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  • Villiers-le-Bel: "la deuxième voiture de police"...

    L'avocat des familles des deux adolescents décédés dans la collision de leur moto avec une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), Jean-Pierre Mignard, a demandé une enquête sur l'éventuelle présence d'une deuxième voiture de police sur les lieux de la collision, a-t-il indiqué jeudi à l'AFP.

    «Nous avons demandé au juge chargé de l'instruction la retranscription intégrale des communications radio des voitures de police qui se trouvaient dans la zone entre 14h00 et 18h00 pour vérifier s'il y avait une deuxième voiture de police aux abords de la collision comme l'indiquent des témoignages livrés aux familles», a expliqué Me Mignard.

    Selon une information diffusée sur France Info jeudi matin, des témoignages recueillis par le collectif des familles de Villiers-le-Bel affirment qu'un second véhicule de police se trouvait à Villiers-le-Bel, au moment des faits, sur les lieux de la collision.

     Cette information a été démentie auprès de l'AFP par la procureure de Pontoise Marie-Thérèse de Givry.

    «Aucun élément objectif nouveau n'est intervenu dans le dossier de nature à établir la présence d'un second véhicule de police au moment de la collision. En revanche, il est apparu dès le début de l'enquête, de façon certaine, qu'un deuxième véhicule de police est arrivé sur les lieux quelques minutes après la collision», a déclaré Madame de Givry.

    Ce «deuxième véhicule de police», indiquait-on jeudi matin au ministère de l'Intérieur «n'était pas présent sur les lieux au moment de l'accident».

    Monté par un équipage de la BAC (brigade anticriminalité), il partait en mission pour des «roulottiers et empruntait alors un itinéraire proche de celui du véhicule de patrouille qui entrera en collision avec la moto», explique-t-on de même source.

    «De par cette proximité - une cinquantaine de mètres -, le véhicule de la BAC sera le premier sur les lieux du drame».

    Selon les témoignages recueillis par l'AFP sur place le 25 novembre, une deuxième voiture de police est arrivée très rapidement sur les lieux pour venir chercher les policiers impliqués dans la collision qui commençaient à être pris à partie par des jeunes.

    (le Parisien)

  • Le gouvernement se prend les pieds avec les "35 heures"

      Quelle pagaille! Essayons de comprendre...

    La France n'est plus le pays des 35 heures." C'est le slogan favori du premier ministre, François Fillon, mais c'est loin d'être la réalité. Nicolas Sarközy, pas plus que Jacques Chirac en 2002, n'a osé remettre en cause la réduction de la durée légale du travail, décidée par la gauche. Les Français y ont pris goût, et les grandes entreprises ne sont pas pressées de renégocier des accords où elles ont souvent trouvé leur compte. Le chef de l'Etat a donc choisi de détricoter la loi maille par maille, plutôt que de l'abroger en bloc. Au risque de provoquer confusion et effets contre-productifs.

    Ainsi, afin de "travailler plus pour gagner plus", M. Sarközy a décidé, cet été, d'exempter de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu les heures travaillées au-delà des 35 heures. Mais pour éviter un effet d'aubaine coûteux pour le fisc et les organismes sociaux - transformation des primes et augmentations en heures supplémentaires devenues moins coûteuses -, il a imposé des conditions draconiennes d'application.

     Du coup, la loi, trop complexe, n'a pas (encore) généré le sursaut d'activité espéré. D'où les nouvelles mesures, discutées le 18 décembre à l'Assemblée nationale, destinées à permettre aux salariés de se faire payer une partie de leurs journées de RTT.

    Première curiosité : les journées de RTT sont assujetties à l'impôt sur le revenu, contrairement aux heures supplémentaires "pures", et soumises à des cotisations sociales plus élevées pour les bas salaires. Rien ne justifie ce traitement différencié, mis en évidence par Didier Migaud, président socialiste de la commission des finances, et qui a conduit des députés UMP à proposer des amendements pour mettre fin à cette bizarrerie. La seconde incongruité concerne la protection sociale. Pour éviter de creuser le trou de la "Sécu", c'est l'Etat qui financera le manque à gagner dû à l'exemption de cotisations des heures supplémentaires. Il en coûtera 3,85 milliards d'euros en 2008. Ce choix pourrait se défendre si les contribuables ne payaient pas déjà 25 milliards d'euros d'allégements de charges pour financer en partie... les 35 heures !

    Ce phénomène a une explication rationnelle. Les 35 heures ayant conduit à la création de plusieurs smic, il a été décidé, en 2003, de les harmoniser par le haut. Mais pour ne pas trop pénaliser les entreprises, les charges sur les bas salaires ont été allégées. Aujourd'hui, le gouvernement entend réserver ces allégements aux entreprises qui négocient des accords salariaux - en faisant mine d'oublier qu'ils ont été octroyés pour préserver leur compétitivité lors du passage aux 35 heures.

    A ne pas assumer son choix économique - la suppression de la durée légale du travail -, le gouvernement s'est mis dans une impasse. A force de vouloir contourner l'obstacle, la méthode Sarközy atteint ses limites.

    (Le Monde - 19.12)

  • Poutine, élu "personnalité de l'année" par le TIME

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    A Tsar is born
    Le Time se défend d'avoir voulu ainsi tresser les louanges de Poutine, dans un édito titré «Choisir l'ordre avant la liberté».

