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  • LES SALAUDS VONT EN ENFER

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    Hier, l'ex-compagnon de la mère d'Antoine, 8 ans, qui a survécu vendredi à une tentative de noyade à Challans (Vendée), a avoué avoir tué son ancienne amie. Il a également reconnu avoir jeté le garçonnet dans un lac voisin.

    Après vingt-quatre heures de revirements fantaisistes et de dénégations incohérentes, Cédric Hornec, le principal suspect dans la tentative de noyade du jeune Antoine et dans la mort d'Anne Deriez, sa maman, a commencé à avouer ses crimes. Sa garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Challans (Vendée) a été prolongée hier en début d'après-midi par le procureur de La Roche-sur-Yon, ainsi que celle de Raymonde K., l'amie chez qui il avait trouvé refuge à Saint-Hilaire-de-Riez, où il a été arrêté dimanche en tout début d'après midi.

    Selon nos informations, le mécanicien de 29 ans, connu des services de police mais au casier judiciaire vierge, a reconnu hier matin s'être disputé avec son ex-compagne, jeudi soir dernier.

    Le drame s'est déroulé à Bois-de-Céné, au domicile de la jeune femme, où il vivait il y a une quinzaine de jours encore, avant une séparation qui jusqu'alors semblait s'être opérée « sans esclandre ». Mis « hors de lui » pendant l'altercation, il a avoué avoir frappé son ex-compagne à la tête, en prenant soin de maintenir un coussin sur sa bouche, pour rendre ses cris inaudibles. Ce qui explique qu'Antoine, 8 ans, n'a pas été témoin direct de la mort de sa mère, comme il l'avait affirmé lors de son hospitalisation à Nantes.

    Selon une source proche de l'enquête, Hornec aurait dans un premier temps vivement contesté les déclarations d'Antoine qui, à son réveil, accusait l'ex-ami de sa mère de l'avoir jeté vivant dans le lac d'Apremont, à une trentaine de kilomètres du domicile familial. Avant de reconnaître sa responsabilité : c'est bien lui qui a emmené le garçonnet, sans trop savoir où aller, et qui a « eu l'idée de le jeter à l'eau » avant d'essayer de le noyer.

    Le mécanicien s'est ensuite réfugié chez Raymonde K., la mère de Bruno, un de ses amis en ce moment détenu, dans une petite résidence HLM du centre de Saint-Hilaire-de-Riez. Selon les déclarations de cette femme, Cédric Hornec est arrivé chez elle en portant des traces de blessures ; il lui a simplement expliqué s'être bagarré avec Anne Deriez. Il s'est ensuite prostré devant la télévision, avant de confier simplement à la mère de son ami, en regardant le journal télévisé où il était question de la découverte du mystérieux « enfant du lac », qu'il l'avait jeté à l'eau. Selon un proche du dossier, Raymonde K., apeurée, n'a pas osé prévenir la police et a même aidé Hornec en lavant ses vêtements. Finalement, c'est elle qui, au cours de sa garde à vue, a craqué en premier. En confrontant les deux, les gendarmes ont finalement recueilli les aveux du mécanicien. Les enquêteurs s'appliquaient hier à corroborer ces déclarations avec des éléments de police technique et scientifique, ainsi que les résultats de l'autopsie du corps de la jeune femme, pratiquée hier.

    Simultanément, une équipe de plongeurs sondait hier après-midi une petite rivière sur la commune de Notre-Dame-de-Riez, pour retrouver l'objet avec lequel l'ex-concubin a avoué avoir frappé sa victime. Cédric Hornec et Raymonde K. vont aujourd'hui être présentés à un juge d'instruction de La Roche-sur-Yon, qui décidera de leur sort judiciaire.

    Quant à Antoine, il a quitté l'hôpital de Nantes hier, pour retrouver le domicile de son grand-père maternel, Michel Deriez, puisqu'il semble qu'il n'ait plus guère de contacts avec son père. Selon les gendarmes, il est « fortement marqué », mais il dispose aussi de « beaucoup de ressources ».

    Le Parisien - 03 mai 2008

    Qui est le père d'Antoine, ce père qui ne se manifeste pas alors que son enfant de 8 ans est dans le malheur? Que de salauds dans cette affaire!

  • Bretagne

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    Ile de Groix - petites criques de sable fin
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    Ile de Groix - Port-Tudy

  • Nomad 88

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    (Photo d'archives publiée par le Daily Mail)

    Le groupuscule Nomad 88, auquel appartiennent les trois personnes, arrêtées dans l'Essonne, est né sur les cendres d'un autre groupe, Calibre 144, aujourd'hui dissous. D'anciens membres se sont regroupés avec d'autres militants de diverses organisations d'extrême droite. Ils ont choisi de se baptiser Nomad pour leur « facilité à se déplacer partout dans le monde », justifient-ils sur leur site Internet.

