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  • La fête de JUL en Europe du Nord

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    La nuit des Mères, ou nuit de la Mi-hiver, et la nuit du Tournant du Soleil
    ou nuit de la Mi-été ...

    Les anciennes principales fêtes prenaient surtout place aux deux solstices
    et aux deux équinoxes. La plus significative de toutes était celle de Jul
    ou Jöl, la fête du solstice d'hiver. C'était la fête de la
    naissance du soleil, dont le symbole est la roue, (Vieux Norois : hiol,
    jol) et commençait la nuit du 25 décembre, la sainte Nuit des Mères
    ou «
    Weih » (consacrée, sainte), ceci pour 12 jours jusqu'au saint Jour de
    Lumière, ou Jour Principal. On se souvient encore du nom « Les Douze » ou
    les Douze Nuits, qui désignait les jours du 25 décembre au 6 janvier, une
    période sacrée. Pendant ce temps, toute querelle et toute arme étaient
    laissées de côté, aucun travail ne devait être entrepris et les Dieux
    tenaient leur cortège festif.

    Pendant douze jours, une ambiance de fête régnait dans les maisons et les
    rues, et chaque invité était le bienvenu. Dans le foyer brûlait la "bûche
    de Noël" que chacun pouvait aller chercher dans les bois sans être puni
    comme un voleur de bois mort , et dans la salle décorée en vert résonnaient
    pendant les fêtes des chants glorifiant le Soleil enfant. On s'amusait à
    toute sorte de jeux et de devinettes, et on prenait du porc comme met de
    fête, le verrat étant consacré à Fro. Les gens croyaient que les Dieux
    quittaient leur demeure dans la nuit pour descendre sur terre, et qu'alors
    l'influence divine se manifestait dans toute la nature.

    Toutes les créatures fêtaient avec gratitude le retour des Dieux, toute eau
    était sacrée ou bien changée en vin, et tout recevait la consécration
    divine.

    On puisait aux saintes sources au milieu de la nuit l'eau nommée «
    Wy » afin de la conserver pour un usage consacré, et pour en asperger les
    habitations, on sortait au dehors le fourrage afin de le bénir.

    On
    ramassait des plantes rendues sacrées par le passage des Dieux, pour les
    donner au bétail. On secouait les arbres pour les sortir de leur sommeil
    et, ainsi éveillés, pour ainsi dire afin d'accueillir la Divinité, afin
    qu'ils ne restent pas secs et stériles au moment de la fructification. («
    au moment de la distribution de la providence des fruits »). On cherchait
    ainsi à s'allier les Dieux par des dons et apaiser leur colère par des
    feux brûlant en leur honneur, et en tenant de grands repas sacrificiels. »


    Otto Freiher von Reinsberg-Düringsfeld, "Aberglaube-Sitten-Feste
    Germaischer Völker, das festliche Jahr", Reprint-Verlag-Leipzig (reprint
    of the original 1898).
    Traduit de l' allemand par Yves Kodratoff.


    Cet auteur nous dit aussi :
    « Les Mères arrivent chez nous la veille de Yule et se réunissent en une joyeuse fête, un sumbel, Pertho ou Peorth (nom d'une des runes germaniques), avec les femmes sages du lieu qu’elles visitent. Le lendemain, elles sont rejointes par leurs conjoints et commencent les douze jour de Yule, les douze jours d’ivresse mystique et de tempête physique pendant lesquels vie et mort se confondent. »


    Le solstice d'hiver a toujours été une période de naissance des grands prophètes ou personnages religieux (Mithra est né lors du solstice d'Hiver bien avant le christianisme, Jésus a changé de date de naissance plusieurs fois etc.).
    Le folklore celtique nous est resté par l'épicéa (arbre qui ne perd pas ses feuilles), les boules de Noël (anciennement des pommes, du blé étaient accrochées aux branches). On accrochait aussi les branches de gui et de houx pour honorer ce qui nte meurt pas en hiver.
    Les civilisations proto-celtes (antérieures aux Celtes), donnent à cette période une grande importance, que l'on peut voir grâce à l'alignement des pierres de certains mégalithes (Newgrange par exemple et Stonehenge) lors du lever du soleil, le jour du solstice.

    Le visage de la Déesse lors du solstice d'hiver


    On parle 

    On parle de Vierge pure dans le christianisme qui aurait donné naissance au Christ. Rien de bien nouveau, Krishna, Bouddha, Zoroastre seraient aussi nés d'une femme vierge.
    Quelle peut être la signification de vierge en ce cas, car il va de soi d'un point de vue purement naturel que c'est impossible?

    La Déesse qui donne naissance au soleil, aux Dieux etc... montre par là sa pureté sans tache,  car n'importe quelle femme ne pourrait pas enfanter un Dieu. Il s'agit plus d'une virginité de l'âme que d'une virginité physique. La Déesse incarnant le grand Tout, on célèbre donc la pureté originelle de la Déesse à Yule.
    La Déesse est LA Mère.

