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Blog - Page 1614

  • Puissant séisme en Chine: au moins 400 morts et 10.000 blessés

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    (Cliquez sur la photo)

    PEKIN - Un puissant séisme a fait au moins 400 morts et 10.000 blessés mercredi dans la province isolée du Qinghai (nord-ouest de la Chine), proche de la région autonome du Tibet, ont annoncé les autorités provinciales.

     La zone la plus touchée, épicentre du séisme, est la préfecture de Yushu avec son siège Gyegu - Jiegu en mandarin -, région pauvre proche du Tibet, avec une population de 280.000 personnes.

    Dans la soirée, la télévision a annoncé que plus de 900 personnes avaient été sorties vivantes des décombres par les services de secours.

    Selon l'agence de presse officielle Chine Nouvelle, Gyegu compte 100.000 habitants. Elle se situe à douze heures de route de la capitale provinciale, Xining.

    La télévision officielle CCTV a montré des images de quartiers réduits à des tas de gravats sur fond de montagne.

    Le tremblement de terre - d'une magnitude de 6,9 selon l'Institut de géophysique américain (USGS), de 7,1 selon les autorités sismiques chinoises - est survenu tôt mercredi matin. Selon Chine Nouvelle, 18 répliques ont suivi, certaines allant jusqu'à 5,8.

    Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.

    Dans la ville de Gyegu, plus de 85% des bâtiments se sont effondrés, les routes ont été coupées par des glissements de terrain et les télécommunications sont rendues difficiles dans cette région montagneuse de la chaîne himalayenne.

    Le bilan pourrait s'alourdir, des personnes se trouvant encore sous les décombres.

    "Nous sommes en train de secourir les élèves de l'école primaire de Yushu. Il y a à peu près une vingtaine d'élèves ensevelis. Nous nous dépêchons pour leur apporter de l'aide", a déclaré à CCTV un responsable des pompiers, Kang Zifu.

    L'Express - 14 avril 2010

  • Pédocriminalité: dix mois d'emprisonnement avec sursis pour le général Germanos - Un verdict beaucoup trop clément pour des actes immondes

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    Les trois juges de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Paris ont renoncé à explorer les abîmes du cerveau reptilien et à s'aventurer dans les contrées en friche de l'influence des tumeurs temporales droites sur l'hyperactivité sexuelle de l'être humain en général et du général d'armée en particulier.

    Ils sont restés du côté du droit qui fait du téléchargement d'images pédo-pornographiques un délit et de ceux qui s'y adonnent des coupables. Ils ont en conséquence condamné, mardi 13 avril, le général cinq étoiles Raymond Germanos à dix mois d'emprisonnement avec sursis pour avoir, de 2004 à 2008, téléchargé près de 3 000 photos et vidéos pornographiques mettant en scène des enfants de six mois à douze ans. Elles ont été retrouvées sur le disque dur de l'ordinateur du général Germanos et sur une clé USB, saisis lors d'une perquisition à son domicile après un signalement Interpol en provenance d'Autriche.

    "Dans ce tribunal, où l'on voit beaucoup de choses, cet échantillon de photos figure parmi les plus "hard" que l'on a eu à connaître. Les enfants sont très jeunes, il y a des bébés qui subissent des pénétrations complètes. Ce sont des actes inqualifiables et certaines de ces images sont insoutenables", avait observé en début d'audience Marie-Françoise Guidolin, présidente de cette chambre spécialisée dans les agressions sexuelles sur mineurs. "Et pourtant, avait-elle ajouté, vous êtes officiellement quelqu'un de bien, si je puis dire..."

    Face à elle, le général Germanos, 69 ans, ancien para, ancien chef du cabinet militaire des ministres de la défense Charles Millon et Alain Richard, ancien directeur de l'Institut des hautes études de défense nationale et du service d'information et de relations publiques des armées, ancien inspecteur général des armées, aujourd'hui conseiller sécurité du président camerounais Paul Biya, s'accroche à la barre. "Ces photos, je les regrette profondément. J'ai honte. Cela correspond à une période difficile de ma vie. J'avais perdu le sens de la logique et de la critique à ce moment. J'ai beaucoup travaillé avec des médecins pour comprendre comment j'avais pu dériver. J'ai désormais dépassé cela grâce à l'aide qui m'a été apportée", dit-il.

    Le pourquoi de cette "dérive", il laisse son avocat, Me Olivier Schnerb, tenter de l'expliquer. Cité par la défense, s'avance à la barre des témoins le neurochirurgien Michel Desgeorges, qui a compté Raymond Germanos parmi ses patients. On quitte alors les encombrantes photos de fillettes ligotées sur des lits pour ouvrir le dossier médical du chef militaire. "Si je suis ici, c'est pour dire que chez quelqu'un qui a été opéré deux fois d'une tumeur cérébrale, les freins peuvent être moins performants que chez les autres", explique-t-il.

