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  • Les Olim quittent la Géorgie pour Israël

    75 nouveaux immigrants (Olim) sont arrivés de Géorgie en Israël il y a une semaine, la plupart ont été envoyés à Bat Yam ou à Ashdod. Le ministère de l’Intégration a approuvé un programme spécial pour ces immigrants : aide pour l’apprentissage de l’hébreu, financement du loyer et aide à trouver un emploi (tous les immigrants reçoivent de l’aide dans plusieurs domaines, selon les circonstances, l’aide peut être augmentée).

    Les personnes nécessiteuses se trouvant parmi les immigrants recevront une bourse de plusieurs milliers de shekels. Selon l’Agence juive (AJ), 120 immigrants de plus se préparent en Géorgie et viendront en Israël dans les prochains mois.

    La famille Mamisashvili a abandonné sa maison dans la capitale Tbilissi et est venue en Israël la semaine dernière. Le couple, âgé de la trentaine, et leurs deux enfants âgés de 3 et 8 ans, ont été logés au kibboutz Messila dans le nord du pays, dans le cadre d’un programme de l’AJ et du mouvement kibboutzique.

    Madame Mamisashvili s’est déjà rendue à Jérusalem, elle a expliqué : « Je sens que je suis rentrée chez moi. Ici je n’ai pas peur si une guerre éclate. En tant que citoyenne israélienne je ferai tout pour défendre la nation. Je sens que nous sommes arrivés à la maison et je sais que tout se passera bien ».

    Monsieur Mamisashvili a raconté que les habitants du kibboutz l’ont accueilli avec beaucoup de chaleur, « J’ai beaucoup de famille en Israël, j’ai entendu des histoires sur leur intégration et j’ai été surpris par le comportement des gens envers nous. Les gens viennent, nous rendent visite, nous apportent des habits et des objets pour la maison et on nous a même invités à un repas de shabbat. Ca réchauffe le cœur ».

    Netia Zorshvili, mère de deux enfants, habitait la ville de Gori, centre des combats entre la Géorgie et la Russie et actuellement sous occupation russe. Netia a raconté au site d’information Ynet : « Notre maison a explosé et s’est écroulée. Mon père m’a pris avec mes enfants et ma mère à Tbilissi et est retourné pour chercher quelques affaires. Maintenant il ne peut plus sortir de là bas car les Russes ont fermé les accès à la ville. Mais lui aussi viendra car il n’a pas le choix. Il ne nous reste rien ».

    Zorshvili et ses enfants ainsi que sa mère, sa sœur et sa famille se trouvent actuellement au centre d’intégration d’Ashdod. « Nous sommes venus sans rien, même pas des habits pour nous changer. Il est difficile de décrire l’enfer que nous avons vécu. Je suis quotidiennement en contact avec mon père et il me dit qu’il ne sort pas de la maison ou de ce qu’il en reste. Nous sommes très inquiets ».

    Dans les prochains jours, Zorshvili, ses enfants et sa mère devraient louer un appartement et recevoir une bourse puisqu’ils sont restés dépourvus de tout.

    « Je suis encore sous le choc, mais j’espère que nous nous débrouillerons. Je suis comptable et j’espère trouver du travail ».

    Arouts 7 - 19 août 2008

    Voir blog d'Hervé Ryssen:  http://www.herveryssen.com/?p=121

  • Un signe? Le plafond du Parlement européen s'est effondré

    Communiqué de Presse de Jean-Claude MARTINEZ :
    Député Européen, Vice-Président du Front National

    La main invisible d'Adam Smith fait effondrer le plafond du Parlement européen

    Le Parlement européen, temple de la religion de la "concurrence pure et non faussée", de la "rentabilité maximale", de la "course au profit", et de "l'amputation des dépenses publiques", vient de découvrir les conséquences de cette idéologie folle. Le plafond de l'hémicycle du Parlement à Strasbourg s'est effondré, comme s'était effondré le plafond d'un des bâtiments de Roissy, comme s'effondrera, un de ces jours, la verrière du Parlement européen à Bruxelles qui s'est déjà fissurée, parce que, chaque fois, la même cause est en action dans des appels d'offres où la multinationale gagnante est toujours celle qui emploie le moins de personnel, le moins qualifié, avec les matériaux les meilleur marché, les délais les plus raccourcis, dans le total mépris de la sécurité. Puisque la loi est celle de la rentabilité.

    Les députés européens viennent de recevoir là une leçon sans frais. À la différence des 14 803 papys et mamies de l'été 2003, ayant payé, eux, de leur vie, lors de la canicule, les conséquences de cette idéologie criminelle du tout marché, de l'économisme débridé et de l'ultra libéralisme sauvage qui a empêché et empêche toujours les maisons de retraite d'avoir les personnels nécessaires et les équipements indispensables. Puisque, là encore, au nom de la rentabilité, les dépenses publiques sont amputées.

    Ce n'est pas que le plafond du Parlement européen qui s'est effondré. Ce sont les hôpitaux publics, les équipements ferroviaires, le maillage du pays en services publics, les laboratoires de recherche, les universités françaises ensevelies dans les profondeurs du classement de Shanghai et l'économie de l'Europe où la croissance, elle aussi, s'effondre parce que partout et toujours l'ultra libéralisme et la main invisible d'Adam Smith font "la misère des nations".