  • LE SOLSTICE D'HIVER

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    Fêtes des Saturnales à Rome ( A.F. CALLET - fin XVIIIème siècle)
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    Mithra sacrifiant un jeune taureau 

    Avant le christianisme, les fêtes païennes et religieuses étaient nombreuses autour de la date du 25 décembre. Les plus connues étaient les Saturnales du 17 au 24 décembre, le culte de Mithra célébré le 25 décembre et la fête des sigillaires à la fin du mois de décembre.

  • Les Etats-Unis préparent un monde terrifiant

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    Etats-Unis: le FBI prépare une immense base de données biométriques

    La police fédérale américaine (FBI) a entrepris un développement sans précédent de sa base de données biométriques, déjà riche de dizaines de millions de photos et d'empreintes de doigts et de paumes, a annoncé samedi un porte-parole, Richard Kolko.

    S'il est mené à terme, le projet devrait donner au gouvernement américain une capacité unique pour identifier des suspects de crimes, de trafics ou de terrorisme à travers le monde, a expliqué M. Kolko, confirmant une information publiée par le Washington Post.

    "Nous cherchons en permanence à mettre à jour et à améliorer la procédure et la manière de collecter les informations", a ajouté M. Kolko, précisant que l'accent était mis sur la protection de la vie privée, une question particulièrement sensible dans la course à la sécurité engagée aux Etats-Unis.

    Selon le Washington Post, le FBI s'apprête à signer un contrat sur 10 ans pour élargir sa base de données stockées dans un vaste complexe souterrain en Virginie Occidentale, où sont déjà conservées 55 millions de séries d'empreintes digitales.

    En plus des données actuelles, les enquêteurs pourraient identifier les criminels (avant même qu'ils aient commis un crime?)  grâce à l'empreinte de l'iris de leurs yeux, la forme de leur visage, leurs éventuelles cicatrices ou même leur manière de parler ou de marcher, précise le quotidien qui cite le responsable du projet.

    Le FBI entend ainsi saisir les opportunités fournies par les progrès technologiques, a expliqué M. Kolko, sans confirmer le coût avancé par le Washington Post: 1 milliard de dollars.

    La collecte des empreintes digitales est routinière aux Etats-Unis: tous les visiteurs étrangers doivent ainsi s'y plier à leur arrivée dans le pays. Parallèlement, les autorités américaines ont déjà commencé à collecter des empreintes des iris, notamment dans les prisons en Irak et en Afghanistan

  • Les bien-logés...

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    Jean-Pierre Chevènement à Belfort le 6 juin 2007

    Jean-Pierre Chevènement a dénoncé samedi des "polémiques de caniveau" liées aux élections municipales après que l'adjoint PS en charge du logement à la mairie de Paris l'eut mis en cause pour la location d'un appartement de la Régie immobilière de la Ville de Paris.

    Jean-Yves Mano avait jugé "regrettable", dans une interview au Parisien de samedi, que M. Chevènement "ne quitte pas" l'appartement qu'il occupe dans le Ve arrondissement.

    L'ex-ministre est locataire "d'un logement social déconventionné, à loyer libre", avait-il précisé, ajoutant que la RIVP n'avait "aucun moyen" de réclamer son départ.

    "Je n'entends pas servir d'otage à travers des polémiques de caniveau aux négociations pour les élections municipales à Paris", écrit M. Chevènement dans un communiqué.

    Il fait ainsi référence aux litiges qui opposent la municipalité socialiste de Paris au MRC, parti dont M. Chevènement est président d'honneur, dans la capitale avant le scrutin de mars. Ce litige se cristallise notamment autour du XIe arrondissement, où le PS présente un candidat contre Georges Sarre, maire sortant d'arrondissement et dirigeant du MRC.

    Dans son communiqué, M. Chevènement souligne être "locataire de la RIVP depuis 1971 et acquitter un loyer qui correspond à la prestation fournie".

    "Je consacre 25% de mes revenus au paiement de mes loyers. Je suis dans une situation parfaitement légale", poursuit l'ancien ministre.

    M. Chevènement est également l'objet de critiques dans son fief de Belfort où un candidat divers droite aux municipales a dénoncé l'occupation depuis 1988 par l'ancien maire d'un logement HLM de la vieille ville.

    Cette nouvelle polémique survient après celle qui a conduit à la démission Jean-Paul Bolufer, l'ex-directeur de cabinet de Christine Boutin, à la suite de la révélation par le Canard Enchaîné qu'il était logé depuis 1981 dans un appartement appartenant à la RIVP, à un prix nettement inférieur au marché.

  • SDF: brève occupation de la cathédrale de Strasbourg

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    L'association Don Quichotte a monté des tentes pour les sans-abri à l'intérieur de la cathédrale de Strasbourg, le samedi 22 décembre 2007 Après avoir occupé la cathédrale de Strasbourg, ce samedi, la quinzaine de sans-abri qui avaient déployé leurs tentes ce samedi matin au cœur de la cathédrale de Strasbourg ont levé leur campement vers 14h30.

