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  • L'insécurité grandissante - Une famille braquée dans le Val-de-Marne

    Une mère et son fils adolescent ont été légèrement blessés lors d'un braquage dans la nuit de vendredi à samedi à leur domicile d'Alfortville (Val-de-Marne) pour un maigre butin: du matériel informatique et quelques euros, a-t-on appris de source policière.

    Vers 01H00 samedi, cinq jeunes, probablement âgés de "16-17 ans", ont prétexté d'un incendie pour se faire ouvrir la porte de l'appartement dans lequel se trouvaient une femme âgée d'une trentaine d'années et son fils adolescent. Les deux victimes ont été plaquées au sol et baillonnées à l'aide de vêtements trouvés dans l'appartement puis les agresseurs, cagoulés, gantés et munis de deux armes de poing et d'une bombe lacrymogène, ont mis à sac l'appartement. Ils sont repartis avec un ordinateur, un appareil photo, une console de jeu et quelques euros, tandis que leurs victimes ont pu se défaire de leurs liens pour prévenir les secours.

    La mère a été blessée par un coup de crosse à la tête et son fils, frappé de la même façon, souffre d'un hématome à la mâchoire. Aucune interpellation n'avait eu lieu samedi. L'enquête a été confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.

    Le Figaro - 03 juilllet 2010

  • Défilé pro-nazi en Lettonie pour le 69ème anniversaire de l'invasion allemande

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    A l’occasion du 69e anniversaire de l’invasion allemande en Lettonie, des partis d’extrême droite et néonazis ont organisé une grande marche dans les rues de la capitale Riga.
     
    Le Président letton et son ministre des Affaires Etrangères ont tenté d’empêcher la marche, mais un tribunal local a eu raison de leur opposition ! Ephraïm Zuroff, Président du Centre Wiesenthal de Jérusalem, a déclaré « qu’il s’agissait là d’un acte grave car c’était la brisure d’un tabou dans un pays européen, où un tribunal autorise officiellement la tenue d’un défilé nazi pour marquer un événement lié à la Deuxième Guerre Mondiale ».
    Zuroff rappelle « que c’est d’autant plus grave du fait que l’antisémitisme relève la tête dans les pays baltes ». Il y a quelques mois, une marche officieuse d’anciens « Waffen-SS » avait eu lieu dans la même ville de Riga, et qui avait attiré une foule nombreuse. Le Dr. Zuroff déplore « que les gouvernements actuels d’Europe de l’Est soient parfois aussi insensibles à ce phénomène de recrudescence de l’antisémitisme car», explique-t-il, « c’est dans ces pays que la collaboration avec les nazis a été la plus active, jusqu’à participer à l’exécution et l’assassinat des Juifs ». Il estime également « que l’image d’Israël véhiculée aujourd’hui par la propagande arabe et palestinienne, contribue grandement au regain d’antisémitisme qui sévit dans de nombreux pays ».
    A l’occasion du 69e anniversaire de l’invasion allemande en Lettonie, des partis d’extrême droite et néonazis ont organisé une grande marche dans les rues de la capitale Riga. Le Président letton et son ministre des Affaires Etrangères ont tenté d’empêcher la marche, mais un tribunal local a eu raison de leur opposition ! Ephraïm Zuroff, Président du Centre Wiesenthal de Jérusalem, a déclaré « qu’il s’agissait là d’un acte grave car c’était la brisure d’un tabou dans un pays européen, où un tribunal autorise officiellement la tenue d’un défilé nazi pour marquer un événement lié à la Deuxième Guerre Mondiale ». Zuroff rappelle « que c’est d’autant plus grave du fait que l’antisémitisme relève la tête dans les pays baltes ». Il y a quelques mois, une marche officieuse d’anciens « Waffen-SS » avait eu lieu dans la même ville de Riga, et qui avait attiré une foule nombreuse.
    Le Dr. Zuroff déplore « que les gouvernements actuels d’Europe de l’Est soient parfois aussi insensibles à ce phénomène de recrudescence de l’antisémitisme car», explique-t-il, « c’est dans ces pays que la collaboration avec les nazis a été la plus active, jusqu’à participer à l’exécution et l’assassinat des Juifs ». Il estime également « que l’image d’Israël véhiculée aujourd’hui par la propagande arabe et palestinienne, contribue grandement au regain d’antisémitisme qui sévit dans de nombreux pays ».
    ISRAEL 7.com - 02 juillet 2010

  • Déploiement maritime dans le Golfe: des navires US prêts au débarquement

    On a beaucoup parlé de flottilles pour Gaza. Comme l’arbre qui cache la forêt, cela nous a fait perdre de vue les vraies flottes d’assaut avec des véritables bâtiments de guerre portant de vrais avions de combat et des hommes de troupe.

    Selon le site israélien d’information politique et militaire Debka, confirmé par le site de la Marine américaine, un troisième porte-avion américain se serait rapproché des côtes iraniennes avec à son bord 4000 Marines et des navires amphibies de débarquement. Ainsi, le nombre des hommes de troupes des Marines embarqués sur cette flotte de trois porte-avions atteindrait les dix mille.

    Le porte avions USS Nassau LHA-4 et ses navires d’escorte ont été placés dernièrement dans la zone de déploiement du Commandement de la 5ème Flotte responsable des vaisseaux de guerre dans le Golfe Persique.

