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  • 1ère médaille d'or française

    Médaoille d'or Steeve Guénot.jpg
    Steeve Guenot, 23 ans

    La première médaille d'or française est enfin arrivée au cinquième jour de compétition des Jeux Olympiques de Pékin. Le Français Steeve Guenot, 23 ans, a battu le Kirghize Kanatbek Begaliev.

    Il s'était qualifié ce matin à Pékin pour la finale olympique de la catégorie des -66 kg en lutte gréco-romaine en battant (3-1) en demi-finale l'un des favoris, le Kazakh Darkhan Bayakhmetov.

      Steeve Guenot, licencié du club US Metro à Paris participe pour la première fois aux JO. Employé de la RATP "dans le civil", Steeve Guenot est agent de sécurité sur la ligne 105. Ce talentueux lutteur est devenu favori de la finale après l'élimination progressive des autres principaux prétendants au titre. Il n'a laissé aucune chance à son adversaire, dominé 2 à 0 (3-0, 3-1), pour devenir le premier Français champion olympique de gréco-romaine depuis Henri Deglane, sacré à Paris en 1924.

    Vice-champion du monde en titre, habitué des petites chambrées de la lutte, Guénot a choisi le jour pour s'imposer: une grosse délégation française, toujours en panne de médaille d'or, avait accourru au Gymnase de l'Université de Pékin pour assister à la finale disputée devant près de 6000 spectateurs. 

    Recruté par la RATP en septembre 2007, Steeve Guenot qui est issu d'une famille de lutteurs (père arbitre, mère dirigeante, frères et soeur lutteurs), a pu trouver, grâce à une convention d'athlète de haut niveau, une situation stable pour pouvoir suivre ses entraînements avec sérénité. 

    Son frère aîné, Christophe, 29 ans, avec qui il entretient une relation fraternelle privilégiée, est lui aussi qualifié pour les jeux olympiques. Il a remporté mercredi son premier match de repêchages et se bat pour une médaille de bronze dans la catégorie des 74 kg.

    Steeve Guenot a été félicité par Nicolas Sarkozy, qui a exprimé mercredi «sa joie et sa fierté». Alors qu'il était dans la salle de conférence de presse, quelques minutes après son combat victorieux, Steeve Guénot a répondu au coup de fil présidentiel devant des dizaines de journalistes français. «Il m'a félicité pour cette première médaille d'or française. Il espère qu'il y en aura d'autres et il m'a dit qu'il me recevrait bientôt à l'Elysée», a-t-il résumé. Ce premier titre olympique de la France obtenu aujourd'hui à Pékin» est «un encouragement magnifique pour toutes les autres chances de médailles françaises», a déclaré le chef de l'Etat dans un communiqué.

      leparisien.fr- 13 août 2008

  • Comme des animaux

    http://www.alterinfo.net/Le-pogrom-perpetre-par-les-colons-juifs-contre-les-Palestiniens-doit-cesser_a22713.html?PHPSESSID=a1a8a61e5fd6672fdbc9c92ebd70d153

    07.08.2008

  • Et maintenant les débardeurs antisémites!

    Tee-shirs antisémites.jpg
    Des débardeurs pour femme portant des inscriptions antisémites étaient en vente ce mardi matin dans une boutique du XIXe arrondissement de Paris, avant de disparaître.
    Julia Tissier avec source AFP
    LIBERATION.FR : mardi 12 août 2008
          
    Cet après-midi, ils avaient disparu des portants de la boutique. Pourtant, des débardeurs avec des inscriptions antisémites étaient encore en vente ce mardi matin dans une boutique de la rue de Belleville, dans le XIXe arrondissement de Paris. 
    C’est ce qu’a constaté un journaliste de l’Agence France Presse (AFP) ce mardi matin en se rendant dans le quartier chinois à l’ouverture de la boutique. Lui-même avait été prévenu par Sammy Ghozlan, le président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA).

    Dimanche, une passante alerte en effet le BNVCA. Elle vient de voir des débardeurs en laine pour femme qui portent sur le devant les inscriptions en allemand «Juden eintritt in die parkanlagen verboten» et en polonais «Zydom wstep do parku wzbronionyio» («Entrée du parc interdite aux juifs»).

    Ces inscriptions reproduisent les panneaux d’interdiction visant les juifs du ghetto de Lodz (Pologne) en 1940. Sammy Ghozlan lui demande de prendre des photos de ces articles et de s’en procurer un exemplaire. Ces vêtements portent l’étiquette de la marque «Intro fancy» avec la mention en-dessous «Nought restrict» («zéro limite»). Le lieu de fabrication de l’article n’est pas indiqué. 

    Interrogé par Liberation.fr, le président du BNVCA considère qu'«on ne peut pas ne pas savoir ce que ces inscriptions signifient» et espère que les responsables seront «très sévèrement sanctionnés afin que cela ne se reproduise pas». Sammy Ghozlan a déposé plainte hier au commissariat central du XIXe arrondissement de Paris et a remis à la police un de ces débardeurs.

    Le Parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire, confiée aux policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP).

  • Le Prophète de Louis Derbré au jardin du Luxembourg

    Prophète1.jpg

    Le Prophète

    9ème édition d'Arsénat

    "Le Prophète de Louis Derbré, un bronze

     monumental d'une hauteur

     de 6,50 m, pesant

    12 tonnes, dispense une propension

     à la méditation, un regard intérieur

     porté par chacun des artistes invités

     sur la portée de l'acte créateur et sa pérennité."

    (La Gazette parisienne en date du 6 juin 2008)

     Le Prophète est exposé au jardin

     du Luxembourg à Paris

     jusqu'au 21 septembre 2008.

     

     

     
     
     

    Louis Derbré est venu à la sculpture

    dans les années 40.

    Fils d'agriculteurs mayennais,

    il monte à Paris pour être

    employé dans une maison d'édition

     d'art où il rencontre des étudiants

     des Beaux-Arts.

    Il sculpte dans la pierre le buste

     de l'un d'entre eux, Werschürr,

    et reçoit pour cette oeuvre le prix Fénéon

     des mains de Louis Aragon.

    C'est en 1962 qu'il organise sa première

     exposition personnelle de 26 oeuvres

     « Rodin, Maillol, Derbré ». Cet événement

     fera de lui un sculpteur reconnu.

