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Film de Leni Riefenstahl 1938
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Film de Leni Riefenstahl 1938
Le Parisien 07.8.08
INFO LE PARISIEN. L'affaire est pour le moins inattendue ! La police a arrêté cette semaine trois travailleurs clandestins qui travaillaient sur le chantier des futurs centres de rétention administrative (CRA) des immigrés sans papiers au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) à quelques centaines de mètres des pistes de l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle.
Tous travaillaient pour le compte de l'une des multiples entreprises sous-traitantes de ce chantier chapeauté par le ministère de la Défense. A l'entrée, chaque ouvrier doit présenter un badge et une pièce d'identité ; une exigence du ministère de la Défense pour lutter contre le travail clandestin.
Aucun des employeurs de ce vaste chantier n'avait, vendredi soir, été inquiété pour avoir recruté une main d'œuvre clandestine. Contactée la préfecture de Seine-et-Marne n'a pas été en mesure d'indiquer la suite qui serait donnée à cette affaire.
Une fillette de 14 mois, tombée jeudi dans une piscine de Montbrun-Lauragais (Haute-Garonne), à une vingtaine de km au sud de Toulouse, est décédée vendredi matin à l'hôpital de Purpan, où elle avait été hospitalisée, selon la gendarmerie.
La fillette, qui marchait depuis un mois, avait été confiée à la garde de ses frère et soeur, âgés de 7 et 9 ans, par le père, occupé à effectuer la vidange d'un camping-car.
De retour du travail, la mère de famille avait constaté la disparition de l'enfant. Celle-ci a été retrouvée inanimée dans la piscine, pourtant recouverte d'une bâche.
Un massage cardiaque pratiqué vers 19H00 par les secours a permis dans un premier temps de ranimer la fillette, qui a été hospitalisée à Toulouse, où elle est décédée vendredi matin.
Le Parisien - 08.8.08
Atroce bêtise et inconscience des parents!
"Un short identifié comme celui de l'enfant a été retrouvé dans l'après-midi, donc les recherches ont été intensifiées", a-t-il expliqué sans donner plus de détails.
La découverte de l'enfant met fin à plus de 24 heures de vive inquiétude chez les parents de Louis et les habitants de Verclause, alors que les enquêteurs et les autorités gardaient jusqu'à la dernière minute l'espoir de le retrouver vivant.
Pour sa part, le sous-préfet de Nyons, Denis Gaudin, avait indiqué plus tôt que les enquêteurs avaient continué encore vendredi de privilégier "la thèse de la "disparition accidentelle" plutôt "que la thèse de l'enlèvement".
Depuis la disparition du garçonnet, un important dispositif avait été mis en place jour et nuit pour le retrouver, mobilisant au total une centaine de pompiers et gendarmes mobilisés, une soixantaine de militaires -les spahis basés à Valence- ainsi que deux hélicoptères.
Une information judiciaire pour "recherches des causes de la disparition" avait été ouverte vendredi "pour donner aux enquêteurs le maximum de moyens pour étendre les investigations", selon M. Emery.
Une zone de "500 mètres autour du gîte" a été particulièrement fouillée vendredi, avait indiqué à l'AFP le général Jacques Grandchamp, commandant la région de gendarmerie Rhône-Alpes.
Venu de Muret (Haute-Garonne), un Saint-Hubert, chien de chasse à l'odorat particulièrement développé, a en outre été utilisé.
De nombreux bénévoles s'étaient également proposés pour aider à la fouille détaillée de cette zone escarpée de la Drôme provençale, propice aux chutes avec son alternance de pierres et de végétation épaisse, sous une chaleur accablante.
La disparition de Louis, un petit garçon blond de 2 ans et demi, vêtu d'une veste rouge et d'un short vert, avait été signalée jeudi vers 15H00.
Le garçonnet, qui jouait avec son frère de 5 ans et le chien dans la cour de la maison, dans ce village de 80 habitants, a échappé à la surveillance de ses parents, originaires des Yvelines, qui ont alerté la gendarmerie après l'avoir cherché en vain pendant une heure.
Le chien, qui était apparemment parti avec l'enfant, est rentré seul vers minuit au logement que louait cette famille, accroissant l'inquiétude des secours.