    Cette armada américaine navigue à l’entrée du Golfe d’Aden vers la Mer Rouge face au Détroit de Bab-El-Mandeb. C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles la République iranienne a annoncé dimanche 27 juin  l’annulation de ses flottilles pour la Bande de Gaza. Les Iraniens craignent que l’armada américaine n’arraisonne ses bateaux pour y faire des recherches, chose permise par le droit maritime international depuis que le Conseil de Sécurité de l’ONU a entériné des mesures de sanctions élargies à l’encontre de la République islamique d’Iran.

    Dans ce déploiement de bataille navale, quels sont les grands bâtiments de guerre américains?

    -          Le bâtiment d’assaut amphibie USS Nassau  comprenant 3000 Marines américains. L’USS Nassau est un navire de débarquement et également un gigantesque porte-avions portant des chasseurs bombardiers à décollage vertical de type Harrier AV-8B, des hélicoptères d’assaut de type AH1-W Super Cobra, des hélicoptères de transport marin de type CH-46 Sea Knight et CH-53 Sea Stallion ainsi que des hélicoptères se transformant en avions V-22 Ospreys. Ce bâtiment contient 1400 cellules dans lesquelles se trouvent les Marines qu’il transporte à bord, tous appartenant au 24ème corps expéditionnaire de  l’US Marine Corps. L’USS Nassau est escorté par deux bâtiments.

    -          Le navire de débarquement USS Mesa Verde. C’est un navire semblable au USS San Antonio qui peut transporter 800 hommes de troupe avec tout leur équipement prêts à débarquer à tout moment.

    -          Le navire de débarquement USS Ashland, également amphibie, transportant 400 hommes de troupe ainsi que 100 combattants des commandos marins des US Navy Seals pour des opérations spéciales en mer et derrière les lignes ennemies. Ce navire avait été attaqué par des tirs de missiles de type Katioucha par des hommes d’Al Qaeda en Jordanie en août 2005 alors qu’il était ancré face à Eilat dans le Golfe d’Aqaba.

    La semaine dernière, est arrivée dans le Golfe Persique  la Force d’assaut maritime Harry S. Truman (USS Harry S. Truman Carrier Strike Groupe) composée de douze navires dont le principal est le porte-avions Truman.

    C’est donc la Force aéromaritime américaine la plus proche des côtes iraniennes. Elle se trouve face à Chah Bah, non loin de la frontière entre l’Iran et le Pakistan. Chah Bah est la base maritime centrale des Gardes de la Révolution iranienne dans laquelle est postée une grande partie des forces spéciales iraniennes.

    Plus à l’Ouest dans l’Océan Indien, derrière ce déploiement se trouve la force d’assaut aéromaritime Dwight D. Eisenhower (USS Dwight D. Eisenhower Strike Group).

    Israël 7.com- 29 juin 2010

  • Affaire Woerth: ils commencent à prendre peur pour "leur" démocratie...

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    PARIS — Michel Rocard et Simone Veil crient "halte au feu" dans l'affaire Bettencourt/Woerth en appelant les hommes politiques à ne pas "apporter du grain à moudre à la broyeuse populiste", dans une tribune commune publiée dans Le Monde daté de dimanche-lundi.

    S'exprimant comme membres du club politique Vauban, l'ex-Premier ministre socialiste et l'ancienne ministre centriste se disent "profondément inquiets" de "l'état du débat public -si tant est qu'il s'agisse vraiment d'un débat- autour d'une affaire qui fait les titres de la presse".

    "Nous prenons la parole ensemble pour affirmer haut et fort qu'il est temps, grand temps, de dire "Halte au feu !" d'autant que l'actualité donne "de la scène sportive à la scène médiatique, suffisamment d'exemples d'intolérance et d'intempérance pour que les responsables politiques s'abstiennent d'apporter du grain à moudre à la broyeuse populiste".

    "Mesure-t-on bien les effets dévastateurs du spectacle affligeant qui se donne jour après jour devant l'opinion autour de "l'affaire Bettencourt" ? Veut-on définitivement démonétiser une parole politique déjà suffisamment dévalorisée, décriée, diminuée ?", s'interrogent ces deux personnalités.

    "Les représentants des institutions les plus éminentes de notre pays -présidence, gouvernement, Parlement, justice- se trouvent interpellés, parfois en des termes plus qu'inappropriés, par des responsables politiques plus soucieux de leur carrière que de l'intérêt public, qu'ils soient de droite ou de gauche", ajoutent M. Rocard et Mme Veil.

    "Chacun a parfaitement le droit, et même le devoir démocratique, de dénoncer, ou de défendre, telle ou telle situation de cumul de responsabilités, tel ou tel risque de conflit d'intérêts, tel ou tel motif de confusion des genres", soulignent-ils.

    Mais, selon eux, "attaquer ad hominem, harasser sans relâche, dénoncer sans preuves", "ce n'est pas servir le débat, c'est desservir la démocratie, l'affaiblir et finalement l'asservir au nom même des principes que l'on croit si bien défendre. C'est porter atteinte à la dignité de la personne, c'est porter un coup à la politique, à la République".

