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  • La mort de Nicodème: des questions demeurent

    Plus de vingt-quatre heures après la disparition de Nicodème, 22 mois, samedi près de Dinard (Ille-et-Vilaine), le corps sans vie du petit garçon a été retrouvé lundi matin peu avant 10 heures.

     
     
     C'est un gendarme qui a fait la macabre découverte, en sondant une nouvelle fois la fosse septique de la maison de vacances des grands-parents, située à Pleurtuit.

     

    Le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, a précisé que la fosse avait pourtant déjà été fouillée à plusieurs reprises samedi et dimanche. Les premiers sondages effectués avec un bâton n'avaient rien donné. Ce n'est que 36 heures après la disparition de l'enfant qu'un gendarme a repêché le corps en sondant une nouvelle fois la fosse à l'aide d'un râteau. 

    Dans l'après-midi, c'est le ballon avec lequel jouait le garçon de 22 mois qui a été retrouvé flottant dans la fosse. La thèse de l'accident apparaît de plus en plus plausible, même s'il reste encore beaucoup de zones d'ombre à éclaircir. Et cette question qui revient sur toutes les lèvres : comment le petit garçon a-t-il pu tomber dans la fosse, alors que celle-ci était a priori recouverte d'une dalle circulaire en béton pesant au moins 15 kg ?

    La famille auditionnée ce mardi

    Les enquêteurs, eux, restent prudents. Ils attendent notamment le rapport de l'autopsie menée lundi après-midi sur le corps de l'enfant, qui conclura ou non à une noyade. La famille de Nicodème, elle, sera auditionnée mardi. Les enfants également seront interrogés. Ils ont été les dernières personnes à avoir vu le petit Nicodème encore vivant.  «Ils seront accompagnés par des pédopsychiatres», a assuré le procureur.  

    Nicodème était arrivé vendredi du Val d'Oise, avec ses parents et ses trois frères et soeurs, dans la villa de ses grands-parents à Pleurtuit, près de l'estuaire de la Rance. Il avait échappé à la vigilance des adultes samedi vers 17 heures, alors qu'il jouait quelques instants plus tôt avec les autres enfants sur le terrain de la maison. Ses parents et grands-parents l'avaient cherché partout dans la maison et autour de la propriété, avant d'alerter les gendarmes.

    Durant deux nuits et un jour de recherches, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens ont ratissé le terrain dans l'espoir de le retrouver. Des dizaines de volontaires participaient aussi aux fouilles. 

    Le Parisien - 05 juillet 2010

  • Vendée: un cuisinier humilie des enfants lors du pique-nique de fin d'année

    Excédé par certains comportements perturbateurs, il a forcé une dizaine d'élèves à ramper à genoux pour pouvoir manger. Deux parents ont porté plainte et réclament son licenciement.

    «Vous avez traité le personnel comme des chiens, vous allez manger comme des chiens». La fête a tourné court, jeudi dernier, à la cantine municipale de Venansault (Vendée) : un cuisinier a contraint une dizaine d'enfants perturbateurs - âgé de 8 à 11 ans - à ramper pour aller chercher leur nourriture à l'occasion du pique-nique de fin d'année.

     

    «Dehors en plein soleil, devant tout le monde, on les a obligés à se mettre à genoux et à aller chercher leur repas à genoux, raconte un parent d'élève dans Ouest France. Mon fils n'avait pas osé en parler, à son retour de l'école, jeudi soir, pensant qu'il avait fait une grosse bêtise. C'est une maman, dont le fils a subi le même sort, qui m'a demandé vendredi si j'étais au courant de ce qui s'était passé».

     

    Certains parents, choqués, ont aussitôt prévenu la municipalité. Deux d'entre eux ont déposé plainte aurpès de la gendarmerie de Poiré-sur-Vie. Car s'ils admettent que certains enfants sont «difficiles» et «turbulents», ils déplorent, en revanche, la méthode utilisée, n'hésitant pas à parler d'«humiliation» plutôt que de «punition». Ils réclament le licenciement du cuisinier incriminé.

     

     

    «Il est cuisinier ou maître chien ?»

     

    «C'est un excellent cuisinier, mais il n'a pas de pédagogie», a reconnu Muriel Wattel, responsable de l'association qui gère la cantine. Jeudi, «il a dépassé les bornes». La responsable a expliqué qu'à la cantine, «l'ambiance était tendue avec une dizaine d'enfants de l'école publique», si bien qu'un permis à point avait été instauré, avec convocation des parents à épuisement des points. La punition concernait uniquement ces enfants perturbateurs.

     

    «Tout le monde a une part de responsabilité» dans le mauvais climat à la cantine, a estimé Muriel Wattel. «Les personnels subissent beaucoup de choses, des parents ont été convoqués (et) ne sont jamais venus, mais j'ai aussi des soucis avec mes salariés qui ne sont pas forcément formés», a-t-elle indiqué.

     

    Une défense balayée par certains parents. L'un d'entre eux, Christophe, a indiqué sur Europe 1 n'avoir jamais été averti par la cantine. «On ne travaille pas avec des enfants si on ne supporte pas les gens, a-t-il expliqué. Il est cuisinier ou maître chien ?», s'est-il interrogé.

     

    Une réunion devrait rassembler lundi soir parents, responsables de la cantine et élus de la commune pour faire le point sur cet incident.

    Le Figaro - 05 juillet 2010

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le système Sarkozy en pleine débandade

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    Eric Woerth et Nicolas Sarkozy.© Reuters

     

    L'Elysée ne maîtrise plus ses calendriers. Et cette simple donnée laisse entrevoir la fébrilité voire la panique qui règne désormais au sommet du pouvoir. Mercredi, Nicolas Sarkozy recevait des députés UMP pour leur annoncer un remaniement gouvernemental en octobre, après l'adoption par le Parlement de la réforme des retraites.

     

      La veille, son Premier ministre avait exhorté ses troupes à serrer les rangs, tous en ligne pour soutenir Eric Woerth dans l'affaire Bettencourt. Et quelques jours avant, l'omniprésent et bavard Alain Minc s'interrogeait à haute voix sur l'ampleur qu'il convenait de donner à un tel remaniement : conserver ou non François Fillon au poste de premier ministre ?