    Répondant à l’appel de l’association locale Les Enfants de Don Quichotte et de son président Alexandre Glardon, ils protestaient contre «le manque» de places d’accueil pour les mal-logés dans la ville. Ils réclament, notamment, la création d’une structure permettant à leur collectif de gérer directement une douzaine d’appartements afin de loger vingt-cinq SDF pendant leur processus de réinsertion sociale et professionnelle.

    En échange du retrait de leurs tentes, Les Enfants de Don Quichotte ont obtenu des autorités une solution d’hébergement temporaire d’une quinzaine de personnes, et ce dès ce soir. Une trentaine de places devraient encore être débloquées d’ici à lundi. Enfin, plusieurs de leurs membres, dont Alexandre Glardon, vont être reçus à Paris par Eric Etienne, conseiller technique en charge de la lutte contre l’exclusion auprès du Premier ministre, François Fillon. Le rendez-vous a été fixé au vendredi 28 décembre.

     

  • Procès ADZ: Eric Breteau se défend et accuse

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    Emilie Lelouch, Eric Breteau et leur défenseur Me Gilbert Collard

    La voix est forte, la réponse claire: « Non », Eric Breteau ne reconnaît pas les faits pour lesquels il est poursuivi. Appelé en premier à la barre, le chef de mission de l'Arche de Zoé est un homme sûr de lui qui, d'emblée, prouve qu'il est bien décidé à ne pas se laisser faire face à la « cabale politico-médiatique » dont il dit être la victime. Sa défense est prête : elle tient sur un document dactylographié de quatorze pages que l'accusé lit sans bafouiller à la cour. Un argumentaire où le prévenu entend répondre « point par point » à tous les chefs d'accusation portés contre lui. Un plaidoyer contenant certaines omissions au cours duquel il ne se contente pas de plaider la bonne foi, mais joue clairement la stratégie de la défausse sur ses intermédiaires.

    Longuement, Eric Breteau s'attache d'abord à réfuter les accusations de clandestinité qui pèsent sur son opération. En France, l'ancien pompier d'Argenteuil affirme avoir averti, pêle-mêle, la présidence de la République, le ministère de la Justice ou bien celui des Affaires étrangères. Il omet toutefois de préciser que ces mêmes autorités ne voyaient pas d'un bon oeil cette opération, une enquête préliminaire ayant même été ouverte à Paris. Et si, au Tchad, où l'Arche de Zoé s'était muée en Children Rescue, l'organisation avait fait le choix de la confidentialité aussi bien vis-à-vis de son staff local que de ses partenaires onusiens, c'était, explique Breteau, « afin d'éviter toute fuite d'informations qui aurait pu mettre en danger la mission ».



    Selon le chef de mission, cette discrétion aurait pris fin le 23 octobre, soit deux jours avant l'évacuation avortée, lorsqu'il s'est rendu à l'aéroport pour y remettre officiellement les documents de vol au responsable de l'aviation civile. « Les autorités tchadiennes étaient donc parfaitement informées de notre opération aérienne », soutient-il. Un peu brouillons dans leurs questions, les magistrats de la cour ne parviendront jamais à mettre l'accusé en défaut sur ce point-là.

    Le second combat d'Eric Breteau consiste ensuite à défendre la bonne foi de son organisation quant au recueil des 103 enfants. Procès-verbaux à l'appui, il insiste sur le fait que Children Rescue n'avait ciblé qu'une seule population : « des orphelins du Darfour ». Et si, aujourd'hui, plusieurs enquêtes tendraient à prouver que ces enfants n'étaient ni orphelins ni soudanais, la responsabilité en incombe uniquement, selon Breteau, à deux de ses intermédiaires. Le premier, Souleyman Ibrahim Adam,  est lui aussi dans le box des accusés et aura le loisir de se défendre. Le second, Mahamat Eritero, cité comme témoin, ne s'est pas présenté hier. Prenant le rôle du juge d'instruction, Breteau regrettera même publiquement que ce dernier ne soit pas inculpé. Sur l'état civil des enfants, assailli de questions pas toujours bien ciblées, tout juste Breteau reconnaîtra-t-il avoir été « naïf ».

    Concluant son intervention d'un « j'espère que vous nous libérerez rapidement », Eric Breteau se sera aussi servi de l'audience pour réaffirmer sa vision politique de la crise du Darfour, moteur de toute son opération. En effet, il le reconnaît, sa mission humanitaire avait aussi des objectifs politiques. « Nous voulions obliger la France à intervenir un peu plus dans le drame », dit-il par exemple avant d'ajouter : « Les autorités françaises préfèrent laisser mourir ces enfants au Darfour, tout le monde le sait. »

    (Source: Le Parisien 22.12)

     

  • Polémique sur "Mein Kampf" vendu en ligne

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    Edition de 1925 - Munich

    Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) s'apprête à saisir le procureur de la République de Paris sur la vente en ligne de « Mein Kampf ». Le site de téléchargements d'ouvrages Tousvoslivres.com, propose le texte d'Hitler au prix de 1,80 €, avec photo à l'appui sur la page d'accueil du site. Lequel annonce que « Mein Kampf » est en seconde position au « top des ventes ». « Nous signalons simplement ce fait au procureur et lui demandons de vérifier que la première page du livre proposé à la vente contienne les mises en garde légales sur le nazisme » , précise le président du BNVCA.