    La faute en serait à cette tumeur temporale droite qui, si l'on a bien compris, serait susceptible "d'avoir entraîné une levée des inhibitions", en comprimant "le cerveau social" au profit du "cerveau primitif et de ses pulsions".

    Sur ce terrain dégagé par une caution scientifique, Me Schnerb s'enflamme et plaide une possible atténuation de la responsabilité pénale de son client. "Ce n'est pas possible qu'un homme aussi extraordinaire se soit conduit en pédophile sans qu'une partie de son cerveau lui ait échappé !", s'exclame-t-il, en demandant au tribunal de solliciter un collège d'experts sur le sujet. Le général, précise son avocat, serait même tout prêt "à continuer à faire don de son corps à son pays pour mieux traiter ce fléau de la pédophilie !"

    Le réquisitoire de la jeune substitut Sophie Havard, qui a ramené le dossier à sa triste réalité judiciaire - "la démarche volontaire" du téléchargement d'images pédo-pornographiques pendant quatre ans qui ne s'est interrompue que par l'interpellation du général - a davantage convaincu le "cerveau social" du tribunal.

    Le Monde - 14/04/10

  • VIDEO - Agression de Grenoble: la victime a refusé de recevoir Hortefeux

    http://www.dailymotion.com/video/xcxe7i_martin-a-grenoble-victime-de-la-hai_news

    GRENOBLE (NOVOPress) : Hier, France 3 annonçait que, lors de sa venue à Grenoble, Brice Hortefeux avait rendu visite à Martin, le jeune homme hospitalisé dans un état très grave après avoir été lardé de coups de couteaux par des racailles vendredi soir. Selon l’enquête menée par une équipe Novopress, il n’en est rien : au CHU où le jeune homme de 23 ans est soigné, le ministre de l’Intérieur n’a pas été admis dans sa chambre. Martin, qui est sorti du coma, « ne veut voir personne ». Pas même – et surtout pas ? – le ministre de l’Intérieur.

    Sur le site Internet du ministère de l’Intérieur, un communiqué explique depuis hier soir, de façon très floue, que Brice Hortefeux a « tenu à témoigner l’émotion de l’Etat en allant au centre hospitalier universitaire de La Tronche où est soignée la victime ».

    On y apprend que les voyous « étaient déjà très défavorablement connus des services de police, pour violences et usage d’armes blanches ». Ce qui relativise grandement les propos du ministre selon lequel « la bestialité inouïe de ces voyous sera durement sanctionnée ».  

    13 avril 2010

  • De Washington, Sarközy s'adresse aux Français...

    Dans une mise au point sur la chaîne CBS, le chef de l'Etat assure que pour lui et son épouse, «tout ce petit clapotis n'a pas d'importance».

    Dans une interview accordée à la chaîne américaine CBS en marge de sa participation au sommet sur la sécurité nucléaire, à Washington, Nicolas Sarkozy a fait le point sur plusieurs sujets. Ses principales déclarations :

    Les rumeurs ne sont qu'un «clapotis». Interrogé sur les rumeurs qui entourent actuellement son couple, le chef de l'Etat a lancé : «Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous. Cela fait partie de la vie moderne, d'un système. C'est comme ça, il n'y a pas lieu d'en faire de commentaires. De toute manière, on n'y peut rien».

    Nicolas Sarkozy a assuré que lui et son épouse avaient «une vie très calme. Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme», a-t-il ajouté. «Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci. Cela n'a pas d'importance», a-t-il insisté. Et de conclure : «Il y a tant de souffrances des gens, il y a tant de difficultés dans leur vie quotidienne. Je suis toujours étonné que tout ceci prenne une telle place alors que cela n'en a pas».

    Le chef de l'Etat a, semble-t-il, changé d'attitude sur le sujet. Le 12 mars dernier, en Grande-Bretagne, il avait affirmé ne pas avoir «une seconde, même une demi-seconde à perdre avec ces élucubrations». Et c'est sur cette même chaîne, CBS, que le chef de l'Etat, interrogé en novembre 2007 sur sa femme de l'époque, Cécilia, avait écourté une interview avec fracas. Le porte-parole, David Martinon, avait alors essuyé la colère du président.

    La candidature à la présidentielle sera décidée l'année prochaine. Comme il l'a indiqué plusieurs fois ces derniers mois, Nicolas Sarkozy se prononcera en 2011 sur son éventuelle candidature à un second mandat. «Quelque part à la fin de l'été, début de l'automne 2011», plus précisément. La date avance donc un peu: dans une interview au Figaro Magazine, en mars dernier, il avait parlé de «fin 2011». «Mais pour les gens, ce n'est pas le problème, a-t-il aussitôt ajouté sur CBS. Les gens me demandent une chose et une seule : ‘sortez-nous de la crise dans laquelle nous sommes'. Et c'est ce qui doit motiver chaque minute, chaque instant de mon action. Le reste, c'est du détail pour eux».