    Poutine, dit le Time, a réussi à replacer la Russie à la table des puissances mondiales et à lui apporter la stabilité. Il n'est certes «pas un boy scout», ni «un démocrate quelle qu'en soit la définition occidentale», ni un «parangon de la liberté d'expression»

    Mais, ajoute le magazine, la Russie, «cette nation qui avait été rayée de notre carte mentale, émerge comme la cheville ouvrière du XXIeme siècle», un pays nouveau que Poutine, futur ex-président et nouveau premier ministre, va continuer à redessiner à sa guise dans les années à venir. Le Time prévoit ainsi que Poutine fera de la «Mère Russie» un pays d'un genre nouveau, ne répondant ni aux canons politiques de l'Ouest, ni à ceux de l'Est.

     Pour le Time, quoi qu'on pense de Vladimir Poutine, «a Tsar is born».

    Quelle chance ont les Russes!

  • La honte du gouvernement : un SDF découvert mort de froid place de la Concorde

    PARIS (Reuters) - Un SDF a été retrouvé mort jeudi matin place de la Concorde à Paris tandis que les associations appellent à maintenir la pression sur le gouvernement face à la situation de milliers de sans-abris.

    La cause du décès de l'homme découvert au centre de la capitale, qui n'avait pas de papiers d'identité sur lui, n'a pas été déterminée dans l'immédiat, a-t-on précisé à la préfecture de police de Paris.

    Il a été découvert vers 8h40 par des employés des parcs et jardins de la ville de Paris qui ont constaté qu'il n'avait pas de couverture en dépit du froid très vif de ces derniers jours.

    Le collectif "Les Morts de la Rue" affirme que plus de 200 personnes de la rue ont "connu une mort prématurée" en un an et dresse un "constat accablant", selon lui, des "promesses non tenues" par l'Etat.

    Dans une lettre ouverte adressée à Christine Boutin, le collectif dit être "indigné" par les affirmations de la ministre du Logement affirmant qu'il y a actuellement une réponse suffisante pour l'hébergement en urgence des SDF.

    Dans le même temps, les "Enfants de Don Quichotte" entendent relancer les "maraudes citoyennes" avec de bénévoles pour aider les sans-abris à trouver une place d'hébergement et porter sur la place publique les difficultés qu'ils rencontrent.

    "Après l'évacuation du campement de Notre Dame par les forces de l'ordre, et devant la communication gouvernementale cherchant à minimiser la gravité de la crise du logement et de l'hébergement, les Enfants de Don Quichotte restent déterminés à porter la voix des sans abris et des mal logés", déclare l'association dans un communiqué.

    Les Enfants de Don Quichotte ont été délogés samedi par les forces de l'ordre des abords de Notre-Dame de Paris alors qu'ils tentaient d'installer un camp de 250 tentes.

    Trois jours après ce nouveau coup d'éclat, le Premier ministre, François Fillon, a proposé aux associations d'aide aux sans-abri un contrat, dont la signature est fixée au 15 janvier, en vue de résoudre les problèmes d'hébergement des SDF.

    Nous rappelons qu'en dépit sa grande charité chrétienne et de toute sa tolérance, Mgr Vingt-Trois n'a pas autorisé l'ouverture des églises parisiennes aux personnes sans abris. Encore moins celle de Notre-Dame.  Il faut que les lieux soient "propres" pour la messe du dimanche, mais les vivants peuvent crever dehors dans la nuit glaciale! Même pas sous l'abri précaire d'une tente...

    Pas de tentes.

    Pas de soupes chaudes (des fois qu'il y aurait une bout de saucisse ou des lardons dedans!).

    RIEN. 

     

  • Le "fils aîné" de l'Eglise judéo-islamo-chrétienne

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     20 décembre 2007
    Nicolas Sarközy a été reçu jeudi au Vatican par le pape Benoît XVI pour une audience consacrée à la situation internationale, avant le dîner que le président français aura avec Romano Prodi et José Luis Zapatero pour parler de la Méditerranée.
    Marisa Bruni-Tedeschi, la mère de Carla Bruni, la
    nouvelle amie du président (absente), est également du voyage, mais n'a pas assisté à l'audience du pape.

    "Une attention particulière a été portée à la situation internationale, concernant l'avenir de l'Europe, les conflits du Moyen-orient, les problèmes sociaux et politiques de certains pays africains et le drame des otages", indique un communiqué du Vatican publié à l'issue de la première visite de M. Sarközy en tant que président au chef de l'Eglise catholique.

    "Les entretiens cordiaux ont permis de passer en revue quelques thèmes d'intérêt commun relatifs à la situation actuelle du pays (la France, ndlr), en soulignant les bonnes relations qui existent entre l'Eglise catholique et la République française, ainsi que le rôle des religions, en particulier de l'Eglise catholique, dans le monde", selon la même source.

    "Merci de me recevoir", a déclaré au pape le président français, très souriant et visiblement ému, à son arrivée solennelle dans le bureau du souverain pontife où l'escortait une haie de gardes suisses.

    M. Sarközy et Benoît XVI se sont entretenus en tête-à-tête durant une demi-heure en français ("je l'ai appris à l'école", a précisé Benoît XVI - en Allemagne, sous Hitler), puis le chef de l'Etat a offert au pape le livre qu'il a écrit sur la République et les religions tandis que celui-ci lui remettait une médaille commémorative de son pontificat.

    Le président a rencontré ensuite le cardinal-secrétaire d'Etat, Tarcisio Bertone, numéro 2 du Vatican, avant de visiter la basilique Saint-Pierre où il s'est recueilli devant la tombe de Jean Paul II.

