, c'est « le manque d'activités », le « manque d'événements festifs, de commerces, d'équipements sportifs ou tout simplement de lieux de vie pour se retrouver entre adolescents ».

    C'est ce que révèle un rapport présenté ce matin par la délégation interministérielle à la Ville, réalisé par le sociologue Sébastien Roché. « On pourrait qualifier l'ennui de problème numéro un dans les quartiers », lit-on dans cette étude.

    Le spécialiste de la banlieue a décrypté la moitié des 11 000 contributions reçues sur le blog baptisé Pour ma ville de la secrétaire d'Etat Fadela Amara. Lancée le 30 juillet sur la plate-forme Skyblog orchestrée par la radio de rap Skyrock qui cartonne sur les dalles de l'Hexagone, cette consultation électronique était l'occasion, pour le membre du gouvernement, de prendre le pouls de la génération Diam's. Mais aussi de cibler ses besoins alors qu'elle doit annoncer dans un mois son plan pour la banlieue, un plan « anti-glandouille » pour justement lutter contre le « désoeuvrement » de ces « mômes » qui « tiennent les murs » et « squattent les halls d'immeubles ».

    Une forte demande de bus...

    La thématique « cadre de vie » est arrivée en tête des préoccupations, avec 965 commentaires dont 279 portant sur les « activités pour les jeunes ». Les questions liées à l'éducation (116 contributions) ou aux discriminations (48) sont, elles, reléguées au second plan. « Les attentes concernent en grande partie l'environnement dans lequel vivent les jeunes », dit l'enquête.

    Seulement voilà, cette population qui se sent abandonnée ne sait souvent pas « vers qui se tourner pour résoudre un problème, demander la création de nouveaux équipements dans leur commune ». L'absence d'interlocuteurs est d'ailleurs « une difficulté souvent rencontrée ». « Les jeunes expriment une volonté de s'engager dans le monde associatif sans toutefois savoir à qui s'adresser », observe Sébastien Roché. Enfin, la jeunesse des barres HLM juge l'offre de transports en commun très insuffisante, ce qui contribue à nourrir l'ennui quotidien. Quitter les cages d'escaliers pour occuper son temps libre ailleurs qu'en périphérie est « trop galère ».

    (Le Parisien 17.12.07)

  • Clearstream: la mort d'un journaliste

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    A Tahiti, il y a dix ans...
    C'était il y a dix ans jour pour jour. Jean-Pascal Couraud, ancien rédacteur en chef du quotidien « les Nouvelles de Tahiti », disparaissait de son domicile en Polynésie. Connu à Tahiti sous les initiales JPK, ce journaliste d'investigation de 37 ans, opposant à Gaston Flosse, alors président de Polynésie, enquêtait sur plusieurs affaires sensibles. Longtemps, sa famille a cru à la thèse du suicide avant d'avoir la certitude que JPK, dont le corps n'a jamais été retrouvé, avait été assassiné. Il travaillait, entre autres, sur des transferts de fonds supposés entre une grosse entreprise polynésienne vers un compte japonais dont le bénéficiaire ne serait autre que l'ancien président de la République Jacques Chirac. Des informations qui ont toujours été démenties par l'ancien chef de l'Etat. Le journaliste aurait ainsi été en possession d'informations précises sur ces mouvements bancaires.

    Cette thèse a été évoquée en mai par l'ancien avocat du journaliste, Me Jean-Dominique Des Arcis, qui sera entendu aujourd'hui par le nouveau juge d'instruction polynésien chargé d'enquêter sur la disparition de JPK. Thèse alimentée par les notes saisies chez le général Rondot dans le cadre de l'instruction de l'affaire Clearstream.


    Le 23 novembre, la chambre de l'instruction de Papeete a fait droit aux demandes du Comité de soutien pour la recherche de la vérité sur la disparition de Jean-Pascal Couraud, présidé par son frère Philippe. Elle a accepté que les pièces saisies chez le général Rondot soient versées au dossier et procédé à la désignation d'un nouveau juge d'instruction, Jean-François Redonnet.

    « On commence à avancer », se réjouit Philippe Couraud, qui dénonce depuis des années « l'immobilisme et la partialité de la justice » dans cette affaire. Dessaisi, le précédent juge avait informé les parties civiles de sa volonté de clore l'instruction, ouverte en 2004 pour « assassinat » à la demande de la famille Couraud après les confessions controversées d'un membre du groupe d'intervention de Polynésie affirmant avoir assisté à l'assassinat de JPK.

    « Ces récents événements nous permettent de croire que l'enquête pourrait repartir sur des bases saines », assure Reporters sans frontières. L'association relève que les notes découvertes sur le disque dur du général Rondot prouvent « la menace que pouvaient constituer les documents dont JPK disait disposer » et confirment « l'existence d'un possible mobile ». « Il faut rester prudent et mesuré », enchaîne Philippe Couraud, qui, pourtant, reprend espoir.

     

    (Le Parisien- 17.12.07)
  • A Grigny, une cinquantaine de jeunes agressent les forces de l'ordre

    Des heurts ont opposé une cinquantaine de jeunes aux forces de l'ordre dimanche après-midi dans la quartier sensible de la Grande-Borne, à Grigny (Essonne), après le braquage d'une boulangerie.

    Vers 15h30, une dizaine de jeunes ont attaqué l'établissement situé dans le quartier de la Grande-Borne. C'est au moment où ils s'apprêtaient à repartir avec le contenu de la caisse que la police est intervenue.

    Plusieurs de leurs camarades sont alors venus en renfort et ont commencé à lancer, contre les forces de l'ordre, les pierres et les bouteilles vides qui devaient servir à protéger la fuite des braqueurs.