    Ce calendrier n'aura pas tenu quatre jours. Alain Joyandet, secrétaire d'Etat, a-t-il décidé de partir, comme il l'affirme sur son blog, ou a-t-il été limogé ? Peu importe. Ce départ à contretemps, annoncé un dimanche après-midi, et accompagné d'un limogeage – celui de Christian Blanc – pour tenter d'en faire un signe politique, ne règle rien. Le pouvoir ne tirera aucun bénéfice de ce qu'il ne peut pas présenter comme une remise en ordre mais qui apparaît au contraire comme le signe d'un très grand désordre.

     

    Quelle était donc la soudaine urgence de se séparer de deux secrétaires d'Etat ? Mediapart avait révélé dès le mois de mars la location d'un jet privé par Alain Joyandet (notre article ici). Cela fait près d'un mois que Le Canard enchaîné a enrichi ce «dossier», révélant le permis de construire contesté du même Joyandet pour sa villa dans le Var, puis les 12.000 euros de cigares de Christian Blanc payés par les contribuables.

     

    Ni l'Elysée ni Matignon n'avaient alors jugé bon de réagir, pas plus qu'ils n'ont estimé utile de fournir quelques explications précises sur les affaires touchant d'autres ministres ou secrétaires d'Etat, Christian Estrosi ou Fadela Amara. Quant à l'annonce, la semaine passée par le président de la République, de la réduction du train de vie des cabinets ministériels, il n'en reste qu'une énorme bourde de communication : les ministres devront désormais payer de leurs deniers personnels «leurs frais privés».

     

    Dès lors, les départs mal maîtrisés d'Alain Joyandet et de Christian Blanc ne peuvent apparaître que comme une tentative maladroite de calmer l'incendie de l'affaire Woerth-Bettencourt. Ils n'en soulignent que plus combien ce dossier, apparu à la marge d'enregistrements clandestins réalisés dans le cadre des litiges privés de la famille Bettencourt, touche en plein cœur au mode de pouvoir de Nicolas Sarkozy.

    MEDIAPART - 05 juillet 2010

     
  • Iran: des hélicoptères dispersent des fleurs sur la mer en hommage aux victimes d'un croiseur américain

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    Des hélicoptères ont dispersé des fleurs, en présence des membres des familles et des proches des victimes , dans les eaux du golfe Persique, pour rendre hommage aux 290 passagers et membres d’équipage tués par un tir de missile d’un croiseur américain USS Vincennes, qui a délibérément abattu un avion de ligne iranien il y a de cela 22 ans.

    L’Airbus A300 d’Iran air a été abattu, le 3 juillet 1988, peu après son décollage de la ville portuaire de Bandar Abbas, par l’USS Vincennes".


    Le président de la République Islamique d’Iran, Mahmoud Ahmadinejad, a qualifié cet acte de tache noire dans le bilan de la démocratie américaine.


    "Cette tragédie est une véritable déclaration de guerre à l’humanité par ceux qui prétendent vouloir défendre les Droits de l'Homme et lutter contre le terrorisme" », a affirmé Mahmoud Ahmadinejad.


    Le 3 juillet 1988, le croiseur de guerre américain USS Vincennes abat un Airbus A300 d'Iran Air au cours d'un vol commercial régulier dans l'espace aérien iranien alors qu'il survolait le détroit d'Ormuz causant la mort de 290 civils de six nationalités différentes et comptant parmi eux 66 enfants

    Le 3 juillet 1988, en pleine guerre imposée par l’Irak à l’Iran, déclenchée par la dictature du pro-américain Saddam Hussein, le croiseur américain USS Vincennes, posté dans le Golfe persique, a abattu un Airbus A300 de la compagnie Iran Air, qui transportait 290 personnes de six nationalités différentes et comptant parmi eux 66 enfants Aucun passager ne survivra à la catastrophe.

    IRNA - 03 juillet 2010

  • Londres, Berlin et Dubaï nient refuser de ravitailler les avions iraniens, mais tous les doutes sont permis

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    Un appareil d'Iran Air à l'aéroport d'Orly - (Cliquez sur la photo)

    Un responsable iranien a annoncé lundi que les aéroports de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Emirats arabes unis refusaient de ravitailler les avions de ligne iraniens après les nouvelles sanctions américaines, mais ces trois pays ont nié avoir pris une telle mesure.

    "Depuis jeudi, après l'adoption des sanctions unilatérales américaines contre l'Iran, les aéroports de Grande-Bretagne, d'Allemagne et des Emirats refusent de ravitailler les avions iraniens", a dit Mehdi Aliyari, secrétaire de l'Association des compagnies aériennes d'Iran, cité lundi par l'agence Isna.

    L'agence officielle iranienne Irna a indiqué de son côté que l'aéroport de Koweït avait fait de même.

    Selon M. Aliyari, cette mesure est conforme "à la décision du Congrès américain imposant des sanctions contre la vente des produits combustibles à l'Iran. Les compagnies (nationale) Iran Air et (privée) Mahan, qui ont de nombreux vols vers l'Europe, ont rencontré des problèmes".

    Il a appelé "le ministère des Affaires étrangères, l'organisation nationale de l'aviation civile et le ministère des Transports à agir contre cette action illégale américaine".

    Le président américain Barack Obama a promulgué le 1er juillet une nouvelle série de sanctions, votée par le Congrès, contre l'Iran, soupçonné malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

    Ces sanctions visent à perturber l'approvisionnement de l'Iran en essence, en kérosène et d'autres produits énergétiques raffinés. Elles s'ajoutent à la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU renforçant les sanctions contre l'Iran qui refuse de suspendre ses activités nucléaires sensibles.

    Cité également par l'agence de presse iranienne Isna, un membre de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la sécurité nationale, Heshmatollah Falahat-Pisheh, a appelé à des représailles contre les Emirats, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.

