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  • L'avortement fait débat en Espagne

    Des dizaines d'associations conservatrices espagnoles ont appelé à une manifestation demain à Madrid contre le projet du gouvernement socialiste de libéraliser l'avortement, prévoyant une démonstration de force contre un projet controversé.

    "Le 17 octobre à Madrid retentira la clameur de toute l'Espagne pour défendre les plus innocents et les plus vulnérables, les enfants dans le ventre de leur mère", a affirmé l'organisation Derecho a Vivir (Droit à Vivre).

    L'ancien chef du gouvernement conservateur, José Maria Aznar, était attendu pour ce rassemblement, alors que, selon des sondages, le soutien populaire au projet de loi a faibli.

    L'aspect le plus controversé, y compris dans les rangs de la gauche, est celui qui permet aux adolescentes de 16 et 17 ans de pouvoir avorter librement sans que leurs parents soient avertis.

    Le Figaro - 16.10.09

  • Le Neues Museum de Berlin rouvre après 70 ans le 17 octobre 2009

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    Cône en or de l'âge de bronze
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    Entrée du Neues Museum
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    Présentation du buste de la Reine Nefertiti
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Détruit par les bombardements alliés, le Neues Museum de Berlin a rouvert vendredi après 70 ans, entièrement rénové et avec son chef d'oeuvre en vedette, un buste de la reine égyptienne Néfertiti.

    Situé dans l'ancien Berlin-est, sur "l'Ile aux Musées" classée au patrimoine de l'humanité, ce musée expose près de 9.000 pièces de collections issues en grande partie de la Préhistoire et de l'Antiquité.

    Inauguré en 1859, bombardé puis laissé en jachère sous le régime communiste de la RDA, le Neues Museum (Nouveau Musée) a été rénové par l'architecte britannique David Chipperfield.

    Six ans de travaux et 212 millions d'euros plus tard, le résultat est un bâtiment néo-classique à l'intérieur dépouillé et lumineux où des formes modernes côtoient des vestiges de l'Histoire, tels des impacts de balles et d'obus, dans un décor de marbre et de béton.

    La chancelière Angela Merkel a salué cette renaissance d'"un des musées les plus importants pour l'histoire de la culture en Europe".

    Les Berlinois pourront le visiter gratuitement tout le week-end et admirer notamment le buste de Néfertiti, attraction touristique majeure.

    Une salle entière surplombée d'une coupole est réservée à ce joyau vieux de 34 siècles, découvert par l'archéologue Ludwig Borchardt sur les bords du Nil en 1912. D'une beauté légendaire, ce buste souvent surnommé "la Mona Lisa égyptienne" représente l'épouse royale du pharaon Akhénaton avec un cou gracile, la tête ceinte d'une tiare et l'oeil gauche manquant - un mystère jamais élucidé. Placé dans une vitrine en verre de quatre mètres de haut, il ressort avec majesté sous les éclairages.

    La collection égyptienne, l'une des cinq plus importantes au monde hors d'Egypte, occupe une bonne partie des 8.000 m2 de l'exposition.

    Mais "ce musée n'est pas seulement une maison pour Néfertiti, c'est un palais pour l'archéologie", a souligné le directeur des collections de la préhistoire, Andreas Wemhoff.

    Le Neues Museum (http://www.neues-museum.de) compte en effet bien d'autres pièces rares, dont un crâne d'enfant de l'époque du Néandertal pourvu de toutes ses dents, ou encore un impressionnant cône d'or, couvre-chef rituel datant de l'âge de bronze.

    Son plus vieil objet, un silex, a 700.000 ans.

    On y trouve aussi une partie de la collection de l'Allemand Heinrich Schliemann, un archéologue du XIXe siècle qui consacra sa vie à la recherche des sites de l'Iliade d'Homère.

    Parmi elles, le "Trésor de Priam", découvert près de Troie, et qui comprend une centaine d'objets en or et en argent, avec deux somptueux diadèmes, des parures et des bracelets. Le musée n'en présente que des reproductions car les originaux se trouvent actuellement au Musée Pouchkine de Moscou.

    La restitution de ces prises de guerre emportées en 1945 par les Soviétiques reste un sujet sensible avec Moscou.

    "Nous avons encore une plaie ouverte, ce grand thème du butin de guerre, avec plus de 1.500 objets qui se trouvent au Musée Pouchkine", a déploré M. Wemhoff jeudi.

    L'Egypte, elle, panse la plaie d'avoir perdu le buste de Néfertiti, qu'elle a déjà réclamé plusieurs fois à l'Allemagne et qui selon elle pourrait avoir été sorti illégalement d'Egypte. Elle envisage une nouvelle demande.

    "Nous sommes prêts à présenter tous les documents en notre possession", a rétorqué jeudi Hermann Parzinger, président de la Fondation des biens culturels prussiens.

    AFP. 16/10/09

  • Procès d'un couple franco-malien accusé d'esclavage domestique

    Le procès d'un couple franco-malien accusé d'esclavage domestique pendant neuf ans à l'encontre d'une jeune Malienne, mineure quand les faits ont démarré, s'est ouvert vendredi devant la 15e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

      Aïssata et Mamadou S. sont accusés d'avoir amenée en France avec des faux papiers Rose (prénom d'emprunt à la demande de la victime), âgée de 11 ans en 1997. Selon l'accusation, ils l'ont soumise jusqu'en 2006 à des conditions de travail indignes. Ils encourent entre deux et sept ans de prison et 200.000 euros d'amende.

    Propriétaires d'un pavillon à Bondy, au nord de Paris, les deux époux, qui avaient été placés en garde à vue pendant 48h en 2006 puis libérés, nient les accusations d'esclavage domestique.

    Rose, âgée aujourd'hui de 23 ans, raconte avoir été la "bonne à tout faire" de la famille S. pendant neuf ans, contre des humiliations, injures, remontrances et menaces.

