http://www.youtube.com/v/xLjwQf3pvXk&hl=fr (paroles traduites en français)
http://www.youtube.com/v/PPGPo6ejpJY&hl=fr (avec photos et illustrations)
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http://www.youtube.com/v/xLjwQf3pvXk&hl=fr (paroles traduites en français)
http://www.youtube.com/v/PPGPo6ejpJY&hl=fr (avec photos et illustrations)
A la mode, maquillée, elle a toujours travaillé et n'a jamais porté le voile. Cette jeune femme, musulmane pratiquante, a décidé de redevenir vierge en pratiquant une hyménoplastie. Aujourd'hui, un chirurgien du VIIIè arrondissement de Paris, va recoudre son hymen. Pour 2100 euros, elle espère à nouveau, "pouvoir vivre avec quelqu'un".
Que s'est-il passé pour qu'elle prenne cette décision?
Un jeune homme lui promet le mariage, elle accepte d'avoir une relation sexuelle avec lui. Quelques mois plus tard, il part pour l'Algérie et ne revient pas. "Depuis je m'interdis toute relation, je m'interdis de vivre, j'arrive plus à vivre avec ça" dira t-elle au micro d'RTL.
"De ne plus être vierge, c'est des mots qui me râpent la gorge. Puisque dans ma tête, je suis vierge, pourquoi pas refaire mon hymen pour être vierge complètement, être comme dans ma tête. Selon elle, elle n'est "pas propre". C'est le "symbole de la débauche", a t-elle déclaré.
Comment a t-elle eu cette idée?
C'est l'affaire du mariage annulé de Lille, pour cause de mensonge sur la virginité de la mariée, qui lui a donné l'idée de se renseigner sur Internet.
Sa famille est au courant?
Selon elle, personne ne le sait. Elle dit avoir été "éduquée dans la religion, je prie pour qu'il (dieu) me pardonne". Sa grande soeur a dû montrer le drap taché de sang pour prouver sa virginité et sa mère ne connaissait pas son mari avant de l'épouser.
Et le chirurgien, il en pense quoi?
"Moralement ça nous coûte, je ne fais pas ça de gaieté de coeur. Mais si ça lui permet d'exister sereinement, pour nous c'est déjà une victoire."
Depuis 3 ans, le nombre de ces interventions augmente. Le chirurgien fait des hyménoplasties, 2 à 4 fois par semaine. Il a précisé que ses patientes venaient de partout, et étaient de confessions religieuses différentes. En général, elles viennent pour effacer une relation douloureuse ou un viol.
(Source: RTL- 12 juin 2008)
Les travaux d'aménagement de l'Elysée, après l'entrée en fonction de Nicolas Sarközy, ont bondi de 53 %, soit plus d'un million d'euros, dont le rapport ne fournit pas d'explications.
La dotation personnelle du chef de l'Etat - avant l'augmentation de 172 % de son traitement votée par le Parlement, qui n'a pris effet qu'en janvier - avait déjà été discrètement augmentée de 29 %. Grâce aux excédents de gestion laissés par Jacques Chirac (plus d'un demi-million d'euros) et à un complément de dotation de 2,5 millions, l'exécution du budget de l'Elysée est en équilibre.
Le Monde -12 juin 2008
Le président Nicolas Sarközy a annoncé jeudi 12 juin, à l'ouverture de la conférence internationale sur l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan à Paris et en présence du président afghan Hamid Karzaï, "un renforcement de l'aide française à la reconstruction" de ce pays qui sera "plus que doublée".
"L'aide française à la reconstruction sera plus que doublée et consacrée en priorité à l'agriculture et à la santé", a déclaré M. Sarkozy.
A la conférence de Londres en 2006, la France avait annoncé un engagement nouveau de 33 millions d'euros pour l'Afghanistan. Depuis 2002, son aide totale s'élève à 113 millions d'euros.
Le chef de l'Etat a par ailleurs assuré que "la France maintiendra son engagement en Afghanistan aussi longtemps que ce sera nécessaire pour gagner, parce qu'on ne cède pas devant les terroristes".
Il a confirmé qu'"un bataillon supplémentaire sera déployé cet été dans l'est du pays. La France est fière de l'action de ses soldats en Afghanistan. Ils servent une cause juste", a-t-il ajouté.
