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  • VIDEO Le "printemps de Prague" il y a 40 ans

    http://www.dailymotion.com/video/x6i7ol_printemps-de-prague-ecrase-40-ans-n_news

  • Les troupes étaient-elles bien préparées pour l'Afghanistan?

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    François Géré, directeur de l'institut français d'analyse stratégique, un centre d'études, répondait aux auditeurs d'Europe 1 ce midi. Il nous livre quelques clefs pour mieux comprendre comment ces soldats - dont certains avaient à peine un an d'expérience - se sont retrouvés en plein coeur d'un conflit interminable.

    "Ce coin d'Afghanistan, c'est un territoire qui n'a jamais été maîtrisé par une puissance étrangère: les Britanniques s'y sont cassé les dents au XIXème siècle, les Soviétiques au XXème. C'est une guerre de contre-guerilla. C'est très différent d'une guerre classique, et beaucoup plus méchant. C'est un affrontement permanent qui suppose un renseignement de terrain très fin."

    "On n'est plus au temps de la guerre froide!"
    "Les soldats du rang, engagés volontairement, sont souvent des gens jeunes. Sont-ils entraînés à la contre-guerilla? Ont-ils une bonne doctrine stratégique? Disposent-ils du matériel adapté? La réponse est non. On est plus au temps de l'intervention en Europe centrale et orientale du temps de la guerre froide! En Afghanistan en ce moment, il fait une chaleur épouvantable. Le terrain n'a rien à voir avec l'Europe: c'est une succession de vallées encaissées... Y-a-t-il eu une véritable adaptation? La réponse est non."

    "Quand ils sont envoyés en opérations extérieures, les soldats touchent 10.000€/mois. Ce n'est pas une prime de risque, c'est une échelle de salaire totalement différente. On n'envoie pas n'importe qui n'importe où juste à cause de l'appât du gain. Ce sont des volontaires, pas des mercenaires!"

    "On a attendu quatre heures des renforts!"
    Même son de cloche dans le Monde, où l'envoyé spécial du journal a recueilli les témoignages des soldats blessés lors de l'embuscade. L'un deux raconte qu'ils ont attendu "quatre heures" les renforts, et qu'ils étaient presque à court de munititions. "Les tirs n'ont pas cessé pendant six heures, explique un autre. Parmi les attaquants, il y avait des tireurs d'élite, ils étaient plus nombreux que nous et nous attendaient."
    Un dernier souligne le fait que l'embuscade était organisée de longue date: "il faut près de trois heures pour arriver au col, suffisamment de temps pour que les talibans soient prévenus par des complices de notre arrivée."

    (Sources: Europe 1, Le Monde) - 21 août 2008

  • L'heure des vraies questions a sonné

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    On leur fait même étudier l'anglais pour la communication

    La mise au point musclée de Nicolas Sarközy à Kaboul, hier matin, n'a pas suffi à étouffer les polémiques. Même atténuées par la compassion et le respect aux victimes, les questions se sont succédé, tant à propos de la présence française en Afghanistan que sur les circonstances de l'accrochage.

     

    Avant l'arrivée du président sur place, quelques-uns des soldats blessés lundi ont confié leur version de l'embuscade, mettant à mal les affirmations du général Georgelin, lors de la conférence de presse de la veille.

    C'est l'envoyé spécial du journal Le Monde qui a pu s'entretenir avec eux à leur retour au camp. Contrairement à ce qu'avait dit le chef d'état-major des armées, ils racontent que leurs camarades ne sont pas tous morts dès le début de l'accrochage, mais au fil de combats qui ont duré plus de six heures.

    On apprend également que les hommes du 8e RPIMa (1) sont restés « plus de quatre heures sans renfort », qu'ils n'avaient plus de munitions pour se défendre contre un ennemi supérieur en nombre et qu'ils auraient enfin été touchés par des tirs de l'aviation américaine, venue en renfort pour leur permettre de se dégager, voire par des soldats de l'armée afghane positionnés en aval.

    En filigrane, ces témoignages mettent en cause des défauts de communication et la lenteur de réaction du commandement.

    La veille, c'est le manque d'expérience des soldats français (la majorité des victimes avaient entre vingt et vingt-deux ans) qui avait été évoquée, ainsi que la qualité du matériel mis à leur disposition, qui serait mal adapté au terrain spécifique des montagnes afghanes.

