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  • La condamnation à mort de Tarek Aziz est une honte pour l'Occident

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    En 2001

    (Cliquez sur la photo)

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    Tarek Aziz vient d'être condamné à mort par une "haute cour pénale" irakienne dont le fonctionnement s'apparente plutôt à la loi du talion qu'aux principes de droit enseignés dans nos facultés. La peine capitale est infligée à cet homme malade de 74 ans pour un motif des plus flous, "son rôle dans l'élimination des partis religieux."Il ne s'agit évidemment pas de justice mais d'une pure vengeance politique.

    Jadis, Tarek Aziz était reçu dans toutes les capitales occidentales avec les honneurs dus à son rang. Il était le numéro deux et la figure présentable du régime de Saddam Hussein. On lui déroulait le tapis rouge à Paris, on l'appréciait à Washington. Ce chrétien chaldéen originaire de Mossoul avait ses entrées au Vatican. C'est lui qui avait négocié en 1984 le rétablissement des relations diplomatiques américano-irakiennes avec l'administration de Ronald Reagan. C'était l'époque de la guerre Iran-Irak. Bagdad faisait figure d'ultime rempart du monde arabe contre le déferlement révolutionnaire orchestré par les ayatollahs iraniens. Et l'on n'était pas, alors, trop vétilleux sur le respect des droits de l'homme dans l'ancienne Mésopotamie. Les troupes irakiennes contenaient les assauts des pasdarans perses avec le soutien financier des pays du Golfe, l'armement livré massivement par la France et le discret appui des Américains.

    Un pion sacrifié

    "Vous appréciez beaucoup en France les dirigeants du Golfe. Mais lorsqu'ils viennent chez vous, ils s'intéressent aux call girls. Moi je vais à l'Opéra", nous confia-t-il un jour un tirant sur son éternel Havane.

    Militant baassiste de la première heure, laïc convaincu, fin diplomate, Tarek Aziz a effectivement été solidaire jusqu'au bout de Saddam Hussein. Mais son rôle le tenait fort éloigné des actes de répression. En août dernier, du fond de sa cellule, il avait fait savoir qu'il ne souhaitait pas que les troupes américaines quittent son pays avant l'achèvement de la reconstruction. On en est bien loin. Car le problème réel est ailleurs. En détruisant l'Irak, les États-Unis ont bouleversé un équilibre multiséculaire entre le monde arabe et le monde perse, entre sunnites et chiites, entre laïcité et islamisme. Ils ont ouvert un boulevard à l'Iran. En définitive, Tarek Aziz, dans ce séisme géopolitique, n'est qu'un pion sacrifié.

    Il s’agit d’une vengeance appliquée par les vainqueurs occidentaux à une figure du nationalisme irakien. Mais aussi un sévère avertissement à tous les peuples insoumis qui ne se conforment pas aux quatre volontés occidentales sous l’égide de l’hyper-puissance étasunienne.


    Le Point et NPI - 26/10/10

     

  • 25 octobre 732 - Victoire de Charles Martel à Poitiers sur les envahisseurs arabes

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    Charles Martel 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Martel

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    Bataille de Poitiers par Charles de Steuben (XIXe) - (Cliquez sur le tableau)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Poitiers_(732)

    La bataille de Poitiers appelée aussi « bataille de Tours », et « bataille du Pavé des martyrs » (en arabe بلاط الشهداء : balāṭ aš-šuhadāʾ) par les historiens arabes, est une victoire de Charles Martel, maire du palais du royaume franc, sur les musulmans d’Abd el Rahman.

    Cette victoire importante a un retentissement immédiat, tant du côté chrétien que du côté musulman ; elle est devenue à partir du XVIe siècle un symbole de la lutte de l’Europe chrétienne face aux invasions musulmanes.

    Après cette victoire décisive des Francs, les Arabes n'essayèrent plus de pénétrer au coeur de la Gaule.

    25/10/10

  • Rama Yade défie Marine Le Pen!

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    Décidément préoccupé par les enquêtes d’opinions révélant jour après jour l’ancrage de l’option Marine Le Pen dans l’esprit des français en prévision de la présidentielle 2012, Nicolas Sarkozy fait donner sa jeune garde…

    Dernier exemple aujourd’hui, en brève du Parisien, dans lequel Rama Yade s’exprime sur la vice-présidente du Front national : « Elle n’a rien prouvé », je pourrais « sans problème débattre avec elle. Ce serait justement l’occasion de lui rappeler que je ne suis pas binationale. D’ailleurs, qu’elle me fiche la paix avec ma citoyenneté ! Je suis aussi française qu’elle, et peut-être même plus. Car moi, je l’ai choisi  ».

    Mme Ramatoulaye Yade semble bien vite oublier qu’en matière de preuves de compétences, elle n’a guère eu à forcer son talent pour devenir une étoile de la sarkozye : sans son sexe, sa jeunesse et – surtout – sa couleur de peau, elle serait peut-être encore attachée de programmes et communication sur la chaîne Public Sénat.

    Imposée comme une icône de la Diversité, au même titre qu’une Rachida Dati – quelques compétences en moins, cependant… -, il a d’ailleurs été jugé prudent de ne lui attribuer que des hochets ministériels. Soit directement fabriqués à son intention (création d’un secrétariat d’Etat aux Droits de l’homme, quel hasard), soit vides de toute influence politique réelle (secrétaire d’Etat aux sports, voilà qui vous situe sur l’échiquier du sens politique). Un débat avec Marine Le Pen révèlerait bien vite l’imposture, et offrirait aux frontistes une bonne tranche de rigolade…

    La belle-fille du chanteur yddish Ben Zimet, née et élevée au Sénégal jusqu’à ses 11 ans, de confession musulmane mais éduquée dans une pension catholique, a « choisi » de devenir citoyenne française ? C’est bien le contraire qui eût été étonnant ! Toute fille de diplomate qu’elle soit, elle ne pouvait décemment refuser les nombreux avantages de la Nation la plus généreuse du monde avec ses immigrés.

