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  • Un enfant de 2 ans 1/2 tué par le rottveiler de la famille

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    Un garçon de deux ans et demi a été tué mercredi 9 janvier par le chien de la famille, un rottweiler, qui s'est jeté sur lui apparemment sans raison, dans la commune de Charnay, dans le Rhône. Selon les gendarmes, l'enfant descendait de voiture en début de soirée lorsque le chien s'est précipité sur lui et l'a mordu à de nombreuses reprises.

    La mère du garçonnet a essayé de s'interposer, mais elle n'a pu qu'assister à la scène impuissante. A l'arrivée des gendarmes, la famille avait réussi à enfermer le chien dans le garage de la propriété. Le molosse a ensuite été difficilement maîtrisé par une équipe du groupe d'intervention cynophile de la gendarmerie du Rhône. "Le chien est vivant et on attend la décision de la justice le concernant", a indiqué un gendarme.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le chien était déclaré, conformément à la législation.

    Fin novembre, l'Assemblée nationale avait adopté un projet de loi sur les chiens dangereux, instaurant un "permis de détention" pour les plus dangereux, délivré par le maire, à la suite d'une série d'agression de molosse divers. Une douzaine d'agressions de pitbull, rottweiler ou de American staffordshire ont été relatées dans la presse lors du dernier trimestre 2007. Les morts restent relativement exceptionnelles, mais leur fréquence augmente avec l'accroissement du nombre de chiens dangereux en France. 

    Pourquoi ce chien d'attaque ne portait-il pas de muselière et n'était-il pas solidement attaché? 

    Les fortes paroles de MAM au sujet des chiens dangereux "tueurs d'enfant", se sont rapidement envolées... Quand aurons-nous un ministre de l'Intérieur responsable?

    (LCI.fr)

     

     

     

     

  • Thierry Mariani: "Si tu aimes la France, tu t'y fait enterrer"

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    Thierry Mariani, qui s’est illustré récemment en tant qu’auteur du controversé test ADN pour les candidats au "regroupement familial", revient sur l’affaire de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise). Le député UMP du Vaucluse s’est déclaré choqué par son épilogue, à savoir l’inhumation des deux adolescents décédés au Maroc et au Sénégal. Dans une interview au magazine «VSD» paru ce mercredi, il se demande pourquoi ils n’ont pas été «inhumés en terre française».

    «Toute ma famille est enterrée dans le Vaucluse»

    Moushin et Larami
    avaient trouvé la mort fin novembre 2007 après être entrés en collision avec un véhicule de police, ce qui avait provoqué de violentes émeutes ethniques. «Le choix des parents est tout à fait respectable, mais je pense qu'on ne peut à la fois brandir des papiers d'identité français en disant “je suis aussi Français que vous autres” et aller se faire enterrer à l'étranger. Désolé, moi, toute ma famille d'origine italienne est enterrée dans le Vaucluse», conclut-t-il.

    Rappelons au passage qu’un membre du gouvernement lui-même a formulé le souhait de se faire inhumer dans son pays d’origine, au Sénégal. Il s’agit de la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme, Rama Yade. «Pourquoi me ferais-je enterrer seule dans un cimetière des Hauts-de-Seine, alors que je peux être dans un endroit si reposant, au soleil, avec les miens? C’est là que je dois revenir quand je serai morte»,
    avait-elle déclaré dans le livre de Jacqueline Rémy :«Comment je suis devenu français
    Thierry Mariani pose sans doute les "vraies questions", celles qui "craignent", et que personne n'ose poser sur l'immigration.  Mais si une famille comme la sienne, d'origine italienne donc européenne, a épousé la France à 100%, il n'en va de même avec les familles d'origine africaine qui ont assez d'argent pour faire rapatrier au pays les corps de leurs défunts. Ce qui est d'ailleurs leur droit.
    La terre, surtout celle des morts, ne ment pas... 
    (Source 20minutes.fr)

  • Un film sur la disparition de Maddie !

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    Les parents de la fillette britannique disparue en mai dernier au Portugal, ont été approchés par une société de production.

    «Si nous pensons qu'une proposition en particulier des médias est susceptible de nous aider à trouver Madeleine, nous serons heureux d'en discuter», a indiqué Clarence Mitchell, le porte-parole des parents de la fillette. Il a rapporté qu'une rencontre avait eu lieu dès la mi-décembre entre des représentants de la famille et une société de production, concernant des projets de film ou de téléfilm sur la disparition de Maddie. «Nous n'avons eu que des débuts de discussions. Cela peut se faire ou pas», a précisé Clarence Mitchell. Et d'insister : à ce stade, «rien n'a été décidé».

    Si le projet aboutit, le fait divers le plus médiatisé de ces derniers temps pourrait ainsi se prolonger sur les écrans. Pour les époux McCann, il représenterait vraisemblablement un moyen supplémentaire d'investir des fonds dans la recherche de Maddie. Depuis la disparition, ils ont lancé une vaste campagne de communication et de récolte de dons. Le fonds, alimenté par des anonymes et des personnalités comme Richard Branson, patron de Virgin, a récolté quelque 1 223 000 livres (1,7 millions d'euros). Cet argent sert en particulier à payer les détectives privés engagés par la famille et dont les émoluments s'élèveraient à 50 000 livres par mois.

    (Le Figaro 09.01.08)

    Le corps de la petite Maddie n'a toujours pas été retrouvé, et pourtant l'histoire terrible de sa disparition pourrait faire l'objet d'une adaptation cinématographique. De quoi indigner les parents? Pas du tout, ces derniers sont d'ailleurs en pourparlers avec IMG, les producteurs hollywoodiens de docu-fictions. 

    (20MINUTES)


  • La peluche de Maddie McCann

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    La police portugaise veut saisir à nouveau une peluche (doudou) de la petite Maddie, disparue en mai dernier à Praia da Luz (Algarve), a rapporté le Daily Mail. Une nouvelle piste "pourrait incriminer" ses parents, Gerry et Kate McCann, selon le quotidien britannique.

    La police veut à nouveau examiner la peluche préférée de la fillette. Les enquêteurs se demandent pourquoi Kate McCann l'a lavée alors qu'elle prétend qu'il s'agit de son dernier lien avec sa fille. La mère affirme que l'objet était simplement devenu trop sale, mais la police la soupçonne d'avoir voulu masquer des preuves, telles que d'éventuelles tâches de sang.