"Il est de bon ton de critiquer ce que la communauté internationale a fait en Afghanistan. Bien sûr, il y a des difficultés, des lenteurs, des maladresses. Mais ce qui compte, ce sont les progrès accomplis depuis 2001", notamment le fait que "six millions d'enfants, dont deux millions de filles, ont repris le chemin de l'école".
"L'ampleur de la tâche reste considérable", a-t-il cependant reconnu. "Il faudra encore des années de travail patient. Mais il faudra aussi en finir avec deux obstacles majeurs", a-t-il dit, en dénonçant "la culture et le trafic de drogue" ainsi que "l'action violente de groupes armés, trop souvent soutenus et alimentés en armes de l'extérieur".
A ce propos, il a jugé qu'il revenait "au Pakistan de tout mettre en oeuvre pour que les partisans de l'action violente ne trouvent pas impunément sur son sol un refuge". "Nous avons besoin que le Pakistan s'engage de façon déterminée au service d'un Afghanistan libre", a-t-il insisté.
Enfin, le président Sarközy a rendu un hommage appuyé à son homologue afghan : "Hamid, vous êtes un homme courageux, déterminé" et "sans vous, le communauté internationale ne serait pas aussi déterminée" vis-à-vis de l'Afghanistan.
Cette conférence doit permettre de sceller, selon les termes de l'ONU, "un nouveau pacte" sur le développement d'un pays toujours ravagé par la violence et la corruption.
La réunion vise à engager une réflexion plus politique sur l'efficacité de l'aide internationale et les efforts à demander au gouvernement afghan, notamment en matière de lutte contre la corruption et de progrès démocratiques, selon les organisateurs.
Les talibans, engagés dans une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir en 2001 par une coalition internationale menée par les USA, ont dénoncé la conférence de Paris, la qualifiant de "spectacle de propagande" visant à collecter de l'argent à des fins militaires.
Quelque 70.000 soldats étrangers sont engagés en Afghanistan pour tenter de stabiliser le pays.
Jean-Louis Bourlanges a siégé au Parlement européen de 1989 à 2007 après avoir été élu à quatre reprises sur une liste UDF. A la veille du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, il analyse pour LCI.fr les conséquences d'un vote en faveur du "non". L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à être tenu, par sa Constitution, à organiser un scrutin pour ratifier le texte chargé de remplacer la défunte Constitution. Selon les derniers sondages, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude.
LCI.fr : L'Irlande a déjà rejeté le Traité de Nice en 2001. Cette fois, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude avant le référendum sur le Traité de Lisbonne. Quel est le problème irlandais avec l'UE, alors que le pays a énormément bénéficié de son intégration ?
Jean-Louis Bourlanges : Il est peu fréquent que les peuples votent sur un bilan plutôt que sur un projet, sur ce qu'ils ont obtenu dans le passé plutôt que sur ce qu'ils pourraient obtenir, en bien ou en mal, dans l'avenir. Les Irlandais ont été les plus grands bénéficiaires de la politique européenne dans sa double dimension libérale et solidaire. Ils ont profité de l'accès à un grand marché qui leur a permis d'exploiter leur faible coût de production et d'une manne budgétaire qui leur à permis de s'équiper.
Aujourd'hui, tout ceci est derrière nous. Le niveau de développement de l'Irlande lui interdit désormais d'être un bénéficiaire privilégié des fonds communautaires. Et on ne voit pas ce que le libéralisme pourrait apporter de plus aux Irlandais. Ils n'ont donc pas grand-chose à gagner d'une relance de l'UE. En revanche, ils ont, à tort ou à raison -et selon moi, plus à tort qu'à raison-, le sentiment que cette relance européenne pourrait remettre en cause la neutralité irlandaise, le refus de l'IVG ou encore un bas niveau de fiscalité. Tout ceci relève du fantasme, mais le fantasme est un fait politique. Les Irlandais sont donc tentés d'utiliser ce que Léon Blum appelait "le droit des peuples à l'ingratitude".
LCI.fr : Les chancelleries et vos anciens collègues du Parlement européen sont-ils réellement inquiets avant ce référendum irlandais ?