     

  • Le Soudanais inculpé reconnaît qu'il a menti à l'ADZ

    Le principal intermédiaire de L'Arche de Zoé au Tchad a reconnu samedi devant la Cour criminelle de N'Djamena qu'il avait bien amené à l'organisation à Adré, dans l'est du pays, 63 enfants tchadiens sur les 103 enfants qu'elle s'apprêtait à exfiltrer le 25 octobre en France.

    Souleïmane Ibrahim Adam est accusé de "complicité de tentative d'enlèvement de 63 mineurs et de faux et usage de faux en écritures publiques". Il comparaît avec neuf autres accusés, six Français et trois Tchadiens.

    Face à l'interprète,  un géant barbu, Souleïmane Ibrahim Adam, 57 ans, apparaît à la barre comme un homme frêle à la barbichette grise. Avant d'entamer sa déposition, il récite un verset du Coran, puis explique qu'il s'est réfugié il y a six ans dans l'est du Tchad pour fuir les combats de la région voisine soudanaise du Darfour.

    L'intermédiaire soudanais nie tout d'abord avoir signé les 63 attestations en français et en arabe certifiant que chaque enfant était bien orphelin et qu'il venait du Darfour.

    Pressé de questions par les avocats des parties civiles et de la défense, il finit par reconnaître à deux reprises, sur les copies d'attestations qu'on lui présente, qu'il est bien l'auteur de la signature portée au bas des 63 attestations.

    Dans le box des accusés, Emilie Lelouch, l'assistante d'Eric Breteau responsable de L'Arche de Zoé, exulte. Depuis le début du procès, les six Français, accusés de "tentative d'enlèvement", affirment qu'ils étaient persuadés que les 103 enfants étaient des "orphelins du Darfour".

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    L'intermédiaire assure que l'on a "trompé sa vigilance" lors de sa signature car lui savait que la quasi totalité de ces 63 enfants avaient des parents tchadiens vivants.

    Souleïmane Ibrahim raconte être venu, courant 2007, à Adré où L'Arche de Zoé venait d'installer un bureau. Dans un premier temps, il confie à l'organisation quatre membres de sa famille - un petit-fils et trois neveux - pour y "apprendre le Coran et le français".

    "Ces Blancs disaient, explique-t-il, être venus pour aider les enfants pauvres".

    Il ajoute que des familles tchadiennes, apprenant que L'Arche de Zoé devait construire une école pour enseigner le Coran et le français, lui ont alors amené leurs enfants à Adré.

    "Mais, jure-t-il je ne suis jamais allé chercher d'enfants dans les sept villages d'où ils viennent".

    "Pourquoi avez-vous confié des enfants tchadiens, vous ressortissant soudanais, à des étrangers que vous ne connaissiez pas?", demande le président Ngarhondo Djidé.

    "Je ne savais pas qu'ils seraient ensuite emmenés à Abéché" (ville la plus importante de l'est d'où auraient dû s'envoler les enfants pour la France le 25 octobre, ndlr), répond l'accusé, qui reconnaît que les 63 enfants étaient tous "en bonne santé".

    Eric Breteau soutient que les 103 enfants étaient tous "dénutris ou sous nutris" et que certains nécessitaient des soins en France.

    A une suspension d'audience, Me Jean-Bernard Padaré, l'un des défenseurs de L'Arche de Zoé, s'est interrogé : "Les parents des enfants savaient-ils qu'ils seraient emmenés en France et les membres de L'Arche de Zoé savaient-ils que ces enfants étaient Tchadiens?"

  • L'espace Schengen élargi à 24 pays européens jeudi à minuit

    Des barrières et des panneaux installés aux frontières de la Pologne et devenus inutiles depuis vendredi après l'élargissement de l'espace Schengen seront mis aux enchères au profit des réfugiés, a annoncé vendredi le site internet du quotidien Gazeta Wyborcza.

    Les organisateurs mettront en vente des fragments des barrières frontalières, des plaques "Frontière d'Etat - passage interdit", "Interdiction de photographier" ou "Le commandant des gardes-frontières reçoit les plaintes et les demandes le lundi de 13H00 à 17H00".

    Au total une trentaine d'objets ont été mis en vente. Le prix minimum d'un objet a été fixé à 300 PLN (83 euros).