    Un choix forcément gagnant, qui plus est lorsqu’on dispose d’un minois de nature à faire tourner les têtes chenues de la politique…

    Alors Rama... chiche pour un débat avec Marine?

    NPI. 25/10/10

  • Epuration au sein de Rivarol/Ecrits de Paris: Galic chassée par Bourbon?

    Dans un contexte d’agressivité constante et de désinformation permanente contre le Front National et son président, Camille-Marie Galic, rédactrice en chef pendant 25 ans de Rivarol, véritable âme de cet hebdomadaire, vient de se désolidariser formellement de Jérôme Bourbon, le nouveau directeur du journal, en cessant toute collaboration avec ce média qu’elle avait pourtant conduit avec tant de brio depuis des années.

    Dans les faits, plusieurs sources semblent nous indiquer que l’ancienne patronne de Rivarol se serait promptement faite « virée » de la rédaction de l’hebdomadaire, de même que d’Écrits de Paris, le mensuel « frère » de Rivarol puisqu’ils ont les mêmes locaux et la même ligne éditoriale.

    Depuis quelques temps, elle n’apparaissait plus dans l’OURS de Rivarol, mais restait la responsable de la rédaction d’Écrits de Paris. Camille-Marie Galic, avait été la directrice de Rivarol depuis 1983. Elle avait cédé sa place en mars dernier au nouveau responsable de la plus ancienne publication de la résistance nationale (fondée en 1951) qui est Jérôme Bourbon, jusqu’alors rédacteur en chef. Ce dernier s’est empressé de transformer l’hebdomadaire en une feuille ouvertement partisane, sectaire, spieler-blot-bourbon-primatice-01-04-2010.jpg

    Jérôme Bourbon (D) conversant avec deux de ses nouveaux amis : le sarkozyste Yvan Blot et l’européiste pangermaniste Robert Spieler - (Cliquez sur la photo)

    très anti-Le Pen, agressive, voire caricaturale, rompant de fait avec la ligne éditoriale maintenue contre vents et marées par Camille-Marie Galic. En grande professionnelle de l’information, cette dernière avait pris soin de toujours préserver l’impartialité de ses colonnes, et même de maintenir une certaine bienveillance à l’égard du FN et de son président, comme lors de la mini scission de Touzé et Hélie en 1990 (Espace nouveau, AP…, ceux que CM Galic désignait comme « les harkis de la droite molle »), ou encore à l’occasion de la dissidence mégretiste en 1998-1999.

    Du reste, le nouveau directeur de Rivarol a tôt fait de se rapprocher de tout ce qui compte comme antilepénistes primaires au sein de l’extrême droite, à l’exemple du couple Hélie-Spieler, de la bande à Carl Lang ou encore de groupuscules mystico-confessionnels.

    Si cette chasse aux sorcières de Jérôme Bourbon se confirmait, ce serait un énième mauvais coup porté à la presse d’opinion nationale-nationaliste.

    NPI - 25/10/10

  • Hausse historique des tarifs d'EDF: les ménages français au bord de l'asphyxie financière

    Communiqué de Marine Le Pen, vice-présidente du Front National

    Le « serial taxeur » Nicolas Sarkozy vient de frapper à nouveau. Le gouvernement a en effet accepté le relèvement de la taxe de contribution au service public de l’électricité, ce qui devrait se traduire par une nouvelle poussée du prix de l’électricité pour les particuliers.

    Après la hausse de 3,4 % en août dernier, cette nouvelle augmentation des tarifs représente un surcoût historique pour les ménages français, évalué à 7 % en moins d’un semestre. Déjà accablés d’impôts et touchés de plein fouet par les 22 taxes créées par Nicolas Sarkozy depuis 2007, les Français des classes moyennes et populaires seront les nouvelles victimes de ce très mauvais coup porté au pouvoir d’achat. Nous en sommes désormais à un point où c’est l’asphyxie financière qui menace plusieurs millions de ménages français.

    Les raisons de cette augmentation scandaleuse méritent aussi d’être soulignées, parce qu’elles sont révélatrices d’un système qui marche sur la tête, par dogmatisme. L’objectif est en effet de soulager les finances d’EDF, contraint par l’Etat de racheter au prix fort l’électricité d’origine solaire et éolienne, alors que la France dispose d’un parc nucléaire unique au monde qui lui permet de produire à très bas coût son électricité.

    A cause des gouvernements PS et UMP successifs, notre pays en réalité s’est lié les mains vis-à-vis de l’Europe en s’engageant à recourir chaque année davantage au solaire et à l’éolien. Ces sources d’énergie sont pourtant très largement remises en cause, peu efficaces, et conduisent à une augmentation continue des tarifs français. Bel exemple d’entêtement idéologique, qui conduit à une fuite en avant contre-productive au mépris de nos intérêts nationaux et du pouvoir d’achat de nos compatriotes.

    Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, dénonce cette nouvelle hausse des tarifs de l’électricité, qu’elle juge particulièrement injuste. Elle rappelle à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement que le portefeuille des ménages français n’est pas une réserve dans laquelle ils pourront venir puiser indéfiniment et que la patience des Français a elle aussi des limites.

    Elle demande le gel immédiat de cette décision et appelle à une réflexion de fond sur notre politique énergétique, qui ne doit plus être le joujou d’idéologues européistes, mais un instrument stratégique au service de notre pays, de notre peuple et de nos intérêts vitaux.

