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  • Morts pour quoi et pour qui?

    Six soldats étrangers ont été tués au cours de trois attentats en moins de 24 heures à travers l'Afghanistan, alors que le mois de juin s'annonce comme le plus meurtrier depuis le début de l'année 2008 pour les forces internationales.

    Quatre soldats de la coalition sous commandement américain ont été tués samedi matin et deux autres blessés au cours d'une «attaque complexe» associant l'explosion d'une bombe et des tirs d'armes légères, dans la province de Kandahar dans le sud de l'Afghanistan.

    Dans la nuit de vendredi à samedi, un officier polonais de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a été tué et quatre autres blessés par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule, dans la province de Paktika, dans l'est du pays.


    Un soldat de la coalition était mort dans les mêmes circonstances vendredi soir, dans la province de Farah, dans le sud-ouest de l'Afghanistan.

    La coalition n'a révélé ni l'identité, ni la nationalité des victimes, elle en laisse systématiquement le soin aux autorités des pays d'origine.

    Quelque 99 soldats étrangers sont morts en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur les communiqués militaires. La plupart d'entre eux ont été victimes de bombes rudimentaires.

    Avec 32 tués, le mois de juin se révèle déjà le plus meurtrier depuis le début de l'année 2008. En 2007, 219 soldats étrangers avaient perdu la vie en Afghanistan.

    Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis. Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain.

    Le Parisien - 21 juin 2008

    Combien de soldats français sont morts cette année en Afghanistan?

  • SOL INVICTUS

    Solstice_Sunrise_over_Stonehenge_2005.jpg
    Solstice d'été - lever du soleil à Stonehenge

  • Europe: l'année des méduses

    Bruxelles sarkozy 20 juin 2008.jpg

    Le traité de Lisbonne censé rendre l'Europe plus efficace paraît plus menacé que jamais une semaine après le non irlandais, en raison des risques qu'il court en République Tchèque et de problèmes de dernière minute dans la ratification britannique.

    Les dirigeants européens, qui espéraient prouver lors de leur sommet de 24 heures à Bruxelles que le texte résisterait au rejet irlandais de la semaine dernière, n'ont pas atteint leur objectif.

    Ils ont dû accepter la demande du Premier ministre irlandais de ne pas chercher à surmonter la crise avant quatre mois, date du prochain sommet européen d'octobre.

    Brian Cowen a également jugé impossible à ce stade de "dire s'il y aura un autre référendum sur cette question", alors que les dirigeants espèrent soumettre le traité "aménagé" à un nouveau référendum dans les mois qui viennent.

    Les dirigeants n'ont même pas pu appeler clairement à accélérer dans l'intervalle la ratification du traité dans les sept autres pays encore en suspens.

    Vu le risque de voir le traité rejeté par le Parlement tchèque - "Je ne parierais pas 100 couronnes sur sa ratification au Parlement", a reconnu le Premier ministre Mirek Topolanek - Prague a refusé toute formulation trop contraignante.

    Si le communiqué final adopté par les 27 note que 19 Parlements des Etats membres ont déjà ratifié le traité et que le processus "se poursuit" dans les autres pays, il reconnaît aussi que la ratification tchèque ne "pourra pas être terminée sans avis favorable de la Cour constitutionnelle", où un recours a été déposé.

    Autre déconvenue: le Premier ministre britannique Gordon Brown a reconnu que la ratification dans son pays annoncée jeudi ne serait pas définitive tant que la Haute cour de Londres n'aurait pas rendu un jugement sur un recours introduit par un citoyen réclamant un référendum.

    Même si cette anicroche s'avérait de courte durée - la Cour doit se prononcer la semaine prochaine - elle est venue renforcer l'impression que le sauvetage du traité de Lisbonne est mal engagé.

    D'autant que le Premier ministre polonais Donald Tusk n'a pas exclu que le président Lech Kaczynski fasse lui aussi maintenant des difficultés pour signer le traité déjà ratifié par le Parlement polonais.

    Les dirigeants, qui voulaient prouver l'utilité de l'Europe lors de ce sommet, n'ont pas apporté non plus de réponse aux "problèmes concrets" des citoyens, comme ils se l'étaient promis.

    Face à la flambée des prix du pétrole, ils ont au contraire affiché leurs divergences. Le président français Nicolas Sarkozy s'est ainsi dit ouvertement en désaccord avec l'Allemagne sur la question de la fiscalité des produits pétroliers, qu'il veut voir plafonner alors que Berlin refuse.

    Paris va néanmoins examiner, avec la Commission, la faisabilité de plusieurs idées de mesures pour lutter contre le pétrole cher, y compris celle sur la TVA.

    Cette présidence s'annonce difficile pour le président français, en raison de la crise du traité mais aussi de tensions entre la France et la Commission, qui se sont mutuellement accusées durant le sommet d'avoir contribué au non irlandais.

