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  • L'opération géorgienne contre l'Ossétie du Sud était programmée depuis un an

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    Fusils d'assaut américains M-4 trouvés par des soldats russes en Géorgie

    MOSCOU, 23 août - RIA Novosti. L'opération militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie a été planifiée il y un an, conformément aux projets de l'Otan visant à renforcer la présence de l'Alliance en mer Noire, a rapporté samedi à RIA Novosti une source au sein des structures de force russes.

    "Les assertions de certains représentants de l'Otan relatives au projet d'organisation d'exercices en mer Noire témoignent que le plan d'agression de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie avait été élaboré d'avance, dès l'année dernière ", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

    Un représentant de l'Otan avait indiqué auparavant que les exercices en mer Noire étaient programmés. Selon lui, les exercices, prévus pour trois semaines, lors desquels les navires visiteront les ports de la Roumanie et de la Bulgarie ont été planifiés il y a un an, avant le déclenchement du conflit en Géorgie.

    Selon l'interlocuteur de l'agence, les agissements de l'Otan, visant à renforcer la présence maritime de l'Alliance en mer Noire sous couvert de l'aide humanitaire à la Géorgie, constituent un précédent très dangereux, susceptible de déstabiliser la situation dans la région.

    L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinvali, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant 2.100 civils, selon les autorités sud-ossètes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée "d'usage disproportionné de la force armée".

     


  • La Russie menacée: la "riposte" s'organise

    La France, qui préside l'Union européenne, a demandé samedi un "retrait rapide" des forces russes d'une route stratégique dans l'ouest de la Géorgie où la Russie a conservé des postes avancés.

    Les forces russes étaient toujours présentes dans cette région, notamment autour de la ville portuaire de Poti. Des soldats portant l'insigne des forces de maintien de la paix se trouvaient aux entrées nord et sud de cette ville ainsi qu'à Teklati (ouest), a constaté un journaliste de l'AFP.

    Au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue Dmitri Medvedev, le président français Nicolas Sarközy a "insisté sur l'importance du retrait rapide des militaires russes présents sur l'axe Poti/Senaki", a annoncé la présidence française.

    Quatre blindés et des soldats russes de maintien de la paix tenaient en particulier un pont à la sortie de Poti, sur la route menant à Senaki, et renforçaient leur position à l'aide d'une pelleteuse. Les forces russes se sont retirées en revanche de la base aérienne de Senaki.

    Au même moment, Moscou annonçait que ses troupes allaient continuer à contrôler Poti, ville qui se trouve pourtant hors de la zone tampon dans laquelle, selon l'état-major russe, les soldats de la paix peuvent circuler pour assurer la protection des républiques séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

    "Les forces de maintien de la paix russes contrôleront la situation dans la ville de Poti et dans d'autres points de peuplement sous la forme de patrouilles", a déclaré le général Anatoli Nogovitsyne, chef d'état-major adjoint de l'armée russe.

    "Toutes les activités du contingent de maintien de la paix russe reposent sur les six principes qui ont été approuvés par les présidents de Russie et de France", a-t-il assuré.

    D'après le palais de l'Elysée, au cours de leur entretien samedi, les deux chefs d'Etat ont "évoqué en détail le point 5 de l'accord, relatif aux mesures additionnelles de sécurité. Ils se sont notamment accordés sur l'urgence de la mise en place d'un mécanisme international sous l'égide de l'OSCE (organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour remplacer les patrouilles russes dans la zone de sécurité au sud de l'Ossétie".

    Pourtant le Kremlin a affirmé que l'entretien des deux présidents "ne portait pas sur le remplacement des soldats de maintien de la paix russes par les forces de l'OSCE dans la zone de sécurité".

    Néanmoins, "M. Medvedev a confirmé que la Russie était prête à coopérer avec l'OSCE dans cette zone", a déclaré à l'AFP un porte-parole du Kremlin. AFP. 23 août 2008

    Le gouvernement allemand a haussé le ton samedi face à la Russie, la pressant d'achever "sans délai" le "retrait complet" de ses troupes de Géorgie.

    L'Otan a aussi exigé samedi un repli des forces russes sur leurs positions "d'avant la crise".

    "Il y a des exigences très spécifiques pour le retrait russe. Installer des infrastructures et des points de contrôle permanents n'est pas conforme à l'accord", a déclaré de son côté un porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe.

    Moscou affirme pour sa part avoir achevé vendredi soir le retrait de ses forces régulières de Géorgie (hors Abkhazie et Ossétie du Sud), mais estime que l'accord de cessez-le-feu lui donne le droit de maintenir assez loin en territoire géorgien des soldats de la paix.

    L'accord prévoit que, "dans l'attente d'un mécanisme international", les forces de paix russes mettent en oeuvre des "mesures additionnelles de sécurité", mais il ne prévoit pas clairement les limites de leur zone de sécurité.

    Face à la violence de la réaction russe à l'offensive militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud, le monde occidental continue à s'interroger et à émettre des critiques.

    Le secrétaire américain au Commerce, Carlos Gutierrez, est allé jusqu'à menacer la Russie d'exclusion du G8 et de suspension de sa candidature à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

    La situation risque de devenir tendue aussi en mer Noire, où les pays de l'Otan ont envoyé des navires pour des exercices militaires de "routine" et où un bâtiment de la marine américaine faisait route vers la Géorgie pour apporter de l'aide humanitaire.