    NPI - 25/10/10

  • Profanation d'un cimetière catholique dans la Marne: un mineur mis en examen et laissé libre

    Un mineur de 15 ans, suspecté d'avoir dégradé avant-hier soir 127 tombes dans le cimetière d'Igny-Comblizy (Marne), a été mis en examen lundi par un juge pour enfants de Châlons-en-Champagne pour violations de sépultures, a-t-on appris de source judiciaire.

    Selon le parquet de Châlons-en-Champagne, 61 stèles ont été renversées et leurs croix descellées alors que 66 autres tombes ont été plus légèrement dégradées samedi en début de soirée dans le cimetière d'Igny-Comblizy, une commune rurale de la Marne comptant 371 habitants.

    "Il n'y a aucune connotation religieuse ni raciste, la piste de l'alcoolisation semble la plus probable", a expliqué à l'AFP le substitut du procureur. Selon lui, le jeune homme n'a aucun antécédent judiciaire et est scolarisé normalement. "Il ne donne pas d'explication à son geste", a précisé le substitut.

    L'enfant (sic) qui réside dans une commune proche a été interpellé hier par les gendarmes qui l'ont identifié après une enquête de voisinage. Il a été laissé en liberté sous la surveillance des services de la Protection judiciaire de la jeunesse.

    Le Figaro - 25/10/10

  • 87 navires bloqués en rade de Marseille-Fos

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    Méthaniers en rade de Fos-sur-Mer par fort mistral

    Avec la grève sur les terminaux pétroliers de Fos-Lavéra, on entre dans le 29e jour de blocage pour les tankers qui devaient accoster à Marseille. Au total, on en arrive à 76 navires et 4 péniches actuellement bloqués pour cause de grève. 51 navires sont en attente sur la rade de Fos : 6 chimiquiers, 11 gaziers (butane/propane) , 20 pétroliers de brut et 14 pétroliers de raffinés. 25 sont en attente sur la rade de Marseille : 1 chimiquier, 1 gazier (butane/propane), 18 pétroliers de brut et 5 pétroliers de raffinés. 4 péniches sont sur poste d’attente sur le Rhône.

    A ces navires dont la cargaison pétrolière est en attente, s'ajoute les cargos des terminaux marchandises de Fos en grève aujourd'hui et qui vont reprendre ce soir à vingt heures.

    Cela représente 38 navires en attente : 1 minéralier, 1 porte-conteneurs, 8 cargos ou rouliers et 6 péniches ou barges sont en attente à quai. 5 porte-conteneurs et 7 cargos sont en attente sur rade.

    Au total, dans la rade de Marseille-Fos, où on n'avait jamais vu une telle armada, on en arrive à 87 navires au large en attente de débarquement. Et ils doivent affronter un mistral déchaîné avec des rafales qui peuvent atteindre 130 km/h. "Plusieurs navires ont dû changer de mouillage parce qu'ils ne tenaient plus, témoigne une responsable de MSM, la société qui les ravitaille avec ses vedettes. Aujourd'hui, avec le vent, nos vedettes ont rebroussé chemin. Deux pétroliers sont même ancrés en dehors de la rade, au large de Beauduc. Hier, notre vedette a mis cinq heures aller-retour pour les rejoindre."

    La Provence - 25/10/10

    Qui pense à ces marins étrangers qui travaillent sur ces tankers et qui sont pris en otages depuis un mois par les syndicats communistes tout-puissants? 

     

  • Boycott féroce contre Guerlain

    VIDEO  http://actu.orange.fr/videos/propos-racistes-manifestation-devant-la-boutique-guerlain_66355.html

    Propos racistes: manifestation devant la boutique Guerlain

    Un peu plus d'une centaine de personnes ont manifesté samedi 23 octobre après-midi à Paris devant la boutique Guerlain des Champs-Elysées, pour protester contre les propos racistes de l'ancien "nez" du parfumeur français, Jean-Paul Guerlain. Images et déclarations.


    AFP. 25/10/10

    Site Guerlain: http://www.guerlain.com/int/fr/base.html#/fr/footer/site-map/

    25/10/10

  • Félicitations à Legouaziou pour le 56 et le 58 !

    56 - Alfred ROSENBERG (1893 - pendu à Nuremberg le 16 octobre 1946) - Auteur du Mythe du XXe siècle.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg (et autres sites)

    58 - Nicéphore NIEPCE  (1765 - 1833) - Inventeur de la photographie et auteur du tout premier cliché!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nic%C3%A9phore_Ni%C3%A9pce

    Encore un grand bravo à Legouaziou qui l'a bien mérité, car ce n'était pas facile!

    Reste à trouver le 57, et son prénom. Né en 1942. Il descend d'une dynastie très importante dans le monde...

    Amicalement à tous les joueurs!

  • Georges Frêche est mort

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    Georges Frêche levant le poing devant la statue de Lénine le 18 août 2010 - (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est décédé dimanche après-midi à Montpellier, a annoncé le journal Midi Libre sur son site internet. Son décès a été provoqué par un arrêt cardiaque, selon le sénateur Robert Navarro.

    Ancien député-maire de Montpellier, il présidait la communauté d'agglomération de Montpellier depuis 1977 et le Conseil régional de Languedoc-Roussillon depuis 2004. 

    L'ancien maire de Montpellier avait été réélu en mars à la tête à la tête du conseil régional de Languedoc-Roussillon, après avoir largement dominé le second tour du scrutin des régionales, réunissant 54,19% des suffrages, devant l'UMP (26,43%) et le FN (15,67%).