    Depuis la base avancée de Morales-Frazier, le colonel Jacques Aragones, commandant du 8e RPIMa, a répondu que ses hommes étaient « prêts, plus que prêts. » « Je ne connais pas d'unité de l'armée française qui se soit mieux préparée que nous », a-t-il martelé, précisant que « la section la plus jeune ici a au moins un an de service. »

    Devant l'Assemblée

    À Lille, où la force d'action terrestre est chargée de préparer, de coordonner ces unités, on tient le même discours : « Jamais on n'avait conduit une préparation spécifique aussi poussée. Pendant cinq mois, les hommes ont étudié le terrain, les IED - engins explosifs improvisés -, toutes les formes d'attaques - de l'assaut kamikaze à l'embuscade classique - et même l'anglais, pour éviter les problèmes de communication. » Toutes ces questions seront sans doute abordées par la commission défense de l'Assemblée nationale, devant laquelle Hervé Morin viendra s'expliquer lundi après-midi ou mardi matin.

    Le ministre devra en outre répondre aux députés de gauche, et même à quelques voix qui s'élèvent à droite, pour demander si la stratégie suivie depuis 2001 par les forces de l'OTAN, inspirée de l'élan américain, n'est pas à reconsidérer.

     Après tout, la reconstruction n'a toujours pas avancé dans ce pays voué à la misère et la corruption, et les talibans reprennent du terrain chaque année, malgré soixante-dix mille hommes en soutien de l'armée nationale afghane...

    1. - Sur les dix tués, huit appartenaient à ce régiment, de même que dix-sept des vingt et un blessés.

    La Voix du Nord - 21 août 2008

     

  • Le "fardeau de l'homme blanc"

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    Par Altermédia

    Dix jeunes français sont morts dans ce que les services de communication officielle appellent en vocabulaire contrôlé un « incident majeur » et qu’il serait plus conforme de dénommer une « bataille sanglante». Ils sont morts pour Kaboul, ville bunker d’un pouvoir fantoche et narcomafieux. Morts pour que M. Bush puisse continuer à jouer encore quelques mois au petit général en chef des forces du bien. Morts pour que les Afghanes, ensevelies de leur plein gré sous des burqas, découvrent les boîtes de nuit ou, selon le vœu même du président de la République, le vernis à ongles.

    M. Sarközy dont il est peu fait mention des états de service, a décidé de se battre jusqu’à la dernière goutte de sang des enfants des autres. Pour sa part, il a cantonné le fils qui fait sa fierté et les couvertures de magazines glamours, à mener bataille, entre Neuilly et Nanterre, pour le conseil général des Hauts de Seine.

    Dans un pays moyenâgeux comme l’Afghanistan qui n’a jamais connu et ne connaîtra que la loi primitive des chefs de guerre, il prétend pouvoir calquer notre modèle institutionnel d’état nation. A des populations qui vivent non seulement dans un autre lieu mais aussi dans un autre temps, il croit pouvoir fourguer les valeurs occidentales que, naïvement, il tient pour universelles. Il faut se rendre à l’évidence : ces gens qu’il veut sauver de la lapidation ou du tranchage de mains ne nous aiment pas. Il y a cinquante ans, les indépendances africaines nous ont enseigné que s’obliger à porter le prétendu « fardeau de l’homme blanc » était source de sacrifices aussi coûteux qu’inutiles.

     

    Dans ce pays fier et rustre, notre présence est contreproductive : elle est vécue comme un affront qui légitime, renforce et réimplante les talibans.

    Mais Nico l’américain n’a pas peur du paradoxe.
    D’un côté, ses analyses géostratégiques embourbent nos troupes dans une hasardeuse croisade contre l’islam radical dans un pays que personne ne situe même sur une carte. Il engage dans cette aventure sans issue des soldats qu’il a désarmés et qui sont vraisemblablement infiltrés de l’intérieur.
    D’un autre côté, l’état ruiné dont il est le chef, finance, contre notre modèle laïc, la construction d’une mosquée dans chaque ville et villages français.
    Le stratège calamiteux de la campagne de Balladur ignore-t-il que chacune de ses constructions sera la base avancée d’un islam politique dont le but est la conquête religieuse et territoriale de l’Europe ?

    20 août 2008

    On oublie trop que l'Afghanistan est un des plus gros producteur d'opium et d'héroïne de la planète!

  • Des soldats français tués par des tirs de l'aviation alliée?

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    L’Otan annonce une enquête sur les informations selon lesquelles les soldats français tués en Afghanistan auraient été touchés par des «tirs amis», en l’occurence de l’aviation alliée.

    L’Otan va «examiner» des informations de presse selon lesquelles certains des dix soldats français tués lundi en Afghanistan auraient été touchés par des frappes aériennes de l’Alliance, a indiqué ce mercredi un de ses hauts responsables.