    Vendredi, peu avant l'ouverture du procès, des membres de la famille S., venus soutenir les deux époux, ont estimé que Rose était une "menteuse et racontait des histoires".

    "Elle dit par exemple qu'elle n'avait pas été scolarisée. C'est faux! Elle ne voulait pas aller à l'école", argue maître Abdelhakim Bekel, conseil de Aïssata S.

    "Aujourd'hui Rose va enfin avoir une nouvelle vie", espère maître Anick Fougeroux, avocate de Rose et vice-présidente de l'association SOS esclaves.

    Les plaidoiries sont prévues vendredi. Le jugement pourrait quant à lui être mis en délibéré.

    AFP. 16/10/09

  • La Turquie demande à Israël de faire cesser la tragédie de Gaza

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    Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de Turquie
    La Turquie a demandé vendredi à Israël de faire cesser la "tragédie humanitaire" à Gaza, excluant un retour aux bonnes relations bilatérales après une série d'incidents tant que souffriront les Palestiniens et que les négociations de paix au Proche Orient seront au point mort.
    "Ce que nous voulons, c'est qu'on mette fin à la tragédie humanitaire à Gaza, qu'on relance les efforts de paix - aussi bien au niveau des Palestiniens que de la Syrie - et surtout, qu'on redonne la priorité à la paix dans la région", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, en pleine crise entre les deux alliés stratégiques dans la région.

    "Lorsqu'on retournera sur la voie de la paix, ces relations de confiance (avec Israël) seront rétablies au niveau où elles étaient auparavant", a-t-il averti, ajoutant que l'offensive israélienne massive sur Gaza, à la fin de l'an dernier, avait porté "un grand coup aux efforts de paix".

    Les relations entre Israël et la Turquie, qui sont liés par une alliance militaire, se sont nettement dégradées depuis janvier, lorsque la Turquie, pays musulman, a vivement critiqué l'offensive sur Gaza.

    Elles ont connu une nouvelle poussée de fièvre la semaine dernière, lorsque le gouvernement islamo-conservateur turc a interdit à Israël de participer à des manoeuvres aériennes internationales, en Turquie.

    Et cette semaine, Israël a vivement critiqué un feuilleton diffusé à la télévision d'Etat turque, qui montre des soldats israéliens tuer délibérément des enfants palestiniens, dont un nouveau né, et insulter des Palestiniens.

    Le ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Lieberman a fait convoquer le chargé d'affaires turc, face à cette "incitation à la haine anti-israélienne".

    "Vers quoi s'oriente la politique turque ? Espérons que c'est vers un renforcement de la paix, et non des extrémistes", a embrayé jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

    Evoquant l'annulation des manoeuvres militaires, le chef de la diplomatie turque a prévenu quant à lui que "tant que la tragédie humanitaire se poursuivra à Gaza, qu'on ne nous demande pas d'apparaître sur la photo" avec des militaires israéliens.

    Il a rejeté toute velléité anti-israélienne de la part de la Turquie, rappelant "à quel point" Ankara a déployé des efforts, l'an dernier, pour agir en médiateur entre la Syrie et Israël, sur la question du plateau du Golan.

    "Bien que pas un seul missile palestinien n'ait été tiré de Gaza sur Israël depuis huit mois, les enfants de Gaza n'ont pas d'écoles, les gens n'ont pas de maisons pour s'abriter... Comment un pays tel que la Turquie resterait silencieux sur ce sujet ?", a-t-il dit.

    Il a refusé de commenter la crise entre les deux pays à propos du feuilleton télé.

    Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a été un des plus virulents détracteurs de l'offensive israélienne sur Gaza.

    "Vous vous y entendez pour tuer les gens", avait-il lancé au président israélien et Prix Nobel de la paix Shimon Peres, assis à côté de lui au Forum de Davos, en janvier.

    Depuis l'éclatement de la crise avec Israël, M. Erdogan a par ailleurs poursuivi sa politique de rapprochement avec ses voisins, dont la Syrie et l'Iran, ennemi juré d'Israël, où il se rendra à la fin du mois.

    AFP. 16/10/09

  • Le rapport Goldstone accuse Israël de crimes de guerre et de possibles crimes contre l'humanité

    Israël a condamné vendredi l'adoption par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU du rapport Goldstone, qui l'accuse de "crimes de guerre" à Gaza, estimant qu'elle est un obstacle au processus de paix au Proche-Orient et va encourager le terrorisme dans le monde.

    "L'adoption de cette résolution (par le Conseil) entrave à la fois les efforts pour protéger les droits de l'Homme conformément à la législation internationale, et les efforts pour promouvoir la paix au Proche-Orient", a averti le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    "La résolution est un encouragement pour les organisations terroristes dans le monde entier et mine la paix mondiale", estime-t-il.

    Un ministre israélien avait auparavant qualifié le vote du Conseil des droits de l'homme de "farce diplomatique".

    "L'armée israélienne a agi avec des gants de velours envers les civils innocents", a assuré dans un communiqué le ministre de l'Intérieur, Eli Yishai, en fustigeant "une décision anti-israélienne qui couronne un rapport anti-israélien".

    Le Conseil des droits de l'homme a adopté comme prévu vendredi à Genève une résolution initiée par les Palestiniens et qui approuve le rapport Goldstone dénonçant des "crimes de guerre" commis par Israël lors du conflit meurtrier dans la bande de Gaza l'hiver dernier, et renvoie de facto le dossier au Conseil de sécurité à New York.

    Le vote a été approuvé par 25 voix pour, 6 contre et 11 abstentions.

    La résolution, très contestée, "apporte son soutien aux recommandations" du juge sud-africain Richard Goldstone qui accuse l'armée israélienne et les militants palestiniens d'avoir commis "des crimes de guerre" et "de possibles crimes contre l'humanité" durant la guerre de Gaza.

