http://videos.lefigaro.fr/video/iLyROoafIwv4.html
vidéo du 14 octobre 2009
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vidéo du 14 octobre 2009
Terres incultivables, saison des pluies détraquée, agriculteurs contraints à l’exode…l’Afrique est aujourd’hui le continent le plus touché par le réchauffement climatique. A deux mois du sommet de Copenhague et avant la Journée mondiale de l’alimentation de vendredi, les chefs d’Etat africains viennent d’exiger des « réparations et dédommagements » aux pays industrialisés, principaux pollueurs de la planète.
Neuf "jeunes", âgés de 16 à 19 ans, ont été interpellés, mardi matin aux Mureaux (Yvelines), dans le quartier sensible de la Vigne Blanche avant d'être placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté départementale des Yvelines à Viroflay. Un dixième adolescent, âgé de 17 ans, a été arrêté ce mercredi après-midi.
Depuis le début de la garde à vue les suspects ont commencé à passer aux aveux. «Ce sont de mauvais gars. Ils n’ont aucun remord et considèrent les femmes comme de la viande, confie une source proche de l’affaire. Ils expliquent que "la jeune fille s’est approchée d’eux pour leur demander une cigarette" et qu’ils ont voulu aller plus loin. Ils ont commencé à la frapper, la tripoter puis l’ont violée. L'un d'eux a fouillé son sac pour lui voler son téléphone portable et son baladeur.»
Trois des dix interpellés auraient violé la lycéenne. L'un d'entre eux a reconnu le crime, ce que confirment des prélèvements ADN. D'autres garçons sont soupçonnés d'attouchements. Ils seront présentés jeudi matin devant un juge d'instruction de Versailles en vue d'une mise en examen.
Le parisien - 14 octobre 2009
Qu'est-ce qu'on attendait pour les arrêter puisqu'ils étaient "connus"?
Le fondateur du Parti de gauche (PG), Jean-Luc Mélenchon, a qualifié dimanche d'"infâme" la campagne lancée à l'encontre du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, estimant que le porte-parole du PS Benoît Hamon avait "parlé trop vite" sur son compte.
Pour autant, la campagne dont le ministre fait l'objet procède d'un "système infâme, qui s'appelle le pilori. C'est Quasimodo, on a trouvé l'affreux de la scène", a-t-il poursuivi.
Frédéric Mitterrand "a écrit un livre il y a quatre ans qui s'appelle "La Mauvaise vie". C'est peu dire, il ne s'appelle pas "La bonne vie" ou "Qu'est-ce qu'on rigole en Thaïlande"", a-t-il poursuivi.
"C'est quelqu'un qui a le goût de l'auto-détestation, qui raconte pendant tout un livre pourquoi il ne s'aime pas et raconte sur lui ce qu'il y a de pire. Et on ressort ça quatre ans après et aussitôt ressort l'armée des jeteurs de pierres !", a-t-il encore dit.
"Benoît Hamon a parlé trop vite parce que le devoir d'un responsable politique, sur des questions aussi graves que la justice, c'est de savoir se tenir", a jugé Jean-Luc Mélenchon.
AFP. 11.10.09
Dix-sept associations caritatives à but non lucratif sont dans le collimateur de la justice. Le parquet de Paris a ouvert en mars une information judiciaire contre X pour « escroqueries aggravées » et « abus de confiance aggravé » visant ces différentes structures.
Le parisien - 14 octobre 2009
Escroquerie à la charité chrétienne...
Le petit-fils du dictateur soviétique Josef Staline a perdu mardi le procès pour "atteinte à l'honneur" qu'il avait intenté au journal d'opposition russe Novaïa Gazeta à la suite de la publication d'articles sur les crimes du petit père des peuples.
Le tribunal de Moscou qui examinait l'affaire depuis la mi-septembre a débouté Evguéni Djougachvili de sa plainte, a rapporté l'agence Ria Novosti, précisant que le jugement serait rendu public ultérieurement.
A l'annonce du jugement, une partie des personnes réunies dans et devant la salle d'audience ont applaudi, tandis que d'autres ont accueilli la décision en hurlant "Honte", selon l'agence.
M. Djougachvili réclamait à Novaïa Gazeta 10 millions de roubles (230.000 euros) de dommages-intérêts après la publication en avril d'un article sur les "crimes" de l'ancien dictateur soviétique.