    Comme c'est l'usage pour un président de la France, "fille aînée" de l'Eglise, M. Sarközy devait être fait dans l'après-midi "unique chanoine honoraire" de Saint-Jean-de-Latran, un titre conféré au souverain ou président français depuis Henri IV.

    Cet honneur remonte à la conversion du roi protestant au catholicisme (1593) après qu'il eut décidé d'offrir les revenus de l'abbaye de Clairac (Lot-et-Garonne), au chapitre (ensemble des chanoines) de la basilique Saint-Jean-de-Latran.

    Président d'une république laïque, Nicolas Sarközy a plusieurs fois mis en avant son appartenance au catholicisme et qualifié de "déterminante" la part du christianisme dans l'identité nationale française.

    Le pape Benoît XVI, qui avait apprécié la défense des valeurs traditionnelles, notamment familiales, soutenues par Nicolas Sarközy pendant sa campagne, avait salué sa victoire, au soir du 6 mai.

    Pour autant, l'Eglise catholique n'a pas caché ses réserves à propos de plusieurs points de la politique gouvernementale, notamment l'immigration, les tests ADN et même le travail dominical.



     

  • Dans les ors et les cuivres du couchant

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    Photo prise en Méditerranée à bord d'un bâtiment de la Marine Nationale
    (Photo VLAAMS)

  • Le bel appartement HLM de Jean-Paul Bolufer

    Martin Hirsch réclame la tête de Jean Paul Bolufer. Le Haut commissaire aux solidarités actives a estimé mercredi sur RTL que le directeur de cabinet de Christine Boutin, Jean-Paul Bolufer devrait "proposer sa démission". Il apparaît que ce dernier bénéficie d'un appartement à loyer modéré de la Ville de Paris : "Si cela arrivait à quelqu'un qui travaille avec moi, je lui demanderais de me proposer sa démission, je verrai ensuite si je l'accepte ou pas", a expliqué Martin Hirsch. "Je lui dirais de déménager, de me proposer sa démission, de rembourser ou d'en faire don" et enfin il faudrait "voir si ça s'applique à d'autres", a-t-il dit.

    "Je ne sais pas si ce qui est écrit dans 'le Canard enchaîné' est vrai, mais si les choses sont vraies, je pense que les uns et les autres, on est dans des fonctions où on n'est pas là pour se servir les premiers, mais on est là pour servir les autres et on est là pour rester exemplaire", a-t-il ajouté. Et de préciser : "Etre exemplaire, c'est dire qu'effectivement, le parc HLM est réservé à ceux qui en ont le plus besoin".

    Interrogée en début d'après-midi à l'Assemblée nationale sur la question, Christine Boutin a répondu : "Vous me permettrez de régler le problème entre lui et moi".
    M. Bolufer, directeur de cabinet de la ministre du Logement, loue un appartement à loyer modéré (un loyer très largement en dessous des tarifs habituels) appartenant à la RIVP depuis 1981 et paye ses loyers depuis cette date au tarif fixé par la Régie, a confirmé mardi le ministère du Logement après une information du Canard Enchaîné.

    Un logement qu'on lui avait attribué en 1981 alors qu'il était à l'époque directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris.

    Logement: ce sont en fait des appartements très confortables, souvent assez vastes, ou en duplex! On avance190m2: cela n'a rien d'étonnant... Ces HLM attribués par piston sont situés en plein Paris, souvent ils bénéficient de vues magnifiques aux étages élevés... et aucune "prosmicuité" n'est à craindre. On est entre gens du même milieu! - Un tel "cadeau", qui l'aurait refusé d'ailleurs ?

    M. Bolufer n'est pas le seul à avoir bénéficié de tels privilèges, mais lui s'est fait remarquer par des déclarations intempestives... 

     Avec les sommes économisées sur son loyer et ses charges depuis 1981, il peut se reloger ailleurs sans problème...

    (Source RTL)

    Pour plus de précisons:

    "Vous me permettrez de régler le problème entre lui et moi", a déclaré la ministre du Logement lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, sans répondre précisément sur une éventuelle démission de son directeur de cabinet.

    Christine Boutin était interpellée par le député socialiste Michel Ménard sur les informations du "Canard Enchaîné" selon lequel Jean-Paul Bolufer, le directeur de cabinet de la ministre du Logement, occupe un logement de 190m2 appartenant à la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), dans le quartier de Port-Royal à Paris, pour un loyer de seulement 6,30 euros le mètre carré. "Si cela est vrai, que comptez-vous faire, le gardez-vous comme directeur de cabinet?", a demandé le député socialiste.

    Dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France" de jeudi, M. Bolufer affirme n'avoir "jamais dissimulé" aucun fait. Il lui est notamment reproché d'avoir sous-loué l'appartement pendant plusieurs années. "Les personnes qui ont occupé mon logement lorsque j'avais pris des fonctions hors de Paris ont acquitté leur loyer auprès de la régie", explique-t-il. "Celle-ci ne m'a jamais envoyé de courrier pour faire part de son désaccord. Pourquoi s'en émeut-elle aujourd'hui?"