    14 août 2008

  • L'embuscade des talibans à Saroubi

    C'est dans une «embuscade bien montée» des insurgés talibans que la France a perdu lundi à l'est de Kaboul dix soldats, qui venaient d'arriver depuis peu en Afghanistan, a raconté mardi le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin.

    L'opération s'inscrivait dans «une mission de reconnaissance de l'ensemble» de la région centre du pays, dont la France a pris le commandement début août, à environ 50 km à l'est de la capitale afghane, a indiqué le général lors d'une conférence de presse.

    Les forces s'étaient engagées «sur la route qui traverse du sud vers le nord la vallée d'Uzbeen», dans le district de Saroubi.

    Au total, «une centaine d'hommes» étaient mobilisés : une section du 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), un détachement de l'armée afghane, une section du Régiment de marche du Tchad, une section du 2e Régiment étranger de parachutistes (REP), ainsi que des membres des forces spéciales américaines.  A 2.000 mètres d'altitude, sur «une piste extrêmement rocailleuse» et en lacets, par «une chaleur suffocante» et «dans une atmosphère extrêmement poussiéreuse», avant que la nuit ne complique encore la situation, «ça a été extrêmement difficile», a reconnu le général.

    Les soldats français impliqués n'avaient été déployés sur ce théâtre qu'«en juillet».  «Arrivé à proximité d'un col vers 13 h 30 locales (09 heures GMT), le chef de section a fait débarquer l'élément de tête de sa section pour aller reconnaître à pied» le site. C'est alors qu'il s'avançait que le «feu nourri» des forces insurgées s'est déchaîné, tuant aussitôt neuf soldats dans les rangs français.

    «Le chef de section a été blessé à l'épaule tout de suite, ce qui a contribué aussi à la désorganisation». Bien approvisionnés en munitions, les talibans ont ensuite visé la base d'appui restée en arrière, «mais sans causer davantage» de victimes. «Un schéma d'embuscade classique», résume le chef d'état-major.

    S'est ensuite «engagée une série de combats qui ont duré jusque tard le soir», sur «un terrain extrêmement favorable pour l'ennemi». «Les appuis aériens ont été apportés par la coalition», a-t-il ajouté.  Le plus dur a ensuite été de «récupérer l'ensemble des blessés et des autres éléments de la section qui avaient été dispersés» lors de l'embuscade. A «02H30 locales», c'était chose faite, a souligné le général Georgelin.

    Après que deux sections eurent «ratissé la zone», a pu commencer dans la foulée l'évacuation des blessés, conduite grâce à des hélicoptères Caracal. Mardi matin, alors que les militaires français et leurs alliés «revenaient sur la base de Saroubi», ils ont été «à nouveau pris à partie» par les insurgés. Mais sans avoir à déplorer de victimes de leur côté.  Le dixième soldat tué a trouvé la mort bien plus tard, mardi matin à 05H30 locales, quand s'est retourné son véhicule blindé lors d'une «opération de récupération des blessés».

     

    AFP- 19 août 2008

    Hommage à ces soldats.

    Mais ces Français sont morts pour une guerre qui n'est pas la leur.

     

     

  • VIDEO Les Ossètes de France sont très inquiets

    http://www.kewego.fr/video/iLyROoafYeOl.html

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    Laura Arys-Djanaeva est présidente de l'Association Ossète en France. Elle exprime au figaro.fr ses inquiétudes après l'offensive militaire géorgienne sur l'Ossétie du Sud.

    Vidéo ajoutée le : 10-08-2008 11:45:49

     

  • Rama a pris du poids!

    Rama Yadé 4 juillet 2008.jpg
    Mutine!

    La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, s'entretiendra avec le dalaï lama le 22 août près de Lodève (Herault) et lui exprimera sa "solidarité" avec son "combat courageux", a-t-elle annoncé mardi à l'AFP.

    "Je rencontrerai le dalaï lama, comme je l'ai toujours indiqué. Je l'avais déjà confirmé le 13 août dernier. Depuis, ce rendez-vous a été fixé avec le bureau de représentation du dalaï Lama au matin du 22", à l'occasion de l'inauguration d'un temple bouddhiste près de Lodève (Hérault), a déclaré Mme Yade.

    "A cette occasion, je m'entretiendrai avec lui", a-t-elle précisé.

    "Je considère ma rencontre avec le dalaï lama comme un triple témoignage, venu du fond du coeur: je lui dirai mon respect pour le chef spirituel qu'il est, mon admiration pour l'homme de paix qu'il est, et ma solidarité pour le combat courageux qu'il mène depuis tant d'années", a expliqué la secrétaire d'Etat.

    Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, doit également rencontrer le dalaï lama vendredi en compagnie de l'épouse du président de la République, Carla Bruni-Sarközy, près de Lodève, a indiqué lundi une source diplomatique.