    Dirigeants et diplomates israéliens avaient mené ces derniers jours une active campagne pour discréditer le rapport Goldstone.

    De leur côté, les Palestiniens n'ont pas caché leur satisfaction.

    L'Autorité palestinienne "se félicite de la décision du Conseil des droits de l'homme et nous espérons maintenant que le rapport (Goldstone) sera porté devant le Conseil de sécurité" de l'ONU, a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.

    De son côté, le mouvement islamiste Hamas, rival de l'Autorité palestinienne et qui contrôle la bande de Gaza, s'est aussi réjoui de l'adoption du rapport Goldstone en "remerciant tous les pays qui ont voté en sa faveur".

    "Nous espérons que ce vote conduira à un procès des chefs de l'occupation israélienne", a commenté un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou.

    Le Hamas est également accusé de "crimes de guerre" par le rapport Goldstone.

    Le Conseil des droits de l'homme était réuni en session extraordinaire depuis jeudi à la demande de l'Autorité palestinienne, avec le soutien du groupe arabe, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), les non-alignés et les pays africains majoritaires au sein du Conseil.

    AFP. 16/10/09

  • Affaire Polanski : Sarkozy déclare que c'est "un retour au Moyen Age"

    Nicolas Sarkozy a estimé que les poursuites de la justice américaine contre le réalisateur Roman Polanski pour viol ne constituaient pas, trente-deux ans après les faits, "une bonne administration de la justice", dans un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro.

      "Je comprends que l'on soit choqué par la gravité des accusations contre Roman Polanski. Mais j'ajoute que ce n'est pas une bonne administration de la justice que de se prononcer trente-deux ans après les faits alors que l'intéressé a aujourd'hui 76 ans", a déclaré M. Sarkozy.

    Dans cet entretien publié jeudi soir sur le site internet du Figaro, le chef de l'Etat reconnaît que la première réaction de son ministre de la Culture Frédéric Mitterrand à l'affaire Polanski constituait une erreur.

    "Frédéric Mitterrand a reconnu que sa déclaration était une erreur et a dit qu'il la regrettait. Je ne saurais mieux dire", a-t-il estimé.

    Evoquant la polémique qui a suivi sur les écrits de Frédéric Mitterrand, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il ne laisserait "personne assimiler homosexualité et pédophilie" et a estimé que son ministre n'avait "jamais fait l'apologie du tourisme sexuel".

    "C'est un retour au Moyen Age qui fait honte à ceux qui ont employé cet argument. Quand je vois le porte-parole du PS emboîter le pas à Marine Le Pen et, avec quel enthousiasme, je me demande où sont passées les valeurs de ce grand parti républicain", a-t-il lancé.
    AFP. 15.10.09
  • 2/3 des Français contre la candidature de Jean Sarkozy

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    (Cliquez sur la photo)

    Près des deux tiers des Français et plus de la moitié des sympathisants de droite critiquent la probable arrivée du fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), dans un sondage à paraître vendredi dans Le Parisien. 

    Selon cette enquête CSA, 64% des Français et 51% des sympathisants de droite jugent comme "plutôt une mauvaise chose" cette candidature du fils de Nicolas Sarkozy, qui a suscité un tollé.

    Dans un entretien au Figaro de vendredi, le président de la République a réfuté tout "népotisme" dans ce dossier, dénonçant des attaques pleines de "méchanceté" contre son fils.

    AFP. 15.10. 09

  • Les médias étrangers indignés par l'affaire Jean Sarkozy

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    La presse et les internautes du monde entier jugent sévèrement la possible nomination du fils de Nicolas Sarkozy à la tête de La Défense à Paris, stigmatisant le «népotisme français».

    Népotisme. En anglais, en italien, en espagnol, en chinois, le terme revient systématiquement dans les nombreux articles que la presse étrangère consacre à la possible nomination de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad).

    Jamais en reste pour chroniquer les frasques de Nicolas Sarkozy, la presse anglaise tire à boulets rouge sur cette affaire. «La dynastie Sarkozy s'est une fois de plus embourbée dans une histoire de népotisme», expliquait ainsi le Guardian vendredi.

    Pour le Times de Londres, Nicolas Sarkozy a provoqué «l'embarras de ses alliés politiques» et cite des critiques anonymes au sein de l'UMP, qui trouveraient que les choses vont, cette fois «trop loin». Le quotidien rappelle l'ascension «météorique» de Jean Sarkozy, qui «a été grandement aidé par l'influence de son père».

    Sur son blog, le correspondant du journal en France, Charles Bremner, est plus féroce. «Le terme de République bananière a été utilisé par un couple d'amis», raconte-t-il, parlant d'un «stupéfiant acte de népotisme». «Sarko junior, qui passe sa licence de droit, a été élu l'an dernier au Conseil général de ce département [les Hauts-de-Seine, NDLR] à la réputation scabreuse. On lui a aussitôt confié la direction de l'Union pour un mouvement populaire de papa», rappelle le journaliste.

     «La notion de dynastie se porte bien», note un journal indien

    En Italie, le Corriere della Sera fait figurer le sujet dans sa «une» et rappelle que la Défense est «le plus grand centre d'affaires d'Europe», au «potentiel stratégique énorme» et que sa direction est «tout sauf triviale». Le journal s'amuse de la «continuité dynastique» des Hauts-de-Seine et de l'irruption de «Sarkozy II, le Jeune».

    En Espagne, où l'agence EFE a consacré une dépêche à l'histoire, plusieurs médias évoquent l'affaire, qui amuse également le quotidien conservateur américain New-York Post .

    L'affaire rebondit jusqu'en Inde, où l'Express India note que Nicolas Sarkozy a «été critiqué» pour «gérer en famille» ses affaires. Le site DNA y consacre même un édito sur les dynasties politiques, notant que cette notion familière à l'Inde «se porte bien dans le monde et devient commune même dans les soit-disant méritocratiques démocraties occidentales». On parle de Jean Sarkozy jusqu'en Australie, où The Australian reprend un article du Times de Londres.

