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  • Il faut rouvrir Cayenne

    Le nombre des détenus dans les prisons françaises a atteint au 1er juin le chiffre record de 63.838, le précédent pic remontant à juillet 2004 avec 63.652 personnes incarcérées, a-t-on appris vendredi auprès de la Chancellerie, confirmant une information du quotidien Le Monde.

    Le record avait été frôlé déjà en mai avec 63.645 détenus pour 50.746 places disponibles dans les prisons.

    Le taux de surpopulation est de 125% en France, ce qui situe le pays au-dessus de la moyenne européenne.

    La densité carcérale moyenne est de 102% dans les pays membres du Conseil de l'Europe.

    63% des 231 établissements ou quartiers pénitentiaires sont en surpeuplement (densité supérieure à 100%), selon les statistiques de l'Administration pénitentiaire parues le 9 juin.

    Ce record du nombre des détenus intervient alors que le projet de loi pénitentiaire, transmis cette semaine au Conseil d'Etat, veut développer les alternatives à l'incarcération comme le bracelet électronique, pour désengorger les prisons.

    «Le projet prévoit de développer les aménagements de peine», a insisté le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier, qui a rappelé qu'un programme de construction de prisons est en cours pour atteindre un total de 63.500 places disponibles en 2012. Environ 2.800 places supplémentaires sont programmées dès 2008, a-t-il souligné.
    Le Parisien - 15 juin 2008
  • Marchons, marchons...

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    Vitry-le-François 

    Une marche silencieuse a eu lieu dimanche 15 juin à Vitry-le-François (Marne) après le meurtre samedi d'un jeune homme, dont l'homicide a entraîné de violents incidents quand une cinquantaine de personnes se sont lancées à la recherche de son meurtrier présumé.

    Les violences, au cours desquelles deux pompiers, deux gendarmes et cinq autres personnes ont été blessés, ont débuté peu après 22H00, après le décès par balle du jeune homme de 22 ans.

    Le meurtrier présumé, âgé de 23 ans, a été interpellé et placé en garde à vue "en milieu de nuit", selon Sylvaine Astic, directrice de cabinet du préfet de la Marne.

    Au cours des incidents, une soixantaine de véhicules et plusieurs conteneurs à poubelles ont été incendiés, la gare de la ville a été fortement endommagée et des véhicules de pompiers et de gendarmes caillassés.

    Dimanche en milieu d'après-midi, alors que régnait un calme relatif dans la ville, environ 250 personnes, menées par la mère de la victime, en pleurs et portant une photographie de son fils, ont pris part à une marche silencieuse en mémoire du jeune homme, sous la surveillance discrète de gendarmes, a constaté une journaliste de l'AFP.

  • Pour mieux isoler l'Iran, Sarközy envoie deux émissaires en Syrie...

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    Le président Bashar al-Assad et Claude Guéant à Damas

    Deux émissaires français ont rencontré dimanche à Damas le président syrien Bachar al-Assad pour faire avancer les efforts de réconciliation entre Paris et Damas après une brouille sur le Liban.

    Les entretiens de Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du président Nicolas Sarközy, et Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, avec M. Assad ont été "utiles et constructifs", ont rapporté la présidence française et l'agence officielle syrienne Sana.

    Ces discussions ont notamment porté sur les relations bilatérales et la situation au Liban. "Ils reflètent la concordance de vue des deux parties sur la nécessité de renforcer les relations franco-syriennes et sur l'importance de poursuivre les efforts, la coopération et la coordination pour une paix juste et globale dans la région", a expliqué Sana.

    Selon les mêmes sources, au cours des entretiens, les deux parties ont affirmé "la nécessité de continuer à inciter les Libanais à appliquer l'accord de Doha", signé le 21 mai, sur une sortie de crise au pays du Cèdre.

    Les discussions ont également porté sur le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet à Paris.

    La délégation française a ensuite été reçue par le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

    Cette visite survient au lendemain d'un appel de la France et des Etats-Unis à une normalisation des relations entre la Syrie et le Liban, alors que Paris a entrepris de se réconcilier avec Damas.

    Les relations franco-syriennes s'étaient détériorées après l'assassinat en février 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel Damas, soupçonné, a nié toute implication.

    Après quelque de trois décennies de présence, l'armée syrienne a été contrainte de se retirer du Liban deux mois plus tard, mais Paris et Washington ont accusé Damas de continuer à s'ingérer dans les affaires de son voisin.

    Fin 2007, le président Sarközy avait suspendu les contacts bilatéraux à haut niveau, affirmant que Damas bloquait l'élection d'un président libanais.

    Le dialogue a été rétabli à la suite de l'élection le 25 mai de Michel Sleimane, aux termes d'un accord entre l'opposition proche de Damas et la majorité antisyrienne soutenue par l'Occident.

    Bachar al-Assad a été invité par M. Sarközy aux cérémonies de la fête nationale du 14 juillet à Paris, au lendemain du sommet de l'UPM auquel il devrait participer avec une cinquantaine de dirigeants étrangers.

    Cette invitation a provoqué des critiques au Liban et en France.

    Dimanche, l'ancien président libanais Amine Gemayel, un leader de la majorité, a jugé la France "un peu trop pressée" à donner des gages" à M. Assad.

    Le Liban "n'a toujours pas de gouvernement et il est très clair que les difficultés viennent de l'opposition, des alliés de la Syrie", a dit M. Gemayel à un journal français.

    Samedi, M. Sarközy et son homologue américain George W. Bush, en visite à Paris, ont appelé le Liban et la Syrie à établir des relations diplomatiques "à part entière" et des "relations de bon voisinage" fondées sur "la sécurité" et "la souveraineté". M. Bush a aussi réclamé de la Syrie qu'elle cesse "d'être de connivence avec les Iraniens".

    Le rapprochement franco-syrien intervient aussi alors qu'Israël et la Syrie ont engagé des pourparlers indirects.

    Enfin, le président Assad a affirmé que son pays "coopérerait" avec l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dont une délégation doit se rendre le 22 juin en Syrie pour enquêter sur une présumée installation nucléaire détruite par l'aviation israélienne en septembre dernier. (AFP).

  • Bush: c'est la fin...

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    Le président américain George W. Bush est arrivé dimanche en Grande-Bretagne où il a dîné dans la soirée à Downing Street avec Gordon Brown, tandis que plusieurs milliers de manifestants réunis devant le Parlement de Westminster protestaient contre sa venue.

    Le quartier de Whitehall, qui abrite plusieurs ministères et la résidence officielle du Premier ministre, a été bouclé par la police, pendant que M. Bush et son épouse Laura posaient pour les photographes devant le 10, Downing Street en début de soirée, avant un dîner.