    AFP. 03 juillet 2010

  • FN: Gollnisch maintient sa candidature

    Bruno Gollnisch a donné cet après-midi une conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé maintenir sa candidature dans la course à la présidence du Front national en dépit du soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à sa fille Marine, à qui il a adressé quelques critiques.

    « Je maintiens intégralement ma candidature » et « je pense que j’ai une chance de gagner », a déclaré le vice-président du FN lors d’une conférence de presse à Nanterre, au siège du parti tout en se disant peu surpris du soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à sa fille, également vice-présidente, mercredi dans un entretien à France Soir. « J’aurais préféré qu’il restât un arbitre, compte tenu de son autorité morale », a déclaré ce vieux compagnon de route du chef historique du FN.

    Et « la gratitude que nous avons tous » pour le président du FN « ne signifie pas » que « tous les votes se portent sur Marine, qui a de grandes qualités ». Bruno Gollnisch, âgé de 60 ans, a lancé quelques critiques à sa concurrente.

    NPI - 02 juillet 2010

  • Manifestations contre la nouvelle loi sur l'avortement en Espagne

    A Madrid, plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi devant le siège de la plus haute juridiction espagnole pour protester contre une nouvelle loi, plus libérale, sur l'avortement. Le texte controversé doit entrer en vigueur lundi.

    Les manifestants, portant des pancartes sur lesquelles ont pouvait lire "Non à l'avortement, oui à la vie" et "Chacun a le droit de vivre" se sont rassemblés devant le bâtiment de la Cour constitutionnelle à Madrid en réponse à l'appel de quelque soixante groupes ou associations.

    Les manifestants scandaient "25 ans c'est assez", allusion à la dépénalisation de l'avortement en Espagne en 1985.

    Les réformes du gouvernement socialiste sur l'avortement, qui autorisent notamment toutes les femmes à avorter jusqu'à la 14e semaine de grossesse, doivent prendre effet à partir de lundi.

    Mais la Cour constitutionnelle a accepté mercredi dernier d'examiner un recours introduit par le Parti populaire (PP, conservateur). Elle a donné au gouvernement et au Parlement trois jours pour présenter leurs arguments en faveur de la réforme.

    Le PP a soutenu que la nouvelle législation violait un article de la constitution reconnaissant que "chacun a le droit de vivre".

    La ministre de l'Egalité, Bibiana Aido, a affirmé qu'elle n'avait "aucun doute" que la nouvelle loi était "tout à fait constitutionnelle" et qu'elle entrerait en vigueur à la date prévue.

    La réforme, à laquelle s'oppose fermement l'Eglise catholique romaine, a été approuvée par le Parlement le 24 février dernier. Elle autorise celle qui le demande à avorter jusqu'à la 14ème semaine de grossesse et jusqu'à la 22ème semaine s'il existe un risque pour la santé de la mère ou si le foetus présente des malformations.

    Cette réforme est en phase avec les lois en vigueur chez la plupart des partenaires européens de l'Espagne.

    Le Temps - 3 juillet 2010

  • VIDEO Expliquez-vous, M. Woerth!

    http://www.dailymotion.com/video/xdwj7o_l-affaire-woerth-a-l-assemblee_news

    Compilation des deux dernières séances de questions au gouvernement entièrement consacrées à l’affaire Woerth, donc particulièrement houleuses…

     NPI - 03 juillet 2010

  • L'Allemagne bat l'Argentine 4 à 0

    Allemagne bat Argentine 4 à 0.jpg
    Le 3 juillet 2010 à Cape Town

  • Revoilà Ingrid!

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    Ingrid seule.jpg
    Le 2 juillet 2010 à Bogota - (Cliquez sur les photos)

    BOGOTA — C'était son deuxième passage éclair en Colombie. Quelques heures à l'ambassade de France. Une messe. Une cérémonie en hommage à ceux qui l'ont sauvée. Entre deux rendez-vous, Ingrid Betancourt avoue qu'elle est encore parfois submergée par la douleur de ses six ans loin de tous.

    "J'ai toujours l'impression que je suis bien, je suis tranquille, je suis heureuse, et tout d'un coup je parle de quelque chose et cela me revient, un flot de tristesse et d'angoisse, et les larmes me viennent", avoue-t-elle dans un entretien à l'AFP, quelques heures après son arrivée en Colombie, où elle a participé vendredi à une cérémonie marquant les deux ans de sa libération au côté de 14 autres otages.

    Depuis un an, ses apparitions se sont espacées. Elle écarte pour l'instant un retour à la vie publique, même si elle connaît bien le prochain président colombien, Juan-Manuel Santos, élu le 20 juin: elle fut sa collaboratrice lorsqu'il était ministre du Commerce extérieur, au début des années 1990.

    Ingrid Betancourt veut mener une "vie de famille" et cherche à se "reconstruire", avec l'aide d'un psychologue et de l'écriture.

    "Je n'arrive pas encore à maîtriser les émotions qui m'arrivent (...) je n'ai pas encore tout à fait récupéré le contrôle de moi-même comme je le voudrais...et je sais qu'il faut que je me donne du temps pour être forte", dit l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, enlevée en pleine campagne, en février 2002.