    "Je ne pense pas que cela va contribuer à stabiliser la situation dans la région", a déclaré M. Nogovitsyne.

    A l'ONU, Occidentaux et Russes n'ont pas trouvé de terrain d'entente pour adopter une résolution sur le conflit en Géorgie, les alliés de Tbilissi souhaitant qu'y soit clairement réaffirmé le principe de l'intégrité territoriale géorgienne.

    L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont appelé Moscou à reconnaître leur indépendance et le Parlement russe doit examiner ces demandes lundi.

  • La Haute Finance veut punir la Russie par des "sanctions économiques"

    La guerre en Géorgie a ébranlé la stabilité financière russe, principal acquis de l'ère Poutine (2000-2008). Au plus fort du conflit entre la Géorgie et la Russie pour le contrôle de la province séparatiste d'Ossétie du Sud du 8 au 15 août, les réserves en or et devises de la Banque centrale ont fondu de 16,4 milliards de dollars (11,1 milliards d'euros), soit 2,7 %, passant de 597,5 à 581,1 milliards de dollars, a reconnu celle-ci jeudi 21 août.

       Certes, ces réserves, les troisièmes au monde, ont de la marge, mais la crise géorgienne et son cortège de conséquences, entre autres la perspective de relations houleuses entre la Russie et ses partenaires occidentaux, a bel et bien effrayé les investisseurs.

    "Je pense que nous avons touché le fond, mais comme tout ceci est lié à la situation politique, il est difficile de prévoir ce qui va se passer", a constaté jeudi à Nijni- Novgorod Guennadi Melikian, le premier vice-président de la Banque centrale russe.

    A Moscou, la plupart des analystes financiers estiment que l'appréciation soudaine du dollar par rapport à l'euro ces dernières semaines a également joué un rôle. 50 % des réserves russes sont en dollars, 40 % en euros et 9 % en livres sterling.

    L'annonce de cette baisse des réserves de change intervient cinq jours après que le ministre russe des finances, Alexeï Koudrine, a reconnu que le conflit en Géorgie avait entraîné une fuite record de capitaux, estimée à 6 milliards de dollars pour la seule journée du 8 août.

    Le conflit a démarré le 7 août, lorsque les troupes russes ont repoussé une attaque menée par les forces géorgiennes contre l'enclave prorusse d'Ossétie du Sud, précipitant la Bourse de Moscou à son plus bas niveau depuis deux ans. Selon lui, entre le 8 et le 11 août, 7 milliards de dollars ont quitté le pays.

    Le quotidien Kommersant du 22 août estime que "la fuite de capitaux a été plus importante que cela", soit 15 milliards de dollars. La fuite aurait été plus forte " que pendant la crise financière d'août 1998", quand 12 milliards de dollars avaient quitté le pays en moins d'une semaine. "La guerre en Géorgie a effrayé les investisseurs, a entraîné l'incertitude sur le marché des changes et quant aux perspectives de l'économie en général", conclut Kommersant.

    Selon le ministre des finances Alexeï Koudrine, les aléas politiques risquent de jouer sur les prévisions d'entrées de capitaux pour 2008 et celles-ci représenteront moins que les 30 à 40 milliards de dollars anticipés par la Banque centrale russe. Confirmant cette tendance, la Deutsche Bank a revu à la baisse ses prévisions pour les entrées de capitaux en Russie en 2008, passées de 40 à 15 milliards de dollars.

    Les marchés russes ne sont pas restés à l'abri des turbulences. Sur fond d'inflation, de récession mondiale et de bruits de bottes dans le Caucase, la Bourse de Moscou a perdu 33 % de sa valeur depuis la mi-mai. En une semaine, les titres Gazprom, LuKoil et Rosneft, les principaux fleurons de l'économie russe, ont perdu respectivement 28 %, 30 % et 25 %.

    Il en faudrait sans doute plus pour mettre le pays en difficulté. Tant que le prix du baril de pétrole reste élevé, l'économie russe a de beaux jours devant elle. Toutefois, "il faut être prêt à toutes sortes de développements, y compris négatifs", a mis en garde le premier ministre Vladimir Poutine.

    Il en sait quelque chose. Le 24 juillet, ses déclarations sur l'entreprise Mechel - leader russe du charbon à coke -, accusée publiquement par lui "d'évasion fiscale" ont conduit à une chute de 32 % de l'action Mechel à New York, entraînant une réaction en chaîne sur le marché russe.

    M. Poutine, qui participait à une réunion d'hommes d'affaires à Nijni-Novgorod avait alors proposé à Igor Ziouzine, le PDG de Mechel, absent en raison d'un malaise cardiaque, de lui "envoyer un médecin". "Il faudra alerter le parquet", avait tonné le premier ministre. Il n'en fallait pas plus pour que le "cas" Ziouzine soit apparenté à celui de Mikhaïl Khodorkovski, l'ex-PDG de Ioukos, lequel, condamné en 2005 à huit années de prison pour fraude fiscale, vient de se voir refuser sa remise en liberté.