Des témoins ont été entendus, le lieu de vacances de la famille et la voiture familiale ont été fouillés pour tenter d'éclaircir les circonstances de la disparition. AFP. 08.8.08
Ainsi, le petit Louis n'a rien bu ni mangé du jeudi 15h jusqu'à ce soir vendredi 20h15. Soit pendant environ un jour et demi. Il faisait une chaleur accablante... Quelqu'un lui a-t-il donné à boire durant toutes ces longues heures, à manger aussi?
Avait-il lui-même enlevé son short vert?
La thèse de l'enlèvement, tels que sont présentés les faits, n'est pas à exclure.
Deux jeunes cousins qui jouaient mardi soir à lancer des pierres du haut des remparts de Bonifacio, ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans la nuit de mercredi à jeudi pour avoir provoqué la mort d'un bébé, atteint par un projectile.
Il a été mis en examen pour "violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans". Le second adolescent, âgé de 14 ans et originaire également de Bonifacio, d'abord poursuivi pour "non empêchement de la commission d'un crime", a finalement été mis en examen pour complicité du même chef que son cousin. Les deux jeunes gens, qui encourent 20 ans de prison, ont été conduits à la la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse) pour y être placés en détention provisoire dans le quartier des mineurs.
La pierre qui n'a pas été retrouvée par les enquêteurs, était de grosse taille d'après le témoignage de la mère, a précisé le procureur. "Les adolescents s'amusaient à un jeu bête et dangereux qui consiste à jeter des pierres dans la mer ou le long de la falaise. Ils ne pouvaient pas ne pas voir les touristes sur le chemin", a déclaré M. Thorel. Ils avaient pris la fuite en entendant les cris de la mère après le jet de pierre avant d'être interpellés un peu plus tard.
"Ils ont mis délibérément la vie des gens en danger. On ne peut pas laisser passer de tels faits avec une simple remontrance", a ajouté le procureur. Selon lui, les deux adolescents lançaient des pierres depuis dix minutes au moment du drame et des touristes italiens leur avaient demandé d'arrêter, sans effet. Une reconstitution des faits est prévue pour vérifier si l'hypothèse d'un ricochet malheureux est plausible.
Les deux cousins n'étaient pas connus des services de police et étaient scolarisés normalement. AFP. 08.8.08
Epilogue rapide dans l'affaire des tags anti-Sarkozy à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
Dès hier soir, un suspect qui avait été arrêté le jour même a reconnu les faits et a fait l'objet d'un internement en hôpital psychiatrique. Dans la nuit de mercredi à jeudi, Jean Sarközy avait découvert sur un mur du tribunal d'instance de la ville une inscription "Sarkozy, juifs, voleurs".
Un tag reproduit au moins trois fois à d'autres endroits. Le fils cadet du président de la République avait déposé plainte dès le lendemain. Très vite, les policiers avaient interpellé un suspect, âgé de 63 ans, qui avait déjà exprimé son antisémitisme à l'égard de certains commerçants de la ville.
Placé en garde à vue à Neuilly, l'homme a rapidement avoué. L'expertise psychiatrique a conclu à un délire de persécution et à une absence totale de discernement, ce qui a débouché sur un internement immédiat.
leparisien.fr- 8 août 2008
Si cet homme a une "absence totale de discernement", sait-il bien ce qu'il raconte? Quelle valeur peuvent donc avoir ses aveux?
Peut-on interner les gens comme cela, sans jugement préalable? Il a peut-être écrit des tags injurieux, mais il n'a tué personne!
Une enquête a été ouverte par le parquet d'Evreux sur les conditions d'utilisation d'un pistolet Taser à impulsions électriques qui a blessé un jeune homme de 26 ans. Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août, deux policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Vernon (Eure) procédaient au contrôle d'identité d'un groupe de jeunes qui les auraient insultés, lorsque l'un des fonctionnaires a fait usage de son arme. David Sémy est atteint à la tête par une électrode du Taser, qui se fiche du côté droit de son crâne.
David Sémy, qui était connu des services de police, a annoncé son intention de déposer plainte. "Un policier a pris peur et a tiré. J'étais à genoux, à moins de deux mètres de lui", raconte-t-il, cité par le quotidien Paris-Normandie du 6 août.
Des investigations sont en cours pour tenter de comprendre ce qui s'est passé. Le parquet, et les policiers du commissariat d'Evreux chargés de l'enquête, vont, en particulier, exploiter la bande-son et le film de la caméra dont sont équipés, en France, tous les pistolets à impulsion électrique Taser X-26.
