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  • Sarah Palin, colistière de John McCain

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    Le 29 août 2008
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    Gouverneur de l'Alaska
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    Sarah Palin, 44 ans, mariée, 5 enfants

    C'est ce qui s'appelle effectuer un "beau coup". Et il est double, à la fois médiatique et politique. Tout d'abord médiatique car il permet de remettre John McCain sous les spots des projecteurs et de monopoliser l'attention de toutes les chaînes de télévision, moins de 24 heures après le discours d'investiture de Barack Obama.
     
    Pour ne rien gâcher, le suspense aura duré presque jusqu'au bout. Moins d'une heure avant l'annonce officielle du colistier du candidat républicain, les médias américains continuaient ainsi à spéculer sur le nom de l'heureux élu. Et, malgré les rumeurs qui circulaient depuis vendredi matin, ils restaient sceptiques puisque jamais le nom de Sarah Palin, 44 ans, n'avait réellement figuré dans la liste des favoris, qui s'était réduite à seulement trois noms.

    Mais plus que le "coup" médiatique, il s'agit surtout d'un superbe "coup" politique. Ce n'est en effet que la seconde fois qu'une femme figure sur un "ticket" présidentiel -la première était Geraldine Ferraro, colistière du candidat démocrate Walter Mondale en 1984.

    Avec Sarah Palin, la cible de John McCain est claire : les femmes qui ont voté pour Hillary Clinton lors des primaires démocrates et qui restent très dubitatives envers Barack Obama -selon les sondages, près de 25% des électeurs de l'ancienne Première dame dans leur ensemble entendent voter pour John McCain.
     
    Avec ce choix surprenant, John McCain compense également la faiblesse de son âge -il a fêté ses 72 ans ce vendredi- par la jeunesse de sa colistière. Gouverneur de l'Alaska, elle est aussi très éloignée de Washington, et contrebalance ainsi le "changement" prôné par Barack Obama. Autre explication de cette décision : opposée à l'avortement, elle rassurera la droite du parti républicain, toujours réticente à l'idée de soutenir John McCain. Enfin, avec son expérience, même limitée -elle est en poste depuis seulement deux ans en Alaska- elle complète la longue période législative du représentant du parti de l'éléphant, député puis sénateur de l'Arizona depuis 1981.

     
    En revanche, revers de la médaille, Sarah Palin, quasi-inconnue des Américains, présente les défauts de ses qualités. Jeune et seulement en poste depuis deux ans, elle est peu expérimentée, notamment en politique étrangère, et prêtera donc le flanc aux critiques du camp démocrate. Sur ce thème, l'équipe du sénateur de l'Arizona aura désormais du mal à poursuivre ses attaques sur l'inexpérience de Barack Obama. Et si l'opposition à l'avortement est donc un signe pour la droite du parti, elle devrait aussi être mal perçue par les féministes.

    LCI.fr 29.08.08

    L'Alaska, c'est exquis...


  • Et pendant ce temps, les Roms dans le Nord...

    Quatre nuits de violences à Caudry (Nord)

    Pneus crevés, vitres de voitres explosées, violences physiques, menaces de mort... Depuis dimanche soir, Caudry est le théâtre de violences à répétition, qui se déroulent en soirée et qui opposent, semble-t-il, plusieurs familles en conflit. Hier, cinq personnes, suspectées d'être les auteurs de violences ont été interpellées à leur domicile par les gendarmes, venus nombreux.

     

    Impressionnant déploiement que celui que les riverains de la rue Curie, à Caudry, ont pu observer hier, en milieu d'après-midi. Pas moins d'une vingtaine de gendarmes, et quatre maîtres-chien, étaient postés devant l'une des maisons de cette petite rue située pas très loin du centre-ville, et habitée par une quinzaine de personnes.

    Cinq personnes y ont été interpellées, suspectées d'avoir commis des violences à répétition, ces derniers jours, dans la cité de la dentelle. Des violences qui, aux dires du commandant de la compagnie de gendarmerie, sont allées crescendo à compter de dimanche.

    Voitures endommagées (vitres brisées, pneus crevés...), violences physiques, échanges d'insultes... jusqu'à une course-poursuite, mercredi soir dans les rues de Caudry, aux alentours de 22 h, sur fond de menaces de mort et d'armes à feu. Aucun coup n'avait cependant été tiré. Sept à huit personnes s'étaient aussi retrouvées impliquées dans une bagarre. Coups donnés, coups rendus : ces faits de violence correspondraient à un règlement de compte entre plusieurs familles en conflit. Un vol de booster serait à l'origine du différend, et de cette flambée de violence.

    Hier, les gendarmes avaient réuni assez d'éléments concernant ces familles pour opérer une « opération coup de poing ». Plusieurs perquisitions ont été menées tout au long de la journée par une cinquantaine de gendarmes au total.

    Sur l'aire d'accueil des gens du voyage, mais aussi dans chacun des domiciles des personnes suspectées d'être impliquées dans les bagarres. Des perquisitions qui se sont donc terminées rue Curie, où diverses armes ont été récupérées.

    Les cinq personnes interpellées ont été placées en garde à vue. Désormais, l'enquête judiciaire se poursuit pour déterminer les responsabilités de chacun.

    La Voix du Nord - 29.08.08  http://www.lavoixdunord.fr

    Ce ne sont pas des "familles", ce sont des tribus!

    Le mot "famille " ne convient pas.

    Mais les journalistes font plus attention au "racialement correct" qu'au vocabulaire français!

     

     

     

  • Les lapsus de Christine Boutin...

    Christine Boutin, ministre de la Ville et du Logement, s’est montrée à « l’écoute » des urbanistes de France, réunis jusqu’à vendredi à l’université de Créteil pour leur université d’été. En présence de Bernard Tommasini, préfet et de Francis Cullier, président du conseil des urbanistes, la ministre a d’abord déploré que l’urbanisme ne soit pas sous la tutelle de son grand ministère.

    N’empêche, elle a invité les urbanistes à « inventer des formes nouvelles » pour la métropole de demain et « arriver à densifier là où, jusque-là, ce n’était pas possible ». Elle leur a demandé de lui faire des propositions en matière d’habitat collectif et individuel en souhaitant prendre rapidement des mesures en rapport avec son projet de loi sur le logement, qu’elle veut voir adopter à l’Assemblée nationale.