    "SANCTIONS ÉCONOMIQUES"

     

    Perçue comme une nouvelle intervention de l'Etat dans les affaires, l'affaire Mechel - ainsi que les déboires à répétition de la major russo-britannique TNK-BP - ont dès juillet entamé la confiance des investisseurs. L'inquiétude a grandi depuis l'intervention en Géorgie, où la Russie, en ne respectant pas les termes du document signé par elle, veut montrer à l'Occident qu'elle n'entend plus jouer selon les règles communes.

    "Les relations pourraient se détériorer davantage", expliquait Igor Iourguens, vice-président de l'Union des industriels et des entrepreneurs russes, dans un point de vue publié le 18 août dans les pages du quotidien Rossiiskaïa gazeta. "Les investissements de long terme dont nous avons tant besoin pourraient commencer à décliner, ce qui mettrait en péril nos plans de développement structurels (...)", précisait ce proche du président Dmitri Medvedev, chargé par ce dernier de mener la réflexion sur la diversification de l'économie.

    Mettant en garde contre "l'escalade du conflit", "sanctions économiques" à la clé, M. Iourguens estimait qu'un "embargo sur la haute technologie avec aucune perspective de remplacement par une production russe" ruinerait les projets de modernisation du pays. "Nous devons négocier", conclut-il.

    LE MONDE -24 août 2008

  • Un bébé de 8 mois grièvement blessé par un berger allemand

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    INFO LE PARISIEN. Un bébé de huit mois a été attaqué par un berger allemand cet après-midi à Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise). L'enfant, grièvement blessé, a été pris en charge rue des Ecoles, à Eragny, par les pompiers puis évacué vers l'hôpital Necker, à Paris, dans un état sérieux.

    C'est la deuxième agression de ce type en 24 heures dans le département du Val-d'Oise. Vendredi après-midi déjà, à Pontoise, un garçonnet de deux ans et demi avait été mordu à la tête par le chien de la famille, un staffordshire. Il avait été lui aussi héliporté vers l'hôpital Necker. Il est grièvement blessé à la tête, au cou, à une oreille et à une épaule. L'animal, classé en deuxième catégorie, n'avait pas fait l'objet d'une déclaration en mairie.
    23 août 2008
  • VIDEO Borodine - Le Prince Igor - Danses polovtsiennes

    http://www.youtube.com/v/YfHPHLmP5Bs&hl=en&fs=1

    "Le choeur des esclaves"

    Orchestre conduit par Valeri Gerguiev, qui a récemment donné un concert à Tskhinvali, capitale martyre de l'Ossétie du Sud, en mémoire des victimes de l'offensive géorgienne.

  • Rachida enceinte?

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    Rachida Dati ne cachait pas ses nouvelles rondeurs, jeudi, sur le perron de l' Elysée...

    Hier, pour le premier conseil des ministres restreint, la rentrée était un peu bousculée. Plusieurs projets de loi devaient être présentés, mais seul celui sur le rattachement de la gendarmerie à l'Intérieur a été déposé par Michèle Alliot-Marie.

    A la sortie de ce conseil, sur les marches de l'Elysée, notre Garde des Sceaux, Rachida Dati, 42 ans, ne cherchait pas à dissimuler ses nouvelles rondeurs...

    Pour la ministre de la Justice, deuxième d'une fratrie de onze frères et soeurs, ce futur heureux événement sera une grande première.

    Première personnalité issue d'une famille d'immigrés à occuper un poste aussi élevé dans un gouvernement français, la jolie brune de l'équipe ministérielle est également maire du 7ème arrondissement parisien.

    D'après nos informations, elle devrait accoucher en janvier 2009.

    Toutes nos félicitations à la future maman.

    PUREPEOPLE - 23 août 2008

    Si c'est vrai, elle va être obligée de prendre un congé de maternité! Ouf!

    Rama Yade, elle aussi, a le ventre rond et n'arrive plus à bien fermer sa veste, le bouton tire!

     

     

     

  • VIDEO Réaction d'Aurore Buil, veuve du sergent Buil tué dans l'embuscade

    http://www.youtube.com/v/eeqISuBSUPM&hl=en&fs=1

     

  • Vue gâchée sur les plus beaux monuments de Paris

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    Difficile de faire une belle photo de la Sainte-Chapelle (Ier ). Depuis maintenant dix ans, ce joyau de l’art gothique situé dans la cour du palais de Justice est à l’ombre de soixante mètres de constructions provisoires. « Un provisoire qui dure », estiment les défenseurs du patrimoine. Le constat est le même sur la façade nord du Louvre.

    Rue de l’Amiral-de-Coligny (Ier), avant de franchir le superbe porche qui mène à la cour Carrée, les milliers de touristes découvrent en contrebas, dans les fossés, depuis quelques semaines, huit immenses cabanes de chantier. Une nouvelle vue gâchée sur une des plus belles perspectives de la capitale. Ici, comme au Panthéon (5ème ), les services des monuments historiques regrettent, les riverains et les touristes se plaignent et l’administration tente de s’expliquer.

    De perpétuels chantiers au Louvre. Le ministère de la Culture est bien embarrassé. Ces fossés ont été creusés à l’initiative d’André Malraux en 1964. Et jamais, depuis, ils n’ont été aménagés en jardin, comme ils le mériteraient. Résultat, ponctuellement, des cabanes de chantier y trouvent place. Cette fois, c’est la réalisation du futur département des arts islamiques, une des grosses opérations d’extension du Louvre, qui impose ces baraquements. Et cela devrait durer deux ans, le temps des travaux. Les ouvriers et les architectes pourront ainsi confortablement occuper ces mètres carrés de luxe ! Pour tenter d’atténuer les critiques, le ministère de la Culture souligne que ces préfabriqués sont neufs et que leur hauteur ne dépasse pas la bordure du fossé.