    Interrogée sur la possibilité d'une rencontre conjointe, Rama Yade a répondu : "Je ne sais pas à quelle heure il (Bernard Kouchner) le voit. On va voir ça ensemble".

    "Ma position a le mérite de la cohérence et de la constance", a insisté Rama Yade. "J'ai dit depuis le mois de mars, au plus fort de la répression au Tibet, que je rencontrerai le dalaï lama. J'avais dit que les portes de notre pays lui seront toujours ouvertes et si c'est une visite pastorale, je le recevrai volontiers et sans réserve", a-t-elle poursuivi.

    Mme Yade a indiqué que son initiative avait reçu le feu vert du président Sarközy. "Quand au mois de mars, on avait parlé d'une possible rencontre avec le dalaï lama lors de sa visite pastorale en août, il m'avait tout de suite accordé sa confiance, en disant oui. Quand j'ai reconfirmé le 13 août, pareil. De mon point de vue, il a toujours été en accord avec mes positions", a-t-elle déclaré.

    La présidence de la République avait annoncé le 6 août que Nicolas Sarközy ne recevrait pas le dalaï lama au cours de sa tournée à vocation pastorale en France, qui doit durer jusqu'au 23 août.

    Pékin avait mis en garde M. Sarközy contre les conséquences sur les relations franco-chinoises d'une telle rencontre. Jeudi encore, la Chine a appelé la France à gérer "prudemment" la question tibétaine, en évitant "toute perturbation" de nature à compromettre les relations franco-chinoise à l'occasion de la visite du dalaï lama.

     

     

  • La Russie ne reçoit pas d'ordre de l'OTAN

    AFP. 19 août 2008. L'incertitude sur le retrait russe de Géorgie persistait mardi malgré un départ très médiatisé d'un convoi de blindés alors que l'Otan réunie d'urgence pour soutenir Tbilissi a durci le ton contre Moscou.

     
    Char russe à Zugdidi ouest de la Géorgie 19. 8.jpg
    Char russe sur la route de Zugdidi (ouest de la Géorgie) 19.08.08
    Le secrétaire général de l'Otan Jaap de Hoop Scheffer a accusé la Russie de ne pas respecter "pour le moment" le plan de paix négocié par le président français Nicolas Sarkozy et accepté par les deux pays.

    L'Otan "n'a aucun signe de retrait russe de Géorgie" pour le moment, a-t-il poursuivi à l'issue d'une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des 26 pays membres à Bruxelles pour soutenir la Géorgie.

    La France est "très déçue" de l'attitude de la Russie, a renchéri le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.

    Les forces russes calqueront leur "rythme" de retrait de Géorgie sur celui du retour des militaires géorgiens dans leurs cantonnement, a répliqué le représentant de la Russie, Valery Loschinine, devant la Conférence du désarmement à Genève.

    "Le rythme de nos actes futurs dépendra de la façon dont Tbilissi s'acquittera de ce que l'on attend d'elle", a-t-il déclaré, soulignant qu'"à ce jour il n'y a pas de confirmation du plein retour des forces géorgiennes dans leurs cantonnements".

    Sur le terrain, une colonne de blindés russes près de la ville géorgienne stratégique de Gori entre l'est et l'ouest a pris la direction de la Russie, présentée par les militaires russes comme "l'une des premières colonnes à quitter la Géorgie", a constaté un journaliste de l'AFP.

    Un lieutenant-colonel russe a donné devant les caméras de télévision l'ordre à cette colonne comprenant sept blindés, trois chars et deux camions militaires de la 58e armée russe, transportant 120 soldats, de prendre la direction de Tskhinvali, en Ossétie du Sud, et de continuer ensuite vers le nord, jusqu'à Vladikavkaz (Russie).

    Des départs de troupes russes surviennent "bien entendu au même moment en plusieurs endroits différents" pour retrouver leurs lieux de cantonnement, a affirmé le porte-parole de l'armée de terre, le colonel Igor Konachenkov.

    Les Géorgiens ont aussitôt dénoncé "un show destiné à créer une illusion de retrait".

    "Aucun char, aucun soldat russe n'a quitté la Géorgie", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère géorgien de l'Intérieur Chota Outiachvili.

    Points positifs, quinze prisonniers géorgiens ont été échangés contre cinq russes sur un pont d'Igoïeti, un village distant d'une trentaine de kilomètres de Tbilissi, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Et Moscou et Tbilissi ont donné leur accord sur l'envoi immédiat de 20 observateurs militaires supplémentaires dans "la zone de conflit adjacente à l'Ossétie du Sud", république séparatiste géorgienne. L'OSCE avait déjà avant le conflit neuf observateurs militaires en Ossétie du Sud.

    Sur la route d'Igoïeti à Gori, les militaires russes semblaient toutefois renforcer leurs positions en posant des blocs de béton autour des points de contrôle, a constaté un journaliste de l'AFP qui a vu des dizaines de blindés et camions.

    En Géorgie occidentale, un journaliste de l'AFP a observé des mouvements de convois militaires venant de la base géorgienne occupée de Teklati (ouest) vers le territoire séparatiste d'Abkhazie.

    Cette crise risque d'envenimer encore plus les relations entre la Russie et l'Otan.