    Il installe son atelier à Arcueil, en région

    parisienne.

    En 1972, "La terre", bronze de 9 mètres

     de hauteur est retenue par le groupe SEIBU

     pour orner la place Ikebukuro à Tokyo.

     Sa réplique sera exposée place des reflets

     à la Défense à Paris.

    Dès lors, le pays du soleil levant

     aura une résonance particulière pour Louis

     Derbré.

    En 1997, à Hiroshima, Louis Derbré

     érige 6 sculptures monumentales

    de 5 mètres de hauteur

    pour le mémorial de la Paix.

    En 2000, une grande exposition,

    place Vendôme, présente 35 sculptures

     dont une vingtaine de 5 mètres de hauteur.

    Officier des Arts et Lettres, on lui remet

     la médaille de chevalier de l'ordre du mérite

     et en 1998, il est fait chevalier

    dans l'ordre national de la Légion d' Honneur

     par le sénateur René Ballayer.

    Malgré ses succès internationaux,

    Louis Derbré n'a cessé de montrer

     son attachement à la Mayenne

     enracinant son art dans son terroir natal.

    Ainsi en 1991, il initie l'espace culturel

     Louis Derbré centre de formation

     aux métiers d'art

     autour de ses ateliers et fonderie.


     

     

  • Mettez votre télé dans un sac-poubelle!

    C'est Nathalie, la copine de Samantha qui l'atteste. Elle affirme aussi détenir la preuve avec une vidéo:

    Samantha et Marilyn ont bien couché ensemble!

    Marilyn Secret Story
    Marilyn Secret Story
    DR

    Dans une interview donnée à Closer, Nathalie, ancienne candidate de Secret Story et compagne de Samantha, laisse exploser sa colère.

    En effet, depuis que Nathalie est sortie de l'émission, Marylin s'est beaucoup rapprochée de Samantha. Mais le vendredi 1er août, Marylin avait affirmé être seulement amie avec Samantha mais Nathalie détient la preuve sur une vidéo: elle ont couché ensemble.

    Dans
    Closer, la jeune femme est catégorique: "Si elles disent non, j'ai un film enregistré sur internet dans lequel elles ont un rapport sexuel. Je suis homosexuelle moi-même, je sais comment ça fonctionne, et Samantha et Marilyn ont couché ensemble, je le dis haut et fort."

    L'ancienne candidate ajoute avoir eu "confirmation de quelqu'un qui est sorti de la maison".  Enfin, elle n'hésite pas à qualifier Marylin de "sorcière".

    (Source
    : Closer - 12 août 2008)
  • Saakachvili est citoyen américain!

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    On sait qu'en disparaissant, l'URSS a permis l'émergence du droit des peuples à disposer d'aux-mêmes dans la zone géographique du Caucase. La Géorgie actuelle est née à cette occasion... mais avec des appétits annexionnistes considérables tournés vers les territoires de petits peuples voisins qui aspiraient eux aussi à l'indépendance : l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud, l'Adjarie.

    Le président actuel de la Géorgie, par ailleurs citoyen US, animé des sentiments anti-russes les plus violents, a décidé d'entrer dans l'OTAN pour assouvir son ressentiment et ses visées annexionnistes. L'OTAN n'a pas osé l'accepter en sons sein et bien lui en fut : si elle l'avait admis comme membre, cet aventurier l'aurait mise aujourd'hui en situation de belligérance directe avec la Russie.

    Sa haine de tout ce qui est russe le pousse à provoquer une nouvelle guerre mondiale.

    Il n'est pas l'unique « chien de guerre » des USA dans la région. Nous évoquons ici très brièvement l'Ukraine. Mais il y a aussi les anciennes républiques du Pacte de Varsovie ou d'URSS.

    (Source VOXNR)

  • Une désinformation grossière commence dans les médias avec des appels à la haine contre la Russie

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    Catastrophe humanitaire en Ossétie du Sud - des Ossètes réfugiés dans une cave
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    En provenance de Géorgie
    Leur avion a atterri à 8h31. Le premier passager apparaît à 9h15 après les formalités d'usage. L'homme est rentré seul en France. D'origine géorgienne, il tient tout d'abord à remercier la France. "C'est le seul pays qui s'occupe de nous. Tout c'est bien passé" lâche-t-il, visiblement épuisé par le voyage.
     
      261 passagers, majoritairement des touristes français en vacances, sont arrivés ce mardi matin à Roissy en provenance de Géorgie. L'avion avait été affrêté par le ministère des Affaires étrangères.  Il a décollé aux alentours de 4 heures du matin.


    Katoucha arrive en pleurs, drapeau géorgien autour du cou. Elle soupire : "Je ne peux rien dire mais je remercie la France. J'ai laissé mon mari et ma famille là-bas, j'espère que tout va s'arranger pour eux". Soulagée, la jeune femme crie avec un grand sourire : "vive la Géorgie, vive la France".

    Tous les rapatriés tiennent à souligner le rôle de la France et de son président, Nicolas Sarközy, à la tête de l'Union européenne pour six mois. Tous attendent un front de l'Occident contre le comportement des Russes. "J'étais à Tbilissi, je n'ai rien vu, mais j'ai entendu précise Alain, membre d'un groupe de touristes. Les habitants sont très tristes, catastrophés. Leur crainte, c'est de devenir une deuxième Tchétchénie, abandonnée par l'Europe. Ils ne veulent pas redevenir un satellite sovétique"

    Tamara a été marquée par la "dignité" du peuple géorgien."Des gens formidables qui gardent espoir malgré les explosions. Mais ce que font les Russes est inexcusable." Un autre passager raconte qu'au départ, "personne n'a compris ce qu'il se passait. Des avions survolaient le territoire. On les a vu larguer des engins sans se douter qu'il s'agissait de bombes. Deux nuages oranges sont apparus, la base militaire voisine venait d'être détruite.