PUISSANTE DÉCHARGE
Ces armes, considérées comme non létales par leurs promoteurs, tétanisent leur cible en leur envoyant deux "dards" qui projettent une puissante décharge. Ces électrodes se composent d'une sorte de petit hameçon, pour s'accrocher aux vêtements, et d'un petit culot. L'une des deux électrodes aurait manqué sa cible, ce qui expliquerait que le jeune homme n'ait pas été paralysé sur l'instant.
"C'est un accident mineur", tente de relativiser Antoine di Zazzo, le directeur général de Taser France, en comparant le dard à "une grosse écharde". David Sémy "a eu une piqûre métallique, affirme-t-il. La preuve, c'est qu'il est parti en courant."
Ce fait divers intervient alors que les Taser sont contestés par plusieurs organisations de gauche et humanitaires, qui réclament un moratoire sur leur utilisation. Un premier procès devrait s'ouvrir à Paris le 15 septembre contre le Réseau d'alerte et d'intervention pour les droits de l'homme (RAIDH), poursuivi en justice pour "dénigrement" par l'importateur français. Un autre est prévu contre le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot, le 20 octobre.
Le Monde - 8 août 2008
http://www.dailymotion.com/video/x6dnqc_louis-a-disparu-dans-la-drome-news_news
Sur Le Post, le propriétaire du gîte dans lequel la famille de Louis passait ses vacances ne cache pas son inquiétude.
Il a transmis une liste de nom aux autorités chinoises. Au nom de l'Union européenne que la France préside jusqu'en 2009, Nicolas Sarkozy a transmis à Pékin «une liste de cas individuels de prisonniers et défenseurs des droits de l'Homme», a indiqué jeudi Romain Nadael, porte-parole du Quai d'Orsay. A la liste européenne, ont été ajoutés les cas que Daniel Cohn-Bendit et diverses organisations de défense des droits de l'Homme souhaitaient voir évoqués.
Sarközy ne rencontrera pas le dalaï lama en août mais avant la fin de l'année, selon l'UMP. La visite du dalaï lama en France, du 11 au 23 août, est également source d'une vive controverse. Mercredi, l'Elysée a annoncé que M. Sarközy ne verrait pas le chef spirituel tibétain lors de ce séjour. Une décision «négociée» entre Paris et le dalaï lama, selon des propos du président rapportés par l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit (Verts), alors qu'une rencontre aurait fort déplu à Pékin.
Un porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a affirmé qu'une rencontre entre M. Sarközy et le chef spirituel tibétain aurait lieu «avant la fin de l'année», assurant que le président français avait «fait le choix du coeur et de la raison». L'Elysée n'a cependant souhaité faire aucun commentaire. Mercredi soir, le «bureau du Tibet» en France avait indiqué que le dignitaire bouddhiste avait assuré être «en contact avec les collaborateurs du président Sarközy pour déterminer d'un commun accord le moment adéquat d'ici la fin de l'année pour une telle rencontre».
Leparisien.fr avec AFP
Ce lieutenant-colonel de Tsahal, Omri Borberg, avait ordonné au garde-frontière de tirer (presque) à bout portant une balle en caoutchouc sur ce jeune Palestinien.
Il va être poursuivi pour cet acte.
Mais attention, poursuivi uniquement pour "conduite non conforme aux normes de l'armée"!
C'est à dire?
Après un accord entre ses avocats et la justice militaire, le lieutenant-colonel ne sera pas condamné à une peine de prison, et il n'y aura aucune inscription à son casier judiciaire.
Le lieutenant-colonel ne pourra plus exercer de fonction de commandement.
Mais il n'est surtout pas obligé de quitter l'armée...
La réaction de l'association israélienne des droits de l'homme B'Tselem ne s'est pas faite attendre.
Dans un communiqué elle déclare:
"Une armée qui considère qu'un tir à bout portant sur un homme menotté est uniquement non conforme aux normes méprise les principes qu'elle prétend être siens."
(Source: Nouvel Observateur)
Deux jeunes cousins qui "jouaient" mardi soir à lancer des pierres du haut des remparts de Bonifacio, ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans la nuit de mercredi à jeudi pour avoir provoqué la mort d'un bébé, atteint par un projectile.
L'un d'eux, âgé de 13 ans et originaire de cette ville à l'extrême-sud de la Corse, a reconnu avoir jeté la pierre qui a atteint le bébé âgé de huit mois.