    M. Sarközy semble néanmoins décidé à user de son énergie légendaire - il doit aller à Dublin dès le 11 juillet - et de pressions si nécessaire pour surmonter la crise.

    Il a ainsi agité la menace d'un report de l'adhésion de la Croatie à l'UE, attendue en 2010, pour pousser les Tchèques, très favorables à la poursuite de l'élargissement de l'UE, à ratifier le traité. Une menace qui a été soutenue par certains, mais dénoncée par Donald Tusk comme "inacceptable". (AFP).

  • Un Roumain arrêté pour trafic d'ovules en Crète

    Il séquestrait deux femmes dans le but de vendre leurs ovules avec la complicité d'un médecin.

    Un ressortissant roumain soupçonné d'exploiter deux jeunes compatriotes en vue d'un trafic d'ovules a été arrêté en Crète, au sud de la Grèce. Selon la police, le suspect s'était entendu avec un médecin d'une clinique privée pour soumettre l'une des femmes, âgée de 27 ans, à un traitement accroissant la production d'ovules, en vue de leur prélèvement et leur vente.

    Libérée jeudi de l'appartement de la Canée, au nord-ouest de la Crète, où elle était séquestrée, la femme a affirmé qu'elle devait subir une première intervention chirurgicale le 26 juin.

    L'autre victime, âgée de 20 ans, avait dans l'immédiat été jugée non productive par le médecin, a précisé la police.

    Aucun détail n'a été donné sur l'identité du praticien, qui n'a pour le moment pas été inquiété.

    Les deux femmes ont indiqué avoir été attirées sur l'île par des promesses d'emploi, puis contraintes à la prostitution dans un cabaret local par l'homme et une complice roumaine, recherchée par la police. Faute de profits suffisants, le suspect se serait alors tourné vers le trafic d'ovules.

    Les deux femmes ont obtenu le statut de témoin protégé accordé par la Grèce aux victimes de traite, notamment sexuelle.

    La police grecque a souvent démantelé ces dernières années des réseaux de trafic de nourrissons balkaniques mais n'avait jusque là jamais rendu compte d'une affaire de trafic d'ovules, dans un pays où les législations en matière tant d'adoptions privées que de dons d'ovules sont très souples.
    Le Parisien -20 mai 2008 
  • La rumeur contre les "Roumains" circule par SMS

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    Des gamins qui ne parlent plus que de ça, ou presque, à la récréation. Des parents affolés qui remuent ciel et terre pour en savoir plus. Des enseignants qui, dans le doute, conseillent la prudence aux familles. En quelques jours, la psychose a gagné de nombreux établissements scolaires marseillais.

    Il faut dire que la rumeur qui s'est propagée comme une traînée de poudre, des cours d'écoles aux collèges, a de quoi faire frémir. D'après celle-ci, des personnes circulant dans une camionnette tenteraient d'enlever des enfants pour alimenter un trafic d'organes. Résultat : la police marseillaise est submergée d'appels plus ou moins fantaisistes leur signalant des tentatives d'enlèvements.

    "Nous avons vérifié toutes ces déclarations sur le terrain
    , explique un haut responsable policier, mais aucun fait de ce type n'a été avéré à ce jour". Plus grave encore, la vindicte populaire désigne systématiquement les "Roumains" comme auteurs de ces agissements. "Nous craignons que des innocents soient victimes de représailles par le seul fait de leur appartenance ethnique", poursuit ce fonctionnaire, précisant qu'un "Roumain" avait été victime de violences, en milieu de semaine, dans les quartiers nord.

    Le fameux SMS qui circule dans les établissements scolaires prétend, mot pour mot, que "des filles ont été enlevées pour un trafic d'orane" par des gens "se faisant passer pour des collecteurs de sang… Il paraît que ce sont des "Roumains" et que c'est eux qui ont tué la fille de Malpassé". Allusion à la jeune Fatima, 20 ans, disparue le 7 mai à proximité de cette station de métro.

    Quant à l'histoire de la camionnette, les autorités pensent qu'il y a pu avoir confusion avec une affaire survenue mercredi dernier dans le secteur de Vauban (6e), où une jeune femme de 17 ans a été entraînée et violée dans un utilitaire de couleur bleue. L'auteur présumé de ces faits, un homme d'une trentaine d'années, a été écroué hier à la prison des Baumettes. Ce qui n'a pas empêché la rumeur de continuer à courir.
    La Provence - 20 juin 2008


  • Suisse: hymne du IIIème Reich diffusé par erreur

    Allemande et Autrichien fans football.jpg
    Supporters allemand et autrichien Euro 2008
    • La diffusion des paroles de l'hymne nazi pendant Autriche-Allemagne sur la SRG a provoqué l'émoi dans tout le pays.