    Le manque de place au palais de Justice.
    Ici, ce sont les services administratifs et les scellés qui ont trouvé place dans ces préfabriqués. « Nous manquons de place. C’est pourquoi nous avons le projet de déménager le tribunal de grande instance dans des locaux à construire dans le XIII e arrondissement », souligne-t-on au ministère de la Justice en précisant que le dossier est toujours bloqué. Résultat, les travaux de mise aux normes de sécurité incendie s’imposent au palais de Justice qui ne compte pas moins de 4 ha de bâtiment. Des travaux qui continueront encore quelques années. « Nous avons cherché des solutions de rechange pour éviter cet emplacement : installer ces surfaces provisoires sur une péniche aurait été trop cher. Impossible de les mettre sur les toits. Ces chantiers de sécurisation sont obligatoires. Nous espérons seulement que ces cabanes vont disparaître le plus vite possible », précise la direction du palais de Justice.

    Le personnel de sécurité au Panthéon.
    Ici, le préfabriqué se veut discret. A l’arrière du monument.
    « Caché » derrière une grille. Les services chargés du site sont clairs : « C’était ça ou nous étions obligés de fermer le Panthéon. » En effet, c’est le personnel de surveillance qui occupe ces mètres carrés supplémentaires. La Direction des monuments historiques souligne elle-même que « l’édifice n’a pas été conçu, à l’origine, pour accueillir du public ». Il n’y a donc pas le choix. Pour faire accepter cette installation par le voisinage, il est prévu d’implanter au plus vite un équipement neuf et propre. De quoi durer encore quelques années.

     

    Le Parisien -22 août 2008

  • La p..... respectueuse (bis)

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    Sous une pluie battante, la première dame a effectué avec le dalaï lama une procession autour de l'édifice.

    Le dalaï lama, vêtu de l'habit et d'une coiffe traditionnels, lui a ensuite passé autour du cou la "kata", la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet.

        
    L'épouse du président de la République française, vêtue d'une robe bleu marine et chaussée de sandales mauves, a joint un moment ses mains en signe de respect. Puis ils ont défait le noeud d'un ruban sur la porte centrale du temple de Lérab Ling, inaugurant officiellement ce lieu.  Le dalaï lama s'est prosterné devant la statue de Bouddha à l'intérieur du temple, avant de saluer dans l'assistance le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner qui lui a remis un présent.


    Leparisien.fr avec AFP
  • En katamini...

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    Le 22 août au temple bouddhiste de Roqueretonde

    Le dalaï lama a dénoncé vendredi la répression chinoise "brutale" qui règne au Tibet, parallèlement aux jeux Olympiques, lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un temple bouddhiste de l'Hérault à Roqueredonde.

     "Sa sainteté a exprimé son sentiment sur la situation qui règne actuellement au Tibet et notamment qu'il y a une certaine forme de répression extrêmement brutale qui continue à régner en parallèle aux Jeux Olympiques", a déclaré à la presse son interprète en France, Matthieu Ricard, qui a assisté à la rencontre.

    Le dalaï lama a aussi insisté sur le fait que pour gagner sa "respectabilité au sein de la communauté mondiale", la Chine, "une grande puissance", a "besoin d'une autorité morale" qu'elle n'obtiendra qu'en "marchant vers la démocratie".

    L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarközy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama mais n'ont fait aucun commentaire à la sortie.

    Tout aussi discret, M. Kouchner a simplement lancé à la presse qu'il avait dit au dalaï lama qu'il était "toujours le bienvenu en France".

    Il s'agissait de la seule et unique rencontre entre des représentants du gouvernement français et le chef spirituel tibétain durant sa visite entamée le 12 août et qui se termine samedi.

    L'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarközy ne recevrait pas le dalaï lama à cette occasion, ce qui a suscité les critiques de l'opposition en France. Le président américain Georges W. Bush ou la chancelière allemande Angela Merkel ont rencontré le religieux tibétain au cours de l'année écoulée.

    L'annonce de la rencontre à Roqueredonde a été critiquée par le Parti socialiste qui l'a qualifiée de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois".

    Après l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, Carla Bruni-Sarközy a rencontré le dalaï lama à huis clos et ils ont évoqué "des sujets personnels", selon le représentant du leader tibétain en Europe, Jampal Chosang, ajoutant que Mme Sarközy avait transmis "les salutations" de son mari.

    M. Kouchner et Mme Yade les ont ensuite rejoints puis le chef de la diplomatie est resté seul quelques instants avec le dalaï lama.

    M. Kouchner "a toujours eu une grande sympathie pour la cause du Tibet, donc son soutien personnel et en tant que ce ministre est tout à fait acquis. Il l'a clairement redit et il me semble que c'est parfaitement sincère", a souligné Matthieu Ricard.

    Il a précisé que le ministre avait bien accueilli le fait que le Parlement tibétain en exil se réunirait en septembre pour proposer de nouvelles options aux Chinois, en vue de négociations sino-tibétaines le mois suivant.