    Depuis sa libération le 2 juillet 2008, Ingrid Betancourt, pendant six ans l'icône internationale des otages, a été portée aux nues, proposée pour le prix Nobel de la paix, puis éreintée par plusieurs livres d'anciens otages et même de son ex-mari, évoquant son "égoïsme" ou sa froideur.

    Mais la Franco-colombienne, qui racontera dans un ouvrage à paraître en septembre sa vérité, tente malgré tout de garder ses distances.

    "Je crois qu'il faut rester très humble. On doit savoir que les gens peuvent vous placer très haut. Mais on est ce que l'on est. Il faut garder de la distance avec les hauts et les bas (...) avoir la tranquillité de savoir ce que l'on est et savoir que l'on doit s'améliorer", dit-elle.

    Elle a posé les règles: elle ne souhaite pas trop parler de sa vie privée, mais des otages, qu'elle espère encore défendre à travers son ouvrage, "Même le silence a une fin", qui sera publié chez Gallimard, ou encore du film sur son histoire en cours de préparation.

    Une partie des bénéfices qui en seront tirés seront consacrés à ce combat.

    Ingrid Betancourt refuse de dire où elle habite --aux Etats-Unis ? en Europe ?-- et d'évoquer ses journées. Elle explique en revanche qu'avec sa fondation, elle espère être au côté des ceux qui sont encore détenus, notamment en soutenant leurs familles et leurs enfants pour qu'ils puissent continuer leur vie et étudier.

    Cette femme de 48 ans accepte tout de même de parler de ses deux enfants, Melanie et Lorenzo, dont elle tente chaque jour de se rapprocher.

    "C'est un spectacle merveilleux de voir ce qu'ils sont devenus; c'est tout, c'est aussi le socle, ce qui me donne beaucoup de sécurité dans la vie, de me dire voilà, je fais partie de quelque chose, je ne suis pas en roue libre. Car de temps en temps on a l'impression que l'on est plus rien (...) Je me reconstruis autour de tout ca".

    Ingrid Betancourt explique qu'elle a encore "beaucoup de blessures qu'il faut soigner". Rentrer en Colombie, où elle arrive et repart presque en cachette, est encore un rêve lointain.

    "L'espoir de pouvoir revenir fait aussi partie de ma récupération", explique-t-elle: "Ma relation avec la Colombie est passionnelle. Je rêve de revenir, mais je le ferai quand je serai libre de beaucoup de sentiments qui m'oppressent encore".

    AFP. 03 juillet 2010

  • Nicolas BOILEAU (1636-1711)

    Rien n'est beau que le vrai...

    ... Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
    Il doit régner partout, et même dans la fable :
    De toute fiction l'adroite fausseté
    Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.

    Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
    Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
    Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux,
    Soient toujours à l'oreille également heureux ;
    Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure,
    Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :
    Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur,
    Partout se montre aux yeux et va saisir le coeur ;
    Que le bien et le mal y sont prisés au juste ;
    Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ;
    Et que mon coeur, toujours conduisant mon esprit,
    Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit.
    Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose,
    Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...

    (Épître IX)

  • Flottille Gaza: Israël ne s'excusera pas pour l'abordage, affirme Netanyahu

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     

    JERUSALEM — Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé vendredi soir qu'Israël ne s'excuserait pas pour l'abordage dans les eaux internationales le 31 mai d'un navire turc d'une flottille d'aide pour Gaza, qui a fait neuf morts parmi les passagers.

    "Israël ne peut pas s'excuser du fait que ses soldats ont dû se défendre pour échapper à un lynchage de la part d'une foule", a déclaré M. Netanyahu dans une interview à la première chaîne publique de la télévision israélienne.

    "Nous regrettons les pertes en vies humaines", a-t-il ajouté.

    Interrogé sur d'éventuels dédommagements qu'Israël serait prêt à verser aux familles des victimes de cet assaut sanglant, M. Netanyahu a répondu: "nous n'avons pas discuté de cela".

    Le Premier ministre s'est félicité de la rencontre mercredi à Bruxelles du ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, avec le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, qui a marqué une reprise de contact entre Israël et la Turquie après la crise provoquée par le raid contre la flottille qui a fait neuf morts Turcs.

    "Cette rencontre a été importante en soi. Il est important pour la Turquie comme pour Israël que de tels contacts aient lieu pour empêcher la dégradation de leurs relations", a-t-il dit.

    Interrogé à propos de la Commission créée par Israël pour enquêter sur l'affaire de la flottille humanitaire, M. Netanyahu a estimé que "cette commission répond aux demandes de la communauté internationale, car elle compte deux experts étrangers reconnus".

    "Cette commission a demandé à disposer de prérogatives étendues, et nous avons accédé à cette demande car nous n'avons rien à cacher", a-t-il ajouté.

    A la journaliste qui lui demandait si le moratoire partiel de la construction dans les colonies de Cisjordanie allait expirer comme prévu le 26 septembre, le Premier ministre a répondu: "Nous avons pris une décision et elle n'a pas été modifiée".

    Il a cependant ajouté que "cette décision a été prise pour encourager les Palestiniens à engager des négociations de paix directes avec Israël, et ils ne l'ont toujours pas fait".

    Israël et l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas mènent depuis mai des négociations indirectes de paix, dites de proximité, sous l'égide des Etats-Unis.

    Les pourparlers directs ont été suspendus lors de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza en décembre 2008/janvier 2009.