    Organisée par Gazeta Wyborcza et une ONG, Action humanitaire polonaise, la mise aux enchères se déroulera du 27 au 31 décembre sur le principal site d'enchères polonais allegro.pl.

    L'argent recueilli servira à financer les bourses d'études pour enfants des réfugiés en Pologne.

    Cette année, plus de 7.000 personnes, à 90% Tchétchènes, ont demandé asile en Pologne.

    L'espace Schengen de libre circulation a été élargi à 24 pays européens, jeudi à minuit, permettant désormais à quelque 400 millions de personnes de voyager librement de l'Est à l'Ouest de l'Europe et du cercle polaire, en Norvège, au Portugal.

    Attendons-nous à recevoir toute la misère de l'Est européen: des ouvriers qui accepteront de bas salaires, des proxénètes bulgares et leur cheptel, des Roms roumains... Tour de babel et confusion des langues, dernière étape avant la mort de la France et de son indépendance nationale.  Au bonheur des apatrides!

    Une nation sans frontières n'est plus qu'un terrain vague...

     

     

  • Hommage au SDF inconnu

    Une soixantaine de personnes, dont des politiques, se sont rassemblées vendredi soir 21.12 Place de la Concorde à Paris à proximité de l'endroit où un SDF anonyme avait été retrouvé mort la veille, pour un hommage et une interpellation du gouvernement.

    Le Haut commissaire aux solidarités actives Martin Hirsch, s'est mêlé à la petite foule de militants associatifs, simples citoyens ou personnalités comme Augustin Legrand des Don Quichotte ou Denis Beaupin adjoint Vert au maire de Paris, qui ont répondu à l'appel du "Collectif des Morts de la Rue".

    «La rue a encore tué», a déclaré Christophe Louis au nom du collectif, «nous ne savons presque rien de cet homme mais une chose est sûre, il est mort dans la solitude et l'abandon».

    Une minute de silence a été observée pour «le SDF inconnu», âgé d'une quarantaine d'années, qui s'était réfugié pour la nuit de mercredi à jeudi dans un espace clôturé réservé aux agents de la Ville de Paris, sur une contre allée à quelques mètres du début des Champs Elysées.

  • Le SDF européen mort place de la Concorde

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    Son linceul... comme un nappe d'or

    Un homme d'une quarantaine d'années, sans-abri, vraisemblablement originaire des pays de l'Est, a été découvert mort hier matin place de la Concorde, à Paris. C'est non loin des Champs-Elysées que ce SDF est décédé, sûrement à cause du froid.

    C'est sous les lumières de la place de la Concorde et près de la grande roue du jardin des Tuileries, au coeur de Paris, à deux pas de l'Assemblée nationale, qu'un homme âgé d'une quarantaine d'années a été retrouvé mort de froid hier matin. Un employé du service des parcs et jardins a découvert le cadavre recroquevillé dans une déchetterie au bout des allées des Champs-Elysées, à l'angle de l'avenue de la Reine, à quelques centaines de mètres du commissariat central du VIIIe arrondissement. Cette victime, non identifiée car dépourvue de papiers, est le quatrième SDF qui a succombé au froid depuis le 9 novembre 2007 en France.


    Un décès qui intervient en pleine polémique sur l'hébergement des sans-abri entre la ministre du Logement, Christine Boutin, et l'association des Enfants de Don Quichotte. L'occasion aussi pour Pierre Lellouche, député de Paris (UMP), de monter au combat contre Bertrand Delanoë, le maire socialiste de la capitale, et de réclamer  l'ouverture des mairies d'arrondissement aux sans-abri.

    Député UMP de Paris et candidat à la mairie du 8ème arrondissement, qui comprend la place de la Concorde, Pierre Lellouche a été le premier à réagir officiellement, estimant que cette mort "sur la plus belle place du monde" est "un événement indigne et intolérable". Elle serait également révélatrice de "l'absence" du maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui "s'en tire jusqu'à présent en se défaussant sur Christine Boutin", ministre du logement. 

    On n'entend pas non plus le président Sarközy! Lui qui avait déclaré: "Moi élu, il n'y aura plus un seul sans abri mort de froid en hiver! " La camarde l'a pris de vitesse...

    Lellouche a estimé que toutes les mairies de Paris, à l'instar de celles tenues par l'UMP dans le 1er arrondissement et le 17ème arrondissement, devraient rester ouvertes toutes la nuit pour accueillir les sans-abri et que l'ouverture des stations de métro la nuit, une mesure élémentaire pratiquée du temps de Jacques Chirac,  devrait être rétablie


    L'eau qui coule de la fontaine publique non loin du kiosque à musique se transforme en glace. A portée de regard, les maîtres d'hôtel du célèbre restaurant Ledoyen finissent la mise en place des tables qui donnent sur les allées. Un peu plus loin, au bord de la place de la Concorde, là où le tunnel routier permet de rejoindre les quais de Seine, là où plus personne ne se promène, derrière un talus couvert d'arbustes, un grillage entoure un dépôt de matériels et de déchets. C'est là, sur un lit improvisé, constitué de deux palettes en bois, que l'homme s'était réfugié pour passer la nuit. Il avait pour seule protection un drap jaune, devenu son linceul. A côté de lui, les policiers ont retrouvé une bouteille de soda ouverte encore gelée hier. Mais plusieurs bouteilles d'alcool fort jonchaient aussi les broussailles à proximité. Il a fait - 3° au centre de Paris dans la nuit de mercredi à jeudi, l'une des plus froides de la semaine. Le corps a été transporté à l'Institut médico-légal afin de déterminer les causes du décès.