     

    La ministre a beaucoup insisté sur le problème de la « densité » et de la « mixité intergénérationnelle » qui fait défaut dans nos villes à ses yeux.

    Et la ministre a conclu son intervention, dans un éclat de rire, lorsqu’elle a commis un lapsus. A la question d’une urbaniste sur les hauteurs à Paris, toujours en débat, Christine Boutin affirme « n’avoir aucun blocage par rapport à ça, à Paris ou ailleurs ».

     Et de préciser, sûre d’elle, « je n’ai aucune opposition à la construction de tentes à Paris ». La salle est hilare, Christine Boutin aussi. Qui rectifie : « De tours bien sûr ! ».

    Le Parisien- 29 août 2008

  • Si le mensonge tuait, BHL serait mort à Gori

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    Malfaisant et faisandé

     Le récit que BHL a rapporté pour Le Monde, titré "Choses vues dans la Géorgie en guerre", est à prendre avec des pincettes. Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville "brûlée", il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville.

    Rue89 a entrepris de faire ce que les confrères anglo-saxons appellent un "fact-checking", une vérification des informations livrées par un reporter. Ce que BHL n’est pas : il est présenté dans le quotidien comme « philosophe et essayiste » et son récit a été prudemment rangé sous l’étiquette de "témoignage". Il n’en reste pas moins que ce récit occupe deux pages au centre d’un journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale.

    Deux jours et demi de balade, dans la confusion de la guerre

    Commençons par ce que ne raconte pas le « témoignage » de BHL : les conditions de la balade. Mercredi 13 août, rendez-vous est pris à l’aéroport du Bourget devant l’aérogare de Darta, une compagnie d’aviation privée. Le philosophe a loué un jet pour rallier Tbilissi, qui n’est plus desservie.

    Il est accompagné par son vieux complice, l’éditeur Gilles Hertzog, le documentariste Raphaël Glucksmann et un journaliste de France Culture, Omar Ouamane. Plus un garde du corps. Le jet se pose vers midi en Géorgie, "juste pour le déjeuner", précise Raphaël Glucksmann. Prévenue par son ambassadeur à Paris, la présidence géorgienne a dépêché l’un de ses traducteurs pour accompagner BHL durant tout son séjour.

    Celui-ci sera court, puisque Bernard-Henri Lévy repartira samedi matin, à 8 heures, de Tbilissi. Il aura donc passé deux jours et demi en Géorgie. L’équipage descend au Marriot Tbilissi, un hôtel cinq étoiles fréquenté par les journalistes et les diplomates.

    Plusieurs journalistes français, surpris par sa présence, interrogent dès son arrivée l’intellectuel qui ne cache pas les motifs de son voyage : "défendre la liberté en Géorgie contre l’ogre russe". Plusieurs radios, comme France Inter, France Info ou RFI, diffuseront des extraits de ces interviews.

    La multiplication des chars

    Dans un minibus blanc climatisé, direction Gori, l’une des villes occupées par les troupes russes. Première « chose vue », sur la route :

    « Le fait est que la première présence militaire significative à laquelle nous nous heurtons est un long convoi russe, cent véhicules au moins, venu tranquillement faire de l’essence en direction de Tbilissi. »

     

    L’envoyé spécial du Nouvel Observateur, Christophe Boltanski, qui emprunte la même route, le même jour, a compté les véhicules de cette colonne. Il en a recensé trente : six camions de troupes, six camions citernes, sept blindés APC, trois camions essence, six chars, deux ambulances.

    Encore quelques kilomètres et l’équipage retrouve un groupe de journalistes, bloqués à un barrage tenu par la police géorgienne. Les journalistes ont suivi Alexandre Lomaia, le conseiller géorgien pour la sécurité nationale, qui avait décidé courageusement de se rendre à Gori, accompagné de l’ambassadeur d’Estonie. Le convoi est bloqué à quelques kilomètres au sud de la ville. BHL descend alors de sa camionnette blanche.

    Vincent Hugeux, grand reporter à L’Express, s’étonne :

    "J’ai reconnu sa silhouette. Il était accompagné de Gilles Hertzog et Raphaël Glucksmann. BHL a même lancé à un journaliste français : ‘Ah, mais nous sommes confrères ! ’"

     

    Ne pas voir Gori, mais en parler quand même

    BHL franchit le barrage, dans des conditions sur lesquelles nous reviendrons, et racontera dans Le Monde la scène suivante :

    "Nous arrivons à Gori. Nous ne sommes pas au centre-ville. Mais, du point où Lomaia nous a laissés avant de repartir, seul, dans l’Audi, récupérer ses blessés, de ce carrefour que contrôle un char énorme et haut comme un bunker roulant, nous pouvons constater les incendies à perte de vue. Les fusées éclairantes qui, à intervalles réguliers, illuminent le ciel et sont suivies de détonations brèves. Le vide encore. L’odeur, légère, de putréfaction et de mort.

     

    "Et puis, surtout, le bourdonnement incessant des véhicules blindés et, une fois sur deux à peu près, des voitures banalisées remplies de miliciens reconnaissables à leurs brassards blancs et à leurs cheveux retenus par des bandanas.

    "Gori n’appartient pas à cette Ossétie que les Russes prétendent être venus "libérer". C’est une ville géorgienne. Or ils l’ont brûlée. Pillée. Réduite à l’état de ville fantôme. Vidée."

    Problème : BHL n’est jamais "arrivé à Gori", et les Russes n’ont pas "brûlé" la ville.

    Que s’est-il passé ? Avec son équipe, il s’est débrouillé pour passer ce premier barrage en compagnie d’Alexander Lomaia et de quelques autres personnes (l’ambassadeur estonien, la députée européenne Marie-Anne Isler-Béguin et la journaliste du Washington Post Tara Bahrampour).