    A quelques centaines de mètres de là, devant Big Ben et le Parlement, entre

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    Criminel de guerre qui ne sera jamais jugé!

    2.000 et 2.500 manifestants hostiles à la guerre en Irak s'étaient rassemblés pour protester contre cette visite, dernière étape de la tournée européenne du président américain qui l'a emmené en Slovénie, en Allemagne, en Italie et en France, sans provoquer beaucoup de remous jusqu'ici.

    Des membres de la coalition Stop the War, des militants antinucléaires et ceux de l'association musulmane British Muslim Initiative scandaient des slogans tels "George Bush: terroriste", en brandissant des panneaux montrant des taches de sang ou des menottes.

     M. Bush achève par l'Angleterre et l'Irlande du Nord une tournée européenne d'adieux avant de quitter ses fonctions en janvier.

    Après avoir atterri à Heathrow en début d'après-midi, George W. Bush et son épouse Laura se sont rendus en hélicoptère à Windsor (est de Londres), la résidence préférée de la reine Elizabeth, où ils ont été accueillis par le monarque et son époux, le prince Philip.

    Avant même l'atterrissage de l'avion du président Air Force One, son entourage s'est attaché à démentir les affirmations d'un journal britannique selon lesquelles George W. Bush aurait "mis en garde" Gordon Brown contre un retrait prématuré des troupes britanniques d'Irak.

    "Il n'y a aucun désaccord entre nous, entre le président et le Premier ministre Gordon Brown sur cette question, point final", a déclaré le conseiller national à la sécurité Stephen Hadley aux journalistes.

    Selon l'Observer de dimanche, le président américain a averti le Premier ministre britannique que le Royaume-Uni ne devrait pas compromettre les succès obtenus par la coalition en Irak avec un retrait prématuré de ses troupes.

    Les médias britanniques avaient aussi rapporté cette semaine que Gordon Brown pourrait prochainement annoncer un calendrier final pour le retrait des quelque 4.000 soldats britanniques du sud de l'Irak.

    Le conseiller a souligné que les deux dirigeants s'étaient accordés sur le fait que tout retrait "doit être le résultat de progrès sur le terrain, fait sur le conseil de nos armées, et pas en fonction de calendriers arbitraires".

    "Nous n'avons aucun désaccord avec les Etats-Unis sur un retrait des troupes", a renchéri une porte-parole du Premier ministre.

    MM. Bush et Brown doivent de nouveau se rencontrer lundi matin pour des entretiens officiels, avant de donner une conférence de presse commune.

    Stephen Hadley a précisé que les discussions se concentreraient sur le moyen de renforcer les sanctions contre l'Iran après son refus de geler son programme nucléaire -- un thème que le président Bush a qualifié samedi de "dominant" au cours de ses visites jusqu'à présent.

    "Cela (les sanctions) semble être un engagement assez clair et un consensus à travers l'Europe", a déclaré le conseiller.

    Selon Londres et Washington, les discussions porteront aussi sur le changement climatique, l'état de l'économie mondiale et les efforts en cours pour obtenir un accord mondial de libéralisation du commerce. (AFP - 15 juin 2008)

  • Poème pour mon père

    La vigne vierge par-dessus la tonnelle

    Dessinait la plus précieuse des dentelles

    Où des yeux noirs en grappes nous suivaient furtifs

    A travers le feuillage aux délicats motifs

     

    Quand, à une table en fer sous les arceaux,

    On prenait une bière ou une menthe à l'eau

    Apportées dans des verres embués de fraîcheur,

    Nous n'avions pas besoin, je crois, d'autre bonheur

     

    Pour sentir passer l'amour d'un beau matin d'été

     

    Mon père au beau visage amaigri par la guerre

    Parlait et me souriait dans l'ombre mouvante et claire

     

    Cette voix, je l'entendrai plus,

    Son visage, je ne le verrai plus

    Ni son sourire vivant

     

    Un blanc matin d'été

     

    Gaëlle Mann

     

     

     

     

  • Ils veulent faire revoter l'Irlande!

    Après le rejet du traité de Lisbonne, les dirigeants de l'UE cherchent à sortir de l'impasse. La France aimerait qu'un nouveau référendum soit organisé dans quelques mois en Irlande. Mais à Dublin cette hypothèse n'est pas d'actualité.

    Ils ont fait la fête toute la nuit, se réjouissant du très net rejet du traité de Lisbonne. Les « nonistes » irlandais sont contents, certes, mais reste à savoir quelle suite donner à leur non massif. Leur camp est parfaitement hétéroclite.

    Qu'ont en commun le très nationaliste Sinn Fein, vitrine politique de l'IRA, seule formation parlementaire à avoir soutenu le non, les catholiques d'extrême droite, les pacifistes et l'ultra gauche ? « Il y a eu un phénomène un peu similaire à ce qui s'est passé en France en 2005 : un rejet de la politique et des politiciens », estime Sean, professeur dans un collège difficile. Brian Cowen, Premier ministre depuis quelques semaines, a remplacé Berhie Ahern, compromis dans des affaires de corruption présumée. Cette méfiance envers une classe politique explique aussi l'émergence d'un Declan Ganley, fervent catholique richissime, qui a décidé de « remettre la démocratie au coeur de l'Europe », à coups de millions et à travers son organisation, fondée il y a quelques mois, Libertas. Bien qu'il refuse d'en parler pour l'instant, l'homme d'affaires, fort de son succès, pourrait bien se présenter aux élections européennes de l'année prochaine, voire fonder son propre parti politique.

    Et maintenant, comment sortir de la crise ? A Bruxelles comme à Paris on ne voit qu'une possibilité : revoter dans quelques mois quitte à faire des concessions. Une position résumée, hier, par Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes : « Il faut que le processus de ratification aille à son terme et laisser le temps de la réflexion aux Irlandais, savoir si moyennant quelques médiations ils peuvent revoter. Il n'y a pas d'autre solution ».


    Nicolas Sarközy est sur la même ligne. Mais, hier, il a fait profil bas, sans doute pour ne pas braquer les Irlandais : « Le non est une réalité politique, on doit l'accepter. » Et d'ajouter : « Ce n'est pas un hasard. Beaucoup d'Européens ne comprennent pas la façon dont on construit l'Europe en ce moment. Il faut qu'on en tienne compte et qu'on change notre façon de faire. » A l'Elysée on assure que la présidence française de l'UE (qui démarre le 1er juillet) n'est pas sabordée. Et que toutes les initiatives qui devaient être prises le seront. Nicolas Sarkozy a précisé : « Je pense à une politique européenne de l'immigration, je pense à une réponse européenne à l'augmentation du prix du pétrole. Nous devons être plus efficaces au service de la vie quotidienne des Européens. »

    Voter à nouveau ? Les dirigeants irlandais ne ferment pas totalement la porte. Mais à Dublin, cette hypothèse est jugée « prématurée ».