    Le petit groupe serait fiché par les services parisiens de renseignements. Sur leur site, les membres ne dissimulent pas leur extrémisme : « Skinheads réaction, écrasons l'immigration », « Dressons-nous contre cette vermine noire », hurlent-ils lors de soirées filmées et mises en ligne. Ces « fêtes » se sont souvent tenues chez Camille, l'un des fondateurs installé à Epinay-sur-Orge et arrêté vendredi. Un été, il avait organisé un barbecue dans son jardin avec un drapeau nazi déployé. La création du réseau daterait de deux ans, d'après son entourage. Mais selon toute vraisemblance Nomad 88 ne dépasserait pas la vingtaine de membres. Ils disposent tout de même de sections à Paris, à Nancy. La dernière en date inaugurée en avril est basée en Rhône-Alpes.

  • Les faux inondent le marché de l'art

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    Aidés par des marchands d'arts et des experts peu scrupuleux, les faussaires inondent le marché de l'art. Au-delà des particuliers grugés, des copies sont accrochées dans des musées du monde entier qui n'ont pas su distinguer le vrai du faux.

    Ils envahissent les salles des ventes, se nichent dans de respectables musées ou migrent vers les salons de particuliers pensant avoir réalisé une belle affaire. Toiles de maître, mobilier d'époque, statues d'art primitif...

    Le commerce des faux génère aujourd'hui de substantiels profits. Il présente pour ses auteurs un ratio risque-bénéfice bien plus avantageux que d'autres méfaits. Les falsificateurs encourent en général des peines moindres que celles infligées pour des délits plus classiques. Aucun outil statistique ne permet aujourd'hui de recenser le nombre de faux, les champs d'imitation étant tellement nombreux. Mais ils se comptent par milliers. Rien que pour Cocteau, Annie Guédras, l'experte reconnue du peintre, en recense plus de 1 700.

    Prédilection pour les contemporains

    Raphaël, Delacroix, Géricault, Picasso, Kandinsky, tous les grands artistes ont leurs faussaires. L'affaire jugée cette semaine à Paris l'illustre parfaitement. Elle concernait des oeuvres du Carrache, de Raphaël et de Bruegel. Des toiles qui s'arrachent à prix d'or... Les faussaires, artistes en mal de reconnaissance, privilégient les grandes signatures, avec une prédilection pour les contemporains. « Ils sont plus faciles à copier et il est encore possible de se procurer leurs matériaux », explique Eric Turquin, expert en tableaux anciens.

    Filières internationales

    C'est une chose de contrefaire et de peindre à la manière des plus grands, encore faut-il bénéficier de la complicité de tout un réseau pour trouver un acquéreur. « Le faussaire, souvent, n'a pas le temps de s'occuper d'écouler ses oeuvres, remarque Valérie Maldonado, commissaire principal à l'office des contrefaçons de la direction centrale de la police judiciaire. Des marchands d'art, des galeristes interviennent alors pour se charger de la vente. » Les filières internationales fournissent alors les plus grandes salles des ventes, trompent les spécialistes des musées nationaux. La bonne affaire devient une superbe escroquerie.

  • Profanation de cimetière chrétien: ce sont des "satanistes"

    Deux cent quarante-six tombes ont été profanées dans le cimetière d'Elne, au sud des Pyrénées-Orientales, avec notamment des inscriptions sataniques.

    Des croix ont été renversées, des pots de fleurs brisées et le mot "Satan" a été inscrit sur plusieurs pierres tombales de ce cimetière qui a été interdit au public dimanche à la mi-journée en raison de prélèvements d'indices par les gendarmes.

    Le Parisien - 02 mai 2008
  • Antoine a appris la mort de sa mère

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    Samedi soir, à grands renforts de patrouilles et même d'un hélicoptère, les enquêteurs espéraient un dénouement rapide à la chasse à l'homme engagée quelques heures plus tôt. Hier, à 13 h 30, c'était chose faite. Cédric Hornec, 29 ans, a été interpellé par une quinzaine de gendarmes du peloton de sécurité et d'intervention des Sables-d'Olonne, dans un petit appartement de Saint-Hilaire-de-Riez, une station balnéaire de la côte vendéenne.

    A une vingtaine de kilomètres seulement du lac d'Apremont, où Antoine, 8 ans, avait été retrouvé vendredi matin, entre la vie et la mort. En revenant à lui, le petit garçon a mis les enquêteurs sur la piste de Cédric Hornec. Le garçonnet affirme que c'est ce mécanicien qui, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'a emmené de force, en voiture, au bord du lac d'Apremont, où il l'aurait jeté à l'eau depuis un ponton. Quant à Anne Deriez, la maman d'Antoine, elle a été retrouvée, avant-hier matin, le crâne fracassé, dans la salle à manger de sa longère de Bois-de-Céné.