    Un père attendait, anxieux, l'arrivée de l'avion avec à son bord sa femme et ses deux filles. Encore choquée, sa femme ne pourra finalement s'exprimer, mais lui, affirme son soulagement : "Ca fait du bien, j'ai eu très peur. Les trois femmes de ma vie étaient à Tbilissi, depuis le début du conflit, je suis resté pendu aux informations 24heure sur 24." La famille s'étreint pendant de longues minutes. Avant de partir le papa tient quand même à dire : " Un jour ou l'autre, il faudra bien que quelqu'un s'occupe de Poutine. On ne peut pas laisser passer cela"

    leparisien.fr- 12 août 2008

  • Moscou dément la poursuite des tirs en Ossétie du Sud

    Tskhinvali.jpg
    Tskhinvali, capitale de l'Ossétie du Sud, est une ville totalement détruite, privée d'eau, de gaz et d'électricité

    MOSCOU, 12 août - RIA Novosti. Le ministère russe de la Défense a rejeté mardi les affirmations de Mikhaïl Saakachvili prétendant que la Russie continuait à tirer sur trois villages de l'Ossétie du Sud peuplés par des Géorgiens.

    "Nous nous attendions à des provocations médiatiques, et nous sommes sûrs qu'elles se poursuivront et iront jusqu'à l'usage de photos et de reportages de télévision préfabriqués", a affirmé à RIA Novosti un porte-parole du ministère russe.

    Le président russe Dmitri Medvedv a annoncé mardi la fin de l'opération russe visant à contraindre la Géorgie à la paix qui avait été déclenchée en riposte à l'intervention géorgienne, dans la nuit du 7 au 8 août, contre la république séparatiste d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne avait pilonné Tskhinvali, la capitale, détruisant complètement cette ville et tuant des centaines de civils.

     

  • Washington avait sous-estimé Moscou

    WASHINGTON, 11 août - RIA Novosti. Le conflit en Ossétie du Sud a démontré la capacité de Moscou à mener des opérations militaires et à s'imposer face aux troupes formées par des instructeurs américains, a affirmé lundi le cabinet de conseil Stratfor, surnommé "la CIA privée".

    "Par son opération en Ossétie du Sud, la Russie a démontré trois éléments. Primo, elle a montré que son armée est capable de réussir les opérations entreprises, ce dont doutaient beaucoup d'analystes étrangers; secundo, les Russes ont prouvé qu'ils pouvaient s'imposer face aux troupes entraînées par des conseillers américains; et tertio, la Russie a montré que les Etats-Unis et l'OTAN n'étaient pas dans une situation propice à une ingérence militaire dans le conflit", lit-on dans un rapport analytique publié par Stratfor.

    Selon les auteurs du rapport, ces signaux visent toutes les anciennes républiques de l'URSS, y compris l'Ukraine. "Ces signaux visaient également la Pologne et la République tchèque qui s'apprêtent à accueillir le bouclier antimissile américain sur leur sol. Bien sûr, la Russie ne menace d'intervenir nulle part, mais elle propose de remettre en cause la répartition des forces dans la région", souligne le document.

    Moscou pourrait ensuite exiger sinon un changement du régime politique en Géorgie, au moins le départ du président géorgien Mikhaïl Saakachvili, indiquent les analystes de Stratfor.

    Dans le même temps, selon Stratfor, la situation reste critique sans que l'on sache si Moscou est satisfait des premiers résultats de son opération. "Moscou semble vouloir encore plus, et la Russie pourrait recourir à la force pour y parvenir. Aujourd'hui encore, elle continue d'anéantir ce qu'il reste de l'armée géorgienne", constatent les analystes américains.

    Toutefois, Stratfor n'exclut pas qu'une solution diplomatique puisse être trouvée, grâce notamment aux efforts de la France et de l'Allemagne. "Mais, plus les initiatives diplomatiques dépourvues d'arguments musclés seront nombreuses, plus la Russie se sentira sûre d'elle", avertit le cabinet de conseil.

     


  • Le président Medvedev annonce la fin de la riposte russe en Géorgie

    Medvedev fin de la riiposte.jpg

    MOSCOU, 12 août - RIA Novosti. Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé mardi la fin des opérations militaires visant à contraindre la Géorgie à la paix dans la zone du conflit osséto-géorgien.

    "Compte tenu de votre rapport, j'ai pris la décision d'achever l'opération qui a été lancée en vue de contraindre les autorités géorgiennes à la paix", a-t-il affirmé, recevant au Kremlin le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov et le chef d'Etat-major général des forces armées russes Nikolaï Makarov.

    "L'objectif de l'opération a été atteint: la sécurité des forces de maintien de la paix et de la population civile a été rétablie, l'agresseur a été puni et a subi des pertes considérables", s'est félicité M. Medvedev.

    "Les forces armées (géorgiennes) sont désorganisées, mais dès qu'un nouveau foyer de résistance apparaît, détruisez-le", a ordonné le président russe, qui est le commandant suprême des forces armées russes conformément à la Constitution.

    L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinvali, la capitale, à coups de mortier et de lance-roquettes multiples Grad, détruisant complètement la ville et tuant au moins 2.000 civils selon les estimations russes. Plus de 34.000 Sud-Ossètes auraient déserté la région, et au moins dix-huit soldats de la paix russes ont trouvé la mort.

    La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix dans la zone du conflit, opération qualifiée par certains responsables politiques occidentaux d'usage disproportionné de la force armée.

     


  • VIDEO Wagner - Parsifal

    http://www.youtube.com/v/llWGYYSEK4w&hl=en&fs=1

    RICHARD WAGNER (1813-1883)
    PARSIFAL - PRELUDE. ACT ONE.