    « Une mort insoutenable car, depuis l'appel de l'abbé Pierre, rien n'a changé. Etre pauvre est devenu une punition dans ce pays. Il serait temps que chacun de nous change de regard », s'indigne Gilles Bénard, le responsable du collectif de soutien aux exilés. Une association qui s'occupe de nombreux migrants qui errent dans les rues. Souvent des clandestins qui cherchent à échapper aux rondes du Samu social ou d'autres oeuvres caritatives. La victime, sans papiers d'identité, pourrait être originaire de Pologne. La contre-allée de l'avenue de la Reine est aussi le lieu de rendez-vous de bus quotidiens assurant une navette entre Paris et différentes villes de Pologne.

    Cet homme, ce pauvre migrant de l'Est, est une victime de l'Espace Schengen. Des frontières sont nécessaires pour lutter contre l'immigration clandestine venant de l'est européen, mais aussi pour protéger les candidats à l'exil de profondes désillusions. Une autre grande misère, et la mort au bout.

  • Les 103 enfants tchadiens toujours à l'orphelinat

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    Les 103 enfants recueillis par l'Arche de Zoé sont toujours hébergés dans l'orphelinat d'Abéché , à plusieurs centaines de kilomètres à l'est de N'Djamena. Loin de l'agitation de la capitale tchadienne, les bambins, 21 filles et 82 garçons, pour la plupart âgés de 2 à 8 ans, continuent à jouer dans la cour de l'établissement en attendant que la justice les autorise à retrouver leurs proches. Il est aujourd'hui avéré que ces « orphelins du Darfour » sont pour la plupart de jeunes Tchadiens ayant dans leur très grande majorité un parent encore en vie.

    « Nous sommes prêts. Nous souhaitons procéder aux retrouvailles le plus vite possible, toutes les conditions sont réunies », confie Jean-François Basse, responsable de la protection enfance à l'Unicef au Tchad.

    Dès le 1er novembre, quelques jours seulement après que les enfants eurent été recueillis, une enquête pilotée par le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), l'Unicef et la Croix-Rouge internationale (CICR) concluait que 91 des 103 enfants « se sont référés à un environnement familial constitué d'au moins une personne adulte qu'ils considèrent comme un parent ». Deux mois plus tard, les investigations ont permis de disposer « d'informations pour tous » , selon Jean-François Basse.


    L'heure est désormais aux vérifications. « Deux missions se sont rendues dans les régions dont sont originaires les enfants, à Adré et à Tiné, précise le responsable de l'Unicef. Il s'agit de recouper les informations données par les enfants et celles fournies par les parents qui se sont manifestés, en allant interroger le voisinage, les chefs de quartier... D'autres vérifications devront être faites au Soudan. » Pour l'heure, les enquêtes ont permis d'établir la filiation de plus de 70 % des enfants. Autant de garçonnets et de fillettes qui n'attendent plus que le feu vert des autorités tchadiennes pour retrouver leurs proches. Même si, officiellement, le procès n'a aucun lien avec cette procédure, la période qui s'ouvre sera un « moment clé », selon une source proche du dossier. Le temps d'un après-midi, des rencontres familiales ont déjà eu lieu. « Les liens ne font aucun doute », assure un homme qui y a assisté.

    De l'avis de plusieurs observateurs, les 103 enfants « vont bien ». « Globalement, il n'y a pas de problème, mais ils restent très fragiles, explique Christian Sommer, le secrétaire général de la Mission protestante franco-suisse du Tchad (MPFST), qui a fondé l'orphelinat d'Abéché. Il faut faire attention à ne pas leur remémorer leur mésaventure.
    Encadrés par des professionnels tchadiens, les enfants s'épanouissent dans leur environnement temporaire. Depuis presque deux semaines, ils sont tous scolarisés, à l'exception du plus jeune, âgé de 14 mois. Largement impliquée dans la prise en charge des enfants, la MPFST ne se prononce pas sur le bien-fondé de l'initiative de l'Arche de Zoé. « Il est difficilement acceptable de voir des enfants mourir de faim. Avoir envie de faire quelque chose se comprend. Notre démarche est différente de celle de l'Arche de Zoé. A chacun de se faire son opinion. »

  • Miss Trash 2008 !

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    Valérie Bègue, Miss Réunion 2007, Miss France 2008... 