    M. Netanyahu a par ailleurs indiqué qu'à l'occasion de sa rencontre à la Maison Blanche le 6 juillet avec le président Barack Obama il entend "faire tout le possible pour empêcher que l'Iran accède à l'arme nucléaire, et pour promouvoir le processus de paix" avec les Palestiniens.

    "A cette fin, nous agissons de concert avec les Etats-Unis et d'autres pays", a-t-il encore dit.

    AFP. 02 juillet 2010

  • VIDEO - Interview intégrale de Liliane Bettencourt par Claire Chazal

    http://videos.tf1.fr/jt-we/liliane-bettencourt-je-n-ai-subi-aucune-pression-5906764.html

    02 juillet 2010

  • Qui était Eugène Schueller? - Histoire secrète de l'Oréal

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_Schueller

    et:  http://www.voltairenet.org/article12751.html  (dérouler pour lire entièrement l'article)

     

    02 juillet 2010

     

     

  • Un abattoir halal détruit par les flammes

    Abattoit halal détruit par les flammmes.jpg
    Saint-Maximin (Oise)

    «C’est une grosse catastrophe. Nous allions aborder la période du ramadan dans un mois et demi. Tout notre matériel est anéanti », se désole Mohamed Medjahed. Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 3 heures, le feu a ravagé la totalité l’entrepôt de son père, Abdellah Medjahed, 1800 m2 situés dans la zone d’activités de Saint-Maximin.

    L’activité d’abattage de volaille halal gérée par la famille a été réduite à néant. Le corps de bâtiment recouvert de bardage en tôle s’est embrasé très rapidement.

     

    « Quand je suis arrivé à 3 h 30, notre secteur commençait à prendre feu », raconte Mohamed Medjahed. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers et cinq centres de secours étaient déployés pour éviter que les flammes ne se propagent aux entreprises mitoyennes. En effet, des locaux annexes étaient loués à trois autres sociétés, un grossiste en fruits et légumes et une pizzeria.

     

     

    Abdellah Medjahed avait fermé son entreprise depuis une semaine. Il s’accordait quelques vacances pour préparer la fête du ramadan. Cette année, elle débutera vers le 10 août. Pour ce commerçant, c’est la période la plus faste de l’année. Les chaînes d’abattage de poulets tournent à plein régime, rejointes par l’activité liée à l’Aïd, le sacrifice rituel du mouton.

     « Nous nous sommes battus pendant vingt ans pour monter une installation de cette qualité. Nous avons beaucoup investi pour être en conformité totale avec les normes sanitaires », déclare Mohamed. Depuis deux ans, les musulmans affluaient. Le site tournait toute l’année grâce à la vente de volailles, exclusivement aux particuliers. « Nos clients préfèrent venir à la source et acheter chez nous. Il n’est pas rare qu’une famille nous prenne une quinzaine de pièces. »

     

    L’origine du sinistre est encore méconnue

    Le Parisien - 02 juillet 2010

     

     

     

  • Double meurtre de Pont-Sainte-Maxence: le meurtrier présumé se pend dans sa cellule

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    Halan Florisse

    Halan Florisse, 19 ans, accusé du des époux Prévost, s'est vendredi matin à la prison de Liancourt, selon les informations du Courrier-Picard.fr. L'administration pénitentiaire a précisé que le jeune homme, détenu depuis le 19 mai 2010, se serait suicidé par pendaison.

     

    Le procureur de Senlis, Chantal Berger, a déclaré que l'action publique était éteinte le concernant. Une autopsie sera réalisée lundi mais, a-t-elle souligné, le suicide ne fait quasiment pas de doute.

    Selon Nicolas Caron, de FO pénitentiaire, le détenu avait vu le médecin à 10h30 vendredi dans le cadre d'une visite de routine et se serait donc suicidé peu après avoir regagné la cellule, qu'il occupait seul. «Il ne posait pas de problème depuis son arrivée», a assuré les reponsable syndical. 

    Une agression d'une rare violence

    Le suspect, confondu par des analyses ADN, avait été arrêté le 20 mai au domicile de sa mère près de Vincennes (Val-de-Marne). Les enquêteurs avaient retrouvé sur place des objets volés au couple, «notamment une télévision et un four à micro-ondes». Le jeune homme n'était pas connu des services de police et n'avait aucun antécédent judiciaire. En recherche d', il avait toutefois séjourné quelques années auparavant à Pont-Sainte-Maxence, alors qu'il était en famille d'accueil.

    Thérèse et Jacques Prévost, 76 ans, avaient été retrouvés dans leur pavillon à Pont-Sainte-Maxence, dans l'Oise, le 29 janvier. Le médecin légiste avait relevé 87 coups de couteau sur le corps des victimes, dont 60 pour la femme, ainsi que de nombreuses ecchymoses. Les victimes vivaient de leur retraite après avoir travaillé de longues années dans une usine sidérurgique de Montataire, à une vingtaine de kilomètres de Pont-Sainte-Maxence.

    Au lendemain de la découverte des corps, le ministre de l'Intérieur avait annoncé un durcissement des sanctions pénales contre les agresseurs de personnes âgées. Et pour résoudre cette double affaire criminelle, d'importants moyens avaient été mis en oeuvre : 300 personnes entendues, 172 scellés constitués.