    Le Parisien - 15 juin 2008

  • Les cigognes de Marennes

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    Cigognes dans la mer à Marennes.JPG
    Cigognes à Marennes  (Charente-Maritime)

  • Ces noces orientales trop exubérantes...

     Face à la recrudescence des comportements dangereux de certains invités lors des mariages, deux grandes villes de l'Oise, Creil et Compiègne, ont décidé de réagir. Feux rouges grillés, stationnement anarchique, rues remontées à contresens, certains cortèges nuptiaux ressemblent désormais là-bas à de véritables rodéos.

    Le phénomène a pris une telle ampleur que la mairie compiégnoise a même édité un guide de bonne conduite à l'usage des mariés et de leurs invités, fin 2007.

    Mais les limites de la pédagogie semblent avoir été franchies ces dernières semaines. Redoutant l'accident, la ville hausse désormais le ton. Les policiers locaux ont ainsi reçu l'ordre de verbaliser tous les contrevenants. Afin d'éviter les dérapages, c'est la méthode de la « procédure à la volée » qui a été retenue.

    « Ce jour-là aussi, il faut respecter le Code de la route »

    « Les policiers municipaux photographient les éventuels contrevenants, à qui nous envoyons un procès-verbal quelques jours plus tard », explique Eric Verrier, adjoint au maire (UMP) chargé de la sécurité. Quatre procédures ont ainsi été dressées le 24 mai. Samedi dernier, c'est une Lamborghini louée pour l'occasion qui a été immobilisée : les policiers avaient aperçu que les papiers du conducteur n'étaient pas en règle. L'homme avait, là encore, pris certaines libertés avec le Code de la route.

    « Il s'agit d'une minorité qui manifestement ne veut pas comprendre », ajoute Eric Verrier. A Creil, la nouvelle équipe municipale a également dû se résoudre à prendre un arrêté visant à réglementer l'accès des automobiles à l'hôtel de ville. Jean-Claude Villemain, le maire (PS), a même réclamé au préfet des renforts de CRS les jours de mariage ! Beauvais doit également faire face à ces unions nuptiales un peu trop exubérantes. Pour l'instant, le mot d'ordre reste la pédagogie, mais pas forcément pour très longtemps.

    Le phénomène ne semble d'ailleurs pas circonscrit à l'Oise. Dans le Nord, à Maubeuge, l'officier d'état civil rappelle aux jeunes époux et à leurs familles et amis que « le mariage est un jour de joie et que ce jour-là aussi, il faut respecter le Code de la route ». A Roubaix, la commune dispense également cette petite leçon de morale lors de la cérémonie, tandis que la police municipale veille au grain dans le centre-ville pour prévenir tout débordement. A Nîmes (Gard), c'est la police nationale qui se mobilise et verbalise sans hésiter les convives qui enfreignent les règles de sécurité.

    Il faudrait aussi faire respecter l'interdiction des concerts de klaxons bruyants, destinés non pas à exprimer "la joie", mais à chasser les "mauvais esprits" pour les nouveaux mariés?

    Pourquoi des drapeaux algériens sont-ils agités aux portières avec des cris tandis que les avertisseurs hurlent en continu?   

  • Les escadrons de la mort

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    Les escadrons de la mort israéliens et américains infestent le monde

    Les Etats-Unis se sont mis d'accord avec Israël pour établir une nouvelle politique américaine d'assassinats ciblés. Stuart Littlewood jette son regard sur l'utilisation croissante par les Etats Unis et Israël d'assassinats et rapporte que les escadrons de la mort israéliens ont été autorisés à entrer dans des pays « amis », dont la Grande Bretagne, pour y tuer les ennemis de l'état d'Israël.

    Stuart Littlewood - Middle East Online


     

    Un "assassinat ciblé" est le meurtre de personnes pour des motifs habituellement politiques ou idéologiques (et souvent démentes)....

    En 1976, le président des Etats-Unis Gerald Ford, a émis un décret de loi qui a été légalisé suite aux révélations au sujet de la CIA qui avait fait plusieurs tentatives pour assassiner Fidel Castro. A la suite de quoi, les assassinats politiques ciblés sont devenues illégaux : « Aucun employé du gouvernement des Etats-Unis ne s’engagera ni ne conspirera dans le but de commettre un assassinat politique ». Depuis, chaque président des Etats-Unis a maintenu cette interdiction d’assassinats...ou a réussi à le contourner.

    Carter et Reagan ont réaffirmé cette interdiction mais cela n’a pas empêché le bombardement de la maison de Ghadafi en 1986 dans l’espoir de le faire disparaître, ni à l’administration Clinton de tirer des missiles de croisière sur des camps supposés de guérilla en Afghanistan en 1998, ni à Bush d’ordonner à la CIA de s’engager dans des « opérations secrètes mortelles » (basées sur une découverte des renseignements) afin de détruire Ben Laden et son organisation Al-Qaeda.

    C’est bien et c’est légal malgré tout

    Les avocats de la Maison Blanche et de la CIA proclament qu’une « découverte des renseignements » fait toute la différence car l’interdiction d’assassinats politiques ne s’applique pas en temps de guerre. Et comme par magie, si les découvertes sont « bonnes », cela transforme tout en un état de guerre. Ils disent aussi que l’interdiction n’empêchera pas l’Amérique d’agir contre les terroristes. Et dans le sillage de 9/11, cela n’empêchera pas les Etats Unis d’agir en légitime défense.

    Alors tout ce qui leur reste à faire c’est d’inventer ou de fabriquer une « découverte », étiqueter de « terroristes » les personnes qui se trouvent sur leur chemin et déclarer que l’assassinat était un acte de légitime défense dans une situation de guerre ; et ainsi on ne pourra rien leur reprocher.

    Des rapports suggèrent que l’administration Bush coopère avec Israël afin de mettre en place un cadre légal en vue d’une nouvelle politique américaine d’assassinats ciblés. Les Israéliens en sont les experts mondiaux. La réponse aux poches de résistance gênantes visant leurs saisies de terres, leur nettoyage ethnique, leurs enlèvements, leurs colonies illégales et leurs autres activités « criminelles » en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, est l’imposition en masse de lois de la guerre concoctées spécialement au bénéfice de « la légitime défense » d’Israël et de la « sécurité du pays », lois qui piétinent les droits de toutes les autres personnes. Ceci est le genre de chicanerie qui convient admirablement à l’administration Bush qui continue avec sa guerre sans fin contre la terreur.