    La campagne avait été marquée notamment par son bras de fer avec le PS, qui l'avait déjà exclu de ses rangs en 2007 pour ses dérapages verbaux et lui avait opposé une liste conduite par Hélène Mandroux, maire de Montpellier.

    Né en 1938 dans le Tarn, élu pour la première fois maire de Montpellier en 1977, Georges Frêche avait fait la une de l'actualité récemment en inaugurant en grande pompe cinq statues des "grands hommes", dont celle de Lénine.

    Nouvel Obs - 24/10/10

  • AVIGNON: une jeune fille de 15 ans lynchée par des jeunes rue de la République

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    Marine git sur le sol, à demi-consciente

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    Le jeune de 16 ans interpellé dans un bus

    Samedi après-midi, parce qu'elle a répondu à l'une de leurs réflexions désobligeantes, deux jeunes ont agressé une jeune fille. L'hyperviolence gratuite se banalise dangereusement.

    Profiter de son samedi après-midi pour faire du shopping avec deux amis... et terminer à l'hôpital. Cela n'a désormais plus rien de bien étonnant. L'hyperviolence gratuite s'est banalisée. Et elle est proprement insupportable.

    Hier, vers 16h15, alors que la jeune Marine, 15 ans, souffrait le martyre, à moitié consciente, et qu'elle était embarquée par les pompiers direction l'hôpital d'Avignon, un groupe de jeunes garçons peinait à ne pas sourire devant la situation et des filles passaient même des coups de fil pour s'exclamer, hilares, qu'une "gonzesse s'est faite éclatée, rue de la Ré".

    Le seul "tort", pour ainsi dire, de Marine est d'avoir enfilé une jupe pour aller se promener en ville et de ne pas avoir attendu d'être revenue chez elle pour étancher sa soif. Parce que c'est à la fontaine, située à la moitié de l'artère principale de la ville, que deux jeunes  -"âgés de 18 ou 20 ans maximum"- l'ont apostrophée. "Quand elle s'est penchée pour boire à la fontaine, sa jupe s'est un peu relevée. Et ils lui ont dit qu'ils avaient vu sa culotte. Mais c'était dit de façon très provocante", nous expliquait Daniel, son ami, encore choqué quelques secondes à peine après l'agression. "Elle l'a très mal pris et leur a craché dessus l'eau qu'elle avait dans la bouche" continuait Théo, le petit ami de la victime qui gisait au sol. "Et là, l'un d'eux a commencé à la frapper. Je lui ai mis un coup de poing puis le second m'a bloqué et l'autre s'est remis à la taper", se rappelait Théo. "Après un coup de poing au visage, elle est tombée inconsciente au sol".

    Là, les deux agresseurs se sont enfuis en remontant la rue de la République. Quelques instants plus tard, un jeune homme de 16 ans a été interpellé dans un bus de la TCRA. Si l'un des deux proches de la victime pense le reconnaître comme le second larron (pas l'auteur des coups, Ndlr), les amis de l'interpellé assurent eux qu'il n'y est pour rien. Il a en tout cas été placé en garde à vue pour "outrage et rébellion à agent de la police municipale".

    Hier soir, l'agresseur principal était toujours en fuite. La terrible scène -qui s'est déroulée sous l'oeil d'une caméra de vidéosurveillance - pourrait bien avoir été enregistrée...

    La Provence - 24/10/10

  • VIDEO Lapsus révélateur d'Hervé Morin: "c'est difficile d'expliquer à des cons"

    http://www.youtube.com/watch?v=KJfWlQS6nXE

    Les hommes et femmes politiques se sont-ils lancés un défi en matière de lapsus?

    Il y a eu « la fellation » de Rachida Dati (au lieu d’inflation), puis les « empreintes génitales » de Brice Hortefeux, (au lieu d’empreintes digitales), et le dernier en date, on le doit à Hervé Morin, le ministre de la Défense.

    Ainsi dans un entretien diffusé cette semaine sur la radio Beur FM, le ministre de la Défense répond à une question du journaliste sur l’hostilité de l’opinion publique à l’égard de la politique de Nicolas Sarkozy concernant l’engagement français en Afghanistan.

    Réponse d’Hervé Morin :

    « C’est difficile d’expliquer à des cons… »

    Et le ministre de ramer…

    Puis il se reprend : « à des… à des hommes et des femmes… euh… qu’une partie de leur sécurité se joue à 7.000 kilomètres de chez eux ! »

    Les Français pris pour des « cons » par un ministre, ce n'est pas nouveau, mais au moins là, on a la preuve par le son...

    LE POST  - 24/10/10

  • Qui est-ce? 56 - 57 - 58

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  • En Tanzanie, les meurtres et mutilations d'albinos s'intensifient

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     " En Tanzanie, où les croyances sur les pouvoirs magiques dus à l’albinisme persistent, meurtres et mutilations se sont intensifiées. L’Etat tente de démanteler les réseaux qui se livrent au trafic de chair humaine.
       
    Dans la cour de récréation, la partie de foot est à peine entamée qu’un surveillant se précipite pour rajuster le chapeau d’un élève afin de mieux le protéger du soleil, très agressif à la mi-journée. Il va ensuite ouvrir la grille à un visiteur, qui, sacoche à la main, s’avance de quelques pas, visiblement mal à l’aise. «Kevin ! Ton père est là !» L’enfant de 7 ans se précipite dans les bras de son géniteur. Peinant à ouvrir ses yeux diaphanes, il colle son visage à l’homme, pour tenter d’en saisir une image floue. Kevin est albinos et vient d’arriver à l’internat Mitindo. C’est là, à une trentaine de kilomètres de Mwanza, qu’ont trouvé refuge près d’une centaine d’enfants souffrant de cette maladie génétique caractérisée par une absence de pigmentation de la peau, des yeux et des cheveux.
       