    Deux heures plus tard, vers 22h30, dans la nuit noire, BHL est de retour au premier barrage où attend la presse. Il sort du véhicule, le visage grave, et avec sa voix de Malraux, il témoigne devant les journalistes :

    "La ville est nettoyée, Gori est une ville fantôme, il y a des flammes partout ; apparemment pas âme qui vive, Gori a été vidée de sa population. C’est ce que les Russes appellent la pacification."

    L’eurodéputée Marie-Anne Isler-Béguin intervient alors pour démentir : "mais non, on n’était pas à Gori", dit-elle aux journalistes, "on a été bloqués à un barrage à 1,5 kilomètre de la ville". Elle connaît cette région depuis huit ans. Seuls les champs brûlaient, ajoute-t-elle. Les armées brûlent parfois les champs pour éviter le risque des snipers embusqués.

    Plusieurs témoins confirment : BHL n’était pas à Gori

    Déléguée du Parlement européen pour le Caucase Sud, Marie-Anne Isler-Béguin revient sur l’épisode pour Rue89 :

    "Je viens de découvrir son témoignage. Je suis un peu surprise qu’il n’ait pas tout à fait dit comment ça s’était réellement passé. Mais il a peut-être oublié… J’ai vu Bernard-Henri Lévy pour la première fois lors de ce voyage au check-point où étaient bloqués tous les journalistes, à cinq kilomètres de Gori.

     "Si Bernard-Henri Lévy est monté avec Lomaia et moi, c’est parce que j’ai intercédé en sa faveur. C’est lui qui m’a demandé : "Madame la députée, je voudrais me joindre à la délégation." Et c’est moi qui ai obtenu l’accord de l’ambassadeur d’Estonie. Dommage qu’il ait oublié ce petit détail… En plus, c’est le seul qui soit monté dans la voiture avec son garde du corps.

    "Et il y a d’autres approximations. S’il arrive à distinguer les militaires des paramilitaires, il est plus doué que moi. S’il a senti une odeur de putréfaction, moi pas. Il écrit aussi que Gori a été brûlée, pillée et réduite à l’état de ville fantôme, mais à ce moment-là, on ne pouvait pas le dire, tout simplement parce que personne n’y était encore allé. Enfin, nous nous sommes arrêtés à 1,5 kilomètre de Gori."

    Gilles Hertzog, fidèle compagnon de route de BHL, confirme lui aussi la version de l’élue :

    "Non, on n’est pas rentrés dans la ville, on est resté à l’orée de la ville, je ne sais pas à combien de kilomètres de Gori. Il faisait nuit, on apercevait vaguement des bâtiments quand il y avait des fusées éclairantes, mais on n’était que sur le bas-côté d’une route. Il y avait des champs qui brûlaient autour de nous, on nous a dit que c’était du ‘farming’ [des feux allumés par des cultivateurs, ndlr], mais je ne l’ai pas cru."

    Et même divergence avec BHL sur l’odeur de putréfaction :

    "Personnellement, je n’ai rien ressenti, mais peut-être que mon ami Bernard-Henri Lévy lui l’a ressentie."

     

    Dans son reportage, la journaliste du Washington Post raconte elle aussi cette virée, mais en précisant bien clairement, en début de l’article, qu’elle n’a pas vu la ville. Le "byline", l’indication du lieu et de la date du reportage placée au début du texte, est très clair : "OUTSIDE GORI, Georgia, Aug. 13" ["En dehors de Gori, en Géorgie, le 13 août"].

    Vendredi 15 : un "braquage" qu’il n’a pas vu

    Et que penser de la seconde tentative pour se rendre à Gori le vendredi ? BHL écrit dans Le Monde :

    "Vendredi matin. Nous décidons, avec Raphaël Glucksmann, Gilles Hertzog et la députée européenne, de revenir à Gori que, suite à l’accord de cessez-le-feu rédigé par Sarkozy et Medvedev, les Russes auraient commencé d’évacuer et où nous sommes censés rejoindre le patriarche orthodoxe de Tbilissi en partance, lui-même, pour Shrinvali, où des cadavres géorgiens seraient livrés aux porcs et aux chiens.

     

    "Mais le patriarche est introuvable. Les Russes n’ont rien évacué. Et nous sommes même, cette fois, bloqués vingt kilomètres avant Gori quand une voiture, devant nous, se fait braquer par un escadron d’irréguliers qui, sous l’œil placide d’un officier russe, fait descendre les journalistes et leur arrache caméras, argent, objets personnels et, finalement, leur véhicule.

    "Fausse nouvelle, donc. L’habituel ballet des fausses nouvelles dans l’art duquel les artisans de la propagande russe semblent décidément passés maîtres. Alors, direction Kaspi, à mi-chemin entre Gori et Tbilissi, où l’interprète de la députée a de la famille et où la situation est, en principe, plus calme."

    Le documentariste Raphaël Glucksmann conserve un souvenir différent de ce "braquage". Le convoi de trois voitures est stoppé au dernier barrage de la police géorgienne où on leur déconseille fortement de continuer :

    "Les policiers nous ont raconté qu’une voiture de l’UNHCR [le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, ndlr] venait de se faire dépouiller au barrage russe. Nous avons donc rebroussé chemin. Je n’ai pas vu cette scène. C’est simple, la route fait un coude et juste après, à 500 mètres environ de là où nous sommes, il y a le barrage russe, mais on ne le voit pas."

     La version de l’eurodéputée sonne, elle aussi, bien différemment de celle de BHL. Contrairement à ce qu’affirme l’intellectuel, elle n’était pas à ses côtés à ce moment précis :

    "Le jeudi, les autorités géorgiennes m’ont assuré que je pourrais aller le lendemain à Gori avec un convoi humanitaire. Mais, le vendredi, on attend une heure, deux heures, et on n’obtient toujours pas d’accord des Russes pour faire partir le convoi humanitaire.

     

    "Je n’ai donc pas pris de voiture en direction de Gori avec Bernard-Henri Lévy. Je n’ai pas non plus cherché le patriarche, qui a eu l’autorisation de se rendre à Shrinvali pour aller récupérer des corps de Géorgiens, car je savais où il était, mais j’ai seulement regretté de ne pas l’avoir contacté avant.