    Cédric Hornec, il y a une quinzaine de jours encore, était le concubin d'Anne Deriez, avant une séparation qu'on avait décrite comme « sans esclandre »*. Il apparaissait aux yeux des enquêteurs comme un « témoin important ».

    * Qui est ce "on" qui avait décrit une séparation sans esclandre ?


    Traqué depuis plus de vingt-quatre heures, pendant lesquelles il aurait, selon une source proche du dossier, « beaucoup bougé », il s'était finalement réfugié chez une amie, dans une résidence HLM, en plein centre-ville de Saint-Hilaire-de-Riez. Déjà connu des services de police, il n'a pas opposé de résistance au moment de son interpellation. Il a ensuite été conduit à la brigade de Challans, dont les hommes ont été mobilisés non-stop dès la découverte d'Antoine. Sa garde à vue, filmée comme l'exige la loi en matière criminelle depuis hier, s'y déroulait toujours hier soir, assurée par des officiers de la section de recherches des Pays de la Loire, et vraisemblablement pourrait se poursuivre jusqu'à demain midi, au plus tard. La jeune femme qui l'hébergeait au moment de son interpellation était elle aussi entendue par les gendarmes. Quant à la Peugeot 306 noire de Cédric H., elle a immédiatement été saisie pour y opérer bon nombre de prélèvements : Antoine affirmant avoir été conduit en voiture au lac, des traces de son ADN dans l'habitacle pourraient en apporter la preuve indiscutable.

    A Bois-de-Cené, au domicile d'Anne Deriez, les « experts » de la gendarmerie poursuivaient hier leur méticuleux travail sur la scène du crime. L'autopsie de la jeune maman, qui aurait eu 30 ans en novembre, doit avoir lieu aujourd'hui.

    Quant à Antoine, auprès duquel trois gendarmes se relaient en permanence, il se porte de mieux en mieux ; physiquement, du moins. Un militaire, spécialement formé dans l'audition et la communication auprès des mineurs, lui a annoncé la mort de sa mère, avant-hier soir, et il lui faut désormais faire face à cette douleur. Le procureur de la République de La Roche-sur-Yon devrait très prochainement requérir une ordonnance de placement pour qu'Antoine retrouve un environnement propice à sa reconstruction.

    Ce terrible fait-divers en dit plus sur notre époque que de longs débats philosophiques qui ne font que constater l'échec de notre société en fin de cycle sans y apporter le moindre remède.

  • Lycée Paul-Bert: des ministres bien protégés

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    La visite de François Fillon en compagnie des deux ministres Darcos et Dati dans un lycée parisien lundi a été émaillée d'incidents avec des manifestants dénonçant notamment les conséquences des réformes en cours dans l'éducation.

    Pierre Castagnou, maire PS du XIVe arrondissement de Paris, a décrit comme une "provocation du gouvernement" la venue au lycée Paul-Bert du Premier ministre, accompagné du ministre de l'Education Xavier Darcos et de la Garde des Sceaux Rachida Dati.

    "Provocation", c'était aussi le terme scandé par quelque 150 lycéens et parents d'élèves FCPE qui avaient fait le déplacement pour l'occasion, et ont été tenus à distance de façon musclée par quelques dizaines de gendarmes mobiles et CRS.

    Un gendarme a été "sérieusement blessé à la main", selon une source policière, qui a aussi fait état d'une arme blanche trouvée sur l'un des lycéens.

    Côté manifestants, trois jeunes ont été interpellés sans ménagement après avoir tenté de franchir le barrage. L'un d'eux a été traîné au sol, un autre a été brutalement plaqué contre la grille d'une fenêtre au rez-de-chaussée du lycée, tête la première. Il aurait nécessité des soins par les pompiers, a affirmé l'Union nationale lycéenne (UNL).

    Dans un communiqué, le premier syndicat lycéen "dénonce fermement la répression policière face à des manifestants pacifiques qui n'avaient même plus le droit de rentrer dans leur lycée".

    Quant à la FIDL, deuxième syndicat de lycéen, elle estime également que "deux semaines après un mouvement qui a réunit plus de 80.000 lycéens, la venue des Ministres et du Premier Ministre sonne comme une provocation à l'encontre des lycéens".

    C'est la première fois qu'une véritable manifestation se produit lors d'un déplacement de M. Fillon depuis qu'il est à Matignon, si l'on excepte le rassemblement assez tranquille de 200 internes en médecine lors d'un déplacement à Nîmes, en octobre 2007.