    «Il était sur le chemin de l’école, explique son père,Matela Maroua. Trois hommes l’ont aperçu et ont crié : "Deal ! Deal ! [argent]" Ils ont essayé de le kidnapper, je suis arrivé à temps pour les faire fuir.» Un enfant blanc né de deux parents noirs est un phénomène qui, en Afrique, a toujours alimenté des croyances, qui voudraient que les albinos recèlent des pouvoirs magiques. Mais depuis deux ans, ces pratiques occultes ont viré en trafic éminemment profitable, touchant la Tanzanie, le Burundi et l’est de la République démocratique du Congo. L’an dernier, une quarantaine d’albinos, y compris des enfants en bas âge, ont été atrocement mutilés dans cette région pauvre du lac Victoria, où le taux d’alphabétisation est l’un des plus bas du pays.«Ici, le seul espoir de s’enrichir réside dans le commerce de poissons ou la recherche de diamants dans les mines, explique, d’une voix un peu tremblante, Alfred Kapole, président de la Société tanzanienne des albinos de Mwanza. Des hommes d’affaires vont voir un sorcier qui leur demande d’apporter des membres d’albinos pour fabriquer leur potion. Il suffit d’engager des tueurs, qui leur livreront un bras, une jambe ou des cheveux contre des milliers de dollars.» Lui-même, âgé de 47 ans, chapeau noir vissé sur la tête et lunettes de soleil, avoue vivre dans une terreur permanente, se sachant une cible parfaite pour ces meurtres rituels. Sur le moindre trajet, de sa maison au siège de l’association, en centre-ville, Alfred Kapole est devenu attentif à chaque regard un peu appuyé d’un passant. «Imaginez que vous êtes allongé sur un lit d’hôpital, entouré de mourants. Et vous savez que vous serez le prochain», énonce-t-il d’un ton lugubre.
       
        Campagnes dans les villages
       
    Ces massacres prenant une proportion inquiétante ont fini par alerter le gouvernement, préoccupé par la mauvaise publicité faite à un pays dépendant à 40 % de l’aide extérieure. En 2008, une députée albinos, Shaymaa Kwegyir, a ainsi été chargée par le président tanzanien, de mener des campagnes de sensibilisation et elle préside une commission d’enquête sur les responsables des tueries. Ce qui n’a guère donné de résultats. «Je fais des tournées dans les villages, explique-t-elle, j’explique aux gens que ces croyances ne sont pas fondées, que les albinos sont des êtres humains comme les autres, qu’ils ont aussi le droit d’aller à l’école.»
       
    Mais de belles paroles ne sauraient remplacer la politique du bâton. Le chef de l’Etat, Jakaya Kikwete, a promis la peine de mort à toute personne reconnue coupable de trafic de membres d’albinos. Pour autant, si plus d’une centaine de personnes - dont quatre policiers - ont été arrêtées, aucune n’a été traduite en justice. «Le problème, c’est que la police est impliquée, déplore un membre de la société civile qui souhaite garder l’anonymat. Parfois, ce sont des voisins ou des membres de la famille qui servent d’informateurs contre rémunération. Tout le monde prend part à cette croyance qui rapporte beaucoup d’argent, ce discours répressif est finalement assez hypocrite.»
       
    La paranoïa a atteint un tel degré que certains enfants sont envoyés à l’école Mitindo par des parents qui ont peur d’avoir des ennuis avec les autorités. «Si mon fils se fait tuer, la police m’accusera de l’avoir vendu pour me faire de l’argent, avoue brutalement Nsojola Kaliyaya,père d’un albinos de 12 ans. Je préfère qu’il ne vive plus avec nous pour pouvoir dormir en paix et ne pas finir en prison.» Fin janvier, alors que les meurtres se poursuivaient, le Premier ministre, Mizengo Pinda, a décidé de supprimer les licences pour les guérisseurs traditionnels, ces médecins de fortune qui fabriquent leurs médicaments. «Ces sorciers ne sont que des menteurs, a-t-il déclaré devant les médias locaux. S’ils étaient de vrais guérisseurs, beaucoup de maladies seraient résorbées.» Reste à en convaincre la population…
       
    A une dizaine de kilomètres de Mwanza, un village abrite les médecins traditionnels les plus puissants de la région. Malgré l’interdiction les frappant, ils continuent à recevoir discrètement leurs patients. Au milieu des cases en banco, un imposant édifice en construction signale que l’activité est rémunératrice. Cette future villa de deux étages appartient à Peter Masalu, qui se targue de voyager dans tous les pays voisins pour rendre visite à d’éminents politiciens, dont il refuse de dire le nom. «Vous venez du Kenya ? Je connais certains de vos ministres», glisse d’un air arrogant le quadragénaire au physique imposant. Sans jamais fixer son interlocuteur dans les yeux, il éructe contre les mesures du gouvernement. «Nous ne sommes pas des sorciers ! Notre pouvoir nous vient de nos ancêtres. Et nous pratiquons la médecine traditionnelle dans le respect des règles. Nous n’avons jamais utilisé d’albinos. Ceux qui le font sont des gens malhonnêtes qui ne veulent que se faire de l’argent.» Peter Masalu désigne une palette de récipients contenant des poudres de couleurs. «Mon pouvoir m’est apparu lorsque j’avais 5 ans. En rêve, m’ont été révélées des recettes de médicaments à base de plantes. Depuis, les gens me rendent visite pour toutes les maladies possibles. Récemment, j’ai guéri cette femme d’une paralysie totale !» Il fait signe d’approcher à une jeune fille, qui traverse aussitôt la pièce pour s’asseoir à ses côtés, comme hypnotisée. Elle l’écoute, baissant les yeux et le laisse répondre aux questions.
       