Dans son article, le journaliste Anatoli Iablokov avait écrit que Staline avait signé personnellement les ordres d'exécution de citoyens soviétiques et de plusieurs milliers de prisonniers polonais abattus par le NKVD (ancêtre du KGB, services secrets de l'ex-URSS) à Katyn, en Russie, en 1940.
Le Figaro - 13 octobre 2009
La Commission européenne a haussé le ton mardi à l'égard du président tchèque eurosceptique et de ses tentatives de bloquer le traité de Lisbonne, mais l'UE risque de n'avoir d'autre choix que de céder du terrain pour sauver ce texte jugé vital pour son avenir.
Il s'exprimait après une entrevue avec le Premier ministre tchèque Jan Fischer.
Le Portugais, visiblement très remonté, a exhorté le président Vaclav Klaus à ne pas prendre le reste de l'Europe en otage et à respecter "les valeurs et principes" de l'UE.
Le gouvernement tchèque a déjà signé le traité de Lisbonne et les deux chambres du Parlement l'ont ratifié. Mais il manque encore la signature de M. Klaus, devenu aujourd'hui chef de l'Etat.
Europhobe, adversaire déclaré du texte, dans lequel il voit les germes d'un Etat supranational, il a décidé de monnayer chèrement son paraphe.
Surtout, il demande à présent une dérogation à la Charte des droits fondamentaux européens -qui fait partie du traité- à l'image d'exemptions obtenues en 2007 par la Grande-Bretagne et la Pologne.
Son objectif: "empêcher que des descendants d'Allemands des Sudètes, expropriés au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, puissent s'appuyer sur la Cour européenne de justice pour demander réparation".
Le chef du gouvernement tchèque, qui gère les affaires courantes du fait de la crise politique dans son pays et est politiquement affaibli, veut tenter d'obtenir une concession à l'égard de son imprévisible président lors du sommet des 29 et 30 octobre.
Mais quelle forme prendre-t-elle? Si le président Klaus insiste pour avoir une garantie juridiquement aussi contraignante que celles octroyées à Londres et Varsovie, cela obligerait à recommencer les procédures de ratification dans toute l'UE. Ce qui est impensable.
Une solution de compromis envisagée passerait par une simple déclaration des dirigeants des 27 pays de l'UE fin octobre pour rassurer le président Klaus. Quitte à ce que son poids juridique soit augmenté ultérieurement.
Il n'est toutefois pas certain d'une part que cela suffise à l'intéressé, d'autre part que tous les Etats de l'UE acceptent de faire un geste à son égard par crainte de créer un précédent dangereux en cédant à un chantage.
Mais le président Klaus est en position de force car le feu vert des 27 pays de l'UE est indispensable pour permettre au traité de Lisbonne d'entrer en vigueur.
Or, c'est le président tchèque qui tient fermement le dernier stylo. Il peut théoriquement tenir en haleine le reste de l'UE jusqu'au retour au pouvoir au printemps 2010 des conservateurs britanniques, qui ont promis d'enterrer le traité de Lisbonne s'il n'est pas encore pleinement ratifié à cette date.
Déjà, le calendrier prévu à l'origine pour la mise en oeuvre du traité est chamboulé.
Les nominations aux postes emblématiques prévu par le texte, dont celui de président de l'UE, ne pourront se faire comme escompté fin octobre, mais au mieux en novembre, voire en décembre, soulignent des diplomates.
AFP. 13.10.09
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, s'est prononcé mardi matin pour une politique culturelle permettant "l'accès de chacun à tout ce qui pourra constituer son musée imaginaire", plutôt "qu'une culture pour tous".
"Le rêve d'une culture unique pour tous, comme on parle de pensée unique, appartient, il me semble, au passé nationaliste de l'Europe", a ajouté le ministre de la Culture devant plusieurs anciens ministres de la culture et des acteurs culturels français et étrangers.
Indiquant qu'il a fait de la transmission des savoirs une de ses priorités, Frédéric Mitterrand a défendu la mise en place d'une éducation artistique et culturelle à l'école.
"Cette réforme peut être un véritable levier d'Archimède de notre dynamisme culturel. Cet enseignement doit gagner en légitimité et en considération dans les examens nationaux", a-t-il souligné.
Le ministre souhaite donner une nouvelle impulsion à la bibliothèque numérique européenne avec la constitution prioritaire d'une porte d'entrée unique du patrimoine sur internet.