    Mais, il avait affirmé qu'il n'avait bénéficié "à aucun moment d'un privilège personnel". "Si des erreurs ont été commises, elles ne peuvent être imputées qu'à une mauvaise gestion du bailleur", souligne le communiqué diffusé par le ministère du Logement. Le directeur de cabinet de Mme Boutin estime que "ce dossier relève  tout au plus d'un litige entre bailleur et locataire". "Ce n'est pas grave"! Mais ça la fiche mal quand on est Directeur de cabinet au ministère du Logement... Mme Boutin connaissait tout de même l'adresse de son collaborateur?

    Dans un communiqué diffusé mercredi, la mairie de Paris a confirmé de son côté que le président de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) avait "enjoint" le directeur de cabinet de Christine Boutin de "donner sans délai son congé" pour l'occupation de cet appartement, dans un courrier daté du 14 décembre 2007.


     

  • ORANGE RACISTE ?

    Un client du numéro un hexagonal des fournisseurs d'accès s'est vu attribué le mot de passe "salearabe" pour sa connexion internet

    Mohamed Zaidi avait contacté la hotline d'Orange pour faire état de problèmes avec sa Livebox. Le 7 décembre, une lettre émanant du FAI lui indiquait de nouveaux identifiants pour se connecter, incluant le mot de passe raciste, indique le quotidien Sud Ouest qui révèle l'affaire.

    La direction régionale d'Orange-France Télécom reconnaît que ses services sont bien les expéditeurs du courrier. « S'il apparaît qu'il s'agit d'une intention malveillante d'un conseiller, nous entamerons une procédure disciplinaire susceptible d'aller jusqu'au licenciement » a affirmé sa responsable au quotidien, en exprimant son indignation.

    De son côté, Mohamed Zaidi explique avoir eu des échanges « tendus mais toujours respectueux » avec le service d'assistance d'Orange. Il a déposé une plainte le 17 décembre au commissariat de Pessac (Gironde), son lieu de résidence.

    « Les mots de passe sont normalement générés de façon aléatoire par la machine. Il ne peut y avoir personnalisation qu'en cas de demande du client. Dans le cas présent, une intervention malveillante n'est évidemment pas à exclure», a précisé la responsable régionale d'Orange. Une enquête interne est d'ores et déjà en cours. 

  • A dada!

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    Vladimir Poutine en Mongolie - 15 août 2007
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    En Camargue - 18 décembre 2007- Il fallait bien qu'il l'imite!

    Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône)

    La nouvelle romance du président était dans toutes les têtes hier, lors de sa virée en Camargue, et Nicolas Sarközy prenait plaisir à afficher son ravissement. Mais le chef de l'Etat était venu parler exclusivement d'environnement. Après la mise en scène d'Euro Disney le week-end dernier, l'épisode proposé hier était donc censé évacuer toute incursion sur le terrain de la vie privée pour se concentrer sur la diffusion de belles images du président gambadant dans la nature.

    Première tentative dès son arrivée dans une manade près d'Arles. « Vous-même, vous venez de changer d'environnement... », lui lance un journaliste. Sarközy, qui marche le long d'un corral où s'ébrouent des chevaux, tourne la tête et... se prend des branchages dans le visage, ce qui lui offre un excellent prétexte pour ne pas répondre.


    Une heure plus tard, le chef de l'Etat s'offre un bain de foule aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Là aussi, il refuse d'évoquer son idylle. « Etes-vous heureux ? » lui demande une journaliste. « Vous ne croyez pas que je ne vous vois pas venir », réplique l'intéressé. Il est acclamé quand il entre dans la salle bondée de l'hôtel de ville. « J'avais à coeur de revenir vous voir, maintenant que la pérennité du parc naturel régional de Camargue est assuré. » Alors que, deux mois après la grand-messe du Grenelle de l'environnement, les ONG laissent poindre leur désappointement devant l'incapacité de l'Etat à concrétiser ses promesses, Sarkozy affiche sa détermination. « Les engagements du Grenelle de l'environnement seront scrupuleusement respectés. A la fin de mon quinquennat, je ne veux pas qu'on puisse dire : Il a beaucoup parlé et peu décidé. A ceux qui disent : Est-ce qu'il n'en fait pas trop ? Je dis non. Vous n'avez rien vu, ce n'est qu'un début. »

    Nouveau bain de foule et nouveau refus de commenter sa sortie médiatisée avec Carla Bruni : « Vous me posez la question sur la médiatisation pour la médiatiser. C'est non. » Quand on insiste pour savoir si cette « pipolisation » l'agace, il avoue, de façon à peine audible : « Non, elle ne m'agace pas. » Dans la foule, Christiane, venue de Tarascon, et Arlette, de Nîmes, sont aux anges : « On est contentes pour lui. Carla Bruni est charmante et au moins, il ne sera pas seul pour Noël... »  Stupides commères!

     Sarközy, lui, est déjà reparti s'offrir une balade à cheval avec le photographe Yann Arthus Bertrand et Alain Bougrain-Dubourg. Pour de nouveaux clichés à glisser dans l'album du « Sarko-show ».

  • Ces SDF qui ont froid et qu'on oublie...

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    Métro Corvisart, Bd Blanqui, Paris XIIIème

    Faut-il vivre, ne serait-ce que quelques heures, comme un sans-domicile-fixe pour mieux comprendre la polémique récente sur l'accueil des SDF en France ? Notre journal a décidé de s'immerger dans ce monde froid de la nuit. Reportage.

