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  • A Bagdad, Bush reçoit deux chaussures à la tête!

    http://fr.youtube.com/watch?v=jAUw5GlAV1A 

    Alors qu'il effectuait sa quatrième et dernière visite de président américain en Irak, George W. Bush a été victime d'un lancer de chaussures rageur. Comme en attestent les images de la télévision MSNBC , un journaliste irakien a jeté, sans l'atteindre, deux chaussures sur le président au moment où ce dernier serrait la main du Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, dans son bureau à Bagdad.

       Le journaliste était assis au 3e rang. Il a bondi en criant : «C'est le baiser de l'adieu, espèce de chien» lorsque Bush a annoncé «la victoire proche» et lancé ses chaussures, l'une après l'autre, sur le président américain.

    Nouri al-Maliki a esquissé un geste de protection du président américain qui n'a pas été touché. Les services de sécurité irakien et américain sont restés interdits un instant, le temps pour les autres journalistes de se précipiter sur leur confrère et de l'immobiliser. 

     Le journaliste irakien, Mountazer al-Zaïdi, de la chaîne sunnite et anti-américaine al-Bagdadia qui diffuse à partir du Caire, a été évacué de force par les services de sécurité irakiens et américains, en criant à l'adresse de George W. Bush : «Vous êtes responsable de la mort de milliers d'Irakiens».

    Le président américain a d'abord souri, puis a repris un visage sérieux en voyant le nombre d'agents mobilisés.
    «Ne vous inquiétez pas. Merci de vous excuser au nom du peuple irakien. Cela ne m'a pas dérangé. Et si vous voulez tout savoir, c'était une chaussure de taille 10 (44 en taille française, ndlr)», a ironisé M. Bush...

    Interrogé ensuite par un journaliste américain, George W. Bush a assuré qu'il n'avait «pas ressenti la moindre menace». «Et alors, cet homme a jeté une chaussure sur moi ? C'est une manière d'attirer l'attention», a-t-il ajouté. 

    Dans la culture arabe, pourtant, être qualifié de «chien» ou se voir lancer une chaussure est l'insulte suprême. 

     Des traces de sang étaient visibles ensuite à l'endroit où le journaliste a été emporté par les agents de sécurité


    Durant ce voyage d'adieu, M. Bush a tiré un bilan plutôt optimiste de la situation: «La guerre n'est pas finie, mais avec la conclusion des accords (de sécurité entre l'Irak et les Etats-Unis), le courage du peuple et des soldats irakiens, des militaires et du personnel civil américains, nous sommes résolument sur la voie de la victoire», a-t-il affirmé, justifiant une nouvelle fois l'intervention armée lancée en mars 2003. «La tâche n'a pas été facile mais elle était nécessaire pour la sécurité américaine, l'espoir des Irakiens et la paix dans le monde», a-t-il déclaré à l'issue de sa rencontre avec son homologue irakien Jalal Talabani.

    L'accord bilatéral irako-américain, paraphé par M. Bush, fixe le cadre du retrait total des 146.000 soldats américains d'Irak d'ici la fin 2011. Il mettra donc fin à huit ans de présence militaire en Irak. 

    Plus de 4 200 militaires américains et des dizaines de milliers d'Irakiens ont été tués pendant cette période qui a vu la chute du président Saddam Hussein.

    Elu, Barack Obama a réitéré sa promesse de campagne de faire rentrer les soldats en seize mois à partir de la passation de pouvoir, le 20 janvier.

     

  • Fraude du siècle: les banques dans la tourment

    On le surnommait la Légende de Wall Street. Mais on l'appelle désormais l'arnaqueur du siècle. Bernard Madoff, le gestionnaire d'un des fonds américains les plus prestigieux, a fait perdre des sommes incroyables à une kyrielle de banques et de gestionnaires de fortune dans le monde.

    L'escroc a été arrêté par le FBI jeudi.

    Et trois mois après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers et le début de la crise mondiale, la fraude massive commise par Bernard Madoff ébranle à nouveau le monde de la finance.

    Voici les établissements concernés et dont la liste  s'allonge d'heure en heure. Le point à 21 heures.

    EN FRANCE

    > Natixis, filiale de la Caisse d'Epargne et de la Banque Populaire, est potentiellement la plus touchée en France. Elle a fait état de pertes pouvant aller jusqu'à 450 millions d'euros.
    > BNP-Paribas pourrait perdre 350 millions d'euros via «ses activités de marchés» et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont investi dans les fonds de Madoff.
    > L'assureur Axa a évoqué une perte nette «bien inférieure» à 100 millions d'euros. 
    > Dexia, la banque franco-belge Dexia pourrait perdre 85 millions d'euros et ses clients fortunés «ont une exposition totale de 78 millions d'euros».
    >  La Société Générale serait moins touchée, avec une «exposition négligeable, inférieure à 10 millions d'euros».
    >  Crédit Agricole a évalué à moins de 10 millions d'euros ses pertes liées à cette affaire.
    >  L'assureur Groupama a chiffré ses pertes potentielles à moins de 10 millions d'euros.

     

    AUX PAYS-BAS

     > La banque néerlandaise Fortis a évoqué une perte potentielle entre 850 millions et un milliard d'euros

    EN ESPAGNE

    > Santander, la deuxième banque européenne par sa capitalisation, est jusqu'à présent l'établissement financier le plus affecté par la fraude. La banque a annoncé que les clients de son fonds spéculatif Optimal pouvaient perdre jusqu'à 2,33 milliards d'euros (3,1 milliards de dollars) et a ajouté avoir investi 17 millions d'euros pour son propre compte dans des produits de Madoff.
    > La banque BBVA a annoncé que ses propres pertes s'élèveraient au maximum à environ 300 millions d'euros, précisant que le montant des sommes investies par ses clients dans des fonds Madoff se chiffrait à 30 millions d'euros. 
    > Neuf fonds de pension et trois assureurs sont exposés à la fraude, pour un total de 38 millions d'euros, selon le ministère de l'économie.

    EN ITALIE

    > UniCredit, la première banque du pays, a indiqué avoir perdu directement environ 75 millions d'euros dans cette fraude. Mais elle a également révélé être exposée indirectement à travers sa filiale irlandaise de gestion d'actifs Pioneer Investments.
    > Banco Popolare a indiqué qu'elle pourrait perdre un montant maximum de 68 millions d'euros. 
    > Banca Svizzera Italiana,la filiale de l'assureur italien Generali, Banca Svizzera Italiana, pourrait être concernée par l'escroquerie, selon la presse, mais l'assureur a affirmé que le groupe n'avait «aucune exposition» à Madoff.

    EN GRANDE-BRETAGNE

    > HSBC, troisième banque mondiale par sa capitalisation, pourrait avoir une exposition d'un milliard de dollars.
    > Royal Bank of Scotland (RBS) a admis une perte potentielle de 600 millions de dollars.
    > Le fonds d'investissement Man Group a annoncé avoir investi 360 millions de dollars dans deux fonds gérés par Madoff.