    A son arrivée, la "première dame" de France avait été accueillie par le dalaï lama qui lui a passé autour du cou une "kata", traditionnelle écharpe de soie blanche, symbole de bienvenue au Tibet.

    Ils ont ensuite inauguré le temple, un centre international de retraite et d'enseignement fondé par le maître tibétain Sogyal Rinpoché, face au causse du Larzac. Près de 2.000 invités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles l'ex-Premier ministre Alain Juppé et les actrices Juliette Binoche et Line Renaud.

  • 25% des enfants qui naissent dans l'Hexagone sont issus de l'immigration

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    La France est la championne d'Europe de la natalité : avec un indicateur de fécondité de deux enfants par femme en 2006, elle devient, avec l'Irlande, le pays le plus fécond de l'Union européenne. Selon l'Insee, le seuil symbolique de deux enfants par femme est désormais franchi, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de trente ans. La France est encore loin des chiffres triomphants du baby-boom de l'après-guerre - de 1946 à 1964, l'indicateur de fécondité n'est jamais descendu au-dessous de 2,6 - mais la natalité se redresse depuis le milieu des années 1990.
     
    Cette fécondité fait de la France une exception en Europe : à part l'Irlande, tous les pays de l'Europe des vingt-cinq affichent une natalité en petite forme. L'Europe du sud est la plus durement touchée : en 2006, les indicateurs de fécondité italiens, espagnols, portugais et grecs ne dépassaient pas 1,4 enfant par femme. Les anciens pays du bloc soviétique ne font guère mieux : en Pologne, en République tchèque, en Hongrie, en Slovaquie et en Slovénie, les taux ne dépassent pas 1,35 enfant par femme.

    Les pays du nord de l'Europe sont moins atteints par cette fragilité démographique - en Suède, au Danemark, au Royaume-Uni ou en Finlande, les indicateurs de fécondité dépassent 1,8 enfant par femme - mais ils sont encore loin du seuil de renouvellement des générations.

    Le dynamisme de la France lui confère un statut à part dans le débat européen sur l'immigration : les mouvements migratoires ne contribuent qu'à un quart de sa croissance démographique alors qu'ils représentent 80 % de celle des vingt-cinq pays de l'Union.

     

    L'IMMENSE SUCCÈS DU PACS

     

    Si la France renoue avec des taux de fécondité qui rappellent la fin des années 1970, elle le fait cependant dans un tout autre contexte : en trente ans, le paysage familial a profondément changé. Aujourd'hui, le mariage n'est plus le passage obligé de la parentalité : en 2006, la part des enfants nés hors mariage, qui a stagné à moins de 10 % jusqu'à la fin des années 1970, a franchi pour la première fois le seuil symbolique des 50 %. "Ce qui était un événement contraire aux normes sociales est devenu un événement banal", résumaient Francisco Munoz-Perez et France Prioux dans une étude parue en 1999.

    Le législateur a d'ailleurs pris acte de cette révolution silencieuse : en 1972, il a proclamé l'égalité des filiations "légitimes" et "naturelles" et en 2001, il a fait disparaître les derniers privilèges successoraux des enfants issus d'un couple marié. Prenant exemple sur la Belgique, le Québec et l'Allemagne, la France a même fini par supprimer la notion même de filiation "naturelle" ou "légitime", qui était l'un des socles du code Napoléon de 1804 : en 2005, ces mots ont purement et simplement disparu du code civil.

    Si le mariage décline, une nouvelle forme de conjugalité remporte cependant un immense succès : en 2006, plus de 75 000 pactes civils de solidarité ont été conclus, ce qui représente, en un an, une hausse de près de 30 %. Depuis sa création, en 1999, ce contrat que Jacques Chirac jugeait "inadapté aux besoins de la famille" a séduit près de 300 000 couples. Nicolas Sarkozy reconnaît d'ailleurs volontiers que la droite s'est fourvoyée, en 1999, en combattant avec passion cette nouvelle forme d'union. "Nous sommes passés à côté du pacs", regrettait-il en 2008 dans le magazine Têtu.

    La fortune de ce contrat est sans doute liée à sa souplesse - il peut être dissous à la suite d'une simple déclaration écrite - mais aussi à ses avantages : le partenaire d'un pacs peut devenir ayant droit auprès de l'assurance-maladie, le transfert du bail de location est automatique après un décès et le couple bénéficie depuis 2005 d'une imposition commune dès la première année. Ces atouts ont séduit les homosexuels, mais aussi les hétérosexuels : depuis 1999, 88 % des contrats unissent uni un homme et une femme.

    LE MONDE -22 août 2008

  • Ces morts que personne ne pleure...

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    Enfants afghans morts sous les bombardements  contre le "terrorisme"... Ils ont été tués chez eux, dans le pays où ils sont nés.
    Ni Bush ni Sarközy n'ont jamais un mot pour les victimes civiles... Quel cynisme!
    QUI SONT LES VERITABLES TERRORISTES EN AFGHANISTAN?

  • Après la souffrance, la joie à Tskhinvali!