J.-L.B. : La victoire du "non" est une hypothèse plausible, même si, grâce au ciel, elle n'est pas certaine. Et tout le monde s'inquiète, évidemment. Le scrutin sera très serré. Son issue dépendra du comportement des indécis qui sont tentés par le "non" mais qui ne sont pas nécessairement disposés à aller voter. Le "oui" ne peut donc gagner que s'il y a une forte abstention -et c'est une mauvaise chose.
"Il n'y a pas de plan B"
LCI.fr : Si le "non" gagne, est-ce vraiment une catastrophe pour l'UE ?
J.-L.B. : Comme l'a dit José Manuel Barroso (ndlr : le président de la Commission européenne), il n'y a pas de plan B. Surtout, un succès du "non" en Irlande risque de produire un effet domino. En République tchèque, le président de la République est un adversaire notoire du Traité. L'opposition de gauche est quant à elle favorable à la ratification tandis que la majorité de droite y est plus résignée que favorable. Il suffirait de bien peu de choses pour transformer cette résignation en hostilité. Seul le fait qu'ils vont succéder à la France à la présidence de l'UE retient les Tchèques de faire un malheur car refuser le Traité ferait alors désordre dans le tableau. Mais si l'Irlande dit "non" avant, ce bémol disparaîtra.
Plus important encore, au Royaume-Uni, Gordon Brown s'est engagé sans conviction à faire ratifier le Traité par la voie parlementaire. Mais le parti conservateur exige un référendum, tout comme une partie des travaillistes. Or ce référendum serait bien évidemment perdu. Gordon Brown, qui est très affaibli après la défaite du Labour aux municipales, pourrait donc être tenté de différer la procédure de mise en œuvre de la ratification, comme l'avait fait Tony Blair avec la Constitution après le "non" de la France. Il y aurait en effet une allure d'acharnement thérapeutique à vouloir surmonter le "non" irlandais comme on a surmonté le "non" français et néerlandais.
LCI.fr : Si le "non" l'emporte, on en revient donc au Traité de Nice, avec toutes ses faiblesses. Comment sortir de l'ornière ?
J.-L.B. : S'il y avait une voie pour sortir de l'ornière, je n'aurais pas quitté le Parlement européen. En cas de "non", on nous annonce déjà une initiative franco-allemande, mais je demande bien ce qu'elle pourrait contenir. La création d'un noyau dur organisé autour du couple franco-allemand est une tentation permanente mais elle se heurte à des difficultés juridiques car il est très difficile de faire fonctionner une petite et une grande Europe. Et politiquement, je ne sens ni en Allemagne ni en France une réelle volonté d'avancer vers une union plus étroite. Je ne m'attends donc pas à ce qu'une déclaration de bonne intention franco-allemande propose une voie vraiment nouvelle.
"Avec un 'non', la présidence française de l'UE serait atone"
LCI.fr : Quelle conséquence aura le résultat sur la présidence française dans un mois ?
J.-L.B. : Si le "oui" l'emporte, elle sera largement consacrée à la préparation de la mise en œuvre du Traité, et notamment à la création du "service extérieur commun" (ndlr : service chargé de soutenir le futur ministre de l'Union aux Affaires étrangères, combinant les rôles et les fonctions de l'actuel haut représentant pour les Affaires étrangères et de sécurité commune et de la commissaire aux Relations extérieures) prévu par le texte. Si le "non" l'emporte, la présidence française se verrait priver de ce dossier principal et serait confrontée à une Europe atone où les Etats auraient tendance à se replier sur des valeurs purement nationales.
En résumé, avec le "oui", la tâche de la France sera rude. Avec le "non", elle serait quasiment-impossible.
LCI.fr : Pourrait-on faire revoter les Irlandais, comme en 2002 avec le Traité de Nice ou comme les Danois, qui avaient dans un premier temps refusé le Traité de Maastricht en 1992.
J.-L.B : Théoriquement, c'est possible. Mais je pense que l'on aurait du mal à resservir aux Irlandais ce plat réchauffé. Dans cette optique, la variable décisive sera le Royaume-Uni. S'il décide de poursuivre la ratification, on trouvera vraisemblablement le mélange de promesses et de pressions nécessaires pour faire plier les Irlandais. Mais si les Britanniques décidaient de s'arrêter là, je pense que tout resterait au point mort pour longtemps.