    "C'est assez habituel pour moi qui ait été ministre de l'Education d'avoir des comités d'accueil", a-t-il réagi à l'issue d'une table ronde sur la consommation de drogue en milieu lycéen. Laquelle réunion, a-t-il souligné, s'est tenue "dans les conditions du dialogue".

    "La police est là pour faire régner l'ordre, les manifestations ne sont pas une façon de régler les sujets," a-t-il ajouté.

    L'un des reproches faits au chef du gouvernement tenait à l'annonce de sa visite presque au dernier moment, vendredi 30 mai dans l'après-midi.

    "Cette visite improvisée, inopportune et inconséquente, dont le maire du XIVe n'a pas été tenu informé par les autorités gouvernementales, ne pouvait que provoquer de tels incidents", a jugé M. Castagnou dans un communiqué.

    "On a appris leur venue (des ministres, NDLR) il y a trois jours seulement. Ca trouble la sérénité de l'établissement", a aussi confié Elisabeth Coutrot, une parent d'élève FCPE en colère contre "une dotation horaire amputée", "des heures supplémentaires qui alourdissent la charge de travail des enseignants" et le manque de surveillants.

    Xavier Darcos a lui aussi balayé l'argument: "Venant de personnes qui ont organisé pendant trois mois la confusion dans les établissements, c'est presque comique", a-t-il lâché à la presse, le visage fermé.

  • VIDEO: LES QUATRE EMPIRES A DETRUIRE

    http://www.dailymotion.com/video/x5meat_detruire-les-identites_news

     envoyée par Roberto Fiorini

  • L'enfant du lac: Cédric Hornec a avoué

    Placé en garde à vue depuis hier après-midi, Cédric Hornec, 29 ans, a avoué.

    Il a expliqué aux enquêteurs s'être disputé avec son ex-compagne et l'avoir violemment frappée à la tête. Selon ses premières déclarations, il aurait placé un coussin sur la tête de sa victime pour couvrir ses cris.

     Il a par ailleurs reconnu avoir quitté le domicile avec le fils de la victime, Antoine, 8 ans, dans sa voiture. Ce n'est qu'après avoir sillonné les routes du secteur pendant quelque temps qu'il aurait décidé de se débarrasser du jeune garçon en le noyant. L'enfant du lac a été retrouvé inanimé mais vivant vendredi matin par un promeneur, qui s'est jeté à l'eau pour le tirer sur la berge.
    Le Parisien - en exclusivité - 02 mai 2008
  • L'Obamania dans les banlieues

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    SAFIA, étudiante en Seine-Saint-Denis:

    «S'il gagne, je vais là-bas. Direct ! ». Comme Bakary, jeune travailleur social à Paris, Nabil, Dina, Safia, Hervé Kir-Din... ont le regard tourné vers l'Amérique et le duel Hillary Clinton-Barack Obama.

    Le sénateur afro-américain est le nouveau « kif » de ces lycéens ou étudiants d'Aubervilliers, de Villetaneuse ou de Paris. A l'initiative de Jean-Claude Tchicaya, professeur dans les lycées de Seine-Saint-Denis et président de l'association Devoirs de mémoire, ces jeunes de banlieue âgés pour la plupart d'une vingtaine d'années se sont rencontrés jeudi soir à l'université de Saint-Denis pour échanger sur la primaire démocrate.

    Le coude-à-coude avec Clinton, ils le suivent dans les médias français évidemment. « Après chaque victoire du sénateur Obama, les commentaires vont bon train dans la cour du lycée », assure Tchicaya. Comme Nabil, étudiant en histoire, le besoin d'en savoir plus les amène à surfer assidûment sur le Net. « J'ai même téléchargé la profession de foi des candidats », dit-il. Membre des Braves garçons d'Afrique, une association parisienne portée sur les questions d'identité, Bakary suit la campagne en téléphonant aux « potes de Washington ». « Ce qui se passe là-bas est dingue, les jeunes s'inscrivent massivement sur les listes électorales. Obama fait vraiment souffler le vent du changement », assure Bakary.

    « Il prouve que l'on peut réussir même quand on est issu d'un milieu modeste »

    La percée du sénateur afro-américain a sur ces jeunes un effet miroir. La « success story » d'Obama, passé dans les écoles publiques américaines avant de devenir avocat puis homme politique, fascine. « Il n'a pas eu une enfance dorée et le voilà presque en course pour la Maison-Blanche... Obama prouve que l'on peut réussir même quand on est issu d'un milieu modeste », remarque Dina, une timide lycéenne. Le fameux « rêve américain »... De « Friends » au « Prince de Bel-Air », tous ces accrocs de séries TV made in USA « adorent l'Amérique bling-bling ». « Là-bas, tu peux passer ton permis à 16 ans... », rigole un jeune. « C'est aussi le pays qui envenime le conflit israélo-palestinien », corrige un jeune Black, vêtu d'un T-shirt « African Power ». Une société « très inégalitaire » mais qui s'apprête quand même « à tourner une page sur sa propre histoire ».