    Comme le relève Christophe Grébert, élu municipal Modem de Puteaux, la commune voisine de la Défense, et initiateur d'une pétition contre la nomination de Jean Sarkozy qui a déjà recueilli plus de 7.000 signatures.

    Le Figaro - 15 octobre 2009

  • Bizutage et agressions sexuelles à Poitiers

    Quatre lycéens de 17 ans ont été mis en examen pour agression sexuelle lors d'un bizutage sur des élèves plus jeunes dans un internat de Poitiers, un phénomène relativement rare dans l'enseignement secondaire, mais qui perdure dans le supérieur.

      Quatre lycéens internes de 17 ans ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour l'agression sexuelle de quatre élèves plus jeunes, lors d'un bizutage, dans un lycée de Poitiers, selon une source judiciaire.

    Le parquet de Poitiers a ouvert une information pour "agression sexuelle en réunion", à la suite d'une plainte des parents des jeunes victimes, âgées de 15 à 16 ans, et de la direction du lycée Bois-d'Amour. Ils sont tous internes. Les faits se sont déroulés début septembre.

    Le bizutage leur aurait imposé de siffler la Marseillaise pendant que leurs aînés leur compressait les parties génitales et qu'un autre élève leur enfonçait un doigt entre les fesses alors qu'ils étaient toujours habillés.

    Les quatre jeunes mis en examen ont dit avoir reproduit ce qu'ils avaient eux-même subi, a indiqué la même source, confirmant une information parue dans Le Parisien.

    La direction de l'établissement a annoncé "avoir pris des mesures et des sanctions". Les lycéens impliqués ont été suspendus de l'internat, selon une source proche du dossier.

    "Ces faits sont graves et sont à condamner avec la plus grande fermeté. Une procédure judiciaire est en cours, la commission de discipline de l'établissement a pris des sanctions contre les auteurs, soupçonnés de "violence sexuelle en réunion", ce qui est grave", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Education nationale M. Chatel.

    Le bizutage, interdit depuis une loi de juin 1998 initiée par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, est relativement rare dans le second degré.

    Selon le ministère, 11,6 incidents graves (violence verbale, physique, sexuelle, racket, port d'armes, atteintes aux biens, happy slapping...) pour 1.000 élèves ont été enregistrés dans les collèges et lycées pendant l'année 2007-08.

    Les violences sexuelles constituaient 1,9% de ces incidents déclarés, le bizutage 0,4%.

    "Les violences sexuelles sont exceptionnelles dans le second degré", selon la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère.

    Le bizutage est plus courant dans l'enseignement supérieur, traditionnellement dans les "classes prépas", les facultés de médecine ou établissements militaires, et ont parfois lieu sous le couvert de "week-end d'intégration".

    "Nous travaillons en étroite liaison avec les associations. Nous avons été alertés sur quelques situations depuis la rentrée et avons empêché des actions de bizutage envisagées", indique-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur.

    "La vigilance est de mise chaque année, nous avons eu deux ou trois cas l'an dernier", a-t-on indiqué de même source.

    Mais les cas révélés pourraient n'être que la partie émergée de l'iceberg, car selon les associations, la loi du silence perdure. "Les chefs d'établissements et les enseignants n'interviennent pas assez", explique Marie-Françoise Henry, présidente du Comité national contre le bizutage.

    AFP. 15.10.09

    Bizutage halal?

  • Les Italiens ont-ils payé les talibans?

    Les Italiens ont-ils payé les talibans pour se préserver d'attaques en Afghanistan ? Des informations du Times, démenties officiellement, ont semé le trouble jeudi en France car ces pratiques pourraient expliquer la mort de 10 soldats dans une embuscade, en août 2008.

    La France et l'Italie ont fermement démenti jeudi les affirmations du quotidien britannique.

    Selon The Times, les services secrets italiens auraient versé des dizaines de milliers de dollars aux commandants talibans et à des chefs de guerre locaux pour maintenir en paix la région de Saroubi, dont les militaires italiens avaient la responsabilité avant d'être remplacés par les Français.

    Pas informés de ces pratiques, les Français auraient eu une perception erronée, sous-évaluée, du risque dans la zone. Et un mois après en avoir pris le contrôle sécuritaire, dix d'entre eux périssaient à 50 km de Kaboul, lors d'une attaque de talibans, suscitant une immense émotion en France.

    Le journal, qui cite des responsables militaires occidentaux, établit un lien direct entre les paiements aux talibans, l'ignorance par les Français de ces versements, et la mort des soldats français.

    A Paris, le porte-parole de l'état-major des armées, l'amiral Christophe Prazuck, a assuré jeudi "ne disposer d'aucun élément permettant de confirmer ces informations". Il les a jugées "non fondées", tandis que l'Otan à Kaboul déclarait ne pas être au courant.

    Le gouvernement italien a, lui aussi, qualifié ces allégations de "totalement infondées".

    "Le gouvernement Berlusconi n'a jamais autorisé ni consenti aucune forme de paiement d'argent aux membres de l'insurrection talibane en Afghanistan, et n'a pas connaissance d'initiatives de ce type du gouvernement précédent", a indiqué la présidence du Conseil italien dans un communiqué.

    "Il suffit de rappeler que dans la première moitié de l'année 2008, les contingents italiens déployés en Afghanistan ont subi de nombreuses attaques, dont une spécifiquement dans la zone du district de Saroubi, le 13 février 2008", qui a coûté la vie à un officier, a-t-il ajouté.

    Le Times fait cependant état d'une démarche diplomatique, en juin 2008, de l'ambassadeur américain à Rome, à la suite d'allégations sur des paiements italiens aux talibans.