    Les policiers portugais veulent également consulter à nouveau le journal intime de Kate McCann, son ordinateur portable, ainsi que la correspondance privée du couple.

    Ils ont enfin demandé à leurs collègues britanniques d'interroger à nouveau un groupe d'amis avec lequel les McCann ont dîné quand la fillette a disparu.


  • "Le Must" à Cannes

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    Un bar de Cannes assure contourner "légalement" la législation anti-tabac via la création d'une association dont les membres peuvent fumer en toute liberté dans une salle de l'établissement qui leur est réservée.

    Depuis vendredi, le lounge-bar "Le Must", installé dans le centre de Cannes, propose à ses clients fumeurs d'adhérer, pour un coût de 2 euros l'année, à "La Cave à cigars (BIEN: cigars, NDLR) Association", une association loi 1901 basée au premier étage de l'établissement.

    Dans cette salle équipée, comme le reste du bar, de tables basses et fauteuils moelleux, fumer une cigarette en dégustant un verre n'est plus un délit: "C'est le même principe que pour les clubs échangistes, interdits par loi, mais qui fonctionnent sous la forme de clubs associatifs dont les clients sont membres", a expliqué mardi à l'AFP Xavier Cargnelutti, patron du "Must" et président de l'association.

    Cette dernière compte déjà quelque 70 membres, assure-t-il, dont les salariés fumeurs de l'établissement qui ne servent pas de consommation directement dans cette salle mais montent volontiers y faire une pause-cigarette. Un portier à l'entrée contrôle les cartes d'adhérent.

    La nouvelle loi encadre la création d'espace non-fumeur dans les cafés ou restaurants de "normes très rigoureuses qu'une salle associative n'est pas tenue d'appliquer", explique M. Cargnelutti.

    Interrogé par l'AFP, le commissariat de Cannes n'a pas jugé illégale cette "façon de contourner la loi", sans s'interdire d'aller vérifier sur place l'organisation du lieu.

  • Cécilia veut faire interdire "Cécilia"

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    Cécilia le 10 septembre 2007

    L'ex-épouse de Nicolas Sarközy, Cécilia Ciganer-Albeniz, introduira demain un référé pour «demander la suspension de la publication» d'un ouvrage à paraître de la journaliste Anna Bitton qui lui est consacré, a annoncé son avocate Michèle Cahen.

    Dans son livre «Cécilia», à paraître prochainement aux éditions Flammarion, la journaliste du Point Anna Bitton rapporte des propos fort peu aimables sur Nicolas Sarközy, sa personnalité, son entourage et ses ministres, "qu'elle attribue" à Cécilia ex-Sarközy.

    Extraits choisis : «Nicolas est un sauteur». Quoi d'autre? «Nicolas est pingre.» Mais encore? «Un homme qui n'aime personne, même pas ses enfants.» Et puis? «Il a un côté ridicule. Il n'est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.» L'entourage de Sarközy ? «Une bande malfaisante», «de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris». ... Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarközy, dans des confidences recueillies au fil de l'amertume par la journaliste Anna Bitton.

    (Le Parisien 09.01.08)

     

  • BUSH PROCLAME OUVERTEMENT l'ALLIANCE ENTRE ISRAEL ET LES ETATS-UNIS

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     Le Maître du monde en Israël le 9 janvier 2008
    Le président américain George W. Bush est arrivé, mercredi 9 janvier, en Israël pour une visite historique de trois jours qui le conduira aussi dans les territoires palestiniens. M. Bush, qui est le quatrième président américain à se rendre en Israël après Richard Nixon en 1974, Jimmy Carter en 1979 et Bill Clinton en 1998 a été accueilli par le président israélien Shimon Pérès, le premier ministre Ehoud Olmert et la plupart des hauts responsables politiques, militaires et religieux du pays.

    ''Nous voyons une nouvelle opportunité pour la paix en Terre sainte et la liberté dans la région'', a déclaré le président américain.''Il était temps que je revienne'', a commenté George Bush en référence à sa dernière visite en 1998, avant son élection à la Maison Blanche."L'alliance entre nos deux pays permet de garantir la sécurité d'Israël en tant qu'Etat juif'', a ajouté George Bush. "Vous êtes notre allié le plus fort, celui à qui nous faisons le plus confiance dans la bataille contre le terrorisme et le fondamentalisme, ainsi qu'un soutien ferme dans notre quête pour la paix et la stabilité", a déclaré M. Olmert à l'adresse de M. Bush."Les douze prochains mois vont être un moment de vérité . Les jours qui viennent sont cruciaux", a déclaré M. Pérès, demandant au président américain d'"aider Israël à arrêter la folie de l'Iran, du Hezbollah et du Hamas". Le président israélien a ajouté que"l'Iran ne doit pas sous-estimer la détermination d'Israël à se défendre".

    Le Hamas a vivement critiqué les déclarations du président américain. Ces déclarations "constituent une reconnaissance américaine du caractère juif de l'Etat de l'occupation. Ces déclarations équivalent à un soutien américain à la mise en place d'un régime d'apartheid dans notre région au détriment des droits du peuple palestinien", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Hamas, Sami Abou Zouhri.

    Avec ce déplacement, le président américain veut inciter le premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas à tenir la promesse faite sous ses auspices à la conférence d'Annapolis en novembre : s'entendre d'ici à fin 2008 sur les termes d'un accord conduisant à la création d'un Etat palestinien coexistant en paix avec Israël.

    Selon son programme actuel, M. Bush doit rencontrer séparément les dirigeants israéliens mercredi et palestiniens jeudi ainsi que le représentant du Quartet pour le Proche-Orient, Tony Blair, vendredi. Il délaissera la bande de Gaza, passée sous le contrôle du Hamas en juin 2007.

    La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, qui accompagne M. Bush, a déjà averti qu'il ne fallait pas attendre de "percée" de ce séjour. M. Bush a expliqué avant de partir qu'il comptait surtout aider MM. Abbas et Olmert à dessiner une "vision clairement définie qui contraste avec celle des terroristes et des assassins". (Récent massacre de  civils palestiniens, femmes et enfants,  à Jénine par l'armée israélienne)

    Celui qui a détruit l'Iraq au nom d'affirmations mensongères (les fameuses "armes de destruction massive") n'est pas un assassin...