    L’information, passée sous silence à la télévision, est en tout cas révélée par le journal Libération.

    AMI-France 20 août 2008

  • Bruno Gollnish: SOLJENITSYNE

    ALEXANDRE SOLJENITSYNE : VECHNAÏA PAMIAT (MEMOIRE ETERNELLE !) (1)

    La mort du grand écrivain russe Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de littérature, rappellera du moins son existence à bien des médias occidentaux, qui n’avaient pas attendu cet événement pour l’enterrer.

    Il a dérangé par sa révélation de l’horreur du communisme dans ses remarquables fresques historiques, ses romans, ses essais. Pourtant, ne serait-ce que depuis l’affaire Kravchenko, tout cela était parfaitement connaissable avant même l’Archipel du Goulag.

    Mais encore aujourd’hui en France, avoir été communiste ou gauchiste est une référence morale, comme en témoigne le délirant panégyrique de mai 68 il y a 3 mois, ou la complaisance à l’égard de Besancenot. Le procès de Nuremberg du communisme n’a pas eu lieu. Sa rhétorique domine encore.

    On a encore moins écouté Soljenitsyne dans son patriotisme pourtant pacifique, sa quête de spiritualité, son retour aux valeurs chrétiennes, sa critique des abus de nos sociétés libérales (Discours aux Américains). Pas plus à l’Ouest qu’à l’Est, aucune calomnie ne lui a été épargnée, y compris, bien sûr, celle d’antisémitisme !

    Alexandre Soljenitsyne fut la figure la plus connue des dissidents : ces intellectuels en butte à l’hostilité de toutes les forces du Système. Les patriotes français que nous sommes, dissidents dans leur propre pays, confrontés à un totalitarisme paré de fausse démocratie, exclus de la représentation politique, persécutés moralement, professionnellement, judiciairement, le saluent. Puissions-nous comme il l’a fait vaincre un jour l’actuelle imposture.

    Bruno GOLLNISCH
    Vice-président du Front National
    (chargé des Affaires internationales)

    (1) Phrase de la litanie des défunts dans la Liturgie russe des funérailles

     

  • La Géorgie prépare une provocation d'envergure

    MOSCOU, 20 août - RIA Novosti. Les autorités géorgiennes préparent une provocation de grande envergure pour les jours qui viennent, peut-être pour jeudi, a fait savoir mercredi à RIA Novosti une source au sein du Renseignement militaire russe.


  • Afghanistan: le "grand écart" de Sarközy

    C'est ce qu'il est convenu d'appeler un grand écart. En 2007, Nicolas Sarközy, alors candidat à la présidentielle, estimait que la France n'a «pas vocation à rester en Afghanistan»
    Ce matin, au surlendemain de la mort de dix soldats français de la force de l'Otan tombés dans une attaque des talibans, le même Sarközy déclarait depuis Kaboul aux forces hexagonales: «Il faut continuer le travail [en Afghanistan].» Une lecture des deux positions défendues par le Président à seulement quelque quinze mois de distance est étonnante.

    Sarközy candidat: «Il était certainement utile qu'on envoie [ces soldats], dans la mesure où il y a un combat contre le terrorisme. Mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive. Il y a eu un moment donné, pour aider le gouvernement de M. Karzaï, où il fallait faire un certain nombre de choix, et le président de la République a pris la décision de rapatrier nos forces spéciales et un certain nombre d'éléments. C'est une politique que je poursuivrai.»

    Sarközy Président, ce matin: «Pourquoi on est ici ? Parce qu'ici se joue une partie de la liberté du monde. Ici se mène le combat contre le terrorisme. Nous sommes ici non pas contre les Afghans, mais avec les Afghans, pour ne pas les laisser seuls face à la barbarie. Je n'ai pas de doute, il faut être là. Je vous dis en conscience que si c'était à refaire, je referais le choix qui m'a amené à confirmer le choix de mes prédécesseurs d'envoyer l'armée française ici.»

    Pourquoi?

    George W. Bush s'est-il montré si pressant auprès du président français que ce dernier vire radicalement d'avis en moins d'un an? Ou Sarkozy a-t-il décidé «seul» de changer son fusil d'épaule? Ceux qui n'ont de cesse de dénoncer l'atlantisme du chef de l'Etat ont leur opinion. Notamment qu'après le refus allemand d'engager de nouveaux hommes dans les opérations de Isaf (Force internationale d'assistance à la sécurité), le président américain a su convaincre son homologue de l'Elysée de la nécessité de le soutenir. Les autres peuvent évoquer le désormais célèbre aphorisme d'Edgard Faure selon lequel «ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent» et expliquer que l'enlisement de la situation en Afghanistan exige effectivement que la France renforce son contingent dans le pays.