    "Je n’avais toujours pas bougé de Tbilissi quand, avec mon assistante géorgienne, on décide alors de se rendre au village de Kaspi, qui n’est pas en zone occupée. Et c’est là que Bernard-Henri Lévy revient vers moi et me dit : "On a fait équipe hier, est-ce qu’on continue à faire équipe ? "

    Gilles Hertzog, n’était pas non plus avec BHL :

    "Moi, je ne sais pas, je n’étais pas dans la même voiture que lui. Je ne sais plus exactement… Vous savez, on laisse faire nos chauffeurs, ce sont eux qui décident, qui savent où on peut aller."

     

    Les autos partent en fait à Kaspi pour constater la destruction d’une usine électrique que filmera Glucksmann.

    Dernière soirée à Tbilissi, Sartre et la pureté dangereuse

    Vendredi, seconde rencontre du philosophe avec le président géorgien Mikheïl Saakachvili. Bloqué depuis plusieurs jours dans sa résidence, le chef d’Etat interroge BHL et Raphaël Glucksmann :

    "Il nous a demandé comment c’était à Gori et Kaspi. Puis, ils ont un échange sur le thème : "Pourquoi l’Occident ne répond pas ? "

     

    Dans le récit qu’il a rapporté pour VSD, Hertzog raconte :

    "Bernard-Henri Lévy tente de leur remonter le moral. Pourquoi ne pas inciter les pays de l’Otan qui ont appuyé la demande de la Géorgie à se prononcer solennellement ? Pourquoi ne pas tenir vos conseils des ministres dans une ville menacée ? Saakachvili retrouve un instant le sourire. ‘Très bonnes idées ! ‘, lance-t-il."

     

    Ensuite, selon Glucksmann, les deux hommes parlent philosophie :

    "Saakachvili a lu ‘La Pureté dangereuse’ et puis il a eu une prof de philo, ancienne correspondante de Sartre, et comme BHL a écrit sur Sartre…"

     

    Retour à l’hôtel à l’aube, fin de l’escapade, tout le monde reprend l’avion vers 8h du matin. Direction Nice, où BHL a un rendez-vous. La folle vie continue.

    Le journal britannique The Independent ne s’est pas trompé sur la leçon à tirer de toute l’histoire. Dès lundi 18 août, il écrivait :

    « Les Américains ont envoyé des couvertures, les Estoniens des médecins, mais ce sont les Français qui, assurément, sont venus au secours des gens de l’Ossétie du Sud en proposant d’envoyer leur ‘nouveau philosophe’ [en français dans le texte, ndlr] Bernard-Henri Lévy. »

     

    Julien Martin, Pascal Riché et David Servenay -Rue89

  • Taxe sur le capital: les revenus concernés

    Assurance-vie, dividendes, revenus fonciers: la quasi-totalité des revenus du capital devrait, selon Les Echos, être concernés par la taxe d'environ 1% envisagée par le président Sarközy pour financer le Revenu de solidarité active (RSA).


    ASSURANCE-VIE

    Douze millions de personnes sont titulaires d'un contrat d'assurance-vie, selon la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).

    En juin, l'encours des contrats d'assurance-vie et de capitalisation s'élevait à 1.154 milliards d'euros.


    ACTIONS

    Un Français sur six (16% exactement) détenait en 2004 des actions, selon l'Insee.  D'après Didier Cornardeau, président de l'Association des petits porteurs actifs (Appac), on recensait 6,5 millions de petits actionnaires en France en 2008 (contre 7 millions en 2007).

    Un petit actionnaire est un actionnaire individuel qui ne détient pas plus de 200 actions d'une même société cotée en Bourse, directement ou via un PEA (Plan d'épargne en actions).  Les trois-quarts des petits actionnaires habitent le sud de la France (des retraités pour la plupart), suivi par les «grandes familles» du Nord de la France. Paris ne compte pas plus de 200 000 petits actionnaires.


    REVENUS FONCIERS

    Quatre millions de foyers disposaient de revenus fonciers, selon les déclarations de revenus de 2002 déposées en 2003, pour un montant s'élevant a 16,6 milliards d'euros, selon la direction générale des impôts. Pour la grande majorité des foyers, il s'agit d'un revenu annexe qui représente en moyenne 15% de leur revenu global. Le nombre de foyers concernés augmente depuis 10 ans de 2,4% en moyenne par an.

    Le montant moyen annuel de ce revenu est de 4.180 euros (pour un loyer moyen annuel de 10.500 euros). Dans près de 99% des cas, le revenu foncier est un revenu secondaire. En moyenne le revenu foncier représente 15% des revenus des propriétaires-bailleurs. Environ 40% des agriculteurs et des professions libérales déclarent des revenus fonciers, mais seulement 7% des salariés.

     

    Leparisien.fr avec AFP- 28.08.08

    Une mesure qui découvre l'absence de toute politique économique sérieuse.

    Des taxes ne remplacent pas de véritables mesures pour faire repartir la croissance.

    Emplâtre sur une jambe de bois que cette taxe démagogique sur le "capital" ou plutôt sur la petite épargne.

  • Sarközy nommne Claude Allègre...

    EXCLUSIF LE PARISIEN. Nicolas Sarközy nomme l'ancien ministre socialiste Claude Allègre à la tête d'une mission officielle. Ce dernier a la responsabilité d'organiser à la fin de l'année les «Assises européennes de l'innovation».

    Dans la lettre de mission qu'il lui a adressé en date du 23 juillet dernier, le président de la République indique à Claude Allègre que la connaissance, la recherche et l'innovation doivent être «le moteur de la croissance européenne», et qu'il faut donc relancer et amplifier «l'Agenda de Lisbonne» (un programme, décidé en 2000, dont les objectifs visent à créer un renouveau économique, social et environnemental au sein de l’Union européenne d’ici à 2010).

    Nicolas Sarközy attend, dit-il, de l'ancien ministre de l'Education nationale et de la Recherche qu'il lui propose des «mesures concrètes».

     

    Claude Allègre va prendre ses fonctions à partir du 1er septembre.

    leparisien.fr- 28 août 08

    Et tout cela ne servira à rien, une fois de plus...