    En avant pour la guerre contre l'Iran avec la bénédiction de l'ONU ! Et de la France sarkozienne!
    (Source Le Monde.fr  09.01.08)
  • Le Marlou et sa meuf


    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Le style, c’est l’homme… Mais un homme, c’est aussi son style : celui que Nicolas Sarközy a affiché deux heures durant lors de sa conférence de presse devant 600 journalistes présents et les caméras du monde entier a de quoi laisser perplexe, c’est le moins qu’on puise dire.


    La rupture, incontestablement, est là ! Chose promise, chose due, l’omniprésent président a tenu au moins un engagement du bulldozer-candidat pour le plus grand désarroi de l’opposition politique, totalement désorientée par une telle avalanche d’annonces imprévues et de surenchères de bonnes intentions, entrecoupées de péremptoires et répétitives affirmations de son honnêteté comme si elle n’allait pas de soi… Avec deux gros pavés dans le pré carré du moribond Parti socialiste : la mort brutalement annoncée pour cette année des 35 heures et un projet ambitieux pour le « Gross », non « grand » Paris…

    Doute-t-il ? Jamais ! « Président, ce n’est pas un boulot pour inquiet », a-t-il lancé avec cette rare distinction de langage qu’il affiche désormais à tout propos.
    Certes, la cerise sur le gâteau, celle qu’attendaient le Tout-Paris tout autant que la province profonde, fut l’annonce gourmande qu’avec « Carla », c’était du « sérieux ». Un instant, toute l’assistance a retenu son souffle : allait-il détailler comment il la faisait grimper au rideau ou les gâteries qu’elle lui prodiguait ? Non, il n’en a rien dit, mais on a bien senti que ça le démangeait de nous le révéler… Gageons que ce sera pour la prochaine fois. Enfin, si sa bonne fortune continue, ce qui, au vu du palmarès amoureux de la dame, n’est pas gagné d’avance !


    Plus que jamais véritable caméléon de la politique spectacle, l’agité de l’Élysée fut ainsi tour à tour père fouettard, schtroumpf à lunettes et « mec à sa meuf ». Ça, c’est d’la rupture. À donf’ comme les jeunes disent et quand Nico promet, il assume. Cash, même, comme c’est qu’il cause, lui !


    Ceux qui furent déçus d’un telle abracadabrantesque vulgarité sont sans doute ceux qui s’attendaient à voir s’exprimer un Président de la République française, Premier Élu de la Nation, garant de nos libertés et de nos institutions, exemple entre tous à la fois pour les Français qui s’en sont remis à lui pour conduire leur destinée… et pour les Chefs d’État étranger afin que soit respecté la place, rien que la place, mais toute la place, de notre pays dans le monde.


    Oui, la rupture annoncée est belle et bien effective ! Pas celle qu’on aurait pu prévoir, souhaiter et avaliser. Cette rupture est avant tout celle d’une certaine retenue, une certaine distinction, un certain bon goût que les prédécesseurs de Nicolas Sarközy à l’Élysée, quoi qu’on en pense, avait toujours su conserver. Sous la Ve République, la France a successivement été dirigée par l’imposture gaulliste, l’incompétence pompidolienne, la morgue giscardienne, la duplicité mitterrandienne et la nullité chiraquienne… Elle est désormais, incontestablement, aux mains d’un Marlou. Pour ceux qui ne connaîtrait pas le mot, on peut en lire sur le site www.insenses.org/chimeres cette excellente définition : « Par extension, on appelle marlou tout homme peu délicat avec les femmes, et même tout homme qui a mauvais genre. »

    © Philippe Randa est écrivain et éditeur (www.dualpha.com). Ses chroniques sont libres de reproduction à la seule condition que soit indiquée leurs origines, c’est-à-dire le site www.philipperanda.com.
    Visitez le site www.philipperanda

  • Les bars à chicha ne vont pas partir en fumée

    Rue St Maur à Paris. Un homme fume sa cigarette sur le trottoir. Il s’appelle Samy, il est le propriétaire du 111, un bar à narguilé [1]. Pour lui comme pour tous les autres patrons de ces établissements, le décret anti-tabac, en application depuis le 1er janvier 2008 en France, est un « un coup dur ». Cette nouvelle loi interdit de fumer dans tous les lieux publics « couverts et fermés », - bars, cafés, restaurants, hôtels et boîtes de nuit, les salons de narguilé -. Prétexte invoqué, la nuisance du tabac pour les non fumeurs. « Que ce décret s’applique pour un café d’accord mais pour les établissements comme les nôtres qui sont des fumoirs, c’est ridicule, c’est comme si on interdisait à un boulanger de vendre du pain », explique Samy. Pour lui, le narguilé représente 70 à 90 % de son chiffre d’affaire, dur dans ces cas là d’appliquer la loi surtout que ces propriétaires ne bénéficient pas comme les buralistes d’une indemnisation.

    Alors, on joue sur les mots pour légitimer l’ouverture des bars à chicha. « Ce décret concerne les cigarettes pour la nicotine mais pas pour les narguilés qui eux n’en contiennent pas », certifie Chames, propriétaire d’un bar à narguilé baptisé l’Eden. « La théorie qui consiste à faire croire que la consommation d’une pipe à eau serait équivalente à 20 cigarettes est complètement fausse », ajoute-t-il. Alors dans les salons de narguilé, les patrons continuent d’offrir leurs services à leur clientèle même s’ils encourent une amende. Médecins de la santé publique, agent de la salubrité des communes, gendarmes et policiers, tous sont habilités à verbaliser en cas d’infraction, de quoi déclencher une légère paranoïa même si les patrons se disent dans l’ensemble confiants. « Hier, j’ai croisé deux policiers, ils m’ont assuré qu’ils n’allaient pas nous surveiller. Maintenant je fais quand même attention quand quelqu’un franchit le seuil de mon établissement », explique Chames.

    Il y a à Paris 800 bars à chicha dits "fumoirs"

    135 euros pour le patron et 68 euros pour le client pris en flagrant délit d’inhalation de fumée toxique. A ce prix là, on pourrait croire que les consommateurs réfléchiraient à deux fois avant de s’aventurer dans un bar à chicha. Mais eux aussi font de la résistance, assis sur des fauteuils confortables, narguilé en main, ils savourent impassibles le tabac au goût de pomme, de menthe… Entre deux volutes de fumée, un habitué explique qu’il vient ici pour discuter et se détendre, c’est son petit « passe-temps à lui ». « Plein de gens nous soutiennent, la clientèle ne s’est pas réduite. Les médias ont annoncé notre mort, donc beaucoup de personnes s’arrêtent devant notre bar, dubitatifs. Pourtant, on est loin de vouloir mettre la clé sous la porte », déclare Chames. Lui et Samy, on choisit de rejoindre l’Union des Professionnels du Narguilé représenté par Bachi Elou.