    EN SUISSE

    Plusieurs petites banques privées suisses sont touchées, leurs pertes pouvant atteindre 5 milliards de dollars, alors que les géants UBS et Crédit Suisse indiquent ne pas être concernés.

    > La banque Union Bancaire Privée fait état d'une exposition de 1,26 milliard de francs suisses.
    > La banque privée Reichmuth & Cie, établie à Lucerne, indique avoir perdu 385 millions de francs suisses.
    >La banque genevoise Benedict Hentsch évoque une perte de 56 millions de francs suisses.
    >La société EIM Group est affectée à hauteur de 230 millions de dollars, selon la presse.

    >La Neue Privat Bank de Zurich indique avoir investi environ 5 millions de dollars, soit moins de 1% de ses actifs sous gestion, dans un fonds géré par Madoff.

    AU JAPON
    > La banque Nomura Holdings a fait état d'une perte potentielle pouvant aller jusqu'à 303 millions de dollars.

    EN COREE DU SUD
    > Des sociétés financières et des compagnies d'assurance
    pourraient perdre 95 millions de dollars, dont 50 millions investis par une seule compagnie.

    Leparisien.fr avec AFP  -15.12.08

  • Bernard Madoff inspirait la plus grande confiance ...

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    Bernard Léon Madoff

    « Unbelievable [Incroyable] ! » Ses nombreux amis de la finance et des clubs huppés new-yorkais n'en reviennent pas. Que l'ancien courtier au grand coeur surnommé « Bernie », l'homme qui était devenu l'un des premiers intervenants sur le Nasdaq, connu et respecté pour ses activités philanthropiques, ait pu berner ses clients-amis pendant des années relève de l'inconcevable. Certes, le taux de rendement constant de 12 %-13 % garanti à ses clients avait fait froncer quelques sourcils et la SEC avait même ouvert, en 1992, une enquête (classée sans suite) sur ses activités. Mais jamais ses camarades de golf, des Hamptons ou de Palm Beach n'auraient pu imaginer une telle dégringolade.

    « Il était considéré comme un grand philanthrope, un pilier de la communauté financière new-yorkaise », résume un gérant de fonds spéculatif.

    Malgré son appartement de plus de 5 millions de dollars à Manhattan, sa villa sur Long Island, son yacht au Bahamas, il était aussi très actif dans les oeuvres caritatives des cercles juifs new-yorkais à travers sa Madoff Family Foundation.

    Après avoir abandonné ses études de droit, Bernard Madoff a créé sa firme de courtage Madoff Securities dans les années 1950. Il y travaille en famille, avec son frère, Peter, ses deux fils, Mark et Andrew, qui déclarent ignorer tout de ses manipulations illicites, et autres nièces et neveux. Sa principale intuition a été de comprendre l'importance des plates-formes informatiques dans les maisons de courtage. Au début des années 1970, il a contribué largement au démarrage du Nasdaq en y devenant progressivement l'un des trois premiers « teneurs de marché », puis président du Nasdaq en 1990 et 1991. En octobre, Madoff Securities était encore le 23e teneur de marché sur le Nasdaq.

     Parallèlement, il a développé une activité de gestion de fortune pour riches entrepreneurs privés qu'il rémunérait avec de « l'argent inexistant », selon ses propres aveux. Son succès était tel qu'il était surnommé le "Bon du Trésor juif " par ses investisseurs.

    Les Echos.fr - 15.12.08

  • L'inspecteur Derrick est mort

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    Horst Tappert en 1971

    L'acteur allemand Horst Tappert, qui a incarné l'inspecteur Derrick dans la fameuse série policière télévisée de Herbert Reinecker, est décédé à l'âge de 85 ans, a rapporté lundi le magazine Bunte, citant son épouse Ursula. L'acteur est mort dans une clinique de Munich, en Bavière.

    Le comédien a été la vedette des 281 épisodes de la série tournés entre 1974 et 1997, et diffusés sur France 3.

     
     Toujours flanqué du même adjoint, Harry Klein, interprété par Fritz Wepper, dans sa ville de Munich, il parvenait à chaque fois à résoudre une énigme criminelle en usant de psychologie et en faisant parler les témoins et les suspects. Une marque de fabrique qui excluait quasiment toute scène d'action et de violence, ainsi que toute vulgarité. 

     

    Sa popularité lui a valu d'ailleurs d'être nommé commissaire d'honneur de la police de Munich. «Inspecteur Derrick» avait connu un immense succès en Allemagne et dans le monde après des débuts un peu difficiles. La série a été diffusée dans 108 pays et elle collectionne les Bambi d'or et les 7 d'or de la télévision allemande. Horst Tappert avait reçu la croix allemande du Mérite. 

    Après des études d'économie, Horst Tappert, né en 1923 à Wuppertal en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, a commencé sa carrière sur les planches, interprétant des pièces de Shakespeare, ou de Giraudoux. Il a joué dans des comédies musicales comme "Lady in the night".

     

  • Les parents d'Ophélie offrent une récompense

    Jusqu'à 2 millions de forints (7700 euros) à qui fera avancer l'enquête. C'est ce que proposent les parents de l'étudiante française de 22 ans, Ophélie Bretnacher, disparue mystérieusement le 4 décembre à Budapest à la sortie d'une boîte de nuit.

    «C'est une initiative personnelle, à titre privée la famille propose de rémunérer toute information sérieuse qui permettra de retrouver Ophélie», a indiqué le père de la disparue.

     «Nous offrons jusqu'à 2 millions de forints, pris sur nos fonds personnels, et avons ouvert un numéro de téléphone de portable en Hongrie 00 36 70 65 06 616», a-t-il précisé à l'AFP.

     

    A la différence des enquêteurs, qui semblent depuis vendredi pencher pour la thèse de la chute dans le Danube, le père d'Ophélie pense que sa fille a été enlevée. «On préfèrerait la savoir enlevée que dans le Danube», avait-il précisé vendredi soir après avoir été entendu pendant quatre heures par l'équipe spéciale de sept enquêteurs qui a été spécialement constituée par la police hongroise.

    Son sac et son portable retrouvés sur le pont

    Ophélie a disparu le 4 décembre après une soirée avec des amis dans la discothèque «Portside de Cuba» à Budapest qui s'est terminée vers 3 heures du matin. Elle n'est jamais arrivée au domicile de sa famille d'accueil, dont elle gardait les enfants comme jeune fille au pair. La reconstitution de son trajet grâce aux caméras de surveillance dans Budapest s'arrête sur le pont Lanchid (Pont des Chaînes) où son sac, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé par un étudiant italien qui l'a remis à la police.

    Durant le week-end, des plongeurs de la police hongroise ont effectué des recherches dans le Danube sous le pont Lanchid ainsi qu'en aval, «mais sans succès jusqu'ici», a de son côté indiqué la porte-parole de la police hongroise à Budapest Eva Tafferner. La piste de l'accident, selon laquelle Ophélie serait tombée dans le fleuve qui traverse la capitale hongroise et dont les courants sont particulièrement forts, n'est que l'une des hypothèses, veut croire le père d'Ophélie, installé avec son épouse à Vienne, en Autriche. Les recherches dans le fleuve devraient cependant continuer aujourd'hui. Les parents avaient d'emblée exclu la thèse du suicide, tout comme les amis d'Ophélie qui se mobilisent depuis plus d'une semaine sur plusieurs sites internet pour aider à la retrouver.