    Bonnet sur la tête, Dan fait son petit cours : « dire qu'il y a à peine quarante ans en Amérique, un Noir ne pouvait pas s'asseoir à côté d'un Blanc dans les bus... Aujourd'hui, un métis pourrait devenir président de la première puissance mondiale. Quelle leçon ! » Notamment pour la France. Bakary brandit le journal « l'Equipe » qui publie les photos des 23 sélectionnés de l'équipe de France pour l'Euro de foot : « Ah si seulement, on pouvait avoir un gouvernement ou une Assemblée nationale qui s'en inspirent un peu plus ! » « Mais c'est quand même deux Blacks (NDLR : l'ancien et l'actuelle secrétaire d'Etat américains Colin Powell et Condoleeza Rice) qui ont envoyé des marines en Irak. Si j'étais américain je ne voterais pas Obama parce qu'il est noir mais pour son projet », coupe Kir-Din .

    Avant de se quitter, un petit vote s'organise : les 14 présents estiment à l'unanimité qu'Obama va remporter son match face à Clinton. Et pour la Maison-Blanche ? « L'Amérique reste l'Amérique. Voter pour un président noir est encore impossible... », lâche Kir-Din. Et s'il venait à gagner, ils ont prévu de lui envoyer... un gilet pare-balles. Car « il se fera descendre », comme un Martin Luther King. Mais quelque soit le résultat, la percée du sénateur aura des résonances en France. « Les Français issus de l'immigration peuvent enfin se dire Pourquoi pas moi ? Pour nous, il est l'espoir », glisse Safia. Et Bakary, d'origine malienne, de conclure : « Mon grand-père a combattu dans l'armée française, mon père a construit des immeubles... Un jour, peut-être, mon petit-fils verra un Obama "gaulois"( français!) à l'Elysée. »

    (Le Parisien - 01 juin 2008) 

  • Tribu d'indiens primitifs découverte en Amazonie

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    En voyant arriver l'hélicoptère, les guerriers de la tribu ont essayé de l'abattre avec les flèches de leurs arcs. Ils n'auraient jamais eu de contact avec d'autres civilisations.
    Ils sont entièrement peints en rouge ou en noir.
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    Une minuscule clairière en Amazonie, près de la frontière péruvienne.
    250 Indiens totalement isolés du monde moderne, cultivant le manioc, les bananes et les pommes de terre. Le moindre contact avec des Blancs peut les tuer, car ils ne sont pas immunisés contre nos maladies infectieuses les plus banales.
    La déforestation les menace.

     

  • La sonde spatiale Phoenix: léger problème

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    Une image historique de la descente de Phoenix captée par l'orbiteur Mars Reconnaissance

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    Plaine arctique de Mars - photo NASA/JPL-Caltech/university of Arizona
    31 mai 2008- Les scientifiques responsables de la sonde spatiale Phoenix, en mission d'exploration sur Mars, luttent contre un court-circuit intermittent sur l'appareil.

    Le problème se situe au niveau d'un dispositif qui doit analyser la glace et le sol en superficie du sol martien, ont indiqué vendredi les scientifiques. La panne a été découverte lors d'un test effectué avant que le bras articulé de Phoenix ne commence à sonder le sol de la planète rouge.

    Ce problème de court-circuit n'est pas considéré comme critique, a déclaré William Boyton, du Laboratoire planétaire et lunaire de l'Université de l'Arizona. M. Boyton sera chargé du réchauffement et de l'analyse des échantillons prélevés par le bras de Phoenix.

    Selon ce spécialiste, la cause de la panne est connue et les scientifiques travaillent à des solutions.

    Posée sur Mars pour trois mois, la sonde Phoenix a pour mission d'aider à comprendre si la région du pôle nord de la planète a pu abriter des formes de vie primitive. Elle va se livrer à plusieurs expériences à la recherche de composants organiques. AP

     

    Phoenix Mars: http://phoenix.lpl.arizona.edu

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    Après un atterrissage réussi dimanche, la sonde de la NASA devait déployer mardi son bras articulé capable de creuser à une profondeur de 50 centimètres dans le pergélisol de la planète.

    Toutefois, une perturbation passagère a rompu momentanément le lien radio entre Phoenix et l'orbiteur martien américain. Des ingénieurs tentaient de rétablir le contact. La NASA a indiqué que la mission de la sonde n'était pas compromise.