    Contre une cotisation annuelle de 81 euros, les patrons de bars à chicha sont assurés de se faire défendre. « On dispose de quatre cabinets d’avocats chargés de contester les amendes », explique Patrice, patron du Jumeihra et un des membres fondateurs de cette Union. « On pensait qu’avec Nicolas Sarkozy qui s’était opposé, lors de la convention de l’UMP pour la santé le 27 juin dernier, contre le décret anti-tabac, on ne risquait rien. Mais voilà, la loi est passée, donc on a créé ce syndicat », note Patrice. « Outre les amendes, des emplois aussi sont menacés », ajoute-t-il. La plupart des propriétaires de ces fumoirs ont investi et doivent encore rembourser leurs emprunts. Même si les patrons se montrent prudents, ils ne peuvent pas s’empêcher de croire que cette loi les vise personnellement. « On n’est dupe de rien, notre profession rassemble 95 % d’entrepreneurs français d’origine maghrébine. En gros, pour beaucoup, elle n’est qu’un regroupement d’arabes propriétaires de gourbis folkloriques », déplore Karim, patron de l’Oasis du désert. En dépit d’une loi anti-tabac pénalisante, qu’on se le dise, les bars à chicha ne sont pas prêts de partir en fumée…

    [1] le narguilé est une pipe à eau très prisée en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Asie pour fumer

    (Source AFRIK.com)
  • Le narguilé est-il interdit comme la cigarette?

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    Narguilé ou chicha dans un bar de Belleville
    Le tabac est passé de mode, pas le narguilé, de plus en plus prisé. Or, à une semaine de la Journée mondiale sans tabac, la campagne européenne Help de lutte contre le tabagisme s'en prend aux dangers de cette pipe orientale. Fumer la chicha "équivaut à fumer deux paquets de cigarettes (en taux de monoxyde de carbone et en microparticules de pollution inhalées)", alerte Help.

    Les résultats sont d'autant plus préoccupants que "la moyenne d'âge des consommateurs de chicha est plus jeune que celle de tout autre produit du tabac, cannabis compris !". Alors que moins de 1% des adultes fument le narguilé, un jeune de 16 ans sur deux et sept jeunes de 18 ans sur dix en ont déjà fumé : six étudiants sur dix en consomment.

    "L'usage de la chicha porte en lui un risque le plus souvent totalement ignoré des consommateurs qui croient cette fumée douce, expliquent dans un livre le Pr Bertrand Dautzenberg et Jean-Yves Nau. Les espaces où l'on fume la chicha sont particulièrement pollués. La chicha encore plus que les autres produits du tabac doit être bannie des espaces clos et fermés."

    Help précise encore que "seule une partie de la fumée est retenue par l'eau" du narguilé : "alors que le volume de fumée produit varie entre 0,5 et 1 litre pour une cigarette, il reste entre 30 et 40 litres de fumée après bullage pour la chicha et du goudron associé". Le narguilé entraîne donc une dépendance, due à la nicotine. Les experts dénoncent par ailleurs un étiquetage du tabamel (tabac narguilé) "dans la plupart des cas incomplet" ; "la teneur en goudrons notamment n'est pas indiquée".

    Enfin, à ceux qui aiment fréquenter ces bars à chicha sans pour autant y fumer, Help rappelle les dangers du tabagisme passif : rester une heure à côté d'un narguilé équivaut à fumer 6 à 8 cigarettes.

  • Après le Lexik, Portraits en nourriture...

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    La fille du réalisateur Bertrand Tavernier a aidé un groupe de femmes à rédiger un livre mélangeant des recettes et leur approche de la vie

    «DIEU, c'est quoi ? » Drôle de question. On s'attend à parler cuisine, à écouter des histoires d'oignons tranchés en rondelles, de beurre ramolli et d'oranges pelées à vif. Eh bien, non.

    Les trente femmes des quartiers nord d'Asnières, qui se sont mises aux fourneaux, ont aussi couché leurs pensées, leur approche de la religion et leurs souvenirs sur le papier. La table d'écriture et la table de cuisson ont fait bon ménage. Le résultat est un charmant petit livre de recettes à la couverture chocolat.

    « C'est tout un voyage, ce bouquin »

    « Portraits en nourriture » vient juste d'être publié par la maison des loisirs et de la culture d'Asnières. C'est Tiffany Tavernier, romancière et scénariste, fille de Bertrand Tavernier, qui a fait le joyeux mélange entre les deux thèmes. « La cuisine, c'est un lieu chargé d'émotion. C'est une pièce centrale où les femmes rayonnent. Même si certaines d'entre elles sont analphabètes, elles ont un savoir qu'elles peuvent transmettre, explique-t-elle. Je leur ai dit : Parlez, écrivez comme vous cuisinez. Il y a eu alors des instants magiques. Les paroles se sont libérées avec des moments drôles et tragiques. »

    Des textes et des petits poèmes - les haïkus - viennent se glisser dans les pages du livre, entre la pastilla au poulet, le houmous, le tajine aux boulettes de sardines et la tarte aux pommes. Les recettes viennent d'Algérie, du Cap-Vert, du Maroc, d'Italie, du Liban ou d'Allemagne.

    « Mes plus beaux souvenirs sont les repas du Nouvel An berbère, les 12 janvier, avec toute la famille. J'étais adolescente », raconte par exemple Zehira, qui a participé aux ateliers cuisine et écriture. La mère de famille poursuit : « Je me rappelle de la confection des différents plats comme le pain feuilleté, des odeurs de thé, de menthe et d'orange. C'était le moment de la cueillette des olives en Kabilie. Le Nouvel An berbère était aussi une fête de partage. Si quelqu'un n'avait rien à manger, il recevait quelque chose. »

    « Ma mère était très douée mais elle ne voulait jamais me laisser entrer dans la cuisine. Quand je me suis mariée, je ne savais même pas casser un oeuf », raconte en riant Fernanda, avec un accent chantant venu d'Italie. Elle s'est, depuis, largement rattrapée et a confié sa recette de spaghettis à la bolognaise.