    "Nous considérons que les sanctions des Etats-Unis cherchent à nuire aux Iraniens", a-t-il dit. "Nous devons absolument faire la même chose aux Emirats, à la Grande-Bretagne et à l'Allemagne, dont les avions nécessitent d'être ravitaillés en Iran".

    "Si l'on porte atteinte au développement et à la sécurité de l'Iran, aucun pays de la région ne pourra jouir d'une sécurité durable", a-t-il averti.

    Néanmoins les autorités aux Emirats, en Grande-Bretagne et en Allemagne ont nié avoir imposé de nouvelles directives concernant le ravitaillement des avions de ligne iraniens transitant par leurs aéroports.

    A Londres, un porte-parole du gouvernement a dit que celui-ci n'était "pas au courant d'un refus de carburant au Royaume-Uni".

    A Dubaï, un porte-parole de l'aéroport international a affirmé que les avions iraniens continuaient de bénéficier du service de ravitaillement.

    Cependant une source proche du dossier à Dubaï a fait état d'un problème avec un "fournisseur international de carburant" dans plusieurs aéroports dans le monde, y compris aux Emirats, qui a refusé de ravitailler les avions iraniens. Mais "les opérateurs d'Iran Air ont d'autres sources pour se ravitailler", a-t-elle dit sous couvert de l'anonymat.

    A Berlin, le ministère des Transports s'est contenté d'affirmer que le refus de ravitailler des avions de passagers n'appartenait pas à la panoplie des sanctions américaines ou onusiennes.

    Mais le bureau allemand de la compagnie nationale Iran Air a démenti que les aéroports d'Allemagne refusaient un tel ravitaillement. "C'est incorrect", a répondu à l'AFP Mohammad Rajabi, directeur d'Iran Air joint à Francfort.

    Le Point - 05 juillet 2010

  • Flottille: La Turquie menace de rompre avec Israël et ferme son ciel aux avions militaires

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    ANKARA — La Turquie a menacé Israël lundi d'une rupture des relations si l'Etat hébreu ne s'excusait pas pour le raid de ses forces contre une flottille d'aide pour Gaza, et annoncé avoir fermé son espace aérien aux vols militaires israéliens.

    Ce durcissement d'Ankara a été exprimé par le chef de la diplomatie, Ahmet Davutoglu, cité par la presse, et ce malgré une rencontre secrète la semaine dernière entre lui et un ministre israélien qui laissait présager un léger réchauffement entre les deux pays, liés par un partenariat stratégique.

    Jusqu'à présent, les Turcs n'avaient pas évoqué l'éventualité d'une rupture diplomatique même si les relations bilatérales, jadis qualifiées d'exemplaires, ont été sérieusement endommagées après le raid, le 31 mai, dans les eaux internationales, d'un convoi maritime humanitaire à destination de Gaza qui avait fait neuf morts turcs.

    M. Davutoglu, qui s'exprimait devant des journalistes dans l'avion le ramenant d'un voyage au Kirghizstan, a exhorté Israël à s'excuser ou à accepter les conclusions d'une commission d'enquête internationale.

    Sinon, a-t-il averti, "les relations seront rompues".

    Israël "ne s'excusera jamais" auprès d'Ankara pour le raid, a toutefois affirmé lundi un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ce dernier avait déjà dit vendredi soir qu'Israël ne s'excuserait pas pour l'abordage du navire turc.

    Contrairement à des déclarations précédentes, M. Davutoglu est apparu plus souple au sujet d'une commission créée par Israël pour enquêter sur l'affaire de la flottille.

    "Si cette commission conclut que le raid était injuste et s'ils s'excusent, cela serait aussi suffisant", a-t-il souligné, insistant également sur le paiement de compensations.

    La Turquie réclamait jusqu'à présent la création d'une commission d'enquête internationale et indépendante.

    M. Davutoglu a aussi annoncé la fermeture totale de l'espace aérien turc aux vols militaires israéliens, une décision de rétorsion prise "pour isoler Israël" après son raid.

    "Cette décision n'a pas été prise pour un ou deux avions seulement", a-t-il souligné, précisant qu'elle pourrait éventuellement être élargie aux vols civils.

    Ankara avait confirmé la semaine dernière la fermeture du ciel turc à deux avions militaires d'Israël tout en assurant qu'il ne s'agissait pas d'une interdiction générale.

    M. Davutoglu a souligné avoir présenté de nouveau les demandes turques lors d'un entretien secret qu'il a eu mercredi à Bruxelles avec le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie, Binyamin Ben Eliezer, premier contact bilatéral depuis le raid.

    "Nous n'attendrons pas jusqu'à l'éternité pour la réponse israélienne", a-t-il ajouté.

    "La Turquie est décidée à protéger ses intérêts dans cette affaire, et pour cela elle insiste pour des excuses et des indemnisations", a souligné une source diplomatique à l'AFP sous couvert d'anonymat.

    Cette source a qualifié d'"importante" pour la Turquie les conclusions de la rencontre que doit avoir M. Netanyahu avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche, mardi.

    Washington a clairement indiqué la semaine dernière qu'un rétablissement des liens turco-israéliens était de son intérêt dans la région.

    Seul membre musulman de l'Otan, la Turquie a des frontières avec la Syrie, l'Irak et l'Iran, en qui Israël voit une menace nucléaire grandissante.

    AFP. 05 juilllet 2010

  • Le corps du petit Nicodème retrouvé dans une fosse septique

    PLEURTUIT — Le petit Nicodème, 22 mois, disparu depuis samedi après-midi de la maison de vacances de ses grands-parents en Ille-et-Vilaine, a été retrouvé mort dans la fosse septique de la propriété, a annoncé lundi le Parquet, qui privilégie la thèse de l'accident.

    L'accident apparaît de plus en plus plausible, même si les enquêteurs préfèraient rester prudents dans l'attente des conclusions de l'autopsie menée lundi et des auditions des proches prévues mardi.

    "La thèse accidentelle est une thèse sérieuse", a déclaré le procureur de la République de Saint-Malo, Alexandre de Bosschère, qui préférait cependant lundi après-midi "ne pas se focaliser" sur cette hypothèse avant les ultimes vérifications.