Le ministre de la Culture a invité à réfléchir sur la lutte contre les inégalités d'accès à l'art et à la culture dans un contexte de crise économique et sociale, et au rayonnement de l'héritage culturel dans un contexte mondialisé "où dominent les industries culturelles pilotés par des grands groupes multinationaux".
AFP. 13.10.09
La mauvaise Culture...
Tout est parti d’une lettre anonyme, envoyée à l’Association de défense des droits des militaires et diffusée sur son site internet, mardi. "Madame, Monsieur, nous vous écrivons ce jour pour vous informer des conditions de travail déplorables au sein de la Garde Républicaine travaillant à l’Elysée […]"
"Nous rencontrons quatre cas de gale dans les rangs depuis un mois et demi" indique le courrier anonyme. Le quotidien 20 Minutes, qui révèle l’information dans son édition de mardi, évoque le signalement de "trois suspicions de cas de gales sur trois sous-officiers durant la période estivale", citant le service de presse de l’Elysée.
En cause ? La vétusté des locaux dans lesquels travaillent et dorment 35 sous-officiers et officiers de la Garde Républicaine. Pêle-mêle sont évoqués des "lits armoires" dans lesquels dorment les gendarmes et "qui ne s’aèrent jamais", "des murs de plâtre qui tombent en lambeaux", "des chaises récupérées dans les ordures de l’Elysée", "une literie qui n’est quasiment jamais changée" et "des gardes qui investissent dans des draps jetables pour s’en protéger". La lettre parle également d’ "un local de vie prévu pour dix personnes maximum" où s’entasseraient 16 gendarmes."
Europe 1 - 13 octobre 2009
L’intégralité de la lettre:
Madame, Monsieur,
Nous vous écrivons ce jour pour vous informer des conditions de travail déplorables au sein de la
Garde Républicaine travaillant à l’Elysée.
Nous rencontrons 4 cas de GALE dans les rangs depuis 1 mois et demi.
Ceci est due à la vétusté des locaux de vie dans lesquels les gardes travaillent 24h/24 et 365 jours par an.
Ainsi, chaque jour 35 sous-officiers et officiers de la Gendarmerie risque leur santé en vivant dans des locaux non-désaffectés et en espérant ne pas ramener la maladie chez eux auprès de leurs familles.
L’entretiens des locaux de vie est assuré par les gendarmes eux même et ceci avec un manque de moyens scandaleux : balais aux poils usés jusqu’au bois, manches cassés, serpillères hors d’age…
La literie n’est quasiment jamais changée et les gardes investissent dans des draps jetables pour s’en protéger.
Nous sommes tous des officiers et sous-officiers ayant reçu une longue formation militaire, nous sommes des professionnels de la sécurité de l’état et pourtant nous n’avons aucune considération !
Les murs de plâtre tombent en lambeaux, les chaises que les gardes ont récupérés aux ordures de l’Elysée n’ont plus d’assise, de mousse, etc…
Chaque jour nous devons accomplir nos missions avec des moyens dérisoires, du matériel obsolète, hors d’usage et ceci avec la peur de la sanction et aucune reconnaissance.
Dans certains postes les gendarmes dorment dans des « lits-armoire » qui ne s’aérent jamais.
Depuis peu, un poste a été détruit pour réfection des bureaux du dessus. De ce fait, 16 gendarmes s’entassent dans un local de vie prévu pour 10 personnes maximum.
Imaginez si cela avait été des policiers…
A l’heure où des fusillades éclatent à Saint-Ouen, où les femmes se font agressées dans le Métro, les familles pleurent à la télévision en demandant plus de sécurité, trouvez-vous normal que des centaines de gendarmes servent à surveiller un parc privé, à filtrer des entrées dans des restaurants officiels ou à amuser la galerie devant la porte principale du palais ?
Pourquoi la Garde n’est-elle pas sur le terrain ?
3 compagnies de gardes comptant chacune plus de 100 gendarmes professionnels et motivés, qui finalement ne sont jamais employé à la sécurité publique et ce à quelques kilomètres de Paris !
Pour une fois la grande muette s’exprime et décrit son malaise, faites en part à vos lecteurs s’il vous plait.
Vous comprendrez sans mal notre nécessité d’anonymat.