    Geneviève de Fontenay, présidente du Comité Miss France, a demandé aujourd'hui, sur Europe 1, la «démission immédiate» de Miss France 2008, Valérie Bègue, qui avait été élue le 8 décembre par les téléspectateurs de TF1 et un jury de personnalités.

    Le magazine Entrevue a publié aujourd'hui des photos remontant à il y a quelques mois où Valérie Bègue, alors Miss Réunion 2007, posait dans des scènes particulièrement suggestives, notamment en léchant le contenu d'un yaourt et dans une allégorie du Christ en croix dans une piscine.

    «C'est absolument inadmissible. Elle doit démissionner immédiatement sinon on la fera partir. Ce n'est en rien l'image de Miss France, image qu'elle salit. Depuis toujours, je lutte pour que cette élection soit digne de la France», a indiqué à l'AFP Mme de Fontenay qui se déclare «mortifiée» par cette situation.

    «Je ne veux plus la voir (ndlr : Valérie Bègue). Je ne veux pas me balader toute l'année avec une fille comme ça. Je ne peux accepter cela. C'est un tsunami. Je suis affligée et terriblement déçue. Il faut rester intransigeant car cette fois, le dérapage est très grave, consternant», a ajouté Mme de Fontenay.

    «C'est une fille indigne. Je ne comprends surtout pas comment elle a eu le culot de se présenter en sachant ce qu'elle avait fait alors qu'elle ne peut ignorer l'éthique Miss France. Comment a-t-elle pu solliciter les suffrages des téléspectateurs dans ces conditions ?», s'interroge la dame au chapeau qui se dit «désolée pour les Réunionnais».

    «La Réunion n'a pas mérité ça et nous non plus !», a-t-elle ajouté, précisant que dans l'hypothèse où la société de production Endemol (Arthur...) propriétaire de l'élection Miss France, n'appouvait pas sa décision, «c'est (elle) qui n'aurait plus qu'à partir». Selon le règlement Miss France, l'une des dauphines sera désignée en remplacement de Valérie Bègue qui avait devancé Vahinerii Requillart, Miss Nouvelle-Calédonie, 19 ans et 1ère dauphine, et Laura Tanguy, Miss Pays-de-Loire, 20 ans et 2e dauphine.

    Carla Bruni-Tedeschi a fait cent fois pire que cette pauvre fille, mais personne ne s'en offusque parce qu'elle fait partie des "élues" intouchables... 

  • Alain Lipietz va en appeler à la justice universelle pour la déportation des juifs par la SNCF

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    Hélène Lipietz et son frère Alain, député européen des Verts, le 27 mars 2007 
    Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative, s'est déclaré incompétent vendredi pour trancher le dossier de la responsabilité de la SNCF dans la déportation des juifs durant la Seconde guerre mondiale, estimant que "le fond du litige relevait des juridictions judiciaires".

    Le député européen Alain Lipietz, qui avait saisi le Conseil d'Etat sur la responsabilité de la SNCF dans la déportation des juifs, a envisagé vendredi d'en appeler à la Cour européenne des droits de l'Homme.

    "Dans la voie judiciaire pénale, il y a prescription pour la SNCF. Il y a là un déni de justice extraordinaire. Il ne reste plus que la justice universelle... Nous allons probablement essayer de passer par la Cour européenne des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP le député européen des Verts.

    "C'est la meilleure solution avant de se résoudre à New York", où des plaintes similaires ont été déposées devant la justice américaine, a-t-il ajouté.

    "La France a abandonné son autonomie juridique sur la question des droits de l'Homme", a-t-il estimé, en soulignant "le risque de délocalisation en masse des procès" vers les Etats-Unis.

    Cependant, son avocat, Me Rémi Rouquette, a précisé à l'AFP qu'il était encore possible d'intenter une action au civil en invoquant le crime contre l'Humanité, cas qui échappe à la prescription.

    Me Rouquette, qui n'avait pas encore discuté de cette possibilité avec la famille Lipietz, a précisé qu'une action pourrait être intentée au tribunal de grande instance de Paris, ville où se trouve le siège de la SNCF.

    Dans son arrêt, le Conseil d'Etat estime que "les juridictions de l'ordre judiciaire sont seules compétentes pour statuer sur les demandes tendant à ce que la SNCF indemnise les préjudices subis du fait des conditions dans lesquelles les victimes de la déportation ont été transportées".

    A l'époque des faits, ajoute-t-il dans un communiqué expliquant son jugement, la SNCF était une société d'économie mixte exploitant le service public industriel et commercial des transports ferroviaires dans le cadre d'une convention... Il s'agissait donc d'une personne morale de droit privé".

    Or, la justice administrative ne concerne les personnes morales de droit privé "que si, et seulement si, le dommage se rattache à l'exercice par cette personne de prérogatives de puissance publique, c'est-à-dire de prérogatives exorbitantes du droit commun, qui lui ont été conférées pour l'exécution de la mission de service public dont elle a été investie".