    A-t-on seulement idée de ce que vivent les sans-abri depuis que le mercure a brutalement chuté en France ? Comment comprendre que certains préfèrent le froid mordant de l'hiver aux centres d'hébergement d'urgence ? Ces derniers jours, la polémique a fait rage sur le nombre et la qualité des places d'accueil mises à la disposition des naufragés de la rue. D'un côté, une ministre, Christine Boutin, résolue à dresser un tableau plutôt souriant des conditions d'accueil pour les SDF. Et face à elle, un front d'associations uni pour dénoncer le manque de structures, leur engorgement, voire l'« indécence » de certains locaux.


    Pour y voir plus clair, notre journal a décidé de se glisser dans la peau des sans-abri, le temps d'une nuit, une nuit seulement... Pas suffisant, certes, pour partager leur quotidien dans la rue (une femme SDF de 45 ans a été retrouvée morte hier matin à Nice). Mais assez - peut-être - pour cerner un peu mieux les réussites et les ratés du dispositif d'aide aux sans-abri, dossier auquel le Premier ministre, François Fillon - qui recevait hier les associations - a décidé de s'atteler. Un parlementaire sera désigné aujourd'hui pour tenter d'établir avant le 15 janvier un « contrat avec des objectifs plus concrets, plus précis » et budgétés. Objectif : « Que des personnes ne soient pas contraintes de dormir dans la rue. »

    Dans la nuit de lundi à mardi, dans le froid glacial (-2°) qui avait enveloppé Paris, nos deux reporters, emmitouflés dans leur sac de couchage, ont été confrontés à l'indifférence des passants. Ils ont guetté quatre longues heures la camionnette du Samu social, bénéficié de l'attention aussi gentille que pro des bénévoles du 115, avant d'atterrir dans un "foyer" chauffé,  mais malpropre, aux toilettes bouchées,  miné par une insupportable promiscuité. Pas une nuit pour dénoncer, mais une nuit pour mieux comprendre...

    Ce parti pris, que nous assumons, a froissé le président-fondateur du Samu social, Xavier Emmanuelli, qui s'explique sur les délais d'attente : « Nos équipes font ce qu'elles peuvent. D'ordinaire, c'est entre deux et trois heures d'attente. Quatre heures, c'est la fourchette haute. »

     

    ( Source: Le Parisien - 19.12)

  • France, terre "d'asiles", va accueillir les guerilleros de la cocaïne

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    La surenchère des FARC... 
    La France est prête à accueillir des guérilleros des FARC de Colombie qui seraient libérés en échange d'otages, mais demande au président colombien Alvaro Uribe de redoubler d'efforts pour faire libérer Ingrid Betancourt, a annoncé le Premier ministre François Fillon mercredi.
    En réponse à une demande de M. Uribe, "la France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine" pour accueillir ces guérilleros, a-t-il déclaré sur Europe 1 et RFI.

    De son côté, Nicolas Sarközy a affirmé que l'annonce de la libération de trois otages par les Farc allait "dans le bon sens", mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

    Les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont proposé de libérer 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt, en échange de l'élargissement de 500 de leurs membres détenus en Colombie. Mardi, veille d'une journée de mobilisation en faveur de l'otage franco-colombienne, les FARC ont fait un geste en annonçant qu'ils allaient libérer trois otages dont une proche d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.

    M. Fillon, qui avait rencontré six chefs d'Etat latino-américains à Buenos Aires le 10 décembre, a de nouveau insisté sur la mobilisation de Paris. Rappelant la lettre du président Nicolas Sarközy réclamant aux FARC une initiative "humanitaire", il a souligné que la France avait mis en oeuvre "tous les canaux nécessaires" dans la région pour aider aux négociations. "On sent qu'il y a un processus qui correspond très exactement aux initiatives prises par la France il y a plusieurs semaines", a-t-il dit. Le Premier ministre a également maintenu une forte pression sur le président Uribe, pour qu'il "accepte qu'il y ait beaucoup d'interventions".

    La libération d'Ingrid Betancourt est "devenue maintenant une question mondiale. Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l'action du président Uribe", a-t-il dit. "Il doit être celui qui doit permettre la libération d'Ingrid Betancourt. C'est plus important que tout pour lui et pour son pays".

    Ce sont les FARC qui libéreront Ingrid Betancourt où et quand ils l'auroint décidé. Contre une "rançon" dont le prix restera ultra-secret... 
    45 otages contre 500 guerilleros!   

  • C.D.FRIEDRICH (1774-1840)

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  • Lu dans le quotidien algérien LIBERTE

    Sarkozy relance la course aux armements dans le Maghreb. La France va retaper l’armée libyenne. On parle même d’axe Paris-Tripoli, avec la bénédiction de Washington !  