    Trouver des traces de vie passée

    La sonde se trouve dans la Vastitas Borealis, une plaine située près du pôle nord et qui serait riche en eau gelée.

    À l'aide de nombreux instruments, Phoenix tentera d'y trouver des indices de vie passée, comme des molécules de carbone et d'hydrogène, des éléments nécessaires à la vie.

    Obtenir un bon échantillon de ce sol gelé est notre objectif dans notre quête pour une zone habitable sur Mars. — Peter Smith, principal responsable de la mission
     

    La sonde doit résister à des températures de moins 73 à moins 33 degrés Celsius.

    Cette mission sera aussi l'occasion de documenter, à l'aide d'une station de conception canadienne, les conditions météorologiques dans cette zone qui pourrait éventuellement servir de base habitable.

    L'analyse des premières photos renvoyées à la Terre laisse penser que la glace modifie encore la surface de Mars. Les géologues pensent même que certaines failles pourraient être récentes.

    De plus, pour la première fois dans l'histoire spatiale, une sonde, Mars Reconnaissance, a pris une image à haute résolution d'une autre sonde durant un atterrissage. Sur cette photo, il est possible d'apercevoir Phoenix suspendue à son parachute.

    L'orbiteur américain Mars Odyssey avait détecté en 2002 d'importantes quantités d'hydrogène à la surface de la planète, confirmant que les régions polaires sont recouvertes de glace.

    Les robots américains Opportunity et Spirit, qui explorent depuis trois ans la surface de Mars à l'équateur, ont aussi découvert des indices de la présence passée d'eau.

    (Source: Radio-Canada)

  • Quelle famille!

    Enseignante de profession, Malika Dati, l'une des soeurs de Rachida Dati, Garde des Sceaux, a été élue sur la liste de l'UMP André Rossinot à Nancy en mars dernier.

    Sa fille, en "rupture de famille", fait l'objet d'une information judiciaire ouverte par le parquet de Nancy pour "vols, falsification de chèques et usage".

    (Source: Faits & Documents n° 256 - 1er au 15 juin 2008)

     

  • Main humaine - Grotte Chauvet

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    Grotte Chauvet découverte en 1994 - jamais ouverte au public
     Contour au pochoir obtenu en pulvérisant les pigments sur une main plaquée à même la paroi.
    La datation des peintures et des charbons retrouvés dans la grotte révèlent un âge de plus de 30 000 ans avant notre ère, ce qui en fait les plus anciennes peintures paléolithique du monde dévoilées à ce jour.

  • STATS DU BLOG MAI 2008

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  • Poutine reçoit Chirac en "rencontre privée"

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    Poutine et Chirac à l'hôtel Bristol le 30 mai 2008 

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a reçu vendredi matin l'ancien président Jacques Chirac pour une "rencontre privée", au deuxième jour de sa visite à Paris.

    L'ancien président russe, dont c'est le premier voyage à l'étranger depuis qu'il a quitté la présidence et pris la tête du gouvernement début mai, a annoncé devant la presse que M. Chirac était "attendu" le 12 juin à Moscou pour "une cérémonie très solennelle", au cours de laquelle l'ancien président français se verra remettre le Prix d'Etat, distinction la plus élevée en Russie.

     

    L'ancien président français a souvent été critiqué pour son attitude estimée trop indulgente envers M. Poutine, avec lequel il entretient des relations chaleureuses. Au début de leur rencontre, dans une suite de l'hôtel Bristol où réside M. Poutine, le Premier ministre russe a indiqué à M. Chirac que la remise de cette décoration "traduit toute l'importance que nous accordons à ton action dans le domaine de la coopération franco-russe".

    Il s'est félicité que les relations entre Russie et France "se développent très bien". "Je te remercie pour le socle que tu as créé pour cela", a-t-il dit, selon la traduction de ses propos par un interprète.

    M. Poutine s'est également déclaré "très satisfait" de ses entretiens jeudi avec le président Nicolas Sarközy et son "homologue" François Fillon. "Notre délégation est totalement satisfaite du déroulement de ces entretiens qui ont été francs, parfois assez aigus, comme ça a déjà pu être le cas dans le passé, mais toujours très constructifs," a-t-il dit.

    M. Chirac de son côté a indiqué à son interlocuteur vouloir lui "exprimer sa très grande estime et sa très grande amitié". "Mon estime tient à la remarquable conduite que tu as eue des affaires de la Russie", a-t-il dit. "Ces dix années ont été incontestablement de grandes années pour la Russie. Je tiens à rendre hommage à ton action," a poursuivi l'ancien président français, en jugeant qu'il ne pouvait y avoir "d'équilibre du monde sans une Russie forte".