    La famille du député européen Alain Lipietz avait déposé devant le Conseil d'Etat un recours contre l'annulation le 27 mars 2007, par la cour administrative d'appel de Bordeaux, de la condamnation de la SNCF dans la déportation de quatre de ses membres dont le père de M. Lipietz.
    La réforme des "régimes spéciaux" des cheminots  n'a évidemment aucun rapport avec les procès intentés à la SNCF  pour  déportation de juifs.


  • J.P. Bolufer ne tombera pas tout seul: il réclame une opération "mains propres"!

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    L'immeuble où se trouve l'appartement de 190m2 de J.-P. Bolufer  (non, ce n'est pas le HLM que vous imaginiez...)
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    Christine Boutin, ministre du Logement, et Jean-Paul Bolufer, son Directeur de cabinet
    Moins de 48 heures après les révélations sur le logement à bas prix de son directeur de cabinet, Christine Boutin a été contrainte jeudi 20.12 d'annoncer la démission de Jean-Paul Bolufer, sous la pression de l'opposition et son propre camp, cédant la main sur un de ses dossiers pour la troisième fois en un mois.

    Face au risque qu'une telle polémique jette un discrédit moral sur le gouvernement, François Fillon est monté en première ligne, en diffusant peu après 09H00 un communiqué dans lequel il jugeait - ainsi que Mme Boutin - "nécessaire la démission" du directeur de cabinet Jean-Paul Bolufer.

    Peu après, la ministre du Logement annonçait la démission de son collaborateur, épinglé pour être locataire depuis 1981 d'un appartement de 190 m2 à un prix très modéré appartenant à la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP).

    Une décision contrainte puisque avant que le Premier ministre ne se saisisse du dossier, Mme Boutin n'avait pas donné le sentiment de vouloir trancher dans le vif. Sur RMC, jeudi matin, elle expliquait qu'elle prendrait "une décision quand elle aurait pris connaissance du dossier". "Un dossier complexe", précisait-elle.

    La veille déjà, elle s'était attirée, outre les foudres de l'opposition, un commentaire cinglant du Haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, ainsi qu'une mise en garde du porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez.

    "Si cela arrivait à quelqu'un qui travaille avec moi, je lui dirais de déménager, de me proposer sa démission, de rembourser ou d'en faire don à une association", avait lancé M. Hirsch, mettant en avant des exigences morales.

    En termes plus feutrés, M. Wauquiez avait estimé que, "si jamais il y a des situations individuelles qui sont critiquables, il faut qu'il y soit remédié".

    Jeudi soir, M. Bolufer, "tranquille avec sa conscience", a relevé que "200.000 personnes" étaient dans la même situation( privilégiée) que lui à Paris, laissant entendre qu'il ne quitterait pas son logement.

    C'est la troisième fois en un mois que Mme Boutin doit céder la main sur un de ses dossiers.

    Vendredi, l'accord entre son ministère et les associations pour mettre fin au campement de 374 familles africaines (mal logées, mais logées tout de même) rue de la Banque à Paris (IIe) n'a pu être signé qu'après l'intervention de l'Elysée.

    En effet, après des semaines de blocage durant lesquelles Mme Boutin répétait que "la première des urgences, ce n'était pas de loger des gens mal logés, mais de loger les gens qui n'ont pas de logement", une rencontre organisée le 23 novembre par l'actrice Carole Bouquet entre le président Nicolas Sarközy et Jean-Baptiste Eyraud de Droit au Logement (Dal) permettait de dénouer la situation.

    A partir de là, les négociations ont pu reprendre avec le ministère de Mme Boutin.

    De même, en début de semaine, après l'évacuation musclée des tentes installées par les Enfants de Don Quichotte près de Notre-Dame et la polémique qui s'en est suivie entre Mme Boutin et les associations sur les chiffres de l'hébergement d'urgence, il a fallu l'intervention du Premier ministre pour apaiser les esprits.

    Recevant mardi les principales associations de sans-abri, François Fillon a reconnu que la mise en oeuvre de la loi Dalo comme celle du plan d'action pour l'hébergement des SDF (Parsa) "se heurtait à des résistances et à des obstacles".
    Carole Bouquet va-t-elle être nommée bientôt ministre du Logement à la place de Christine Boutin?


     

  • Tableau de chasse...

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    Après Eric Clapton, Laurent Fabius, Arno Klarsfelfd, Mick Jagger, Vincent Perez, Enthoven (Raphaël) père et fils, Louis Bertignac,  Donald Trump, Jean-Jacques Goldman (la liste des amants de Carla Bruni est longue)...

    C’est le tour de Sarközy!

    Sarközy a même demandé Carla Bruni-Tedeschi en mariage!

    La belle Carla dont les photos nue circulent depuis longtemps sur le web serait peut être la prochaine première dame de France et la femme de Sarko...

    (Source Allmania.com)