    Le voile sur le tapis rouge déployé sous les pieds de Kadhafi durant sa visite à Paris a été levé par un média proche de Dassault, le numéro un des fabricants d’armements français. Sarkozy aura passé toutes ses lubies au leader libyen, affrontant son opposition et même une partie de sa majorité, pour un carnet de commandes militaires qui assurera du travail pour 30 000 Français pendant cinq ans ! L’ardoise est faramineuse pour un petit pays et même si tout n’est pas tout à fait gagné pour les Français, puisque Kadhafi s’est donné six mois pour concrétiser toutes ses commandes. Ce qui est sûr, Kadhafi veut rattraper le temps perdu et, pourquoi pas, devenir une puissance militaire dans la région, voire dans le continent qu’il a toujours rêvé de mettre sous sa coupe.  Les embargos qui visaient ses achats d’armes, celui de l’ONU et celui de l’UE, ont été levés respectivement en 2003 et en 2004, après que Tripoli ait fait acte d’allégeance à Washington en commençant par dénoncer sa propre politique révolutionnaire puis ses efforts pour se doter d’armes nucléaires et, enfin, en dédommageant les parents des victimes de crash d’avions au Tchad et en Grande-Bretagne explosés en plein vol par des Libyens. Pour Kadhafi, la reconstruction de son armée est aujourd’hui une priorité.  Au-delà de la nécessité sécuritaire, c’est pour le leader libyen, insiste-t-on chez Dassault, une question de fierté régionale et continentale. Dans la région, la Libye se sentirait sous-armée !  À l’Ouest, les contrats signés par l’Algérie avec la Russie ont créé “un fort déséquilibre”, appuient le vendeur d’armes qui souligne également qu’à l’Est, l’Égypte bénéficie d’une importante aide militaire américaine. Des analystes français n’hésitent pas à parler d’“axe Paris-Tripoli”, en établissant un lien avec le futur déploiement deS forces militaires au Tchad, un joker dans la Françafrique. Il fallait à leurs yeux insérer Tripoli dans ce jeu. Le Figaro, qui a éventé l’accord militaire, a précisé que l’armée libyenne aura une vocation plus défensive qu’offensive avec, par exemple, la vente d’avions de chasse Rafale dans une version de défense aérienne plus que d’attaque au sol, a même mis en avant les missions assignées à l’armée libyenne rénovée : protection des frontières, lutte contre le terrorisme islamiste, contre l’immigration illégale et la protection des ressources énergétiques ou halieutiques. L’explication est destinée à rassurer autant les voisins de la Libye que le pourtour sud de l’Europe, l’Italie, la Grèce et Malte, traditionnels partenaires économiques et touristiques de Tripoli. L’armée libyenne avec ses 70 000 hommes a des capacités opérationnelles faibles, a plaidé le quotidien français proche de Dassault. Selon les accords rendus publics à Paris, la priorité est donnée aux forces aériennes et surtout à l’aviation de combat.
    Les Français, qui jurent que seuls quelques vieux Mig et Sukhoï volent encore et que les Mirage F1 français doivent être remis à niveau, vont fourguer à la Libye leurs chasseurs de dernière génération qui n’ont pas trouvé preneurs à l’étranger, même pas au Maroc, la pupille des yeux de la France au Maghreb, et dont le roi leur a préféré les F16 américains. D’où la vente de quatorze Rafale. Et comme cette armada a besoin de logistique au sol, la France pense aussi doter la Libye de tout le système de défense sol-air, radars et missiles. Paris a aussi intéressé son hôte à la modernisation de sa marine et compte lui vendre des corvettes et des patrouilleurs.   Pour l’armée de terre, la France dit équiper les unités de Kadhafi qui pourront participer à des opérations de maintien de la paix en Afrique, d’où l’axe Paris-Tripoli. Mais la grande nouveauté est la création d’une “force spéciale”, qu’un des fils de Kadhafi, Saadi, est en train de mettre sur pied.
    C’est une armée d’élite au sein de l’armée, dotée des matériels les plus performants. Cette force spéciale, qui, dans un premier temps, devrait recevoir les nouveaux chasseurs Rafale, sera également dotée d’hélicoptères français Tigre.Sarkozy a d’autant plus déployé le tapis rouge sous les pieds de Kadhafi qu’il sait que ce dernier est courtisé dans sa course aux armements par les Britanniques, les Russes, les Italiens, les Espagnols et les Américains.  La Grande-Bretagne a conclu un accord de coopération sur la défense assez similaire à celui que Sarkozy a signé cet été à Tripoli.  Moscou qui n’avait pas hésité à prendre des libertés avec l’embargo, est assuré d’emporter quelques contrats : des avions, des missiles sol-air, des navires, voire un sous-marin de classe Kilo rénové.  Des contrats devraient être signés lors d’une visite à Tripoli de Vladimir Poutine, avant son départ du Kremlin en mars 2008. Les Américains, eux, ont levé partiellement les sanctions militaires mais sont encore tenus par un embargo sur les “armes létales”.
    Celui-ci devra tomber incessamment, le ministre libyen des Affaires étrangères devant se rendre à Washington début 2008, à l’invitation de Condoleezza Rice. Bush fera probablement escale à Tripoli, lors de son prochain périple en Afrique, pour, dit-on, inaugurer sa fameuse base provisoirement installée en Allemagne.

    Sarközy n'a fait qu'obéir aux ordres de Bush, comme nous le pensions. Les intérêts de la France passe pour lui bien après ceux des néo-conservateurs! les Etats-Unis auront leur base (et le pétrole) en Libye pour attaquer l'Iran qui pourrait menacer Israël... On est loin de la libération des "infirmières bulgares", laquelle aura juste servi à poser un masque "déterroristisé" sur la trogne de Kadhafi... 

  • 54.000 suppressions de postes dans les Armées?

    C'est une hypothèse de travail, mais elle est examinée très sérieusement dans les cercles où s'élabore actuellement la prochaine loi de programmation militaire. Selon nos informations, un plan baptisé "S2" (comme "scénario 2") prévoit la suppression de 54.000 postes au cours des cinq prochaines année, sur un total d'environ 330.000. Soit une réduction de 15% du format des armées. Le budget 2008 prévoit déjà une réduction de 6037 postes. Si le scénario S2 est retenu, on passerait à plus de 10.000 suppressions chaque année. Une telle mesure ne pourrait s'accompagner que d'une loi de dégagement des cadres, c'est-à-dire de ce que l'on appelle dans le privé un plan social. Cette perspective est désormais évoquée dans les cercles dirigeants des états-majors. "Il faut faire des efforts de rationnalisation, de restructuration" a répété le ministre de la défense Hervé Morin, vendredi sur Europe 1. Ca va saigner.