    Le goût d’Israël pour l’assassinat et le meurtre remonte bien avant l’établissement de l’état quand de telles atrocités étaient pratiquées contre les cibles bédouines et arabes par l’Irgoun, une organisation tout à fait déplaisante qui croyait que la violence et le terrorisme politique étaient des instruments légitimes pour faire disparaître les obstacles de la cause sioniste et pour expulser les Arabes de leurs terres. Les assassinats ont fait partie de la politique officielle d’Israël en 1999 quand l’armée a planifié des « attaques ciblées » pour empêcher les milices de Yasser Arafat, les Tanzim, de tirer sur les colons illégaux en Cisjordanie et à Gaza.

    Les Israéliens ont montré une rare ingéniosité en faisant sauter Yahya Ayesh, le faiseur de bombes. En 1996, ce technicien habile dans l’art de faire exploser des bombes était depuis trois ans sur la liste israélienne des personnes les plus recherchées. Le Shabak (service secret israélien) avait finalement dupé un ami qui a donné à Ayesh un téléphone portable piégé. Lorsqu’Ayesh l’a utilisé, le Shabak l’a fait exploser.

    En début d’année, ils se sont encore surpassés lorsqu’ils ont « achevé » Imad Mughniyeh du Hezbollah (le renard) en faisant exploser un repose-tête dans sa Mitsubishi.

    Mais leur méthode d’assassinat préférée est le raid aérien, qui manque de finesse et qui fait souvent des ravages collatéraux. En 2002, des avions de combat F-16 ont bombardé la maison du Sheik Salah Shehadeh, (le commandant militaire du Hamas) située dans la ville de Gaza. Ils ont non seulement tué le Sheikh Salah mais aussi au moins 11 autres Palestiniens dont sept enfants et en ont blessé 120 autres.

    En 2004, lors de la deuxième tentative contre le dirigeant spirituel du Hamas, le Sheikh Ahmed Yassin, (cloué dans son fauteuil roulant depuis l’âge de 12 ans) ils ont réussi à le tuer ainsi que 9 passants innocents lors d’une attaque d’hélicoptère de combat. Yassin avait survécu à un bombardement de F-16 l’année précédente. Le premier ministre israélien Ariel Sharon avait désigné Yassin comme étant le « cerveau du terrorisme palestinien » et « d’assassin de masse » ce qui est plutôt comique venant d’un criminel de guerre qui avait dirigé l’escadron de la mort israélien (Unité 101) et qui avait été reconnu indirectement responsable des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.

    Selon l’organisation israélienne des droits de l’homme, B’Tselem, 231 Palestiniens ont été assassinés, 385 passants innocents tués et Dieu sait combien de blessés et de mutilés par Israël depuis la deuxième intifada de 2000. « L’utilisation d’assassinats par Israël contre des suspects palestiniens ébranle l’état de droit et alimente le cycle de violence dans la région » prévient Amnesty International.

    Mais ces exterminations systématiques sont considérées par le procureur général d’Israël comme « légitimes et légales ». « Si une personne est engagée ou prévoit de mener des attaques terroriste, elle doit être « éliminée ». C’est efficace, précis et juste » avait dit le ministre israélien Ephraïm Sneh en 2001, et ce sans prendre en considération le manque de précision, les victimes collatérales et le fait que l’information est peut-être mauvaise et par dessus tout, l’équité de tout cela.

    Cela est devenu contagieux. Le Département d’Etat des Etats-Unis a décrit de la même manière ses frappes contre Al-Qaeda comme étant « légales et nécessaires ». Mais les frappes préventives ne sont pas le seul outil de l’Amérique. Il y a le centre de détention à Guantanamo Bay où des centaines de prisonniers de « guerre » de 13 ans et plus, sont emprisonnés sur le long terme dans des conditions inhumaines, sans « procès légal » et en violation flagrante des Conventions de Genève. Beaucoup ont, à ce jour, été « rendus » à d’autres pays. C’est une vie pire que la mort et beaucoup de ceux en captivité illégale mourront sans doute, victimes d’une autre forme d’assassinat.

    Le vice président Dick Cheney a dit à Fox News :

    « Si vous avez une organisation qui a comploté ou qui complote un genre d’attaque suicide par exemple et qu’ils (les israéliens) ont la preuve de qui ils sont et où ils se trouvent, j’estime qu’il est justifié d’essayer de se protéger en prenant les devants.

    Cette approbation a donné une impulsion bienvenue au programme accéléré d’assassinats de Sharon. Arafat a prétendu que le cabinet israélien avait approuvé le projet de tuer un grand nombre de Palestiniens importants. Sharon a nié mais il a défendu la politique d’assassinats en tant que « mesure anti-terrorisme défensive ». Il a dit qu’il avait envoyé aux Palestiniens une liste de 100 noms de terroristes que l’Autorité Palestinienne devait arrêter et que dans le cas contraire Israël continuerait à « exercer son droit d’autodéfense ».

    On apprend qu’aujourd’hui des conseillers israéliens entraînent les forces spéciales américaines en leur enseignant des méthodes agressives anti-insurrectionnelles en Irak, y compris l’utilisation d’escadrons d’assassinats contre des dirigeants de la guérilla. Des spécialistes de la guerre urbaine partagent leurs compétences aiguisées contre les Palestiniens en Cisjordanie et Gaza pour aider les Etats-Unis à mettre sur pied leurs propres équipes de chasseurs-tueurs.

    Des escadrons de la mort israéliens, ici en Grande Bretagne ?

    Encore plus inquiétants sont des rapports disant que les escadrons de la mort israéliens ont reçu l’autorisation d’entrer dans les pays « amis » et de tuer les personnes où qu’elles soient si elles sont soupçonnées d’être une menace pour l’état juif. Les assassinats ciblés ont été plutôt restreintes à la Palestine occupée mais la nomination en 2002 d’un nouveau directeur du Mossad, Meir Dagan, a changé tout cela.

    Il est dit que Sharon avait donné à son vieux copain Dagan un mandat pour réactiver les méthodes traditionnelles du Mossad, y compris les assassinats à l’étranger même si les relations bilatérales risquaient d’être compromises. Alors notre ministre de l’intérieur, le fringrant Jaqui Smith, ferait bien de nous dire sans mentir si les truands du Mossad sont en ce moment en train de rôder dans les rues de Londres, Bradford, Glasgow et Manchester, en train de tuer les comploteurs qui combattent leur régime raciste pourri.