Mouammar Kadhafi a rejeté avec virulence mardi le projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) inspiré par la France. Monopolisant la parole à l'ouverture du sommet arabe de Tripoli, le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain.
Selon Kadhafi, l'UPM pourrait mettre à mal l'unité africaine et arabe en concurrençant des organisations déjà existantes. «Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. Il faut que nos partenaires (européens) comprennent bien cela», a prévenu le dirigeant libyen. Et de prévenir : «si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe traite avec un seul groupe» de pays, c'est à dire uniquement avec ceux qui bordent la rive sud de la Méditerranée,comme le propose le projet de l'Union pour la Méditerranée..
Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de «projet passager» voué à l'échec, affirmant : «l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de "notre cher ami Sarközy" a été rejetée fermement par l'Europe». Au sommet européen de mars, la France avait dû accepter que son projet se contente essentiellement de redynamiser le processus de Barcelone, lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéens du sud. Renommé «Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée», cette version de l'UPM concerne les Vingt-Sept pays de l'UE et leurs dix-sept partenaires de la rive Sud. Alors que le concept initial de Nicolas Sarközy faisait participer uniquement, côté européen, les pays riverains de la Méditerranée.
Le colonel Kadhafi s'en est aussi pris vivement aux projets économiques promis aux pays du sud de la Méditerranée, les qualifiant d'«appât» et de «sorte d'humiliation» pour ces pays. «Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens pour qu'ils nous jettent des os», a-t-il proclamé, vêtu d'une abaya traditionnelle et coiffé d'une chechia rouge. L'UPM se propose notamment d'améliorer la coopération entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée dans les domaines du commerce, de la sécurité et de l'immigration.
Le mini-sommet de Tripoli a été clôturé par les dirigeants présents sans qu'ils fassent d'annonce sur les résultats de leurs consultations. Cette rencontre était organisée à l'initiative du colonel Kadhafi pour permettre aux pays arabes de prendre une position commune avant la proclamation officielle de l'UPM le 13 juillet à Paris. Des divergences sont en effet apparues parmi les pays de la rive sud, notamment à propos de la participation d'Israël à l'UPM.
Vendredi dernier, lors d'un Forum des pays de la Méditerranée (Formed) à Alger, les pays arabes avaient ainsi demandé des «clarifications sur les conséquences» de l'entrée d'Israël dans l'UPM. L'Algérie avait même réservé officiellement son adhésion au projet. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait ainsi estimé que ce n'était pas à l'UPM de «faire la normalisation» des relations entre Israël et les pays arabes. Mais le même jour, le président Sarközy avait affirmé que la présence d'Israël ne posait «pas de problème» à des pays arabes comme l'Egypte, la Tunisie et le Maroc.
Le Figaro - 11 juin 2008
En déplacement en Algérie à un moment particulièrement délicat, alors que Nicolas Sarközy tente sans succès jusqu'ici de convaincre les dirigeants algériens de venir au sommet de l'UPM à Paris en juillet, Fadela Amara se retrouve plongée dans un petit imbroglio visiblement destiné à semer le trouble. La secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville est citée en "une" pleine page de l'édition arabe du journal Djazair News (fac similé ci-dessus) avec cette phrase:
"Je souhaite que la France reconnaisse ses exactions en Algérie."
Mais dans l'édition française du quotidien, seul un titre en haut de page lui fait dire:
"L'Algérie a un rôle déterminant à jouer dans l'UPM."
Dans le texte de l'interview en français, elle tient des propos apaisants:
"Mon père a immigré en France en 1955, en pleine guerre d'Algérie. Ma famille était pour l'indépendance et mon père a fait partie de ceux qui collectaient des fonds pour la Fédération de France du FLN.
"Pour mon père, ma nomination au gouvernement symbolise la réconciliation entre deux pays dont les histoires sont imbriquées. Le jour où j'ai été nommée, il a prononcé ces simples paroles: 'Jusqu'où elle a été, la fille du pauvre!' J'ai pensé au roman de Mouloud Feraoun, 'Le Fils du pauvre'.
Comme beaucoup d'immigrés et d'enfants d'immigrés, j'ai besoin de comprendre, de savoir ce qui s'est passé pendant la colonisation de l'Algérie. A la maison, mon père m'en a très peu parlé. Il me disait qu'il ne fallait pas avoir de haine contre la France et les Français."