    • Les deux responsables n'ont pas été licenciées, mais ne travaillent pas actuellement, a précisé leur chef de service.

     La diffusion par erreur des paroles de l'hymne nazi pendant le match Autriche-Allemagne lundi dernier sur la télévision suisse SRG connaît des conséquences rapides : les employés de la télévision germanophone vont avoir droit à un cours de rattrapage. "Nous allons donner un cours spécial d'histoire à tout le personnel  germanophone afin de lui expliquer les problèmes que pose l'hymne national allemand", a indiqué le coordinateur du service de sous-titrage de la SRG.
     
    Deux jeunes éditrices du service destiné aux sourds et malentendants avaient sous-titré par erreur l'hymne national allemand en reprenant le couplet entonné  sous le IIIe Reich - dont le "Deutschland Deutschland Über Alles" ("L'Allemagne au-dessus de tout") - qui n'est plus chanté aujourd'hui. "Nous avons parlé avec les deux employées et il apparaît que cette erreur n'a pas été commise intentionnellement, mais plutôt à cause du stress auquel  elles étaient soumises", a déclaré le coordinateur du service.
     
    Les deux éditrices n'ont pas été licenciées, mais ne travaillent pas actuellement, a précisé leur chef de service.

     Les paroles de la version nazie et de l'hymne allemand actuel sont issues de la même chanson, "das Deutschlandlied", composée par August Heinrich Hoffmann en 1841 sur une musique de l'Autrichien Joseph Haydn. Utilisée dans son intégralité comme hymne national à partir de 1922, la  version actuelle ne reprend que la troisième strophe, tandis que les Nazis se  limitaient à la première. C'est cette dernière que les téléspectateurs malentendants ont vue sur leur écran lundi soir.

    LCI.fr
     
     

  • BON ANNIVERSAIRE!

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    Menhir dans les landes de Locarn (Centre Bretagne)
    Bon anniversaire à Jean-Marie Le Pen! 
    Avec les meilleurs voeux du blog!

    Jean Louis Marie Le Pen, né le 20 juin 1928 à la Trinité-sur-Mer, est le fils de Jean Le Pen, patron pêcheur, et d'Anne-Marie Hervé, couturière et fille de paysans. Ses parents le surnomment « Jeanjean ». Sa famille est essentiellement originaire du département du Morbihan ; un de ses aïeux y fut chef chouan d'une paroisse, un autre conventionnel. Le mot penn signifie en breton « tête », d'où son surnom de « Menhir ». Jean-Marie Le Pen devient pupille de la nation par jugement du tribunal civil de Lorient du 23 décembre 1942 : le bateau dans lequel se trouvait son père ayant heurté une mine en 1942 (son nom figure d'ailleurs sur le monument aux morts de La Trinité-sur-Mer).

    En novembre 1944, à 16 ans, il demande au colonel Henri de La Vaissière (alias Valin) à s'engager dans les FFI (Forces françaises de l'intérieur), qui préfère refuser : « Désormais, ordre est donné de s'assurer que nos volontaires ont bien 18 ans révolus. Tu es pupille de la nation : songe à ta mère! ». Le jeune Jean-Marie aurait néanmoins fait partie d'une filière d'exfiltration d'aviateurs alliés.

    Il est élève au collège jésuite Saint-François-Xavier à Vannes, puis au lycée de Lorient. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris, où il vend à la criée le journal de l'Action française, Aspects de la France. est diplômé d'études supérieures de sciences politiques et licencié en droit en 1952. Il a été président des étudiants en droit de Paris de 1949 à 1951 puis, par la suite, président d'honneur de la « Corpo » en janvier 1952.

  • VIDEO L'Holocauste de Dresde

    http://www.youtube.com/v/6HX1lJ0PVu8&hl=fr

    DRESDE 13 février 1945

  • Le Portugal battu par l'Allemagne

    Equipe foot Allemagne.jpg
     La Mannschaft 

    Le réalisme allemand a surpassé la folie portugaise, jeudi soir à Bâle. L'Allemagne s'est qualifiée pour les  demi-finales de l'Euro 2008 en battant le Portugal 3 à 2.  Les Allemands ont rapidement mené (2-0), grâce à Bastian Schweinsteiger (22)  et Miroslav Klose (26), mais les Portugais ont réduit le score juste avant la  mi-temps par leur capitaine Nuno Gomes (40).

    La Mannschaft a assuré son succès en seconde période, sur un troisième but  inscrit par Michael Ballack (61), à la réception d'un coup franc de Bastian  Schweinsteiger, l'homme du match, auteur d'un but et de deux passes décisives. Les Portugais ont réduit l'écart par Helder Postiga (87). Insuffisant pour  inquiéter les Allemands. En demi-finales, le mercredi 25 juin dans la même ville, les Allemands affronteront le  vainqueur du match Croatie - Turquie, qui se jouera vendredi à Vienne.

