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Blog - Page 1613

  • L'éruption du volcan Laki en 1783

    L'éruption du Laki en Islande dura du 8 juin 1783 au 7 février 1784. Il fut appelé en France "le volcan de la Révolution" à cause de ses conséquences souvent dramatiques sur le climat et sur les récoltes.

     Un article intéressant à ce sujet: http://legoux.org/article118.html

  • VIDEOS Le réveil de Thulé

    http://videos.tf1.fr/infos/2010/eruption-volcanique-en-islande-des-images-au-coeur-du-nuage-de-5816920.html

    http://videos.tf1.fr/jt-20h/nuage-de-cendres-en-europe-un-phenomene-exceptionnel-5819652.html

  • Lec Kaczynski reposera aux côtés des rois de Pologne

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    Des manifestants à Varsovie - (Cliquez sur la photo)

    L'inhumation du chef de l'État dans la cathédrale de Wawel, à Cracovie, suscite la polémique. 

    De notre envoyée spéciale à Varsovie

    À Varsovie, le temps de l'émotion vient de céder la place à celui de la polémique. L'annonce du lieu des funérailles du président Lech Kaczynski soulève une tempête de protestations. Ne lui fait-on pas trop d'honneurs en l'enterrant dans la cathédrale du château de Wawel, à Cracovie, où reposent une quinzaine de rois polonais et une pléiade de gloires républicaines comme le maréchal Kosciuszko, le poète Adam Mickiewicz, le maréchal Jozef Pilsudski ou encore le général Sikorski, chef du gouvernement polonais en exil à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale? Et l'on remarque, au pas­sage, un nouveau télescopage de l'histoire: Sikorski a trouvé la mort dans un accident d'avion. Le crash, qui se produisit en juillet 1943, aurait été dû à un sabotage commandité par Staline, qui détestait Sikorski. Rien à voir, bien sûr, avec ce qui est arrivé à Lech Kaczynski.

    Le président défunt et son épouse reposeront donc aux côtés du maréchal Pilsudski. Lech Kaczynski révérait le père de l'indépendance polonaise, un démocrate mais à tendance autoritaire. Lui et son frère jumeau, Jaroslaw, en avaient fait l'icône de leur parti Droit et Justice (PIS).

    C'est le cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie, qui a annoncé mardi la nouvelle. Mgr Dziwisz était le secrétaire particulier de Jean-Paul II. À ce titre, il jouit en Pologne d'un prestige considérable. Dans la soirée, quelques centaines de Cracoviens ne s'en sont pas moins rassemblés devant l'archevêché pour dénoncer cette décision. Lech Kaczynski «est-il digne de nos rois?» demandaient les manifestants. Un nouveau rassemblement était prévu mercredi soir à Cracovie.

     

    Calcul politique

     

    La presse a pris le relais de ce mouvement d'indignation. Le grand quotidien Gazeta Wyborcza en a fait sa une et trois pages intérieures. Son éditorialiste critique une décision «trop rapide, prise sous le coup de l'émotion et par compassion à l'égard des proches du défunt». Comme pour rappeler que le président Kaczynski était de son vivant un personnage on ne peut plus controversé, le quotidien souligne laconiquement que Lech Kaczynski «n'était ni roi ni Pilsudski». Sa place n'est donc pas à Wawel, mais au cimetière Powazki, dans la capitale, où sont enterrés les résistants tombés pendant l'insurrection de Varsovie en 1944, parmi lesquels le père des frères Kaczynski.

    L'Église catholique polonaise n'est pas épargnée par la polémique. L'évêque Pieronek, une voix plutôt anticonformiste au sein de l'Église mais qui n'en constitue pas moins une autorité morale, regrette lui aussi «une décision prise à la légère». Le château de Wawel «représente certaines traditions». Il revenait «au peuple polonais de se prononcer» a lâché perfidement l'évêque à l'adresse implicite de Mgr Dziwisz.

    L'historien Tomasz Nalecz préfère ironiser. Il assure que Lech Kaczynski, «féru d'histoire, ne se serait pas senti bien aux côtés de rois». Tomasz conseille aux autorités polonaises de «faire preuve d'humilité». D'autant que «l'histoire a déjà jugé Pilsudski, mais pas encore Lech Kaczynski».