    La France «ne renoncera pas à l'arme nucléaire». «Je n'abandonnerai pas l'arme nucléaire, garante de la sécurité de mon pays, de façon unilatérale dans un monde aussi dangereux qu'il l'est aujourd'hui», a martelé Nicolas Sarkozy dans l'interview. «Je ne pourrais un jour, renoncer à cette arme que dans la mesure où je serais certain que le monde soit stabilisé et en sécurité», a-t-il insisté, ajoutant que «les Etats-Unis comme la France, nous sommes des démocraties, nous n'utiliserons jamais ces armes pour attaquer qui que ce soit».

    Le chef de l'Etat a rappelé que la France avait «renoncé aux essais nucléaires», «ratifié le traité d'interdiction des essais nucléaires» et «réduit du tiers le nombre» de ses armes nucléaires, à «300». «Si j'allais plus loin, je pourrais mettre en cause la sécurité de mon pays», a-t-il plaidé.

    Nicolas Sarkozy s'était déjà exprimé sur la dissuasion nucléaire, dans un discours prononcé à Cherbourg en 2008, la qualifiant de «strictement défensive». Il avait été très clair : «Tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts vitaux s'exposeraient à une riposte sévère de la France, entraînant des dommages inacceptables pour eux, hors de proportion avec leurs objectifs».

    La patience avec l'Iran «a des limites». «L'acquisition par l'Iran de l'arme nucléaire à des fins militaires, couplée aux déclarations multiples des dirigeants iraniens contre la démocratie d'Israël, c'est un danger et c'est inacceptable», a estimé Nicolas Sarkozy dans cette même interview. Le chef de l'Etat français a évoqué une «palette de sanctions possibles» : «ce peut être des sanctions financières sur les comptes d'un certain nombre de dirigeants» ou ce peut être de «ne plus acheter de pétrole à l'Iran».

    Et d'asséner : «Je ne voudrais pas que le monde se réveille avec un conflit entre Israël et l'Iran parce que la communauté internationale aurait été incapable d'agir. La question des sanctions, et nous sommes bien d'accord avec le président Obama, c'est une question pour les jours ou les toutes prochaines semaines qui viennent».

    Le Figaro - 13 avril 2010

  • Les américano-sionistes veulent séduire les jeunes des banlieues

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    Samuel L. Jackson à Bondy
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    BONDY (Seine-Saint-Denis) — "Vous avez le pouvoir de changer les règles !" : l'acteur américain Samuel L. Jackson, très populaire en banlieue, s'est livré à une "opération séduction" mardi à Bondy (Seine-Saint-Denis), où il a encouragé les jeunes à travailler dur et à persévérer pour réussir.

    "J'avais promis de revenir avec une vedette. Aujourd'hui je reviens avec une star d'Hollywood, un des plus grands ambassadeurs de la culture américaine", a dit d'entrée de jeu l'ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin, qui s'était rendu à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) la semaine dernière.

    Selon plusieurs associations présentes en banlieue, dont certaines participaient à la rencontre de mardi, les visites de représentants de l'ambassade américaine en France sont "régulières depuis les émeutes de 2005".

    "Lorsque j'étais enfant, j'ai toujours pensé que j'étais un citoyen de seconde zone. Je devais être trois fois plus fûté que ceux contre lesquels je me battais. J'ai pris cela à coeur", a raconté Samuel Jackson aux jeunes présents.

    "Les seules choses qui m'appartenaient étaient l'éducation que j'avais reçue et ma persévérance", a-t-il ajouté, en retraçant son parcours d'étudiant à la fac (océanographie) puis comme acteur.

    "Nous avons tous un parcours pavé d'obstacles mais chacun doit trouver son chemin", a-t-il poursuivi, après avoir évoqué ses problèmes d'alcoolisme et de drogue.

    "Vous êtes une force de vote. Vous pouvez faire avancer les choses parce que vous avez l'énergie et le pouvoir de changer les règles", a-t-il lancé, enthousiaste.

    Il a dit croire à l'élection d'un président français issue de la banlieue, de quoi donner de l'espoir à la cinqantaine de jeunes présents dans la salle, préparant leurs questions mais concentrés sur leurs téléphones portables pour immortaliser l'instant.

    "Je n'aurais jamais cru voir de mon vivant un président afro-américain", a-t-il poursuivi en évoquant l'élection de Barack Obama aux Etats-Unis. "Cela a été possible parce que les jeunes issus des quartiers ont pris conscience que leur voix avait du poids", a-t-il conclu.

    "Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour réussir dans la vie ?", lui demande Idir, un des journalistes du Bondy Blog, créé pendant les émeutes de 2005 en banlieue, et qui a accueilli la rencontre dans ses locaux où se trouve aussi une antenne de l'ESJ (Ecole supérieure de journalisme).

    "Si on travaille dur les portes s'ouvrent mais il faut être prêt quand l'opportunité se présente", lui a répondu Samuel L. Jackson.