    Au mur, comme autant de protections contre les génies du mal, le sorcier a fixé une lance Masai et des images légendées en arabe, dont une représentant Al Buraq, la jument ailée du prophète Mahomet. Avant chaque consultation, Peter Masalu prononce des incantations censées attirer les esprits bienfaisants, propices à la guérison. Mais pour lui, ce n’est pas de la sorcellerie. «Le gouvernement ne peut pas décréter du jour au lendemain que nous n’existons plus. Les gens croient en ce que nous faisons.» Un de ses collègues, au ton plus posé, rajuste le tissu vert noué autour de sa taille, un drapeau du parti présidentiel (Chama Cha Mapinduzi, au pouvoir depuis l’indépendance), dont il se pare pour soigner, et explique doctement : «Les sorciers disent la bonne aventure, ce à quoi nous nous refusons. Je pense que les albinos sont en danger car le gouvernement n’est pas capable de les protéger. Il faudrait créer des centres pour les rassembler afin qu’ils ne se mélangent plus à la population, qui restera une menace permanente pour eux.» Les deux hommes jurent bien sûr, quant à eux, de leur innocence.
       
        Complicités au sommet
        
    La difficulté dans cette chasse aux sorciers est bien d’identifier les responsables, car beaucoup craignent de les dénoncer. «Même si une personne prend le risque d’aller voir la police, il lui est très difficile d’apporter les preuves. On ne peut se fonder que sur des témoignages, explique, fataliste, un avocat de Mwanza. D’autre part, les sorciers ont beaucoup d’argent et peuvent soudoyer les policiers afin d’être relâchés, puis se venger sur toute la famille du dénonciateur. Personne ne prendra jamais un tel risque, parce que tout le monde croit en la sorcellerie.» C’est pour tenter de contourner cet écueil que le président tanzanien vient de décider l’envoi, dès cette semaine, dans toutes les régions du pays, d’équipes de police chargées de recueillir des témoignages dans la plus stricte confidentialité. La promesse d’anonymat faite par le chef de l’Etat l’emportera-t-elle sur la peur des représailles et la méfiance de la population ? C’est loin d’être sûr, d’autant que ce sinistre trafic de chair humaine pourrait bien avoir des ramifications dans les plus hautes sphères économiques et politiques du pays.
       
    Simples pêcheurs ou pauvres mineurs de diamant n’ont en effet pas les moyens de se payer des tueurs à gages pour se procurer des membres d’albinos. «Pratiquement tous les politiciens consultent des sorciers avant une campagne électorale ou pour s’assurer du succès de leur politique, certains sont forcément impliqués», estime l’avocat rencontré à Mwanza. Des pays d’Afrique, la Tanzanie est celui qui compte le plus d’albinos, avec 170 000 cas sur 38 millions d’habitants. Suscitant répulsion et convoitise, ces «noirs blancs», qui portent malheur ou bonheur selon les superstitions, ont toujours été contraints de vivre en marge de la société. La multiplication des meurtres les visant aura-t-elle au moins le mérite de réveiller les consciences ?
       
     «Nous ne pourrons jamais vivre comme tout le monde», affirme, résignée, Angelina Chuma, la trésorière de l’association des albinos. Mère d’un enfant de 8 ans, cette femme à la silhouette élancée et à la chevelure rousse a connu l’amour une fois dans sa vie. Mais son petit ami n’a jamais voulu l’épouser, tant la pression sociale était forte. «Ses amis et ses parents m’ont toujours méprisée. Il n’a pas eu le courage de se les mettre à dos pour se marier avec moi. Non seulement on ne nous considère pas comme des êtres humains, mais en plus, maintenant, on veut nous abattre comme des animaux», conclut-elle en baissant les yeux."
       
     

     Stéphanie Braquehais.

    LIBERATION (9 mars 2009)

  • Guerlain: manifs sur les Champs-Elysées et aux Galeries Lafayette

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    «Moi non plus je ne veux plus bosser comme un nègre» ou «Le nègre vous emmerde»* pouvait-on lire ce samedi après-midi devant la luxueuse boutique Guerlain des Champs-Elysées. A l'appel du collectif Boycottez Guerlain, une centaine de manifestants ont protesté contre les propos racistes de l'ancien «nez» du parfumeur français, Jean-Paul Guerlain.

    La boutique a baissé son rideau de fer face aux manifestants.

     

    Une opération similaire a été menée aux . Une trentaine de membres du collectif ANC (Alliance noire citoyenne), cette fois, ont entouré le stand Guerlain tout l'après-midi. Vêtus de tee-shirts noirs «brigade antinégrophobie», ils sont arrivés aux alentours de 14 heures. A 19 heures, ils étaient encore sur place. La vente de cosmétiques et parfums devenue impossible, les employés ont fermé le stand en milieu d'après-midi. Lundi 18 octobre, des manifestants de ce collectif avaient occupé pendant une heure trente la boutique du 66, avenue des Champs-Elysées.

    Interrogé le 15 octobre sur la création du parfum Samsara durant le journal de 13 heures de 2, ce dernier avait répondu : «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...». Il avait présenté des excuses la journée-même «à tous ceux qui ont pu être blessés par les propos choquants qu'(il a) tenus». 

    Le collectif demande à de porter plainte

    Si le groupe LVMH, propriétaire de la marque de parfum, a déclaré «avoir toujours condamné vigoureusement toute forme de racisme, qu'elle qu'en soit l'expression», cela n'est pas suffisant pour le collectif. «Nous attendons une plainte de LVMH contre Jean-Paul Guerlain», a déclaré un des porte-parole, Michaël Mouity-Nzamba. «Nous appelons le groupe LVMH à une condamnation médiatique» des propos de Jean-Paul Guerlain, «à la hauteur de l'offense de ce dernier», explique un communiqué. «S'il le faut, on viendra tous les samedis», a lancé une porte-parole du collectif.