    Simple mégalomanie? Bon nombre d'observateurs y voient plutôt un calcul politique. Ils soupçonnent l'entourage du président défunt d'avoir fait pression sur Mgr Dziwisz pour accueillir sa dépouille à Wawel. «L'entourage» est un euphémisme pour désigner Jaroslaw Kaczynski, le jumeau du président, réputé fin stratège. Jaroslaw, subodorent les experts, compte bien tirer les dividendes politiques d'obsèques qui feraient de son double un mythe national. Volontairement ou pas, il vient en tout cas de donner le coup d'envoi de la campagne électorale, suggère le journaliste Daniel Passent, qui ne doute plus que Jaroslaw Kaczynski sera candidat à la présidentielle de juin.

    Le Figaro - 15 avril 2010

  • Le général Germanos, condamné à une faible peine pour photos pédophiles, est franc-maçon!

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    Le général Germanos qui vient d’être condamné pour détention de photos pédopornographiques est franc-maçon.
    C’est le le Nouvel obs qui l’écrivait en 2000.
    Extraits : « La filière nucléaire française civile, via le Commissariat à l’Energie atomique et EDF, et plus encore la bombe atomique, en revanche, reste très liée aux maçons.  » La bombe française était un vrai projet d’indépendance nationale, affirme un de ceux qui a connu cette épopée : c’était une affaire d’hommes et de conscience.  » Tout s’est joué au sein d’une fraternelle, à la direction des affaires militaires du CEA. Dont le président est aujourd’hui Emmanuel Duval. Beaucoup d’industriels de la Défense sont maçons – dont Pierre Faurre, patron de la Sagem, membre de la GL, ou Serge Dassault (GO, actuellement sous le coup d’une mesure de suspension)… Et beaucoup de militaires aussi, à commencer par un des plus hauts gradés, le général cinq étoiles Raymond Germanos (GLNF), inspecteur général des armées. Via la GLNF, des passerelles sont jetées vers l’industrie de défense des Etats-Unis, où l’implantation maçonne est très forte, comme dans tout l’establishment américain… »

    Ceci expliquerait-il la légèreté de sa peine ? (10 mois de prison avec sursis)

    Source (ouvrir et lire)

    NP Info - 15 avril 2010

  • La Maison commune Europe-Israël

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    Nicole Guedj  (Cliquez sur la photo)
    Le président Nicolas Sarközy et son homologue israélien Shimon Peres ont lancé jeudi à l'Élysée une "maison commune Europe-Israël" qui réunit des fondations et associations d'amitié de l'État hébreu et dix pays européens afin de "rapprocher leurs sociétés civiles". Lancée à l'initiative de la fondation France-Israël, cette "maison commune" a pour vocation de "rapprocher nos envies, nos moyens, nos ressources et de réaliser ensemble un certain nombre de projets", selon la présidente de la fondation, l'ex-ministre Nicole Guedj.

    "Nous réfléchissons également à l'organisation d'une mission humanitaire en Haïti qui réunirait des jeunes Israéliens et Européens", a ajouté Nicole Guedj.
     La nouvelle "maison commune Europe Israël" souhaite aussi lancer chaque année une campagne de communication destinée à lutter contre les "préjugés réciproques" qui, selon Nicole Guedj, affectent l'image d'Israël et de l'Europe, particulièrement chez les jeunes. "Souvent les Européens, et notamment les jeunes, imaginent Israël comme un peuple en arme. Et les Israéliens, quand ils pensent à l'Europe, voient surtout ce qu'on leur dit de la collaboration et de la guerre", a-t-elle jugé.
     La présidence de la "maison commune" sera exercée par Simone Veil et la vice-présidence par l'écrivain espagnol Jorge Semprun.
    Le Point - 15 avril 2010

  • Le nuage volcanique arrive, Orly et Roissy vont fermer

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    Avions cloués au sol à l'aéroport de Londres Heathrow  (Cliquez sur la photo)

    Un énorme nuage de cendres craché par un volcan d'Islande en pleine éruption cloue au sol une bonne partie des avions en France. Les aéroports du Nord sont fermés depuis 17 heures. "Par mesures de sécurité, les aéroports de Calais, Merville, Le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille, Valenciennes seront fermés", indique la Direction générale de l'aviation civile dans un communiqué. Les aéroports de Roissy-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget ainsi que plusieurs aéroports de l'ouest et de l'est du pays le seront au plus tard à 23 heures, a annoncé, jeudi, la DGAC.

    "Les aéroports de Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Quimper, Rennes, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise, Toussus-le-Noble d'Orly, Roissy-Charles de Gaulle et Le Bourget seront fermés au plus tard à 23 heures", a détaillé la Direction générale de l'aviation civile, qui "recommande aux passagers aériens de contacter leur compagnie aérienne".