    Le corps de l'enfant a été retrouvé lundi matin par un gendarme qui inspectait au râteau la fosse septique située derrière la maison, une villa située au bord de l'estuaire de la Rance, près de Dinard.

    "La famille vit un drame épouvantable", a déclaré le commandant Laurent Le Gentil, le chef du groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine mobilisé par la recherche depuis samedi.

    La fosse dotée d'une buse d'accès circulaire et fermée par une dalle de béton d'environ 15 kg avait déjà été vérifiée samedi après la disparition de l'enfant, mais ce premier sondage effectué avec un bâton était resté infructueux.

    "Il paraît clair qu'un enfant qui tomberait accidentellement dedans est tout à fait susceptible de s'y noyer extrêmement rapidement", a souligné le procureur.

    Les premières observations du médecin légiste "ne permettent pas de conclure" avec certitude sur les causes de la mort mais ne "ne sont pas incompatibles avec un décès par noyade", a-t-il indiqué.

    Après la découverte du corps, les techniciens ont multiplié les relevés sur le terrain, appuyés par un hélicoptère qui prenait des photos aériennes pour mieux reconstituer le scénario du drame.

    Le petit garçon portait les habits signalés au moment de sa disparition, un body blanc, un short rayé blanc et vert et des chaussures bleu marine.

    Le ballon avec lequel il jouait a été retrouvé près du corps. Cet élément, selon le procureur, alimente l'hypothèse d'une chute accidentelle, même s'il reste à comprendre comment l'enfant a pu basculer dans la fosse.

    Le petit Nicodème était arrivé de la région parisienne vendredi avec ses parents et ses trois frères et soeurs dans la villa de ses grands-parents située près du village de Pleurtuit.

    L'enfant qui jouait dans le jardin a échappé à la surveillance de ses proches dans l'après-midi de samedi. Très vite, ses parents et grands-parents l'ont cherché partout, avant d'alerter les gendarmes.

    Pendant de longues heures, quelque 120 gendarmes appuyés par des chiens ont râtissé le moindre pouce de terrain avec l'aide de dizaines de volontaires.

    La rivière qui se trouve en contrebas de la villa avait été inspectée par des plongeurs dimanche. Le moindre puits, fossé et trou d'eau a été exploré dans les environs.

    Une enquête judiciaire pour "disparition inquiétante" a été ouverte mais le plan alerte enlèvement n'a pas été déclenché. La section de recherches de la gendarmerie de Rennes et le groupement de gendarmerie d'Ille-et-Vilaine ont été chargés de l'affaire.

    AFP. 05 juillet 2010

  • SAINT-POL-ROUX (1861-1940)

    GOLGOTHA

    Le ciel enténébré de ses plus tristes hardes
    S’accroupit sur le drame universel du pic.
    Le violent triangle de l’arme des gardes
    A l’air au bout du bois d’une langue d’aspic.
     
    Parmi des clous, entre deux loups à face humaine,
    Pantelant ainsi qu’un quartier de venaison
    Agonise l’Agneau déchiré par la haine,
    Celui-là qui donnait son âme et sa maison.
     
    Jésus bêle un pardon suprême en la tempête
    Où ses os tracassés crissent comme un essieu,
    Cependant que le sang qui pleure de sa tête
    Emperle de corail sa souffrance de Dieu.
     
    Dans le ravin, Judas, crapaud drapé de toiles,
    Balance ses remords sous un arbre indulgent,
    — Et l’on dit que là-haut sont mortes les étoiles
    Pour ne plus ressembler à des pièces d’argent.

     

     

  • Perpignan: un homme de 88 ans meurt après avoir tenté de s'opposer à un vol

    Mardi dans le quartier Saint-Mathieu, un homme de 88 ans a tenté de s'opposer au vol du sac à main de son épouse. Dans la bousculade, la victime a lourdement chuté et se trouve depuis dans le coma. Un jeune de 18 ans a été écroué.

      La tragédie a suscité une vague d'émotion dans le quartier Saint-Mathieu. Hier, commerçants et riverains exprimaient leur indignation autant que leur ras-le-bol face à une situation devenue récurrente, aux abords de la rue Petite-la-Monnaie. "C'est la troisième agression de ce genre en quelques mois. Et deux jours avant, il y a eu ces deux personnes renversées par le conducteur d'un quad..." déplorait l'un deux.

    C'est là, à l'angle de la rue du général Derroja, qu'un habitant du quartier La Réal a été victime d'une agression qui a tourné au drame, mardi soir. Il était 19 heures et ce Perpignanais âgé de 88 ans empruntait la rue avec son épouse. Soudain, un groupe de jeunes adultes s'est approché. L'un d'eux a alors voulu s'emparer du sac de la dame, qui a tenté de résister. Son époux s'est immédiatement interposé pour empêcher le vol. Dans la bousculade qui s'en est suivie, l'octogénaire a été déséquilibré et a lourdement chuté sur la bouche d'égout métallique. En quelques secondes, les agresseurs ont pris la fuite, laissant derrière eux la victime, qui avait perdu connaissance, et son épouse désemparée... Ce sont des voisins, alertés par les cris, qui se sont précipités à leur aide. Aussitôt, les secours ont été prévenus et ont transporté de toute urgence le blessé au centre hospitalier de Perpignan, où il a été admis dans un état critique. Dans le même temps, les services de police se sont rendus sur les lieux pour relever les éléments nécessaires à l'enquête.

     

    Dans la soirée, quatre personnes âgées d'une vingtaine d'années étaient interpellées et placées en garde à vue. Et dans la matinée de mercredi, un jeune homme de 18 ans, soupçonné d'être l'auteur du vol à l'arraché, a également été arrêté. Ce dernier a reconnu avoir volé le sac à main, sans pour autant avoir poussé l'octogénaire. Il a été présenté au parquet mercredi, avec deux autres suspects. L'auteur présumé du vol a été placé en détention, et les deux autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire. Mais les enquêteurs poursuivent leurs investigations et devraient pouvoir identifier l'ensemble des agresseurs grâce à l'exploitation des images de la caméra de vidéo-protection. En attendant, hier soir, l'octogénaire était toujours plongé dans le coma, et son pronostic vital était engagé.