    La police a fait état d'affrontements sporadiques qui n'ont pas fait de blessés.

    Très rapidement, les jeunes ont pris la fuite en mettant le feu à une poubelle. Il n'y a pas eu d'interpellation.

    La police judiciaire d'Evry a été chargée de l'enquête sur le vol à main armée.

    Alors, il arrive, ce plan anti-glandouille concocté par Fadela Amara pour les jeunes "qui s'ennuient " ?

    Mais quels sont les Français absolument stupides qui vont croire que les jeunes commettent des délits parce qu'ils "s'ennuient" en banlieue ?

  • Encore un prêtre catholique poignardé en Turquie

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    Le Père Adriano Francini
     Un prêtre catholique italien a été poignardé et grièvement blessé, dimanche 16 décembre, dans la ville d'Izmir sur la côte ouest du pays. Un acte qui plonge un peu plus les 100 000 chrétiens de Turquie dans l'angoisse. Le Père Adriano Francini, 65 ans, a reçu un coup de couteau à l'abdomen, à la sortie de la messe dominicale à laquelle il participait. Ce prêtre est en charge de l'église de la Vierge Marie, à Ephèse, haut lieu de l'histoire chrétienne.

     

    L'agresseur, un jeune homme de 19 ans qui avait parcouru 150 kilomètres pour venir à Izmir, aurait justifié son acte par le fait que le prêtre lui ait refusé le baptême. Se faire passer pour un candidat à la conversion est une méthode régulièrement employée ces derniers mois pour faire accuser les chrétiens de prosélytisme en Turquie.

    Cette agression rappelle le meurtre du Père Andrea Santoro, un autre prêtre catholique italien tué par balle dans son église de Trabzon (nord-est) par un jeune fanatique de 16 ans, condamné depuis à dix-huit ans de prison.

    Les agressions de ce type se sont multipliées, même si elles sont minimisées par les autorités. Un prêtre français, Pierre Brunissen, poignardé à Samsun en 2006, a quitté la Turquie. A Mersin, des moines avaient également été menacés de mort. Et à Malatya, en avril, trois missionnaires évangélistes protestants ont été torturés et égorgés.

    Les auteurs de ce massacre, des jeunes ultranationalistes (islamiques) âgés d'une vingtaine d'années, ont affirmé avoir agi "pour défendre la patrie. " Ils diront encore que c'est l'acte d'un fou, a réagi dimanche Mgr Ruggero Franceschini, évêque d'Izmir. Mais on doit admettre que depuis environ un an et demi, en Turquie, les actes de tels fous ont notablement augmenté."

    Les minorités chrétiennes sont régulièrement stigmatisées dans les cercles nationalistes et laïcs et considérées comme des "ennemis de l'intérieur" complotant contre l'unité de la République. A Trabzon, comme à Malatya ou encore dans l'affaire du meurtre du journaliste arménien Hrant Dink, des complicités sont apparues en filigrane dans les rouages de la bureaucratie.

    (Source Le Monde 17.12.07)

    Imaginons un instant cet autre texte: "Les minorités musulmanes sont régulièrement stigmatisées dans les cercles nationalistes et laïcs et considérées comme des "ennemis de l'intérieur" complotant contre l'unité de la République"...

  • Le roi Abdallah accorde sa grâce à la femme violée!

    Le roi Abdallah d'Arabie saoudite aurait gracié une jeune femme victime d'un viol collectif. Sa condamnation à deux cents coups de fouet avait provoqué un tollé dans la communauté internationale, rapporte lundi 17 décembre le quotidien saoudien Al Jazeera. Contacté par le journal, le ministre de la justice n'a pas confirmé l'information rapportée par des sources anonymes, mais il a expliqué que le roi avait le pouvoir de prononcer des grâces lorsqu'elles vont dans le sens de l'intérêt général.

     

    En 2006, une chiite de 19 ans se trouvait seule avec un ami lorsqu'un groupe de sept hommes sunnites les a kidnappés en les menaçant d'un couteau. Ils ont frappé et relâché le garçon et violé la jeune femme. Quatre des criminels ont été condamnés à deux à neuf ans d'emprisonnement ainsi qu'à des peines de flagellation de quatre-vingts à mille coups de fouet.

    Mais la victime et son ami ont également été poursuivis en justice : ils ont été condamnés à deux cents coups de fouet et six mois d'emprisonnement pour s'être trouvés seuls et en privé avec une personne du sexe opposé n'appartenant pas à leur famille immédiate (cette infraction est appelée "khilwa" dans le droit islamique, la charia). Le tribunal avait également précisé, pour justifier la relative légèreté des peines des agresseurs, dans un pays où le viol est passible de la peine de mort, que si la jeune femme n'avait pas été seule avec un homme qui n'était pas de sa famille, le viol n'aurait pas eu lieu. Enfin, l'avocat de la jeune femme, Abdelrahmane Al-Lahem, avait également été suspendu par la justice saoudienne.

    PRESSIONS AMERICAINES La condamnation de la jeune femme après le viol qu'elle a subi a provoqué une série de condamnations dans le monde, de la part d'organisations de défense des droits de l'homme comme Amnesty International, mais aussi de la Maison Blanche. Le président George Bush était intervenu sur ce sujet au début du mois en déclarant qu'il serait "en colère" contre un pays ne prenant pas le parti de la victime d'un viol. Hillary Clinton, parmi les favoris à l'investiture du parti démocrate américain pour la présidentielle prochaine, avait, elle, parlé de "honte" et appelé M. Bush "à demander au roi Abdallah d'Arabie saoudite d'annuler les poursuites" contre la jeune femme. Ce jugement avait également suscité un débat, peu courant en Arabie saoudite, sur les incohérences du système judiciaire et sur l'absence de prise en compte de la gravité des crimes commis contre cette femme.