    A force de réfomer, de restructurer sous divers prétextes, on affaiblit peu à peu l'armée française, ce qui équivaut à désarmer la France...  

    (Source SecretDefense)

  • Ingrid Betancourt ne fait pas partie des trois otages libérés :est-elle encore en vie depuis octobre?

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    Clara Rojas 
    La guérilla des FARC a fait mardi un geste spectaculaire avec l'annonce de la libération de trois otages dont Clara Rojas, l'assistante d'Ingrid Betancourt, tout en opposant une fin de non-recevoir aux dernières propositions du président colombien Alvaro Uribe.

    Le secrétariat des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC), organe dirigeant de la guérilla marxiste, affirme avoir donné pour instruction de relâcher Clara Rojas, son fils Emmanuel, conçu en captivité avec un guérillero, ainsi qu'une parlementaire colombienne, Consuelo Gonzalez.

    "L'ordre de les libérer en Colombie a déjà été donné", selon un communiqué publié mardi à La Havane par l'agence de presse cubaine Prensa Latina.

    Avocate de 44 ans, Clara Rojas était la directrice de campagne de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, candidate des Verts à la présidentielle en Colombie, quand elles ont été enlevées le 23 février 2002 par les FARC près de Florencia, à 600 km au sud de Bogota.

    Selon les FARC, il s'agit d'"un geste de reconnaissance envers les familles des otages", le président vénézuélien Hugo Chavez et la sénatrice colombienne d'opposition Piedad Cordoba, anciens médiateurs dans ce dossier, dont la mission a été annulée fin novembre par Bogota.

    Les trois otages devraient être remis au dirigeant vénézuélien ou à la personne de son choix, selon Prensa Latina.

    M. Chavez, qui participait mardi à Montevideo au sommet du Mercosur, le marché commun sud-américain, a confirmé avoir "reçu le communiqué des FARC".

    "J'étais prévenu d'une possible libération ou du fait que les FARC pouvaient annoncer la libération d'un groupe de personnes", a-t-il dit.

    A Paris, la Fédération des comités de soutien à Ingrid Betancourt (FICIB) a qualifié d'"excellente nouvelle" l'annonce de la libération de Mme Rojas. Le président français Nicolas Sarközy s'est "réjoui" de l'annonce mais en "attend la confirmation", selon un communiqué de l'Elysée.

    La mère d'Ingrid Betancourt a demandé pour sa part aux FARC de penser aussi à sa fille. "Qu'ils prennent en compte le fait que ma fille souffre tellement. Qu'ils fassent quelque chose pour Ingrid", a déclaré par téléphone Yolanda Pulecio, à la télévision publique vénézuélienne VTV.
    Ingrid Betancourt est-elle morte en captivité depuis la dernière vidéo-preuve de vie? Cette libération pourrait atténuer le choc provoqué par l'annonce de sa mort. Ce geste est en soi un "message" envoyé par les FARC.

  • La deuxième "Première Dame de France" ?

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    Carla Bruni-Tedeschi, née le 23 décembre 1968 à Turin
    Il ne s'agit peut-être que d'une opération publicitaire "érotique" imaginée par Jacques Séguela. Ont-ils vraiment des rapports sexuels? Certes les nains sont réputés pour leur priapisme... Mais elle n'aura jamais couché avec un homme plus laid, ce n'est pas possible! 
    Aucun éditorialiste de la presse française ne conteste mardi les goûts de Nicolas Sarközy, dont la relation avec la chanteuse et ex-mannequin Carla Bruni est désormais officielle, mais beaucoup trouvent la ficelle de cette annonce, juste après la tempête Kadhafi, un peu grosse.

    «Souvent Sarkozy varie, bien fol qui s'y fie», ironise dans «L'Humanité» Patrick Apel-Muller, qui ne se prive pas de rappeler que Nicolas Sarkozy «l'avait promis, juré, craché: il n'étalerait plus jamais sa vie privée.»

    Mais «il lui faut une image glamour, il doit faire rêver», explique Francis Lachat dans «Le Courrier Picard». «Une ancienne top-model, devenue chanteuse à succès, vedette internationale: pouvait-il rêver mieux?»

    Pour Jacques Camus, de «La République du Centre», il y a surtout chez Nicolas Sarkozy «comme un besoin d'épate, comme une nécessité un tantinet machiste de "viriliser" une fonction incompatible avec un célibat imposé».

    De là à penser que Carla Bruni ne sera pas la dernière, il n'y qu'un pas, que franchit Francis Brochet, dans «Le Progrès»: «N'en doutons pas, connaissant notre Président, il y aura d'autres Premières dames, et elles seront également belles et célèbres», augure-t-il.

    C'est que Nicolas Sarkozy «est jeune (53 ans le 28 janvier 2008), il est vivant, il est heureux, il peut tout se permettre: le message est-il assez clair?» lance Olivier Picard dans «Les dernières Nouvelles d'Alsace».