    Comment?

    Reste que ce revirement s'est traduit sur le terrain: il y a quelques semaines, Nicolas Sarkozy a ordonné l'envoi de 700 hommes supplémentaires en Afghanistan, placés sous commandement américain. Ce contingent s'est déployé dans la région de Kapissa, plus au nord de Kaboul que le lieu de l'attentat qui a coûté la vie à neuf militaires français (le dixième est décédé après l'effrondement d'une piste hier matin lors de l'opération de repli vers la base de Saroubi).

    Ces pertes humaines représentent un lourd tribut comparé au quatorze morts que l'armée française avait eu à déplorer depuis le début de son déploiement, en 2002. Pourquoi? Parce que les militaires hexagonaux français se trouvent de plus en plus dans les régions de combats.

    Et maintenant?

    Que faire, côté français? «Si vous regardez l'histoire du monde, aucune armée étrangère n'a réussi dans un pays qui n'était pas le sien, estimait, définitif, Sarkozy en mars 2007. Aucune. Même la Chine sur le Vietnam, les Japonais... Aucune. Quelle que soit l'époque, quel que soit le lieu.» Mais le Président a succédé au candidat.

    Un petit rappel pour terminer: selon une loi qu'il a fait adopter via la révision constitutionnelle, le Parlement doit se prononcer par un vote sur un engagement militaire qui se prolonge au-delà de quatre mois. Mais évidemment, cela n'est pas sans risque.

    Libération - 20 août 2008

  • Témoignages des soldats blessés: divergences avec le récit officiel...

    KABOUL ENVOYÉ SPÉCIAL

    La France a connu, dans la soirée du lundi 18 août, ses premières lourdes pertes en Afghanistan, au cours d'une embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français et blessés vingt et un de leurs camarades. Selon une source militaire en poste à Kaboul, les combats ont fait rage de 13 h 30 jusqu'à la nuit. Les derniers blessés ont été évacués mardi vers 2 heures du matin.

      Les dix soldats tués appartenaient au 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa), basé à Castres (Tarn), au 2e Régiment étranger de parachutistes (REP), basé à Calvi (Haute-Corse), et au Régiment de marche du Tchad (RMT), basé à Noyon (Oise).

    Dès l'annonce officielle de leur décès, Nicolas Sarközy a tenu à justifier la présence et l'envoi de troupes françaises sur le sol afghan. "La cause est juste, a déclaré le président français. C'est l'honneur de la France et de ses armées de la défendre. Au nom de tous les Français, je renouvelle à nos armées la confiance de la Nation pour remplir leur mission." Au même moment, interrogé par l'Agence France-Presse, un porte-parole des talibans revendiquait l'attaque. "Ce matin, a déclaré Zabihullah Mujahed, nous avons tendu une embuscade aux troupes de l'OTAN dans le district de Saroubi à l'aide de mines et de roquettes. Nous avons détruit cinq véhicules et infligé de lourdes pertes."

    L'opération dans laquelle étaient engagés les soldats s'inscrivait dans le cadre de l'extension du mandat des troupes françaises en Afghanistan, et notamment dans la province de Kapisa, décision prise par le président Sarközy après le sommet de l'OTAN de Bucarest début avril. Les soldats du 8e RPIMa, arrivés le 23 juillet en Afghanistan, figuraient à l'avant-garde d'un convoi, comprenant aussi des troupes de l'armée afghane et des forces spéciales de l'armée américaine, chargé de reprendre le contrôle d'une zone abandonnée aux insurgés entre les provinces de Kaboul et de Kapisa.

    Au sein de l'état-major de l'OTAN, à Kaboul, on confirmait, mardi soir, que la mission de ce convoi consistait à sécuriser une route jusque-là considérée comme dangereuse et peu fréquentée entre les districts de Saroubi, appartenant à la région de Kaboul où se trouvent des troupes françaises depuis 2002, et de Tag Ab, dans la province voisine de Kapisa où a été affecté le nouveau contingent envoyé cet été par la France.

    Cette route en lacet, interminable et idéale pour les embuscades, ne revêt, en soi, que peu d'intérêt stratégique, car on peut accéder à cette région, connue sous le nom de Kohistan, par d'autres voies. On note juste la présence d'un barrage dans le district de Saroubi. Cette mission consistait à faire le lien entre deux provinces désormais sous contrôle des Français.