    « C'est tout un voyage, ce bouquin, voilà ce que m'a dit une personne qui l'a lu », ajoute Tiffany Tavernier. L'ouvrage a été tiré à 900 exemplaires. « L'argent qui sera récolté reviendra au groupe de femmes pour qu'elles puissent organiser d'autres ateliers », conclut la romancière.

    Le livre « Portraits en nourriture » est vendu 7 € dans les librairies de la ville d'Asnières, à la Maison des loisirs et de la culture d'Asnières et du magasin Cultura au centre commercial des Chanteraines, à Gennevilliers.

    (Le Parisien 08.01.08)

  • BAGUEES...

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    "Coeur romantique"
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    GALA S'EN DONNE A COEUR JOIE !

    EXCLUSIF GALA! Lors de la conférence de presse donnée ce matin du 8 janvier à l’Élysée, Nicolas Sarközy a maintes fois répété qu’il était un homme comme les autres… Il sait ainsi que pour rendre heureuse sa bien-aimée, il n’y a rien de plus beau qu’une bague, enfin… lui a doublé la mise pour prouver tout son amour pour Carla Bruni! Le Président lui en a offert deux signées Dior… Mais surprise! Cécilia Sarközy porte un anneau identique à celui de la nouvelle fiancée du président... La preuve en photos...

     

    Depuis qu’il sait que les femmes aiment les diamants, Nicolas Sarközy le fait savoir, et plutôt deux fois qu’une! Car ce n’est pas une mais deux bagues que Carla Bruni exhibe depuis quelques jours! Lors du voyage en Egypte du nouveau couple présidentiel à la fin décembre, les annulaires de la chanteuse ne sont pas passés inaperçus…

     

    À droite, comme à gauche, ses mains étaient joliment parées de deux anneaux Dior Joaillerie sertis de pierres précieuses. Nicolas Sarközy a opté pour les modèles Cupidon, une bague en or blanc incrustée de diamants et d’un spinelle rouge, et Cœur Romantique, également en or blanc sertie de diamants dévoilant en son centre une tourmaline rose vif en forme de cœur. Carla mérite bien ça!
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    "Cupidon"

      

  • "Il faut changer notre instrument..."

    Dooner du sens: c'est ce que le président de la République s'est appliqué à faire, en préambule de sa conférence de presse organisée mardi matin 8 janvier, à l'Elysée. Nicolas Sarkozy est ainsi revenu sur l'expression "politique de civilisation" qu'il avait eue lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2007. Pour lui, la politique de civilisation doit répondre aux questions : comment "remettre  l'homme au cœur de la politique", "réhumaniser la société", "mettre le changement indispensable au service de l'homme" ?

    Le président a ensuite décliné les réformes pour 2008 qui mettront en place cette "politique de civilisation" :

    Institutions. "Je souhaite que le préambule de notre Constitution soit complété pour garantir l'égalité de l'homme et de la femme, pour assurer le respect de la diversité et ses moyens, pour rendre possibles de véritables politiques d'intégration, pour répondre aux défis de la bioéthique."

    Croissance. M. Sarkozy a déclaré qu'il souhaitait modifier les instruments de mesure de la croissance française. "Nous ne pouvons pas espérer changer nos comportements et nos façons de pensée si nos critères de la richesse restent les mêmes", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin de prendre en compte la qualité et pas seulement la quantité pour favoriser un autre type de croissance. Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance."

    Le président a chargé deux Nobel d'économie, Joseph Stiglitz et Amartya Sen, de réfléchir à ces instruments de mesure.

    Il n'y a donc plus d'économistes français?

    (Source Le Monde 08.01.08)

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    Joseph E. Stiglitz

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    Amartya Sen

    PARIS (AFP) - Le président Nicolas Sarközy a confié à deux prix Nobel d'économie, l'américain Joseph Stiglitz et l'indien Amartya Sen, une mission de réflexion sur le changement des instruments de mesure de la croissance française.

    Le chef de l'Etat a estimé qu'il ne pouvait pas doper le pouvoir d'achat en vidant "des caisses déjà vides" et qualifié d'"absurde de réduire le débat politique" à cette question, lors de sa conférence de presse mardi à l'Elysée.

    "Il faut changer notre instrument de mesure de la croissance", a déclaré le chef de l'Etat, estimant qu'il fallait réfléchir "aux limites de notre comptabilité nationale et de PNB (Produit national brut)".

    Les nouveaux indices devraient mieux prendre en compte la perception des Français, qui "n'en peuvent plus de l'écart grandissant entre des statistiques qui affichent un progrès continu et des difficultés croissantes qu'ils éprouvent dans leur vie quotidienne", a estimé M. Sarközy. "Cela mine la croissance, car plus personne ne croit en l'économie", a-t-il ajouté.

    M. Sarközy a indiqué mardi qu'il avait demandé à "deux prix Nobel d'économie qui ont beaucoup travaillé sur ces questions d'accepter de conduire cette réflexion". "Amartya Sen a accepté de m'apporter ses conseils et Joseph Stiglitz de présider le comité d'experts", a-t-il souligné.

    Joseph Stiglitz, 64 ans, a reçu le prix Nobel d'économie 2001 pour ses travaux sur l'influence de la distribution inégale des informations sur le comportement des marchés financiers.

    Il avait acquis une grande notoriété à la suite de ses violentes critiques contre le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, qu'il avait décidé de quitter fin 1999 alors qu'il y était économiste en chef.

    M. Stiglitz fut aussi chef des conseillers économiques du président démocrate américain Bill Clinton.

    Amartya Sen, 74 ans, a obtenu le prix Nobel en 1998, pour ses travaux sur les inégalités, la famine, la théorie du développement humain, l'économie du bien-être et les mécanismes de la pauvreté. (!)

    En octobre, le nouveau directeur général de l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), Jean-Philippe Cotis, avait été chargé d'élaborer de nouveaux instruments statistiques, notamment en matière de pouvoir d'achat et de chômage.