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    à Tskhinvali, le 21 août 2008
    Jeudi 21 août, la politique et la musique ont fait leur retour à Tskhinvali. Deux semaines exactement après l'offensive des forces géorgiennes contre la capitale d'Ossétie du Sud, qui a entraîné une guerre éclair, les autorités locales et celles de Moscou ont célébré l'irrésistible détachement de la région séparatiste, que Tbilissi prétend ramener dans son giron. L'électricité manque toujours, mais la victoire sur les Géorgiens se déguste collectivement; elle permet de se compter, de se retrouver et de se rassurer.
    Dans l'après-midi, place du Théâtre, un meeting a rassemblé plusieurs milliers de personnes. Le "président" de l'Ossétie du Sud, Edouard Kokoïty, a réclamé une minute de silence pour "les héros, nos frères et nos sœurs, qui ont été tués sur notre terre par les agresseurs sanguinaires". Le responsable sud-ossète a estimé que "la responsabilité du génocide" pesait sur les Etats-Unis, l'Ukraine et la Géorgie.

    Puis Edouard Kokoïty a annoncé, sous les applaudissements, qu'il avait demandé une nouvelle fois à la Russie et à la communauté internationale de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud, auto proclamée, en 1992, après le référendum. "Ce n'est pas un caprice de notre peuple", a-t-il dit, en rendant hommage aux victimes de Tskhinvali, le "Stalingrad du Caucase".

    Interrogé par Le Monde sur une éventuelle réunification des deux Osséties, (nord et sud) M.Kokoïty a précisé qu'"il s'agit de la deuxième étape de notre combat. Mais c'est à la Russie de décider". A l'entrée de Tskhinvali, un panneau semble avoir tranché : "Ossétie indivisible!" Pendant que les orateurs se succèdent à la tribune du meeting pour faire vibrer la victoire sur tous les tons, une camionnette bleue de la poste distribue la presse russe. Après lecture, les gens se confectionnent des chapeaux avec les pages pour se protéger du soleil accablant. Les autres se tiennent debout dans l'ombre des arbres qui bordent la place.

    Des drapeaux russes sont hissés. "Nous voulons que la Russie reconnaisse notre indépendance. Il y a eu tellement de sang versé, de biens perdus, soupire Alla Tedeeva, 56ans, fonctionnaire au ministère de l'éducation. Mon fils aîné avait été blessé pendant la guerre, en 1992. Cette fois, c'est le second, à la jambe, alors qu'il défendait la ville." La soirée de jeudi a été consacrée à la musique classique, dans le cadre d'une mise en scène soignée. Le célèbre chef d'orchestre Valeri Gerguiev, ossète d'origine, a offert un concert retransmis en direct à la télévision. "Ceux qui pensaient que leurs actions resteraient inaperçues ou impunies se sont lourdement trompés", a-t-il dit en préambule, entouré d'enfants sur scène, en dénonçant l'acte d'agession de la Géorgie.

    Devant des centaines de personnes enthousiastes portant des rubans aux couleurs de l'Ossétie du Sud et de la Russie, le chef d'orchestre, ému, a ajouté: "Nous voulons que le monde entier connaisse la vérité sur ce qui s'est passé à Tskhinvali."

  • Sombres crétins!

    Il suffit de prendre connaissance de l'histoire de l'Afghanistan pour réaliser que nous avons affaire à des fous, qui ont pour nom Bush et Sarkozy ! Voici ce que nous apprend Wikipedia :" l'Afghanistan est le seul pays au monde qui n'ait jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales... Les britanniques (qui voulaient rattacher le pays à l'Empire des Indes pour contenir l'expansionnisme russe) ont subi, dans ce pays, les défaites parmi les plus marquantes de leur histoire. A Gandamak, en 1842, le 44e régiment britannique fut totalement anéanti. A Maiwand, le 66e régiment n'a compté que quelques survivants, notamment un chien nommé Bobbie, qui fut décoré par la reine Victoria" !
    "L'Afghanistan fut d'ailleurs une des rares puissances asiatiques avec le Japon et la Thaïlande à avoir mis en déroute les puissances coloniales européennes".

    Voilà ce que tout un chacun peut découvrir sur Wikipedia ! Mais, pour les imbéciles qui nous gouvernent, "on défend là-bas la liberté, la démocratie et les droits de l'homme" ! Sombres crétins ! Et qu'est-ce qu'ils attendent alors pour envoyer des soldats français se faire tuer... en Corée du Nord où règne un tyran qui affame son peuple, et qui possède la bombe atomique avec des vecteurs qui peuvent atteindre les côtes de notre "cher" allié américain ! Il me semble que la Corée du Nord se fait plus menaçante que les "vendeurs de pavot" en Afghanistan ! Et si demain (tout à l'heure) le Pakistan se dote d'un régime "islamiste" ? Ils vont mobiliser ?

    Sarkozy doit passer commande de nouvelles médailles, et qu'il n'oublie pas Médor, la "mascotte du régiment". Tout récemment, le Maire d'une petite commune des Côtes d'Armor a décoré un chat qui avait sauvé sa maîtresse d'un incendie... en lui pinçant le nez ! Bravo Médor pour ta décoration, mais enfonce lui les crocs dans les mollets lorsque qu'il te passera la Légion d'honneur autour du cou ! Ça l'incitera peut-être à retourner dans sa niche, à Neuilly, d'où il n'aurait jamais dû sortir...
    Gabriel Enkiri

    http://wwwkerlegan.blogspot.com http://wwwkerlegan.blogspot.com

    Alterinfo - 22 août 2008

  • En quoi vont-ils se "réincarner" au temple de Lérab Ling?