Surprise par la brusque irruption de quelque 250 casseurs au cœur d'une manifestation festive organisée à Poitiers, la police s'efforçait lundi de tirer les leçons de cette flambée impromptue de vandalisme et de violence. «Malgré la surveillance renforcée qui s'applique depuis plusieurs années aux groupuscules d'ultragauche, il est indéniable que nous avons cette fois été pris de court», grimace ainsi un commissaire, qui ajoute : «Il nous faut maintenant comprendre si leurs modes d'action et de communication ne sont pas tout simplement en train d'évoluer.»
• Des groupes de plus en plus discrets ?
Rompant avec la pratique des groupes qui se sont récemment illustrés à Strasbourg ou Vichy, les organisateurs du «raid» de Poitiers ne semblent pas avoir annoncé explicitement leurs projets d'en découdre sur les forums Internet habituellement fréquentés par les militants d'extrême gauche. Sous l'intitulé «Manifestation festive», le blog du Comité anticarcéral de Poitiers avait simplement précisé, elliptique : «Venez vous joindre à nous pour qu'ensemble, nous puissions nous renforcer et peut-être ouvrir une brèche. S'agissant d'un rassemblement festif, venez vêtus de tous les accoutrements possibles et imaginables…» D'apparence anodine, cet appel au rassemblement n'a pas retenu l'attention des policiers, qui n'ont manifestement pas capté davantage d'indices au gré de leurs surveillances téléphoniques. «On peut donc se demander si, après avoir beaucoup communiqué sur leurs actions à venir, les Black Blocs n'ont pas désormais choisi d'adopter une organisation plus discrète», hasarde un fin connaisseur de ces groupes. Auteur d'un Dictionnaire de l'extrême gauche (1), Serge Cosseron ajoute : «Ces militants affichent une grande défiance envers les moyens de communication modernes, qui les exposent à la surveillance policière. De plus en plus, ils cherchent donc à s'organiser sans passer par Internet et les téléphones portables.»
• Une organisation parfaitement rodée
Les policiers présents samedi à Poitiers ont été impressionnés par le degré d'organisation des manifestants qui leur ont fait face. Avant de passer à l'action, ceux-ci avaient visiblement aménagé des caches regroupant burins, marteaux, feux d'artifice, masques à gaz et autres lunettes de plongée en plusieurs points de la ville. De même, le choix de leurs «objectifs» n'a visiblement pas été laissé au hasard. «Il est quasi certain qu'ils avaient été déterminés à l'avance en raison de leur charge symbolique, estime Serge Cosseron. J'en veux pour preuve la dégradation des bureaux du quotidien La Nouvelle République du Centre qui, en tant que quatrième pouvoir, constitue une cible évidente. Par le passé, des équipes de France 3 et des reporters de la presse locale ont d'ailleurs été semblablement visés lors de manifs à Grenoble ou en Bretagne.»
• Une mouvance en proie aux divisions
Protéiforme, regroupant une multitude de groupes qui ne partagent pas nécessairement les mêmes idées, l'«ultragauche» semble également divisée sur l'opportunité d'agir par la violence. Ainsi, tandis que le site Internet du Comité anticarcéral de Poitiers manifeste son soutien aux dix-sept personnes interpellées samedi, l'Organisation communiste libertaire, pourtant co-organisatrice de la manifestation, a publié lundi un communiqué déplorant «une ambiance pas trop démocratique et un avant-gardisme rappelant de sinistres heures du gauchisme “militaro” que l'on croyait renvoyé aux poubelles de l'Histoire».
• Un risque de radicalisation
À mesure qu'ils s'organisent de façon plus discrète et plus percutante, policiers et gendarmes craignent de voir certains noyaux militants basculer dans une forme d'action plus violente. «Certains semblent en avoir assez de se casser les dents sur les dispositifs mis en place pour le CPE, à Strasbourg ou encore lors de la journée “No Border” de Calais», avance un spécialiste. Lundi, le ministre de l'Intérieur a de son côté annoncé son intention de durcir la réponse policière. Il s'est engagé à demander la «dissolution» des associations impliquées dans les violences, ainsi qu'à recenser «les squats qui sont susceptibles d'accueillir ces militants d'ultragauche».
(1) Chez Larousse.