    Réagissant à ce tollé général, le ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Saoud Al-Fayçal, avait indiqué récemment qu'une "révision" du jugement était en cours. L'annonce de cette grâce est rendue public par Al Jazeera le jour même du début du pèlerinage (le Hadj) de la Mecque et à l'avant-veille de l'Aïd Al-Adha, la plus grande fête musulmane, à l'occasion de laquelle le souverain saoudien procède généralement à une série d'amnisties, normalement annoncées par l'agence de presse officielle saoudienne...

    (Source LE MONDE 17.12.07)

  • Les Jeunes s'ennuient en banlieue...

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  • Carla Bruni-Tedeschi: quelques heures de vol...

    Elle naît à Turin (Italie) le 23 décembre 1967. Elle est la fille du compositeur d'opéra et riche industriel Alberto Bruni Tedeschi* et de l'actrice et pianiste concertiste Marysa Borini. Sa sœur ainée est l'actrice, scénariste et réalisatrice Valeria Bruni-Tedeschi. Son frère aîné, Virginio est décédé le 4 juillet 2006.

    En 1973, sa famille s'installe en France par peur des enlèvements par les Brigades rouges italiennes... (?). Jeune, elle apprend le piano puis la guitare. Elle baigne dans la musique depuis toute petite et a hérité de sa famille un goût pour cet art. Passionnée de littérature et d’écriture, elle compose des chansons, en griffonnant ses textes entre deux activités.

    * Tedeschi est un patronyme italien d'origine juive-allemande (Tudesque)

    Carrière de mannequin - années 1985-1997

    A 19 ans elle arrête ses études d'architecture pour devenir mannequin à temps plein. Elle accède au rang de top model en 1988 pour devenir une star mondiale des magazines de mode des années 1990 et défiler pour les plus grands couturiers. En 1997, à l'âge de 29 ans, elle met fin à sa carrière de mannequin qui aura duré dix ans. Elle décide de se consacrer à la musique.

    Carrière d'auteur-compositeur-interprète - années 2000

    En 1999, elle rencontre Julien Clerc lors d'un dîner et lui confie qu'elle écrit des chansons. Quelques semaines plus tard, elle lui envoie un texte intitulé Si j’étais elle. Julien Clerc compose la musique de cette chanson et sort l'album Si j'étais elle dont Carla Bruni a écrit les cinq autre titres. En 2000, l'album s'est vendu à plus 250 000 exemplaires.

    Alors qu'elle vit avec l'éditeur littéraire Jean-Paul Enthoven, elle le trompe avec son fils Raphaël Enthoven, mari de Justine Lévy dont il divorcera. Justine Lévy publiera en 2004 un livre à succès sur la question. En 2001, elle a un enfant, Aurélien avec Raphaël Enthoven.

    En 2002, elle compose, avec l'aide de Louis Bertignac, les paroles et la musique d'un album; Quelqu'un m'a dit. Elle interprète cet album en s'accompagnant en solo à la guitare sèche. Son album est bien accueilli par la critique et vendu à deux millions d'exemplaires.En 2004, elle est l'un des personnages du premier best-seller de Justine Lévy Rien de grave. L'auteur, fille de Bernard-Henri Lévy (dont l'éditeur historique et meilleur ami n'est autre que le père de Raphaël Enthoven), y expose son important passage à vide et sa période de reconstruction à la suite de son divorce d'avec Raphaël Enthoven, parti avec Carla Bruni.

    Le 15 janvier 2007, elle sort un deuxième album No Promises dans lequel elle accompagne sa musique de textes de poètes anglophones comme William Butler Yeats, Wystan Hugh Auden, Emily Dickinson, Christina Rossetti, Walter de la Mare ou encore Dorothy Parker.

    (Biographie WIKIPEDIA)

  • Carla Bruni-Tedeschi, la "médiatisation choisie"...

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    Le couple à Disneyland samedi 15 décembre - Carla Bruni est à gauche en bas de la photo parlant à un enfant "flouté". 
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    Nicolas Sarközy chez Mickey en compagnie de la chanteuse Carla Bruni. Selon le site Internet de « l'Express », trois magazines people (« Point de vue », « Paris Match » et « Closer ») vont mettre les photos de ce reportage à la une de leurs numéros de cette semaine. Une série de clichés pris avant-hier dans les allées de Disneyland Paris.

    Ils relancent, deux mois jour pour jour après la séparation du couple Sarközy, les spéculations sur la vie privée du chef de l'Etat. Sur ces photos, on découvre, écrit « L'Express », « un homme, souriant et détendu, Nicolas Sarközy, déambulant tranquillement, sous les flashs des photographes, en compagnie d'une jeune et jolie jeune femme, Carla Bruni ». Rien donc qui ressemble à un piège des paparazzis, « une dizaine de photographes travaillant au flash sans se dissimuler », précise l'hebdomadaire. Le président de la République a-t-il voulu officialiser de la sorte ce que les hebdos présentent déjà comme « le couple Sarközy-Bruni » ? Hier soir, l'Elysée a choisi le silence. Le chef de l'Etat et la chanteuse auraient déjà été aperçus la semaine dernière se promenant dans les jardins du château de Versailles en compagnie de la mère de l'artiste. Ils se seraient rencontrés à l'Elysée le 23 novembre lors de la présentation par Denis Olivennes de son rapport sur le piratage sur Internet. Ils auraient dîné récemment chez Jacques Séguéla. Contacté hier soir, le publicitaire n'infirme ni ne confirme. « Je ne parle tout simplement pas de la vie privée de mes amis », explique Séguéla. Peut-être y ont-ils parlé tests ADN. Dans le mensuel féminin « Elle », l'ex-mannequin d'origine italienne n'avait pas caché, en effet, son « indignation » à propos de l'amendement Mariani affichant, au passage, son aversion pour « le tri qu'implique l'immigration choisie ». Lorsque le chef de l'Etat et la chanteuse s'étaient promenés ensemble à Versailles une semaine auparavant, il n'y avait pas ce jour-là de photographes. L'opération de samedi ne doit donc rien au hasard.