  • Vitry-le-François: les violences étaient "organisées"

    Vitry le françois violences organisées.jpg
    Vitry-le-François - quartier Rome-St Charles
    "L'avant Guerre civile"

    Le parquet s'appuie entre autres sur le matériel utilisé, samedi, après la mort de Mohamed, à Vitry-le-François: battes de base-ball, cagoules, jerrycans d'essence,...


    Pour le parquet de Châlons-en-Champagne, pas de doute: les violences qui ont suivi la mort du jeune Mohamed, 22 ans, samedi, à Vitry-le-François, dans la Marne, étaient "organisées".

    Pourquoi?
    A cause des témoignages recueillis et du matériel immédiatement utilisé: battes de base-ball, cagoules, draps, gros jerrycans d'essence,..

    Comment ça s'est passé?
    "Il y a une première vague (d'individus) qui casse les voitures, une deuxième vague qui jette le produit incendiaire et une troisième vague qui met le feu aux véhicules", selon le procureur de la République de Châlons Dominique Laurens.

    C'était quoi l'histoire?
    Les violences avaient eu lieu après la mort de Mohamed, tué d'une balle dans la tête. Des échauffourées avaient eu lieu entre une cinquantaine de jeunes, des gendarmes et des pompiers, faisant neuf blessés légers.

    Interpellé dans la nuit de samedi à dimanche, le meurtrier,
    un ancien militaire de 22 ans, a été mis en examen et écroué. Il a reconnu être l'auteur des faits et a dit que tout était parti d'un trafic de drogue.

    Combien de plaintes?
    10 pour dégradation de bâtiments, notamment la gare SNCF et des commerces.
    11 pour
    violences physiques.
    Environ 90 pour dégradation ou incendie de véhicules.

    "Compte tenu de l'ampleur de l'affaire, du nombre de victimes et d'auteurs,  je souhaite qu'une information judiciaire soit ouverte par le pôle de l'instruction et qu'il y ait cosaisine de deux juges d'instruction" a ajouté le procureur.
    LePost- 19 juin 2008
     


  • L'AFFICHE ROUGE

    affiche_rouge.jpg

    L'Affiche rouge, qui inspira à Aragon son célèbre poème, présente, dans sa partie supérieure, les visages des dix partisans. Les traces de trois mois de tortures n'arrivaient pas à effacer l'expression de fierté dans leurs yeux.
    Voici les noms des partisans figurant sur l'affiche et les "légendes"
    accompagnant la photo de chacun d'eux :


    Fingercwajg, juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements ; Boczow, juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats; Witchitz, juif polonais, 15 attentats; Wajsbrot, juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements; Elek, juif hongrois, 8 déraillements; Grzywacz, juif polonais, 2 attentats; Fontanot, communiste italien, 12 attentats; Rayman, juif polonais, 13 attentats; Alfonso, espagnol rouge, 7 attentats; Manouchian, arménien, chef de la bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés.(A Manouchian on attribua toutes les actions de son détachement.)

    Sous les photographies des « terroristes » figurent, à côté d'images de catastrophes ferroviaires et d'un arsenal d'armes des partisans, des corps criblés de balles : les victimes des « terroristes ». Le texte ne comporte que quelques mots : en haut : « DES LIBERATEURS? »,
    en bas : « La Libération! par l'armée du crime ».

    Titre d'un journal: Sur les vingt-quatre membres de la bande Manouchian, vingt-trois terroristes ont été condamnés à mort par la Cour Martiale allemande de Paris.
    La presse collaboratrice annonce le verdict. Les "terroristes" sont en réalité des résistants.
  • Pas de parrainages, mais un travail collectif sur la Shoah

    Shoah1.jpg

    LES 600 000 PETITS écoliers français de CM 2 ne parraineront définitivement pas l'un des 11 400 enfants victimes de la Shoah à partir de la rentrée prochaine. Ni la suivante. La mission chargée par le ministre de l'Education nationale de réfléchir à la proposition, lancée par Nicolas Sarkozy mi-février, en plein dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a rendu son rapport, et un avis très clair : l'idée n'est « pas adaptable au monde éducatif ».



    Le ministère de l'Education nationale devrait prochainement communiquer les conclusions de ce rapport, remis il y a quinze jours déjà, par Hélène Waysbord-Loing, présidente de l'association de la Maison des enfants d'Izieu et ancienne inspectrice générale, qui menait la mission avec quinze personnalités, dont Simone Veil, Claude Lanzmann et Serge Klarsfeld.