    Leparisien.fr avec AFP -15.12.08

  • Les néos-nazis allemands

    Les néo-nazis allemands semblent avoir franchi une nouvelle étape dans la violence, avec une tentative de meurtre au couteau qui a visé un responsable de la police de Bavière, connu pour sa lutte contre l'extrême droite.

    Avec cette "tentative de meurtre", la violence de "l'extrême droite" atteint une dimension jamais égalée, a jugé le porte-parole du gouvernement Ulrich Wilhelm après cet attentat commis samedi et qui a relancé le débat récurrent sur une interdiction du parti néo-nazi NPD.

    Deux hommes appartenant à la mouvance d'extrême droite ont été brièvement interpellés puis relâchés car la victime n'a pas été en mesure de les reconnaître sur des photos, a indiqué le procureur Helmut Walch.

    Samedi en fin d'après-midi, le directeur de la police de Passau, tranquille cité de 50.000 habitants de Bavière, a été attaqué au couteau à son domicile.

    L'agresseur qui, selon la police, avait le crâne rasé, (il ne portait pas des tresses rasta, bien sûr!) a sonné à la porte d'Alois Mannichl, 52 ans. Le policier a échappé de peu à la mort.

     L'agresseur s'était emparé d'un couteau placé par Mannichl dans l'entrée de sa maison. L'instrument devait servir à ses hôtes à se couper une tranche de pain d'épices, comme le veut une tradition locale d'avant Noël...

    Avant de l'agresser, l'homme, qui s'exprimait en dialecte bavarois ou autrichien, a déclaré au policier: "Salutations de la résistance nationale. Espèce de cochon de flic de gauche, tu ne traîneras plus jamais autour des tombes de nos camarades".

    Ces propos sont une référence à la cérémonie houleuse d'enterrement d'un ancien responsable néo-nazi, cet été.

    Des sympathisants d'extrême droite avaient enterré Friedhelm Busse, engagé volontaire dans les Waffen SS à 15 ans, avec un drapeau portant une croix gammée, symbole interdit en Allemagne.

     Après la cérémonie, les policiers emmenés par Alois Mannichl avaient fait rouvrir la tombe pour en enlever le drapeau.

    Si la piste néo-nazie est confirmée, il s'agira de l'un des actes les plus violents de l'extrême droite depuis l'attentat suicide commis en 1980 lors de la Fête de la bière à Munich par Gundolf Köhler, qui avait fait 13 morts et 200 blessés.

    Pour le syndicat de la police GdP, cette tentative de meurtre confirme la "nouvelle stratégie" des milieux d'extrême droite qui consiste "à s'en prendre directement aux policiers".

    "De nombreux policiers sont menacés. Les collègues engagés dans la lutte contre l'extrême droite  sont harcelés chez eux", a expliqué le président du syndicat, Konrad Freiberg, ajoutant que ces militants étaient "de plus en plus violents".

    Cette agression a relancé le débat sur l'interdiction éventuelle du NPD après l'échec d'une tentative en 2003.

    Le porte-parole de la chancelière, Ulrich Wilhelm, a assuré que le "gouvernement consacrait toute son énergie et toute sa force" à combattre la menace d'extrême droite.

    Le président de la commission des Affaires intérieures du Bundestag (chambre des députés), Sebastian Edathy, a estimé qu'une interdiction du NPD était "absolument nécessaire".

    "Nous allons renforcer la surveillance exercée par notre service de renseignement intérieur", a annoncé sur la radio publique bavaroise le ministre l'Intérieur de ce Land, Joachim Herrmann.

    Bien qu'il ne compte aucun député au niveau fédéral, le Parti national-démocrate d'Allemagne (NPD) est désormais représenté dans deux parlements régionaux de l'ex-RDA.

    Dans certaines régions de l'ex-Allemagne de l'est, où sévit un fort taux de chômage, le NPD, qui est ouvertement raciste, antisémite et révisionniste, est ancré dans la vie locale comme n'importe quelle autre formation politique.

    AFP. 15.13.08

  • La Suisse intégrée dans l'espace Schengen: attendons le référendum du 8 février 2009

    L'Union européenne (UE) a approuvé la suppression, dès le 12 décembre, de certains contrôles aux frontières terrestres de la Suisse

     Mais tout pourrait changer si le «non» l'emportait à l'issue du référendum sur la libre circulation des personnes qui aura lieu le 8 février 2009

    C'est en présence de la ministre suisse de la Justice et Police Eveline Widmer-Schlumpf que les ministres de l'Intérieur des Vingt-Sept pays de l'UE ont donné le 27 novembre 2008 leur feu vert définitif à l'intégration de la Suisse dans l'espace Schengen. Elle va débuter le 12 décembre par la suppression des contrôles d'identité systématiques sur les personnes aux frontières terrestres qui séparent la Suisse de ses voisins de l'UE.

    La Française Michèle Alliot-Marie, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante de l'Union, était «particulièrement heureuse». Eveline Widmer-Schlumpf aussi, car elle a vécu à Bruxelles «une journée un peu spéciale pour la Suisse, dans un sens positif».

    Sans discussion, les ministres de l'Intérieur des Vingt-Sept ont effet «conclu que les conditions étaient désormais remplies» pour que soient abolis le 12 décembre les contrôles systématiques sur les personnes aux frontières terrestres qui séparent la Suisse des autres pays de l'espace Schengen.

    Evaluation d'experts

    La Suisse «a travaillé intensivement pendant toute l'année» pour obtenir ce résultat, a souligné Eveline Widmer-Schlumpf. Elle a notamment dû se soumettre à des «visites d'évaluation» d'experts européens, consacrées à la protection des données, à la coopération policière, à sa faculté d'être connectée au Système d'information Schengen, etc.

    La Suisse a réussi son examen de passage, du moins en ce qui concerne les aspects terrestres de son intégration dans Schengen. En revanche, les aéroports helvétiques n'ont pas encore été mis aux normes européennes. Ils devront prévoir une séparation physique entre les passagers circulant au sein de l'espace Schengen, dont l'identité ne sera plus contrôlée, et les autres.

    Dans ce contexte, l'Union effectuera de nouvelles inspections, au début de 2009. Si elles se déroulent bien, l'accord sur Schengen sera étendu aux frontières aériennes le 29 mars.

    Tout risque cependant d'être remis en cause si, dans l'intervalle, le peuple suisse devait rejeter par référendum le renouvellement et/ou l'extension à la Bulgarie et à la Roumanie de l'accord bilatéral sur la libre circulation des personnes, le 8 février.