    "Nous avons décidé que nous ne pouvons pas continuer "comme si de rien n'était" ("business as usual")", ont souligné les ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

    Une déclaration qui n'est "pas objective et reflète un parti pris", a aussitôt estimé le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, pour qui "l'Alliance a en réalité pris (le président géorgien Mikheïl) Saakachvili sous sa protection".

    Moscou a mis en garde contre des "problèmes" dans la coopération entre la Russie et l'Otan, qui porte sur l'aide russe en Afghanistan, les possibilités de transit aérien, ainsi que la lutte contre le terrorisme et la non-prolifération, a rappelé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko.

    Dans la journée, la marine russe a annoncé qu'elle annulait sa participation à des manoeuvres prévues en mer Baltique dans le cadre du partenariat avec l'Otan et a signifié qu'elle ne pourrait accueillir comme prévu une frégate américaine en septembre en Extrême-Orient.

  • 10 soldats français tués hier en Afghanistan: morts pour l'Oncle Sam!

    soldats français en afghanistan.jpg

    Nicolas Sarközy se rend sur place dès ce soir mais n'entend pas changer de cap.

    Que s'est-il passé ?
    Un violent accrochage a eu lieu entre soldats français et talibans en Afghanistan, à Saroubi (50 km de Kaboul).


    "La vallée de Kapisa correspond au lieu le plus chaud en Afghanistan, explique Frédéric Encel, géopolitologue sur Europe 1. C'est un endroit truffé de grottes, pour les talibans, c'est du pain béni." Rien de fortuit dans cette fusillade: les talibans ont monté une embuscade contre les forces occidentales à l'aide de mines et de roquettes, si l'on en croit leur porte-parole. Toujours selon lui, l'OTAN a riposté par des frappes aériennes pour dégager les blessés.

    Lundi soir, une source de l'état major français des armées à Paris avait affirmé qu'une "opération est en cours qui a débuté dans la journée de lundi impliquant des soldats français en Afghanistan".

    Nicolas Sarközy a indiqué qu'il se rendrait sur place dès ce mardi soir, pour "pour  assurer aux militaires français engagés que la France est à leurs côtés". "Ma détermination est intacte. La France est résolue à poursuivre la lutte contre le terrorisme, pour la démocratie et la liberté. La cause est juste, c'est l'honneur de la France et de ses armées de la défendre", a-t-il indiqué.

    Quel est le bilan ?
    10 soldats ont été tués. Il s'agit de soldats appartenant au 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine, au 2ème régiment étranger de parachutistes et au régiment de marche du Tchad, selon le président de la République. 21 autres militaires ont été blessés. Un avion-hôpital est prêt à partir depuis l'aéroport d'Istres (de type Morphée, d'après le site du Point).


    Combien y a-t-il de Français engagés en Afghanistan ?
    Ils sont environ 3.000 actuellement engagés au sein de l'Isaf (Force internationale d'assistance à la sécurité), principalement à Kaboul et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale.

    Depuis 2002, 14 militaires français ont été tués dans des accidents, opérations ou attentats. Le dernier en date avait péri le 21 septembre 2007, dans un attentat suicide à la voiture piégée à Kaboul.

    Réaction très vives côté politique:
    "La France n'a rien à faire en Afghanistan" tonne Jean-Marie Le Pen.

    (Sources: BFM-TV, AFP, RTL, Europe 1, lepoint.fr)- 19 août 2008


  • Les services secrets géorgiens préparent des attentats

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    MOSCOU, 19 août - RIA Novosti. Le directeur du Service fédéral de sécurité (FSB), Alexandre Bortnikov, a accusé mardi les services secrets géorgiens de préparer des attentats dans le sud de la Russie, annonçant le renforcement des dispositifs de protection antiterroriste.

    "Dans le contexte où la situation opérationnelle s'aggrave, où les forces armées géorgiennes agressent des localités sud-ossètes et des soldats de la paix russes déployés dans la zone du conflit, où nous sommes informés des attentats terroristes en préparation par les services secrets géorgiens et des intentions des chefs de gang d'intensifier leurs activités criminelles dans le Caucase du Nord, j'ai prescrit aux commissions antiterroristes et aux états-majors opérationnels régionaux ainsi qu'au Service fédéral des frontières de prendre les mesures qui s'imposent pour renforcer la protection antiterroriste des bâtiments administratifs, des infrastructures de transports, des sites industriels et énergétiques, des sites sensibles et peuplés, tout particulièrement dans le District fédéral du Sud", a affirmé M. Bortnikov, lors d'une session du Comité antiterroriste national qu'il préside.

     


  • La chaîne russe RTVi bloquée en Géorgie...

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    MOSCOU, 19 août - RIA Novosti. La Géorgie a bloqué RTV International (RTVi), seule chaîne russophone à n'avoir pas été interdite par la Géorgie après le déclenchement du conflit en Ossétie du Sud, rapporte la radio Echo de Moscou.

    Les dirigeants de RTVi ont reçu une lettre les avisant du caractère indésirable de la chaîne en Géorgie après la diffusion d'une interview du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, critiquant les déclarations des autorités géorgiennes pendant le conflit en Ossétie du Sud.