    Les perturbations pourraient durer "deux jours" (Eurocontrol)

    Le trafic est sensiblement perturbé jeudi à l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et devrait l'être encore vendredi, ont annoncé les autorités aéroportuaires. Vingt-neuf vols (quatorze vols à l'arrivée et quinze au départ) à destination du nord de la France et du nord de l'Europe ont été annulés, ont-elles ajouté.

    Selon une porte-parole d'Eurocontrol, organisme européen chargé de la sécurité aérienne, les perturbations dans le ciel européen "pourraient durer deux jours", mais "cela dépendra de la façon dont évoluera le nuage", tandis que de gigantesques colonnes de fumée continuent de s'échapper du volcan Eyjafjöll. "Nous estimons qu'entre 4.000 et 5.000 vols pourraient être affectés en 24 heures jusqu'à minuit ce soir", a précisé Kyla Evens. L'Europe enregistre normalement quelque 28.000 vols par jour, a-t-elle précisé.

    Le Point - 15 avril 2010

  • Catastrophe de Smolensk: le parquet militaire polonais pourrait ouvrir une enquête au sujet des "fuites"

    Le chef du parquet militaire polonais Krzysztof Parulski a mis en garde jeudi contre les "fuites" dans l'enquête sur les causes de l'accident du Tupolev 154 qui s'est écrasé le 10 avril près de Smolensk en Russie, tuant ses 96 occupants dont le président Lech Kaczynski. "Les informations sur de prétendues conclusions concernant les causes de la catastrophe doivent être considérées comme des spéculations infondées, sans rapport avec les conclusions réalisées jusqu'ici", a dit Krzysztof Parulski sur les lieux de la catastrophe, dans une déclaration télévisée.

    Une source proche de l'enquête, citée jeudi par l'agence russe Interfax, avait indiqué qu'une erreur de pilotage était à l'origine du drame. "Une analyse des données, en particulier les premiers résultats du décodage des boîtes noires, montre qu'une erreur de pilotage est à l'origine de la catastrophe", avait déclaré cette source citée par Interfax.

    "Aucune preuve attestant qu'un haut responsable à bord de l'avion a contraint les pilotes à atterrir à Smolensk n'a été trouvée pour l'instant", avait aussi affirmé une source anonyme citée par Interfax, alors qu'une telle hypothèse a été avancée par les médias. Le chef du parquet militaire polonais a insisté sur le fait que l'enquête en "était encore à son stade préliminaire" et a promis d'informer l'opinion publique sur ses résultats. "J'appelle à tenir compte du fait que toute insinuation ne peut que faire du tort aux proches des victimes", a-t-il dit.

    Le Point - 15 avril 2010

  • Eruption volcanique en Islande - Le "nuage" devrait arriver au-dessus de Paris jeudi soir

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    Nuage de cendres (Cliquez sur la photo)
    Un énorme nuage de cendres craché par un volcan en pleine éruption en Islande cloue au sol une bonne partie des avions dans le nord de l'Europe. De gigantesques colonnes de fumée s'échappent du Eyjafjöll. Cette éruption pourrait se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois, selon un expert islandais. lepoint.fr a demandé à Emmanuel Bocrie, ingénieur prévisionniste à Météo-France, d'analyser les scénarios météorologiques possibles au-dessus de la France.

    lepoint.fr : Que se passe-t-il actuellement en Islande ?
    Emmanuel Bocrie : L'éruption du volcan Eyjafjöll , qui est situé à 1.600 mètres d'altitude, a commencé mercredi matin. Son "panache" - les roches anormalement chaudes qui remontent en provenance du manteau terrestre - s'élève jusqu'à 11 kilomètres d'altitude, ce qui correspond à l'atmosphère météorologique, soit l'altitude au-dessus de laquelle il n'y a pas d'événements météorologiques : ni pluie, ni nuage, ni orage... Les particules émises sont ensuite emmenées par les vents. Le "nuage" se déplace ainsi en direction de la mer du Nord, puis redescend vers le nord de la Russie, les îles britanniques et la Manche.