    «Il est bien évident que si la votation aboutissait à ce que la Confédération suisse ne puisse plus appliquer la libre circulation des personnes, cela poserait un problème majeur et conduirait probablement à interrompre sa participation à Schengen», nous a déclaré le commissaire européen aux Affaires intérieures et judiciaires, Jacques Barrot. «Mais je fais confiance au peuple suisse», a-t-il ajouté.

    L'expulsion de la Suisse serait d'autant plus regrettable que son association à Schengen est déjà «un succès», a souligné Eveline Widmer-Schlumpf.

    En vue de son intégration dans le dispositif Schengen, la Suisse a été reliée dès le 14 août au SIS, cette banque de données européenne qui contient des millions d'informations sur des personnes recherchées, des objets volés, etc. En trois mois, cela lui a notamment permis d'arrêter, à des fins d'extradition, 21 criminels qui étaient recherchés dans l'Union. Inversement, six personnes activement recherchées en Suisse ont pu être appréhendées dans l'UE.

    Données biométriques

    D'autres problèmes sont prévisibles, au cas où la Suisse n'adapterait pas sa législation à certains développements de la législation européenne – l'Union pourrait en effet décider de résilier l'accord, qui est évolutif.

    Par exemple, les Suisses n'auront pas intérêt à s'opposer à la révision de la loi sur les documents d'identité, qui sera soumise à votation le 17 mai 2009. L'Union a donné jusqu'au 1er mars 2010 à Berne pour introduire des données biométriques dans les passeports et les documents de voyage délivrés par les autorités suisses.

    Eveline Widmer-Schlumpf a également mis à profit son escapade bruxelloise pour signer un accord de coopération entre la Suisse et Eurojust, le pendant judiciaire de l'Office européenne de police, Europol.

    Basé à La Haye, l'Unité de coopération judiciaire européenne a été créée en 2002 afin de renforcer l'efficacité de la lutte contre le terrorisme et la criminalité grave (trafic de drogue et de matières nucléaires, traite des êtres humains, blanchiment d'argent, etc.) au sein de l'UE. Formée de magistrats, elle a pour mission de favoriser la coordination des enquêtes et des poursuites pénales à l'échelle européenne ainsi que de faciliter l'entraide judiciaire internationale et l'exécution des demandes d'extradition.

    L'accord institutionnalisera une coopération entre la Suisse et l'UE qui existe depuis 2006 mais se faisait, jusqu'à présent, au cas par cas. Il permettra notamment des échanges d'informations directs entre Berne et Eurojust et donnera à la Suisse la possibilité de dépêcher un agent de liaison à La Haye.

    swissinfo.ch

      Tanguy Verhoosel à Bruxelles

    15.12.08


  • Sarközy veut que les Français (pauvres) travaillent le dimanche: une véritable obsession...

    L'Assemblée débutera mardi l'examen du texte sur l'extension du travail dominical, sur demande expresse du président Nicolas Sarközy et malgré l'hostilité conjuguée de certains députés UMP, de la gauche, des syndicats et des Eglises.

    Un calendrier encore conditionné à l'achèvement des débats acharnés sur l'audiovisuel. Si le vote solennel sur ce texte est programmé mardi après-midi, l'opposition n'a pas dit son dernier mot. Rien ne garantit donc que la proposition de loi du député UMP Richard Mallié sur le travail dominical - qui ne pourra de toute façon pas être votée avant 2009 - ne sera pas encore un peu retardée.

    "Quoi qu'il arrive, Nicolas Sarközy fera tout pour qu'au moins on démarre l'examen du texte avant Noël. Il en fait une question de principe", a prévenu un parlementaire UMP.

    Le chef de l'Etat a clairement rappelé mercredi aux députés UMP qu'il a "été élu sur la valeur travail" et qu'un "recul sur le travail du dimanche serait un symbole".

     C'est lui qui avait relancé le débat sur ce dossier épineux en demandant fin octobre à ses troupes de s'emparer au plus vite et "sans tabou" du texte, déclinaison d'une de ses promesses de campagne et de son slogan "travailler plus pour gagner plus".

    Signe d'un divorce avec une partie de la majorité sur les questions de société, M. Sarközy doit affronter la fronde de députés UMP et Nouveau centre, dont une soixantaine ont publié deux tribunes dans la presse contre un risque de "généralisation" du travail dominical.

    Le texte initial a dû être revu et corrigé si bien que le chef de l'Etat le juge désormais, en privé, "un peu court des pattes de derrière".  (ndb: Il est en effet bien placé pour en juger!)

    Le dimanche, l'ouverture des magasins - les commerces alimentaires seulement le matin - sera désormais autorisée, sous certaines conditions, dans les zones touristiques et les agglomérations de plus d'un million d'habitants (Paris, Lyon, Marseille, Lille).

    Gouvernement et responsables de la majorité se sont relayés dans les médias pour minimiser la portée d'un texte "technique", qui ne concernera pas "plus de 100.000 salariés supplémentaires" (sur plusieurs millions actuellement) et garantira le "volontariat" et le "paiement double" du travail dominical.

    Cette dernière disposition n'est toutefois pas inscrite noir sur blanc dans le texte pour tous les cas de figure.

    Au porte-parole du gouvernement Luc Chatel qui vante une "avancée sociale", le député UMP Yves Bur rétorque: "texte de régression sociale".

    10, 20, 30 ou alors une cinquantaine? Si elle est difficilement chiffrable, la mobilisation des députés UMP qui s'opposent au texte - certains seront reçus lundi par M. Sarközy - "ne faiblit pas" si l'on en croit l'un d'eux, Philippe Gosselin.

    La gauche promet elle de livrer contre cette "obsession" de Nicolas Sarközy une bataille d'amendements encore plus féroce que sur l'audiovisuel, ravie par avance de pouvoir surfer sur les divisions de la droite.

    "Ce n'est pas parce que le président s'ennuie le dimanche qu'il faut supprimer le repos dominical", ironise le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, dans une formule qui a fait mouche dans la blogosphère.

    L'opposition au travail dominical a entraîné des convergences inattendues, par exemple entre la laïque FO et la chrétienne CFTC, entre PCF et église catholique.

    AFP. 14.12.08

  • L'hiver est devenu une catastrophe nationale: pas d'argent pour les grands travaux de modernisation qui sont une priorité!

    Carte neige France.jpg
    14 décembre 2008
    (Cliquez sur les images pour les voir en totalité  et les agrandir)
    EDF techniciens.jpg
    En montagne, réparation de câbles électriques...
    Neige brassac-les-mines.jpg
    A Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme) le 14 décembre 2008

    Les fortes intempéries privaient d'électricité dimanche quelque 100.000 foyers dans le centre de la France, paralysé par d'importantes chutes de neige, et perturbaient la circulation ferroviaire et routière dans le sud-est du pays.

    Dans le Var, où 17.000 foyers sont également privés d'électricité en raison de fortes précipitations, 2.000 personnes étaient bloquées dans des trains -un TVG et 10 Téoz- dimanche en fin d'après-midi en raison d'un affaissement de talus, selon la préfecture où une cellule de crise a été activée.