« C’est le moment le plus pénible de ma nouvelle carrière d’élu », affirme le maire de la commune, Jean-Charles Orsucci. « Tous ceux qui ont des enfants ressentent la douleur des parents du bébé… C’est un geste complètement débile et savoir que ce sont deux gosses de chez nous qui ont fait ça me glace d’effroi, affirme Josette, une retraitée, la "pleureuse de service", qui habite près des lieux. Ce ne sont pas des voyous, ce sont des jeunes de bonnes familles qui s’amusaient à des jeux bêtes. Maintenant tout le monde pleure ! » Trois familles ont été brisées par ce drame : le couple originaire de Thiais (Val-de-Marne), anéanti par la perte de son enfant, et les parents des mineurs qui encourent de lourdes peines de prison.
«L’auteur, le plus jeune des deux, présente son geste comme un jeu qui s’est mal terminé mais ce qui devait arriver est arrivé », déplore le procureur d’Ajaccio, José Thorel, selon lequel « les deux adolescents ne pouvaient pas ne pas voir les touristes qui remontaient de la plage à l’endroit où ils jetaient leurs pierres ».
« On ne les visait pas, on voulait tirer vers la mer et la pierre a ricoché », a expliqué aux enquêteurs l’auteur présumé du jet de pierre, qui a reconnu son geste. « Ils ont mis délibérément la vie de plusieurs personnes en danger avec leur jeu bête ; on ne peut pas se contenter d’une simple remontrance lorsque les faits sont aussi graves », assure le procureur de la République qui a requis un mandat de dépôt au quartier des mineurs de la prison de Borgo pour l’auteur des faits. Il devrait être poursuivi pour « violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur de moins de 15 ans » et risque jusqu’à vingt ans de réclusion. Son cousin encourt cinq ans de prison pour « non-empêchement de la commission d’un crime ». Il devrait être placé en foyer.
Une marque tracée à la peinture rouge sang matérialise au sol l’impact de la pierre qui a tué le bébé. Elle n’a pas été retrouvée par les enquêteurs.
Ils ont dû mal chercher!
Une reconstitution a été ordonnée par la justice afin de vérifier si la thèse du ricochet malheureux, mise en avant par les deux cousins, est plausible.
Le Parisien - 07.8.08
Nous savons bien que ces deux ados ne risquent en fait pas grand'chose!
«Sarkozy, juifs voleurs». C'est Jean Sarkozy lui-même qui a découvert cette inscription injurieuse tracée en lettres noires sur le mur du tribunal d'instance de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), dans la nuit de mercredi à jeudi. Un tag reproduit sur au moins trois autres façades de la ville. N'entendant pas ignorer l'insulte, le fils cadet du président de la République a déposé plainte hier matin au commissariat local.
Les policiers de Neuilly ont arrêté un suspect, un homme de 63 ans, qui avait déjà exprimé son antisémitisme à l'égard de certains commerçants de la ville.
Alors qu'il vient de démentir la rumeur de sa conversion au judaïsme, religion de sa
fiancée, Jean Sarkozy préfère ne pas commenter ces désagréables tags qui visent aussi son père.
leparisien.fr -07.8.08
http://www.dailymotion.com/video/x6cxp2_bebe-tue-par-une-pierre-en-corse_news
Ils visaient la mer... pas les touristes!
A la veille de l'ouverture à Pékin des XXIXèmes Jeux Olympiques d'été, le coup d'envoi du trajet de la torche sur le monument le plus connu de la Chine a été effectué en présence de centaines de volontaires habillés de jaune. Ils ont fait une haie d'honneur à la flamme, brandie dans un épais brouillard recouvrant le mur.
"Cette portion de Muraille est très escarpée, mais tous les gens nous ont encouragés, ils sont enthousiastes, nous sommes tous très excités et donc nous n'avons pas ressenti de fatigue", a déclaré Yi Na, une porteuse de torche, étudiante en littérature à l'université. "Je suis très fière d'avoir participé à cet événement, je suis très heureuse, j'espère que ces Jeux seront un grand succès pour Pékin, allez les Jeux, allez la Chine!", a lancé Zhao Hongfei, une des volontaires.