  • Le long calvaire de Rose

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    Malgré les intenses recherches qui se poursuivent en Israël, le corps de Rose reste introuvable. Depuis quinze jours, sa mère Marie-Charlotte, 23 ans, et son compagnon, Ronny Ron, 45 ans, qui n’est autre que le grand-père biologique de la petite, sont en détention provisoire. L’homme a avoué avoir tué la fillette avant de jeter son cadavre dans une rivière.

    C’est la grand-mère paternelle de Rose, Betty, inquiète de ne plus avoir de nouvelles, qui a alerté les autorités françaises et israéliennes de sa disparition. Betty, qui réside en région parisienne, vit un cauchemar.

    Depuis quand n’aviez-vous plus de nouvelle de votre petite fille Rose ?

    Betty. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était par téléphone, en janvier, quelques semaines après son arrivée en Israël. Elle répondait mécaniquement à toutes mes questions, comme si quelqu’un derrière elle lui dictait ce qu’il fallait dire. Dans les semaines qui ont suivi, j’ai continué à correspondre par mail ou par téléphone avec sa mère, Marie-Charlotte, mais elle trouvait toujours une excuse pour ne pas me passer Rose. J’ai commencé à sérieusement m’inquiéter d’autant qu’à partir du mois d’avril, Marie-Charlotte ne répondait plus du tout à mes appels. Elle avait complètement changé d’attitude.

    C’est-à-dire ?

    Marie-Charlotte s’était confiée à moi lors de nos derniers échanges, m’expliquant qu’elle n’en pouvait plus, qu’elle ne supportait plus Rose. Elle m’appelait à l’aide. Je lui ai proposé de venir chercher Rose pour la ramener en France. Elle était prête à me la donner, même si dans le même temps, elle disait tout l’inverse à sa mère. Et puis, d’un seul coup, plus rien, plus aucun contact. J’étais folle d’inquiétude.

    Quelles démarches avez-vous entrepris ?

    Je me suis renseignée un peu partout puis j’ai fini par adresser une lettre à l’ambassade de France à Tel-Aviv, qui a tout de suite pris l’affaire très au sérieux. Parallèlement, avec l’autre grand-mère, Isabelle, la maman de Marie-Charlotte, qui se faisait autant de souci que moi, nous avons porté plainte dans nos commissariats respectifs pour disparition inquiétante. En juillet, j’ai reçu un coup de fil de l’arrière-grand-mère de Rose, en Israël, qui voulait savoir si la petite était avec nous en France car elle n’avait plus de nouvelle non plus depuis deux mois. Si nous n’avions pas donné l’alerte avec Isabelle, nous serions peut-être restées des années sans savoir. Je vis un cauchemar…

    « Elle avait l’air triste et craintive »

    Etiez-vous au courant des soupçons de maltraitance dont Rose aurait été victime en France ?

    Je n’arrive pas à y croire… Mais il est vrai que Rose a été hospitalisée puis placée plusieurs mois dans un foyer pour l’enfance en 2007. A cette époque, je n’avais plus guère de contact avec son papa, mon fils Benjamin, qui avait refait sa vie. Quand j’ai su pourquoi Rose était à l’hôpital, j’étais sous le choc. Elle avait des ecchymoses sur le dos et elle m’a dit qu’on lui avait fait bobo. C’est inimaginable pour moi que mon fils ou sa nouvelle compagne aient pu lui faire du mal, mais les paroles de Rose résonnent encore dans ma tête… Ce qui est certain, c’est qu’elle avait l’air triste et craintive. Rose, je l’avais élevée auparavant pendant dix-sept mois après la séparation de ses parents. Quand mon fils Benjamin était rentré d’Israël avec la petite en 2005, après avoir découvert que son propre père avait une relation avec sa femme Marie-Charlotte, je les ai recueillis tous les deux à la maison. Il était anéanti. Mais Rose, elle, était gaie et heureuse quand elle vivait avec nous. Elle a fait ses premiers pas chez moi. C’est insoutenable de savoir tout ce qu’elle a enduré.

    Aviez-vous de contacts avec votre petite-fille durant son placement ?

    Malheureusement, nous les grands-mères, nous ne pouvions voir Rose qu’une fois tous les quinze jours. C’était un crève-coeur. Avec Isabelle, nous avons tout fait pour la récupérer. Mais nous n’avons jamais eu de réponse à nos courriers. Finalement, Marie-Charlotte est revenue en France fin 2007 pour divorcer de Benjamin. Elle a obtenu la garde de Rose à cette occasion. J’ai aidé Marie-Charlotte à faire les valises de Rose. Je n’ai plus jamais revu ma petite-fille.

     

     

  • Rose, maltraitée par son père, tuée par son grand-père

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    Le grand-père Ronny Ron (G) et  Marie-Charlotte Renaud, divorcée de Benjamin Pizem, le père de l'enfant (D)

    La fillette française de 4 ans disparue en Israël a fait l'objet d'un placement en 2007 à son retour en France avec son père, sa mère étant restée en Israël, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Versailles.

    La grand-mère maternelle de Rose, Isabelle Deshayes, a affirmé jeudi à l'AFP que ce placement en "foyer" résultait d'actes de "maltraitance" de sa petite fille, qu'elle a vue "couverte d'ecchymoses" ayant nécessité une hospitalisation de plus d'un mois à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) en mai 2007.

    "Une mesure d'assistance éducative" avait été prise, qui "a donné lieu à un placement de quelques mois", a expliqué à l'AFP une source judiciaire au parquet de Versailles, confirmant une information du journal Aujourd'hui en France/Le Parisien, selon lequel la fillette avait été placée pendant sept mois dans un foyer à un moment où elle était sous la garde de son père et de la nouvelle compagne de celui-ci en région parisienne.

    "Nous n'avons jamais su le fin mot de l'histoire" pour savoir "qui a tapé Rose en France", a ajouté Mme Deshayes, demandant à ce que toute la lumière soit faite.

    Elle a précisé qu'elle devait être entendue lundi prochain par les policiers français.

    Née en France en octobre 2003, Rose est la fille d'un couple français qui s'est installé en Israël. Le couple a divorcé lorsque l'homme a découvert que son père avait une liaison avec sa femme.