Elle ajoute, au milieu de l'interview, la phrase qui fait le titre en arabe:
"Personnellement, je ne suis ni pour l'oubli ni pour la repentance. Je souhaite que la France reconnaisse qu'en Algérie, des exactions ont été commises".
La phrase de Fadela Amara sur les exactions est évidemment bien plus violente, et aux antipodes de la position officielle de Nicolas Sarközy, opposé à toute idée de repentance. Voilà qui va compliquer un peu plus le travail diplomatique visant à amener Abdelaziz Bouteflika à Paris pour le sommet de l'UPM. Mais peut-être était-ce le but de la manœuvre, au moins faire monter les enchères.
► Rectificatif 10/6/2008 à 13h00: la rédaction d'Algérie News nous fait remarquer que la phrase incriminée sur les "exactions" figure également dans l'interview en français, mais n'a simplement pas été mise en avant comme dans l'édition en arabe. Dont acte pour le texte, mais pas pour le titre…
(RUE 89)
370 mots font leur entrée dans l'édition 2009 du dictionnaire le Petit Robert, qui sort aujourd'hui en librairie. Des mots communs comme des noms propres.
Chaque année, les mots se pressent à l'examen. Ils plaident leur fréquence, leur utilité, ils jurent être à la mode mais avoir de l'avenir. La lutte est rude pour entrer dans le dictionnaire le Petit Robert.
« Le mot doit avoir une certaine utilité sociale, un contenu affectif très fort, être légitime, et le tout doit être reflété par la fréquence », souligne Alain Rey, le pape de la langue française et conseiller éditorial de l'ouvrage. Pour le cru 2009, qui sera disponible ce matin en librairie*, 370 mots (10% des candidats) ont gagné leur Panthéon.
Les lauréats
« Blog », le plus moderne. Ça y est ! Les blogueurs peuvent sabrer le champagne. Leur univers, la « blogosphère», vient d'entrer dans le Robert. Et leurs « blogs» aussi pourront se jouer au Scrabble: « Les blogs sont considérés comme une facette de l'opinion publique. Les médias traditionnels ont une langue cadrée politiquement et socialement. Alors qu'Internet est un lieu de liberté. » Autres clins d'oeil à la modernité, le « podcast » ou le verbe « pixeliser ».
« Aïd » et l'année Maghreb. Après les québécismes en 2007, le Robert a fait la part belle au Maghreb cette année. Et l'« aïd », « toute fête religieuse musulmane », arrive: « Comme il y a une grande communauté musulmane, il était normal qu'on le mette. » La créativité du Maghreb sur les mots permet d'adouber « chainard », celui qui fait la chaîne, la queue.
« Escagasser », le plus chantant. Juste à côté d'« escaloper», couper en tranches fines, un mot débarque du Sud: « escagasser », « blesser quelqu'un, détériorer, ou fatiguer, ennuyer ». « C'est l'exemple de notre politique de régionalisation. Il fait naturellement penser à Pagnol. » (On n'entend plus ce mot à Marseille depuis quelques années...)
Voilà Nadal et Guy Môquet. Ceux-là, on en a entendu parler. Le tennisman Rafael Nadal, qui vient de gagner son quatrième tournoi de Roland-Garros, est intronisé.
Un autre homme a été élu : Guy Môquet. Et « ça n'a rien à voir avec une demande de l'Elysée », s'amuse-t-on au Robert. En fait, le domaine des résistants français a été révisé.
Les recalés
« Bling-bling ». Ah, le fameux... Sonore, scintillant, limite toc. La France l'a redécouvert avec Nicolas Sarközy, juste après son élection. C'est justement son problème. « Il est trop attaché à sa personnalité politique, commente Alain Rey. On a un correspondant, c'est "tape-à-l'oeil".» Le mot est, pour l'instant, « au purgatoire ».
« Bravitude ». Ségolène Royal l'a fabriqué du haut de la Grande Muraille de Chine. Mais, là aussi, l'emploi du mot n'a pas dépassé son inventeur. « On n'entend pas dire à propos de quelqu'un: Il a manifesté une bravitude. » Ce mot aussi est en attente: si son usage s'étend, il sera du cru 2010.