    WILHELM FURTWANGLER.
    BERLINER PHILHARMONIKER.
    13/03/1938.
  • Nouvelles allégations de Ehud Barak contre l'Iran

     

             Dessin israël contre l'Iran.jpg

    De nouveau, les autorités du régime sioniste ont intensifié leur guerre des nerfs contre l'Iran.
    Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a prétendu, samedi, que l'Iran entendait se procurer ce qu'il a appelé, l'arme atomique, sous la supervision de l'Agence internationale de l'Energie atomique. En tout état de cause, le nouveau tour de négociations entre l'Iran et le Directeur général adjoint de l'AIEA, Olli Heinonen, a eu lieu, récemment, dans une ambiance positive et constructive, malgré les allégations de certains milieux médiatiques et politiques occidentaux qui cherchent à faire croire que les dialogues Iran-AIEA sont inutiles. Le régime sioniste ose avancer une telle allégation, alors qu'il est le seul détenteur d'armes atomiques, au Moyen-Orient, sans être, d'ailleurs, membre du TNP. Il semblerait, comme l'estiment, aussi, les analystes politiques, que les responsables israéliens, qui s'engagent, de plus en plus, dans une crise intérieure, s'efforcent de provoquer une campagne médiatique contre l'Iran et de l'accuser, sans aucune preuve pour étayer leurs allégations, afin de détourner l'attention de l'opinion publique mondiale de leurs problèmes. L'intéressant, c'est que les milieux sionistes ne se sont pas contentés de dire des mensonges; ils ont, même, demandé l'intensification des pressions contre l'Iran. De tels agissements témoignent, clairement, de l'égarement des milieux sionistes qui sont prêts à invoquer n'importe quel prétexte pour réaliser leurs objectifs politiques et médiatiques. Cette démarche obsolète des Américains, des Britanniques et Sionistes a pour but de duper l'opinion publique mondiale, pourtant, suffisamment consciente de la triste réalité des arsenaux nucléaires israéliens, développés avec l'aide de Londres et de Washington et qui représentent une véritable menace pour la paix et la sécurité de l'Humanité. On se souvient, certes, des efforts du mois dernier du régime sioniste, pour créer une ambiance psychologique négative, en organisant sa manœuvre militaire que les médias ont considéré comme un exercice destiné à s'apprêter à une attaque éventuelle contre les sites nucléaires iraniens, cherchant, ainsi, à empêcher la création du climat de dialogue et d'interaction entre l'Iran et l'U.E. Mais tous leurs efforts ont été, comme toujours, voués à l'échec. En vérité, les responsables israéliens et américains ont bien compris, aujourd'hui, que leurs politiques divisionnistes contre l'Iran, aussi bien, que leurs sanctions, n'auront aucune influence sur la volonté de la nation iranienne de faire valoir ses droits légitimes


    alterinfo. org - 11 Août 2008


  • Le feu vert de Washington

    New York (Altermedia)

    L’ambassadeur russe à l’ONU, Vitaly Tchourkine, a accusé, dimanche 10 août, les Etats-Unis d’entretenir un grand nombre de conseillers militaires en Géorgie.

    Il a ajouté qu’il espérait que Washington n’avait pas donné son “feu vert” à l’offensive géorgienne contre l’Ossétie du Sud. Le diplomate faisait référence aux manoeuvres qui ont eu lieu en juin et début juillet sur la base de Vaziani, près de Tbilissi : 1 200 soldats américains et 800 géorgiens se sont entraînés pour des exercices prévus de longue date, selon les officiels géorgiens.

    Depuis 2002, Washington entretient une présence militaire en Géorgie. En 2005, des marines et des commandos des forces spéciales y ont stationné.

  • Guerre dans le Caucase, guerre mondiale?

    par Michel Chossudovsky, 10 août 2008

    Dans la nuit du 7 août, coïncidant avec la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Beijing, le Président de Géorgie, Saakashvili, ordonnait d'attaquer militairement tous azimuts la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali.

     

    Les bombardements aériens et les attaques au sol visaient surtout des cibles civiles, notamment des zones résidentielles, des hôpitaux et l'université. La capitale provinciale de Tskhinvali a été détruite. Selon des sources russes et occidentales, environ 1.500 victimes civiles ont résulté des attaques. « Les bombardements aériens et l'artillerie ont laissé la capitale provinciale sans eau, nourriture, électricité et gaz. Les civils horrifiés se sont glissé hors des sous-sols dans les rues pendant que le combat se calmait, pour rechercher des provisions. » (AP, 9 août 2008). Selon les informations reçues, environ 34.000 civils d'Ossétie du Sud se sont enfuis vers la Russie. (Deseret Morning News, Salt Lake City, 10 août 10 2008)

     

    L'importance et le timing de cette opération militaire doivent être soigneusement analysés. Ils ont des implications de grande envergure.

     

    La Géorgie est un avant-poste des États-Unis et des forces de l'OTAN, aux frontières immédiates de la Fédération Russe et à proximité du théâtre de guerre du Moyen-Orient, en Asie Centrale. L'Ossétie du Sud est aussi au carrefour stratégique de l'itinéraire des pipelines pétrolier et gazier.

     

     

     

    La Géorgie n'agit pas militairement sans l'assentiment de Washington. Le chef de l'Etat géorgien est un mandataire étasunien et la Géorgie est de fait un protectorat des États-Unis.

     

    Qui est à l'origine de cet ordre du jour militaire ? Quels intérêts sert-il ? Quel est l'objectif de cette opération militaire.

     

    Il est évident que les attaques ont été soigneusement coordonnées par l'armée étasunienne et l'OTAN.

     

    Moscou a accusé l'OTAN d'« encourager la Géorgie. » Le Ministre russe des Affaires Étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné l'impact déstabilisateur de l'aide militaire « étrangère » à la Géorgie :

    Tout confirme nos nombreux mises en garde adressées à la communauté internationale sur la nécessité de prêter attention à l'achat massif d'armes de la Géorgie durant plusieurs années. Maintenant, nous voyons comment sont utilisées ces armes et les troupes spéciales géorgiennes, formées par des spécialistes étrangers, » a-t-il déclaré. (Moscou accuse l'OTAN d'avoir « encouragé la Géorgie » à attaquer l'Ossétie du Sud, Russia Today, 9 août 2008.)


    Dmitri Rogozine, l'émissaire de Moscou à l'OTAN, a envoyé une note officielle aux représentants de tous les pays membres de l'OTAN :

    La Russie a déjà entamé des consultations avec les ambassadeurs des pays de l'OTAN et les délibérations avec les représentants militaires de l'OTAN seront tenues demain. Nous les dissuaderons de continuer à apporter de l'aide supplémentaire à Saakachvili.

    C'est une agression non dissimulée, accompagnée d'une guerre de propagande de masse.