    A Kaboul, un haut gradé afghan a assuré jeudi à l'AFP que "beaucoup de pays de l'Otan", dont l'Italie, payent les insurgés pour que leurs soldats ne soient pas attaqués. Cette pratique est selon lui répandue à grande échelle, sauf chez les Britanniques et les Américains.

    En France, l'opposition socialiste a immédiatement appelé le gouvernement à s'expliquer: "C'est très grave si c'est exact et je demande tout de suite que le ministre de la Défense (Hervé Morin) vienne dans les prochains jours devant la commission de la Défense pour expliquer et nous dire ce qu'il a comme informations", a déclaré Jean-Marc Ayrault, chef du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

    Depuis le début de son engagement en Afghanistan en 2001, la France a perdu 36 soldats. Environ 3.000 militaires français y sont actuellement engagés.

    Joël Le Pahun, le père d'un des dix soldats tués dans l'embuscade d'août 2008, a confié à la radio RTL que ces informations constituaient "un coup de massue". "Ca ajoute encore de la douleur à la douleur. Ca rouvre une plaie qui n'est toujours pas fermée", a-t-il dit.

    "Si effectivement, mais cela toujours au conditionnel, les Italiens ont fait ça, ça ne grandit ni leur armée ni leur gouvernement", a-t-il commenté. "Ca s'appelle de la lâcheté".

    AFP. 15.10.09

  • VIDEOS "Mon copain Rachid", un court-métrage pour pédophiles avec la participation de Frédéric Mitterrand

    http://www.youtube.com/watch?v=iGJhaq_H7NM

    http://www.youtube.com/watch?v=t5ReligHrtQ (avec Frédéric Mitterrand)

    Ce film n'aurait certainement pas provoqué de vagues en temps normal. Mais remis dans le contexte de "l'affaire Polanski" et de "l'affaire Mitterrand", il devrait  faire parler de lui...

    "Mon Copain Rachid", c'est quoi ? Il s'agit d'un court-métrage réalisé par Philippe Barassat en 1997 selon Imdb et en 1998 selon Allociné. Le film est lui-même issu d'une série de quatre courts métrages, "Folle de Rachid en transit sur Mars".

    Dans la version ciné de ce court-métrage, et pas dans la version TV présentée ci-après, Frédéric Mitterrand lit un texte de Camus.

    Alors où est le problème ? Le problème, c'est que le film parle d'un gamin fasciné par la "grosse bite" de son copain arabe adolescent, Rachid. Il finira par payer pour la voir et la caresser. Le court-métrage est ainsi présenté sur Allociné: Eric est fasciné par le sexe énorme de son ami Rachid. Apparaissent alors des sentiments troubles faits d'admiration, d'envie, voire d'amour. Rachid cède aux désirs d'Eric et lui montre son "chose" en échange de bonbons puis d'argent. Jusqu'au jour où Eric ne peut plus payer.

    Dans son intervention sur Europe 1 jeudi soir, la vice-présidente du Front national Marine Le Pen a évoqué la participation du Ministre de la Culture au court-métrage "Mon copain Rachid, qui "sous prétexte d'art est un court métrage de pédophilie enfantine". Marine Le Pen avait déjà lancé la polémique autour du livre de François Mitterrand "La Mauvaise Vie".

    Le Post - 09.10.09

     

     

  • Mgr Richard Williamson poursuivi en Allemagne

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    Mgr Williamson est né le 8 mars 1940 en Angleterre
    La justice allemande a annoncé aujourd'hui qu'elle engageait des poursuites contre l'évêque catholique intégriste Richard Williamson pour des propos négationnistes tenus lors d'une émission à la télévision suédoise en janvier.

    Le parquet de Ratisbonne (sud) a demandé au tribunal de la ville de condamner ce prélat de l'organisation catholique intégriste Fraternité Saint Pie X pour "incitation à la haine raciale", a expliqué le président du tribunal, Johann Plöd. Le magistrat n'a pas voulu préciser quelle peine recommandait le parquet, mais il devrait s'agir d'une simple amende. Si le tribunal accède aux demandes de poursuite du parquet, l'ecclésiastique aura le choix entre accepter l'amende ou la contester, ce qui donnerait lieu à une audience.

    Lors d'un entretien diffusé le 21 janvier par la chaîne publique suédoise SVT, Richard Williamson avait dit croire "qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz. Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz".
    Le Figaro - 15 octobre 2009

  • 25ème suicide à France Telecom

    Un ingénieur de France Télécom de 48 ans, en arrêt-maladie depuis un mois sur les conseils de son médecin du travail, s'est pendu jeudi à son domicile à Lannion (Côtes-d'Armor), selon la direction, ce qui porte à 25 le nombre de suicides dans l'entreprise en près de deux ans.

      Cet ingénieur du centre R et D de Lannion, marié et père de famille, "s'est pendu à son domicile ce matin", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la direction.

    "Il était en arrêt-maladie depuis un mois sur les conseils du médecin du travail", a-t-il ajouté, en soulignant que Didier Lombard, le PDG de France Télécom, était "profondément affecté" par ce geste et se rendait "immédiatement" sur place.

    Il s'agit du vingt-cinquième suicide dans le groupe depuis février 2008 et du deuxième sur le site de Lannion. Un autre salarié, technicien au centre de recherche, s'était donné la mort dans la nuit du 29 au 30 août dernier, sans laisser de message expliquant son geste. Il s'agissait alors du vingt-deuxième suicide.

     Les syndicats de France Télécom (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC/Unsa, Sud) ont appelé jeudi le personnel à "agir sous toutes les formes, et notamment des assemblées générales" le 20 octobre, jour de la prochaine séance de négociation sur le stress au travail, estimant notamment que les personnels étaient "toujours en danger". Pour les syndicats, "c'est intolérable et inacceptable.
    AFP. 15.10.09
  • Turquie: crise avec Israël à cause d'une série télévisée jugée "antisémite"!

    Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman va convoquer l'ambassadeur de Turquie en Israël afin de protester contre la diffusion d'une série par la télévision publique turque accusée "d'incitation à la haine anti-israélienne".

      "Le ministre a demandé la convocation de l'ambassadeur turc en Israël afin de protester contre la diffusion d'une série télévisée qui incite à la haine anti-israélienne à la télévision d'Etat turque", a indiqué mercredi soir un communiqué des Affaires étrangères.

    "Le ministre estime que la diffusion d'une telle série incite au plus haut point à la haine, et qui plus est sous le parrainage de l'Etat", a accusé le communiqué.

    "Cette série n'a pas le moindre rapport avec la réalité et présente les soldats israéliens comme des tueurs d'enfants palestiniens. Elle ne mérite pas d'être diffusée même dans un pays ennemi d'Israël et sûrement pas dans un pays entretenant de pleines relations diplomatiques avec Israël", a ajouté le texte.

     Les chaînes de télévision israéliennes ont diffusé mercredi soir des extraits d'une série hebdomadaire de la TV publique turque TRT1 intitulée "Ayrilik" ("Séparation") dans laquelle on voit notamment un soldat israélien tirer délibérément en souriant sur une fillette qui s'écroule morte.

    Une autre scène présente l'image d'une balle au ralenti tirée par un soldat de Tsahal qui atteint de plein fouet un autre petit Palestinien.

    Les relations entre Israël et la Turquie se sont vivement tendues ces derniers mois après les critiques sans précédent du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan contre Israël en raison de l'offensive contre la bande de Gaza l'hiver dernier, qui a fait plus de 1.400 morts, selon des sources médicales palestiniennes.

    Cette tension s'est traduite par la décision d'Ankara d'annuler des manoeuvres aériennes qui étaient prévues à partir de lundi en Turquie et auxquelles devait participer l'aviation israélienne.

    La Turquie, pays majoritairement musulman au régime laïque, est le principal allié d'Israël dans la région depuis la signature par les deux pays d'un accord de coopération militaire en 1996, mais elle entretient des liens étroits avec les Palestiniens.

    "Il existe une coopération entre la Turquie et Israël dans les domaines militaire, commercial, économique et autres, mais il y existe actuellement des sensibilités diplomatiques que l'on doit prendre en compte", a expliqué mercredi M. Erdogan.

    AFP. 14.10.09

    Voilà une série télévisée qui ne sera pas diffusée en France!

     

  • Polanski: Jamie Foxx se serait fait justice lui-même

    L'acteur (ndb: noir) américain Jamie Foxx, oscarisé pour son incarnation au cinéma de Ray Charles dans "Ray", a suggéré qu'il se serait fait lui-même justice si sa fille de 15 ans avait été violée par le réalisateur Roman Polanski, dans un entretien au magazine Parade.

    Si sa fille de 15 ans avait été victime d'une agression sexuelle, "Roman Polanski serait porté disparu. Point final. Il n'y aurait même pas de procès", a expliqué Jamie Foxx. "Mais c'est mon opinion personelle et cela ne doit pas être compris comme un appel, parce que je pense que la justice doit faire son travail", a toutefois nuancé Jamie Foxx.

    Roman Polanski a été arrêté en Suisse le 26 septembre sur mandat américain pour des "relations sexuelles illégales" (sodomie) avec une adolescente de 13 ans, en 1977.

    Le Figaro - 14 octobre 2009

  • La peur des représailles?

    Les cinq personnes qui avaient été interpellées mardi soir à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), soupçonnées d'avoir «passé à tabac» un policier, ont été libérées.

    Elles ont été présentées ce mercredi au fonctionnaire tout juste sorti de l'hôpital. Selon une source judiciaire, la confrontation a été vaine : il n'en a reconnu aucune.

     Les faits remontent à mardi, vers minuit, dans un quartier populaire de Champigny. Le policier hors service, gardien de la paix de 34 ans en poste à Paris, promenait son chien, près de chez lui, quand une voiture roulant à vive allure l'a surpris.

    «Il aurait fait signe de la main à l'automobiliste de ralentir comme n'importe quel citoyen l'aurait fait. Eux sont sortis du véhicule et auraient commencé à le frapper pour des raisons qui restent à déterminer. L'agent a décliné sa fonction et ils ont doublé alors d'agressivité. ils l'ont passé à tabac. Leur haine a redoublé d'agressivité», raconte au Parisien.fr, Laurent Martin de Frémont, du syndicat SGP-FO regrettant qu'il n'y ait «plus de respect de l'autorité». Mardi soir, le policier craignait de ne plus pouvoir se servir de ses membres inférieurs.

    Selon une source judiciaire, la bagarre a éclaté «avant qu'il ne fasse état de sa fonction» de policier et les coups auraient «ensuite redoublé» lorsqu'il en a fait état. Secrétaire général de l'Union SGP/Unité police (1er syndicat de gardiens de la paix) Nicolas Comte a dénoncé, dans un communiqué, cette «agression sauvage» due «au seul fait d'appartenir à la police nationale». Pour Thierry Mazet, du syndicat Alliance (2e syndicat), il faut «des peines exemplaires» pour ce genre d'agression qui visait «délibérément» un policier.

    Le parisien - 14 octobre 2009

  • Le lac

    Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
    Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
    Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
    Jeter l'ancre un seul jour ?

    Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
    Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
    Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
    Où tu la vis s'asseoir !

    Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
    Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
    Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
    Sur ses pieds adorés.

    Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
    On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
    Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
    Tes flots harmonieux.

    Tout à coup des accents inconnus à la terre
    Du rivage charmé frappèrent les échos ;
    Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
    Laissa tomber ces mots :

    " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
    Suspendez votre cours :
    Laissez-nous savourer les rapides délices
    Des plus beaux de nos jours !

    " Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
    Coulez, coulez pour eux ;
    Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
    Oubliez les heureux.

    " Mais je demande en vain quelques moments encore,
    Le temps m'échappe et fuit ;
    Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
    Va dissiper la nuit.

    " Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
    Hâtons-nous, jouissons !
    L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
    Il coule, et nous passons ! "

    Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
    Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
    S'envolent loin de nous de la même vitesse
    Que les jours de malheur ?

    Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
    Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
    Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
    Ne nous les rendra plus !

    Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
    Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
    Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
    Que vous nous ravissez ?

    Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
    Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
    Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
    Au moins le souvenir !

    Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
    Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
    Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
    Qui pendent sur tes eaux.

    Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
    Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
    Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
    De ses molles clartés.

    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé !

    Alphonse de Lamartine (1790-1869)

  • Russie: relance de la démographie et refus de l'immigration

    La situation démographique russe était catastrophique avec au moins trois avortements pour une naissance et une baisse de population de 760 000 habitants par an en 2005.

    Sous l’impulsion de Dimitri Medvedev, le gouvernement russe a lancé un grand plan pour la santé et la famille : primes universelles à la naissance, avantages fiscaux et crédits ou aides pour payer les loyers.

    Dans son discours au Conseil de la Fédération en mai 2006, l'ex-président Vladimir Poutine a confirmé la mise en place d'une politique nataliste. Cette politique permettrait notamment aux mères de bénéficier d'une « prime de maternité » importante (250 000 roubles, soit 10 000 $, pour la naissance d'un second enfant et 300 000 roubles (12 000 $) pour le troisième). De plus, depuis février 2006, des « certificats de naissance » ont été introduits dans les maternités : remplis lors de la naissance d'un enfant, ils permettent à la mère de toucher sa « prime de maternité », et à la sage-femme de bénéficier d'une « prime d'assistance » de 10 000 roubles (450 $) pour chaque enfant né dans son service.

    En 2007, le président de l'époque, Vladimir Poutine a déclaré dans un discours que 2008 serait l'« Année de la famille ». D'énormes affiches ornèrent les rues de Moscou en 2008.

    Les résultats ne se sont pas fait attendre. Le taux de natalité a bondi de 8 % en 2007, la mortalité baissé de 5 % et, pour la première fois depuis la fin de l'URSS, la baisse de la population est enrayée.

    La taux de natalité en 2009 pourrait être encore plus haut.

    Par ailleurs le gouvernement russe a décidé de ne pas suivre les recommandations de l’ONU qui lui proposent d’importer un million de migrants par an.

    Source: Pour une école libre au Québec -07.10.09

  • Jean Sarközy et l'EPAD: un décret repoussé par l'Elysée aurait permis à Devedjian de garder son mandat jusqu'à 70 ans

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    Il fallait faire de la place pour le fils du Président...
    (Cliquez sur les photos)

    Pourquoi Patrick Devedjian n'a-t-il pu poursuivre son mandat à la tête de l'Epad au-delà de 65 ans ?  On commence à en savoir plus. Interrogé sur des informations de presse selon lesquelle le Sénat, puis Matignon, auraient essayé de faire passer une disposition permettant au ministre de la Relance de prolonger son mandat, Luc Chatel a répondu : "Je n'ai pas d'éléments sur le fond", mais "il y a des règles. A 65 ans, on cesse ses fonctions à la tête d'un établissement public. Elles valent pour tout le monde. Le gouvernement ne souhaite pas modifier, pour un cas particulier, l'âge  de départ en retraite de dirigeants d'établissements publics", a-t-il ajouté.
     
    Or, selon l'AFP, un projet de décret levant la limite des 65 ans pour présider à l'aménagement de la Défense a été retoqué à l'Elysée. Un premier décret prévoyant la fusion de deux établissements publics des Hauts-de-Seine - Epad (Défense) et Epasa (Seine-Arche) -, sorti de Matignon en juillet, incluait une disposition permettant de présider le futur organisme au-delà de 65 ans, selon une source départementale proche du dossier.

    Devedjian désirait poursuivre
     
    Une source autorisée à la région Ile-de-France a également assuré à l'AFP que les services du Premier ministre avaient préparé un projet pour repousser cette limite d'âge. Cela aurait permis à Patrick Devedjian, ministre de la Relance et président du  conseil général des Hauts-de-Seine, de rester en place à la tête de l'Epad élargi, jusqu'aux élections cantonales de 2011. Selon un élu de gauche siégeant comme administrateur à l'Epad, interrogé par  l'AFP, Patrick Devedjian, désireux de se maintenir, avait formulé une demande en ce sens.
     
    Mais selon la source proche du dossier dans les Hauts-de-Seine, "après être passé à l'Elysée, le projet de décret" sur la fusion ne comportait plus la disposition levant le verrou de l'âge. Le projet de décret de fusion de l'Epad, qui couvre les 160 hectares du quartier d'affaires, et de l'Epasa, chargé d'urbaniser 320 hectares sur la zone voisine de Nanterre, est actuellement soumis pour consultation aux collectivités locales concernées. Elles examinent également un autre décret élargissant le périmètre "d'intérêt national" administré par l'Etat à d'autres portions de Nanterre et à La Garenne-Colombes. Actuellement le quartier de La Défense s'étend essentiellement sur les communes de Puteaux et Courbevoie. Le conseil municipal de Courbevoie, bien qu'à majorité UMP, a voté lundi soir contre ces projets de décret, jugeant notamment qu'ils n'avaient pas fait l'objet de concertation.

    Contactée par l'AFP sur cette affaire de décret, la présidence n'a pas souhaité faire de commentaire. "Le président ne cédera en aucun cas à la pression médiatique", a confié mercredi à l'AFP un ministre, sous couvert de l'anonymat. "Je ne lâcherai pas", a, selon un de ses interlocuteurs, déclaré mercredi en petit comité le chef de l'Etat.