    Temple de Lérab Ling à Roqueretonde dans l'hérault.jpg
    Temple bouddhiste de Lérab Ling

    Le dalaï lama est arrivé jeudi en fin de matinée au temple de Lérab Ling, à Roqueredonde (Hérault), qu'il doit inaugurer vendredi.

    Le dalaï lama, accompagné du maître tibétain Sogyal Rinpoché, est arrivé vers 11H30 sur les hauts plateaux languedociens, face au causse du Larzac. Il a fait arrêter sa voiture en haut du site et est descendu à pied sur une centaine de mètres, accueilli par plusieurs centaines de retraitants, de part et d'autre de la route qui conduit au temple.

    Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, ainsi que l'épouse du président de la République Carla Bruni-Sarközy feront vendredi le voyage dans l'Hérault pour y rencontrer le dalaï lama et assister à l'inauguration du temple.

    Cet édifice dont la construction a été terminée en 2006, abrite "l'Institut de Sagesse et de Compassion" où quelque 400 personnes, de toutes générations et venant de 31 pays, ont entamé en août 2006 une retraite de trois ans et trois mois". Parmi elles, une majorité de laïcs qui ont cessé momentanément toute activité professionnelle ainsi que 12 moines et nonnes.

    D'autres personnes qui suivent à distance le même programme d'enseignement, se retrouvent durant l'été à Lérab Ling et pourront assister vendredi à l'inauguration du temple, interdite au public.

    L'actrice et chanteuse Line Renaud et l'ex-mannequin Inès de La Fressange se trouvaient jeudi parmi la foule, à l'arrivée du dalaï lama.

    Line Renaud à qui les organisateurs avaient remis une "kata", la traditionnelle écharpe blanche portée en signe de bienvenue au Tibet, a raconté à l'AFP que le chef spirituel tibétain s'était approché d'elle. "Il m'a pris la main, m'a regardée avec ce regard exceptionnel, a dit l'actrice. Je ne m'y attendais pas. J'ai vécu un moment rare".

    Le dalaï lama "me fascine. Son message de paix, de respect, d'harmonie dans le monde, c'est une philosophie qui me touche", a-t-elle ajouté, soulignant qu'elle était catholique mais que régnait à Lérab Ling "l'harmonie religieuse". AFP. 21.08.08

    Et pour encore plus d'harmonie:  http://www.nwrpress.com/sharing/view_video.php?viewkey=0d4eacb9a3e6e53e5448

     

  • La Russie apporte la paix au Caucase

    Blindés russes 21 août 2008.jpg
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    Serguei Mironov
    AFP. 21 août 2008

    Deux régions séparatistes de Géorgie ont demandé solennellement jeudi à la Russie et à la communauté internationale de reconnaître leur indépendance, sous la protection de l'armée russe encore très présente sur le terrain mais qui promet d'être partie vendredi.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau réuni jeudi sur la situation en Géorgie, la Russie poussant à un vote prochain sur son projet de "Ils (les Russes) veulent mettre le texte en bleu", a indiqué un diplomate occidental, sous couvert de l'anonymat. En jargon onusien, cette expression signifie que pour le pays qui en est l'auteur, un texte doit être mis au vote dès que possible, parfois sous 24 heures.

    La Russie avait fait circuler mercredi au Conseil ce projet de résolution, basé sur l'accord de paix négocié par la France et en rappelant les six points. Mais ce texte avait été aussitôt critiqué par les Etats-Unis, laissant mal augurer de ses chances d'adoption.

    Le président de l'Ossétie du Sud Edouard Kokoïty a demandé jeudi à Moscou de reconnaître l'indépendance de ce territoire séparatiste géorgien, au cours d'un rassemblement public d'au moins mille personnes dans la capitale, Tskhinvali.

    L'armée géorgienne est entrée dans la nuit du 7 au 8 août dans la ville pour tenter de reprendre le contrôle du territoire sécessionniste, suscitant une riposte massive de l'armée russe.

    "Merci à l'Etat russe", a lancé le président séparatiste, applaudi à chaque fois qu'il mentionnait soit l'indépendance, soit la Russie.

    Un concert-requiem dirigé par le chef d'orchestre russe mondialement connu Valeri Guerguiev qui a déclaré être venu pour "honorer les morts" d'un "énorme acte d'agression" géorgien, a eu lieu jeudi soir devant plus d'un millier de personnes rassemblées à Tskhinvali, ville martyre.

    Plus à l'ouest, sur les bords ensoleillés de la mer Noire, dans l'autre région séparatiste pro-russe, l'Abkhazie, une foule de dizaines de milliers de personnes a voté à main levée pour demander à la Russie de reconnaître l'indépendance lors d'un "congrès national" traditionnel.

    La veille, le président séparatiste abkhaze Sergueï Bagapch avait demandé, dans un appel approuvé par le Parlement local, à la Russie et au monde de reconnaître l'indépendance de la république autoproclamée. Dénonçant "la nouvelle agression et le génocide contre le peuple d'Ossétie du Sud" et "la menace toujours grande d'une agression géorgienne", il a appelé au maintien des forces armées russes en Abkhazie.

    Une armée toujours très présente jeudi en Géorgie, bien au-delà du territoire des deux régions séparatistes.