    Trop clair pour Gilles Dauxerre, dans «La Provence», qui refuse, comme nombre de ses confrères, de céder au romantisme. «Nicolas Sarkozy est amoureux? Tant mieux, mais revenons maintenant sur terre», où l'annonce de l'idylle «exclut évidemment les sujets vulgaires que sont le pouvoir d'achat, les retraites, les délocalisations», estime Patrick Fluckiger dans «L'Alsace».

    Et ce ne sont pas les seuls sujets que dissimulerait cette «initiative bling-bling dégoulinante de com trafiquée», comme l'écrit Olivier Picard. En effet, «à la trogne d'un dictateur libyen succède comme par miracle le minois d'une belle Italienne», remarque Didier Pobel dans «Le Dauphiné Libéré».

    Une coïncidence? Pas pour pour Daniel Ruiz, dans «La Montagne», qui observe que «l'annonce de la séparation (d'avec Cécilia) le jour de la grève contre la réforme des régimes spéciaux et l'ex-top model le lendemain du colonel tombent trop bien pour passer pour des hasards.»

    Michel Lepinay, dans «Paris-Normandie», pense lui aussi qu'il était «urgent d'allumer un contre-feu» et ajoute: «A l'époque de Néron on offrait au peuple du pain et des jeux. Il s'agissait des jeux du cirque. Sous Sarkozy, c'est plutôt les feux de l'amour sur papier glacé.»

    Dans le «Midi Libre», Roger Antech remarque lui aussi que «Nicolas Sarkozy est passé de la visite controversée de Kadhafi à son idylle avec Carla Bruni, comme il avait sauté auparavant de la grogne sur la réforme des régimes spéciaux de retraite à son divorce avec Cécilia». Et conclut: «A défaut d'incarner les Pères Noël sur le pouvoir d'achat des Français, Nicolas Sarkozy leur raconte, depuis Eurodisney, des histoires de princesses charmantes. Faudrait pas nous prendre pour plus Mickey que nous ne sommes...»

     

  • La presse européenne s'en donne à coeur joie!

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    La presse européenne fait mardi ses délices de la nouvelle liaison du président français Nicolas Sarközy avec l'ex-top modèle et chanteuse italienne Carla Bruni, également présentée comme collectionneuse d'hommes.

    Dans ce concert d'ironie, seule la Stampa, le journal de Turin, ville natale de Carla Bruni et berceau de sa famille, présente la romance comme sérieuse, annoncant même le mariage prochain du couple, tout récemment formé. "M. Sarkozy a réellement demandé à Carla de l'épouser, ce n'est pas une rumeur", écrit la Stampa, citant à l'appui des propos de sa mère et des amis de famille.

    Pour les autres, la "plus grande passion" de Carla Bruni sont les hommes, comme l'écrit le journal allemand Süddeutsche Zeitung (centre-gauche), pour qui la chanteuse "tombe souvent éternellement amoureuse". "Les présidents français savent tout de l'érotisme du pouvoir", ajoute le quotidien.

    "Que serait une collectionneuse d'hommes sans un chef d'Etat dans sa collection?" s'interroge le Frankfurter Rundschau (gauche) tandis que le quotidien à grand tirage Bild titre en une "Sarkozy aime un top model", "super-riche, super-intelligente, super-belle" et... "13 cm plus grande" que lui.

    "La fille de la Rive Gauche et le garçon de la Rive Droite: Sarkozy dévoile son nouvel amour", titre le quotidien britannique The Guardian (gauche). "Bruni va à merveille avec la politique d'ouverture" du gouvernement, ironise-t-il.

    "Sarko sort avec une célèbre croqueuse d'hommes", écrit le très vénérable Times tandis que l'Independent avertit ses lecteurs: "Vous savez que vous vieillissez quand le président français sort avec l'ancienne petite amie de Mick Jagger", le chanteur des Rolling Stones.

    En Suisse, la palme des "Une" sur la liaison présidentielle revient à 24 Heures, le quotidien de Lausanne: "Même en amour, Sarkozy fait vite et fort".

    La Tribune de Genève énumère les précédents compagnons de Carla, n'y voyant "rien de très prometteur pour un homme qui apprécie une certaine stabilité affective". Dans le quotidien francophone "Le Temps", un dessin relate un dialogue de bistrot. L'un des personnages dit: "Sarkozy sort avec Carla Bruni", à quoi l'autre répond: "Il n'est déjà plus avec Kadhafi?"

    En Espagne, El Pais (centre gauche) relève les "nécessités politiques" et "l'opportunité de faire oublier avec cette nouvelle l'humiliation infligée la semaine passée par le leader libyen Mouammar Kadhafi".

    El Mundo (libéral) parle de "l'affaire" dans sa rubrique "Le zoo du 21e siècle", consacrée aux personnages insolites de l'actualité: "N'importe quel psychanaliste expérimenté tracerait un parallèle entre Carla Bruni et Cécilia", le seconde épouse du président Sarkozy, dont il avait divorcé en octobre.

    Pour ABC (conservateur) "Carla Bruni succombe à l'érotisme du pouvoir". Le journal la décrit comme une "femme bionique, au regard assassin".

    En Russie, les Izvestia (pro-Kremlin) relève que "Sarko est le seul célibataire qui pourra maintenant -- tout en provoquant l'envie de ses collègues, présidents et Premiers ministres-- sortir avec de belles stars des podiums sans provoquer un scandale public".

    Pour le très sérieux journal officiel Rossiïskaïa Gazeta, Carla Bruni jouit d'une réputation de "Terminator".

    Terminator? Ce n'est pas bête!