    L'époux trompé est alors rentré en France avec sa fille. Mais, la mère, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, qui a décidé décidé de rester en Israël avec le grand-père de Rose, a obtenu en novembre 2007 d'un tribunal français la garde de l'enfant.

    Mardi, le père de la fillette", Benjamin Pizem, a dénoncé le fait que cette décision soit intervenue, selon lui, sans enquête sociale, alors que la mère vivait en couple avec le grand-père de l'enfant.

    Rose a disparu en Israël et les soupçons se portent sur son grand-père, Ronny Ron, 45 ans. Ce dernier et la mère de l'enfant ont été arrêtés et sont en garde à vue depuis trois semaines en Israël.

    Selon la police israélienne, le grand-père a avoué avoir battu à mort sa petite fille il y a trois mois et avoir jeté le corps dans une rivière longeant Tel-Aviv. Le suspect s'est ensuite rétracté et les recherches pour retrouver l'enfant n'ont pas abouti.

    L'assistance éducative est une mesure prononcée par un juge des enfants pour protéger un mineur dont "la santé, la sécurité ou la moralité" sont "gravement compromises", précise le Code civil (art. 375).

    Cela peut concerner des actes de maltraitance, violences, abus sexuel, fugue, prostitution, délaissement ou abandon, toxicomanie. Le mineur peut être laissé dans sa famille et suivi par un éducateur, confié à une personne digne de confiance ou placé dans un foyer. AFP. 28.08/08

  • Italie: un Algérien qui tentait d'enlever une enfant de 3 ans sur une plage a failli se faire lyncher par la foule

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    Un Algérien de 31 ans a voulu enlever une fillette de trois ans mais il en a été empêché par la foule des baigneurs qui a tenté de le lyncher. Les faits se sont déroulés sur une plage d'Ostie, sur le littoral romain.

    L'homme, déjà connu des services de police, a tenté de soustraire l'enfant à sa mère. Les hurlements de cette dernière ont alerté les baigneurs présents qui ont alors bloqué l'immigré. L'individu a tenté de faire usage d'un couteau à cran d'arrêt mais l'intervention des forces de l'ordre a évité à celui-ci d'être littéralement lynché par la foule. Le Maghrébin a été inculpé de tentative d'enlèvement et de port d'arme prohibé.

    Cette affaire intervient quelques mois seulement après la colère de certains quartiers populaires de Naples après la tentative d'enlèvement, intervenue en mai dernier, d'un nourrisson par une Rom. A l'annonce de l'incident, les Napolitains s'étaient armés de bâtons, de pierres et de cocktails Molotov et avaient incendié les campements roms de la ville, obligeant leurs occupants à évacuer les lieux sous la protection de la police. Les mères de famille expliquaient clairement aux médias et sans crainte d'être taxées de racisme : « nous avons averti les Roms qu'ils devaient s'en aller, les forces de l'ordre n'ont pas détruit les baraques, nous les avons donc brûlées pour qu'ils ne reviennent pas dans quinze jours ». Dans un cas comme dans l'autre, la réaction des Italiens ne peut que se comprendre face à l'inaction des autorités.

     

     

     

     

     


  • Ce n'est plus Mantes la Tuerie, c'est Mantes la Sexy!

    http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&aq=t&hl=fr&ie=UTF-8&rls=HPEA,HPEA:2006-08,HPEA:fr&q=hustler+collection

    Lien avec CONTRÔLE PARENTAL

    Mais quel rapport avec les tee-shirts "Mantes la Tuerie"?

    Le sponsor de Karim le surdoué?  

  • Immigration: la polygamie africaine en France

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    Retour d'urgence au Mali!

    Depuis la visite « chez elles », à Villiers-le-Bel, le matin du 29 juillet, de la police et de l’huissier chargés de recenser et relever l’identité des squatteurs de l’immeuble, par ailleurs remarquablement "bien tenu" par les habitants, elles dorment mal et leurs enfants difficilement. Elles sont une douzaine de mamans maliennes à occuper illégalement cette partie de la grande barre vétuste.

    Trois autres, victimes de marchands de sommeil, sont dans la légalité, mais payent des loyers exorbitants pour occuper les lieux (de 1 100 € à 1 350 €). Qui sont ces marchands de sommeil? Des Africains?

    Toutes ces femmes vont faire l’objet dans quelques semaines d’une expulsion des logements où elles ont trouvé refuge, souvent illégalement, après quelques nuits à l’hôtel, dans la grande barre de la Cerisaie, l’une des copropriétés les plus dégradées de la commune.

    « Je cumule plusieurs emplois déclarés, mais impossible de trouver un toit »

    Une partie de cette résidence de la fin des années 1950 va faire l’objet d’un plan de sauvegarde et d’un plan de démolition et de reconstruction dans le cadre d’une prochaine convention Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) et les propriétaires des logements squattés, notamment le bailleur social Valestis, veulent récupérer leurs biens pour les rénover et les relouer.

    Deuxièmes ou troisièmes épouses de leur mari, leurs petits sous le bras, ces femmes, âgées de 19 à 46 ans, ont renoncé au mariage ou fui le domicile conjugal où elles devaient souvent vivre avec ses autres femmes.
    Venues d’Afrique, elles croyaient, au nom du regroupement familial, qu’elles pourraient obtenir un titre de séjour. Mais la loi française ne reconnaît qu’une seule épouse et s’oppose à la polygamie. Elle peut aider ces femmes souvent sans papiers lorsqu’elles « décohabitent »… si elles sont entrées sur le territoire avant 1993 . « Je me suis retrouvée ici sur les conseils d’une association, raconte Kani, 22 ans, son bébé dans les bras. Avant, j’étais hébergée chez une dame, mais on ne s’entendait pas. » Lamatha, 30 ans, a trois enfants en bas âge : « Je cumule plusieurs emplois déclarés de gardienne ou de femme de ménage, explique-t-elle. Mais impossible de trouver un toit ailleurs : comme je ne suis pas embauchée en CDI, les propriétaires ou les agences refusent de me louer quoi que ce soit alors que je dispose de plus de 1 500 € de revenus par mois. » « Quand j’ai quitté mon mari, raconte Maria, 25 ans, l’assistante sociale m’a envoyée à l’hôtel trois jours et m’a donné cette piste en attendant mieux. Après six mois ici, je viens enfin de trouver un logement grâce à une agence. Mais c’est très cher. »

    « C’est vrai que ces familles ont des conditions de vie très difficiles, reconnaît le maire PS, Didier Vaillant. Mais elles devront partir, car les logements sociaux Valestis squattés reviennent à d’autres qui sont sur des listes d’attente depuis des années. En revanche, ces mamans bénéficieront d’un accompagnement social qui les aidera à trouver une solution durable pour se loger. »

    Le Parisien - 27.08.08

    Que dit la loi française sur la polygamie?