« Biloute ». Pas de chance pour Dany Boon. Malgré le succès de son « Bienvenue chez les Ch'tis », il n'a pas réussi à offrir le dictionnaire à « biloute ». « On apprend par le film qu'il est courant dans le nord de la France. Et si 10 %des Français utilisent quotidiennement un mot, il n'y a pas de raison de l'éliminer. » Du coup, il devrait faire son apparition l'an prochain.
« Barack Obama ». La sélection est aussi sévère dans le Robert des noms propre. Regardez Barack Obama. Recalé. Le cas du candidat démocrate américain à la présidentielle a divisé le comité. « Il y a deux tendances: celle qui suit l'opinion publique - c'est mon cas -, et il y a une tendance qui consiste à contrôler tout ça avec des résultats objectifs. Je me battrai pour qu'il y soit. » Ironie du Robert, Hillary Clinton, femme de président et femme politique aguerrie, elle, y entre.
Comme Medvedev, le nouveau président de la Russie. (Ce qui est la moindre des choses!)
* Dictionnaires « Robert 2009 » et « Robert 2009 des noms propres», Ed. le Robert, 59€. Pour voir les nouveaux mots: www.lerobert.com/bacdesmots
Le Parisien - 11 juin 2008
Il y a quinze jours une rixe a opposé un groupe de jeunes à deux policiers qui n'étaient pas en service dans le Xe arrondissement de Paris. Aujourd'hui, un des deux fonctionnaires mis en examen et suspendu de ses fonctions pour avoir fait usage de son arme et blessé trois personnes, sort de son silence.
Alors que de nombreux témoignages relatent son "état d'ébriétéé lors de l'altercation, survenue dans la nuit du 28 au 29 mai, le policier de 37 ans, affecté à la brigade anticriminalité métro de la police régionale des transports (PRT) affirme avoir utilisé son arme pour échapper à une vingtaine de jeunes hostiles.
L'un des quatre derniers fugitifs recherchés en ex-Yougoslavie pour crimes de guerre, le Serbe de Bosnie Stojan Zupljanin, a été arrêté mercredi près de Belgrade, un succès pour les autorités serbes en vue d'accélérer le rapprochement avec l'Union européenne (UE).
"L'arrestation a été effectuée par le ministère de l'Intérieur serbe et l'Agence pour la sécurité et l'information" (services secrets serbes, BIA), a indiqué M. Vekaric en précisant que Zupljanin avait été arrêté dans un appartement à environ 8 km du centre de Belgrade.
Zupljanin, 56 ans, était l'un des quatre derniers fugitifs que la justice internationale réclame aux autorités serbes.
Les trois autres sont les anciens chefs politique et militaire des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, inculpés notamment pour le massacre de Srebrenica (est de la Bosnie) en 1995, et Goran Hadzic, ancien leader des Serbes de Croatie, inculpé de crimes de guerre.
L'arrestation des fugitifs réclamés par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie de La Haye demeure une condition pour que la Serbie poursuive son rapprochement avec l'UE après la signature fin avril de l'Accord de stabilisation et d'association, premier pas vers l'adhésion à l'Europe des 27.
Le diplomate en chef de l'UE, Javier Solana, et le commissaire européen à l'Elargissement, Olli Rehn, ont d'ailleurs rapidement salué l'arrestation de Zupljanin.
"Je pense que c'est une bonne nouvelle", a dit M. Solana tandis que M. Rehn y a vu "une étape importante vers la pleine coopération avec le TPI".
L'arrestation de Zupljanin intervient après les législatives anticipées du 11 mai remportées par les forces pro-européennes qui devraient prochainement être en mesure de former un nouveau gouvernement avec l'appui du Parti socialiste de Serbie (SPS) du défunt Slobodan Milosevic.
A La Haye, la porte-parole du TPI, Olga Kavran, a confirmé l'arrestation de Zupljanin et a précisé qu'il devrait être transféré prochainement à La Haye.
Le procureur du TPI, Serge Brammertz, qui avait exhorté récemment la Serbie à faire davantage d'efforts pour arrêter les fugitifs, a estimé que cette arrestation confirmait que "les fugitifs restants, sont à portée de main de la Serbie".