    Selon Rogozine, la Géorgie avait initialement prévu de :

    Commencer une action militaire contre l'Abkhazie. Toutefois, « la région fortifiée abkhaze s'étant avérée imprenable par les formations armées géorgiennes, une autre tactique a donc été choisie, dirigée contre l'Ossétie du Sud, » qui est plus accessible territorialement. L'émissaire n'a aucun doute sur le fait que Mikheil Saakashvili a convenu de ses actions avec les « parrains, » « ceux avec qui il négocie l'adhésion de la Géorgie à l'OTAN. » (RIA Novosti, 8 août 2008.)


    Contrairement à ce qui a été transmis par les rapports médiatiques occidentaux, Moscou s'attendait aux attaques. Il était prévu qu'elles coïncident avec l'ouverture des jeux olympiques, surtout pour éviter la couverture médiatique en première page de l'opération militaire géorgienne.

     

    Le 7 août, les forces russes étaient en état de préparation avancée. La contre-attaque a été rapidement menée.

     

    Les parachutistes russes ont été envoyés de Russie, d''Ivanovo, de Moscou et des divisions aéroportées de Pskov. Des tanks, des véhicules blindés et plusieurs milliers de fantassins se sont déployés. Les frappes aériennes russes ont surtout ciblé les installations militaires de Géorgie, notamment la base militaire de Gori.

     

    L'attaque militaire géorgienne a été brisée par la grande démonstration de force des militaires russes.

     

    Cette image de la télévision montre les véhicules militaires russes se déplaçant vers la capitale de l'Ossétie du Sud, Tskhinvali, le vendredi 8 août 2008. (AP/APTN)



    Acte de provocation ?


    Les militaires et les planificateurs du renseignement étasunien et de l'OTAN examinent invariablement divers « scénarios » pour proposer une opération militaire, c'est-à-dire, dans ce cas, une attaque géorgienne largement dirigée contre des cibles civiles, en vue d'occasionner des victimes civiles.


    L'examen de scénarios est une pratique courante. Avec ses capacités militaires limitées, la victoire géorgienne et l'occupation de Tskhinvali étaient une impossibilité dès le départ. Et c'était connu et compris des planificateurs militaires étasuniens et de l'OTAN.


    Une catastrophe humanitaire plutôt qu'une victoire militaire faisait partie intégrante du scénario. L'objectif était de détruire la capitale provinciale, tout en infligeant d'importantes pertes en vies humaines.


    Si l'objectif était de rétablir le contrôle politique géorgien sur le gouvernement provincial, l'opération aurait été mise en œuvre selon une modalité très différente, avec des forces spéciales occupant les principaux bâtiments publics, les réseaux de communication et les institutions provinciales, plutôt que par un raid de bombardement tous azimuts sur les quartiers résidentiels, les hôpitaux, sans oublier l'université de Tskhinvali.


    L'Université de Tskhinvali avant le bombardement


    La réponse russe était tout à fait prévisible.


    La Géorgie a été « encouragée » par l'OTAN et les États-Unis. Washington et siège de l'OTAN à Bruxelles étaient tous deux extrêmement conscients de ce qui se passerait en cas de contre-attaque russe.


    La question est : est-ce une provocation délibérée destinée à déclencher la réponse militaire des Russe, pour les aspirer dans une confrontation militaire élargie avec la Géorgie (et les forces alliées), qui pourrait dégénérer en guerre ?


    La Géorgie a le troisième plus grand contingent dans les forces de la coalition en Irak, après les États-Unis et le Royaume-Uni, avec environ 2.000 hommes. Selon les informations reçues, les troupes géorgiennes en Irak sont en train d'être rapatriés sur des avions militaires étasuniens, pour combattre les forces russes. (Voir Debka.com, 10 août 2008.)


    Cette décision étasunienne, de rapatrier les troupes géorgiennes, suggère que Washington a l'intention d'aggraver le conflit, en se servant des troupes géorgiennes comme de la chair à canon contre un énorme déploiement de forces russe.



    Les Unis, Israël et l'OTAN sont mêlés à la planification des attaques


    À la mi-juillet, les troupes étasuniennes et géorgiennes ont tenu un exercice militaire commun dénommé « réponse immédiate, » impliquant respectivement 1.200 Étasuniens et 800 Géorgiens.


    Le 12 juillet, une annonce du Ministère géorgien de la Défense déclarait que les troupes étasuniennes et géorgiennes « s'entraînent durant trois semaines sur la base militaire de Vaziani, » près de la capitale géorgienne, Tbilissi. (AP, 15 juillet 2008.) Ces exercices, qui se sont achevés à peine une semaine avant l'attaque du 7 août, étaient la répétition générale évidente d'une opération militaire qui, selon toute probabilité, avaient été planifiée en étroite coopération avec le Pentagone.


    La guerre contre l'Ossétie du Sud n'était pas censée être gagnée afin de restaurer la souveraineté géorgienne sur l'Ossétie du Sud. Elle est destiné à déstabiliser la région tout en déclenchant un affrontement des États-Unis et de l'OTAN contre la Russie.


    Le 12 juillet, coïncidant avec le début des jeux de guerre de la Géorgie et des États-Unis, le Ministère russe de la Défense a démarré ses propres manœuvres militaires dans la région du Nord Caucase. Le démenti habituel à la fois de Tbilissi et de Moscou fut que : les exercices militaires n'ont « rien à voir » avec la situation en Ossétie du Sud. (Ibid)


    Ne nous faisons pas d'illusions. Il ne s'agit pas d'une guerre civile. Les attaques font partie intégrante d'une guerre plus large au Moyen-Orient et en Asie Centrale, qui incluent les préparatifs de guerre des États-Unis, d'Israël et de l'OTAN vis-à-vis de l'Iran.




    Rôle des conseillers militaires israéliens


    Bien que l'OTAN et les conseillers militaires étasuniens n'aient pas participé à l'opération militaire elle-même, ils ont participé activement à la planification et la logistique des attaques. Selon des sources israéliennes (Debka.com, 8 août 2008), l'attaque terrestre du 7 août 2008 avec des chars et de l'artillerie, a été « aidée par les conseillers militaires israéliens. » Israël a aussi fourni à la Géorgie des véhicules aériens sans pilote Hermes-450 et Skylark, qui ont été utilisés dans les semaines précédant les attaques du 7 août.