    "S'agissant du pouvoir d'achat, qu'est-ce que vous attendez de moi? Que je vide des caisses qui sont déjà vides? Qu'il faut que je donne des ordres à des entreprises à qui je n'ai pas à donner d'ordres?", a fait valoir M. Sarközy. "Réduire le débat politique français à la seule question du pouvoir d'achat, c'est absurde, d'autant plus absurde que j'étais le seul à en parler", a-t-il déclaré. (C'est inexact)

    Nicolas Sarközy, qui avait  fait de la relance du pouvoir d'achat des Français un de ses thèmes clés, a toutefois défendu la loi "en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat" (TEPA), dite "paquet fiscal" et adoptée en été. Cette loi a permis de mettre "14 milliards d'euros dans le pouvoir d'achat des Français" selon M. Sarközy.

    "Cet argent-là", c'est du pouvoir d'achat, a-t-il insisté.

    Le président a en outre rappelé que la réforme partielle de la loi Galland sur les prix dans la grande distribution, adoptée en décembre, allait aussi permettre de baisser les prix et relancer le pouvoir d'achat....etc...

    (Source YAHOO.fr)

    Il se moque de la France et des Français!
  • Marseille, la mer...

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    (Photos Gaëlle Mann 01.01.08)

  • Toxicité des nuisances sonores

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    La toxicité des nuisances modernes pour l'oreille n'est pas assez prise en compte.

    Christian Huggonet, président de la Semaine du son qui va se tenir à Paris et en province du 14 au 19 janvier (www.lasemaineduson.org), ingénieur acousticien, ex-professeur à l'Ecole nationale Louis Lumière, estime que l'univers électroacoustique qui envahit notre quotidien constitue un danger pour l'oreille.

    LE FIGARO. Est-il vrai que de nombreux jeunes seraient malentendants ?

     Faute d'étude épidémiologique d'envergure, il est difficile de citer des chiffres. On estime que 10% et 20% d'entre eux sont malentendants. Mais il faudrait ajouter à ceschiffres les jeunes souffrant d'acouphènes et d'hyperacousie. Les médecins du travail observent une augmentation de la malaudition chez les jeunes qui se présentent à des emplois pour lesquels une bonne acuité auditive est nécessaire. Les audioprothésistes sont unanimes sur le rajeunissement de leur clientèle. En France, nous n'avons pas encore pris conscience de l'importance de la perception auditive pour notre équilibre. Cela pourrait expliquer en partie nos «retards» dans des secteurs tels que l'acoustique des bâtiments ou la santé auditive. Sur ce point, les Anglo-Saxons ont une longueur d'avance.

    Des niveaux sonores trop élevés peuvent-ils avoir des conséquences graves pour l'oreille ?
    Les niveaux forts (plus de 100 décibels [dB]) des sonorisations en plein air, sur les écouteurs d'un walkmann ou en discothèque, constituent évidemment un risque pour l'audition. En concert, le phénomène est assez pernicieux car les niveaux montent durant la soirée sans que le public s'en aperçoive et l'éclatement potentiel des cellules ciliées de l'oreille interne se fait sans douleur. Les sifflements d'oreilles (acouphènes) surviennent généralement après le spectacle. Dans de nombreux concerts, les musiciens étant conscients des risques des niveaux sonores élevés qu'ils produisent, sont protégés grâce aux oreillettes de retours de scène, tout comme le sonorisateur, lui aussi protégé par des bouchons d'oreille. À ce phénomène connu, il faut ajouter celui de la «durée d'exposition». Un son écouté à 90 dB durant plusieurs heures peut provoquer les mêmes lésions qu'un son de 100 dB sur une période plus courte. La médecine du travail en est aujourd'hui parfaitement consciente. C'est en cela que le port continu du walkman peut engendrer des lésions irréversibles en cas d'écoute prolongée, d'autant que le petit haut-parleur de l'écouteur est en très grande proximité du tympan. Je ne parle pas des enfants qui s'endorment avec les écouteurs sur les oreilles…

    La façon dont le son est traité aujourd'hui vous inquiète. Pourquoi ?
    Sur tous les médias (radio, TV, CD, DVD, iPod, sonorisations), les sons sont le plus souvent «compressés». Ce traitement consiste à remonter systématiquement les ni­veaux faibles pour qu'ils rejoignent les niveaux forts. Il permet de faire ressortir un élément faible d'une formation musicale, comme par exemple la guitare. Le recours à cette compression sur l'ensemble des musiques et des dialogues a été lancé d'abord par les publicitaires avec les spots entre deux émissions TV par exemple. Il est destiné à faire émerger tout le programme au-dessus du bruit de fond d'une voiture ou de la rumeur de la ville par exemple pour être entendu en tout lieu. Le phénomène s'est aujourd'hui généralisé. C'est le cas notamment du format numérique MP3 de stockage et de téléchargement qui ne fait qu'accentuer l'effet de compression.

    Quelles conséquences sur l'oreille peut avoir cette compression du son ?

    D'abord, d'habituer l'auditeur à un son sans nuances et souvent perçu de manière très forte, ce qui prive l'oreille de toute gymnastique. Une fois habituée à ce son «prémâché», l'audition a beaucoup de mal à revenir sur des sons de faibles niveaux. L'oreille devient paresseuse. Le son compressé peut créer stress et fatigue, car il ne laisse à l'auditeur aucune respiration en dehors de l'interruption du son. Un autre inconvénient est celui de l'accoutumance et le recours systématique à une sonorisation dès lors qu'une personne s'exprime face à plusieurs autres. Cela peut aussi entraîner une modification de l'expression orale et musicale. Des jeunes enfants, habitués chez eux à regarder des dessins animés dont le son est très compressé, risquent de s'exprimer fort et sans nuance comme leurs jeunes oreilles auront été formées. Des chefs d'orchestre de plusieurs conservatoires de musique témoignent de leurs difficultés récentes à obtenir de leurs instrumentistes des nuances dans les plus faibles niveaux. Les références d'écoute étant chez les jeunes de plus en plus liées aux médias audiovisuels et non aux conditions acoustiques naturelles (auditorium, salles de concert…), on pourrait assister à une mutation de la modulation de la parole.

    Le phénomène est-il préoccupant ?
    Bien sûr. C'est de notre vie qu'il est question. Par une méconnaissance des sons, nous risquons de sous-estimer les retombées tant économiques, physiologiques, sociologiques ou culturelles de ces nouveaux moyens de transmission du verbe et de la musique. La Semaine du son a pour fonction d'initier le public et les élus sur tous ces aspects du son, dans leurs diversités et leurs complémentarités.