    Travaux sur les enfants disparus pendant la guerre

    L'idée fracassante du président de la République avait, on s'en souvient, soulevé un tollé. Les déclarations de personnalités de tous bords se sont vite multipliées, pour trouver « insupportable », « insoutenable » l'émotion et la culpabilité dont on chargerait des élèves de 9-10 ans en leur faisant « adopter » la mémoire d'enfants morts. « On n'a pas attendu le président pour faire travailler les élèves sur la Shoah, dont l'étude est au programme du CM 2 depuis 2002 », soulignaient accessoirement les instituteurs. En s'appuyant sur les traces (plaques de rues, monuments) ou événements locaux, et du travail de recherche en groupes.

    Dès l'installation la première réunion de travail de la mission, le 29 février, Hélène Waysbord-Loing, l'historien et cinéaste Claude Lanzmann et Simone Veil donnaient le ton : mieux faire travailler les enfants sur la Shoah, renforcer cette mémoire, très bien, mais pas sous la forme lancée par Sarkozy. Le rapport achève de vider la proposition présidentielle pour la transformer en projet acceptable par les enseignants, parents, historiens. Le parrainage n'est même plus une piste parmi d'autres : l'enseignement de la Shoah devra se faire en privilégiant le travail collectif, historique, civique, artistique des élèves sur tous les enfants, disparus mais aussi témoins ou cachés par des Justes pendant la guerre. Indications pédagogiques qui devraient faire l'objet d'une circulaire du ministre dans le courant de l'été.

    Le Parisien - 19 juin 2008

  • VIDEO Chant des dragons de Noailles

    http://www.youtube.com/v/NJQpKKNE0no&hl=fr

    Les dragons de Noailles sont mis sur pied en 1688. C’est sans doute en souvenir de l’illustre Maréchal Général, sous lequel le régiment avait combattu que ce chant fut écrit.

    « La mort n’est rien , mais vivre vaincu et sans gloire c’est mourir tous les jours »

    Napoléon

     Durant l'hiver 1674-1675, les troupes du maréchal de Turenne, après avoir ravagé le Palatinat, remportèrent les victoires de Mulhouse et de Colmar. Turenne reçut à Paris un accueil triomphal et solennel du Roi et de sa cour. Cette marche militaire, d'un rythme très lent est attribuée à Lully et célèbre les faits d'armes d'un des plus illustres de nos maréchaux, et de ses dragons.

     

    Refrain
    Lon lon la, laissez les passer, les Français sont dans la Lorraine,
    Lon lon la, laissez les passer,
    Ils ont eu du mal assez.

    1/ Ils ont décoré Paris,
    Les fiers dragons de Noailles,
    Avec les drapeaux ennemis,
    Ils ont décoré Paris.

    2/ Ils ont traversé le Rhin,
    Avec Monsieur de Turenne,
    Au son des fifres et tambourin,
    Ils ont traversé le Rhin.

    3/ Ils ont incendié Coblence,
    Les fiers dragons de Noailles,
    Et pillé le Palatinat,
    Ils ont incendié Coblence.

    4/ Ils ont fait tous les chemins,
    D’Anjou, d’Artois et du Maine,
    Ils n’ont jamais eu peur de rien,
    Ils ont traversé le Rhin.

    NB: Noailles se prononçait Nouailles suivant l'ancienne prononciation française

  • VGE veut faire revoter les Irlandais

    L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, 82 ans, estime que les Irlandais, qui ont rejeté par référendum le traité de Lisbonne, doivent soit «revoter», soit négocier «un accord d'exception» pour ne pas bloquer le processus d'intégration de l'Union Européenne.

    Le vote négatif des Irlandais est «un avertissement qui peut aboutir à un résultat positif s'il est correctement interprété», a considéré VGE sur RTL, jugeant que le calendrier de mise en oeuvre du traité simplifié le 1er janvier prochain était trop «précipité».

    Selon lui, il faut renvoyer son entrée en vigueur «après les élections européennes», au 1er juillet 2009.

    Par ailleurs, a-t-il estimé, le non irlandais peut permettre un «retour aux sources démocratiques parce que l'Europe s'est éloignée depuis les années 90 des sources démocratiques, c'est-à-dire du fait que l'on consulte et que l'on décide avec les opinions publiques».

    «Les Irlandais avaient le droit de répondre non», a-t-il dit, en relevant que le traité était «incompréhensible». Mais «un pays qui représente 0,7% de la population européenne ne peut pas décider pour les autres», a-t-il ajouté.