    Les militaires russes et leurs blindés étaient notamment toujours postés sur la route conduisant de Tbilissi, la capitale géorgienne, à la ville stratégique de Gori, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les soldats russes disposent de plusieurs points de contrôle sur cette voie, le premier à Igoïeti, à 30 km de Tbilissi.

    Un nombre de véhicules militaires russes plus important que les jours précédents circulaient jeudi en Ossétie du Sud en direction de la Russie, mais des dizaines de camions continuaient de descendre du nord vers la région séparatiste géorgienne, a constaté un reporter de l'AFP.

    Les Etats-Unis ont affirmé par la voix du Pentagone avoir observé des "mouvements minimes" des troupes russes hors de Géorgie, sans toutefois constater de retrait "significatif".

    Le retrait de toutes les forces russes de Géorgie, à l'exception d'un contingent de soldats russes de maintien de la paix, sera achevé vendredi, a déclaré jeudi soir le ministre russe de la Défense, Anatoli Serdioukov, cité par l'agence Interfax.

    "Conformément à l'ordre du chef suprême des armées, vendredi 22 août à 06H00 heure locale (O2H00 GMT), toutes les forces russes vont entamer leur retrait du territoire géorgien vers l'Ossétie du Sud", a dit M. Serdioukov.

    "Durant la journée du 22 août, le retrait de toutes ces forces de Géorgie sera achevé", a-t-il indiqué.

    Selon le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, seuls 500 soldats russes seront maintenus dans huit postes de la zone tampon autour de l'Ossétie du Sud.

    Le président russe Dmitri Medvedev avait promis auparavant de ramener toutes les forces russes sur les positions occupées avant le conflit, dans la journée du 21 ou du 22 août.

    Pourtant, le général commandant les forces russes dans la zone du conflit, Vladimir Boldyrev, a affirmé jeudi que le repli complet des troupes russes ne serait achevé que dans dix jours.

    Une mission d'observateurs militaires de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe sera "en place" en Géorgie d'ici lundi pour contrôler l'application de l'accord de cessez-le-feu, a annoncé l'OSCE.

    Les deux chambres du Parlement russe ont indiqué qu'elles examineraient dès lundi les demandes de reconnaissance des deux régions séparatistes.

    Le président du Conseil de la Fédération, Sergueï Mironov, a affirmé que la chambre haute était "prête à reconnaître le statut d'indépendance" de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

    M. Medvedev avait déclaré la semaine dernière que la Russie "reconnaîtrait" et "garantirait" sur la scène internationale toute décision des Abkhazes et des Ossètes du Sud sur leur statut.

    Mais M. Lavrov a nuancé la position de Moscou en la faisant dépendre du comportement du président géorgien Mikheïl Saakachvili. Ce dernier, a-t-il dit, "porte la responsabilité de la façon dont les événements vont se dérouler".

  • Médaille d'or pour le russe Silnov

    Russe médaille d'or saut en hauteur.jpg
    Andrei Silnov, 23 ans
    Le Russe Andrei Silnov a remporté la médaille d'or de la hauteur aux jeux Olympiques de Pékin, mardi soir, en franchissant 2,36 m à son premier essai.

    Silnov (23 ans) a devancé le Britannique Germaine Mason et un autre Russe, Yaroslav Rybakov, départagés aux essais à 2,34 m. Champion olympique à Athènes, le Suédois Stefan Holm est descendu du podium, 4e avec 2,32 m.


    Silnov, champion d'Europe 2006 mais seulement quatrième des sélections de son pays, ne devait pas être à Pékin. Mais, en réalisant la meilleure performance mondiale de l'année avec 2,38 m, le 25 juillet à Londres, il a obligé le comité olympique russe à rouvrir le dossier.
    Et il a été repêché suite à un vote du directoire.

     

    Leparisien.fr avec AFP - 21.08.08

  • Le bataillon français n'avait pas demandé de reconnaissance aérienne

    Selon nos informations, le bataillon français (Batfra) n'avait pas demandé de reconnaissance aérienne avant d'engager la colonne dans la vallée d'Uzbin, au nord du 35ème parallèle.

     Il s'agissait pourtant d'un secteur dans lequel les militaires français ne s'étaient pas encore aventurés, depuis leur arrivée à Surobi début août. Contrairement à la plaine de Shamali, au nord-ouest de Kaboul, que les Français parcourent depuis des années, cette région est considérée comme dangereuse.

    Si la France ne dispose d'aucun drone en Afghanistan, elle maintient deux hélicoptères à Kaboul, en l'occurrence deux EC 725 Caracal de l'Armée de l'air. Ceux-ci n'ont reçu aucune demande de la part du commandement français pour éclairer l'itinéraire. Arrivés sur place depuis avril, ils avaient pourtant déjà rempli des missions de ce type pour les Italiens déployés précédemment dans le secteur.

    Les hélicoptères ne sont pas rattachés directement au Batfra et c'est l'ISAF (l'Otan en Afghanistan) qui décide de leur emploi. Au vu du faible nombre de voilures tournantes sur le théâtre, il est possible qu'ils aient été jugés plus utiles ailleurs. Rien ne dit même qu'un vol de reconnaissance aurait permis de détecter le groupe de talibans embusqués. Mais cela valait sans doute la peine d'essayer.