    La Géorgie a également acquis, selon un rapport dans le journal Rezonansi (6 août, en géorgien, traduction de la BBC) « quelques armes puissantes grâce à l'amélioration d'avions Su-25 et de systèmes d'artillerie en Israël. » Selon Haaretz (10 août 2008), les Israéliens sont actifs dans la fabrication militaire et le conseil en sécurité en Géorgie.


    Les forces russes combattent désormais directement contre l'armée Géorgienne, entraînée par les États-Unis et l'OTAN, et associée à des conseillers israéliens. Et l'aviation de guerre russe a attaqué dans la banlieue de Tbilissi l'usine d'avions militaires qui fabrique la version améliorée du jet de combat Su-25, avec l'appui technique d'Israël. (CTV.ca, 10 août 2008.)


    Lorsqu'on la regarde dans le contexte plus large de la guerre au Moyen-Orient, la crise en Ossétie du Sud pourrait conduire à l'escalade, notamment à la confrontation directe entre les forces russes et l'OTAN. Si cela devait se produire, nous serions face à la crise la plus grave dans les relations entre les États-Unis et la Russie depuis la crise des missiles de Cuba en octobre 1962.



    La Géorgie, un poste avancé des États-Unis et de l'OTAN


    La Géorgie appartient à une alliance militaire de l'OTAN (GUAM), depuis avril 1999, au tout début de la guerre contre la Yougoslavie. Elle a aussi un accord de coopération militaire bilatérale avec les États-Unis. Ces accords militaires sous-jacents ont servi à protéger les intérêts pétroliers anglo-américains dans le bassin de la Mer Caspienne ainsi que les itinéraires des pipelines. Les États-Unis et l'OTAN sont présents militairement en Géorgie, et travaillent en étroite collaboration avec les forces armées géorgiennes. Depuis la signature de l'accord GUAM en 1999, la Géorgie a bénéficié d'une considérable aide militaire étasunienne.


    Il y a tout juste quelques mois, en mi mai, le Ministère russe de la Défense a accusé Washington, « affirmant que l'assistance militaire à la Géorgie des États-Unis, ainsi que de l'OTAN et des israéliens, déstabilisait la région. » (La Russie affirme que la Géorgie développe son armement, Wired News, 19 mai 2008). Selon le Ministère russe de la Défense :

    La Géorgie a reçu 206 chars, dont 175 unités ont été fournies par les États de l'OTAN, 186 véhicules blindés (126 de l'OTAN), 79 canons (67 de l'OTAN), 25 hélicoptères (12 de l'OTAN), 70 mortiers, dix systèmes de missiles sol-air, 8 avions sans pilote de facture israélienne, et d'autres armes. En outre, les pays de l'OTAN ont fourni quatre avions de combat à la Géorgie. Le Ministère russe de la Défense a dit qu'il était prévu de fournir à la Géorgie 145 véhicules blindés, 262 canons et mortiers, 14 avions de combat dont quatre chasseurs Mirazh-2000, 25 hélicoptères de combat, 15 avions étasuniens Black Hawk, 6 systèmes de missiles sol-air et autres armes. (Agence de presse Interfax, Moscou, 7 août 2008.)


    L'assistance des États-Unis, de l'Otan et d'Israël, en vertu des accords de coopération militaire, implique un flux constant de matériel militaire perfectionné ainsi que de la formation et des services de conseil.


    Selon des sources militaires étasuniennes (du porte-parole des États-Unis en Europe), les États-Unis ont plus de 100 « instructeurs militaires » en Géorgie. Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, « a déclaré qu'il n'est pas envisagé de redéployer les quelque 130 soldats étasuniens et contractants civils, qui, dit-il, sont stationnés dans les environs de Tbiliss. » (AFP, 9 août 2008). En fait, la présence militaire des États-Unis et de l'OTAN en Géorgie est à plus grande échelle que ce qui est reconnu dans les déclarations officielles. L'effectif du personnel de l'OTAN, agissant en Géorgie en qualité de formateur et de conseiller militaire, n'a pas été confirmé.


    Bien que n'étant pas officiellement membre de l'OTAN, l'armée de Géorgie est totalement intégrée dans les procédures de l'OTAN. En 2005, le Président géorgien annonçait fièrement l'inauguration de la première base militaire, qui « répond parfaitement aux normes de l'OTAN. » Immédiatement après l'inauguration de la base de Senakskaya à l'ouest de la Géorgie, Tbilissi a annoncé l'ouverture d'une deuxième base militaire à Gori, qui elle aussi « se conformera à la réglementation de l'OTAN aussi bien en termes de besoins militaires que de conditions sociales. » (Ria Novosti, 26 mai 2006).


    La base de Gori a servi à former les troupes géorgiennes envoyées pour combattre sous commandement étasunien sur le théâtre de la guerre en Irak.


    Il est intéressant de noter que, dans le cadre d'un accord entre Tbilissi et Moscou le 31 mars 2006, les deux bases militaires russes de Géorgie datant de l'ère soviétique, Akhalkalaki et Batoumi, ont été fermées. (Ibid) Le retrait a commencé à Batoumi en mai de l'année dernière, 2007. Les dernières troupes russes ont quitté l'installation militaire de Batoumi en début juillet 2008, à peine une semaine avant le début des manœuvres de la Géorgie et des États-Unis et à peine un mois avant les attaques contre l'Ossétie du Sud.


    La connexion israélienne


    Israël fait maintenant partie de l'axe militaire anglo-américain, qui sert les intérêts des géants pétroliers occidentaux au Moyen-Orient et en Asie Centrale.


    Israël est partenaire dans l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) qui amène du pétrole et du gaz à l'Est de la Méditerranée. Plus de 20 pour cent du pétrole des Israéliens est importé de l'Azerbaïdjan, une grande partie transitant par le pipeline BTC. Dirigé par la British Petroleum, le pipeline BTC a radicalement changé la géopolitique en Méditerranée orientale et au Caucase :

    Le pipeline BTC a considérablement change le statut des pays de la région et cimenté une nouvelle alliance pro-occidentale. Ayant influé pour la construction de l'oléoduc vers la Méditerranée, Washington a pratiquement mis en place un nouveau bloc avec l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie et Israël. ( Komerzant, Moscou, 14 juillet 2006)



    Bien que les rapports officiels déclarent que l'oléoduc BTC « achemine le pétrole vers le marché occidental, » ce qui est rarement reconnu, c'est qu'une partie du pétrole de la Mer Caspienne serait directement convoyé vers Israël, en passant par la Géorgie. À cet égard, un projet de pipeline israélo-turc a aussi été envisagé, ce qui permettrait de relier Ceyhan au port israélien d'Ashkelon et de là, à travers le principal pipeline d'Israël, vers la Mer Rouge.