    En Haute-Loire, une automobiliste de 50 ans a été tuée après avoir perdu sur une route enneigée le contrôle de son véhicule, qui est tombé dans la Loire, à Lavoûte-sur-Loire.

    Les coupures d'électricité affectent le Puy-de-Dôme, l'Aveyron, la Lozère, le Cantal, la Haute-Loire et la Corrèze, où les intempéries ont provoqué "d'importants dégâts sur les réseaux de distribution et de transport d'électricité", selon ERDF, filiale d'EDF.

    Deux cents salariés d'ERDF et RTE, de nombreuses entreprises prestataires, 115 groupes électrogènes et des hélicoptères affrétés par ERDF et RTE sont mobilisés, ajoute-t-on, mais les "conditions d'accès sont extrêmement difficiles".

    Plus d'un millier d'abonnés de Lozère et de l'Aveyron étaient privés de téléphone en raison des importantes chutes de neige, ayant provoqué des coupures du réseau EDF et "par incidence des perturbations du réseau téléphonique", selon France Télécom.

    Les chutes de neige mêlées aux bourrasques ont également entraîné l'annulation dimanche du slalom messieurs de Val-d'Isère (Savoie), comptant pour la Coupe du monde de ski alpin.

    Dans l'après-midi, Météo France a étendu l'alerte orange "neige et avalanches" à trois autres départements, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes et Savoie, portant à douze le nombre de départements sous vigilance orange, principalement dans le Massif Central.

    En Savoie, une alerte de niveau 3 sur 4 a été émise en raison "du risque d'avalanches", à partir de dimanche 16H00 jusqu'à lundi 16H00.

    Dans le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Haute-Loire, la Lozère et le plateau ardéchois, qui étaient déjà sous vigilance orange, les chutes de neige sont intenses et les cumuls deviennent importants.

    Dans le Var et les Alpes-Maritimes, les pluies de "forte intensité" nécessitent "un suivi particulier", toujours selonn Météo France.

    Les chutes de neige ont également rendu difficile depuis samedi la circulation routière dans tout le Massif central, selon le Centre régional d'information et de coordination routières (CRICR) Rhône-Alpes-Auvergne qui a déclenché dimanche le Plan Intempéries Massif Central pour 6 départements (Allier, Ardèche, Cantal, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme).

    Dans certaines zones du Massif central, le CRICR a recommandé d'éviter l'utilisation des voitures "même avec des équipements spéciaux".

     Autrefois, il n'y a pas si longtemps encore, l'hiver évoquait des images joyeuses: batailles de boules de neige entre enfants, bonhommes de neige avec nez en carotte, luges et glissades, fêtes de Noël... Aujourd'hui, l'hiver est présenté comme une guerre, une période sombre et sinistrée, et de fait lumière et chauffage viennent à manquer, les trains circulent comme dans un cauchemar, les routes sont des tobbogans vers la mort, la vie s'arrête à cause d'une neige qualifiée de "lourde et collante", dangereuse...

    Mais où sont les neiges d'antan?

     

  • Les graines (de tournesol) de l'antisémitisme

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    L'Agence juive et le Yediot Aharonot, un des principaux quotidiens de l'entité sioniste s'émeuvent de la commercialisation par une chaîne de magasins aux Etats-Unis de graines de tournesol grillées.

    Le Yediot écrit :

    Des magasins appartenant à une famille russe stockent et vendent des dizaines de paquets comportant une étiquette représentant un Juif d'apparence sinistre et avide. Pour l'Agence Juive : brusque montée d'antisémitisme aux Etats-Unis en raison de la crise financière globale.

    Un peu plus loin :

     

    Amos Hermon, chef de la Task Force contre l'antisémitisme de l'Agence Juive explique que ce n'est pas la première fois que des symboles anti juifs sont utilisés par des Russes. « Ce que nous voyons ici est l'utilisation de représentations identiques à celles qui étaient d'usage dans l'Allemagne nazie et en Europe orientale avant et pendant la seconde guerre mondiale, » a-t-il déclaré.

    « Le fabricant a choisi consciemment de susciter et d'invoquer des sentiments antisémites, pensant ainsi accroître ses ventes. »


     

    Je ne connais pas la langue de ces Russes taxés sans vergogne d'antisémites mais si on en croit le Yediot on lit sur la partie gauche de l'étiquette :

    Shalom d'Israël

    Et sur la partie droite, une phrase en argot qui dirait :

    Crachez-les partout  par allusion aux « sales Juifs.»

    Je ne suis pas russophone, mais j'ai l'impression que crachez-les partout concerne la partie non comestible de la graine et que « sales juifs » ne figure pas sur l'étiquette.

    On a là un exemple type de fabrication d'un événement antisémite qu'on a même le culot de mettre en lien avec la crise financière globale (au fait pourquoi la crise financière devrait-elle s'accompagner d'une montée de l'antisémitisme ?). La propagande sioniste a effectivement besoin de l'antisémitisme et c'est au microscope qu'elle le traque, quitte éventuellement à en semer elle-même les graines.

    Car ces graines avec leur emballage au goût pour le moins douteux ne sont vendues que dans quatre magasins de New York, une ville peuplée de plusieurs millions d'habitants !

    Ensuite, rien ne dit que les emballages en question soient utilisés pour la commercialisation de ces graines dans d'autres réseaux de distribution, aux Etats-Unis ou ailleurs.

    Et ce que le Yediot comme l'Agence Juive se sont bien gardés de dire, c'est que si les commerces incriminés appartiennent bien à une famille russe, en l'occurrence la famille Shnayder, cette dernière est juive ashkénaze. D'ailleurs les magasins de la famille Shnayder se trouvent à Brooklyn, c'est-à-dire un quartier où les Juifs sont nombreux et constituent probablement l'essentiel de la clientèle.

    Alterinfo -14.12.08

  • VIDEOS SCHUBERT

    http://www.youtube.com/watch?v=DLl432wS_rQ

    http://www.youtube.com/watch?v=ZDFo_2SL0a8

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    Franz Schubert, compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Vienne, mort le 19 novembre 1828 à Vienne. Bien que mort à 31 ans, Schubert est un des grands compositeurs du XIXe siècle, et le maître incontesté du lied
  • Encore un sac "Pardon"?

    sac pardon sarkozy.jpg
    Le Post - 14.12.08

  • Le "pouvoir de nuisance" de Vaclav Klaus

    À Prague, le traité de Lisbonne n'a pas encore été ratifié par le Parlement et devra ensuite franchir l'étape la plus délicate : être signé par le président tchèque, l'un de ses plus farouches adversaires.