    Selon l'ancien président de la République, il serait «grotesque» de renégocier le traité une troisième fois et il faut donc «revenir vers les Irlandais pour leur demander un nouveau vote sur le texte, accompagné de garanties que l'on regardera avec plus de soin avec eux»...
    Et si les Irlandais votaient à nouveau pour le Non? Cette hypothèse, qui n'a rien d'invraisemblable, n'est même pas évoquée. ILS sont sûrs du nouveau vote de l'Irlande!
    Si l'Irlande ne représente que 0,7% de la population européennne, le plus "démocratique" serait de consulter par référendum l'opinion publique des 26 pays d'Europe: on connaîtrait la volonté véritable des peuples pour lequel on décide.
  • Le Livre blanc commenté par le groupe "Surcouf"

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    Des officiers  avec le ministre Hervé Morin, le 18 juin 2008: un putsch n'est pas pour demain!

    Un groupe d'officiers généraux et supérieurs des trois armées terre, air, mer , "tenu à l'anonymat", commente le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté le 17 juin par le président de la République.

    "Plusieurs points positifs sont à relever : le principe du resserrement des implantations (dont il faudra attendre la mise en œuvre, les militaires étant habitués à ce que les logiques politiques locales prévalent, ce qui est le cas depuis plus de vingt ans). L'insistance mise sur la protection «interne» de la nation elle-même, en termes d'organisation centrale et de contrat opérationnel. La revalorisation des fonctions de renseignement.

    Pour le reste, le modèle d'analyse présenté par le livre blanc est à notre sens déficient et, davantage, marqué par un certain amateurisme. Le livre blanc souffre en effet d'une quadruple incohérence.

    Incohérence, tout d'abord, par rapport à l'évolution générale des crises et des réponses généralement adoptées dans le monde. Alors que les crises se multiplient et se superposent sans se résoudre, l'Europe en général et la France en particulier diminuent leur effort de défense au moment même où chacun les augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans). On ne peut certes nier la crise budgétaire. Au moins devrait-elle donner lieu à une analyse «priorisante» des arbitrages, entre la défense et les autres budgets, et à l'intérieur du budget de la défense. Le livre blanc n'en fournit pas l'armature conceptuelle, puisqu'au titre des menaces il retient à la fois l'attentat terroriste, la guerre de haute intensité, le désordre dans le tiers-monde et la pandémie grippale.

    Incohérence, ensuite, par rapport à l'évolution de la «conflictualité», le paradigme de la «guerre industrielle» (entre arsenaux étatiques) ayant été remplacé par celui de la «guerre bâtarde», le plus souvent «au sein des populations». Ce dernier exige à la fois des forces terrestres plus nombreuses, une capacité de projection aérienne et navale plus affirmée, une réorientation des programmes en conséquence. Ces choix ont été faits par les Britanniques voici plus de cinq ans. Nous en sommes, nous, à la diminution des effectifs de l'armée de terre et au «report» de la décision de construire le deuxième porte-avions, qui signe une rupture capacitaire majeure. Notre incapacité à sortir de la «réduction homothétique», faute d'une véritable analyse que le livre blanc ne fournit pas, conduit le modèle 2008 à n'être que la version dégradée du modèle 1996, lui-même version amoindrie du modèle 1989. Autant dire qu'aucun choix sérieux, hors celui, purement budgétaire, d'une réduction proportionnelle, n'aura été fait depuis vingt ans. Sous ce rapport, la nouvelle orientation en faveur du satellitaire ou la création d'un «commandement interarmées de l'espace» font figure de gadgets, lorsqu'on connaît les besoins réels et actuels des armées. Non que de telles mesures soient en elles-mêmes absurdes. Mais elles ne pourraient valoir que si elles procédaient d'une véritable analyse doctrinale et pratique de la «conflictualité», fondée sur les exemples nombreux que présente l'actualité, du Proche-Orient à l'Asie centrale. Cette analyse est absente du livre blanc. Les «avancées» qu'il présente (satellites, etc.) ressemblent à des lubies parce qu'elles ne sont pas sérieusement argumentées en termes d'arbitrage (alors qu'on voit les intérêts industriels qu'elles servent). Une réduction prévisible et sans imagination du format des armées, à peine compensée par d'hypothétiques innovations technologiques et organisationnelles : il y a comme une imposture à présenter ces résultats comme un progrès dans l'efficacité de l'instrument militaire.

    Incohérence, en troisième lieu, par rapport à la volonté politique affichée à juste titre par le chef de l'État. Nous revenons dans l'Otan, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. Nous prétendons faire de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD) un dossier majeur du renforcement de la défense européenne sous présidence française, et nous baissons la garde au moment où nous souhaitons entraîner nos partenaires vers un renforcement de la défense européenne. Mais surtout, nous abandonnons aux Britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les États-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. Il est inutile de se payer de mots.