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, reçu en chef d'Etat à Paris jeudi à l'occasion d'une visite de deux jours, a appelé les Européens a renforcer leur coopération économique avec la Russie, se disant par ailleurs impuissant à endiguer la hausse des hydrocarbures. M. Poutine, qui garde un rôle prépondérant en Russie après avoir laissé le poste de président le 7 mai à son "dauphin" Dmitri Medvedev, a été reçu dans la soirée pour un "dîner de travail" par le président Nicolas Sarközy après une rencontre avec le Premier ministre François Fillon.

    "La visite de M. Poutine à Paris, quelques semaines seulement après la formation du nouveau gouvernement russe, témoigne de la volonté de nos deux pays d'entretenir un dialogue régulier au plus haut niveau", a affirmé la présidence française.

    (AFPTV)
      (AFPTV)

  • Antoine a parlé: l'ex-concubin de sa mère interpellé

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    L'ex-concubin de la mère du garçon retrouvé inanimé vendredi dans le lac d'Apremont (Vendée) a été interpellé dimanche à la mi-journée pour être entendu comme témoin, quelques heures après avoir été mis en cause par l'enfant.

    Antoine, l'enfant retrouvé dans le lac d'Apremont (Vendée) a mis en cause dimanche l'ex-concubin de sa mère, qui a été interpellé pour être entendu comme témoin au lendemain de la découverte du corps de la jeune femme, tuée dans des circonstances encore indéterminées.

    L'interpellation a eu lieu vers 13H30, dans la commune de Saint-Hilaire-de-Riez, une station balnéaire accolée à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, avec un «dispositif plutôt conséquent de la gendarmerie», a indiqué le commandant Bertrand Depierre, officier de communication de la gendarmerie des Pays de la Loire.

    L'homme, âgé de plus de 30 ans, avait été mis en cause dimanche matin par Antoine, 8 ans, qui a «confirmé officiellement aux enquêteurs qu'il avait été emmené à bord d'un véhicule jusqu'au lac d'Apremont par le concubin et qu'il y avait été jeté à l'eau du haut d'un ponton», a ajouté le commandant Depierre.



    Antoine y avait été découvert, flottant à six mètres de la berge, par un promeneur vendredi au petit matin. Inanimé et en état d'hypothermie grave, il avait été hospitalisé «entre la vie et la mort» et ne s'est réveillé que samedi en fin de matinée.

    L'ex-concubin, Cédric O.,  un mécanicien appartenant à la communauté des "gens du voyage" et qui pratiquait le ferraillage, s'était séparé d'Anne Deriez, la mère du jeune garçon, «il y a une quinzaine de jours» sans problème, selon le commandant Depierre.

    Les enquêteurs estiment que le garçon n'a «probablement pas assisté» à la mort de sa mère, qui aurait succombé à des coups à la tête, probablement jeudi soir. Le corps d'Anne, une aide-soignante de 30 ans, a été retrouvé samedi, le crâne fracassé, au domicile familial, dans un hameau à Bois-de-Céné, au nord-ouest de Challans.

    Une enquête «pour homicide» a été confiée à la section de recherches d'Angers, selon le procureur de la République de La Roche-sur-Yon, Pierre Sennes.

    Par ailleurs, le père du jeune garçon, qui vivait séparé de la mère depuis de nombreuses années, a pu être contacté au téléphone par les enquêteurs dimanche matin et a fait l'objet de vérifications.

    Les accès au domicile familial, une bâtisse blanche située dans un hameau isolé au milieu des marais, restaient interdits dimanche. Une tente a été montée devant la maison pour permettre aux gendarmes scientifiques de poursuivre leurs investigations sur le lieu du crime.

    Dans le même temps, l'état de santé d'Antoine s'est amélioré, même s'il reste «perturbé», selon une source proche du dossier. Il était resté plus de 24 heures dans le coma, ce qui n'avait pas permis aux enquêteurs de l'identifier avant qu'il ne commence à parler samedi en fin de matinée.

    Malgré la diffusion de sa photo dans les médias et la mise en place d'un numéro de téléphone dédié vendredi dans l'après-midi, le mystère était alors entier sur son identité, d'autant que le lac d'Apremont est situé à une trentaine de kilomètres du domicile familial.

    Son grand-père maternel, maire de Bois-de-Céné, n'a ainsi appris la nouvelle que samedi à la mi-journée lorsque les gendarmes l'ont contacté.

  • Il bondit pour étrangler sa prof!

    Villiers-le-Bel (Val-d'Oise)

    Il a fallu l'intervention des autres élèves de la classe pour arrêter Rémy* dans son geste fou. Hier peu avant 11 heures, en plein cours, cet adolescent de 14 ans s'en est pris violemment à sa prof de français, au lycée Pierre-Mendès-France de Villiers-le-Bel. Le jeune, surexcité, est allé jusqu'à essayer de l'étrangler.