     

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                                                  Vaclav Klaus

     

    Pour Vaclav Klaus, le très eurosceptique chef de l'État, « c'est simple, il ne se passera rien » pendant la présidence tchèque de l'Union européenne. « Un petit pays n'a d'influence sur rien », argue-t-il, affirmant ne pas s'attendre à ce que de nouvelles législations soient votées à l'initiative de son pays. Entre un président iconoclaste, qui vient de se proclamer « dissident » de l'UE, une coalition fragilisée par de récentes défaites électorales, et un premier ministre qui manque « d'envergure et d'expérience », selon certains de ses homologues européens, la présidence tchèque, qui débutera le 1er janvier prochain, s'annonce imprévisible…

    Sur le site de la présidence tchèque, EU2009.cz (qui est aussi son logo), le chef du gouvernement, le libéral Mirek Topolanek, qui dirigera l'assee des Vingt-Sept, s'est senti obligé de rassurer ses partenaires. « Je peux en toute responsabilité affirmer ici que la République tchèque est prête à assurer la présidence du Conseil de l'Union européenne, insiste-t-il. Et, au-delà, de son intention de faire valoir ses priorités, qui sont d'ailleurs celles de l'Union européenne. »

     

    Les trois « E »

    Pour ces six mois, le mot d'ordre sera « une Europe sans barrières » : une Europe, souligne-t-on à Prague, « qui utilise pleinement son potentiel économique, humain et culturel, et qui, par conséquent, tient bon face à la concurrence mondiale ». La République tchèque se concentrera sur trois priorités, les trois « E » : l'Économie (les solutions à la crise financière), l'Énergie (la sécurité énergétique), l'Europe et le monde (notamment les relations avec l'Est et les Balkans). Un sommet devrait lancer, au printemps, la création d'un « partenariat oriental », pour renforcer les relations de l'UE avec six ex-républiques soviétiques.

    Mais le gros dossier sera sans aucun doute celui du traité de Lisbonne. Alors que l'Irlande s'est dite prête, jeudi, à organiser un nouveau référendum en 2009, la République tchèque reste le dernier des Vingt-Sept à ne pas s'être prononcée sur ce texte. Le processus de ratification a déjà pris des mois de retard du fait de la saisine de la Cour constitutionnelle, qui a fini par donner son feu vert à la mi-novembre. Mardi dernier, députés et sénateurs ont décidé de renvoyer au 3 février prochain le débat sur la ratification du traité, à la demande de Mirek Topolanek : il n'était pas certain que la majorité soit atteinte. « Il ne faut pas que l'on nous pousse à une décision. Il serait risqué de voter sans un long débat », s'est justifié le premier ministre.

     

    « Pouvoir de nuisance »

     

    En fait, les libéraux tentent une sorte de marchandage avec leurs adversaires sociaux-démocrates : ces derniers sont favorables au traité de Lisbonne, mais opposés au bouclier antimissiles américain, tandis que pour les libéraux, c'est l'inverse. Selon le site d'information www.novinky.cz, un entretien secret a eu lieu, mardi, entre Mirek Topolanek et le chef des sociaux-démocrates, Jiri Paroubek. Peut-être dans le but de trouver un compromis pour que les deux documents soient approuvés en même temps ?

    Après ratification par les deux Chambres du Parlement, le traité devra encore franchir l'étape la plus délicate : il devra être signé par le président tchèque, l'un de ses plus farouches adversaires. Comme son homologue polonais, Lech Kaczynski, Vaclav Klaus a affirmé qu'il ferait tout pour retarder le moment d'apposer sa signature. Hier, il a à nouveau refusé de dire s'il le ferait ou non. « On verra ce qui se passera », a-t-il lâché. Durant les six prochains mois, le « pouvoir de nuisance » du président tchèque, ont prévenu les analystes, sera « terrible ».

    Le Figaro - 13.12.08

  • Miss Monde 2008 est russe!

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    La Russe Ksenya Sukhinova, une blonde aux yeux bleus originaire de Sibérie âgée de 21 ans, a été sacrée Miss Monde 2008 samedi soir à Johannesburg, où elle était en compétition avec 108 autres candidates.

    La première dauphine est l'Indienne Parvathay Omanakuttan et la seconde Gabriel Walcott, de Trinité-et-Tobago. L'élection a été diffusée dans 187 pays.

    Ksenya Sukhinova, 1,78m, succède à la Chinoise Zhang Zi Lin élue l'année dernière à Sanya (Chine).

    Peu avant d'être élue, la jeune femme vêtue d'une élégante robe pourpre avait expliqué au jury ses motivations: "Je crois que je peux aider les gens et je veux aider les gens. Si je pars aujourd'hui avec la couronne, c'est ce que je ferai".

    Avouant que la tension avait été très forte pour elle et ses concurrentes tout au long d'un marathon de galas et de répétitions en tout genre, elle a affirmé, peu après son sacre, que la nervosité l'avait rendue "plus forte".

    Originaire de Nizhnevartovsk, dans le nord de la Sibérie, la jeune fille est étudiante en sciences à l'Université du gaz et du pétrole de Tyumen (Russie).

    Elle est la deuxième Russe à emporter le trophée après Julia Kourochkina en 1992.

     
  • La police hongroise veut tout savoir sur Ophélie - Ses parents auditionnés

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    La police hongroise a auditionné vendredi 12 pendant quatre heures les parents de l'étudiante française de 22 ans, Ophélie Bretnacher, disparue mystérieusement le 4 décembre à Budapest après une soirée passée avec des amis dans une discothèque, a indiqué la police de la capitale.

    "Nous sommes en contact permanent avec les parents et aujourd'hui nous avons parlé avec eux pendant quatre heures", a indiqué à l'AFP Eva Tafferner, porte-parole de la direction de la police de Budapest.

    Les parents de la jeune Française, qui résident à Vienne en Autriche, ont fait le déplacement à Budapest où ils ont été auditionnés sur le style de vie de leur fille. "Il y a eu une très bonne coopération", a ajouté Mme Taffener.

    La police cherche à cerner au plus près le personnage de la jeune disparue pour son enquête, a-t-elle précisé.

    Une équipe spéciale de sept enquêteurs spécialement chargés de l'affaire de la disparition de l'étudiante a été constituée par la police hongroise.

     

    Jeudi, la police du deuxième arrondissement de la capitale, où la jeune fille a disparu, avait lancé un appel à témoin et invité toutes les personnes qui ont traversé le pont Lanchid (Pont des Chaînes), sur le Danube, le 4 décembre entre 02H30 et 04H00 du matin, à pied, en vélo ou en voiture à venir témoigner de ce qu'elles auraient pu voir.

    Ophélie a mystérieusement disparu le 4 décembre après une soirée avec des amis dans une discothèque, le "Portside de Cuba" qui s'est terminée vers 3 heures du matin. Elle n'est jamais arrivée au domicile de sa famille d'accueil dont elle gardait les enfants comme jeune fille au pair.

    La reconstitution de son trajet grâce aux caméras de surveillance dans Budapest s'arrête sur le pont Lanchid où son sac, avec ses papiers d'identité et son téléphone portable, a été retrouvé par un étudiant italien qui l'a remis à la police.

    Depuis les parents et les enquêteurs sont sans nouvelles d'Ophélie.

    "La thèse de l'enlèvement n'est pas plus avérée aujourd'hui que celle d'un accident", a expliqué le père de la jeune fille, Francis Bretnacher, joint vendredi soir par téléphone par l'AFP après son audition, avec son épouse, par la police hongroise dans l'après-midi.