    (Le Parisien 17.12.07)

  • Anne-Lorraine Schmitt aurait mérité...

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    Il nous semble qu'Anne-Lorraine Schmitt aurait mérité, à titre posthume, hélas, une mention particulière lors de la remise du Trophée RTL "de la femme de l'année 2008, ayant le mieux défendu les valeurs de la société française" - et cela au prix de sa vie. On sait combien son agonie fut longue et atroce dans le solitude du RER D ce funeste dimanche 25 novembre 2007.
    Elle avait 23 ans. Etudiante brillante, se destinant au journalisme, elle avait donné satisfaction à tous, dans la joie et l'enthousiasme de sa jeunesse tranchée vif par le crime d'un récidiviste. Elle avait été le "soleil" de tous ceux qui l'ont connue et celui de sa famille, parents, frère et soeurs. Et elle le demeure par delà la mort.
    Catholique, sa foi était sincère et profonde. Ce qui ne l'empêchait pas, bien au contraire, d'aimer la vie, et d'être un exemple par sa droiture et son sens de la générosité pour la jeunesse française. 
    Cette mention n'aurait rien ôté à la valeur de ce Prix 2008 remis à Mama Galledou, Sénégalaise venue terminer ses études en France, qui a survécu aux terribles brûlures qui lui ont été infligées lors d'une agression de bus à Marseille. Nous saluons son courage, sa dignité, nous la félicitons pour ce Prix et nous lui souhaitons de retrouver rapidement le bonheur de vivre.

  • Le racisme paradoxal des Juifs israéliens

    Israël pensait que son passé l’avait placé à l’abri de tels phénomènes, mais découvre soudainement que le racisme et la discrimination sont de plus en plus répandus en son sein. Précédée d’une série d’actes d’antisémitisme et de discriminations à l’encontre de la minorité juive éthiopienne, la publication d’un rapport sur la montée du racisme en Israël a provoqué un débat particulièrement vif cette semaine.

    Selon un sondage effectué par l’Association israélienne pour les droits civiques (ACRI), 75 % de la population juive d’Israël refuserait d’habiter le même immeuble qu’un Arabe, 50 % estiment que les Arabes ne méritent pas d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens. Deux tiers des jeunes sont persuadés que les Arabes sont moins intelligents, pas instruits, sales et violents. Jusqu’à présent, ces préjugés contre la minorité arabe d’origine palestinienne ayant choisi de rester en Israël après la création de l’État juif en 1948 étaient considérés comme un mal inévitable. Et ils n’avaient jamais soulevé l’indignation des plus hautes autorités de l’État.

    «  La population arabe d’Israël ne peut plus vivre ainsi et la population juive d’Israël ne peut pas continuer de vivre avec de telles statistiques », a réagi le ministre israélien arabe des Sports et de la Culture, Ghaleb Majadle. Le ministre de la Construction et du Logement, Ze’ev Boim, a critiqué le rapport:«  Comme ils sont minoritaires, alors tout est la faute de la majorité juive, juge-t-il. Les droits civiques doivent être les mêmes pour tous. Nous devons nous demander : que se passe-t-il de leur côté, quel est le comportement de la minorité vis-à-vis de la majorité ? Est-ce que les Juifs peuvent entrer et vivre dans des immeubles ou même des quartiers habités par les Arabes ? »

    Les Juifs d'ethiopie discriminés

     

    Les préjugés ne se limitent plus à la minorité arabe, qui compte aujourd’hui 1,2 million de personnes. Ils touchent aussi les Falachas, les Juifs d’Éthiopie dont Israël a sponsorisé l’immigration depuis trente ans. Ces dernières semaines, les médias israéliens ont fait état de plusieurs cas de «  ségrégation  » dans le système scolaire. Ainsi, une école religieuse de Petah Tikva, une banlieue déshéritée de Tel Aviv, a dispensé des cours séparément à quatre élèves d’origine éthiopienne nés en Israël. Leurs récréations n’avaient pas lieu à la même heure que les autres élèves. Motif : ils n’étaient pas jugés suffisamment religieux. Le premier ministre, Ehoud Olmert, s’est dit choqué. «  Le sentiment d’injustice qu’ont les Juifs éthiopiens n’est pas détaché de la réalité, a-t-il dit . Nous devons changer cette réalité.  » Tzippi Livni, la ministre des Affaires étrangères, a dénoncé les discriminations contre les Falachas sur le marché du travail et pour les locations d’appartement.

    La multiplication des agressions antisémites contre les Juifs ultraorthodoxes, perpétrées par la forte minorité d’origine russe au cours de l’année passée, avait fait surgir le débat sur la nécessité d’élaborer une loi punissant les crimes antisémites et les actes racistes. S’estimant vacciné contre de telles dérives en raison de son passé, l’État hébreu n’avait pas jugé nécessaire de voter de telles lois jusqu’à présent...