    Mais, s'interrogera Nacim, après la rencontre qu'il juge "géniale" : "est-ce que l'opportunité se présente quand on veut faire acteur et qu'on n'a pas de relations ?".

    Nordine Nabili, le directeur de l'ESJ Bondy, est content : "Cela va marquer les jeunes. En France on a l'impression que la banlieue c'est loin. Les Etats Unis se sont rendus compte qu'il y avait des énergies en banlieue".

    "Si cette opération peut alerter le gouvernement français sur l'urgence de faire changer les choses en banlieue, alors je prends", dit-il.

    AFP. 13 avril 2010

  • Malte: un maire demande le retrait d'une sculpture phallique avant la visite du Pape

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    LA VALETTE — Le maire d'une ville proche de l'aéroport international de Malte a demandé lundi que l'on retire un monument qui évoque la forme d'un pénis, afin de ne pas offenser le pape Benoît XVI qui effectue une visite sur l'île le week-end prochain.

    Pour John Schembri, maire de Luqa, ce monument "honteux, vulgaire, obscène et embarrassant" devrait être retiré "en signe de respect pour le pape".

    Le monument, baptisé Colonne Méditerranée, est l'oeuvre d'un sculpteur et artiste en céramique, Paul Vella Critien, qui en a installé de similaires en Allemagne, en Italie et en Australie, à Melbourne et Sydney.

    Depuis l'installation de cette colonne turquoise tachetée de vert, rouge et jaune à un carrefour de l'entrée du village en janvier 2006, de nombreux habitants de l'île, très majoritairement catholique, ont exprimé des plaintes.

    Pour le sculpteur, cette colonne, avant-gardiste mais inspirée de l'antiquité égyptienne, "pointe vers l'éternité".

    AFP. 13 avril 2010

  • VIDEO Conférence de presse de Jean-Marie Le Pen

    http://www.dailymotion.com/video/xcxi2z_conference-de-presse-jean-marie-le_news

    Nanterre - 12 avril 2010

  • La maison natale du Pape souillée par une inscription obscène

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    La maison natale du Pape à Marktl-am-Inn
    (Cliquez sur la photo)

    Une inscription obscène a été découverte mardi matin sur la maison natale du pape Benoît XVI, dans le village bavarois de Marktl-am-Inn (sud de l'Allemagne), a-t-on appris auprès de la police.

    Les mots inscrits au-dessus de la porte d'entrée, "Fick euch selbst" (Allez vous faire en.....), selon les photos, ont été effacés dans la matinée, a précisé un porte-parole de la police. "On peut établir un lien" avec le scandale des abus sexuels qui secoue l'Eglise catholique, notamment en Allemagne, a-t-il ajouté.

    L'inscription "de couleur bleue, au contenu injurieux" a été remarquée par un témoin vers 6H45 sur le mur au-dessus de la porte d'entrée de la maison natale du pape, précise un communiqué de la police.

    Son auteur "a visiblement employé une bombe de laque et a tracé des lettres d'environ 30 centimètres de hauteur". Le dommage sur la façade de la maison est estimé à environ 1500 euros, selon la police, qui a lancé un appel à témoins. "Entre-temps, un peintre a été chargé de masquer le texte", précise le communiqué.

    Maison ouverte au public

    Le pape Benoît XVI, né Joseph Ratzinger le 16 avril 1927 à Marktl-am-Inn, fêtera dans trois jours son 83ème anniversaire. Il est devenu pape il y a près de cinq ans, le 19 avril 2005. Sa maison natale, une bâtisse édifiée en 1745 sur la place du marché du village, est ouverte au public depuis avril 2007, avec une exposition consacrée à la biographie du pape et à la théologie.

    Joseph Ratzinger n'a vécu que deux ans à Markt-am-Inn, mais depuis le début de son pontificat la petite bourgade de 2700 âmes proche de la frontière autrichienne a accueilli des dizaines de milliers de visiteurs.

    agences/lan - RSR ch - 13 avril 2010

  • Copé n'est "plus tout à fait clair" sur le mariage homosexuel et l'adoption...

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    Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, jusqu'à présent "hostile" au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, a déclaré dimanche n'être plus "tout à fait au clair" sur cette question et revendiqué "le temps de la réflexion".

    "Si un jour on va" vers le mariage gay, "ça veut dire qu'on va vers l'adoption" par les couples homosexuels, a-t-il déclaré à la Sorbonne dans le cadre des rencontres de la Cité de la réussite.

    "J'y étais hostile. Aujourd'hui je ne sais plus, comme sur un certain nombre d'autres sujets", sous-entendu le bouclier fiscal, où M. Copé a récemment déclaré ne plus avoir de "religion définitive" sur son éventuel assouplissement.

    "Je ne suis pas tout à fait clair, je revendique le temps de la réflexion", a ajouté le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) en se défendant de vouloir influencer l'UMP sur cette question.