    (Le Figaro -07.01.08)

    A quand une Fête du silence pour écouter la musique de la vie?

  • Les gangs de jeunes en Grande-Bretagne

    Un adolescent tué d'un coup de couteau, deux autres blessés dont un grièvement, à la suite d'une bataille rangée entre bandes rivales sans doute liée au trafic de drogue. C'était le 5 janvier dans le Larner Road Estate, une barre de HLM sinistre de Erith, dans le sud-est de Londres. Le 1er janvier à l'aube, une bagarre éclatait dans le nord de la capitale, au cours de laquelle un adolescent de 17 ans était mortellement poignardé au thorax.

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    Alors, les policiers en ont assez. Assez de cette violence juvénile qui, en 2007, a coûté la vie à vingt-sept adolescents londoniens, la plupart tués à l'arme blanche. C'est pourquoi Bob Carr, commissaire en chef d'Islington, quartier du nord-est de la capitale particulièrement touché par cette vague criminelle, a réclamé une peine automatique de cinq ans de prison pour tout majeur pris en flagrant délit de possession d'un couteau. Les associations de protection de la jeunesse - à l'instar de Knives Destroy Lives Campaign ("les couteaux détruisent des vies") ou Mothers Against Guns ("les mères contre les armes à feu") ont apporté leur soutien à la proposition du commissaire de Scotland Yard.

    Le phénomène, qui frappe les quartiers à problèmes des grandes villes anglaises, a été baptisé postcode lottery (la loterie du code postal). Il ne s'agit pas d'une révolte contre les institutions, l'école ou la police. Les "racailles" version britannique s'attaquent à d'autres adolescents pour le contrôle de leur cité.

    D'après les experts, même si la majorité des assaillants comme des victimes sont d'origine antillaise ou africaine, le territoire transcende la race ou la religion. "La violence des batailles de gangs à Londres a toujours existé, mais c'est leur intensité qui est nouvelle. Les jeunes criminels portent non seulement des couteaux à longue lame, des cutters ou des hachettes mais aussi des revolvers pour défendre un prétendu territoire, comme si c'était la seule chose au monde qu'ils possèdent", explique le commandant Shaun Sawyer, l'un des chefs de l'anti-gang de Scotland Yard. Cette délinquance sévit dans des quartiers populaires en voie d'embourgeoisement où cohabitent sans se mêler jeunes chômeurs et professions libérales, à l'instar d'Hackney, d'Islington ou d'Enfield.

    La plupart des incidents surviennent lors de manifestations sportives ou de concerts, devant les boîtes de nuit, pendant des soirées privées et aux arrêts de bus. "C'est Orange mécanique. Ils pensent jouer dans un film de gangsters. Ils ne parviennent plus à faire la distinction entre la réalité et la fiction", s'alarme Harry Fletcher, responsable du syndicat des éducateurs sociaux, en dressant un désespérant constat d'impuissance.

    Dans un entretien au Sunday Telegraph publié au lendemain du drame d'Erith, la ministre de l'Intérieur, Jacquie Smith, (homologue de MAM) s'est engagée à mettre en place un dispositif musclé pour combattre le trafic qui alimente les cités en armes. Pour le gouvernement travailliste, il y a urgence à agir : selon un sondage, deux Britanniques sur trois estiment que le Labour a échoué sur le plan de la lutte contre l'insécurité.

    (Source Le Monde 07.01.08)

  • La justice militaire israélienne dans les Territoires occupés

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    Depuis l'occupation de la Cisjordanie par Israël en 1967, les tribunaux militaires ont jugé plus de 150 000 Palestiniens en ignorant, la plupart du temps, les règles élémentaires de justice et des droits de l'homme, selon le rapport publié, dimanche 6 janvier, par l'organisation Yesh Din, intitulé "Poursuites d'arrière-cour". Pendant plus d'un an, des membres de cette ONG ont assisté à plus de 800 audiences. Ils ont dressé un bilan atterrant de la justice militaire dans les Territoires occupés.

     


    Selon les chiffres fournis par les autorités militaires, sur 9 123 cas examinés en 2006, seules 23 personnes déférées ont été reconnues innocentes, laissant planer le doute sur le respect du principe de la présomption d'innocence et sur les conditions d'examen des dossiers. Partant de 118 procédures, Yesh Din a établi que la décision de maintien en détention était acquise en moyenne au bout de 3,4 minutes et que la reconduction de l'emprisonnement était en moyenne expédiée en 1,54 minute. "Il faut en général deux minutes pour envoyer quelqu'un en prison avant que la procédure d'enquête soit terminée", indique le rapport.

    La justice militaire est directement mise en accusation. Les tribunaux militaires ne respectent pas la publicité requise pour toute procédure judiciaire. Et les personnes poursuivies ne sont souvent pas informées des charges qui pèsent contre elles car elles sont formulées en hébreu et ne sont pas traduites. Les avocats palestiniens doivent batailler pour accéder aux dossiers et voir leurs clients incarcérés en Israël, car ils ont besoin d'un permis pour se rendre dans l'Etat juif.

    De plus, "la législation sécuritaire n'impose aucune restriction sur la durée de détention pendant le temps de l'enquête jusqu'à l'inculpation, et de l'inculpation jusqu'à la traduction en justice. La seule limite fixée à partir de l'inculpation est une durée de deux ans". Une personne appréhendée peut ainsi rester plusieurs années en prison avant d'être condamnée. "Fin 2006, 1 800 prisonniers environ étaient détenus jusqu'à un an et 189 depuis plus d'un an. Sur les 9 123 cas examinés en 2006, seuls 130 dossiers avaient été clos au bout d'un an". Dans 95 % des affaires, note le rapport, les affaires se terminent par un arrangement car "les prévenus préfèrent trouver un moyen terme plutôt que d'affronter des juges militaires". Pour les justiciables, les procès sont en effet tardifs et aléatoires. Dans 35 % des cas, la traduction est partielle et dans 5 %, il n'y en a pas du tout.

    Les mineurs ne sont pas épargnés : selon les lois sur la sécurité, la majorité commence en effet à 16 ans. Yesh Din reproche à la justice militaire de condamner les adolescents comme des adultes en tenant compte de leur âge au moment de la condamnation et non des faits. Yesh Din estime qu'ils représentent entre 4 % et 6 % du total des détenus. Pour les auteurs de l'enquête, "la justice militaire ne respecte pas les principes fondamentaux des lois internationales".