    Le chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, a décrit, lors d'une conférence de presse à Paris, ce qu'il a décrit comme "une embuscade bien montée". "Arrivé à proximité d'un col, le chef de section a fait débarquer l'élément de tête de sa section pour aller reconnaître le site à pied." C'est à ce moment-là que "le feu nourri" des assaillants a surpris la patrouille. "Le chef de section a été blessé à l'épaule tout de suite, ce qui a contribué à la désorganisation", a ajouté le général Georgelin, pour lequel l'attaque a correspondu à "un schéma d'embuscade classique". Puis s'est engagée "une série de combats qui ont duré jusque tard le soir, sur un terrain extrêmement favorable à l'ennemi", selon le général, tandis que "les appuis aériens étaient apportés par la coalition".

    Ce récit officiel paraît toutefois fort incomplet en comparaison des témoignages de soldats français blessés dans l'embuscade et rencontrés par Le Monde mercredi matin à Kaboul.

    Le nombre de victimes s'expliquerait notamment, selon ces soldats, par la lenteur de la réaction du commandement et de sérieux problèmes de coordination. L'unité de reconnaissance chargée d'approcher le col à pied est restée sous le feu ennemi "pendant près de quatre heures sans renfort". "Nous n'avions plus de munitions pour nous défendre avec d'autres armes que nos Famas", raconte un blessé.

    Les frappes aériennes de l'OTAN censées permettre aux soldats assaillis de sortir du guet-apens ont par ailleurs, selon les blessés, raté leur cible et touché des soldats français, de même que des tirs venant des soldats afghans positionnés en aval. Les communications radio ont par ailleurs été coupées avec les unités du Régiment du marche du Tchad, créant une grande frustration parmi les soldats coincés au col.

    "Lorsque nous sommes arrivés à cinquante mètres de la ligne de crête, raconte un soldat, les tirs ont commencé. Ils n'ont pas cessé pendant six heures. Parmi les attaquants, il y avait des tireurs d'élite, ils étaient plus nombreux que nous et nous attendaient. On les entendait recharger leurs armes."

    Les survivants à l'attaque s'interrogent également sur l'absence de mise en veille, comme c'est le cas pour ce type de mission à risque, d'une force d'action rapide. "Il faut près de trois heures pour arriver au col, suffisamment de temps pour que les talibans soient prévenus par des complices de notre arrivée."

    Contrairement à la version officielle, les victimes ne sont pas toutes mortes lors des premiers tirs ennemis mais, selon les soldats interrogés, au fil des affrontements.

    La région de l'embuscade, située au nord de Kaboul, a longtemps été sous l'emprise du mouvement islamiste Hezb-e-Islami du chef de guerre Gulbuddin Hekmatyar. Cette organisation y est toujours présente, mais l'implantation islamiste radicale s'est largement diversifiée. Hekmatyar est passé, comme Jalaluddin Haqqani dans l'est de l'Afghanistan, de la résistance à l'armée russe à la lutte aux côtés du mouvement taliban du mollah Omar.

    C'est cette coalition d'insurgés, talibans afghans et combattants d'Hekmatyar, alliés aux talibans pakistanais et à Al-Qaida, qui a tendu un piège mortel aux soldats français.

    Jacques Follorou - Le Monde - 20 août 2008
  • La glace a poussé de 30% en un an dans l'Arctique!

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    Les scientifiques alarmistes, qui prédisaient que le Pôle Nord pourrait être « libre de glace » cet été à cause du réchauffement climatique, ont été embarrassés quand on leur a révélé que la glace arctique a en fait augmenté d'environ 30 pour cent en un an depuis août 2007.

    En juin, de nombreuses voix éminentes de la communauté scientifique exprimaient leur peur de la fonte massive des calottes polaires. Parmi elles, David Barber de l'Université du Manitoba, disait au National Geographic Magazine, « Nous prévoyons effectivement que cette année le Pôle Nord pourrait être libre de glace pour la première fois de l'histoire. »


    « Cet été, les prévisions, et les épisodes inhabituels de fonte précoces tout autour de l'Arctique, sonnent comme un avertissement lugubre sur la rapidité de la dégradation des régions polaires à cause du changement climatique, » ajoute l'article.


    En février, M. Olav Orheim, directeur du Norwegian International Polar Year Secretariat, déclarait à Xinhua : « Si la température moyenne de cette année en Norvège égale celle de 2007, la calotte glaciaire dans l'Arctique se dispersera entièrement, ce qui est fort possible à en juger par la situation actuelle. »


    Comme d'habitude, la réalité ne s'est pas accordée au matraquage médiatique des oiseaux de malheur du climat.