Le Figaro - 13 octobre 2009
Perruques, cagoules, fusées marines, cocktails Molotov, marteaux de chantier, masques à gaz, sans oublier d'immenses bambous taillés comme des pieux - les mêmes que ceux qui ont servi à tabasser l'avant-veille un pauvre vendeur de téléphone Bouygues du centre-ville - : la moisson de pièces à conviction ramassées sur le champ de bataille de Poitiers après les émeutes de samedi a beaucoup impressionné le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, en visite lundi dans la capitale de la Vienne.
Dans la cour de l'hôtel de police de la ville, les officiels du cru n'en menaient pas large. Une question revenait sur toutes les lèvres : «Pourquoi la police n'a-t-elle rien vu venir ?» «Il ne faut pas que ça recommence !», lançait une vendeuse de chaussures à l'adresse du cortège ministériel.
» Regardez les images des troubles à Poitiers : http://www.youtube.com/watch?v=mf9csCzM8fs (ndb: la vidéo ne marche pas très bien - arrêts fréquents de l'image)
Le jour des événements, il est vrai, seulement une petite vingtaine d'agents étaient présents en centre-ville au début des échauffourées, dont une bonne partie gentiment mobilisée sur un stand pour les «journées de la sécurité intérieure». Le gros de la troupe, soit soixante-dix hommes, était occupé à sécuriser le transfèrement des détenus de la vieille prison de Poitiers à celle de Vivonne, à 25 kilomètres de là…
Vendredi, la veille des troubles, les agents de la Sdig (ex-RG) et ceux de la DCRI avaient annoncé à leur préfet une journée à peu près tranquille avec soixante militants d'extrême gauche tout au plus. Au lieu de quoi, ils étaient dix fois plus que les policiers en ville ! Les casseurs progressaient comme un essaim bourdonnant, protégés des tirs de Flash-Ball par de larges bâches tendues devant et derrière leur cortège. «C'est leur technique désormais», s'inquiétait lundi Brice Hortefeux, en montrant des photos prises par ses services. Le ministre ne pouvait s'empêcher de relever un paradoxe : «Ceux qui reprochent à la police son manque de prévoyance sont les mêmes qui veulent la priver de loi contre le port de la cagoule, de fichiers performants et de caméras de vidéo-protection dans les rues !»
Des interpellés «entre 14 et 51 ans»
Dans la tourmente, la police a resserré les rangs. Aux renforts de police venus de Vivonne se sont ajoutés ceux des agents partis en week-end. Bilan : «91 arrestations», se félicite le préfet, Bernard Tomasini, un ancien du cabinet Pasqua. Les interpellés avaient «entre 14 et 51 ans», dit-il. Seulement dix-huit ont été placés en garde à vue. Ceux-là ont une vingtaine d'années, sont étudiants ou chômeurs. «Mais 60 % nous étaient inconnus», confie le ministre. D'où, à ses yeux, l'importance de fichiers de police à jour.
«Les casseurs de Poitiers venaient du Grand Ouest, de Bretagne, de Bordeaux. Il y avait même un Gallois», assurait hier une élue locale. Sur les huit présentés hier en comparution immédiate, six étaient de la région de Poitiers. La police pointait du doigt hier «certains milieux contestataires» des facs de Toulouse et de Rennes, Nantes et Grenoble. «Ils prennent exemple sur les Black Blocs allemands, comme si le mouvement d'avril à Strasbourg commençait à essaimer dans l'Hexagone», s'inquiétait un policier de haut rang. Sur le mur d'une agence Bouygues aux vitres étoilées, les casseurs ont pris le temps de coller cette invitation : «Manif de soutien aux luttes de l'Ouest, samedi 17 octobre, place de la Garde, à Rennes». «Mais cette fois, prévient un gradé de la police, il y aura du bleu en face.»
Le Figaro - 13 octobre 2009
Une enveloppe suspecte ouverte aujourd'hui dans la brigade de gendarmerie de La Meilleraye-de-Bretagne (nord de la Loire-Atlantique) a provoqué un malaise chez un gendarme puis sur trois pompiers venus lui porter secours, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. Les quatre hommes, hors de danger, ont récupéré en une demi-heure. Ils ont été pris en charge par les secours et étaient toujours placés à l'isolement en fin d'après-midi.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le courrier ne contenait pas de poudre blanche et ne présenterait pas de risque biologique, ont indiqué les gendarmes. Un message, rédigé sur une feuille de papier pliée en quatre et dont la teneur n'a pas été révélée, pourrait être l'oeuvre d'un "déséquilibré", a-t-on également précisé. Ce matin, un militaire a ouvert en premier l'enveloppe reçue au courrier et a fait un malaise avec tachycardie.