    L'interdiction des chaînes et autres médias ne sert qu'à "cacher la vérité aux citoyens. Seuls les dirigeants totalitaires et autoritaires ont peur des médias indépendants et professionnels", a indiqué le rédacteur en chef de la radio Echo de Moscou Alexeï Venediktov.

    Depuis 1997, RTVi diffuse des chaînes télévisées en russe vers les Etats-Unis, l'Europe, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Australie. RTVi a élaboré une série de projets communs avec la radio Echo de Moscou.

     


  • Les troupes russes se retirent

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    MOSCOU, 18 août - RIA Novosti. La Russie a entamé le retrait du contingent de paix de Géorgie, conformément au plan élaboré par le président russe Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy, a rapporté lundi le chef adjoint de l'Etat major général des Forces armées russes, Anatoli Nogovitsyne, lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

    "Aujourd'hui, conformément au plan de paix, les soldats de la paix russes ont commencé à réintégrer leur zone de déploiement habituel, déterminée en 1999 par décision de la Commission mixte de contrôle chargé du règlement du conflit osséto-géorgien ", a déclaré M. Nogovitsyne.

    "La Russie a terminé l'opération de répression de l'agression contre l'Ossétie du Sud et sur ordre du Haut commandant des forces armées russes nous achevons aujourd'hui cette mission", a ajouté le général Nogovitsyne.

    Selon lui, la situation dans les zones de responsabilité des soldats de la paix russes est entièrement contrôlée.

    "Les conditions sont favorables au retrait des troupes vers les zones déterminées Cependant, nous nous rendons compte que la partie géorgienne est susceptible de lancer à tout moment des provocations à l'encontre de nos troupes, aussi bien que de la population civile", a poursuivi le chef adjoint de l'Etat major général.

     


  • Les parents de Camille veulent comprendre pourquoi leur enfant est mort

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    Maître Aymeric Beauchêne

    La cour d'appel de Bastia a décidé lundi de remettre en liberté Antoine et Marc-Antoine, les deux adolescents mis en examen en Corse pour avoir provoqué début août la mort d'un bébé par un jet de pierre, à Bonifacio. "Les deux garçons âgés de 13 et 14 ans vont être libérés dans la soirée et placés dans un foyer éducatif, au Belvèdère à Bastia, et ce pendant toute la durée de l'instruction", a expliqué le procureur d'Ajaccio, José Thorel, joint par leParisien.

     
     
    "On ne parle pas d'une vraie remise en liberté, mais d'un régime de la liberté surveillée préjudiciaire", a-t-il précisé. Un "recadrage" qui devrait durer au moins six mois.  Ce centre d'action éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse est un service placé sous l'égide du Ministère de la justice.  

     

    "Les deux cousins devront répondre à leurs obligations scolaires en attendant la fin de l'instruction. L'enquête a en effet révélé que les jeunes Corses étaient des adolescents livrés à eux-mêmes, " en carence de surveillance". "Ce sont des enfants dont les parents sont séparés. Leurs mères respectives travaillent toutes les deux. D'ailleurs, l'un des deux garçons rentrait assez tard au domicile familial", précise José Thorel.  

    La demande de remise en liberté des deux garçons de 13 et 14 ans avait été déposée par leur défense. Le parquet avait requis leur maintien en détention. «Le parquet a maintenu sa position», a déclaré à la sortie de l'audience Me Antoine Sollacaro, avocat des deux adolescents. «Nous compatissons, nous comprenons tout à fait la douleur des parents mais on ne répond pas au malheur par une injustice», a-t-il dit.

    Pour Me Aymeric Beauchêne du barreau du Val-de-Marne qui défend les parents de la victime, «il n'y a pas de haine particulière mais simplement la volonté de comprendre» de la part de ses clients.  «Les parents de Camille n'ont aujourd'hui qu'une intention, c'est la recherche de la vérité parce qu'ils sont venus dans cette région avec un enfant en pleine santé et qu'ils sont repartis avec ce même enfant dans un petit cercueil de 50 cm dans une soute d'avion», a poursuivi l'avocat.  «Concernant la détention des enfants, a-t-il poursuivi, il est bien évident qu'ils seront de retour chez eux pour Noël. Camille, il ne connaîtra jamais Noël».

     Leparisien.fr avec AFP - 18 août 2008

  • Bébé tué à Bonifacio: les deux ados corses sont libres

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    La cour d'appel de Bastia a décidé lundi de remettre en liberté les 2 adolescents mis en examen en Corse pour avoir provoqué début août la mort d'un bébé par un jet de pierre, à Bonifacio.

    Dans la matinée, le parquet avait requis le maintien en détention.

    "Je suis satisfait qu'ont ait mis un terme à la détention" réagit sur Le Post Maître Antoine Sollacaro, avocat des deux adolescents, à l'annonce de la nouvelle. "Nous passons d'une mesure coercitive à une mesure éducative. Je pense que c'est un sas nécessaire vers une remise en liberté totale" a-t-il ajouté.