    Selon les données recueillies par le NASA Marshall Space Flight Center et l'université de l'Illinois, l'étendue de la glace arctique était 30 pour cent plus grande le 11 août 2008 qu'elle ne l'était le 12 août 2007. Il s'agit d'une estimation prudente, basée sur une projection cartographique.



    Représentation de l'augmentation de la couverture glaciaire au Pôle Nord en un an depuis août 2007

    Rapportée par The Register, la vidéo ci-dessous met en lumière les différences entre ces deux dates. Comme vous pouvez le voir, la glace a augmenté dans pratiquement chaque direction depuis l'été dernier, avec une forte poussée dans le nord de la Sibérie. Notez aussi que la région autour du passage du Nord-Ouest (à l'ouest du Groenland) a vu une extension importante des glaces. Quelques îles de l'archipel canadien sont entourées par plus de glace qu'elles ne l'étaient durant l'été de 1980. »
    Voir la vidéo : youtube.com/v/cKLiHWRaJU4&hl=en&fs=1


    Mais qu'en est-il de l'Antarctique, au sud ? Les chiffres nous disent que, depuis le mois d'août 2007, la calotte glaciaire s'est étendue dans l'année de près d'un million de kilomètres carrés.


    Comme le note l'article de The Register, « L'Arctique n'a pas subi la fonte prédite par le NSIDC et le Norwegian Polar Year Secretariat. Il en est même loin. En plus, certains graphiques actuels et communiqués de presse du NSIDC semblent moins que prudents. Ils ressemblent à une forme persistante de surestimation concernant la perte de glace arctique. »


    La tendance au refroidissement général de la planète est à présent évidente, tandis que l'activité des taches solaires, le principal moteur du changement climatique, se réduit à presque rien.


    Comme nous le signalions la semaine dernière, un grand observatoire qui mesure les cycles du Soleil depuis plus de 200 ans, prévoit que la moyenne de la température mondiale baissera de deux degrés dans les deux prochaines décennies, tandis que l'activité solaire s'amenuise jusqu'à s'arrêter et que la planète se refroidit considérablement, annonçant potentiellement le début d'une nouvelle ère glaciaire.


    Pendant que les médias, Al Gore et les organismes politisés comme le GIEC font de l'alarmisme sur le péril du réchauffement climatique et demandent aux pauvres et à la classe moyenne de payer des taxes sur le CO2, des données scientifiques solides et les preuves circonstancielles indiquent une nette tendance au refroidissement.


    Il reste à voir comment les défenseurs d'un réchauffement climatique créé par l'homme tourneront cela. Peut-être qu'ils continueront tout simplement à suivre leur tactique habituelle, en prétendant que tout événement géologique ou météorologique, qu'il s'agisse d'ouragans, de tremblements de terre, de sécheresses ou d'inondations, d'augmentation ou de diminution de la température, et même des 30 pour cent de croissance de la calotte glaciaire polaire, sont le résultat de ce diabolique gaz vivifiant que nous expirons, le CO2.



    Original : www.prisonplanet.com/arctic-ice-grows-30-per-cent-in-a-year.html
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info



    Mercredi 20 Août 2008
  • VIDEO "Pour la liberté du monde"!

    http://www.dailymotion.com/video/x6hu9x_hommage-aux-soldats-tombes-en-afgha_news

  • Le père de Julien Le Pahun en appelle au gouvernement

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    Dix cercueils dans la chapelle ardente: l'oeuvre criminelle de Sarközy

    Julien Le Pahun allait avoir 20 ans ce mercredi. Il était originaire de Montévrain, en Seine-et-Marne, et avait trois frères et sœurs. Il s'était engagé en juin 2007 dans le 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Castres et avait rejoint en juillet 2008 les forces de l'Otan en Afghanistan. Lundi, il faisait partie des soldats français engagés dans de violents combats contre les talibans. Et il figure au nombre des dix tués dans les rangs français.

    Aujourd'hui, son père raconte. "Je l'appelais quasiment tous les jours. Il avait très peur et la dernière fois que je l'ai entendu vendredi il m'a raconté qu'ils étaient passés dans un corridor et que s'il y avait eu des talibans, ils seraient tous morts. Je pense que c'est ce qui s'est passé lundi", a-t-il précisé.

    "Beaucoup de questions"

    Joël Le Pahun assure qu'il "ne compte pas en rester là" et qu'il demandera au président de la République Nicolas Sarkozy "de (leur) expliquer ce qui s'est réellement passé car il y a beaucoup de questions".