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    (Source: Le Figaro 16.12.07)
    Que font la LICRA, le MRAP? Si prompts à dénoncer le racisme en France? Et qu'en dit Marek Halter ?
  • Teutatès, le dieu celte retrouvé en Gaule

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    Teutatès, le "père de la nation", accomplissant un rite de résurrection ou de "renaissance" (Chaudron de Gunstrup) 
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    Monnaie d'or celte (Bretagne)
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    Gobelet celte en argent : Teutatès reconnaissable à son Sanglier (Musée de Lyon)
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    Monnaie d'or celte motif "à la cavalière nue"
    Toutatis - ou Teutatès - est un dieu discret. On en trouve une première et brève mention au milieu du Ier siècle de notre ère chez le poète latin Lucain qui le présente comme un dieu assoiffé de sang humain, puis... dans les aventures d'Astérix. Entre les deux, rien, ou pas grand-chose.

    La principale divinité du panthéon gaulois vient de sortir de ce long silence : l'archéologue Bernard Clémençon a découvert cinq fragments de céramique où figure l'inscription "TOTATUS", le "u" étant la graphie du "e" celte. Sur l'un de ces fragments, d'environ 8 cm de longueur, l'inscription est parfaitement lisible, émouvante par son tracé malhabile.

    "J'ai eu un moment de stupeur", raconte ce spécialiste de la religion des Arvernes à l'époque romaine. "Jusqu'à présent, aucune inscription du nom de Teutatès n'avait été recensée en France, affirme-t-il. On en trouve une quinzaine d'exemplaires en Europe : l'une est à Rome, une deuxième en Autriche et toutes les autres en Angleterre."

    Ces cinq premières graphies de France, datées de la charnière entre le IIème et le IIIème siècle, proviennent du sanctuaire de Beauclair, dans les Combrailles, à la limite du Puy-de-Dôme et de la Creuse. Le site se trouve sur la via Agrippa, qui reliait Lyon à Saintes.

    Ce n'est pourtant pas là qu'a eu lieu la découverte. Mais dans les caves du musée Bargoin, à Clermont-Ferrand : "Deux tessons y dormaient dans une caisse déposée en 1961 par quelqu'un qui avait fouillé le sanctuaire dans les années 1950." Les trois autres ont été découverts dans un petit dépôt archéologique des Combrailles. Il aura fallu plus d'un quart de siècle pour lire et comprendre l'importance des inscriptions.

    "Cette découverte confirme que la religion celte a continué de vivre dans la Gaule romanisée, note Bernard Clémençon. Les religions polythéistes ont un grand pouvoir d'intégration : les dieux des autres ne sont pas considérés comme de faux dieux. Et la religion n'est pas seulement l'expression d'une foi personnelle, mais une forme d'exercice de la citoyenneté."

    Teutatès, aussi appelée "bon", ou "père", avait été assimilé par les Romains au dieu Mars

    Bernard Clémençon est sur une autre piste remontant vers Teutatès. En 1882, le scientifique clermontois Ambroise Tardieu avait découvert, toujours à Beauclair, un magnifique vase dont il avait fait un dessin. On y voit une inscription où l'on devine le nom du dieu gaulois. Le dessin est resté, mais le "vase Tardieu" a disparu.

    (Source: Le Monde 16.12.07)

  • Voitures de police françaises

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    Demain ?
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    Aujourd'hui...

  • Le miroir aux alouettes de la "diversité ethnique"

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    Brice Hortefeux prépare l'avenir métissé de la France
    Ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement, Brice Hortefeux, révèle que, fin novembre, 21 000 « éloignements » d'immigrés en situation illégale (sur 25 000 prévus) avaient été effectués.

    Comprenez-vous l'hostilité de beaucoup de Français devant l'ampleur donnée à la visite du colonel Kadhafi en France ?

    Brice Hortefeux. Il ne s'agissait pas d'une visite d'Etat, mais d'une simple visite officielle (de 6 jours!) d'un chef d'Etat avec lequel la France est en relations. Cette précision protocolaire n'est pas seulement symbolique : elle est significative. Sur le fond, depuis 2001, que s'est-il passé ? 1. Le colonel Kadhafi a publiquement renoncé au terrorisme en indemnisant les victimes de l'attentat de Lockerbie. 2. Il a mis fin à son programme nucléaire militaire et chimique. 3. Il a permis la libération des infirmières bulgares. Je pose donc une question simple : fallait-il ignorer ces évolutions au risque de les remettre en cause, ou les encourager ? La réponse est évidente.

    Le provocateur Kadhafi a-t-il totalement tort de répondre à ceux qui invoquent devant lui les droits de l'homme que les Français ne traitent pas toujours bien leurs immigrés ?

    Je rappelle que la France respecte naturellement le droit d'asile, qu'elle protège les droits fondamentaux, qu'elle se soumet aux conventions internationales. Dans ce cadre, la France a aussi le devoir de raccompagner les étrangers qui ne respectent pas nos lois.

    Est-on condamné à devoir toujours choisir : soit les contrats, soit les droits de l'homme ?

    Grâce à Nicolas Sarközy, nous ne vivons pas dans une diplomatie figée. Lorsque les hommes évoluent, les Etats doivent évoluer. En diplomatie, avoir une éthique n'empêche pas d'être pragmatique. (vendre des armes à un dictateur ex-terroriste, par exemple...)

    Où en êtes-vous de l'expulsion des immigrés en situation irrégulière, vous qui aviez dit que votre objectif, c'était 25 000 expulsions en 2007 ?

    Le nombre des éloignements - je préfère ce mot - ne constitue pas l'alpha et l'oméga de ma politique. C'est un indicateur parmi d'autres, avec la lutte contre les fraudes, le combat contre le travail illégal, les actions menées contre les marchands de sommeil, les nombreuses initiatives dirigées contre les passeurs clandestins et leurs filières, véritables esclavagistes des temps modernes...