Un total de 268 relayeurs devaient se succéder durant trois heures sur une distance de 14,6 kilomètres, selon l'agence officielle Chine Nouvelle. Avant d'être transportée sur la Muraille aux environs de Pékin, la torche a été acclamée mercredi dans la capitale chinoise par des dizaines de milliers de personnes. La Grande muraille de Chine, dont la construction a commencé il y a plus de 2.000 ans, est longue de plus de 7.000 km.
La flamme olympique a été acclamée mercredi à Pékin lors d'un relais sous haute surveillance qui n'a pas empêché un groupe d'étrangers d'appeler au "Tibet libre" devant le stade national à deux jours des JO. Pour le retour de la torche dans la capitale chinoise, après un périple mondial mouvementé, les autorités avaient convoqué un imposant déploiement de forces de l'ordre ainsi que des vedettes comme le premier astronaute Yang Liwei et le basketteur Yao Ming.
De l'Inde à l'Europe occidentale en passant par la Chine même, les actes de protestation se multipliaient jeud pour dénoncer la répression des droits de l'Homme en Chine.
A l'initiative notamment d'associations soutenant les Tibétains et les Ouïghours et du mouvement spirituel Falung Gong, pétitions, veillées, manifestations, initiatives diverses se déroulaient en Europe. Mais la mobilisation était encore modeste en attendant le jour J de l'ouverture vendredi, qui devrait voir la protestation s'intensifier, avec des rassemblements prévus dans plusieurs grandes capitales européennes.
Paris, échaudé par les débordements ayant émaillé le 7 avril le passage de la flamme olympique, a d'ailleurs interdit toute manifestation jeudi et vendredi aux abords de l'ambassade de Chine, s'attirant les critiques d'ONG.
Les jeux Olympiques les plus controversés et les plus politisés depuis des décennies s'ouvrent vendredi à Pékin pour l'immense fierté de la nation la plus peuplée de la planète.
A 20H08 (12H08 GMT), le coup d'envoi de ces XXIXe Olympiades sera donné au "Nid d'oiseau", stade futuriste et symbole de cette Chine montante, qui inspire admiration et inquiétude dans le monde entier. Le choix de la date et de l'heure n'est pas anodin. Le 8 est un chiffre porte-bonheur. En cette année 2008, le chiffre auspicieux n'a pourtant guère porté chance aux Chinois: en mai, la terre tremblait dans le sud-ouest, faisant quelque 90.000 victimes, dans le pire séisme que la Chine ait connu en 30 ans.
Raison de plus pour les Chinois, au nationalisme à fleur de peau, de s'unir autour des Jeux et de les réussir de manière spectaculaire pour concrétiser le rêve commencé en 2001 lors de l'attribution des JO.
"Nous avons surmonté tant de difficultés cette année, nous sommes vraiment confiants que nous réussirons ces Jeux", déclarait jeudi à l'AFP Sun Weide, porte-parole du Comité d'organisation. "Nous espérons que ces jeux seront fantastiques, et même les meilleurs de tous les temps", martèle-t-il.
Dans Pékin modernisée et fleurie, aux couleurs du slogan "Un monde, un rêve", la fièvre olympique semble canalisée par les autorités, la population n'est pas toujours associée à la fête mais à quelques heures des premiers Jeux de l'histoire de la Chine, la fierté l'emporte.
Une chose est sûre, les records sont déjà là: 10.624 athlètes, 22.000 journalistes, quatre milliards de téléspectateurs prévus dont le quart en Chine.
Sous la baguette du metteur en scène Zhang Yimou, la cérémonie d'ouverture au stade olympique s'annonce grandiose, et la tribune des personnalités rassemblera le gotha mondial de la politique.
Des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, de ministres, sont attendus: les présidents des Etats-Unis et de l'Union européenne, George W. Bush et Nicolas Sarkozy, le premier ministre japonais Yasuo Fukuda, le chef du gouvernement russe, Vladimir Poutine, ou encore le président brésilien Lula.
Tous seront reçus par le président Hu Jintao ou le Premier ministre Wen Jiabao lors d'un grand banquet vendredi midi, la plupart auront des audiences privées. Victoire politique et de prestige pour le régime chinois qui a tant répété qu'il ne fallait pas politiser les jeux.
Mais en continuant de contrôler strictement l'opinion, d'emprisonner les dissidents avant les jeux Olympiques, le Parti communiste chinois au pouvoir n'a pas montré l'exemple, assènent les défenseurs des libertés. AFP. 07.8.08