    L'octogénaire agressé est décédé. Le procureur indiquait hier que l'enquête se poursuivait pour retrouver tous les suspects. "On fait des réquisitions supplétives avant d'ajouter qu'il s'agit désormais "d'un vol avec violence ayant entraîné la mort"

    L'INDEPENDANT - 03-04 juillet 2010

     

     

     

     

  • Débarqués par Sarkozy et Fillon, a précisé Luc Chatel, porte-parole du gouvernement

    Nicolas Sarkozy et François Fillon ont demandé à Alain Joyandet et Christian Blanc de démissionner du gouvernement, a précisé dimanche à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel.

    Alain Joyandet et Christian Blanc, secrétaires d'Etat respectivement à la Coopération et au Grand Paris, mis en cause par la presse, ont tous deux présenté dimanche leur démission du gouvernement, qui a été acceptée, avait auparavant annoncé l'Elysée dans un communiqué.

    "Les secrétaires d'Etat Alain Joyandet et Christian Blanc ont présenté leur démission du gouvernement. Le président de la République et le Premier ministre ont accepté ces démissions", précise le communiqué de la présidence de la République.

    "Les fonctions d'Alain Joyandet seront exercées par Bernard Kouchner", ministre des Affaires étrangères, "et celles de Christian Blanc par Michel Mercier", ministre de l'Espace rural.

    M. Joyandet avait un peu plus tôt annoncé sa démission en publiant un billet sur son blog.

    "L'homme d'honneur que je suis ne peut accepter d'être victime d'un amalgame. Après mûre réflexion, j'ai décidé de quitter le gouvernement", soulignait ce fidèle de longue date du chef de l'Etat.

    Le Point - 04 juillet 2010

  • Présidentielle en Pologne: Komorowski élu au second tour face à Kaczinski

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    Bronislaw Komorowski

    Le chef des conservateurs polonais Jaroslaw Kaczynski a félicité le libéral Bronislaw Komorowski pour sa victoire dimanche au second tour de l'élection présidentielle, dans un discours prononcé après l'annonce des résultats des sondages menés à la sortie des bureaux de vote. "Je félicite le vainqueur. Je félicite Bronislaw Komorowski", a lancé le frère jumeau du président défunt.

    Bronislaw Komorowski, candidat du parti pro-européen au pouvoir, Plate-forme civique, a recueilli entre 51,09 % et 53,1 % des voix contre 46,9 % à 48,91 % pour son adversaire du parti eurosceptique Droit et justice Jaroslaw Kaczynski, selon les deux sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote pour des télévisions nationales.

    Le taux de participation a été de 56,2 %, précise le sondage de l'institut TNS OBOP diffusé par la chaîne publique TVP. La participation a été de 52,4 %, selon la chaîne privée TVN.

    Le Point - 04 juillet 2010

     

  • Ille-et-Vilaine: un enfant de 22 mois a disparu depuis samedi

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    Nicodème, 22 mois

    Un enfant de 22 mois, disparu samedi après-midi à Pleurtuit, près de Dinard (Ille-et-Vilaine), est activement recherché par quelque 120 gendarmes. Originaire de la région parisienne, le petit garçon, Nicodème, venait d'arriver chez ses grands-parents, au lieu-dit la Ville-es-Lièvre, pour y passer les vacances. Mais vers 17 heures, alors qu'il jouait avec ses frères et ses petites cousines dans le jardin familial, il a échappé à la vigilance des adultes.

     

     Lorsque ses parents viennent le chercher, l'enfant n'est plus là. Ils tentent alors de le retrouver pendant près d'une heure. Sans succès. Ils finissent par alerter la gendarmerie vers 18 heures, qui déploie aussitôt un important dispositif de recherches.

    «A ce stade, aucun élément objectif ne permet de conclure à l'enlèvement» mais «compte tenu de l'âge de l'enfant», il a été décidé que les recherches seraient menées dans le cadre d'une judiciaire pour «disparition inquiétante», indique le chef d'escadron Louis-Paul Le Ravallec, officier de communication de la gendarmerie pour la région Bretagne.

    Samedi, dès l'alerte donnée, des battues ont aussitôt commencé dans la campagne alentour et sur les bords de la Rance, située à 600 m de la maison. Dans la nuit, un hélicoptère équipé d'une caméra thermique a survolé la zone de recherche, mais sans résultat. Plus d'une centaine d'hommes continuaient ce dimanche de quadriller le secteur, assistés par la gendarmerie de Mayenne, d'une équipe cynotechnique, ainsi que des habitants du village, venus prêter main forte.  

    Au moment de sa disparition, l'enfant portait un body blanc, un short rayé blanc et vert, des chaussettes blanches et des sandales bleues marines. Nicodème mesure 85 cm et pèse environ 11 kg. Il est blond avec les yeux gris-bleus. Un numéro vert pour l'appel à témoins a été mis en place : 08.00.03.45.21 

    Le Parisien - 04 juillet 2010

  • L'Oréal sous haute surveillance politique

    Pour le monde politique, il y a manifestement les «cathédrales de Chartres» industrielles – selon l'expression d'Antoine Riboud qui parlait de Danone – et le reste. Sans critères évidents. Ainsi les pouvoirs publics ont laissé partir sans s'émouvoir Usinor ou Pechiney, leaders pourtant dans leur secteur. Mais le moindre soubresaut de Michelin ou de Peugeot provoque la mobilisation générale. Plus récemment, en 2002, la simple perspectique que Veolia (à l'époque Vivendi Environnement) puisse être vendu au groupe allemand RWE déclencha une riposte orchestrée par le président de la République, Jacques Chirac, en personne. En 2006, la rumeur d'une possible OPA sur Danone a suffi à faire monter au front l'ensemble du gouvernement. De même, le bruit d'une hypothétique attaque de l'italien Enel contre Suez précipita la privatisation de Gaz de France et sa fusion avec cette dernière entreprise, au nom de la sauvegarde du groupe privé. Mais certes pas du service public.