    Pour lui, "il faut que le gouvernement arrête d'envoyer des enfants se faire tuer, se faire trucider dans un stand de tir organisé car pour une première mission, c'était mission impossible. On n'envoie pas des enfants qui n'ont qu'un an de formation sur un front qui est horrible. Protégeons les autres enfants pour que ça ne se reproduise plus jamais et envoyons plutôt des troupes aguerries...

    Joël Le Pahun s'interroge par ailleurs : "Nous n'avons pas les mêmes intérêts économiques que les Etats-Unis pour justifier notre présence en Afghanistan, alors pourquoi sommes-nous le suppôt des américains ?".

    LCI.fr - 20 août 2008

     

     

     

     

  • VIDEO Morts à cause de Sarközy

    http://www.dailymotion.com/video/x6hun2_sarkozy-assassin_news

    Unissons notre peine et notre colère à celles des familles endeuillées

  • CETTE SALE GUERRE QUI N'EST PAS LA NÔTRE

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    A Kaboul, mains dans les poches... 20 août 2008

    Un Boeing C135 médicalisé, parti de Kaboul et transportant 11 des 21 soldats français blessés lors de combats lundi contre les talibans en Afghanistan, s'est posé mercredi à 10h52 à l'aéroport de Paris-Orly.


    L'appareil avait quitté Kaboul à 01h38 GMT (03H38 heure de Paris).


    Les soldats sont accueillis par le secrétaire d'Etat chargé de la défense et des anciens combattants, Jean-Marie Bockel et par le chef d'état-major de l'armée de terre, Elrick Irastorza.

    Cinq d'entre eux seront transférés à l'Hôpital d'instruction des armés (HIA) Béguin à Saint-Mandé (Val de Marne), tandis que l' HIA Percy de Clamart (Hautes Seine)accueillera les six autres militaires blessés .

    «Ces militaires ont été blessés par balles ou par des éclats, deux d'entre eux ont été blessés dans un accident de blindé, ils souffrent de blessures de moyenne gravité, ils allaient bien, mais ils ont besoin de suivi», a affirmé la médecin-chef Anne Robert, chef du Sirpa Santé.

    «Les blessés qui sont restés à Kaboul sont les militaires les moins touchés», a-t-elle ajouté.

    Les corps des dix soldats tués lors de cette embuscade devraient être rapatriés mercredi, a affirmé M. Bockel.

    L'armée n'a pas encore communiqué l'identité des victimes, issues de régiments basés à Castres (Tarn), Calvi (Haute-Corse) et Noyon (Oise).

    Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Yves Jégo, et le délégué interministériel Patrick Karam ont toutefois nommé deux des soldats tués, le Réunionnais Anthony Rivière, du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres, et le Néo-Calédonien Baouma Melan, du Régiment de marche du Tchad installé à Noyon.

     

    Le chef de l'Etat accompagné du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et du ministre de la Défense Hervé Morin, était arrivé à 08H00 (03H30 GMT) à l'aéroport de Kaboul, et s'était aussitôt rendu en hélicoptère au camp Warehouse, quartier général du commandement régional de Kaboul de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.

    Après avoir passé en revue un détachement du Régiment de marche du Tchad, qui constitue l'ossature du bataillon français de Kaboul, le président français et les deux ministres se sont recueillis devant les cercueils des dix soldats, dans la chapelle ardente dressée dans le camp.

    Nicolas Sarközy s'est entretenu avec des militaires du 8e Régiment parachutiste d'infanterie de marine (8e RPIMa), qui lui ont raconté l'embuscade et les combats contre les talibans, dans la vallée d'Uzbeen du district de Saroubi, à 50 km à l'est de Kaboul.

    Une centaine d'insurgés islamistes avaient pris en embuscade une unité de reconnaissance se déplaçant à pied sous un «feu nourri», tuant aussitôt neuf soldats dans les rangs français.

    Il a fallu l'intervention d'une force de réaction rapide et un soutien aérien rapproché pour dégager les troupes. Une trentaine d'insurgés auraient été tués, selon Hervé Morin.

    Un dixième soldat est mort mardi dans la même zone, lorsque son véhicule blindé s'est renversé.

    Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière pour l'armée française depuis l'attentat contre l'immeuble le Drakkar à Beyrouth en 1983 (58 morts).

    Le président américain George W. Bush a présenté mardi ses condoléances aux familles des soldats tués et adressé «à tous les Français» ses «remerciements sincères pour les sacrifices qu'ils ont faits, et pour l'engagement de la France à participer au maintien de l'ordre en Afghanistan».