    (Le Monde -Michel Bôle-Richard- 07.01.08)

  • L'imam a disparu avec l'argent des hadjis

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    Creil: les victimes de l'imam indélicat
    Ils avaient versé 3 000 € pour aller en pèlerinage à La Mecque. Ils n'ont finalement pas pu partir et ils cherchent toujours leur argent et l'imam intermédiaire.

    Hier matin, le portable d'Hassan sonnait encore désespérément dans le vide. « Hadj Mouloud ne répond toujours pas ! » regrette-t-il lors d'une énième tentative d'appel. Depuis vendredi, Hassan, fils d'un candidat malheureux au pèlerinage pour La Mecque, tente de joindre l'imam.

    Ce dernier est toujours en possession de l'argent collecté pour ce voyage avorté. Dans le Creillois, ils sont 70 pèlerins privés de hadj, faute de visa. Chacun avait déboursé entre 2 900 et 3 100 € pour cette destination mythique, somme versée à l'imam devenu injoignable.


    Le 2 janvier, ils ont déposé en préfecture les statuts de leur association, Dipasso (défense des intérêts les pèlerins en association). Jeudi dernier, une rencontre a pourtant réuni à Creil les pèlerins, des associations, un policier et l'intermédiaire, Mouloud Azouri, appelé Hadj Mouloud, en vue d'une conciliation. « Il a d'abord nié avoir perçu les commissions, raconte Mohamed Abbadi, président de Dipasso. Puis, il a admis être en possession de 13 000 € et dit qu'il était disposé à nous remettre cet argent. » Mais le lendemain, l'imam avait disparu.

    A-t-il encore l'argent ? Mohamed, qui avait rédigé un chèque de 6 200 €, constate que le montant a été débité. Certains, peut-être les plus nombreux, ont remis des sommes en liquide. « Je n'ai même pas eu de reçu », confesse Thami. Ces musulmans avaient « une entière confiance » dans ce guide. « Il a déclaré devant la police qu'il organisait des pèlerinages depuis quinze ans. On connaissait des gens qui étaient déjà partis avec lui et tout s'était bien passé. »

    Les victimes sont aussi sceptiques sur le montant exact collecté par leur intermédiaire. « Une commission de 300 € environ était conservée par l'imam intermédiaire. Ce n'est pas 13 000 € qu'il aurait dû détenir mais au moins 28 000 € », estiment les pèlerins.

    Mohamed, 73 ans, devait partir avec sa femme pour le voyage de sa vie. Il a juste réussi à récupérer son passeport. Une partie de l'argent touché par l'agence de voyages Madina a été placé sous séquestre.

    (Le Parisien 07.01.08)

  • Le drapeau noir flotte sur la marmite

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    L'augmentation des prix pèse de plus en plus lourd dans le budget des ménages. En attendant les effets de la politique du gouvernement en faveur du pouvoir d'achat, les Français s'organisent pour vivre à l'économie.

    Il y a le feu au panier de la ménagère. A la hausse des prix de 2007 (+ 2,4 % sur les onze premiers mois) succédera... une nouvelle flambée cette année.

    « Nous aurons sans aucun doute davantage d'inflation en 2008 qu'on en a eu en 2007 », reconnaissait ce week-end Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La faute à qui ? Principalement au pétrole et aux matières premières.

    Cette mauvaise nouvelle ne va donc pas redonner confiance aux Français, dont le moral a atteint son niveau le plus bas depuis un an et demi, d'après l'Insee qui confirme aussi un vrai repli du pouvoir d'achat. De 3,3 % en 2007, il ne devrait progresser que de 0,6 % cette année.

    En 2008, les Français risquent donc d'être encore nombreux à constater une érosion de leur niveau de vie. Selon un sondage Ifop réalisé fin novembre, déjà 65 % d'entre eux estiment qu'il a diminué depuis un an. Et une large majorité tiennent toujours l'euro - arrivé en 2000 - pour principal responsable. Si l'on ajoute à cela l'apparition de nouveaux besoins (abonnement Internet ou de téléphone mobile) venus peser sur les dépenses fixes des ménages, ou l'achat d'équipement high-tech pour la maison, on comprend mieux pourquoi, malgré une hausse des revenus, leur niveau de vie s'est dégradé.

    Le retour de l'inflation tombe enfin bien mal pour le gouvernement, qui mise sur la consommation pour soutenir la croissance. Même si les mesures déjà prises (rachat des RTT, heures supplémentaires, déblocage de la participation...) améliorent les revenus des ménages qui en ont bénéficié, elles sont encore loin d'être suffisantes.

    (LE PARISIEN 07.01.08)

  • Acide chlorhydrique: pour fabriquer des cocktails

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    Par La rédaction du Post, le 07/01/2008

       Le 31 décembre dernier, trois jeunes aspergeaient une jeune fille avec de l'acide chlorhydrique. Un liquide avec lequel ils avaient prévu de fabriquer des "bombes à acide".

    Si leur acte reste inexplicable et gratuit, on sait maintenant pourquoi ils se baladaient dans le métro de Rouen avec une bouteille d'acide chlorhydrique. 

      D'après le Parquet de Rouen, les jeunes avaient prévu de "s'amuser" en fabriquant des petites bombes artisanales. Une "pratique courante en banlieue parisienne mais inconnue à Rouen" s'étonne la substitut du procureur.

      Il serait donc facile de fabriquer artisanalement ces petites bombes en mélangeant de l'acide et de l'aluminium dans une bouteille en plastique. Une rencontre chimique qui fait beaucoup de fumée et qui produit une explosion projetant de l'acide à quelques mètres. On peut d'ailleurs trouver facilement des vidéos sur internet qui montrent comment fabriquer ces petits cocktails Molotov.

      Les trois jeunes de 14 à 15 ans restent sous contrôle judiciaire jusqu'à leur jugement. Ils risquent jusqu'à sept ans de prison. L'auteur de l'acte a été identifié par une caméra de surveillance qui a filmé toute la scène. Les adolescents n'étaient pas connus des services de police.

      La jeune fille agressée a été vivement brûlée au visage mais elle ne perdra pas son oeil comme on le craignait après l'agression. On attend encore l'expertise d'un médecin pour savoir si l'adolescente de 16 ans gardera des séquelles. Aux quels cas, les peines des trois agresseurs pourraient s'alourdir.