    L'Oréal fait manifestement partie de ces cathédrales. Lors de son intervention mardi devant l'Assemblée nationale, la ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie, a justifié la position du gouvernement par le caractère exceptionnel du groupe de cosmétiques. «Cette affaire peut remettre en cause l'avenir de l'une des plus grandes entreprises et des milliers d'emplois. Est-il anormal que l'on s'informe au niveau de l'Etat de l'avenir de cette entreprise?» Devant des députés de la majorité, reçus à l'Elysée le lendemain, Nicolas Sarkozy a expliqué ainsi l'extrême attention prêtée par le gouvernement au cas Bettencourt: «Liliane Bettencourt est la femme la plus riche de France et elle est restée en France. Est-ce qu'on aurait préféré qu'elle parte en Suisse? Si elle avait tout lâché, L'Oréal serait déjà suisse... Je ne veux pas qu'elle foute le camp en Suisse, moi!» 

    En écho, Patrice de Maistre, reçu deux fois à l'Elysée dont une fois avec Liliane Bettencourt, tient le même langage à propos de l'héritière de L'Oréal. Tout tourne toujours autour d'une éventuelle attaque ou prise de contrôle rampante du groupe par Nestlé et sur la nécessité de sauvegarder son indépendance. Le 6 janvier 2010, il rapporte ainsi une conversation avec Lindsay Owen-Jones, président de L'Oréal:

    (Transcription des enregistrements clandestins réalisés par le maître d'hôtel)

    «P. de M. : Pour le moment, ni Nestlé ni nous ne pouvons bouger à cause du pacte. Mais il (Lindsay Owen Jones) a dit que Sarkozy pouvait être très important dans tout cela. Car si Sarkozy dit à Nestlé: “Je vous préviens , je ne suis pas d'accord”, ce sera difficile.

    L. B.:  Sarkozy dit cela?

    P. de M.: Non. Mais il (Lindsay Owen Jones) a l'intention d'aller lui en parler, d'aller le voir. Je ne vous ai rien dit.»

    MEDIAPART - 04 juillet 2010

  • Joyandet et Blanc ont présenté leur démission

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    (Cliquez sur la photo)

    Epinglés à plusieurs reprises par Le Canard enchaîné ces derniers mois, les secrétaires d'Etat à la Coopération et au Grand Paris ont présenté leur démission dimanche.

    Un coûteux déplacement ministériel en jet privé fin mars et un permis de construire soupçonné d'être illégal auront eu raison d'Alain Joyandet. 12.000 euros de cigares cubains achetés sur des fonds publics auront quant à eux coûté un maroquin à Christian Blanc.

     

    Dimanche, le secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, et celui en charge du Grand Paris, ont annoncé leur démission du gouvernement. Leurs fonctions seront respectivement exercées par Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et par Michel Mercier, ministre de l'Espace rural, a annoncé l'Elysée en fin de journée.

     

    Alain Joyandet avait été épinglé à deux reprises, ces derniers mois, par Le Canard Enchaîné. Une première fois en mars pour avoir eu recours à la location d'un avion privé pour 116.500 euros lors d'un déplacement ministériel en Martinique, et une seconde fois en juin quand il a été soupçonné d'avoir bénéficié d'un permis de construire illégal pour agrandir la résidence qu'il possède à Grimaud (Var), près de Saint-Tropez. «L'homme d'honneur que je suis ne peut accepter d'être victime d'un amalgame. Après mûre réflexion, j'ai décidé de quitter le gouvernement», a expliqué Alain Joyandet dans un billet publié sur son site officiel. «Pas un euro public n'a été détourné pour mon enrichissement personnel ou celui de mes proches», maintient Alain Joyandet, qui a «bien évidemment informé le président de la République, qui peut compter sur sa fidélité et son amitié».

     

    «Je n'ai jamais eu besoin de la politique pour vivre. J'ai un métier. J'ai créé mon entreprise il y a près de 30 ans. Cela m'a procuré une grande liberté. Je suis entré en politique par passion, pour servir la France», déclare-t-il encore sur son blog, en se félicitant d'avoir «oeuvré pour les pays en voie de développement, le renforcement de nos liens avec l'Afrique et la promotion de la francophonie dans le monde».

     

    De son côté, Christian Blanc avait suscité une polémique il y a une dizaine de jours pour avoir acheté, toujours selon Le Canard enchaîné, 12.000 euros de cigares cubains sur des fonds publics. L'ancien PDG d'Air-France et de la RATP avait alors reconnu avoir consommé 4.500 euros de cigares, et avait parlé de «petite négligence». Pour expliquer l'écart entre cette somme et les 12.000 euros effectivement déboursés par le ministère, Blanc avait accusé son ancien directeur de cabinet, Guillaume Jublot, qu'il soupçonnait d'être à l'origine des fuites au Canard.

     

     

    Joyandet, Blanc, Woerth, Yade, Amara...

     

    Les démissions d'Alain Joyandet et de Christian Blanc interviennent dans une série de polémiques mettant en cause des ministres pour leur train de vie ou pour des soupçons d'implication dans des affaires politico-judiciaires.

     

    Le ministre du Travail, Eric Woerth, est ainsi accusé de «conflit d'intérêts» pour avoir été ministre du Budget de 2007 à mars 2010, à une époque où son épouse gérait une partie de la fortune de l'héritière du géant des cosmétiques L'Oréal, Liliane Bettencourt, soupçonnée de possibles fraudes fiscales.

    D'autres membres du gouvernement sont mis en cause pour loger dans des hôtels hors de prix ou faire occuper leur logement de fonction par leur famille.

     

    Ces révélations successives tombent au plus mal pour le président Nicolas Sarkozy, qui avait promis «une République exemplaire» et qui est désormais fustigé pour vouloir imposer la rigueur aux foyers français.

    Le Figaro - 04 juillet 2010

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Tintamarre autour du soldat sioniste Gilad Shalit

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
     
    L’agression en haute mer contre la flottille humanitaire destinée à Gaza a encore dégradé l’image d’Israël aux yeux de l’opinion française, à supposer que cela soit encore possible, après les massacres à Gaza.