    La France va-t-elle être touchée par le "nuage" venu d'Islande?
    Le nuage devrait arriver cette nuit (la nuit de jeudi à vendredi) au-dessus du nord de la France, plus précisément au-dessus de la région Nord et jusqu'au Bassin parisien. Mais attention : cela ne veut pas dire que les Français vont voir arriver un gros nuage au-dessus de leur tête. Beaucoup de cendres seront invisibles, puisque les poussières vont se disperser. Cependant, le fait que le nuage soit invisible à l'oeil nu ne signifie pas pour autant qu'il n'existe pas, et que les conséquences - notamment pour l'aéronautique - ne sont pas importantes. Par ailleurs, si l'éruption continue et que les vents ne tournent pas, la situation devrait rester identique. Et la DGAC pourrait alors décider d'éviter tout risque d'accident aéronautique en prolongeant le blocage de l'espace aérien. Il est impossible de dire à l'heure actuelle combien de temps cela peut durer, tout dépend évidemment de la durée des émissions.

    Ce nuage peut-il provoquer des conséquences météorologiques à long terme ?
    Si l'éruption s'arrête demain, elle n'aura eu aucune conséquence. En revanche, si les émissions continuent pendant plusieurs mois, les météorologues percevront une baisse de la luminosité et de l'ensoleillement au sol pendant un à deux ans, ainsi qu'une baisse des températures de 0,2 à 0,4 degré pendant la même durée, ce qui a été le cas pour l'éruption du Pinatubo en 1991. Mais "monsieur Tout-le-Monde" ne s'en apercevra même pas...

    Comment le nuage se dispersera-t-il ?
    Ce sont essentiellement les vents qui dispersent les particules. Mais la pluie nettoie aussi les parties basses de l'atmosphère.
    Le Point - 15 avril 2010

  • Immigration: trois nouveaux bus attaqués en Seine-Saint-Denis - L''incapacité de l'Etat sarkozien

    Trois bus des Courriers de l'Ile-de- (CIF) ont de nouveau été caillassés mercredi soir, cette fois à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Trois véhicules des lignes 15,45 et 39 ont été pris pour cible, vers 19 heures puis vers 23 heures, alors que l'un d'entre eux au moins bénéficiait d'une escorte policière. L'un des projectiles a traversé de part en part l'un des bus.

    Conséquence : l'ensemble des bus du dépôt des CIF de Tremblay-en- était de nouveau à l'arrêt jeudi matin, les 250 machinistes ayant fait valoir leur droit de retrait. 

     Selon , qui présentait jeudi son bilan de la lutte contre la délinquance au premier trimestre, ces incidents sont liés à l'interpellation de trois individus, plus tôt dans la soirée mercredi, à Tremblay. «A 20H30, a expliqué le ministre de l'Intérieur, des effectifs de policiers locaux ont procédé au contrôle d'un individu sur un scooter dans la cité des Grands ensembles et, à ce moment-là, une cinquantaine d'individus ont pris à partie les policiers en leur jetant des projectiles».

    «L'individu a été interpellé, ainsi que deux autres pour rébellion, et les trois ont été placés en garde à vue à Villepinte», a ajouté le ministre. Selon une source policière, il n'est pas exclu que des coups de feu visant les bus aient été tirés et des «investigations» à cet égard «ont été diligentées. 

    «Les caillassages alternent avec des périodes de calme»

    Ces nouveaux incidents se produisent au lendemain de l'annonce par le ministre de l'Intérieur d'un plan de sécurisation des transports. Le ministre avait déjà décidé de dispositions concernant Tremblay-en-France lors de sa visite aux conducteurs agressés. «Nous avions déjà prévenu à ce moment-là que ce ne serait pas suffisant, les caillassages se font de manière cyclique, alternant avec des périodes de calme, on vient d'en avoir la parfaite illustration là», a déclaré jeudi matin à l'AFP Ben Abdelmalek, délégué du personnel.

    Au début du mois, déjà, les conducteurs des CIF avaient fait valoir leur droit de retrait à la suite du caillassage d'un bus et de l'incendie d'un autre véhicule de la ligne 15, le 31 mars, dans la cité de Grand Ensemble à Tremblay. D'après les autorités, ces incidents faisaient suite à une opération de police antidrogue dans la cité deux jours auparavant. D'après les chauffeurs de bus, des caillassages étaient intervenus bien avant avant l'opération.

    Le Parisien - 15/04/10

  • L'extrême-droite et la pensée völkisch en Hongrie

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    La Garde nationale hongroise, interdite en 2009 
     (Cliquez sur la photo)
    L’homologue de Jean-Yves Camus en Hongrie s’appelle Magdalena Marsovszky. Voici son analyse sur le résultat des élections hongroises, telle que relayée par le CRIF :

    « Alors que la victoire des conservateurs (Fidesz) et de l’extrême-droite (Jobbik) se profile aux élections d’avril, La Garde hongroise, organisation paramilitaire créée par le parti d’extrême-droite hongrois Jobbik et interdite en 2009, poursuit plus que jamais sa campagne de dénigrement des juifs et des tsiganes. Magdalena Marsovszky, chercheuse germano-hongroise spécialiste de l’antisémitisme et de l’extrême-droite en Hongrie, nous explique les tenants et aboutissants de la pensée « völkisch » en Hongrie.