    Un servile George « Dubya » (argot américain pour George Walker Bush) Bush, lors de la célébration pour le 60ème anniversaire d’Israël, s’est incliné devant son « garant » sioniste et a déclaré que les Etats Unis étaient fiers d’être « leur plus proches allié et leur meilleur ami au monde ». Il leur a dit qu’ils avaient travaillé sans relâche pour la paix et qu’ils avaient combattu vaillamment pour la liberté. « Vous avez construit une grande démocratie qui durera toujours et qui pourra toujours compter sur l’Amérique pour se tenir à ses côtés ». Il est évident pour le reste du monde que le commandeur en chef des Etats-Unis sait où se trouve son intérêt.

    Et en s’adressant à la Knesset sur le sujet de l’Iran, le texan docile, ne se rendant pas compte de l’ironie de son discours, a dit : « Permettre au plus important sponsor de la terreur de posséder l’arme la plus destructrice du monde serait pour les générations futures, une trahison impardonnable ». Il a continué en comparant ceux qui réclamaient des négociations avec les « terroristes et les radicaux » aux pacificateurs des nazis avant la deuxième guerre mondiale, le crétin étant apparemment incapable de faire la différence.

    Les tyrans génocidaires, les gouvernants corrompus et les chefs d’états sanguinaires convoitant une domination mondiale et dans le désir de garder le monde dans un état de tumulte, ils infestent encore une fois de plus la planète. Ils sont souvent nés et éduqués dans des démocraties occidentales que le monde est supposé admirer mais qui sont aujourd’hui si corrompues qu’ils dégoûtent beaucoup de personnes sensées. Etant donné que ces menaces ne peuvent pas être traitées en justice de façon normale, alors c’est le travail du Bureau des Assassinats renaissant et rénové.

    Les commandants militaires des combattants de la liberté et de la résistance ne sont pas le problème. Les peuples du monde ont besoin d’un instrument pour éradiquer la pauvreté au sein des sociétés riches, pauvreté qui menace l’humanité. Ils ont besoin de se débarrasser des super-prédateurs responsables de millions de morts, qui se mêlent massivement de choses qui ne les regarde pas, qui créent l’injustice et qui rendent la vie misérable à des millions de personnes. Nous avons tous notre propre liste de souhaits. Je parie que les mêmes noms ciblés réapparaissent régulièrement.

    Pensez : un service de débarras public socialement responsable prêt à faire affaire avec n’importe quel membre du public qui s’estime en guerre contre ces forces maléfiques et qui peut présenter un bon argument pour un meurtre devant le bureau du chef et son équipe. J’imagine déjà de longues queues qui se forment dans le but de recruter l’aide du bureau pour éliminer les persécuteurs du monde. Ils n’ont plus d’endroit où se cacher. Les demandes de débarras doivent bien sur être accompagnées d’un « renseignement » correct.

    Le travail d’un Bureau des Assassinats serait parfaitement « légal et légitime » et certainement plus que « nécessaire ». Et ça ne ferait que suivre le précédent institué par les Etats-Unis et Israël.

    *Stuart Littlewood est un ancien homme d’affaires devenu écrivain originaire de Norfolk, G.B. Il a récemment publié un livre intitulé « Radio Free Palestine » au sujet du sort des Palestiniens sous occupation (http://www.radiofreepalestine.co.uk) Cet article est paru dans « Redress Information & Analysis : http://www.redress.cc)

     

    22 mai 2008 - Middle East Online - Vous pouvez consulter cet article à :
    http://www.middle-east-online.com/E...
    Traduction de l’anglais : Ana Cléja


    Samedi 14 Juin 2008
  • Plus on est pauvre, plus on paye...

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    ERIC LE BRETON, sociologue, directeur scientifique à l'Institut pour la ville en mouvement

    ERIC LE BRETON est l'auteur de « Domicile-travail : les salariés à bout de souffle »*.

    Les Français sont-ils contraints de s'éloigner de plus en plus ?

    Eric Le Breton.
    Ce phénomène s'est très nettement accentué ces dernières années à cause de la flambée immobilière.

    Il y a trente ans, les Français effectuaient en moyenne une vingtaine de kilomètres par jour en transport ; aujourd'hui, on est aux alentours de 40 km. Et ces chiffres dissimulent une autre réalité : plus un ménage est modeste, plus il habite loin. Un cadre parcourt ainsi en moyenne 18 km entre son lieu de vie et son travail, contre 28 km pour un ouvrier.

    Le budget des ménages est donc sérieusement entamé par les dépenses liées aux transports ?

    Le budget transport est devenu le deuxième poste de dépenses des Français, derrière le logement, mais devant l'alimentaire. En 2000, ils consacraient près de 14 % de leurs ressources aux transports. Aujourd'hui, c'est 17,5 %. Mais, là encore, ces moyennes varient en fonction du milieu social. Les cadres à haut revenu vivent la plupart du temps en centre-ville ou en première couronne et disposent d'une offre étoffée de transports en commun. Tandis que les salariés plus modestes se retrouvent dans des zones mal desservies, où ils doivent impérativement utiliser une voiture, voire deux. Un smicard peut ainsi dépenser jusqu'à plus de 20 % de ses revenus en déplacement. En clair, plus on est pauvre, plus on paye.

    Quel impact peut avoir la flambée du pétrole ?

    Pour le moment, la hausse du prix des carburants n'a pas eu de conséquence. Les Français veulent toujours devenir propriétaires. Pour eux, il s'agit d'une sécurité. Et les prix de l'immobilier leur interdisent de se rapprocher des centres-villes. Mais les ménages sont de plus en plus nombreux à être pénalisés par ce choix. Les transports leur coûtent trop cher et, par ailleurs, d'autres frais, comme la garde des enfants, s'y ajoutent. Résultat, à la plus petite difficulté - une voiture qui tombe en panne par exemple -, ils ne peuvent plus faire face.

    Les pouvoirs publics peuvent-ils apporter des réponses à ces difficultés ?

    Oui, à condition de repenser totalement la problématique des transports. L'approche actuelle n'est plus adaptée. D'autant que les salariés ont des horaires de plus en plus désynchronisés : les traditionnelles heures de pointe n'existent plus. Il faut donc impérativement développer des systèmes alternatifs aux transports collectifs. Mais les solutions existent : le covoiturage, le transport à la demande et les voitures partagées offrent des réponses appropriées.