    L'intervention de Jean-Paul Guerlain,  le journaliste de TF1, Harry Roselmack, s'est déclaré choqué par «des propos qui ne peuvent pas être tenus». Sa consœur Audrey Pulvar avait violemment riposté dans son éditorial matinal sur France Inter, trois jours après les faits. Ces phrases discriminatoires ont valu à France 2 une mise en demeure du CSA tandis que SOS Racisme et le Cran ont annoncé vouloir porter plainte contre l'ancien «nez».

    Le Parisien - 23/10/10

  • WikiLeaks révèle l'horreur de la guerre en Irak

    Le site Internet vient de publier près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine, braquant les projecteurs sur un véritable «bain de sang» en Irak.

    Après plusieurs semaines de suspense, WikiLeaks est passé à l'acte. Vendredi, le site Internet spécialisé dans le renseignement a publié près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Irak. Et ses conclusions sont sans appel : la coalition internationale a bel et bien torturé des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes.

    Présentés comme «la plus grosse fuite de documents militaires secrets de l'Histoire», les documents mettent en évidence «de nombreux cas de crimes de guerre qui semblent manifestes de la part des forces américaines, comme le meurtre délibéré de personnes qui tentaient de se rendre». WikiLeaks évoque aussi le comportement de soldats américains «faisant sauter des bâtiments entiers parce qu'un tireur se trouve sur le toit». Les documents révèlent «plus de 300 cas de torture et de violences commis par les forces de la coalition sur des prisonniers», ajoute WikiLeaks, qui a aussi dénombré plus d'un millier d'exactions de la part des forces irakiennes.

    «On parle de cinq fois plus de morts en Irak, un vrai bain de sang comparé à l'Afghanistan», a assuré sur CNN le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, jugeant que «le message de ces dossiers est puissant et peut-être un peu plus facile à comprendre que la complexe situation en Afghanistan». Refusant d'entrer dans les détails de ces révélations, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a condamné la fuite de tout document pouvant mettre en danger «la vie des soldats et des civils des Etats-Unis et de leurs alliés».

    La même ligne a été reprise par le gouvernement britannique, qui a «condamné» une démarche pouvant «représenter un risque pour la vie des troupes britanniques et celles de nos alliés». Le ministère de la Défense s'est refusé à entrer dans les détails et la «spéculation» au motif qu'une commission indépendante est déjà en train d'enquêter sur les circonstances de l'engagement britannique en Irak. La publication des documents a par ailleurs suscité la colère du premier ministre irakien, selon qui le choix de publier les documents maintenant répond à des «objectifs politiques» dirigés contre lui. En Irak, le chef de gouvernement est aussi chef des forces armées, et Nouri al-Maliki, qui souhaite être reconduit à son poste pour un nouveau mandat, estime que ses opposants veulent utiliser les dossiers secrets pour l'accuser d'avoir laissé commettre les exactions.

     

    109.032 morts entre 2004 et 2009

     

    WikiLeaks avait remis à l'avance ses documents à plusieurs médias internationaux comme le New York Times, le Guardian, Der Spiegel ou Al-Jazira, qui a la première révélé leur contenu. Selon la chaîne de télévision du Qatar, l'armée américaine a «couvert» des cas de torture de détenus par les autorités en Irak, où des centaines de civils ont en outre été tués à des barrages tenus par les alliés. Au vu des documents, «les autorités américaines n'ont pas enquêté sur les centaines de cas de violences, tortures, viols et mêmes des meurtres commis par des policiers et des militaires irakiens», pointe pour sa part le Guardian.

    Selon le communiqué de WikiLeaks, les documents secrets couvrent la période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, après l'invasion américaine de mars 2003 qui a renversé le régime de Saddam Hussein. Les documents révèlent que le conflit a fait 109.032 morts en Irak, selon le communiqué, qui précise que plus de 60% sont des civils. Un bilan américain publié officiellement fin juillet faisait état de près de 77.000 Irakiens civils et militaires tués de 2004 à août 2008. Des chiffres qui montrent «que les forces américaines disposaient d'un bilan recensant morts et blessés irakiens, même si elles le niaient publiquement», a relevé Al-Jazira.

    Le Figaro - 23/10/10

  • BRAVISSIMO à Orion pour le 54 et le 55!

    55 - Charles PERRAULT  (1628-1703) - Le portrait est de 1671.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Perrault

    Reste à identifier le 54! Plus difficile mais possible! Un jeune homme riche!

    54 - 0rion vient de l'identifier: il s'agit du baron Lionel de ROTHSCHILD  (1808-1879) - Portrait par Moritz Daniel Oppenheim en 1835.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Lionel_de_Rothschild (en anglais)

    Merci à tous d'avoir joué!

    Le jeu continue!