    "Il est des sujets pour lesquels, de temps en temps, il faut des rendez-vous de conscience personnels. Ca a été le cas pour la peine de mort et le Pacs. Mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en se disant "ne loupons pas une nouvelle mode", a-t-il ajouté.

    L'UMP est opposée au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Son secrétaire général Xavier Bertrand avait réaffirmé cette opposition en novembre.

    Le Point - 11 avril 2010

  • Le Comité de la Foire du Trône écrit son ras-le-bol à tous les politiques

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    Marcel Campion, propriétaire et gérant de la Foire du Trône 

    Lettre ouverte à :

    M. Nicolas Sarkozy – Président de la République,
    M. François Fillon- Premier ministre,
    Mesdames et Messieurs les Ministres du Gouvernement,
    Mesdames et Messieurs Députés et Sénateurs de France,
    Mesdames et Messieurs Leaders de tous mouvements politiques,
    Mesdames et Messieurs les Préfets,
    Mesdames et Messieurs des médias et intellectuels de tous bords, bons et biens pensants anti-racistes,

     

    La situation du peuple de France doit vous intéresser et de ce fait nous vous invitons à visiter des lieux populaires de promenades à Paris, lieux où jamais on ne vous voient, car il semblerait que vous soyez détachés des réalités, cela vaut aussi pour toutes les grandes villes de France, vu notre expérience sur le terrain. Actuellement à Paris, trois grands sites de promenades populaires vous attendent et à voir exclusivement les week-ends (jours où vous n’êtes pratiquement jamais avec le peuple). Venez donc le redécouvrir ce peuple !

    Pour exemple, en dehors d’autres sites existants :
    · Champs Elysées dit "plus belle avenue du monde"
    · Foire du Trône – Paris 12ème – grande fête familiale de tradition française, 1 000 ans d’existence à Paris.
    · Les Puces de Clignancourt et Saint-Ouen, haut lieu anciennement prisé des touristes du monde entier pour l’art et la brocante.

    Pour ce qui est des Champs Elysées, malgré des policiers en tenue et en civil tous les dix mètres, vous serez surpris de l’ambience à risque parfois violente, parfois pire que les cités.

    La Foire du Trône squattérisée par des populations à risque dont la police n’arrive pas à bout les samedis.

    Les Puces de Clignancourt sont maintenant pires que des souks d’où les touristes sont largement chassés par des groupes violents de chapardeurs. Ce marché étant devenu maintenant à l’image d’un souk africain, en moins sympathique, puisque très agressif. En Afrique, c’est plus calme et respectueux.

     

    Mesdames et Messieurs, prenez sur votre temps et osez venir dans ces lieux, sans vos protections habituelles, tout comme des citoyens ordinaires, si vous en avez le courage, ainsi voyez l’état de notre France actuelle à tous.

    Parfois, des hordes de jeunes gens et jeunes filles, sans respect de l’autre, crachent sur notre pays et la police par leur comportement à l’égard des autres, parfois des innocents restent des corps sans vie. Alors, arrêtons les dissertations de salons et voyez les réalités ! Nous vous invitons à venir avec notre protection personnelle à l’édition Foire du Trône 2010, le week-end de votre convenance, jusqu’à fin mai et ainsi vous verrez l’état de la situation que tous vous mésestimez sans la regarder vous-même, et pourtant il serait temps d’intervenir sérieusement, si l’on veut éviter le pire qui reste à venir et que peut-être là, il sera trop tard.

    Le Comité du renouveau Foire du Trône
    Pour tout contact sur Foire et rendez-vous presse : Jean-Marie Cacciarella, tel : 06 30 27 79 61

     

  • Montée des violences physiques contre les personnes: l'Etat doit prendre ses responsabilités

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    Communiqué de presse

    Après le lynchage révoltant d’un jeune homme à Grenoble par une bande de racailles, une nouvelle agression ignoble s’est produite à Toulouse la nuit dernière selon un scénario ressemblant étrangement à celui de Grenoble : un jeune homme et sa compagne ont été violemment pris à partie par des jeunes alors qu’ils regagnaient tranquillement leur domicile.

     Après avoir demandé, là aussi, une cigarette sans succès, quatre agresseurs ont frappé violemment son compagnon et ont fait subir des violences sexuelles à la jeune femme.

    Les suspects ont pris la fuite juste avant l’arrivée des secours.

    Cette nouvelle agression illustre dramatiquement la montée des violences physiques contre les personnes que dénonçait Marine Le Pen lors de la récente émission « L’objet du scandale » et que M. Hortefeux et les médias font semblant d’ignorer, en mettant en avant la légère décrue des faits globaux constatés alors que les atteintes volontaires à l’intégrité des personnes ne cessent d’augmenter.