    Il est en droit impossible de se marier ou de se pacser avec plusieurs partenaires en France.

    L'ordonnance de 1945 sur les étrangers interdit la délivrance de titre de séjour aux étrangers en situation de polygamie, mais en pratique, l'administration française tolère depuis longtemps la polygamie pour les immigrés, en vertu du respect traditionnel du statut personnel des étrangers.

  • ABM: la Russie prête à réagir "militairement" si l'OTAN déploie ses missiles

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    SOTCHI, 27 août - RIA Novosti. La Russie sera obligée de réagir "militairement" si l'OTAN déploie ses missiles à proximité de ses frontières, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev dans une interview accordée mercredi à la chaîne de télévision panarabe Al-Jazeera.

    "Pour ce qui concerne le bouclier antimissile, le déploiement de missiles en Pologne et d'un radar en République tchèque, cela n'est qu'un pas de plus vers l'attisement des tensions. Nous ne pouvons pas considérer cette démarche autrement que comme dirigée contre la Russie, quels que soient les motifs évoqués en l'occurrence par les pays de l'OTAN", a-t-il affirmé.

    "On nous raconte que certains pays représentent une menace, c'est du blabla, a-t-il poursuivi. Ces missiles, une fois installés à proximité de nos frontières, nous menaceront, c'est certain. Cela ne manquera pas d'aggraver les tensions, et nous serons amenés à réagir, naturellement par des moyens militaires."

    "Je pense que l'OTAN le comprend parfaitement. C'est le choix de l'Alliance atlantique, ce n'est pas nous qui installons des missiles", a ajouté le chef du Kremlin.

    Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines pour rassurer la Russie.

    Interrogé sur l'éventuelle réaction russe face à l'admission de la Géorgie et de l'Ukraine au Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP), le chef du Kremlin a reconnu: "Finalement, c'est une affaire de l'OTAN". "Mais si cette décision est prise, nous ne nous en réjouirons pas. Cela attisera les tensions sans nul doute", a-t-il ajouté.

    Evoquant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, M. Medvedev a appelé à "demander l'avis des Ukrainiens, car il n'y a jamais eu de référendum sur cette question ".

     


  • Roselyne en crocs roses...

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    Roselyne Bachelot-Narquin  était tout sourire, ses sabots roses aux pieds, au sortir du conseil des ministres, mercredi 27 août.

    Comment peut-on être aussi nulle et contente de soi?

  • La nouvelle "sarkomobile"

    Les caisses de l'Etat sont vides.

    Combien de fois avons-nous entendu cette phrase dans la bouche du président de la République ou des membres du gouvernement ?

    Vides ?

    Pas toujours...

    Nicolas Sarközy et Madame viennent de prendre livraison de leur nouvelle voiture présidentielle.

    Le choix du couple présidentiel s'est porté sur une Renault Vel Satis.

    Un véhiculé blindé, doté d'un équipement multimédia dernier cri et...rallongé de 25 cm.

    25 cm de plus ?

    Le couple présidentiel était donc à l'étroit dans le modèle d'origine...

    Les mauvaises langues diront que cette rallonge, ce n'est certainement pas pour les jambes de Nicolas Sarközy mais pour celles, plus longues, de son épouse...

    Mais quand même !

    Pour être monté à plusieurs reprises à l'arrière d'une Vel Satis « lambda », et pour être un peu plus grand que le président, je peux vous affirmer qu'il y a suffisamment de place pour voyager à l'aise dans une telle voiture.

    Vous voulez connaître le coût de la facture pour le contribuable ?

    C'est 150.000 euros, tout compris, pour cette « Sarkomobile »

    La baisse du pouvoir d'achat n'est pas encore arrivée dans la cour de l'Elysée.

    (Source : Auto Plus)

  • Violées à Lille par un Guadeloupéen récidiviste

    Un homme de 37 ans a été placé en détention, hier, soupçonné d'avoir violé une jeune femme dans une station de métro, près de Lille.

     

    Il est à peine 6 heures du matin, dimanche à Lille-Hellemmes, lorsqu'une passante de 23 ans est saisie par un inconnu, en pleine rue.

    L'homme, de forte corpulence, l'entraîne dans la station de métro « Hellemmes », sur la ligne 1 entre Lille et Villeneuve-d'Ascq. Il semble que le duo croise plusieurs usagers "qui ne se rendent compte de rien". Une fois seule avec son agresseur, la jeune femme est violée sans obtenir le moindre secours.

    Seul témoin : la vidéosurveillance. Le système enregistre le passage de l'inconnu qui parvient à s'enfuir. Malheureusement, les images ne sont pas vues en direct par les agents Transpole et les policiers - ils ne disposent que de quelques dizaines d'écrans pour mille deux cents caméras en sous-sol, qu'ils sélectionnent en fonction des appels.

    Déjà condamné

    Mais une heure plus tard, nouvelle alerte, cette fois dans une maison située dans le quartier voisin de Fives. Un inconnu est entré dans l'espoir, peut-être, de commettre un vol, et tombe sur l'occupante qu'il agresse sexuellement avant de disparaître. Cette fois, la victime a reconnu l'agresseur. Il ne cherche apparemment pas à se cacher et revient le soir. Les policiers l'interpellent et découvrent qu'il ressemble au violeur enregistré dans le métro.

    Originaire de Guadeloupe, le suspect a été entendu par la brigade des moeurs de la sûreté de Lille. Il a déjà purgé plusieurs peines (dont une de huit ans pour viol) et était sorti de prison en juin.