    « On peut dire que la société hongroise est une « société duale ». Une grande partie de la société est « völkisch » tandis qu’une plus petite partie est libérale, cosmopolite et démocrate. La pensée « völkisch » est avant tout organique et essentialiste ; elle est caractérisée par une conception de la nation comme une communauté ethniquement homogène. Il s’agit d’autre part d’une pensée impérialiste qui comprend également les minorités magyares des pays environnants. Les frontières actuelles de la Hongrie ne sont donc pas prises en compte par cette pensée.

    Pour se définir, la pensée « völkisch » dépend par conséquent de la recherche d’ennemis à l’intérieur même de la Hongrie. Et ces ennemis sont les juifs et les « tsiganes ».En outre, l’antisémitisme hongrois dans sa forme actuelle ne s’oriente pas nécessairement contre des juifs réellement existants, mais contre tous ceux qui correspondent à des stéréotypes antisémites. Il vise donc également les cosmopolites, les radicaux, les urbains et l’intelligentsia ou la ville corruptrice. Tout ce qui ne correspond pas à cette pensée « völkisch » est étiqueté comme juif.

    C’est ainsi que l’UE peut être considérée comme une communauté faite par des juifs et judaïsée, contrôlée par des étrangers. Dans les cercles d’extrême-droite en Hongrie, on parle ainsi de « l’axe Tel Aviv – New York – Bruxelles ». Derrière la pensée « völkisch » se cache un terrible potentiel de violence… Le « völkisch » est présent dans toutes les couches de la société hongroise. Il existe même des lotissements « völkisch ». Des annonces comportent parfois la mention « Ne nous contacter que si vous êtes nationaliste ». Il existe même une compagnie de taxis appelée Jobb-Taxi et proche du parti d’extrême-droite Jobbik, c’est-à-dire « seuls des partisans « völkisch » nous appellent ». La magyarité dit « Achetez chez nous », sous-entendu, « n’allez pas chez les juifs ». Parallèlement au Festival Sziget se déroule tous les ans en été l’anti-festival Magyar Sziget (« île magyare »), qui attire beaucoup de monde et sacralise la nation. La pensée « völkisch » est également répandue dans les écoles et les médias publics… »

    Source: relevé par Anne Kling sur le site du CRIF

    Altermedia Info - 14 avril 2010

  • Tremblay "en France": la guerilla urbaine continue...

    14/04/10 – 19h00
    PARIS (NOVOpress Paris)
    – Moins de deux semaines après les violents incidents de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), un bus a de nouveau été caillassé par des groupes de voyous.

    Cette nouvelle attaque s’est déroulée près de la cité de Grand ensemble, à Tremblay-en- « France », la maintenant mal nommée (Seine-Saint-Denis).

    Un bus des Courriers d’Ile-de-France a été pris pour cible par une bande de jeunes casseurs, à la suite de heurts entre deux bandes rivales. C’est ce qu’affirme Ahomar Aït Mouhoub, délégué CGT et membre du comité d’hygiène et de sécurité de la compagnie.
    Aucun blessé n’est cette fois à déplorer.

    Ce nouvel incident intervient moins de 15 jours après la vaste opération de police qui avait conduit, le 31 mars dernier, à la saisie de près d’un million d’euros.
    Depuis, la présence policière a été renforcée, sans parvenir pour autant à rétablir l’ordre.

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    Deux bus stationnés dans un dépôt Véolia de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) ont été incendiés ce midi, sans faire de blessés, a-t-on appris aujourd'hui de source policière, confirmant une information du Parisien.

    Peu après 12h00, un premier bus a été incendié alors qu'il était stationné sur le parking du dépôt Véolia de Moissy-Cramayel et le feu s'est propagé à un deuxième bus qui a été endommagé, a-t-on expliqué de source policière, précisant qu'il n'y a pas eu de blessés.

    Les causes de cet incendie n'étaient pas connues cet après-midi, a-t-on ajouté de même source.
    Depuis début avril, des chauffeurs de ce dépôt sont en grève, selon cette source.
    L'enquête a été confiée au commissariat de Moissy-Cramayel.