    Nicolas Sarközy s'est ensuite rendu à l'hôpital du camp, où il a rencontré 10 des 21 soldats blessés dans les combats de lundi, dont certains devaient être rapatriés mercredi matin à Paris.

    M. Sarközy, qui avait décidé en avril de renforcer le contingent français en Afghanistan, a réaffirmé sa détermination à poursuivre la lutte contre le «terrorisme» aux côtés des Américains dans le pays.

    Il aura un entretien à huis clos avec le général Michel Stollsteiner, commandant français des troupes internationales dans la région de Kaboul, avant de rencontrer le président afghan Hamid Karzaï au Palais présidentiel.

    Environ 3.000 militaires français sont actuellement engagés en Afghanistan, au sein de l'Isaf, principalement à Kaboul et dans la province de Kapisa, au nord-est de la capitale.

    Avant le drame de lundi, 13 militaires français étaient morts en Afghanistan depuis 2001, dans des accidents, opérations ou attentats. Le dernier avait péri le 21 septembre 2007, dans un attentat suicide à la voiture piégée à Kaboul.

    Quelque 176 soldats étrangers, en majorité américains, sont morts en Afghanistan depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP basé sur les communiqués militaires.

    Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.

    Les violences ont redoublé d'intensité depuis près de deux ans malgré la présence de 70.000 soldats de deux forces multinationales, celle de l'Otan et l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).

    Le Parisien- AFP. 20.08.08


    Le président français Nicolas Sarközy a , par ailleurs, quitté Kaboul mercredi en début d'après-midi, après une visite éclair où il a demandé aux soldats français de «relever la tête», au nom du «combat contre le terrorisme», après la mort de 10 des leurs.
  • Julien aurait eu 20 ans aujourd'hui

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    Julien Le Pahun
    Il devait fêter aujourd’hui son vingtième anniversaire. Tué en mission, Julien Le Pahun, originaire de Montévrain (Seine-et-Marne), s’était engagé à 18 ans dans le 8 e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), à Castres. Il avait rejoint en juillet les forces renforcées de l’Otan en Afghanistan.
      « L’armée, c’est un défi qu’il s’était lancé à lui-même, témoigne un membre de son entourage. C’était un gamin pas bien épais, souriant, qui aimait les gens. » A chaque permission, le jeune homme rentrait en Seine-et-Marne pour faire la fête avec ses copains. Amateur de rap, il s’essayait à ses heures perdues à l’écriture.
    Hier midi, deux gradés et le maire de Montévrain sont venus annoncer à sa mère, vendeuse, et à son père, employé de bureau, la nouvelle de sa disparition.  Ses amis ont passé une partie de la journée à leurs côtés. Julien laisse une soeur et deux frères cadets. L’un d’eux voyait en lui un « héros » depuis son départ pour la guerre lointaine.

     

    Le Parisien- 20 août 2008

  • Le Sénat russe se réunit pour discuter de l'indépendance de l'Ossétie/Abkhasie

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    Soldats russes à Senaki (Georgie) 19 août 2008

    La chambre haute du Parlement russe se réunira lundi en session extraordinaire pour discuter de la reconnaissance de l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, a rapporté mercredi l'agence officielle russe Ria Novosti.

    «Le 25 août nous nous réunissons spécialement en session extraordinaire sur cette question», a déclaré à Ria Novosti la vice-présidente du Conseil de la Fédération (chambre haute russe), Svetlana Orlova.

        
    Le Conseil de la Fédération est «prêt à reconnaître» l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, avait déclaré plus tôt mercredi le président de la chambre haute, Sergueï Mironov, cité par l'agence Interfax.

    Si une décision positive est prise, la question sera transmise pour confirmation au président russe Dmitri Medvedev, a précisé Mme Orlova, citée par Ria Novosti.

    «Cette question peut être résolue dans des délais assez brefs», a-t-elle déclaré.

    L'Ossétie du Nord, région russe voisine de l'Ossétie du Sud, a adressé au Sénat une demande écrite de reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud, a affirmé un autre vice-président de la chambre haute, Alexandre Torchine.

    «Comment ne pas examiner cette question, alors qu'une des régions russes, l'Ossétie du Nord, a adressé à notre chambre une demande écrite de reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud ?», a-t-il déclaré.

    «Il est bien sûr indispensable que nous réagissions à cela», a-t-il affirmé.

     

    Leparisien.fr avec AFP- 20.08.08

  • Carla et les ours des Pyrénées

    L'article du Nouvel OBS:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/people/20080818.OBS7730/carla_bruni_soutient_les_defenseurs_de_lours.html?idfx=RSS_notr