    LCI. fr - 14.10.09

  • La demi-soeur posthume d'Anne Frank raconte sa propre histoire

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    INTERVIEW - Survivante d'Auschwitz-Birkenau, Eva Schloss témoigne de son expérience de la barbarie nazie dans un livre publié pour la première fois en France. Après la guerre, sa mère épousa Otto Frank, le père de la petite adolescente juive.

    Eva Schloss a 80 ans. L'âge qu'aurait eu Anne Frank aujourd'hui si elle avait survécu aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Comme elle, Eva a vécu avec sa famille à Amsterdam où elle a immigré dans les premiers mois du conflit depuis son Autriche natale. Elle a même côtoyé la jeune juive dont le «Journal», publié en 1947, a connu un succès mondial. Le jour de ses 15 ans, elle est déportée car juive avec ses parents et son frère. Eva passera huit mois à Auschwitz-Birkenau. Elle en sortira vivante ainsi que sa mère. Cette dernière épousera quelques années plus tard Otto Frank, le père d'Anne, qui a aussi perdu sa femme et son autre fille dans les camps. Eva Schloss devient alors la demi-sœur posthume d'Anne Frank.

    Au milieu des années 80, Eva décide de livrer son expérience de l'horreur nazie dans un livre autobiographique. Depuis, elle parcourt le monde pour témoigner notamment auprès des plus jeunes. Entretien.

    lefigaro.fr. - Qu'est-ce qui vous a conduit à écrire ce livre ?

    Eva SCHLOSS. - Quarante ans après la guerre, je croyais que les hommes avaient appris à ne plus haïr, ne plus avoir de préjugés. Il n'en était rien. En Angleterre, par exemple, les populations noires ou musulmanes étaient victimes d'attaques racistes. Je souhaitais changer ces comportements, montrer aux jeunes les conséquences tragiques que ceux-ci pouvaient entraîner. J'ai été amenée à prendre la parole en 1986 lors d'un colloque organisé sur Anne Frank à Londres. C'était la première fois que je racontais mon expérience en public. J'ai lâché tout ce que j'avais retenu depuis des années. Même en privé, j'en parlais très peu.

    Vous revenez longuement sur votre expérience des camps. Qu'est-ce qui vous a permis d'en sortir vivante ?
    J'ai eu de la chance. J'étais jeune et en bonne santé, je voulais vivre. Je n'ai jamais cessé d'espérer. Mais la chance est pour beaucoup. Tous les survivants des camps ont eu de la chance. Dans mon cas, c'est la rencontre de ma cousine, Minni. Elle m'a sauvé la vie. (Cette infirmière à Birkenau évitera à la mère d'Eva d'être exterminée et soutiendra les deux femmes pendant leur détention).

    Dans la préface de votre livre, vous dites ne pas croire en la bonté humaine. C'est une phrase terrible …
    J'ai vu des choses incroyables commises par les Allemands. Des gens bien éduqués, à qui nous n'avions fait aucun mal, et qui nous ont traité moins bien que des animaux. Ces gens-là pouvaient désobéir. Je continue aujourd'hui à penser qu'il y a des mauvaises personnes mais aussi beaucoup de bonnes personnes. J'ai donc un peu changé d'avis.

    Vous avez côtoyé Anne Frank. Quelle image gardez-vous d'elle ?
    Je l'ai connue quant elle avait entre 11 et 13 ans. C'était une petite fille normale, très vivante. Elle se croyait très importante, aimait être entourée. Mais surtout, elle parlait beaucoup. On la surnommait «Madame couac-couac» (elle imite le bec d'un canard). Elle avait un mois de moins que moi, mais semblait plus mûre. Anne aimait que les garçons la regardent. De mon côté, c'est l'expérience des camps qui m'a fait grandir, notamment lorsqu'il a fallu veiller sur sa mère. À 15 ans, j'étais une adulte.

    Quelle a été la réaction d'Otto Frank, le père d'Anne, en apprenant l'existence du journal écrit par sa fille ?
    Il a toujours su qu'elle écrivait mais ne savait pas que ce journal avait été conservé. Cet événement l'a sauvé. Sans cela, il se serait laissé aller. Avec ce livre, sa petite fille était toujours avec lui.

    Comment analysez-vous le succès de cet ouvrage ?
    D'abord je n'ai pas compris car c'est le livre d'une petite fille. C'était le premier livre à propos de la Shoah. Mais ce n'était pas la Shoah, car il n'aborde pas les choses affreuses qui se sont passées dans les camps. Dans les années cinquante, le public voulait connaître un peu de cet épisode. Mais pas trop. Beaucoup de jeunes se sont aussi retrouvés dans ce récit : à travers l'évocation des conflits avec les parents, l'éveil à la sexualité …

    Depuis 1986, vous témoignez de votre expérience à travers le monde, notamment auprès des enfants. Comment réagissent-ils ?
    Ils comprennent les choses. Beaucoup sont originaires de pays qui ont connu la guerre (en Afrique ou en ex-Yougoslavie par exemple). Dans les années 40, on pouvait dire «cela n'existe pas», mais maintenant on voit tout au cinéma, à la télévision.

    Que vous inspirent les déclarations de ceux qui remettent en cause l'existence du génocide juif ?
    Je ne crois pas que ces personnes - souvent des intellectuels - croient vraiment à ce qu'ils disent. Beaucoup de preuves attestent de la réalité de la Shoah.

    En fin d'entretien, Eva Schloss nous a présenté des papiers d'identité établis au nom de sa mère par les autorités nazies autrichiennes, conservés par ses soins. Voir la séquence.

    * L'histoire d'Eva, Les Mémoires de la demi-soeur d'Anne Frank, Le Cherche midi, 287 pages, 17 €.

    VOIR AUSSI :

    » Le site Internet d'Eva Schloss

    Le Figaro - 14 octobre 2009