    Le Figaro - 14 avril 2010

     

  • Bruno Gollnisch parle d'entente sous conditions avec l'UMP

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      Il se dit lassé de tendre la main, mais Bruno Gollnisch n’exclut pas une nouvelle tentative de rapprochement avec la majorité présidentielle s’il devait succéder à Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national.

    Mais pour le député européen, qui sera en compétition avec Marine Le Pen pour la présidence du parti en janvier 2011, une telle entente ne serait possible « qu’à condition que l’UMP change totalement d’attitude et d’orientation ».

    « C’est à eux de changer d’attitude à notre égard et sur beaucoup de sujets (idéologiques). La balle est dans leur camp », dit-il dans une interview à Reuters.

    Bruno Gollnisch rappelle que son parti a été frappé d’ostracisme par Jacques Chirac pendant de longues années et constate que sous la présidence de Nicolas Sarkozy, « l’UMP ne pratique que l’ouverture à gauche ».

    « J’en ai assez de tendre la main à des gens qui ne le méritent pas. Mais ça peut changer », ajoute-t-il.

    Le vice-président du FN souligne qu’il avait été l’artisan de l’apport des voix frontistes aux candidats RPR et UDF lors des élections régionales de 1998.

    « A l’époque, les droites étaient majoritaires dans 20 régions sur 22 à condition que cette entente se réalise. J’ai conduit cette opération », dit-il.

    Quatre présidents de région de droite avaient alors été élus avec le soutien du Front national, une alliance qui avait fait scandale, poussant par la suite les gouvernements Jospin et Raffarin à modifier le mode de scrutin.

    « JE SUIS CE QUE JE SUIS »

    Marine Le Pen, également vice-présidente du FN, doute pour sa part qu’un rapprochement soit possible avec la majorité, car Nicolas Sarkozy et l’UMP devraient pour ce faire renoncer à leurs fondamentaux, en particulier sur l’Europe.

    « Ce ne serait plus l’UMP, ni Nicolas Sarkozy, donc la question ne se pose même pas », a-t-elle dit lundi à des journalistes. Avant d’ironiser : « Mais l’UMP a le droit d’appeler à voter pour le candidat du FN au deuxième tour de la présidentielle, je n’y verrai aucun inconvénient. »

    Priée de dire si elle envisageait de changer le nom du Front national, Marine Le Pen a répondu : « Pour l’instant non, si quelqu’un aurait pu le faire, c’est Jean-Marie Le Pen.

    Bruno Gollnisch, qui est soutenu par l’aile traditionaliste du parti, face aux modernistes proches de Marine Le Pen, se défend d’être moins déterminé dans la course à la succession qu’il y a quelques années.

    Cet ancien officier de marine et ex-avocat, devenu universitaire, estime que « la personnalité tout à fait exceptionnelle de Jean-Marie Le Pen ne trouvera pas, évidemment, de clone parmi ses successeurs ».

    Le président du FN avait estimé dans une interview en 2008 que son ex-numéro deux n’était pas assez combatif.

    « Je suis ce que je suis », répond Bruno Gollnisch en mettant en avant ses qualités propres, une « grande expérience de la bataille politique », son « assiduité » et une « aptitude à rassembler ».

    Il insiste également sur son expérience internationale, puisqu’il coordonne l’Alliance européenne des mouvements nationaux dont les partis ont actuellement le vent en poupe.

    En Hongrie, où avait été lancée cette alliance, l’extrême droite vient de faire une entrée en force au parlement.

    « La plupart des mouvements nationaux en Europe et même en dehors d’Europe me reconnaissent comme leur coordinateur », dit Bruno Gollnisch, qui est aussi conseiller régional en Rhône-Alpes, sa terre de prédilection.

    Edité par Sophie Louet  - NP Info Rhône-Alpes - 14 avril 2010

  • VIDEO Marine Le Pen: "Jamais de rapprochement avec cette UMP! Ce sont les électeurs de l'UMP qui vont rejoindre le FN"

    http://www.dailymotion.com/video/xcxgzc_marine-le-pen-jamais-de-rapprocheme_news

  • Delanoë est "consterné" par le lien entre homosexualité et pédophilie

    Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui est le deuxième homme politique français à avoir fait état de son homosexualité, a vivement déploré mercredi les propos du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, liant la pédophilie à l'homosexualité.

    "J'ai pris connaissance avec consternation des propos du Cardinal Tarcisio Bertone, établissant un lien choquant entre l’homosexualité et la pédophilie", a déclaré le maire de Paris dans un communiqué. "Contrairement au contenu de ces déclarations, aucun scientifique ne soutient une thèse à ce point inacceptable, la pédophilie ne concernant pas plus les homosexuels que les hétérosexuels", a-t-il rappelé.