  • Vaudou dans les Yvelines: 11 personnes se défenestrent croyant avoir vu le "diable"

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    L'immeuble de La Verrière (Yvelines) où onze personnes se sont jetées par la fenêtre - (Cliquez sur la photo)

    Les occupants d'un même appartement se sont jetés du 2e étage d'un immeuble de La Verrière (Yvelines), samedi matin

    Blessées à des degrés divers, ces personnes ont été emmenées à l'hôpital. Elles auraient choisi de se défenestrer à la suite d'un rite vaudou qui aurait mal tourné. Selon la police, une méprise serait à l'origine du drame. Les occupants auraient pris l'un d'eux, de nuit, pour "le diable"

    Samedi matin, onze personnes se sont défenestrées du 2e étage d'un immeuble de La Verrière (Yvelines), au sud-ouest de Paris. Le drame s'est déroulé vers 5h du matin et serait parti d'une méprise. Dans l'appartement où logeait 13 personnes (8 adultes, 3 enfants et 2 bébés), l'un des occupants se serait levé vers 3h du matin pour aller s'occuper de son bébé qu'il entendait pleurer. "L'homme en question d'origine africaine, qui était tout nu, s'est levé dans l'appartement pour nourrir son enfant, tandis que les autres occupants l'ont pris pour le diable", a indiqué à l'AFP Odile Faivre, procureure adjointe au parquet de Versailles.

    Le père de famille a alors été agressé à l'arme blanche et expulsé des lieux. Nu et blessé sur le palier, il aurait tenté de rentrer dans l'appartement en vain. Il a alors averti les voisins et les secours tandis que les occupants s'enfuyaient en se jetant par la fenêtre "en ayant une peur panique du diable", ajoute la procureure adjointe.

    L'homme de 30 ans confondu avec le diable, ainsi qu'un autre homme qui s'est défenestré avec sa fille de deux ans dans ses bras, ont été interpellé par la police pour les besoins de l'enquête.

    Blessées à des degrés divers et souffrant de traumatismes multiples, les occupants ont été orientés vers les différents hôpitaux de la région. Deux enfants ont été transportés vers l'hôpital Necker de Paris.

    Les circonstances du drame restent floues pour les autorités qui, interrogées par le site du Figaro.fr, évoquent "un différend d'ordre familial". Des sources proches de l'enquête parlent d'un rite vaudou qui aurait mal tourné. Mais l'enquête se poursuit aussi pour savoir si les 11 personnes ont sauté d'elles-mêmes par la fenêtre ou ont été poussées à le faire.

    France 2.fr - 23/10/10

     

  • Réforme des retraites: après le vote au Sénat, la bataille du pétrole continue

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    Jean-Louis Borloo, Premier ministre?

    Après trois semaines de débats enflammés, les sénateurs ont voté vendredi soir la réforme des retraites qui provoque depuis septembre un massif mouvement de contestation et de grèves, constituant la plus grande crise du mandat du président Nicolas Sarkozy.

    Le vote définitif du texte devrait avoir lieu mercredi au plus tard et le président français devrait remanier le gouvernement peu après, pour redynamiser son équipe à 18 mois de la présidentielle.

    Cette réforme doit reculer de 60 à 62 ans l'âge minimal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge auquel il sera possible de percevoir une pension complète.

    L'opposition socialiste a dénoncé un "passage en force" et les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'actions nationales les 28 octobre et 6 novembre. Le gouvernement compte, lui, sur les vacances scolaires pour voir s'essoufler la mobilisation.

    Samedi matin, alors que le trafic ferroviaire s'améliorait, la circulation sur les routes était encore perturbée par les pénuries de carburant, surtout dans l'ouest du pays et autour de Paris.

    "Sur 100 départements, sept sont encore en difficulté", a déclaré le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo lors d'un point de presse à la mi-journée, précisant que sur les 300 stations d'autoroute du pays, tout marchait bien "sauf pour 4 à 5% d'entre elles qui attendent un approvisionnement dans la journée".

    Pour faciliter la circulation, le gouvernement a déclaré prioritaire l'approvisionnement des stations-services du réseau autoroutier, incité à la mutualisation des stocks commerciaux et autorisé les poids lourds à circuler le dimanche.

    Interrogé sur l'état d'approvisionnement de l'ensemble des 12.300 stations-service du pays dont au moins 20% étaient à sec vendredi, le gouvernement a refusé de fournir une estimation nationale ou une date précise de retour à la normale.

    Pour éviter que la capitale ne soit paralysée, le pouvoir a fait intervenir les gendarmes vendredi pour débloquer la raffinerie de Grandpuits, principale source d'alimentation en carburant de la région parisienne, après un ordre de réquisition du personnel en grève.

    Samedi, le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), Jean-Louis Schilansky a jugé indispensables ces réquisitions, faisant valoir que la France importe actuellement 100.000 tonnes de pétrole par jour, au lieu de 20 à 25.000 tonnes en période normale.

    A Chambéry (sud-est), une centaine de chefs d'entreprises ont manifesté samedi matin à l'appel de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), pour "alerter les syndicats" sur les contrecoups subis par les PME en raison des blocages et grèves.

    Outre les raffineries et les dépôts de carburant, les blocages ont continué au port de Marseille (sud-est), en grève depuis un mois: deux bateaux de croisière n'ont pas pu accoster samedi et leurs passagers ont dû débarquer à bord de petites embarcations. Vendredi, plus de 70 navires étaient bloqués au large du port méditerrannéen.

     

    En revanche, le trafic ferroviaire s'est légèrement amélioré, avec samedi au moins 8 trains à grande vitesse (TGV) sur 10 en circulation en France et des liaisons normales ou quasi-normales vers l'international.

    Après des semaines de mobilisation sociale largement soutenues par l'opinion publique, les Français paraissent désormais partagés selon des sondages publiés samedi: 63% d'entre eux estiment justifiée la poursuite du mouvement (selon l'Ifop) mais dans le même temps, ils sont une majorité (56%, selon Opinionway) à considérer que les syndicats devront arrêter le mouvement une fois la réforme adoptée définitivement.

    "Une fois la loi votée, elle doit s'appliquer", a prévenu le ministre du Travail Eric Woerth dans un entretien au journal Le Figaro samedi.

    AFP. 23/10/10