Trois pompiers venus à son secours ont eux-aussi été pris de malaises à proximité de l'enveloppe, a indiqué à l'AFP le chef d'escadron Christophe Hervé, officier communication des Pays de la Loire.
Une unité spécialisée des pompiers est intervenue sur place pour sécuriser la zone. Une autre unité, spécialisée dans les risques chimiques de la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir) et dépêchée sur place mardi après-midi a été chargée de l'analyse de l'enveloppe.
Le Figaro - 13.10.09
Des vendanges ont eu lieu mardi sur le site de Pompéi, près de Naples (sud), où a été planté un vignoble du cépage cultivé par les habitants de la cité jusqu'à sa disparition sous une pluie de cendres en 79 après Jésus Christ, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le raisin a été récolté, pour la dixième année consécutive, sur deux hectares, répartis en multiples parcelles placées au milieu des célèbres ruines de la ville anéantie par l'éruption du Vésuve.
"Pompéi fait partie des symboles de l'Italie. Seuls les Barbares oublient leur histoire. Nous, en revanche, provenons d'une grande civilisation et ce vignoble est un moyen de faire vivre cette région", a expliqué Marcello Fiori, commissaire délégué de l'aire archéologique Naples-Pompéi.
La maison Mastroberardino se charge des vendanges et de la vinification sur la base du cépage d'origine. La cendre a permis de conserver les racines des plants de vigne et de replanter à l'identique. Selon M. Fiori, il s'agissait d'un "terrain très fertile à l'époque romaine".
A terme, l'idée serait d'organiser des dégustations et d'ouvrir un restaurant sur le site de Pompéi.
La production est trop réduite pour donner lieu à une commercialisation. Les organisateurs ont donc décidé cette année de faire don de leur récolte aux ambassades italiennes qui feront ainsi la promotion du site de Pompéi et des autres joyaux de la région de Naples.
AFP. 13.10.09
Les vestiges d'une impressionnante salle de banquet tournante de l'empereur Néron, qui a régné de 54 à 68 après JC, ont été mis au jour sur le Mont Palatin à Rome par une équipe d'archéologues sous la direction d'une architecte française, a-t-on appris dans un communiqué mercredi.
"Les fouilles ont permis d'identifier des salles pouvant correspondre à des espaces de service, situés sous la pièce, ainsi qu'une partie du mécanisme assurant la rotation du plancher", a révélé le Centre national de la Recherche scientifique (CNRS) dans un communiqué.
"Sans équivalent connu à ce jour, ce mécanisme représente un élément unique de l'architecture romaine", s'est félicitée le CNRS, dont l'architecte Françoise Villedieu a dirigé le projet.
Élément de prestige de la "Domus Aurea", palais impérial bâti au 1er siècle après Jésus-Christ sur le Mont Palatin à Rome, cette pièce de réception, déjà décrite par l'historien romain Suétone, avait tout pour impressionner les invités: une riche décoration, mais aussi une salle à manger circulaire, la "Cenatio rotunda", qui tournait jour et nuit en imitant le mouvement de la terre.
La construction de la pièce remonterait à une période située entre l'incendie de Rome en 64 après Jésus-Christ et 69, année où le Sénat avait "maudit la mémoire" de l'empereur en votant sa "damnatio memoriae".
"La structure étonne par ses qualités architecturales et l'étage noble occupait une position privilégiée en hauteur. De là, on dominait le parc et l'atrium du palais et le regard portait sur la plus grande partie de la ville: le Capitole, le Forum, le Palatin...", a ajouté le CNRS.
Selon le CNRS, des recherches supplémentaires seront nécessaires pour comprendre le fonctionnement du mécanisme, qui devait assurer une rotation lente mais continue.
Le ministère italien de la Culture a décidé en conséquence d'étendre les fouilles au cours des prochains mois.
AFP. 13.10.09
La cour d'appel de Paris a ordonné mardi la remise en liberté de Thierry Jérôme, l'auteur présumé des menaces de mort avec balles au président Sarkozy et à d'autres personnalités, a-t-on appris de source judiciaire.