    Quelle mesure éducative?
    "A partir de maintenant, ils sont tous les deux en liberté surveillée. Dès ce soir, ils vont être placés au foyer Belvédère de Bastia, un centre d'action éducative de la Protection judiciaire de la jeunesse. Après, reste à voir de quelle manière seront définis les droits de visites des parents..."

    Ils vont rester au foyer combien de temps?
    "Pour l'instant c'est pour 6 mois. Mais cette durée peut être prolongée ou abrégée" conclut l'avocat sur Le Post.

    Quoi d'autre?
    La décision de la chambre d'instruction prévoit aussi une enquête sociale. Les deux ados seront également suivis psychologiquement.

    Qu'en pensent les familles des deux ados?
    "Elles ne préfèrent pas s'exprimer directement de peur que leurs propos soient mal interprétés, mais elles sont satisfaites. Si elles ne se sont jamais opposées à une mesure éducative, elles estimaient en revanche que l'incarcération n'était pas nécessaire. Elles n'oublient pas la gravité des faits, et sont à moitié soulagées" rapporte leur avocat sur Le Post.



    C'était quoi l'histoire? Antoine et Marc-Antoine, 2 cousins de 13 et 14 ans, sont en prison à Borgo (Corse) depuis plus d'une semaine. Ils ont été placés en détention préventive après avoir lancé des pierres depuis le haut d'une falaise et dont l'une a tué un bébé sur le coup.

    Interrogée sur RTL, ce lundi matin, Nathalie, la mère d'un des ados, explique qu'un collectif a vu le jour pour demander la libération des deux adolescents, son fils Antoine et son neveu Marc-Antoine. "Il ne s'agit pas de les soustraire à la justice. Mais en France, la justice doit trouver une alternative. Je n'arrive pas à croire qu'en 2008, la justice en France n'ait pas une autre solution pour les cas comme celui-là..."

    Et à propos du bébé tué ?
    "Je me sens coupable", explique Nathalie. "Je passe mon temps à pleurer, à penser à cette famille, à écrire 10 lettres par jour qui leur sont adressées et que je détruis ensuite..." Mais cette mère ajoute: "Je n'ai aucun doute sur le fait que ce soit un accident, je connais très bien mes enfants et je sais que ce ne sont pas des voyous, qu'ils n'ont pas visé ces pauvres gens..."

    (Sources: Le Post, RTL) 18 août 2008
    La solidarité corse n'est pas un vain mot... On parlait d'une reconstitution pour savoir s'il y avait eu ricochet de la grosse pierre contre la falaise... On n'en parle plus maintenant. Ils sont libres, ils ont tué un bébé non-corse, le bébé d'un couple de touristes français, mais ils sont LIBRES!
    La dénommnée Nathalie, mère du petit voyou, ne peut pas autant pleurer que la maman du bébé de 8 mois dont le crâne a été fracassé! On ne veut pas de ces larmes hypocrites! Qu'elle pleure sur son fils qu'elle a si mal élevé!


  • Les affaires sont les affaires

    Les combats qui ont éclaté ce week-end entre la Géorgie et la Russie risquent de refroidir les Israéliens qui souhaiteraient investir dans cette région instable. Les projets et les investissements en cours semblent cependant ne pas souffrir de la situation.

    "La crise actuelle entre la Géorgie et la Russie aura une influence sur le nombre de nouveaux investissements israéliens en Géorgie", affirme en effet Itsik Moshé, le président de la chambre de commerce israélo-géorgienne.

    Et d'ajouter : "Les combats n'ont pas particulièrement surpris les investisseurs israéliens actifs dans la région. Environ la moitié des 50 investisseurs israéliens ont décidé de rester sur les lieux, tandis que l'autre moitié a préféré partir. Nous ne pensons pas que la situation va nuire aux investissements actuels. Ici, à Tbilissi, l'atmosphère peut être comparée à celle qui règne à Tel Aviv : les affaires se poursuivent comme d'habitude – même lorsque Sdérot est touchée par des roquettes ou qu'Israël annonce une incursion dans la bande de Gaza."

    Moshé a ajouté que la chambre de commerce n'avait pas reçu la moindre demande d'Israéliens souhaitant annuler leurs investissements ou retirer leurs fonds des banques de Géorgie.

    Les investissements et projets israéliens en Géorgie sont évalués par la chambre de commerce à 700, voire 800 millions de dollars.

    "Les trois plus importants projets immobiliers israéliens en Géorgie se poursuivent, y compris celui d'Eyal Ofer qui travaille sur un centre commercial d'une valeur de 100 millions de dollars dans le centre de Tbilissi", ajoute Moshé.

    Le conseiller économique de l'ambassade de Géorgie à Tel Aviv, Alexander Kipiani, affirme que les activités économiques comme le traitement de divers produits se poursuivent autant que possible.

    "La situation est dure, mais nous espérons que c'est temporaire. Les investissements en Israël ne sont pas liés aux activités militaires", affirme Kipiani. Et d'ajouter : "Nous ne pensons pas qu'il y ait de risques. Nous sommes convaincus que ces investissements sont sûrs."