    Mais où en êtes-vous ?

    Fin novembre, 21 000 éloignements avaient été effectués, en tenant compte de la période d'attente liée aux élections présidentielle et législatives, et de l'évolution concernant le régime juridique des ressortissants bulgares et roumains. En 2006, sur la même période, il y en avait eu 21 500.

    Pourquoi vous fixez-vous ainsi des objectifs chiffrés, théoriques et même « idéologiques » ?

    Ce chiffre avait été donné en début d'année. Il rappelle tout simplement un principe : un étranger en situation irrégulière sur notre territoire a vocation à être reconduit dans son pays d'origine, sauf situations particulières que nous examinons avec un souci de justice et d'humanisme.


    Concrètement, que veut dire « immigration choisie » ?

    C'est tout simplement une nouvelle politique d'immigration. Pendant des décennies, le pays d'accueil ne se préoccupait que de ses propres intérêts, et le pays d'origine était souvent soulagé de voir une partie de sa population s'expatrier, s'allégeant ainsi d'une pression économique, sociale, démographique ou politique. Désormais, la France tient compte non seulement de ses intérêts, mais aussi de ceux des pays d'origine. L'immigration choisie et concertée, ce n'est pas l'immigration zéro, qui n'est ni possible ni souhaitable. C'est le contraire de l'immigration subie : subie par les Français, subie par les immigrés légaux, subie, enfin, par les clandestins eux-mêmes qui sont les premières victimes des réseaux et des passeurs. Aujourd'hui, je discute avec de nombreux pays qui sont traditionnellement terres d'émigration, et négocie des accords avec chacun d'eux. J'aborde sans tabou les questions de l'immigration clandestine, de l'immigration légale - notamment pour les salariés et les étudiants - et aussi du codéveloppement. J'ai déjà signé des accords avec le Gabon, le Congo et le Bénin. Il y en aura de nombreux autres en 2008.


    Quel regard portez-vous sur la toute nouvelle Cité de l'immigration ?

    Je m'y suis rendu deux fois. Une première fois à titre personnel, avant l'ouverture au public. Une seconde fois avec les représentants des pays qui, à un moment ou à un autre de notre histoire, ont été terres d'émigration vers la France : de la Russie au continent africain, de la Chine à l'Europe. Cette cité est la preuve que l'immigration fait partie de notre patrimoine commun, et que la République le reconnaît.

    Ségolène Royal a plusieurs fois vanté le « métissage » à la française. C'est ce qu'a fait l'autre samedi, sur TF 1, la nouvelle miss France, originaire de la Réunion. Qu'en pensez-vous ?

    Qu'est-ce que l'identité nationale ? C'est à la fois la reconnaissance de la diversité de nos origines et le ciment nécessaire à la cohésion de notre communauté. Unis par nos valeurs, nous sommes cependant divers. Je souhaite, par exemple, que les médias comme la politique deviennent plus encore le miroir de la diversité de notre société.

    Nicolas Sarközy ne cesse de dire que les réformes sont vitales. Quelle sera la contribution de votre ministère ?

    En 2008, un grand rendez-vous nous attend puisque, durant le second semestre, la France présidera l'Union européenne. Conformément aux souhaits du président de la République et du Premier ministre, les questions migratoires seront au coeur de cette présidence française. L'objectif est de bâtir un pacte européen de l'immigration. Ce serait la première fois qu'il y aurait ainsi le socle d'une politique migratoire commune, ce qui serait compréhensible et lisible à la fois par les opinions publiques des pays d'Europe et par les pays terres d'émigration.

    Dites, les « Guignols de l'info », sur Canal +, ne vous ratent pas !

    Dans une démocratie, il faut accepter d'être caricaturé. A l'évidence, sur ce terrain-là, oui, je suis gâté.

    (Le Parisien - 16-12.07)

     

  • Un poème de Christian

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    Facettes invisibles
    Miroirs de mon Âme
    Abysses insondables
    Je cherche, je me cherche là
    Là où rien n'est
    Seule la Beauté du Cristal
    Diffractée, éclatée aux chemins
    De la Vie, ouvrira
    Pour celui qui la cherche
    Ce qu'une brume découvre
    A l'aube du jour
    Une envie, un désir
    Rien d'autre que d'aimer
    Rien d'autre que donner
    Sans espoir de recevoir
    Juste l'instant
    Juste le moment
    Où je suis
    Où j'existe
    Certes nain et gnome
    Mais Humain
    Rien qu'Humain
    Pour un jour
    Pour aller Là
    Vers ce qui est
    Bien au-delà de moi
    Homme de rien
    Facettes du même cristal
    Je cherche, je me cherche
    Au travers des abysses
    Vers le chemin de mon Âme
    Vers le chemin de ma vie
              Christian

  • Trésor archéologique en Bretagne

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    Les travaux ont recouvert le lieu de fouilles à Laniscat
    Une découverte archéologique d'importance nationale a été faite dans les Côtes-d'Armor. Il s'agirait d'un trésor monétaire gallo-romain.

    Ils ne veulent pas lever le voile sur leur mystérieuse découverte, mais les archéologues parlent d'une trouvaille « exceptionnelle ». Dans un communiqué laconique, l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et la préfecture des Côtes-d'Armor annoncent une conférence de presse, lundi, 14 h, à Saint-Brieuc, pour évoquer une « découverte archéologique d'importance nationale qui vient d'être faite sur le chantier de la RN 164 ». L'axe centre-breton qui relie Montauban-de-Bretagne à Châteaulin. En attendant, ils tentent de préserver le « secret ».