    L'objectif d'Israël n'est pas seulement de prendre le pétrole de la Mer Caspienne pour ses propres besoins de consommation, mais aussi de jouer un rôle clef dans la réexportation de ce pétrole vers les marchés asiatiques depuis le port d'Eilat à travers la Mer Rouge. Les implications stratégiques de ce ré-acheminement du pétrole de la Mer Caspienne sont d'une grande portée. (Pour plus de détails, voir de Michel Chossudovsky, La guerre contre le Liban et la bataille pour le pétrole, Global Research, juillet 2006.)


    Ce qui est envisagé, c'est de relier le pipeline BTC au pipeline trans-israélien d'Eilat à Ashkelon, aussi connu sous le nom de Tipline d'Israël, depuis Ceyhan au port israélien d'Ashkelon.

    La Turquie et Israël sont en train de négocier la construction d'un projet de plusieurs millions de dollars sur l'énergie et l'eau, qui transportera de l'eau, de l'électricité, du gaz naturel et du pétrole à travers des pipelines vers Israël, avec renvoi du pétrole d'Israël vers l'Extrême-Orient.

    La nouvelle proposition turco-israélienne en cours de discussion verrait le transfert d'eau, d'électricité, de gaz naturel et de pétrole vers Israël grâce à quatre pipelines sous-marins.

    Le pétrole de Bakou peut être transporté jusqu'à Ashkelon via ce nouveau pipeline et vers l'Inde et l'Extrême-Orient via la Mer Rouge

    Ceyhan et le port méditerranéen d'Ashkelon sont situés à seulement 400 km de distance. Le pétrole peut être transporté vers la ville en navires-citernes ou via un pipeline sous-marin spécialement construit. Depuis Ashkelon le pétrole peut être convoyé à travers des pipelines qui existent déjà vers le port d'Eilat sur la Mer Rouge, et de là il peut être transporté vers l'Inde et d'autres pays asiatiques sur des navires-citernes. (REGNUM)


    Israël est susceptible à cet égard de jouer un rôle stratégique majeur dans la « protection » du transport en Méditerranée orientale et des corridors sortant de Ceyhan. Simultanément, Israël participe aussi à la canalisation de l'aide et de la formation militaire vers la Géorgie et l'Azerbaïdjan.


    En 1999, un accord bilatéral de coopération militaire de grande portée a été passé entre Tbilissi et à Tel-Aviv, à peine un mois avant que l'OTAN parraine l'accord du GOUAM. Il a été signé à Tbilissi par le Président Chevardnadze et le Premier Ministre israélien de l'époque, Benyamin Netanyu. Ces divers accords de coopération militaire sont en fin de compte destinés à saper la présence de la Russie et son influence dans le Caucase et en Asie Centrale.


    Dans une déclaration pour la forme, Tel-Aviv s'est engagé, suite à des discussions bilatérales avec Moscou, le 5 août 2008, à réduire son aide militaire à la Géorgie.



    Réponse de la Russie


    En réponse aux attaques, les forces conventionnelles russes sont intervenues avec des troupes au sol. Des chars et des véhicules blindés ont été envoyés. L'armée de l'air russe a aussi été impliquée dans une série de contre-attaques aériennes contre les positions militaires géorgiennes, en particulier contre la base militaire de Gori.


    Les médias occidentaux ont décrit les Russes comme seuls responsables de la mort de civils, tout en reconnaissant en même temps (confirmé par la BBC) que la plupart des victimes dans la population civile étaient au début le résultat des attaques aériennes et au sol de la Géorgie.


    Sur la base des sources russes et occidentales, le nombre des premiers morts en Ossétie du Sud est au moins de 1.400 (BBC), la plupart civils. « Le chiffre des victimes géorgiennes va de 82 morts, dont 37 civils, à environ 130 morts. . . Une frappe aérienne russe sur Gori, une ville géorgienne près de l'Ossétie du Sud, à laissé 60 morts, dont de nombreux civils, a dit un Géorgien. » (BBC, 9 août 2008). Les sources russes évaluent à 2.000 le nombre de victimes civiles en Ossétie du Sud.


    Rappelant la guerre froide, un processus d'escalade et de confrontation se déroule entre la Russie et les États-Unis.


    Sommes-nous face à un acte de provocation, en vue de déclencher un conflit plus large ? Soutenue par la propagande médiatique, l'alliance militaire occidentale a l'intention d'utiliser cet incident pour affronter la Russie, comme en témoignent les récentes déclarations de l'OTAN.



    Original : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=9788
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info



  • Des soldats géorgiens achèvent les blessés russes

    MOSCOU, 11 août - RIA Novosti. Le correspondant du journal russe Komsomolskaïa pravda Alexandre Kots, blessé en Ossétie du Sud, a confirmé lundi que les militaires géorgiens tuaient des soldats russes blessés.

    La colonne militaire du journaliste a été attaquée par des soldats géorgiens.

    "J'ai vu personnellement les géorgiens tuer deux soldats russes blessés", a précisé M. Kots à la chaîne Pervy-Kanal dès son retour à Moscou.

    Selon lui, le Géorgien qui l'avait blessé, voulait le tuer, mais le journaliste a été sauvé par un militaire russe. "Je regrette de ne pas savoir son nom", a ajouté M. Kots.

    La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinvali, la capitale sud-ossète, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinvali est détruite et beaucoup de villages ossètes sont fortement endommagés. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles, et au moins douze soldats de la paix russes ont été tués. La Russie a dû riposter par voie aérienne et navale, et envoyer des troupes pour appuyer ses forces de maintien de la paix, suscitant de vives réactions chez certains politiques occidentaux qui ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.


  • Evacués d'urgence!

    Kouchner en Géorgie évacué d'urgence.jpg

     Le président géorgien Mikheïl Saakachvili et le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner ont été évacués d'urgence lundi dans deux véhicules en raison de la présence suspecte d'un hélicoptère survolant Gori, une ville géorgienne près de la frontière avec l'Ossétie du Sud.