    De telles prises de position, selon Bertrand Delanoë "sont d’autant plus dangereuses qu’elles stigmatisent délibérément une identité et portent ainsi atteinte au respect de la diversité et de la liberté individuelle".

    Il souhaite que "les autorités épiscopales se désolidarisent de cette "sortie" aussi inattendue que regrettable. Chacun est légitimement en droit d’attendre de la communauté scientifique et des instances internationales qu'elles prennent leurs distances avec de telles assertions".

    Lors de sa récente visite officielle au Chili, le cardinal Bertone a récusé le lien entre les cas récents de pédophilie impliquant le clergé et la question du célibat des prêtres, estimant que "le problème" est lié à l'homosexualité.

    Le Figaro - 14 avril 2010

  • Le Vatican clarifie les propos du cardinal Bertone

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    Le cardinal Tarcisio Bertone le 12 avril au Chili

    Le cardinal Bertone se "référait évidemment au problème des abus commis au sein du clergé et non à ceux commis dans l'ensemble de la population", a argumenté le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

    Le père Lombardi a précisé à l'AFP qu'il s'agissait d'une "clarification et pas d'une prise de distance" du Vatican par rapport aux déclarations du secrétaire d'Etat.

    Le cardinal Bertone avait déclaré lundi au Chili: "Nombre de psychologues, de psychiatres, ont démontré qu'il n'y avait pas de relation entre célibat et pédophilie, mais beaucoup d'autres ont démontré, et m'ont dit récemment, qu'il y a une relation entre homosexualité et pédophilie".

    Seul pays à avoir jusqu'ici réagi officiellement, la France a condamné mercredi les propos du numéro deux du Vatican en les qualifiant d'"amalgame inacceptable".

    Les déclarations du secrétaire d'Etat du Vatican ont aussi suscité une vague de rejet dans toute l'Europe et mercredi encore, les réactions d'associations ainsi que les commentaires dans la presse continuaient d'affluer.

    Pour les homosexuels catholiques portugais de Novos Rumos, de tels propos "continuent de creuser le fossé entre l'Eglise, en tant que communauté de fidèles, et une certaine hiérarchie".

    Du côté de la presse, La Libre Belgique, pourtant considérée comme proche de l'Eglise, dénonce quant à elle "un couac de trop": "Stigmatiser la communauté homosexuelle à coups d'arguments non étayés n'est pas fait pour ramener la sérénité entre Rome et l'opinion".

    Les responsables du Vatican "sont dans une situation de crise et se rendent parfaitement compte que ce scandale est très dangereux pour l'Eglise", analyse pour l'AFP le vaticaniste Bruno Bartoloni. Du coup, "ils sont un peu paniqués et dépassent la mesure", dit-il.

    Déjà, le 6 avril, des propos d'Angelo Sodano, prédécesseur du cardinal Bertone, qui avait comparé les mises en cause du pape sur la pédophilie à celles visant le controversé Pie XII, avaient indisposé la communauté juive.

    AFP. 14 avril 2010

  • FN: la condamnation de Germanos est d'une "scandaleuse légèreté"

    Le Front National a dénoncé la "scandaleuse légèreté" de la peine --10 mois de prison avec sursis-- à laquelle a été condamné mardi à Paris le général Raymond Germanos pour avoir téléchargé des milliers d'images pédo-pornographiques.

    Dans un communiqué, Marine Le Pen, vice-présidente du FN, affirme que "cette peine est d'une scandaleuse légèreté: 10 mois de prison avec sursis pour avoir notamment téléchargé des images ignobles de bébés de 6 mois subissant des actes inqualifiables, c'est en vérité une approbation par la justice de la conduite abjecte du sieur Germanos".

    Marine Le Pen "dénonce ce jugement qui manifeste une tolérance insupportable à l'égard de ces actes honteux et de plus en plus fréquents. Elle demande que les sanctions disciplinaires, dont a dû faire l'objet M. Germanos, soient rendues publiques".


    Agé de 69 ans, le général Raymond Germanos, général 5 étoiles --plus haut grade dans l'armée française--, a été condamné mardi à 10 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris.

    Cet ancien directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), aujourd'hui à la retraite, était accusé d'avoir détenu des photos et vidéos mettant en scène des enfants âgés de 6 mois à 12 ans, durant quatre ans jusqu'en juin 2008. Il a regretté ses agissements qu'il a mis sur le compte de problèmes médicaux l'ayant "extrêmement perturbé".