Cet homme de 51 ans, handicapé sans emploi et membre d'un club de tir de l'Hérault, avait été mis en examen pour "menaces de mort matérialisées par des écrits et objets" et "infraction à la législation sur les munitions".
Inconnu des services de police, il a reconnu au cours de sa garde à vue avoir adressé au moins une trentaine de lettres de menaces, souvent accompagnées d'une balle de revolver et signées d'une mystérieuse "cellule 34", à des personnalités politiques de droite, dont Nicolas Sarkozy, Rachida Dati ou Christine Albanel.
"Il n'était même pas hospitalisé à l'hôpital de la prison de Fresnes (Val-de-Marne) mais était placé tout seul en détention de droit commun", a-t-il déclaré.
AFP. 13.10.09
http://iran.blog.lemonde.fr/2009/10/07/mahmoud-ahmadinejad-est-il-juif/
Le président ultra-conservateur iranien serait juif. C’est en tout cas ce qu’affirme le quotidien anglais The Daily Telegraph dans un article publié samedi dernier. C’est la photo du passeport du président iranien brandi lors des législatives de mars 2008 qui a alerté les journalistes. On y voit en effet inscrit le nom de famille Sabourjian, un nom juif signifiant, selon le quotidien, “tisserand”. Ce nom aurait été changé en “Ahmadinejad” par la famille du président au moment de sa conversion à l’Islam, après la naissance du président...
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07.10.09
Dominique de Villepin a regretté lundi soir, lors de sa dernière audition au procès Clearstream, d'avoir été renvoyé devant un tribunal en raison de sa rivalité avec Nicolas Sarkozy, là où Michèle Alliot-Marie, selon lui tout aussi concernée, avait bénéficié d'une promotion.
"Le fait d'être désigné comme un rival politique de Nicolas Sarkozy me vaut d'être aujourd'hui devant vous, ne pas l'être pour Michèle Alliot-Marie lui permet d'être Garde des Sceaux", a observé Dominique de Villepin, constatant: "j'ai fait mon travail d'information, je ne suis pas sûr que tous les autres ministres en aient fait autant".
Durant le procès, il a été répété que Mme Alliot-Marie et son directeur de cabinet avaient été régulièrement informés par le général Rondot de l'affaire Clearstream, mais n'en avaient jamais alerté quiconque.
"Toutes ces accusations reposent sur un parti pris, une sorte d'inégalité ministérielle: le ministre que j'ai été aurait été plus impliqué que d'autres", a dénoncé l'ancien Premier ministre, avant d'affirmer: "j'ai fait ce qui était mon devoir de ministre: j'ai informé le Premier ministre, j'ai informé le président de la République, j'ai fait en sorte que toutes les règles soient respectées".
"M'accuse-t-on d'avoir participé à une dénonciation calomnieuse? M'accuse-t-on d'être un complice passif par abstention?", s'était-il interrogé plus tôt.
"Toutes ces accusations sont sans fondement", a-t-il répondu, avant de lister ce qu'il conteste: ainsi, "le 9 janvier 2004 n'est pas une réunion de comploteurs" avec le général Rondot et l'ex-vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, le nom de Nicolas Sarkozy "n'a pas été évoqué".
Ensuite, le 25 mars 2004, "je n'interviens pas pour demander la libération d'une source (Imad Lahoud, le faussaire présumé alors en garde à vue dans une autre affaire, ndlr) que je ne connais pas à un homme (le général Rondot, ndlr) dont je ne sais qu'il n'en aurait pas la capacité".
Enfin, "en avril, je ne donne pas d'instruction à Jean-Louis Gergorin" d'aller voir le juge van Ruymbeke pour dénoncer les listings.
Il y a "un petit miracle" dans ce dossier, on croit toujours le général Rondot, sauf quand il m'innocente et on ne croit jamais Jean-Louis Gergorin, sauf quand il m'accuse, s'est plaint l'ancien diplomate.
"A aucun moment je n'ai bénéficié d'informations particulières". "Comment croire que j'ai pu avoir connaissance de la fausseté des listings?", s'est-il encore indigné, criant au tribunal sa "bonne foi" et rappelant qu'il avait "saisi la DST" en juillet 2004.
Pour conclure, M. de Villepin s'est adressé au procureur. "Je sais que le procureur au fond de lui ne pense pas que j'ai une quelconque culpabilité dans cette affaire" mais s'il demandait une condamnation "car il faut un bouc émissaire", "je lui souhaiterais de requérir le coeur aussi léger qu'est le mien, ce soir car mon honneur n'est pas ici en cause".