    Incohérence, en quatrième lieu, par rapport à la seule certitude que nous ayons : celle de nous engager vingt fois en Afrique dans les années qui viennent, pour y éviter des catastrophes humanitaires ou assurer l'évacuation de nos ressortissants. Si nous pouvons le faire aujourd'hui, c'est parce que notre réseau de bases nous confère une efficacité d'autant plus unique que l'ensemble des pays africains refuse le déploiement de l'US african command (commandement américain en Afrique) sur le sol africain. Pour gagner, et ceci est révélateur de la méthode retenue, 3 000 postes budgétaires, nous affaiblissons de manière définitive notre positionnement, avec ce paradoxe que nos abandons vont conduire mécaniquement à un accroissement du nombre de crises que nous ne pourrons plus prévenir et dans lesquelles nous ne pourrons intervenir qu'à un coût incomparablement plus élevé. En contrepartie, les structures administratives intermédiaires des états-majors n'ont pas été touchées par l'exercice RGPP, alors qu'elles représentaient un gisement d'économies d'au moins le double. Quant aux «bases de défense», il ne s'agira, faute de crédits budgétaires pour de vrais investissements d'infrastructure, que de circonscriptions administratives de mutualisation de certaines dépenses mineures (habillement, restauration, etc.), entraînant simplement la création d'un maillage administratif supplémentaire. La mise en regard de ces deux éléments permet de mesurer le caractère de trompe-l'œil des mesures présentées ces jours-ci.

    Le propos de cet article n'est pas de présenter le modèle qu'une réflexion plus avisée, et plus conforme aux volontés du chef de l'État, aurait permis d'élaborer. Nous voulons simplement souligner qu'une grande dépense d'énergie intellectuelle a simplement abouti à une réduction homothétique du format des armées. Au mieux, nous serons mieux renseignés, mais nous pourrons moins agir. Il eût fallu, au contraire, mieux définir les ambitions militaires de la France, puis ses priorités géostratégiques, y compris en termes concrets, en désignant les théâtres utiles ; en déduire un modèle pour notre armée et ses équipements, sans se refuser à porter le fer dans l'organisation militaire ou dans celle de la DGA ; ne pas s'illusionner sur les bénéfices à attendre de la «mutualisation des soutiens», dans un domaine où l'expérience (notamment britannique) enseigne qu'elle ne peut concerner que des secteurs de second ordre, la «logique de milieu» continuant de gouverner l'entretien des équipements majeurs. Pour ne l'avoir pas fait, les autorités de la défense ont laissé passer l'occasion historique que leur présentaient les circonstances et que justifiaient les ambitions du chef de l'État. Le reste est affaire de communication politique, qui ne saurait masquer la réalité d'un véritable déclassement militaire de notre pays, dans un monde bien plus dangereux qu'hier."

    Ecrit par le groupe "Surcouf" (Source: Le Figaro - 19 juin 2008)

    Qui sont les officiers du groupe "Surcouf"? Pourquoi tiennent-ils tant à leur anonymat? Qu'ils parlent tout haut à visage découvert puisqu'il s'agit de la défense de la Nation. D'autres l'ont fait avant eux!

  • Israël ne respecte pas les diplomates français

     Brimades, invectives et arrogance!

    Franchir le point de passage d'Erez, au nord de la bande de Gaza, pour pénétrer en Israël est rarement une chose simple. Les contrôles sont tatillons, l'attente interminable et le cheminement incommode dans les différents sas. Mercredi 11 juin, une diplomate française, Catherine Hyver, consul adjointe de France à Jérusalem, ainsi qu'un agent de sécurité de la représentation française l'ont expérimenté. En pire. Pendant dix-sept heures, du mercredi à 16 h 30 au jeudi matin 9 h 30, ces deux personnes disposant d'un passeport diplomatique ont été retenues dans les locaux de ce terminal, sans boire ni manger, parce qu'elles ont refusé, comme l'autorisent les pratiques diplomatiques internationales, que leur véhicule, doté de la plaque diplomatique, soit fouillé.


    Au départ, cinq personnes se trouvaient à bord du véhicule diplomatique. Dont un photographe qui eut la malencontreuse idée de laisser son matériel dans la voiture avant d'emprunter la file de contrôle réservée aux non-diplomates. Les agents diplomatiques ayant affirmé que tout ce qui se trouvait à bord de leur voiture leur appartenait, y compris l'équipement du photographe, ils furent immédiatement accusés par les responsables de la sécurité d'être "des menteurs". Ceux-ci exigèrent alors une fouille complète du véhicule bien que le matériel du photographe ait pu être examiné de fond en comble. La fouille étant contraire aux usages diplomatiques et notamment à la convention consulaire de Vienne de 1963, Mme Hyver s'y est opposée.