    Le Figaro - 14 avril 2010

  • Lynchage à Grenoble: le principal suspect s'est rendu - La victime serait "tombée sur le couteau"!

    L'auteur présumé des coups de couteau portés à Martin s'est présenté au commissariat mardi en fin d'après-midi. La victime, 23 ans, a été entendue lundi par les policiers. 

    Les policiers qui enquêtent sur le lynchage de Grenoble, le 9 avril dernier, ont pu rendre visite à la victime pour la première fois lundi. Le visage tuméfié, le corps bandé aux endroits où la lame de ses agresseurs lui a tailladé le bras et transpercé le poumon,

    Martin, 23 ans, a répondu aux questions du mieux qu'il pouvait. Les médecins craignaient qu'il ne manifeste des séquelles neurologiques après son coma. Mais il s'est exprimé sans que l'on décèle de troubles de la parole. Problème : du fait du traumatisme de l'agression et des dix heures d'opération qu'il a subies, il se souvient à peine des faits. La présentation des photos des suspects n'a rien donné, de son côté.

    Pour cerner les responsabilités des voyous filmés dans le tramway peu avant l'agression, les policiers s'accrochent donc aux déclarations de ses camarades et des autres témoins.

    Ce soir-là, vers 23 h 15, Martin, sa petite amie et deux autres copains montent dans une rame pour aller boire un dernier verre en ville. À bord, une bande issue des quartiers sud chahute. «Nous étions à l'avant du tram, raconte un copain, eux à l'arrière. Ils sont sortis en même temps que nous.»«Certains étaient visiblement dans un état second», ajoute un policier.

    Drogue ? Alcool ? «Les jeunes mélangent souvent les deux les soirs de sortie et ce cocktail occasionne de nombreux dérapages», explique le fonctionnaire. «On voyait qu'ils cherchaient la bagarre, poursuit l'ami de la victime. Ils ont demandé une cigarette à la copine de Martin qui n'en avait plus.» Celle-ci s'est alors fait insulter. « Puis ils ont apostrophé Martin en lui lançant : Hé toi, le frisé !», raconte le témoin. Et voici comment le jeune cartographe, qui voulait calmer le jeu, a focalisé l'agressivité de la bande.

    «Comme un instinct grégaire»

    Le groupe d'amis a pressé le pas pour échapper aux provocations. Mais au bout de 200 mètres, sur la place Grenette, «ils ont commencé à le frapper et Martin s'est retrouvé à terre, raconte son camarade. On a essayé d'intervenir, mais les cinq ou six du départ ont reçu le renfort d'autres jeunes. Ils étaient au total quinze ou vingt

    Une sorte de pulsion collective aurait donc poussé d'autres voyous présents sur les lieux à se mêler au lynchage. «Comme un instinct grégaire, constate un policier. Ce phénomène très inquiétant est d'ailleurs de plus en plus fréquent.» Une jeune fille, autre témoin direct, cité par Le Dauphiné, raconte : «Ils l'ont passé à tabac et se sont acharnés sur lui avec une violence inimaginable. L'un des agresseurs a même pris son élan pour lui décocher un coup de pied dans le dos.» Tout à coup, l'un des voyous a dit : «On se barre ! On se barre !» À cet instant, le groupe d'agresseurs s'est divisé en deux pour prendre la fuite. Martin venait d'être frappé de deux coups de couteau, dont l'un dans le dos.

    Mardi, la police avait arrêté sept personnes, dont cinq mineurs. En fin de journée, le suspect principal, un jeune adulte connu des services de police pour violences, s'était présenté au commissariat de police, où il a été placé en garde à vue. Agé d'une vingtaine d'années, le jeune homme a été identifié comme l'auteur des coups de couteau sur la base de divers «témoignages» et d'«éléments techniques». Il a reconnu «avoir eu le couteau en main mais assure que ces coups seraient involontaires», a-t-on précisé de source judiciaire. Il devrait être déféré dans la matinée au parquet.

    Seuls deux jeunes mis en cause reconnaissent avoir porté des coups, mais sans fournir d'explication à leur geste, se contentant de «déclarations a minima». Les autres nient toute violence. Le parquet, qui a ouvert une information judiciaire, a requis leur mise en examen pour tentative d'homicide visant l'auteur présumé des coups de couteau, violences aggravées en réunion avec usage d'une arme et «participation à un groupe violent».

    Le Figaro - 14 avril 2010