    D'après l'Institut israélien des exportations, le commerce bilatéral entre Israël et la Géorgie s'élevait à 56 millions de dollars en 2007, dont 54 millions de dollars d'exportations.

    AROUTS 7 - 18 août 2008

  • "Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre"

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    Dans les décombres de Tskhinvali, capitale de l'Ossétie du Sud
    A Tskhinvali, les femmes parlent dans les gravats de leurs appartements des crimes commis par les soldats géorgiens. L'armée russe a emmené les journalistes occidentaux sur place en convoi pour qu'ils voient.
     

    Tskhinvali, capitale de l’Ossétie du Sud. Pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables.

    Dans des décombres, une vieille dame en noir vagabonde. «Pourquoi ne suis-je pas morte?» chuchote Verena, 70 ans. Encore sous le choc, elle cherche de l'aide. Tremblante, confuse, elle vient de sortir de la cave où elle a passé sept jours blottie dans le noir. A Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud attaquée par l'armée géorgienne puis reprise par les forces russes, les combats ont cessé deux jours plus tôt. «Mais j'avais peur», sanglote Verena qui n'a retrouvé la lumière du jour que samedi matin. «Regardez ce que Saakachvili (ndlr: le président géorgien) a fait pour moi...»

    Devant la vieille dame, dans son petit appartement près du centre de Tskhinvali, vêtements, photos et boîtes de médicaments se perdent dans les gravats. Le mur extérieur est crevé. Il donnait sur la place de la Gare où les combats ont fait rage. Ce trou a sans doute été causé par un tank. Le tir a été si puissant qu'à l'intérieur, un deuxième mur a été percé. Derrière, le piano est défoncé. «Les Russes, nos frères, sont venus nous défendre», tente de rassurer une voisine auprès de Verena. «Maintenant, ils vont nous aider à tout reconstruire...»

    Il est impossible de dire qui est responsable de chacune des destructions, résultats de combats de rue entre forces géorgiennes d'un côté, russes et sud-ossètes de l'autre. Mais, pour tous les habitants, les soldats géorgiens sont les seuls coupables. Pourquoi avoir visé ce quartier résidentiel situé près de la place de la Gare mais aussi d'une des bases militaires russes? «Ce sont des fascistes...» répond Mzia Mameeva, 40 ans, une autre voisine. Chez elle, les murs sont démolis, les vitres brisées, les sols couverts de débris, les meubles partiellement détruits.

     

    Comme la veille dans un camp de réfugiés près de Vladikavkaz, la plus proche ville en Russie, ces femmes dénoncent les crimes commis par les soldats géorgiens contre les civils.  es grenades auraient été lancées dans les sous-sols des immeubles pour tuer ceux qui s'y étaient blottis.  «Il y a des preuves d'un nettoyage ethnique. Les Géorgiens voulaient chasser les Sud-Ossètes pour occuper leur territoire», affirme un enquêteur du Parquet russe dans un camp de réfugiés.

    Pour toutes ces femmes, il n'est «plus jamais question» de faire partie de la Géorgie. «Nous voulons être le plus loin possible d'eux. Comment faire confiance à Saakachvili? Quinze minutes avant l'attaque, il avait publiquement dit qu'il n'utiliserait pas la force... Nous ne croyons que les Russes», explique Manana Tedeeva, 35 ans. Avec un sourire glacial, elle prévient: «Aux Géorgiens, nous leur rendrons la monnaie!» Un désir de revanche à peine voilé chez cette jeune femme qui, avec fierté, parle de son frère parti «pour défendre notre territoire».

    (Source: la Tribune de Genève - 18 août 2008)

  • Des mercenaires à l'apparence slave...

    Ossétie du Sud: Tbilissi se livre à la subversion (armée russe)

    17:44 | 18/ 08/ 2008
     

    MOSCOU, 18 août - RIA Novosti. La Géorgie a intensifié ses activités de sabotage sur le territoire de l'Ossétie du Sud et semble recourir à des mercenaires à l'apparence slave, a affirmé lundi à Moscou un haut responsable de l'armée russe.

    "Les forces armées géorgiennes prennent des mesures pour rétablir leur capacité opérationnelle. Parallèlement, les activités subversives et terroristes s'intensifient contre les militaires russes et les civils en Ossétie du Sud", a souligné le général Anatoli Nogovitsyne, chef adjoint d'Etat-major général des forces armées russes, lors d'une conférence de presse.

    "Nous n'excluons pas des provocations de la part de mercenaires à l'apparence slave et vêtus d'uniformes russes qui semblent se livrer à la subversion aussi bien sur le territoire ossète que sur le territoire géorgien", a souligné le général russe.


  • Sarközy hausse le ton avec la Russie...

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    Bâtiments détruits par la Géorgie à Tskhinvali (Ossétie du Sud)

    Le président français Nicolas Sarközy a prévenu dimanche son homologue russe Dmitri Medvedev, lors d'un entretien téléphonique, des "conséquences graves qu'une non-exécution rapide et complète de l'accord de paix aurait sur les relations de la Russie avec l'Union européenne", a indiqué la présidence française.