    Halan Florisse avait été mis en examen pour homicides volontaires accompagnés d'actes de torture et de barbarie pour lesquels il encourait la réclusion criminelle à perpétuité.

    Le Parisien - 02 juillet 2010

  • Afghanistan: un général français vivement rappelé à l'ordre pour avoir critiqué la stratégie de Washington

    Une affaire McChrystal à la française? Une semaine après le limogeage du général américain, ex-commandant des forces alliées en Afghanistan, un général de division français a été vivement rappelé à l'ordre pour avoir critiqué la stratégie de Washington.

    Fait rare en France où le débat public sur l'intervention alliée en Afghanistan est réduit à la portion congrue, le général Vincent Desportes a exprimé ouvertement ses doutes, dans une interview au Monde daté de vendredi. Pour lui, la stratégie américaine en Afghanistan "ne semble pas fonctionner".

    "Factuellement, la situation n'a jamais été pire", a-t-il fait valoir, rappelant que le mois de juin avait été le plus meurtrier pour les troupes internationales depuis leur engagement fin 2001 en Afghanistan, avec 100 soldats tués.

    "Tout se passe comme si le président américain n'était pas très sûr de ses choix", a-t-il ajouté, enfonçant le clou.

    Ces déclarations ont suscité la colère de la hiérarchie militaire française. Une "faute", des propos "irresponsables", une "opinion malvenue et insuffisamment argumentée", a dénoncé vendredi le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, sur Europe 1.

    "J'ai bien l'intention de lui demander de venir s'en expliquer", a-t-il enchaîné sans préciser s'il envisageait des sanctions.

    Bien sûr, le général Desportes n'est pas le général Stanley McChrystal, ex-commandant des forces américaines et alliées en Afghanistan dont les effectifs culmineront cet été avec 150.000 hommes. Mais il n'est pas non plus le premier venu.

    A la tête du Collège interarmées de défense (CID), l'ex-Ecole de Guerre, ce général trois étoiles a la responsabilité de la formation intellectuelle de l'élite des officiers supérieurs des armées françaises et son opinion dissidente sur la stratégie américaine prend ainsi un relief particulier.

    Deux visions s'opposent. D'un côté, la sienne, reflet des critiques exprimées outre-Atlantique par nombre d'observateurs civils et militaires et à demi-mots dans les rangs de l'armée française.

    La guerre en Afghanistan, font valoir les Cassandre, s'éternise depuis bientôt neuf ans sans qu'une issue ne se dessine clairement ni même les termes d'une "victoire" alliée. Neuf ans, c'est bien plus que les deux guerres mondiales et bientôt autant que les 3.368 jours de l'occupation soviétique de l'Afghanistan.

    Conclusion du général Desportes: "Si la doctrine McChrystal (qui n'est pas remise en cause malgré son limogeage, ndlr) ne fonctionne pas ou n'est plus acceptée, il faudra bien revoir la stratégie" et "probablement repousser la date du retrait d'Afghanistan". Les premiers soldats américains rentreront en juillet 2011, a promis Barack Obama.

    Cette stratégie n'est pas celle des Etats-Unis tout comme cette guerre n'est pas une guerre américaine, a répliqué l'amiral Guillaud.

    "Cette stratégie a été demandée par le président de la République française Nicolas Sarkozy dès avril 2008 (au sommet de l'Otan) à Bucarest, elle a été validée à Strasbourg lors de la réunion de l'Otan, il y a un an, et elle est mise en oeuvre depuis l'automnne 2009", a-t-il ainsi soutenu.

    Rappelant qu'elle conjuguait l'action militaire avec un "indispensable" effort de développement et de gouvernance de l'Afghanistan, il a estimé qu'il s'agissait de "la bonne stratégie".

    "La situation va rester compliquée pendant plusieurs mois encore", a cependant concédé le chef d'état-major pour qui les 3.750 soldats français présents sur le sol afghan devront y rester "le moins longtemps possible".

    AFP. 02 juillet 2010

  • A qui Liliane Bettencourt distribuait-elle 50.000€ en espèces par semaine?

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    Interrogé ce vendredi matin sur RMC, Maître Antoine Gillot, avocat de l'ancienne comptable de Liliane Bettencourt, Claire T., affirme que sa cliente bénéficiait d'une délégation de signature lui permettant d'effectuer des retraits en espèces hebdomadaires pour le compte de sa patronne. Selon lui, les sommes retirées chaque semaine se montaient à « 50.000 euros par semaine » et étaient ensuite « distribuées ».
    « Des carnets où était noté à qui cet argent était remis »
    Questionné sur l'éventualité que cet argent liquide ait pu être versé à des personnalités politiques, Maître Gillot répond que « cela fait partie des possibilités. […] Ma cliente notait précisément à qui cet argent était remis. Il y avait des carnets qu'elle a restitués à un avocat de Liliane Bettencourt. J'ai même un reçu écrit par ce confrère ».
    « Bettencourt volée, spoliée tous les jours »
    Invité de Bourdin Direct ce vendredi, Maître Olivier Metzner, l’avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, fille de Liliane, s’est dit surpris par cette information : « J’apprends maintenant que ces carnets sont chez un des avocats de Liliane Bettencourt, ce qui est très surprenant. Lorsqu’il y a deux ans, j’ai été saisi par la fille, je ne m’attendais pas à un tel déferlement médiatique. On voit bien qu’autant d’agent attise tous les intérêts et que Madame Bettencourt était courtisée par des gens qui en ont profité pour la spolier. On la vole tous les jours, on la spolie. »