Une source au tribunal de Belgrade pour les crimes de guerre, qui a requis l'anonymat, a indiqué à l'AFP que Zupljanin était armé au moment de son arrestation qui s'est toutefois effectuée sans violence.
Stojan Zupljanin, ancien responsable de la police, avait été inculpé pour son rôle présumé dans des crimes de guerre contre les communautés musulmane et croate durant la guerre de Bosnie (1992-95).
Né le 28 septembre 1951 au village de Maslovare, près de Kotor Varos (ouest de la Bosnie), il était un proche collaborateur de Radovan Karadzic. Il est impliqué dans des crimes commis dans le nord-ouest de la Bosnie où avaient été installé plusieurs camps de détention.
Il avait, dans un premier temps, fait l'objet d'une inculpation de génocide, abandonnée par la suite.
Judas pas mort!
AFP -11.06.08. L'inflation a atteint 3,3% sur un an en mai en France, un niveau inégalé depuis juillet 1991, sous l'effet de la flambée des cours du pétrole et de l'alimentation qui pèse toujours un peu plus sur le pouvoir d'achat des Français.
"Le problème, c'est qu'il s'agit des produits que les Français achètent le plus souvent. Ce sont donc ces biens là qui déterminent leurs comportements de consommation", note Alexander Law (Xerfi), qui s'inquiète lui aussi de la baisse prévisible dans les prochains mois de la consommation des ménages, principal moteur de la croissance française.
Il note une augmentation "sensible" (+0,5%) sur un mois. Entre avril et mai, les prix de l'énergie ont bondi de 4,2%, sous l'effet de la hausse du gaz de ville (+6,1% en mai, +10,9% sur un an) et de celle des produits pétroliers (+5,4% en mai, +22,4% sur un an).
L'indice des prix de l'alimentation a augmenté de son côté de 1,0% en mai, soit une hausse de 5,7% sur un an. Pour les seuls produits frais, la hausse est de 5,9% en mai par rapport à avril et de 4,0% par rapport à mai 2007.
Hors produits frais, les prix de l'alimentation gagnent seulement 0,2% mais ils bondissent de 6,1% par rapport à mai 2007.
Sur les autres postes de consommation, moins sujets aux fluctuations que les produits de première nécessité, l'inflation reste modérée.
Mais de nombreux économistes estiment qu'il faudra encore attendre plusieurs mois, au moins jusqu'à la fin de l'été, pour que les prix commencent à s'assagir.
"Etant donné la poursuite des tensions et l'incertitude sur les marchés des matières premières, il est désormais difficile de dire que le pic d'inflation est passé. Au contraire, les prix pourraient encore accélérer au cours de l'année", s'inquiète Mathieu Kaiser, économiste chez BNP Paribas.
Selon lui, l'inflation atteindrait 3,3% en moyenne en 2008, alors que les dernières prévisions du gouvernement tablent sur une hausse de 2,2%.
Pour les économistes, les conséquences négatives de l'inflation sur la consommation sont sensibles (recul de la consommation en produits manufacturés en janvier, mars et avril) et devraient perdurer jusqu'à l'accalmie, les ménages réduisant ou repoussant les achats qui ne sont pas indispensables.
Malgré une première revalorisation du Smic en mai, et une seconde attendue au 1er juillet, l'évolution des salaires ne suffira pas à compenser la hausse des prix et "il est plus que vraisemblable que le pouvoir d'achat lié aux revenus d'activité recule au deuxième trimestre", relève Alexander Law.
Sur l'ensemble de 2007, le pouvoir d'achat a progressé de 3,3%, mais l'inflation n'était alors que de 1,5% en moyenne sur l'année.
Selon l'Insee, le pouvoir d'achat des ménages devrait quasiment stagner au premier semestre 2008 et il pourrait même régresser pour les plus pauvres.
"Le pouvoir d'achat n'est pas seulement un problème d'inflation", estime pour sa part l'économiste Marc Touati (Global Equities), pour qui "une inflation autour de 3% n'a jamais tué personne". "Le fléau qui nous menace le plus aujourd'hui ne réside pas dans l'inflation mais dans la faiblesse de la croissance et de l'emploi", estime-t-il.
Il a été jugé responsable du handicap de son fils, lié au recours aux forceps. Il avait agi au nom de sa religion, l'islam. C'était en 1998.