    Rien n'y a fait. Pas plus les interventions de l'ambassade de France à Tel-Aviv, du consulat général à Jérusalem, du ministère israélien de la défense. Les diplomates ont proposé de sortir tous les bagages. Ce n'était pas suffisant. Un responsable du Shin Bet (sécurité intérieure) n'a cessé d'invectiver les deux diplomates. Les trois compagnons des deux "naufragés d'Erez" ont quant à eux pu finalement franchir la frontière. Vers 23 heures, le terminal a fermé ses portes. Le personnel est parti, laissant les deux diplomates assis sur des chaises en plastique dans un hall puissamment éclairé, sans une goutte d'eau, ni une miette de pain, avec les moustiques pour seuls compagnons. A leur demande, des soldats les ont accompagnés aux toilettes. A 7 heures du matin, après une nuit sans sommeil, il a fallu parlementer longuement avec la nouvelle équipe pour pouvoir accéder à la machine à café. Voyant que la sécurité israélienne n'était pas prête à céder, que la tension montait, Mme Hyver et son compagnon d'infortune ont fini par céder. La voiture fut entièrement vidée, le contenu passé aux rayons X, y compris le courrier diplomatique.

     

    UNE VIOLATION DES CONVENTIONS

     

    Selon les conventions de Vienne qui réglementent les usages diplomatiques et consulaires, les voitures sont assimilées à des locaux et sont donc inviolables. Mais depuis le début de l'année, les Israéliens ont, plusieurs fois, passé outre ces mesures de protection diplomatique. Le consul général de France, Alain Rémy, a ainsi été retenu pendant plus de trois heures, le 25 janvier, au check-point de Bethléem après avoir, lui aussi, refusé d'ouvrir le coffre de la camionnette qui le suivait et transportait des cadeaux de Noël pour des religieuses.

    Les mêmes brimades sont arrivées au Père Charles-Eugène Galichet qui, ayant oublié son passeport de service, a été, pendant six heures, empêché de franchir le même check-point puis conduit au commissariat pour un interrogatoire. Enfin, depuis le 28 janvier, le bus scolaire portant une plaque consulaire qui transporte la quinzaine d'élèves palestiniens de Bethléem vers le lycée français de Jérusalem ne peut franchir le même point de passage s'il n'y a pas un diplomate à bord. Sinon, la fouille des cartables est de rigueur. Toutes les protestations et les notes verbales sont restées jusqu'à présent sans effet.

    Le Monde- 18 juin 2008

     

     

     

  • Une prof rouée de coups dans sa classe

    collège prof roué de coups.gif

    Corbeil (Essonne)

    C'était une simple remarque d'un prof à un élève. Mais cette remontrance anodine a provoqué une explosion de violence totalement démesurée. Une enseignante de 30 ans a été rouée de coups hier en fin de matinée par un élève, au collège Chantemerle, à Corbeil (Essonne).

    Elle a été conduite à l'hôpital mais ses jours ne sont pas en danger. Une incapacité totale temporaire de dix jours lui a été prescrite. L'élève de 16 ans a été placé en garde à vue et devrait être présenté à un juge aujourd'hui. « C'est un acte intolérable, condamne Marie-Louise Testenoire, inspectrice d'académie de l'Essonne. Ce garçon va devoir passer devant un juge. Et maintenant, nous allons soutenir l'enseignante. »

    Il était près de midi, hier, lorsque l'altercation s'est produite. La jeune prof de français, qui effectuait un remplacement depuis mercredi dernier, terminait son cours devant une classe de 3e . Le collégien était en train de dessiner. L'enseignante lui demande de donner sa feuille, estimant qu'il est là pour travailler et non pour dessiner. Une remarque « anodine », selon l'inspectrice d'académie de l'Essonne, que le collégien n'a pas supportée. Il lui donne un violent coup de poing au visage. Elle tombe à terre. Le garçon va alors se déchaîner et la rouer de coups de pied au ventre. Heureusement, les autres élèves se sont interposés pour éviter qu'il ne continue. L'agresseur prendra la fuite mais sera rapidement interpellé après les faits.

    Selon le parquet d'Evry, le collégien n'a pas donné d'explication à un tel déchaînement de violence. Dans le collège, son comportement a même surpris. Arrivé en mars dernier, cet enfant ne s'était jamais montré turbulent. « Il a disjoncté », selon un enseignant. En proie à des difficultés familiales, - son père est décédé -, il avait été placé en foyer.

    Dans l'après-midi, l'incident a été évoqué dans la plupart des classes. Les profs en ont profité pour rappeler le règlement. Cette année, le collège Chantemerle avait vécu dans un relatif calme, contrairement à l'an passé. Cet établissement de centre-ville est fréquenté par une « population hétérogène », selon l'inspection. « Il suffit d'une petite étincelle, relève une déléguée de parent d'élèves (FCPE). Il y a déjà eu des agressions verbales. Chacun fait ce qu'il peut. Mais le manque d'encadrants n'aide pas. »
    Ah, ces jeunes vikings, ils pètent facilement les plombs!