    Pourtant, depuis plusieurs mois, des fouilles archéologiques étaient menées sur l'un des tronçons de cette route connue pour traverser une voie gallo-romaine. C'est ici, dans la commune de Laniscat, au niveau de l'échangeur de Rosquelfen, que les recherches se sont intensifiées. Les prospections au sol ont d'abord permis d'attester la présence d'un lieu de vie, peut-être d'un village. Des poteries ont d'abord été trouvées. Puis, en mai dernier, une découverte « majeure » a été faite. Les détecteurs de métaux auraient mis au jour un trésor monétaire. Certains évoquent des pièces en or, d'autres en argent. En tout cas, selon des prospecteurs, il s'agirait d'une quantité importante de métaux précieux datant « avec certitude de l'époque gallo-romaine ». Au plus tard, ils remonteraient à 500 ans avant Jésus-Christ. Depuis, ils ont été saisis par les services de l'État et transportés à Paris.

    Pendant les fouilles, les gendarmes ont surveillé nuit et jour le chantier pour que le site ne soit pas pillé. Les quelques personnes mises au courant avaient été invitées à la plus grande discrétion sur le sujet. Élus y compris. Mais, dans la petite commune de 850 habitants, les rumeurs ont mis le temps, mais se sont répandues. Certains auraient vu des photos. Les pièces mesureraient environ 2 cm de diamètre. Leur niveau de conservation serait excellent. Elles comporteraient des inscriptions parfaitement distinguables. Elles seraient donc d'une très grande valeur pour la connaissance de l'époque gallo-romaine. En tout cas, lundi, un pan de l'histoire de Bretagne sera rendu public.

     

    Bruno ALVAREZ.

    Ouest-France 16-12.07
  • Mama Galledou avait pris le bus 32 à Marseille...

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    Mama Galledou, l'étudiante sénégalaise brûlée dans l'attaque d'un bus à Marseille en 2006, est la lauréate du prix "RTL femme de l'année 2008", qui devait être remis à ses parents samedi soir à Courchevel (Savoie) dans le cadre de la 16e édition des trophées "Femmes en or", a annoncé RTL à l'AFP.

    "Mama Galledou a fait preuve de courage, d'une grande combativité face à l'épreuve et d'une dignité constante depuis l'agression. En lui décernant ce prix, RTL souhaite honorer celle qui aura le mieux porté ces valeurs essentielles", indique le jury du prix inauguré l'an dernier par Mélanie Bettancourt, la fille de l'otage des FARC en Colombie.

    Attribué par la direction de RTL et les auditeurs, ce prix distingue la femme "qui a le mieux défendu les valeurs de la société française au cours de l'année écoulée".

    Cinq nommées, dont Simone Veil et la navigatrice Maud Fontenoy, avaient été annoncées le mois dernier, mais de très nombreux messages d'auditeurs en faveur de Mama Galledou -qui n'était pas en lice- sont parvenus à RTL pendant le procès, la semaine passée, des incendiaires du bus.

    Des peines,plus légères que celles requises, de 5 à 9 ans de prison ont été prononcées aux assises d'Aix-en-Provence. L'un des prévenus a été acquitté.

    Mama Galledou avait été brûlée aux deuxième et troisième degrés sur 62% de la surface de son corps.

    Grièvement brûlée par de jeunes voyous maghrébins, Mama Galledou a été sauvée par les médecins  spécialistes des "grands brûlés" à l'hôpital de la Conception à Marseille. Eux aussi devraient être à l'honneur.

    Rama Yade, sa compatriote, viendra-t-ele la féliciter pour son prix?   

  • Rue de la Banque, c'était la fête!

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    Rue de la Banque en fête avec les "people" le 14 décembre 2007

    Un accord a été signé vendredi pour mettre fin au campement de familles immigrées mal logées rue de la Banque à Paris, mais le gouvernement a mis en garde contre toute nouvelle action de ce type, au moment où les Enfants de Don Quichotte menacent de rééditer leur opération de l'an dernier.

    Une fête, sur fond de musiques africaines, se déroulait sur place après "72 jours" de campement, selon le porte-parole de Droit au logement (Dal) Jean-Baptiste Eyraud.

    L'accord a été signé avec trois associations, dont le Dal. Il était en discussion depuis la remise à l'Elysée d'une liste de familles ayant participé au campement, installé le 2 octobre, après une rencontre le 23 novembre entre le président Nicolas Sarközy, Jean-Baptiste Eyraud et l'actrice Carole Bouquet.

    Il prévoit "le relogement de 374 ménages sous la responsabilité de l'Etat dans un délai maximum d'un an", a précisé le porte-parole du Dal en présence des comédiennes Josiane Balasko et Emmanuelle Béart, de Mgr Jacques Gaillot et de Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France (Amuf).

    "Ces familles représentent environ 1.500 personnes et 900 enfants", a-t-il indiqué.

    La situation de chaque ménage sera traitée "dans le respect des critères objectifs définis par la loi sur le Droit au logement opposable (Dalo). 143 dossiers actuellement réputés complets étant traités en priorité et les premières propositions pouvant être apportées dès les prochains jours", selon le ministère du Logement.

    L'Etat mobilisera le contingent préfectoral, mais aura également recours temporairement à des logements vacants et au parc locatif privé dans le cadre de système de sous-locations via des associations agréées, des solutions qui pourraient s'appliquer à d'autres familles en situation équivalente, selon le Dal.

    "Toutefois, l'Etat ne renouvellera en aucun cas un accord de ce type si de nouveaux campements urbains étaient organisés par les associations signataires ou d'autres associations, dans la mesure où à compter du 1er janvier les procédures de traitement des demandes de logement et d'hébergement prévues par la loi Dalo seront en vigueur", a prévenu le ministère.