    Pour Convergences Nationales, l’Etat doit prendre enfin la mesure de cette montée intolérable des agressions physiques. Il est d’abord urgent que le Gouvernement annule les réductions programmées d’effectifs dans la police et la gendarmerie. Il est ensuite impératif de revoir totalement la politique pénale et carcérale, en rétablissant une chaîne de la sanction suffisamment dissuasive et qui conduise à la certitude de la peine pour les criminels et les délinquants potentiels. Il est à cet égard inadmissible que plus de 80 000 condamnés à la prison ferme restent en liberté, et il faut à l’évidence augmenter la capacité carcérale en France. Au lieu de se préoccuper sans arrêt du sort des prisonniers et de pleurnicher sur leur situation, l’Etat ferait mieux d’assurer la sécurité des citoyens, première des libertés, en y mettant les moyens.

    NP Info - 13 avril 2010

  • Imans et pédophilie

    Par Arnaud Raffard de Brienne

     

    Allez, puisque la presse continue à dénigrer l’Église catholique au travers d’actes répréhensibles commis par quelques prélats indignes, comme promis, je vais de mon côté m’occuper des imams et rabbins pédophiles et violeurs. Ça fera légèrement contrepartie.

     

    La pédophilie des  imams est un véritable fléau dans les pays musulmans, notamment en Égypte et au Maroc mais pas seulement. A ceux qui en doutent, je recommande de taper « imam, pédophilie » sur n’importe quel moteur de recherche.

     

    Malheureusement, la France n’est pas épargnée et rappelons-nous de cet imam de Villerupt, en Meurthe-et-Moselle, qui arrondissait ses fins de mois en pratiquant des séances de désenvoûtement. Jusque-là, pas de quoi fouetter un chat : ces pratiques d’un autre âge font sans doute partie des délices de la France plurielle. Mais là où les choses se gâtent c’est quand l’on apprend que le prélat mahométan profitait de ces séances pour « toucher le sexe » des petites filles.

     

    Interpellé, l’imam fut aussitôt remis en liberté…

     

    Ce n’est rien à côté de la barbarie du viol commis par un imam de la région lyonnaise, avec ses deux fils, sur une fillette de 11 ans. C’était l’an dernier et le moins que l’on puisse dire c’est que la presse n’en a pas fait ses unes.

     

    La fillette violée bestialement fut retrouvée baignant dans son sang ? A-t-on cette fois aussi relâché l’homme de Dieu au nom du dialogue inter-religieux ?

     

    On pourrait aussi parler de l’imam d’Orange, un certain Bahiad, qui en vingt ans accumula une fortune considérable reposant sur le proxénétisme et sur le dos de pauvres jeunes filles marocaines rêvant de s’établir en France. Au vu et au su de tous, l’imam se constitua un patrimoine comprenant 10 appartements à Orange, une maison de 300 m2, des commerces, des salons de coiffure, un café-bar « Le France » (touchant signe d’attachement à notre pays…), sans apparemment éveiller les soupçons de nos braves compatriotes.

     

    Les Marocaines de 14 à 25 ans étaient copieusement violées et battues par les trois fils de l’imam, président de l’association « Lumière de Dieu », avant d’être mises sur le trottoir. L’une d’elle enceinte fut même frappée à coups de poing  jusqu’à ce qu’elle en perde son enfant.

     

    Enfin citons, plus récemment encore, le mois dernier, le cas de cet imam d’origine marocaine interpellé en Espagne pour abus sexuel sur jeunes filles mineures qu’il tripotait pendant les cours particuliers de religion qu’il leur prodiguait.

     

    Voici pour aujourd’hui. La prochaine fois, j’épinglerai quelques rabbins pédophiles, comme cela il n’y aura pas de jaloux.

     

  • Moscou au courant des projets de frappe contre l'Iran

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    Le général Nikolaï Makarov
    MOSCOU, 12 avril – RIA Novosti

    L'Etat-major général russe est au courant des projets américains et israéliens de bombardement de l'Iran comme dernier recours mais les juge  inadmissibles, a déclaré son chef le général Nikolaï Makarov.

    "Ce bombardement est un dernier recours mais il existe dans les projets aussi bien américains qu'israéliens", a indiqué le général.

    Une attaque israélienne contre l'Iran risque de déboucher sur un conflit nucléaire et sur une catastrophe globale, a estimé lundi le président russe Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC News.

    "Si ce genre de conflit se produit, si une frappe contre l'Iran a lieu, nous devrons nous attendre à toute sorte de suites, dont le recours à l'arme nucléaire (...) ce qui sera une catastrophe globale", a déclaré M.Medvedev interrogé sur les conséquences d'une frappe israélienne contre Téhéran.

    "La guerre au Proche-Orient est la pire des solutions, car n'importe quelle guerre emporte des vies humaines, et d'autre part les pays sont si proches les uns des autres qu'aucun Etat ne sera épargné", a expliqué le président russe.

    Interrogé sur sa certitude d'un non-recours de Tel Aviv aux armes, Dmitri Medvedev s'est abstenu de répondre et a dit qu'il ne pouvait être sûr que des décisions qui relevaient de sa compétence.