      M. Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne (UE), a souligné que "la signature de l'accord de cessez-le-feu en six points signé par toutes les parties concernées, en dernier lieu par le président de la Fédération de Russie, doit se traduire par un retrait sans délai de toutes les forces militaires russes entrées en Géorgie depuis le 7 août".

    En réponse, le président Medvedev a annoncé à son homologue "que le retrait des troupes russes commencera demain lundi 18 août en milieu de journée", ajoute le communiqué.

    Les deux chefs d'Etat "se sont accordés sur le déploiement dans les meilleurs délais d'observateurs internationaux de l'OSCE".

    Ils sont également convenus d'"avoir chaque jour un entretien téléphonique concernant la mise en oeuvre de l'accord de cessez-le-feu", ajoute le communiqué.

    L'accord de cessez-le-feu entre la Russie et la Géorgie, obtenu à l'initiative de M. Sarkozy, prévoit le retour des forces géorgiennes dans leurs cantonnements et le retrait des troupes russes sur leurs positions d'avant le début du conflit en Ossétie du Sud le 8 août. AFP. 17.08.08
  • Ségolène veut aller au Tibet pour faire bouger les choses

    Ségolène Royal a rencontré le dalaï-lama ce samedi matin à Nantes, "entre 8h40 et 9h30" précise au Post Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale.

    "L'échange était d'une très grande densité, très riche, vraiment" retient Jean-Louis Bianco.

    Qu'a dit le dalaï-lama?

    Il a souligné que la cause tibétaine était "une cause pour la vérité et la justice", lors d'un entretien accordé samedi matin à Nantes à l'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal.

    S'adressant brièvement à quelques journalistes présents à cette rencontre, le chef spirituel tibétain a affirmé qu'il "appréciait vivement" le soutien de Mme Royal, selon un enregistrement de ses déclarations obtenu par l'AFP auprès de l'un des rares médias admis à l'occasion de cette entrevue.

    "La cause du Tibet est une cause pour la vérité et la justice. Je considère que ceux qui soutiennent notre cause n'apportent pas un soutien pro-tibétain mais pour la justice", a ajouté le prix Nobel de la Paix avant son entretien avec Mme Royal qui s'est déroulé à huis clos.

    Qu'a dit Ségolène Royal?
    Elle a notamment annoncé son intention de se rendre au Tibet.

    Comment le dalaï-lama a -t-il réagi?
    "Quand elle lui a annoncé son souhait de se rendre au Tibet, le dalaï-lama a été un peu surpris. Il a eu un instant de surprise, et l'a ensuite chaleureusement approuvée" raconte au Post Jean-Louis Bianco, proche de Ségolène Royal et vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale, présent lors de la rencontre.
     
    "Il (le dalaï-lama ndlr) a trouvé que c'était une bonne idée" a ensuite déclaré Ségolène Royal sur France Info.

    La responsable socialiste a souligné de son coté que le dalaï lama était "un exemple pour la paix", selon le même enregistrement.

    "J'ai rencontré un homme qui souffre avec son peuple, le Tibet. Tous les pays démocratiques doivent bouger aujourd'hui" a aussi déclaré Ségolène Royal sur France Info.

    "Si très modestement ma présence peut servir à faire progresser la cause du Tibet, à faire reculer les souffrances, reculer la terreur, reculer la violence, je suis très très honorée qu'une éminente personnalité comme vous qui symbolise la paix et la non violence puisse m'accorder quelques instants", a-t-elle ajouté.

    "Dès la semaine prochaine je vais demander un visa pour me rendre au Tibet, je crois que les choses pourront ainsi bouger", a encore indiqué Mme Royal.

    "Nous allons effectivement déposer une demande de visa dès la semaine prochaine, après, nous verrons" poursuit Jean-Louis Bianco.

    Quoi d'autre?
    "Lorsque Ségolène Royal a demandé des conseils au dalaï-lama sur les éventuelles initiatives de pays démocratiques envisageables, il lui a répondu qu'il allait lui envoyer un de ses deux négociateurs, à ce sujet, pour la tenir informée de l'état des négociations. J'ai trouvé ça fort" poursuit sur Le Post le vice-président du groupe France-Tibet à l'Assemblée nationale.

    Et le fait que maintenant d'autres politiques veuillent le rencontrer après l'avoir boudé?
    "Si, du coup, ça débloque un peu tout le monde, tant mieux" confie au Post Jean-Louis Bianco.

    Qu'en pense l'UMP?
    "L'UMP constate avec surprise que madame Royal vient juste de découvrir le dalaï lama et qu'elle souhaite se rendre prochainement au Tibet, qu'elle avait superbement ignoré lors de son passage en Chine à l'occasion de sa campagne présidentielle", a déclaré samedi Dominique Paillé, un des porte-parole du parti présidentiel.

    Le dalaï lama se trouve depuis lundi en France pour une visite de douze jours présentée comme d'ordre "spirituel" durant laquelle il a déjà visité plusieurs centres bouddhiques en région parisienne et dans l'ouest. Il entame samedi à Nantes un cycle d'enseignements de cinq jours.

    (Sources: Le Post, AFP, France Info, France 2)