    RMC.fr - 02 juillet 2010

  • Un "Genèvagate' menace Mme Bettencourt et les Woerth - Les langues se délient à Genève

    Deux comptes suisses, à Vevey et à Genève, ont été mis au jour par les enregistrements du maître d’hôtel. Le réseau de sociétés gérant la fortune de l’héritière L’Oréal finit sous le Jet d’eau, près de l’Hôtel d’Angleterre. Selon un banquier de la place, «depuis 2008, Florence Woerth était presque à demeure à Genève».


    Au fur et à mesure des révélations entourant la fortune de Liliane Bettencourt et des écoutes – si elles sont authentiques – révélant un véritable montage financier d’évasion fiscale, les langues se délient à Genève
    . Et pour cause! Les gérants de fortune de la place financière genevoise n’en veulent pas tellement à l’héritière de L’Oréal, qui pèse quelque 16 milliards grâce aux 31% d’actions qu’elle détient dans le groupe cosmétique et aux 3% qu’elle contrôle chez Nestlé, faisant d’elle la plus importante actionnaire de la multinationale.

    Ils en veulent à Eric Woerth, aujourd’hui ministre français du Travail, mais qui fut, il y a quelques mois encore ministre du Budget, n’hésitant pas à brandir la liste des 3000 noms de citoyens français, volée par Hervé Falciani en 2009 chez HSBC Private Bank (Suisse) à Genève.

    Actifs gérés depuis Genève

    L’un d’eux, spécialiste des «family offices» (sorte de banques privées pour très grandes fortunes) tempête: «Eric Woerth, qui avait fait de l’évasion fiscale sa priorité, nous a longtemps fustigés comme les ennemis numéro un. C’est lui aussi qui, avec Peer Steinbrück, alors ministre allemand de l’Economie, nous a conduits sur la liste grise de l’OCDE, celle des paradis fiscaux non coopératifs. Mais savez-vous qu’au même moment, sa femme Florence, l’une des gérantes de fortune de Liliane Bettencourt, était vue très souvent dans le «family office» de la milliardaire française, qui se situe à deux pas de l’Hôtel d’Angleterre?»

    Cette entité de gestion de fortune genevoise fait partie de la holding Téthys qui gère les actifs de l’héritière, à savoir principa­lement les dividendes de son paquet d’actions chez L’Oréal et chez Nestlé, ainsi que ses biens immobiliers. Elle travaille main dans la main, mais depuis la Suisse (!), avec la société financière française Clymène, dirigée par l’homme de confiance Patrice de Maistre et employeur, depuis 2007, de Florence Woerth, épouse de l’ex-ministre du Budget.

    Et notre financier fâché d’ajouter: «Eric Woerth, durant ces deux dernières années, ne pouvait pas ignorer que sa femme se trouvait très régulièrement à Genève. Et que ce n’était certainement pas pour voir son Jet d’eau!»

    Les enregistrements illicites faits par l’ex-maître d’hôtel de Liliane Bettencourt ont déjà mis au jour deux comptes bancaires, l’un à Vevey, de 65 millions d’euros, l’autre à Genève, de quelque 16 millions d’euros. Ces deux comptes sont tellement réels que Liliane Bettencourt et son gérant de fortune Patrice de Maistre les ont déplacés au mois d’avril dernier, selon les dernières informations, non plus à Singapour ou Hongkong, mais dans une assurance-vie en France au profit du petit-fils de Liliane et fils de Françoise, aujourd’hui en procès avec sa mère.  En 2009 et 2010, le directeur de la société financière Clymène a donc fait, de son propre aveu, de très nombreux aller-retour à Genève et dans l’arc lémanique, pour «qu’on enlève ces comptes».

    Autre fait avéré des liens entre Clymène et Genève est le transfert, il y a quelque deux ans, de 280 millions d’euros des comptes français de Liliane Bettencourt chez UBS Genève. Enfin, selon des documents publiés cette semaine par l’hebdomadaire Marianne, il s’avère que la fortune déclarée en 2007 dans l’Hexagone par l’héritière L’Oréal et ses gérants s’élevaient à 2,2 milliards d’euros pour une imposition de 40  millions d’euros.

    Enfin, en tant que trésorier de l’UMP, Eric Woerth, lui aussi, connaît visiblement passablement bien la route qui conduit à Genève, chez un autre de ses amis, Pierre Condamin Gerbier, responsable de l’UMP à Genève et gérant de fortune ardent défenseur des «family offices». C’est ce dernier qui s’est chargé, notamment, d’organiser le dîner de gala au Crowne Plaza, puis au Caviar House, avec les plus grandes fortunes françaises exilées en Suisse romande, en mars 2007, lorsque Woerth était venu collecter des fonds pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

    Or, comme le confiait un autre banquier genevois, lui aussi extrêmement courroucé, au Matin Dimanche en septembre 2009, «Eric Woerth ne cherchait pas alors à savoir si les chèques qu’on lui remettait étaient prélevés sur des comptes suisses non déclarés au fisc français.» La collecte finale avait rapporté, en tout, plus de 7 millions d’euros.