    Il a précisé que pour l'équipe des enquêteurs hongrois, dont il a relevé "le dévouement", "toutes les pistes sont prises en considération". Il a ajouté que lui et son épouse "gardaient l'espoir" d'une issue heureuse de l'affaire.

    "Au stade actuel des recherches, on préfèrerait la savoir enlevée que dans le Danube", a-t-il toutefois indiqué.

    Les parents, qui vivent à Vienne en Autriche, avaient d'emblé exclu la thèse du suicide tout comme les amis de l'étudiante qui se mobilisent depuis une semaine sur plusieurs sites internet pour aider à la retrouver.

    "Nous sommes très reconnaissants et profondément touchés par tous les messages de soutien", a encore tenu à souligner le père de la disparue.

    AFP.13.12.08

  • Fraude Madoff: une escroquerie à l'échelle planétaire

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    Immeuble (en noir) qui abritait la Société Madoff à New York

    Des investisseurs parmi les plus riches et puissants de la planète auraient été dupés, pendant des années parfois, par le gérant financier en vue de New York, Bernard Madoff, accusé d'avoir mis en place une gigantesque fraude pyramidale.

    De Tokyo à l'Europe en passant par les Etats-Unis, ces clients --des établissements bancaires, des fonds d'investissements et des fortunes personnelles, feraient actuellement leurs comptes pour évaluer les pertes sur les fonds confiés à Madoff, indiquent plusieurs journaux.

    Selon le Wall Street Journal, des banques comme BNP Paribas en France, Nomura Holdings à Tokyo et Neue Privat Bank à Zurich seraient exposées.

    Arrêté jeudi, Bernard Madoff, 70 ans, un célèbre gestionnaire de fonds de Wall Street et ancien président du conseil d'administration du Nasdaq, l'une des deux grandes bourses de New York, est accusé d'avoir monté une gigantesque fraude pyramidale portant sur quelque 50 milliards de dollars.

    S'adressant à son personnel, l'homme d'affaires a déclaré qu'il "était fini, n'avait plus rien et avait perdu environ 50 milliards de dollars", ont indiqué jeudi le parquet de New York et le FBI. Il a été libéré contre une caution de 10 millions de dollars.

    Pendant des décennies, le conseiller en investissements a été l'un des piliers de Wall Street, à la réputation impeccable, fréquentant les milieux influents et cultivant une liste de clients exclusifs.

    La SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme boursier américain, a affirmé que M. Madoff avait toujours obtenu de forts retours sur investissements, en utilisant des fonds frais apportés par de nouveaux clients.

    Malgré ces surprenants "forts retours sur investissements" et le fait que des entreprises d'audit inconnues ou presque réalisaient ses audits, la SEC "est apparue totalement surprise" à l'annonce de l'arrestation du gérant, indique le New York Times.

    "Malgré ces clignotants au rouge, les hedge funds (des fonds spéculatifs, ndlr) ont continué de faire la promotion des fonds de Madoff auprès d'autres fonds ou portefeuilles", écrit le journal.

    L'escroquerie a été mise au jour lorsque ses clients ont voulu retirer le capital qu'ils avaient placé et découvert que les coffres du gérant étaient vides...

    Selon la presse européenne, des investisseurs espagnols, dont le fonds Optimal-Santander, seraient exposés pour "plus de 3 milliards de dollars" à la fraude du gérant new-yorkais.

    Selon le journal ABC, le gérant de fortunes espagnol M&B Capital Advisor serait exposé pour un montant de 558 millions de dollars dans des produits de la société de Bernard Madoff.

    En Suisse, les banquiers de la place financière de Genève pourraient perdre jusqu'à cinq milliards de dollars dans la fraude, indique samedi le quotidien suisse Le Temps.

    "Plusieurs estimations recueillies par Le Temps laissent à penser qu'au moins 5 milliards sont à risque" à Genève, explique le journal qui a contacté un certain nombre d'institutions de la ville au bord du Léman.

    L'Union bancaire privée, numéro un mondial des hedge funds, "risquerait de perdre au moins un milliard", assure encore Le Temps. Une information que l'institution a refusé de commenter.

    Aux Etats-Unis, parmi la longue liste des clients individuels victimes de l'escroquerie, figurerait le propriétaire de l'équipe de baseball des New York Mets Fred Wilpon et l'ancien propriétaire de l'équipe de football américain de Philadelphie, the Philadelphia Eagles, Norman Braman.

    Le New York Times rapporte qu'une firme de conseil en hedge funds, Fairfield Greenwich Group, aurait investi 7,5 milliards de dollars avec Madoff.

    AFP. 13.12.08

    Va-t-il se tirer une balle dans la tête pour sauver l'honneur de sa profession?

     
  • Une guerre lourde, coûteuse et inutile contre un "front de la terreur" inventé par les mondialistes

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    Hamid Karzaï et Gordon Brown le 13 décembre 2008 à Kaboul
    Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, en visite surprise à Kaboul, a plaidé samedi après-midi pour un "partage du fardeau" entre les pays militairement présents en Afghanistan, au lendemain de la mort de quatre soldats britanniques dans deux attentats.
     

    La visite de Gordon Brown en Afghanistan constitue la première étape d'une tournée régionale qui doit notamment le conduire samedi soir en Inde, où il s'entretiendra avec son homologue Manmohan Singh, avec lequel il évoquera notamment les sanglantes attaques contre Bombay.

    Gordon Brown s'est d'abord rendu samedi matin à Camp Bastion, dans la province de Helmand (sud), où il a rencontré les soldats britanniques et évoqué les quatre soldats tués vendredi dans deux attentats dans cette province, dont l'un aurait été commis par un jeune "kamikaze" de 13 ans.

     Ces attentats portent à 132 le nombre total des militaires du Royaume Uni tués en Afghanistan depuis 2001.

    Il a assuré les soldats qu'ils se trouvaient en première ligne sur le "front de la terreur, qui part des montagnes de la frontière afghano-pakistanaise et s'achève dans les rues du Royaume-Uni".

    Mais alors que le président élu américain Barack Obama veut envoyer davantage de troupes en Afghanistan et demande aux alliés de l'Otan d'en faire autant, le Premier ministre britannique a demandé un "meilleur partage du travail".

    "A l'avenir, le fardeau doit être équitablement partagé, c'est quelque chose sur lequel nous allons insister", a-t-il déclaré à Kaboul, au cours d'une conférence de presse après une rencontre avec le président Hamid Karzaï.

    L'armée britannique, qui dispose du deuxième contingent le plus nombreux en Afghanistan, après les Etats-Unis, est soumise à des contraintes très fortes, avec quelques 8.700 soldats déployés en Afghanistan et encore plus de 4.000 en Irak.

    La plupart des soldats britanniques en Afghanistan sont basés dans la province de Helmand (sud), un bastion des talibans, théâtre de durs combats et qui est aussi le premier centre de production d'opium du pays.