    * « Domicile-travail : les salariés à bout de souffle », les Carnets de l'Info, mai 2008.

  • G.W. BUSH ET SON PANTIN

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    La France et les Etats-Unis ont de nouveau mis en garde samedi l'Iran sur son programme nucléaire, et demandé à la Syrie de prendre ses distance avec Téhéran, au cours de la visite à Paris de George W. Bush, temps fort de la tournée d'adieu du président américain en Europe.

    Après plus d'une heure d'entretien avec son hôte Nicolas Sarközy, M. Bush s'est déclaré, dans une conférence de presse commune à l'Elysée, "déçu" que les Iraniens aient refusé une "offre généreuse" de coopération des grandes puissances pour suspendre leur programme d'enrichissement d'uranium.

    "Cela montre aux Iraniens que leurs responsables veulent les isoler encore plus (...) l'Occident est sérieux lorsqu'il s'agit de mettre fin au processus d'enrichissement", a-t-il dit.

    L'obtention par l'Iran de la bombe nucléaire est "une menace inacceptable pour la stabilité du monde, surtout rapportée aux déclarations répétées du président actuel de l'Iran", a renchéri M. Sarközy faisant allusion aux menaces du président Ahmadinejad contre Israël.

    Les deux responsables se sont également retrouvés pour demander à la Syrie de prendre ses distances avec Téhéran.

    Tout en justifiant sa décision de reprendre des contacts directs avec Damas, le chef de l'Etat français a souhaité "que la Syrie se désolidarise le plus possible de l'Iran dans sa quête pour avoir une arme nucléaire". "A partir de ce moment-là, le processus se poursuivra".

    Sur le même ton, son homologue américain a exhorté la Syrie à "cesser d'être de connivence avec les Iraniens" et "d'héberger des terroristes".

    AFP. 14 juin 2008

  • "CET INCIDENT IRLANDAIS"...

     En somme, le vote de l'Irlande n'est qu'un incident, voire un détail...

    Lors d'une conférence de presse commune avec Georges Bush , en visite à Paris, Nicolas Sarköz a indiqué qu'il fallait accepter le non irlandais, puisque c'est « une réalité politique ». Il a fait état de ses échanges avec Angela Merkel, la chancelière allemande, et affirmé qu'il fallait « continuer le processus de ratification ». Le chef de l'Etat a précisé qu'il avait eu Gordon Brown, le Premier ministre britannique, qui lui a fait part d'un point de vue identique, « de façon à ce que cet incident irlandais ne devienne pas une crise ».

    Les Irlandais ont dit «non» à une large majorité au traité européen de Lisbonne, plongeant vendredi l'Europe dans une nouvelle crise, trois ans après le rejet de la Constitution par les Français et Néerlandais en 2005.

    Selon les résultats officiels définitifs, le non l'a emporté avec 53,4% des voix, contre 46,6% de «oui».

    Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso avait auparavant déjà pris acte de ce camouflet pour l'Union européenne (UE). «Tout indique que l'Irlande a voté non au traité de Lisbonne», a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, en soulignant que la Commission «respectait» le choix des électeurs irlandais.


    «La Commission européenne pense que les ratifications qui restent à faire devraient continuer à suivre leur cours», a-t-il ajouté, en faisant valoir que «18 Etats membres ont déjà validé le traité».

    La France, qui prendra la présidence de l'Union européenne le 1er juillet, et l'Allemagne ont elles aussi émis l'espoir «que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification», dans une déclaration commune diffusée par l'Elysée.
    «Nous sommes convaincus que les réformes contenues dans le traité de Lisbonne sont nécessaires pour rendre l'Europe plus démocratique et plus efficace et qu'elles lui permettront de répondre aux défis auxquels sont confrontés ses citoyens», ont estimé Paris et Berlin.

    Selon M. Barroso, le Premier ministre irlandais Brian Cowen estime que malgré le «non» au référendum en Irlande, le traité de Lisbonne «n'est pas mort» et que les dirigeants européens devront décider au sommet européen des 19-20 juin «comment continuer».

    De son côté, le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker a estimé que le traité de Lisbonne ne pourrait pas entrer en vigueur au 1er janvier 2009 comme initialement prévu.

    A Dublin, les partisans du «non» n'ont pas non plus attendu l'annonce officielle pour triompher.

    «Lisbonne est mort», a déclaré le chef de file du parti Travailliste, Eamon Gilmore, formation d'opposition qui avait défendu le «oui».

    Un peu plus de trois millions d'électeurs étaient appelés jeudi à voter lors du seul référendum organisé sur le traité de Lisbonne en Europe. Les 26 autres Etats-membres de l'UE ont opté pour une ratification par la voie parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

    Le rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, n'est pas sans rappeler le «non» opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi par les Irlandais en 2001 au traité de Nice.

    Il avait alors fallu organiser un deuxième vote en Irlande pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, avait assuré le gouvernement avant le scrutin. Dublin avait justifié en 2001 un deuxième vote par la faible participation connu alors (moins de 35%). En revanche environ 50% des électeurs irlandais se sont rendus jeudi aux urnes..

    Le traité doit être ratifié dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.
    Irlande carte Europe.jpg
    Le Parisien - 14 juin 2008
  • Humiliante défaite pour les Bleus

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    Marco van Basten - Les Oranje
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    EURO 2008 - Malgré des occasions à foison, les Bleus ont été balayés par les Pays-Bas (1-4), qui se qualifient pour les quarts de finale.
    Le Figaro - 13 juin 2008

  • Large victoire du NON en Irlande: résultats définitfs

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    De jeunes Irlandais fêtent la victoire du NON
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    Affiche électorale à Dublin

    Les Irlandais ont dit "non" à une large majorité au traité européen de Lisbonne, plongeant vendredi l'Europe dans une nouvelle crise, trois ans après le rejet de la Constitution par les Français et les Néerlandais en 2005.

    Le non l'a emporté avec 53,4% des voix, contre 46,6% de "oui", a annoncé à Dublin le président de la commission électorale, sous les cris de joie et les hourrahs d'altermondialistes.

    Les pays membres de l'Union européenne se sont cependant pour la plupart dits décidés à aller de l'avant. Le traité de Lisbonne "n'est pas mort" et "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer", ont affirmé le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre Slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE.

    Mais "il est clair que le traité n'entrera pas en vigueur au 1er janvier 2009", a toutefois souligné le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

    "Nous espérons que les autres Etats membres poursuivront le processus de ratification", ont ajouté le président français Nicolas Sarközy et la chancelière allemande Angela Merkel dans une déclaration commune, au diapason des réactions de la plupart des dirigeants européens.

    Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a ainsi indiqué que Londres allait poursuivre son processus de ratification.

    Mais le président tchèque Vaclav Klaus a estimé que le traité de Lisbonne était "fini", qu'il n'était "plus possible de poursuivre sa ratification".

    A Dublin, le Premier ministre irlandais Brian Cowen a reconnu une "immense déception" et un "revers potentiel" pour l'UE. Le dirigeant centriste, qui n'est au pouvoir que depuis un mois, a toutefois prévenu qu'il n'y avait pas de "solution miracle" à la crise provoquée par le "non" irlandais. (AFP).

  • IRLANDE: communiqué du Front National

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen


    Le Front National salue la magnifique victoire du peuple irlandais qui a rejeté le traité de Lisbonne malgré les pressions, menaces et chantages de toutes sortes émanant tant des autorités nationales qu’européennes.

    Une fois de plus la valeureuse Irlande a démontré que lorsque les peuples s’expriment directement, ils déjouent tous les pronostics et défendent leurs intérêts nationaux.

    Le Traité constitutionnel est désormais caduc et la forfaiture de Nicolas Sarközy, faisant revoter le Congrès français sur un texte identique à celui rejeté par le peuple français, est effacée.

    Avec cette victoire du NON, nous commençons la campagne européenne de juin 2009 de belle façon. Que tous les nationalistes d’Europe trouvent dans ce résultat le courage et la détermination pour combattre les eurocrates bruxellois et les tenants du nouvel ordre mondial, ennemis déclarés des Nations et des peuples d’Europe.

    Ce soir, nous sommes tous des Irlandais !

    Plus que jamais, Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

    VIVE L’Irlande !

    Le NON au referendum irlandais sur le traité de Lisbonne est une victoire historique d’un peuple héroïquement attaché à ses libertés, contre les manoeuvres des Euro-mondialistes de Bruxelles. Des faussaires qui pensaient pouvoir recycler la Constitution européenne au mépris des referendums français et hollandais de 2005.

    Et ceci a été obtenu en dépit d’une campagne déséquilibrée et parsemée de mensonges, d'intimidations et de sous-entendus insultants pour les Irlandais.

    A la veille de la présidence française de l'Union européenne, M. Sarközy doit enfin prendre acte de cette décision souveraine, et revenir au respect du « non » clairement exprimé par le peuples français et néerlandais il y a trois ans.

    Le NON irlandais exprime une volonté : voir la construction européenne prendre une orientation radicalement différente celle d’une Europe des nations, fondée sur la coopération entre des pays libres et souverains, liés par une histoire, une culture, une géographie et des intérêts communs, s’accordant la préférence mutuelle et la légitime protection de leurs nations.

    Il faut transformer cet essai démocratique lors des élections européennes de 2009, que le Front National mènera avec d’autres formations partageant les mêmes convictions en Europe. Les patriotes français doivent se mobiliser en faveur du seul parti de France qui n'a jamais trahi, ni menti sur les réelles intentions des Euro-mondialistes.

     

  • Les partisans du "non" se réjouissent du vote irlandais

    Le peuple irlandais a parlé
    au nom du peuple français»
    lefigaro.fr (avec AFP)
    13/06/2008

    Philippe de Villiers, le président du Mouvement pour la France,, a estimé que «le peuple irlandais a parlé au nom du peuple français» en rejetant cette «Constitution bis». «Ce vote sonne comme un rejet massif de la dérive anti-nationale et anti-démocratique de l'Europe de Bruxelles». «Chaque fois que les peuples s'expriment directement, leur message est clair il ne veulent plus d'un système qui les dépossède de leur souveraineté», a-t-il estimé. «Il revient» désormais à Nicolas Sarkozy qui va assurer pendant six mois la présidence de l'Union européenne «de jeter les bases d'une nouvelle Europe respectueuse des peuples», a-t-il dit.

    Jean-Luc Mélenchon, sénateur PS, a affirmé que le non irlandais attendu au traité européen de Lisbonne est «une très bonne nouvelle» et a appelé à un «nouveau combat» pour faire respecter ce vote. «Le non des Irlandais envoie le traité de Lisbonne dans la poubelle où le non des Français et des Hollandais a déjà jeté la version originale qu'était le traité constitutionnel». «Les grandes manoeuvres vont commencer pour essayer de contourner le vote des Irlandais. Un nouveau combat commence donc pour faire respecter ce Non». Le sénateur propose une autre méthode: «donner un mandat constituant au Parlement européen, qui sera élu l'an prochain, de rédiger un nouveau traité d'organisation des pouvoirs» en Europe.

    Le PCF a estimé que la probable victoire du non en Irlande au traité européen de Lisbonne «est une bonne nouvelle pour tous les peuples européens et pour l'Union européenne». «Le choix du peuple irlandais est un choix de courage et de lucidité».

    Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé qu'il s'agissait d' «un service rendu à l'Europe tout entière». «Le vote du peuple irlandais revêt une signification profonde : les peuples refusent de se laisser dissoudre dans une Europe à la fois technocratique et antisociale». «C'est aussi un service rendu à la France, dont le poids relatif était affaibli par le Traité de Lisbonne, en rupture avec la parité fondatrice avec l'Allemagne qui avait jusqu'ici permis le progrès équilibré de la construction européenne».

    Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, a affirmé que le texte «est définitivement mort et enterré», il devient «caduc», et «la bataille est désormais de faire respecter» ce vote. « La bataille est d'ores et déjà engagée à faire respecter le non irlandais, là où le non français et néerlandais ne l'ont pas été», a affirmé l'ancien candidat à la présidentielle, partisan du non au référendum de 2005. Selon le leader de la LCR, «à chaque fois qu'on consulte les peuples la réponse est la même: c'est non».

    Le Figaro - 13 juin 2008

     

  • Carla Bruni et ses chansons idiotes

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    Le 28 mai 2008

    Le gouvernement colombien a qualifié jeudi de "blessante" une des chansons du nouvel album de Carla Bruni-Sarkozy pour la référence qu'elle contient à la cocaïne colombienne.

    Dans le prochain album de la chanteuse et épouse du président français intitulé "Comme si de rien n'était", une des chansons intitulée "Tu es ma came" dit, selon les paroles reproduites par Le Figaro daté du 11 juin : "Tu es ma came/Plus mortel que l'héroïne afghane/Plus dangereux que la blanche colombienne."