    Par mesure de sécurité, les gardes du corps de Mikheïl  Saakachvili l'ont alors poussé dans un véhicule tout terrain noir blindé en criant «go go go !», tandis que Bernard Kouchner était évacué dans un autre véhicule.

    Tous deux sont partis en trombe, selon le journaliste.

    Dans le cadre de sa visite en Géorgie, le ministre français des Affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, s'est rendu à Gori pour y rencontrer des victimes du conflit armé entre la Géorgie et la Russie.

     

    Leparisien.fr avec AFP -11 août 2008

    "Go!" c'est du géorgien?

  • Les liens d'Israël avec la Géorgie

    Le missilier RAFAEL et ISRAEL AERONAUTICS INDUSTRIES (IAI) quittent officiellement la Georgie. Les chiffres officiels parlent de ventes d’armes de 200 millions de dollars par an par Israël à la Géorgie.

    Ce chiffre est peut-être inexact car la censure militaire en Israël veille. Une profonde coopération militaire entre les deux pays, surtout dans le domaine des drones, du matériel de vision nocturne, ainsi que des roquettes existe.

    Les exportateurs israéliens d’armes ont récemment protesté car le Gouvernement israélien avait bloqué des deals d’une ampleur considérable.

    La Géorgie est considérée à Jérusalem comme un allié important d’Israël. Les liaisons entre les deux pays sont importantes. Poutine a demandé aux Israéliens d’arrêter en urgence la livraison d’armes. Des menaces ont même eu lieu. La Russie peut se servir de la Syrie pour se venger et vendre des armes sophistiquées.

    Le ministère israélien des Affaires étrangères a recommandé un gel des ventes d’armes israéliennes à la Géorgie de crainte de réactions de la Russie.

    Selon Kol Israel ce matin : “Les combats entre armées russes et géorgiennes en Ossétie du Sud ont poussé les consultants militaires israéliens qui travaillaient en coopération avec les forces géorgiennes à quitter le pays”. Selon la Russie, au moins 2.000 personnes auraient été tuées depuis le début des combats en Ossétie du Sud. 6.000 soldats russes sont entrés sur le territoire géorgien et 4.000 autres se prépareraient à un débarquement depuis la Mer Noire.

    Selon Aroutz 7 : “Plus de 200 Juifs vivant à proximité des zones de combats ont déjà été évacués par l’Agence juive et réinstallés dans la capitale géorgienne de Tbilisi. La plupart d’entre eux sont originaires du village de Gori”.

    La Géorgie est un pays eurasien situé sur la côte est de la mer Noire et sur les montagnes du Caucase. La Géorgie a des frontières avec la Russie au nord, et avec la Turquie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sud. Sa capitale est Tbilissi.—

     Juif.org - Israelvalley - 10 août 2008

  • Salomé Zourabichvili la franco-géorgienne

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    Le 1er juin 2004

    Salomé Zourabichvili (en géorgien : სალომე ზურაბიშვილი), est une femme politique et diplomate ayant la double nationalité française et géorgienne.

    Elle est née à Paris le 18 mars 1952 dans une famille d'émigrés géorgiens arrivée en France dans les années 1920. Elle est la petite-fille d'Ivan Zourabichvili, qui fut ministre du dernier gouvernement indépendant de Géorgie, avant l'ère soviétique. Elle est la cousine germaine d'Hélène Carrère d'Encausse, née Hélène Zourabichvili.

    Elle a suivi les cours d'écoles prestigieuses en France, parmi lesquelles l'Institut d'études politiques de Paris, et commença un programme de master à l'université Columbia à New York au cours de l'année universitaire 1972-1973, suivant notamment des cours de Zbigniew Brzezinski.

  • Salomé Zourabichvili accuse la Russie: "une agression ouverte"

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    Salomé Zourabichvili : un des visages peu connus du mondialisme...

    Ancienne ambassadrice de France en Géorgie, Salomé Zourabichvili, qui possède la double nationalité, a été ministre des Affaires étrangères de Géorgie de 2004 à 2005, avant d’être limogée pour "non convenance" par Mikhaïl Saakachvili.


    Elle est aujourd’hui l’un des "leaders de l’opposition" au président géorgien.



    Avez-vous été surprise de l’éclatement de ce conflit ?

    Salomé Zourabichvili .
    En Géorgie, tout le monde s’y attendait. Cela fait des semaines qu’on entend dire que le conflit surviendrait en août. Même la date du 8 août avait été prononcée.

    Saakachvili devra-t-il rendre des comptes ?

    Absolument. Mais l’essentiel est aujourd’hui de préserver la souveraineté de notre pays contre l’attaque qu’il subit. La communauté internationale doit montrer à la Russie que ce n’est pas acceptable et intervenir pour obtenir un cessez-le-feu. L’Union européenne a une carte très importante à jouer, et une quasi-obligation morale. Elle ne peut pas abandonner un petit Etat indépendant et le laisser en tête à tête avec la Russie.

    Qu’est-ce que la Russie a à gagner dans ce conflit ?

    Elle veut reprendre la main sur l’ensemble du Caucase, renverser la dynamique de démocratisation et d’émancipation des anciennes républiques soviétiques. Pour la Russie, il s’agit aussi de rétablir sa crédibilité militaire et d’affirmer sa puissance, ce qu’elle n’a pas fait depuis la chute de l’URSS. Elle a senti qu’elle avait une opportunité et elle l’exploite. Les Russes s’avancent quand ils ont le sentiment qu’il y a une vulnérabilité à exploiter. La Géorgie a offert cette vulnérabilité aujourd’hui.

    La Russie menace-t-elle la Géorgie au-delà de l’Ossétie du Sud ?

    Oui, plusieurs villes du pays ont été bombardées. C’est une agression ouverte contre le territoire géorgien, et pas seulement, comme l’a dit Vladimir Poutine, de « mesures de rétorsion ». Je crois que la Géorgie est très menacée.

    Que représentent l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud pour le peuple géorgien ?

    Elles sont comme l’Alsace et la Lorraine pour la France. Ce sont des parties intégrantes de l’histoire et de la géographie du pays.

     

    Le Parisien - 10 août 2008