    C’est pourquoi, le CRIF cherche à « redorer le blason » de l’entité sioniste, en relançant une campagne autour du soldat israélien Gilad Shalit. Ce dernier est un binational franco-israélien et tout indique que sa vraie patrie est Israël. D’ailleurs, il servait dans l’armée sioniste et non dans l’armée française. Et c’est en servant Tsahal, armée d’occupation de toute la Palestine, qu’il a été fait prisonnier par la résistance palestinienne : le Hamas. Il s’agit donc d’un prisonnier de guerre d’une armée occupante, comme l’aurait été un soldat allemand fait prisonnier par la résistance française autrefois. Si nous considérons, au sens strict, sa double nationalité franco-israélienne, la France a un prisonnier de guerre servant dans une armée étrangère (Tsahal) et impliqué dans une guerre où la France, officiellement, n’est pas engagée. Nous disons « officiellement » parce que le soutien total et permanent du gouvernement Sarkozy à Israël peut donner l’impression que les Français sont aussi en guerre contre les Palestiniens. A nouveau, le problème de la bi nationalité franco-israélienne est posé.

    Pour contrebalancer l’effet produit par l’agression israélienne auprès de l’opinion, le CRIF tente de faire du soldat israélien Shalit, une cause nationale française (manifestations à Paris et en Province, lettre à M. Fillon : 1er ministre, etc.).

    Il faut le dire clairement, le sort du soldat Shalit ne concerne exclusivement qu’Israël, le sionisme et son armée d’occupation en Palestine (Tsahal). Quand les sionistes français ou établis en France se démènent au profit d’un des leurs, cela ne concerne en aucune manière, le peuple français. Ce dernier, qui a connu l’Occupation, sait très bien faire la différence entre une armée d’occupation et la résistance. Les Français savent parfaitement qui possède l’arme nucléaire, qui exproprie les Palestiniens et détruit leur maison, qui bombarde les camps de réfugiés et qui assassine les patriotes palestiniens dans le monde entier.

    Enfin, pour ceux qui rêvent encore de « Paix équitable » entre l’occupant sioniste et les Palestiniens, nous rappellerons seulement une simple statistique : 1 soldat israélien prisonnier pour 11 000 patriotes résistants palestiniens incarcérés en Israël. Voilà la réalité ! La solidarité des Français doit aller naturellement vers ces milliers de Palestiniens détenus. C’est sans doute ce qui déplaît tant au CRIF. D’où tout ce tintamarre autour du soldat sioniste Shalit.

    Peut-être est-ce pour faire oublier tout le reste ? Mais cela sera difficile.
    Yahia Gouasmi
    VOXNR - 29 juin 2010

  • Grenoble: violente agression d'une jeune femme

    Le Front National de la Jeunesse Rhône-Alpes fait part de son horreur et de son indignation après l’agression d’une jeune fille de 19 ans mardi dernier à Grenoble. Son agresseur : un dénommé Oussama Djellou Abbou, 24 ans.
    Parce qu’elle avait refusé ses avances, il lui aurait saisi la nuque afin de lui heurter à plusieurs reprises la tête contre un muret. Ce déchaînement barbare s’est terminé par des coups de tesson de bouteille au visage. Ce sont les hurlements de la malheureuse qui ont alerté des témoins, lesquels se sont aussitôt portés à son secours tandis que l’agresseur prenait la fuite.

    La jeune fille a été grièvement blessée, risque de perdre un oeil et sera défigurée à vie. Précisons que la « chance pour la France » Oussama Djellou Abbou était déjà connue des services de police pour vol avec violences et port d’arme prohibée.

    Il s’agit du énième fait divers dans une ville où l’insécurité se vit désormais au quotidien.

    Depuis de nombreuses années, le Front National tire la sonnette d’alarme. Par la politique de l’autruche qui écarte la première cause de cette insécurité qui est l’immigration, par son refus d’augmenter les effectifs policiers, judiciaires et pénitentiaires, les politiciens plus soucieux de leur fin de mois que de la sécurité de nos compatriotes sont les premiers responsables de cette situation devenue chaotique.

    Le Front National réclame que l’on agisse enfin contre l’insécurité, en cessant immédiatement la suppression des effectifs dans la police et la gendarmerie, en redressant la justice, et en faisant preuve d’une intransigeance absolue, et concrète, face aux délinquants.

    Alexandre GABRIAC

    Conseiller Régional

    Secrétaire Régional du FNJ Rhône-Alpes

    Source : www.fnjra.com

    NPI - 04 juillet 2010

  • Afghanistan: 250 soldats français de plus envoyés au casse-pipe!

    Le nouveau chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, a annoncé que les effectifs militaires français en Afghanistan seraient "bientôt" portés de 3.750 à 4.000 hommes, engagés dans une guerre "compliquée", lors d'une audition au Sénat mise en ligne ce week-end.

    "Ils seront environ bientôt 4.000 avec le déploiement d’une OMLT (Operational Mentor and Liaison Team, équipe d'instructeurs intégrés dans les forces afghanes, ndlr) et d’instructeurs supplémentaires", a déclaré l'amiral Guillaud selon le texte publié par le site de l'état-major des armées.

    "Un ennemi invisible et prêt à tout"

    L’Afghanistan "est une guerre compliquée, une guerre meurtrière, une guerre inscrite dans la durée", a-t-il poursuivi devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. L'amiral a ainsi noté qu'à "chacune de leurs sorties", les soldats français "sont harcelés par les tirs ou les IED (Improvised explosive device, mines artisanales) des insurgés". "Nous recensons en moyenne 5 à 7 accrochages par semaine", a-t-il précisé. Selon lui, cette guerre est "compliquée parce qu’elle nous oppose à un ennemi invisible et prêt à tout" et "que nous ne voulons pas de dommages collatéraux qui font le jeu des talibans". Il "n’y aura pas de bataille décisive qui emportera la décision de façon définitive", a-t-il reconnu.

    Pour l'amiral, l'année 2010 est une "année charnière" même s'il "sera difficile d’avoir un bilan consolidé à l’automne, pour la conférence de l’OTAN à Lisbonne". Ce bilan, il l'attend plutôt "à l'été 2011", quand les premiers soldats américains devraient rentrer chez eux, selon la promesse de Barack Obama.