    "Dans la mesure où ceci sort de la bouche de la femme du président, nous considérons cette déclaration très blessante pour la Colombie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Fernando Araujo. "Ce genre de chose arrive quand on mélange la politique avec l'art. Nous le regrettons profondément."

    Fernando Araujo a été otage des rebelles colombiens, les Farc, qui utilisent le commerce de la cocaïne pour financer leur rébellion.

    La Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne.

    L'album "Comme si de rien n'était", qui sortira le 21 juillet, est le troisième de Carla Bruni et le premier de l'ex-top model en tant qu'épouse du président de la République française Nicolas Sarkozy à qui elle s'est unie en février.

  • Irlande: le référendum

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    Dépouillement à Dublin - 13 juin 2008
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    AFP. Les Irlandais ont dit "non" au traité européen de Lisbonne, selon les premières projections de la radio-télévision publique RTE, tandis que certains ministres concédaient déjà à mots couverts la défaite du "oui", qui devrait plonger l'Europe dans une nouvelle crise.

     
    "Il semble certain que les électeurs irlandais ont rejeté le traité de Lisbonne", estime la RTE. Le "oui" n'a de chances de l'emporter que dans six des 43 circonscriptions, ajoute l'organisme public.

    "Il semble que ce soit un non", a confirmé le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern, lors d'une interview à RTE. "Il est très clair qu'il y a un vote non très important", a-t-il poursuivi.

    Le "non" s'est imposé dans les six premières circonscriptions dont les résultats officiels ont été publiés en milieu de journée.

    Selon le site officiel consacré au référendum, le "non" obtenait 53,5% des voix contre 46,5% pour le "oui" après le dépouillement de 15,11% des suffrages. Les chiffres définitifs n'étaient connus en milieu de journée que pour 12 des 43 circonscriptions: dix d'entre elles ont rejeté le traité, parfois à plus de 54%.

    "D'après ce que j'entends, ça se ne présente pas bien" pour le camp du "oui", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Dick Roche, alors que les résultats définitifs sont prévus en fin d'après-midi.

    "Il me semble que le traité a été rejeté", a déclaré Mary Lou McDonald, responsable de la campagne pour le parti nationaliste Sinn Féin, seule formation parlementaire à voter "non". "Je serais très satisfaite" (en cas de victoire du "non"), a-t-elle ajouté sur RTE.

    L'homme d'affaires Declan Ganley, figure des "nonistes", a cependant refusé de crier victoire, qualifiant simplement les premiers chiffres d'"encourageants". "C'est une grande et belle journée pour tout Irlandais et tout Européen. C'est un grand jour pour la démocratie", a-t-il ajouté.

    "Ce serait la troisième fois que le même message est envoyé par plusieurs millions de citoyens européens à une élite à Bruxelles non élue et qui n'a pas de comptes à rendre", a-t-il poursuivi.

    Un peu plus de trois millions d'électeurs ont voté jeudi pour cet unique référendum tenu sur le traité de Lisbonne dans un pays européen. Les 26 autres Etats-membres de l'Union européenne (UE) ont opté pour une ratification parlementaire, ce que 18 capitales ont déjà fait.

    S'il est confirmé, le probable rejet du traité par une île comptant 4,2 millions d'habitants, soit moins de 1% des 495 millions d'Européens, ne serait pas sans rappeler le "non" opposé à la Constitution européenne en 2005 par la France et les Pays-Bas, ainsi par les Irlandais en 2001 contre le traité de Nice.

    Il avait alors fallu organiser un deuxième vote sur l'île pour faire adopter le texte. Mais il n'y aura pas de second référendum cette fois-ci, a assuré le gouvernement.

    Le traité doit être adopté dans l'ensemble des 27 pays de l'UE pour entrer en vigueur.

    La France et l'Allemagne réagiront ensemble au résultat du référendum, a déclaré vendredi le président Nicolas Sarközy. "Nous avons convenu avec la chancelière allemande Angela Merkel que nous ferions une réaction commune", a-t-il dit. Paris doit assurer la présidence tournante de l'UE au 1er juillet et un non de l'Irlande risquerait de remiser au second plan les ambitieux projets européens de M. Sarközy.

    Le Premier ministre français, François Fillon, a estimé jeudi soir qu'il n'y aurait "plus de traité de Lisbonne" en cas de rejet du texte par les Irlandais.

    Mais le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a jugé qu'il faudrait néanmoins "que le processus de ratification continue dans les autres pays", et qu'un "arrangement juridique" puisse être trouvé entre l'Irlande et les 26 autres pays membres de l'UE.

  • AUTODAFE EN ISRAËL

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    Plusieurs centaines d’exemplaires du Nouveau Testament ont été brûlés, le 20 mai dernier, par des étudiants religieux juifs à Yehuda, ville israélienne de 34 000 habitants située à l’est de Tel Aviv, près de l’aéroport de Lod. Révélé par Associated Press et repris par le quotidien israélien Haaretz, cet « incident » n’a eu qu’un faible retentissement dans la presse francophone.

    Interrogé par les journalistes, le maire-adjoint de la ville, Uzi Aharon, a expliqué que des missionnaires étaient récemment venus distribuer des exemplaires du Nouveau Testament et autres matériels religieux dans sa localité. Après avoir reçu des protestations de la part de certains habitants, l’élu, muni d’un haut-parleur, a organisé avec des étudiants religieux juifs la collecte des ouvrages remis. Jetés en tas près d’une synagogue, ceux-ci ont ensuite été brûlés. Le quotidien Maariv soutient que « plusieurs centaines d’étudiants de la “yeshiva” [qui étudient essentiellement le Talmud NdA] y ont pris part » alors que pour Uzi Aharon : « peu y avaient participé » et que lui-même n’était « pas présent ». L'édile minimise l’incident en précisant que «non pas la totalité des Nouveaux Testaments avaient été brûlés, seulement quelques centaines. » Regrettant la destruction des exemplaires, il affirme pourtant : « je ne dénonce pas le fait qu’on ait brûlé ces livres, mais je dénonce ceux qui ont distribué ces livres», car ils incitent à la conversion des Juifs.

    A la suite de cette affaire, l’avocat Calev Myers, représentant les quelque dix mille juifs messianiques qui reconnaissent Jésus comme leur Sauveur, a demandé sur Army Radio que les jeunes incendiaires soient poursuivis. Bien qu’autorités israéliennes et Juifs orthodoxes voient ces activités missionnaires d’un mauvais œil, beaucoup d’Israéliens disent abhorrer et associer le fait de brûler des livres à des actes commis par les nazis durant la deuxième guerre mondiale.

    (Source: NOVOPRESS)