    Il a été mis en examen, hier, pour viol, agression sexuelle et vol avec violence, et placé en détention à Sequedin. Une information judiciaire est ouverte.

    Le Post - 27.08.08 

  • Afghanistan: 4 paras auraient été capturés puis exécutés

    Sarkozy 20 août 08 à Kaboul.jpg
    Sarközy à Kaboul le 20 août 2008 avec des militaires du 8ème RPIMA
    L'embuscade qui a coûté la vie à dix soldats français en Afghanistan, le 18 août, ne se serait pas exactement déroulée dans les conditions évoquée par l'état-major des armées. Selon Le Canard enchaîné du mercredi 27 août, dès le début de l'opération, quatre militaires français auraient été capturés et exécutés par les insurgés.
     

    D'après le récit officiel, relaté mardi 26 août par le ministre de la défense, Hervé Morin, devant les commissions défense et affaires étrangères de l'Assemblée, le groupe de tête a été attaqué à 15 h 45. "Les insurgés, selon nos informations une petite centaine, attaquent simultanément l'arrière de la section, et la section de l'armée nationale afghane qui la suit. Les combats sont extrêmement durs et la section de tête alerte la base" de Tora "à 15 h 52". "Cette violence a amené à ce que nous perdions un certain nombre de nos hommes dans les premières minutes des combats", avait expliqué la semaine dernière M. Morin. A aucun moment le ministre n'a fait état d'une possible capture de soldats.

    TRAHIS PAR L'INTERPRÈTE

    Le Canard enchaîné laisse également entendre que les insurgés avaient été avertis de la venue des troupes françaises, peut-être par leur interprète. "Quelques heures avant le départ en opération, le 18 août, l'interprète qui devait accompagner cette petite troupe avait disparu", écrit l'hebdomadaire. "Le simple bon sens aurait dû conduire ses chefs à craindre qu'il n'ait alerté les insurgés de l'arrivée de cette 'patrouille'", souligne le rédacteur en chef du journal, Claude Angeli, au lendemain des auditions des ministres de la défense et des affaires étrangères par l'Assemblée nationale. "A Paris, on admet que les insurgés avaient été avertis, soit par l'interprète disparu, soit par des policiers ou par des soldats afghans", ajoute Le Canard.

    Le journal relève d'autres exemples d'"impréparation" : les hélicoptères français qui auraient pu mener une opération de reconnaissance étaient indisponibles, car affectés à la protection du président Karzaï. Le soutien aérien américain, appelé à la rescousse, n'a pu intervenir avec efficacité, poursuit l'hebdomadaire, car les combattants étaient trop proches les uns des autres.

    Le ministère de la défense a démenti en tous points la version de l'hebdomadaire satirique. "Non seulement l'interprète n'a pas trahi, mais il était avec les soldats au col et il a été tué dans l'action", a déclaré à l'agence Reuters le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la défense. De plus, au terme d'une "enquête très détaillée menée par le chef d'état-major des armées en personne", il ressort que tous les militaires français tués "sont tombés en combattants dans une phase de combat", a-t-il assuré.

    LE MONDE - 27 août 2008

    Qui ment et pourquoi? 

  • Sarközy agent de la CIA - Thierry Meyssan

    Bush et Sarkozy.jpg
    NdB: Je poste à nouveau cet article fondamental de Thierry Meyssan pour éviter aux visiteurs la peine de le rechercher dans les archives du Blog 

    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d'après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu'à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s'interroger sur les alliances qui l'ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d'écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l'exception de deux imputations, signalées par l'auteur qui en assume seul la responsabilité.

    par Thierry Meyssan


     

    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    Secrets de famille

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].

    Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

    Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

     
    Pasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.

     

    Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc.

    Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

    Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

    Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer. Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

    La fabrication de Nicolas Sarkozy

    Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

    Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

    Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran. S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

    En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

    À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

    En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

    L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

    Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

    Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

    En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

    À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

    C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

    Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

    La traversée du désert

    Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

    En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

    Dernier acte

    Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

    Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

    Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

    Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et de le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations.

    Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, Igor Pecatte, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

    Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.
    En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
    Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

    Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].

    Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
    L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [8].
    Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

    Premiers jours à l’Élysée

    Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

    Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

    Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

    Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

    Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :
    - Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
    - François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
    - Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
    - Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [9].

    Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

    Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

    Sous le contrôle du frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
    Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

    Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les l’avionneur français Dassault [11].

    Nouvelle escapade durant l’été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

    La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

    La côte de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ». L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

    Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire?


    Thierry Meyssan
    Analyste politique, fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage paru : L’Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban).

    Les informations contenues dans cet article ont été présentées par Thierry Meyssan lors de la table ronde de clôture de l’Eurasian Media Forum (Kazakhstan, 25 avril 2008) consacrée à la peopolisation et au glamour en politique.

     

    L’intérêt suscite par ces informations a conduit l’auteur à rédiger le présent article qui a été publié par Profile, le principal news magazine russe actuel.

    Plusieurs versions et traductions non autorisées de cet article ont été diffusées alors que le site du Réseau Voltaire était hors service. Nous vous prions de considérer le présent article comme le seul valide.



     

    [1] Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2001

    [2] Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001

    [3] L’Énigme Pasqua, par Thierry Meyssan, Golias ed, 2000.

    [4] Les requins. Un réseau au cœur des affaires, par Julien Caumer, Flammarion, 1999.

    [5] Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation , par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 19 avril 2007.

    [6] Les New York Intellectuals et l’invention du néo-conservatisme, par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 26 novembre 2004.

    [7] Éminences grises, Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard, 1992 ; « The Origin of CIA Financing of AFL Programs » in Covert Action Quaterly, n° 76, 1999.

    [8] Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.

    [9] Alain Bauer, de la SAIC au GOdF, Note d’information du Réseau Voltaire, 1er octobre 2000.

    [10] Le gouvernement kosovar et le crime organisé, par Jürgen Roth, Horizons et débats, 8 avril 2008.

    [11] Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français, Réseau Voltaire, 22 juin 2005.

    [12] L’honorable Frank Carlucci, par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 février 2004.

    [13] Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Laden et Le Carlyle Group, une affaire d’initiés, Réseau Voltaire, 16 octobre 2001 et 9 février 2004