    La ministre Christine Boutin a demandé sur RTL aux SDF de "surtout ne pas aller sous des tentes si par hasard il y a des campements". *

    Le ministère a assuré que l'Etat avait "tenu ses promesses" et accusé Augustin Legrand, "afin peut-être de justifier à l'avance une nouvelle opération médiatique", de "confondre hébergement et logement". (Quand il fait froid, la distinction semble de bien  peu d'importance!)

    * Les campements sauvages rue de la Banque semblent pourtant avoir bien réussi aux familles africaines immigrées... Y aurait-il donc une discrimination entre les SDF?

  • Salauds de pauvres (Blancs)!

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    Quelques heures après avoir été installé, près de Notre-Dame de Paris, le nouveau campement des Enfants de Don Quichotte a été évacué par les forces de l'ordre, samedi 15 novembre. Les gendarmes mobiles, qui sont intervenus sans casques ni boucliers, ont démonté l'ensemble des tentes, qu'ils ont chiffré à plusieurs dizaines. Augustin Legrand, porte-parole de l'association, avait auparavant déclaré que 250 tentes avaient été montées, soit presque autant qu'au plus fort du campement installé l'an dernier, à la même période, le long du Canal Saint Martin.

    L'intervention des forces de l'ordre ne s'est pas déroulée sans heurts. Dans une bousculade, un militant de l'association est tombé dans la Seine avant d'être rapidement secouru par un policier de la brigade fluviale, dont deux canots pneumatiques et une barge avaient été mobilisés. Il a été remonté sur le quai puis interpellé. Jean-Baptiste Legrand, frères d'Augustin, a également été interpellé.

    Les militants de l'association se sont ensuite rassemblés sur le parvis de la cathédrale pour appeler les Parisiens à venir "exprimer leur solidarité" avec les sans abri. La présence de deux tentes sur le parvis a provoqué une nouvelle intervention des autorités, plus rude que la précédente, selon un journaliste de l'AFP.

     
    Le gouvernement avait averti, vendredi, qu'il ne tolèrerait aucun nouveau campement. La ministre du logement, Christine Boutin, avait prévenu qu'elle "n'acceptera pas d'avoir des tentes, donc elles seront évacuées par les forces de police". Tout en soulignant que "le campement des Don Quichotte a eu le mérite [en 2006] de sensibiliser les politiques, l'opinion, (...) sur la gravité de la situation", Mme Boutin avait estimé qu'"à la fin de ce campement les personnes se sont retrouvées dans des conditions sanitaires et psychologiques beaucoup plus graves que quand elles étaient entrées sous la tente". Elle a exhorté "les personnes qui seraient sollicitées pour aller sous la tente de ne pas y aller"

    Pour Augustin Legrand "les promesses non tenues" du gouvernement, qui font que "cette année encore, plusieurs milliers de personnes dorment sur les trottoirs", justifient cette nouvelle action. Il rappelait, jeudi, que "sur les 27 000 places [d'hébergement durable] promises", "14 000 seulement sont disponibles".

    Le Secours Catholique, qui avait apporté son soutien à cette nouvelle opération dans un communiqué, s'est dit "atterré" par les déclarations de Mme Boutin, selon lesquelles "les objectifs en termes d'hébergement (des sans abri) étaient atteints". "Nous gérons des centres, ils sont remplis à plus de 100%. Il n'y a pas de place disponible", a affirmé son secrétaire général, Pierre Levené. "Réouvrir des gymnases pour accroître les capacités d'accueil, c'est un bond en arrière de 20 ou 30 ans. Nous sommes très inquiets en cette période hivernale car il manque un nombre important de places d'hébergement", a-t-il ajouté. Le Secours Catholique a indiqué qu'il allait "apporter un soutien humanitaire aux personnes à la rue présentes sur le campement" des Don Quichotte.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La Russie et "le bouclier antimissile" américain

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    Missile intercontinental russe

    La Russie est «déçue» de l'état d'avancement des discussions sur le projet de bouclier antimissile américain en Europe, a déclaré samedi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Kisliak, soulignant que Moscou n'avait «pas obtenu de réponses» à ses questions.

    «Nous n'avons pas obtenu de réponses à nos questions. Les résultats de ce dialogue sont décevants», a affirmé Sergueï Kisliak lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision d'Etat, faisant référence au dialogue en cours entre les Etats-Unis et la Russie sur le déploiement d'un tel bouclier antimissile en Europe de l'Est.

    «Nous allons poursuivre le travail diplomatique et nous allons réfléchir à ce que nous devons faire pour protéger la sécurité de la Russie quel que soit le scénario qui sera retenu», a-t-il ajouté.


    Les Etats-Unis veulent installer une station radar en République tchèque et des intercepteurs de missiles en Pologne d'ici 2012, affirmant vouloir parer une éventuelle menace iranienne.

    La Russie y est opposée, considérant ces installations antimissile comme une menace directe à sa porte. Un éventuel tir d'interception à partir du bouclier antimissile que les Etats-Unis veulent installer en Europe de l'Est pourrait déclencher une riposte accidentelle de la part de la Russie, a mis en garde samedi le chef d'état-major russe, le général Iouri Balouïevski.

    «Nous parlons du risque qu'il y a d'une riposte en représailles qui serait déclenchée par la classification erronée d'un tir de missile d'interception», a affirmé le général Balouïevski lors d'une conférence de presse retransmise par la télévision d'Etat.

    Le général russe a ainsi expliqué qu'il était possible que les forces armées russes confondent un tel missile d'interception avec un missile balistique dirigé contre la Russie.