Pour avoir osé défier les dieux, Sisyphe fut condamné à rouler éternellement, dans le Tartare (les Enfers), un caillou jusqu'en haut d'une colline alors qu'il redescendait chaque fois avant de parvenir à son sommet, tel que raconté dans l'Odyssée. Toutefois, Homère ne faisait pas mention de la raison de ce châtiment. Certaines traditions justifient cette punition par la réputation de brigand et de malfaiteur que Sisyphe avait acquise de son vivant.
(Source: Wikipédia)
Treize personnes, dont un ingénieur français d'une société de travaux publics, ont trouvé la mort, hier, dans un double attentat, à 80 km à l'est d'Alger. Le pays est confronté à une recrudescence des attaques islamistes depuis 2006.
Deux explosions successives ont fait, hier, treize morts près de Lakhdaria (ex-Palestro), à l'est d'Alger. L'une des bombes a mortellement blessé un ingénieur français de 57 ans et son chauffeur algérien. Plusieurs membres des forces de l'ordre figurent parmi les victimes.
L'explosion s'est produite vers 17 heures sur la route, au passage de la voiture transportant l'ingénieur. Celui-ci quittait le chantier de l'entreprise française de travaux publics Razel qui l'employait et qui remettait en état la voie ferrée, près de la gare de Beni Amrane. Grièvement touché, le cadre a succombé à ses blessures, de même que son chauffeur. Le double attentat était d'une précision diabolique. En effet, les autres victimes - des policiers, des membres de la protection civile et des riverains venus porter secours - ont été fauchées par la seconde explosion, au moment où elles intervenaient sur le lieu du premier attentat.
Dans la journée, le tribunal criminel de Boumerdès, à l'est d'Alger, avait condamné à mort, par contumace, trois islamistes âgés de 21 à 24 ans, pour « adhésion à un groupe terroriste armé et pose d'explosifs sur la voie publique ».
Même si plus de 200 peines capitales ont été prononcées depuis le début de l'année , faut-il voir dans les actes de Lakhdaria une réponse au verdict d'hier ? Dans la soirée, la double explosion n'avait toujours pas été revendiquée. Mais le mode de fonctionnement semble proche d e l'attentat du 21 septembre 2007. Deux Français et un Italien, appartenant à la même société de travaux publics, Razel, avaient été blessés près de Lakhdaria, dans un attentat à la bombe visant leur véhicule. Cinq gendarmes algériens qui les escortaient avaient également été blessés. Cette attaque avait été revendiquée par la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Depuis septembre 2006, l'Algérie est confrontée à une recrudescence des violences. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien s'était alors rallié à Al-Qaïda, prenant le nom d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Une vingtaine de morts en cinq jours
L'attentat d'hier porte à une vingtaine le nombre de morts en cinq jours. Pas plus tard que jeudi, six militaires ont été tués et quatre autres blessés à Cap Djinet, près de Dellys, à l'est d'Alger, dans un attentat attribué à un groupe islamiste. Les militaires regagnaient leur caserne en revenant de la pêcherie de cette petite localité balnéaire, lorsque leur véhicule a sauté sur une bombe enfouie sous la chaussée. La veille, deux attentats simultanés et non revendiqués avaient été perpétrés à Bordj el-Kiffane (ex-Fort-de-l'Eau), dans la banlieue est d'Alger, blessant six personnes et entraînant la mort d'un kamikaze. L'attaque, également attribuée à un groupe islamiste, visait une caserne de la garde républicaine et un café populaire du littoral.
Les groupes armés restent donc actifs dans cette région située aux confins de la Kabylie, qui leur sert de base arrière.
Dans un message adressé à son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, le président Nicolas Sarközy a condamné « sans appel » ces « violences barbares ». Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait, lui, exprimé sa « révolte » face au « terrorisme aveugle ».
"Violences barbares"... "terrorisme aveugle"... avons-nous bien lu, bien compris? Il y a un terrorisme condamné dans les termes les plus durs quand il s'exerce contre le régime de Bouteflika, mais qui s'appelait "guerre de libération nationale" lorsqu'il était dirigé contre la France et les Français d'Algérie!
N'ont-ils pas honte, les Sarközy et Kouchner?