    Au cours de la conférence de presse, Gordon Brown a également annoncé un financement de 10 millions de dollars destiné à encourager "l'enregistrement des électeurs", en vue de l'élection présidentielle qui doit se tenir courant 2009...

    "Une action conjointe du Pakistan et de l'Afghanistan est essentielle pour obtenir la paix et la stabilité" dans la région, a-t-il déclaré.

    Le président afghan a estimé pour sa part que "les renforts des forces internationales doivent être déployées à la frontière avec le Pakistan, pour empêcher les infiltrations des terroristes".

    Par ailleurs, 300 soldats britanniques supplémentaires ont été déplacés de Chypre en Afghanistan pour assurer la sécurité de la campagne électorale et "promouvoir les cultures de substitution à l'opium", selon des sources militaire et diplomatique qui ont requis l'anonymat.

    Ndb: Sarközy ne voudra pas demeurer en reste et va sans doute envoyer de nouveaux soldats français pour "partager le fardeau"...

    Gordon Brown a-t-il voulu insinuer fielleusement que nos soldats se trouvaient "en seconde ligne"?

  • Afghanistan: les talibans implantés dans 72% du pays

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    Les talibans ont une présence permanente dans 72% de l'Afghanistan en 2008, contre 54% l'année dernière, et ils menacent trois des quatre principales voies d'accès à Kaboul, selon une étude d'un centre de réflexion européen rendue publique lundi.

    "Après sept années d'occasions manquées, les talibans se sont implantés dans une portion grandissante du territoire afghan. D'après notre étude menée en 2008, les talibans ont désormais une présence permanence dans 72% du pays", a indiqué le Conseil international sur la sécurité et le développement (ICOS, ex-Conseil de Senlis).

    "Ce chiffre est en hausse par rapport aux 54% recensés en novembre 2007 dans notre précédente étude. De plus, les talibans constituent de facto le pouvoir en place dans un bon nombre de villes et de villages dans le sud", poursuit l'ICOS. La notion de "présence permanente" renvoie à au moins une attaque recensée par semaine, selon l'ICOS.

    "Confiants dans leur expansion en dehors du sud rural, les talibans sont aux portes de la capitale et s'infiltrent dans la ville à leur guise. Sur les quatre accès menant à Kaboul, trois sont compromis par l'activité des talibans", selon cette étude.

     

    Vers l'ouest, "la route n'est plus sûre tant pour les Afghans que pour les étrangers, dès l'entrée dans la province de Wardak, à 30 minutes des limites de Kaboul. La route du sud à travers la province de Logar n'est pas sûre non plus. Vers l'est, en direction de Jalalabad, le district de Saroubi à une heure de route n'est pas non plus sûr", détaille le rapport.

    "En bloquant les voies d'accès, les talibans asphyxient la capitale et établissent des bases à proximité, à partir desquelles ils peuvent lancer des attaques dans Kaboul. Cette dynamique a créé un environnement favorable au développement des activités criminelles et les liens entre talibans et organisations criminelles sont tels qu'il est de plus en plus difficile de distinguer les uns des autres", souligne le Conseil.

    Encore plus grave, les talibans sont en train de gagner la confiance de la population, selon le rapport. (ndb: "plus grave" pour qui? Pour la Coalition qui occupe militairement leur patrie?)

    "En s'appuyant sur les motifs de mécontentement contre l'Otan et le gouvernement de Kaboul, des pertes civiles dans les bombardements au chômage très élevé au sous-développement chronique en dépit des milliards de dollars d'aide, l'insurrection a réussi à élargir sa base de soutien traditionnel et a gagné une légitimité politique parmi de nombreux Afghans", juge le Conseil.

    Sept ans après la chute des talibans, l'Afghanistan ne dispose toujours pas des services de base (électricité, eau courante, autosuffisance alimentaire), ce qui provoque la colère des Afghans.

    Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale emmenée par les Etats-Unis.

    Les violences ont redoublé d'intensité depuis deux ans malgré la présence de près de 70.000 soldats de deux forces multinationales, l'une de l'Otan, l'autre sous commandement américain (Operation Enduring Freedom).

    AFP.13.12.08

  • FN: Stéphane Ravier se bat pour Marseille, ville sinistrée par l'immigration de peuplement

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    Stéphane Ravier (écharpe beige) avec des militants le 11 décembre 2008
    Stéphane Ravier - tract distribué.JPG
    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
    Suite au braquage du bureau de Poste du quartier de La Rose à Marseille (13ème arrdt) Stéphane RAVIER s'est rendu le 11 décembre en compagnie de militants du secteur effectuer un tractage à l'entrée de ce bureau où ils ont reçu un très bon accueil.
     
    Parmi les 300 personnes rencontrées à cette occasion, une bonne trentaine a engagé une discussion cordiale avec nous : certains ne savaient pas que cette agression avait été commise quinze jours avant, télé et presse locales l'ayant minimisée. 
     
    D'autres, sympathisants ayant voté Sarkozy, nous ont confié être vaccinés contre les promesses de l'UMP de plus de sécurité. Il n'y a pas plus de police qu'avant dans ces quartiers peu à peu sinistrés et pourris par la délinquance quotidienne, alors que c'était la promesse de la députée UMP locale, Valérie BOYER.  Voici deux ans, en effet, un bijoutier, M. CHAMBRE, connu de tout le quarier, était abattu. Quelques semaines plus tard, c'était à la pharmacie d'être braquée. C'était peu avant la victoire de Nicolas Sarkozy. Mme Valérie BOYER n'avait pas hésité alors à promettre une répression musclée contre les délinquants! Depuis, rien n'a changé... Les habitants nous ont dit qu'ils voyaient la police verbaliser les autos stationnant momentanément devant la Poste à l'ouverture - et rarement faire des rondes durant la journée.
     
    C'est en plein après-midi du 14 novembre que le braquage de la Poste a eu lieu. Cinq individus cagoulés et armés de fusils à canons sciés ont fait irruption dans les locaux et sommé le personnel de leur remettre l'argent. Ne pouvant obtenir ce dernier, déposé à heures régulières dans des coffres sécurisés, ils ont quitté les lieux non sans frapper un octogénaire (!) d'un coup de crosse à la tempe. Ayant paniqué, le vieillard à demi-handicapé voulut sortir, et les malfaiteurs n'ont pas hésité à le brutaliser ainsi qu'une femme voulant l'aider.  Des employés de ce bureau, très choqués, se sont mis en arrêt-maladie, et ce bureau de poste ferme désormais à 15h, n'ayant pas obtenu de renforts en personnel. Le quartier, habité par des petits fonctionnaires et des gens modestes, déjà fortement touché par une immigration de peuplement, prend de jour en jour des airs de zone sinistrée.
     
    Pendant que 6 militants du secteur tractaient à l'entrée du bureau de Poste, 9 autres effectuaient le boîtage systématique de toutes les cités et résidences alentour, soient 3 000 boîtes aux lettres.
     
    Stéphane RAVIER a engrangé les coordonnées de nombreux sympathisants.