    Le Figaro - 04 juillet 2010

  • VIDEO "Il faut sauver le soldat Woerth"

    http://www.youtube.com/watch?v=b1aQmziQ1HA

    Remarquez au passage le lapsus d'Eric Woerth: " ... j'ai lancé toutes les procédures pour renforcer la fraude fiscale"!!!

  • Procès de Villiers-le-Bel: 3 à 15 ans de prison pour avoir tiré sur des policiers

    La cour d'assises de Pontoise a condamné à des peines allant de 3 à 15 ans de prison, dans la nuit de samedi à dimanche, les quatre jeunes accusés d'avoir tiré sur des policiers lors des émeutes de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) en 2007 et un complice qui leur a fourni une arme. La cour d'assises n'a pas suivi les demandes du ministère public qui avait requis des peines plus lourdes allant de 7 à 20 ans. Elle a condamné trois des quatre accusés de tirs sur des policiers et n'a retenu pour le quatrième, Mara Kanté, 23 ans, que la détention d'arme. Ce dernier, contre qui 15 ans avaient été requis, n'écope que de trois ans.

    Abderhamane Kamara, 29 ans et son demi-frère Adama Kamara, 29 ans, contre qui l'avocat général avait requis 20 ans de prison, ont été condamnés respectivement à 15 et 12 ans de prison. Ils avaient été désignés comme les "leaders" avec "des antécédents de violence" par l'un des deux avocats généraux, Étienne le Saux.

    Ibrahima Sow, 26 ans, contre qui le parquet avait aussi requis 15 ans, a été condamné à 9 ans. Les jurés n'ont pas condamné Mara Kanté pour avoir tiré sur des policiers, mais pour détention d'arme. Samuel Lambalamba, qui était jugé pour complicité pour avoir fourni une arme aux tireurs, a été condamné à 3 ans. Il comparaissait libre, un mandat de dépôt lui a été notifié. Sa peine est confondue avec une condamnation antérieure de un an pour caillassage durant les émeutes. Les avocats de la défense ont dix jours pour faire appel. Le verdict a été accueilli par les pleurs des familles présentes dans la salle. Visiblement troublés par ce verdict, les avocats de la défense ont toutefois dénoncé des peines "très lourdes". "C'est dur d'avoir une peine aussi sévère pour un dossier qui reste aussi vide", a déclaré Me Morad Falek, conseil d'Abderhamane Kamara, dit Abou. "C'est une décision de justice qui se respecte, mais qui ne se comprend absolument pas", a-t-il ajouté.

    "Je m'attendais à un acquittement"

    "Quand les peines sont aussi lourdes que ça, on sent une immixtion de la politique dans la justice", a de son côté déclaré Me Patrick Arapian, avocat de trois des accusés, Sow, Maka et Abou Kamara. "Avec des peines extrêmement hautes, ils ont réussi à obtenir le procès de la banlieue", a-t-il ajouté, alors que Marie-Thérèse de Givry, avocate générale, avait déclaré en préambule à son réquisitoire : "Nous ne faisons pas le procès de la banlieue, ni des jeunes, ni de Villiers-le-Bel." "Je m'attendais à un acquittement. C'est un échec devant un dossier aussi vide", a ajouté Me Michel Konitz, conseil d'Adama Kamara. "On se contente de preuves qui sont des preuves au rabais", a-t-il dénoncé.

    Du côté des parties civiles, l'avocat des policiers blessés, Me Bruno Bourrier s'est félicité de cette "décision juste, car les policiers ont été blessés dans leur chair". Le procès se termine après douze jours de débats rythmés par des désistements de témoins sous X, les auditions de nouveaux témoins et les changements dans le calendrier. Les débats de ce procès, où 90 policiers se sont portés partie civile, ont également longuement abordé la question des témoins sous X. L'accusation reposant essentiellement sur ces témoignages, la défense a fortement attaqué leur crédibilité. La cour a dû aussi gérer les désistements de dernière minute de trois témoins anonymes sur quatre. Le 25 novembre 2007, deux adolescents, Mushin et Lakamy, trouvaient la mort dans la collision de leur moto avec un véhicule de police. L'accident avait provoqué deux jours de violences entre jeunes et forces de l'ordre.

    Le Point - 04 juillet 2010

     

  • Un radar iranien en Syrie contre une attaque d'Israël

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    L'Iran a installé un radar en Syrie afin de détecter une éventuelle attaque aérienne israélienne qui viserait ses sites nucléaires, a indiqué vendredi à l'AFP un responsable du Pentagone, sous couvert d'anonymat.

    L'installation de ce radar avait d'abord été révélée jeudi par le Wall Street Journal et avait poussé le département d'Etat a faire part de ses inquiétudes quant aux liens entre Damas et Téhéran.

    Selon le responsable du ministère américain de la Défense interrogé par l'AFP, le système de détection aérien a été installé l'an dernier en Syrie. Ni Israël, ni les Etats-Unis n'ont exclu l'éventualité d'une frappe aérienne contre l'Iran, accusé par les Occidentaux de vouloir se doter d'un arsenal nucléaire militaire sous couvert d'un programme civil. Téhéran dément ces accusations.

    Jeudi, Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat avait fait part des inquiétudes de Washington quant aux liens entre l'Iran et la Syrie. "Nous ne pensons pas que les projets de l'Iran pour la région aillent dans l'intérêt de la Syrie", avait-il dit. Bien que chaque pays "ait le droit de se défendre", l'installation de ce radar est inquiétante du fait des relations qu'entretient Damas avec le Hezbollah libanais, avait asséné M. Crowley.

    Quant à l'Iran, le président Barack Obama a promulgué jeudi une nouvelle série de sanctions contre Téhéran votée par le Congrès. Ce sont les mesures les plus dures jamais prises par les Etats-Unis. En promulguant ces sanctions, M. Obama avait averti la République islamique que la poursuite de son programme nucléaire renforcerait son isolement.
    Le Figaro - 03 juillet 2010