    Des faits gravissimes qui ont conduit le proviseur à fermer l'établissement pour la journée.

    Le drame d'hier éclate lors d'une discussion générale entre la prof et les élèves pour dresser le bilan de fin d'année. Rémy lance des remarques désagréables à sa prof. Cette dernière lui répond pour le remettre à sa place. C'est là que l'adolescent bondit sur l'enseignante. « Il lui a sauté au cou et a tenté de l'étrangler », assurent ses collègues. « Ses camarades sont intervenus pour le maîtriser, indique l'inspection académique. Un des jeunes et l'infirmière ont appelé les pompiers. » La victime, qui présente des marques de strangulation, est conduite à l'hôpital de Gonesse, très choquée. L'adolescent, inconnu des services de police, est quant à lui interpellé, sans résistance, dans son lycée. Conduit au commissariat de Sarcelles et placé en garde à vue, il en est finalement ressorti dans l'après-midi avant d'être remis à ses parents. Il sera entendu dans les jours qui viennent par les policiers, qui continuent à travailler dans le cadre d'une enquête préliminaire.



    Le proviseur a prévu de déposer plainte au nom de l'établissement et l'élève passera en conseil de discipline. Hier soir, la victime « a pu sortir de l'hôpital et les nouvelles sont rassurantes », indique l'inspection. Le lycéen est inscrit en 3 e développement professionnel (3 e DP). Une classe particulièrement difficile, dont font partie les élèves rencontrant les plus grosses difficultés scolaires et sociales.


    Face à l'émotion suscitée par l'agression d'hier, l'inspectrice d'académie s'est rendue sur place dans l'après-midi. « Nous avons étudié ensemble des solutions pour mettre en place un système de sanctions progressives pour éviter ce genre d'actes », rapporte un enseignant. Comme ses collègues, il regrette d'être « toujours dans l'attente de concret ». « Nous déplorons un sentiment d'impunité, insiste un autre. Notre collègue avait déjà subi une "bousculade" en février. La jeune fille responsable était passée en conseil de discipline sans pour autant être exclue. Nous estimons que c'est un manque de soutien de notre administration car une telle décision place l'enseignante en position de faiblesse. » Lundi, les professeurs ont prévu une manifestation devant le lycée.

    * Le prénom a été changé. - Ce qui ne change rien!

    JUSQU'A QUAND VONT-ILS SE PERMETTRE D'INSULTER ET DE FRAPPER LEURS PROFS? POUQUOI NE SONT-ILS PAS EXCLUS DU LYCEE COMME IL SE DEVRAIT?  

  • Le mystère des crânes mayas

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    Crâne de cristal
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    Crâne recouvert de céramique découvert à Tenochtitlan, cité aztèque
    Un site excellent pour en savoir davantage sur le mystère des crânes:

  • Du sport au Cameroun: violences contre un journaliste sportif

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    Samuel Eto'o ne tape pas que dans le ballon...

    L'international camerounais de football Samuel Eto'o s'est emporté hier contre des journalistes lors d'une conférence de presse, en blessant l'un d'eux d'un coup de tête, selon la presse camerounaise du jour.

    Toute l'affaire commence après la décision des journalistes de ne pas poser de questions aux Lions indomptables - qui rencontrent aujourd'hui le Cap-Vert pour les qualifications couplées CAN/Coupe du monde 2010 - afin de protester contre la décision de l'encadrement de limiter leur temps de présence aux entraînements.

    Devant cette attitude, le sociétaire du FC Barcelone (Espagne), selon la presse, s'est alors emporté et a insulté les journalistes. Alors que ces derniers quittaient la conférence de presse, Eto'o a donné un coup de tête à Philippe Bony, reporter dans une radio privée de Yaoundé, parfois critique à l'égard de l'international vedette.

    «Il m'a cravaté, il m'a donné un coup de tête sur la lèvre supérieure, j'ai une dent qui bouge», a déclaré Philippe Bony à l'AFP, précisant qu'ensuite des gardes du corps d'Eto'o l'ont «roué de coups» provoquant une double «fracture de la main gauche». Philippe Bony a indiqué qu'il portait plainte contre Samuel Eto'o.

    Dans la mêlée qui s'en est suivie, d'autres membres de l'équipe du Cameroun ont confisqué des caméras de chaînes de télévision et arraché des téléphones portables ayant servi à filmer la scène, indique encore la presse. Samuel Eto'o, ainsi que d'autres joueurs des Lions n'étaient pas joignables aujourd'hui.