     

     

  • Xynthia: Bussereau réclame une étude avant toute démolition

    Alors que a réaffirmé lundi matin sa volonté d'interdire la réinstallation des victimes de la tempête Xynthia dans les «zones noires» où elles seraient exposées à un «risque mortel», le du conseil général de Charente-Maritime, Dominique Bussereau, va déposer une «motion» adressée au président de la République pour «assurer la protection des habitats».

    En tout, 1 510 logements seraient promis à la démolition sur le littoral atlantique.

     

    Si Philippe de Villiers, président MPF de Vendée, le département le plus touché par la tempête de fin février, soutient les mesures prônées par l'Etat, son collègue de Charente-Maritime, par ailleurs secrétaire d'Etat aux Transports, s'y oppose. 

    Dimanche, des centaines d'habitants des Boucholeurs (Charente-Maritime), village à cheval entre les communes d'Yves et Châtelaillon-Plage, comme d'autres l'avaient fait les jours précédents, ont manifesté pour s'opposer à la destruction de leurs maisons. Lundi, le conseil général de Charente-Maritime a voté, à l'unanimité, toutes tendances politiques confondues, un texte allant dans leur sens.

    Réunion à Matignon ce mardi

    Les élus charentais demandent que «l'ensemble des zonages actuellement élaborés, et notamment les secteurs classés en zone d'extrême danger à délocaliser, fasse l'objet d'une étude et d'une estimation des moyens qui pourraient être mis en œuvre pour assurer la protection des habitats avant de prendre la décision définitive de les détruire». Cette motion «n'est pas un geste neutre», a commenté Dominique Bussereau, précisant qu'il «la ferai(t) porter à l'Elysée ce soir (lundi, ndlr) et la remettrait en main propre au Premier ministre». Par ailleurs, des sinistrés ont déjà annoncé qu'ils iraient en justice pour que leur habitation principale ou secondaire ne soit pas rasée.

    En temps que secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau est convoqué mardi à 11 heures à Matignon. Outre le Premier ministre François Fillion, Jean-Louis Borloo (Environnement), Christine Lagarde (Economie), Brice Hortefeux (Intérieur),  Luc Chatel (Education), François Baroin (Budget), Chantal Jouanno (Environnement) et Benoist Apparu (Logement) assisteront à cette réunion. Nicolas Sarkozy avait appelé lundi matin le Premier ministre à tenir «rapidement» cette réunion afin de «vérifier la mobilisation effective des services de l'Etat aux côtés des sinistrés et le respect» des principes qu'il avait lui-même arrêtés au lendemain de la catastrophe. En réaffirmant que personne ne logera dans les «zones noires»...

    Le Parisien - 12 avril 2010

  • CRIF: Kaczynski, les juifs et Israël

    Nous avons à Gdansk des amis proches, les Solski, apparentés à mon épouse. Leszek Solski avait tenté de nous téléphoner le 7 avril, probablement pour annoncer qu’il partirait à Katyn dans l’avion du Président. C’était un rêve qui se réalisait: son père était un des officiers assassinés par les Russes, il y pensait continuellement. Sans les paroles prononcées par Poutine la semaine dernière lors de la commémoration commune avec le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, ce voyage aurait été impossible. Leszek, l’une des victimes de l’accident d’atterrissage qui a décapité une partie des cadres politico-militaires de la Pologne, est mort à quelques kilomètres  de l’endroit où son père avait été tué, alors que les relations entre les deux peuples, ennemis héréditaires, russe et polonais, prennent aujourd’hui un virage tout à fait inédit.
     
    Or, le Président de la Pologne d’aujourd’hui, Lech Kaczynki, est mort dans l’avion en même temps que le dernier Président polonais en exil, Ryszard Kaczorowski.
     
    Lech Kaczynski, a été souvent brocardé pour son conservatisme nationaliste, son homophobie et son hostilité rancunière envers les pays voisins. Au début de sa présidence, dans le gouvernement dirigé par son frère jumeau, apparaissaient en bonne place ministérielle, avec un effet désastreux, des partis et des hommes représentatifs de l’antisémitisme rance de la tradition polonaise, comme la Ligue des familles polonaises, dirigée par l’indécrottable famille Giertych
    Mais Lech Kaczynski lui-même a rejeté l’antisémitisme. Il a, comme maire de Varsovie beaucoup aidé le projet de création d’un musée des juifs de Pologne ; comme Président il a organisé une cérémonie exemplaire pour le 65e anniversaire de la révolte du Ghetto de Varsovie, et a entretenu d’excellents liens avec l’Etat d’Israël. Il n’y a pas à ma connaissance d’anecdote ambiguë à son sujet. Qu’un homme comme le Président Kaczynski, malgré son positionnement politique,  ait eu ce comportement signifie que, pour la période d’aujourd’hui au moins, il ne faut pas répéter sans réflexion les stéréotypes qui s’adaptaient en grande partie à la Pologne du passé et que la Pologne a bougé dans ce domaine si sensible.
     