    ÉLISABETH ECKERT | 02.07.2010 

    LA  TRIBUNE DE GENEVE  - 02 juillet 2010

  • Bettencourt: Woerth affirme ne pas avoir donné "son aval" au remboursement des 30 millions

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    L'ancien ministre du Budget Eric Woerth a affirmé vendredi dans un communiqué ne pas avoir donné "son aval" au remboursement de 30 millions d'euros à la milliardaire Lilianne Bettencourt dans le cadre du bouclier fiscal, démentant les informations du site internet Mediapart.

    Selon le site Mediapart, qui a révélé l'information jeudi, le versement en mars 2008 de 30 millions d'euros par l'administration fiscale à Mme Bettencourt, dans le cadre du bouclier fiscal, nécessitait l'aval du ministre du Budget de l'époque Eric Woerth, aujourd'hui ministre du Travail.

    D'après le site d'information en ligne, qui cite un fonctionnaire des impôts ayant requis l'anonymat, "les remboursements opérés par l'administration fiscale, lorsqu'ils sont supérieurs à plusieurs millions d'euros, nécessitent l'aval du ministre de tutelle".

    "Un ministre du Budget n'intervient en aucun cas dans cette procédure", affirme le communiqué émanant du ministère du Travail. "Contrairement à ce qui est dit, Eric Woerth, alors ministre du Budget, n'a donc pas "donné son aval" pour le versement du bouclier fiscal de Madame Bettencourt", selon la même source.

    "Eric Woerth appelle à la plus grande prudence celles et ceux qui reprennent les allégations totalement à charge d'un site Internet et leur demande au minimum de vérifier leur vraisemblance au regard de la loi fiscale", ajoute le communiqué.

    Le site Mediapart a rendu public dernièrement des enregistrements pirates de conversations de Mme Bettencourt qui font apparaître des liens troubles entre l'héritière de L'Oréal et le couple Woerth, l'épouse de l'actuel ministre du Travail ayant travaillé pour une entreprise gérant la fortune de la milliardaire.

    Le Point - 02 juillet 2010

  • L'ex-préfet Girot de Langlade, condamné à 1.500€ d'amende, fera appel

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    (Cliquez sur la photo)

    CRETEIL — L'ancien préfet Paul Girot de Langlade a été condamné vendredi à 1.500 euros d'amende pour injures racistes par le tribunal correctionnel de Créteil pour avoir déclaré lors d'un contrôle à l'aéroport d'Orly: "On se croirait en Afrique, ici!".

    Le 31 juillet 2009, M. Girot de Langlade, alors préfet chargé des Etats généraux de l'Outre-Mer, avait lâché cette phrase lors d'un contrôle de sécurité, qui s'était déroulé dans une certaine confusion.

    Ces propos "procèdent d'un amalgame selon lequel toutes les personnes du continent africain partagent le même défaut de l'incompétence et de la désorganisation", a expliqué le juge Philippe Michel, en rendant public le jugement.

    A l'audience, M. Girot de Langlade avait récusé tout racisme. "J'ai simplement voulu dire que c'était le bordel (...) Si le contrôle avait été rigoureux, j'aurais pu dire: "on se croirait à Singapour ou aux Etats-Unis", avait-il déclaré.

    Selon le magistrat, la phrase incriminée "avait d'autant plus de portée qu'elle a été prononcée par un préfet tenu à une obligation de réserve et de sang-froid" et qui n'a "pas tenu compte" du fait que les agents de sécurité présents lors du contrôle étaient "pour partie des personnes de couleur".

    Le magistrat a toutefois reconnu que l'ancien préfet était "très fatigué" au moment de ce contrôle à Orly et qu'il a par ailleurs déjà été sanctionné en étant mis à la retraite d'office à la suite de cette affaire.

    La peine prononcée est inférieure aux réquisitions du parquet, qui réclamait 5.000 euros d'amende.

    Trois agents de la société Securitas, qui avaient porté plainte, se sont vu octroyer entre 300 et 500 euros de dommages et intérêts. La Licra, SOS Racisme et le Mrap ont obtenu le versement d'un euro symbolique.

    L'ex-préfet n'était pas présent au délibéré.

    "Nous allons faire appel", a déclaré à l'AFP son avocat Me Gilbert Collard.

    "Le jugement indique bien que cette phrase n'est pas raciste en elle-même mais en fonction d'un contexte. Or, rien n'indique que mon client ait prononcé cette phrase en tenant compte du contexte", a précisé l'avocat, se félicitant que la peine de 1.500 euros ramène cette phrase "à une proportion moins grande".

    "Jusqu'au bout (M. Girot de Langlade) n'assume pas, il est dans le déni", a déclaré l'avocat des plaignants, David-Olivier Kaminski, à l'issue du délibéré.

    Avant son procès, M. Girot de Langlade avait accusé le ministre de l'Intérieur d'avoir "orchestré" cette affaire pour se refaire "une virginité de parfait antiraciste".

    "Il a le droit de jouer les victimes mais aujourd'hui c'est lui le coupable", a commenté M. Kaminski.

    AFP. 02 juillet 2010