"La haine envers Nicolas Sarkozy ne m'a jamais habité", "ma vie est devant moi", a-t-il conclu.
AFP. 12.10.09
Le procureur David Wells, 71 ans, avait pris la défense de Polanski dans le documentaire diffusé en 2008, Wanted and desired. Il affirmait que la procédure judiciaire lancée à son encontre, dans le cadre d’une affaire de mœurs avec une ado de 13 ans en 1977, était emplie d’irrégularités.
L’ancien procureur affirme aujourd’hui dans le Los Angeles Times que ces déclarations étaient mensongères : « Ce n’était pas vrai. J’en ai parlé comme d’une déclaration stupide, mais la réalité c’est que c’était un mensonge. », a-t-il dit.
Volte-face de David Wells donc, qui affirme avoir fait part de ce mensonge il y a plusieurs mois au parquet américain. Il a expliqué avoir menti car il était persuadé que le documentaire Wanted and desired ne serait pas diffusé aux Etats-Unis. L’arrestation du cinéaste l’aurait incité à rendre public ce mensonge.
Bref, le ciel s’obscurcit pour Polanski, qui est en attente d’une extradition vers les Etats-Unis, dont il a quitté le sol depuis 1978, par peur d’une sentence lourde pour actes sexuels aggravés (sodomie) sur mineure.
Novopress - 05.10.09
La France est "particulièrement préoccupée par les informations faisant état de nouvelles condamnations à mort" en Iran de personnes pour leur participation à des manifestations post-électorales, a déclaré aujourd'hui le ministère français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner..
"Ces annonces s’ajoutent à celle relative à la condamnation à mort" d'un Iranien nommé Mohammad Reza Ali Zamani "que nous avions vivement dénoncée jeudi", a souligné dans une déclaration le porte-parole du Quai d'Orsay, Bernard Valero.
M. Zamani avait comparu le 8 août, le même jour que l'universitaire française Clotilde Reiss, 24 ans, libérée sous caution mi-août et toujours en Iran dans l'attente de son jugement. Elle avait été arrêtée le 1er juillet pour espionnage et participation à des manifestations post-électorales.
Sans identifier les personnes concernées autrement que par leurs initiales, l'Iran a annoncé samedi trois condamnations à mort - dont celle de M.Z. - dans le procès des personnes liées aux manifestations post-électorales de l'été.
"Par ailleurs, nous condamnons l’exécution par pendaison dimanche" d'un Iranien, Behnoud Shojaie, "pour un crime commis alors qu’il était mineur", a précisé le porte-parole, en rappelant que "la France comme ses partenaires de l'Union européenne s'oppose à la peine de mort dans tous les cas et en toutes circonstances".
La pendaison de dimanche porte à 231 le nombre de personnes exécutées dans la République islamique depuis le début de l'année, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir d'informations diffusées par la presse locale.
Le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran.
Le Figaro - 12 octobre 2009
Le président du Front National (FN), Jean-Marie Le Pen, a dénoncé aujourd'hui la politique menée par Nicolas Sarkozy en matière de sécurité, l'accusant de "laisser se développer l'anarchie", après les violences et dégradations commises samedi dans le centre de Poitiers.
Le président de la République "a rangé son Kärcher avant de s’en servir, et laisse se développer l’anarchie", a déclaré M. Le Pen dans un communiqué. "Les émeutes d’une supposée 'ultra gauche' à Poitiers et les émeutes de 'jeunes' supporteurs de l’équipe algérienne de football à Marseille, accompagnées de leur lot de violences contre les biens, les personnes, et les forces de l’ordre, soulignent la dégradation continue de la situation", a-t-il estimé.
"Partout en France se produisent des faits de ce genre, qui, s’ils sont moins spectaculaires, pourrissent tout autant la vie de nos concitoyens", a ajouté le leader frontiste.
"On constate que les forces de l’ordre n’ont plus jamais la maîtrise de la situation. Cela vient de ce qu’ils reçoivent des ordres paralysants, de la part d’une hiérarchie tétanisée par la peur de la "bavure".
Les policiers sont en vérité livrés aux hordes qui peuvent les attaquer impunément", conclut M. Le Pen.
Le Figaro - 12 octobre 2009