    Le CRIF a exprimé ses condoléances à l’Ambassadeur de Pologne en France.
     
    Richard Prasquier
    Editorial du 12 avril 2010
     

  • GB: ils veulent faire arrêter le Pape!

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    Richard Dawkins
    Deux Britanniques, militants de l'athéisme, entendent faire arrêter le pape Benoît XVI pour "crimes contre l'humanité", lors de sa visite au Royaume-Uni, à la suite des accusations selon lesquelles il aurait couvert des prêtres pédophiles, a indiqué aujourd'hui leur avocat.

    Le scientifique britannique Richard Dawkins et l'auteur américano-britannique Christopher Hitchens ont l'intention de saisir la justice britannique et la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a indiqué l'avocat de M. Dawkins, Mark Stephens, dans le quotidien Guardian.
    Me Stephens a dit vouloir contraindre le pape, attendu au Royaume-Uni du 16 au 19 septembre, à s'expliquer sur "la manière avec laquelle il semble avoir fait passer la réputation de l'Eglise catholique avant le bien-être d'enfants".

    Un juge britannique peut délivrer un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni, à la demande d'un plaignant, s'il estime qu'elle a pu participer à des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité notamment.
    En 1998, l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet, avait été arrêté au Royaume-Uni, suite à un mandat d'arrêt espagnol. Et en décembre dernier, l'ex-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait annulé in extremis un voyage à Londres après le lancement d'un mandat d'arrêt suite à une plainte d'associations pro-palestiniennes.
    Après cet incident, Londres a promis de réfléchir "de façon urgente" à une réforme de sa législation.

    Le pape "n'est pas au-dessus de la loi", a estimé Christopher Hitchens dans la presse britannique. "La dissimulation institutionnalisée de viols d'enfants est un crime, dans toutes les législations, quelles qu'elles soient".
    Depuis plusieurs mois, l'Eglise est touchée par une cascade de scandales, et son chef est accusé d'avoir couvert des prêtres pédophiles avant de devenir pape en 2005.
    "C'est un homme dont l'instinct a été, quand ses prêtres se sont retrouvés pris sur le fait, de dissimuler le scandale et réduire au silence les jeunes victimes", a déclaré Richard Dawkins au Sunday Times.
    Les deux intellectuels sont considérés comme des figures de proue du "nouvel athéisme" qui prône une attitude plus critique vis-à-vis de la religion.

    Me Stephens estime que le pape ne bénéficie pas de l'immunité réservée aux chefs d'Etat car le Vatican n'est "pas un Etat".

    Des experts considèrent que la Cité ne remplit pas certains critères nécessaires pour former un Etat, ne possèdant par exemple pas de véritable population, mais seulement un gouvernement.

    "Le Vatican est reconnu en tant qu'Etat par le Royaume-Uni et d'autres Etats", a toutefois souligné Dapo Akande, de l'Université d'Oxford. Une tentative similaire avait déjà échoué il y a deux ans aux Etats-Unis, a-t-il rappelé.

    Quant à une procédure devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité, elle est "difficile à imaginer", a estimé Adam Roberts, professeur de relations internationales à Oxford.

    "Il faudrait des preuves solides que les actes incriminés font partie d'une attaque systématique et répandue contre une population civile. Il est difficile d'imaginer que la CPI considère les abus sexuels des prêtres catholiques comme étant ce genre de crimes", a-t-il indiqué à l'AFP.

    Sources: Le Figaro - L'Express - 12 avril 2010

     

  • Lynchage de Grenoble: Hortefeux va annoncer son plan de sécurisation des transports

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    Brice Hortefeux à Grenoble

    GRENOBLE — Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux va annoncer "cette semaine" un plan national de sécurisation des transports, à la suite de la sauvage agression d'un jeune géographe à Grenoble pour laquelle deux hommes ont été interpellés lundi matin.

    "Le plan de sécurisation que j'annoncerai cette semaine comportera un volet spécifique pour les tramways" et aux abords des tramways, a précisé le ministre devant la presse, après s'être rendu à l'hôpital au chevet du jeune homme de 23 ans, frappé et poignardé vendredi soir.

    Cette annonce, qui pourrait être faite jeudi lors d'une conférence de presse du ministre sur le bilan de la délinquance au premier trimestre 2010, porterait ainsi sur "l'ensemble des transports collectifs terrestres", a précisé à l'AFP son entourage.

    Vendredi soir, le jeune Martin, 23 ans, a été violemment frappé et poignardé en plein centre-ville pour un différend portant sur une cigarette, par une dizaine de jeunes qui venaient d'emprunter le même tramway.

    Il est désormais sorti du coma et l'équipe médicale a porté des "appréciations encourageantes" sur son état de santé, selon le ministre.

    Deux hommes, âgés d'une vingtaine d'années et connus des services de police pour des violences, ont été interpellés lundi matin.

    L'un d'eux "devrait être libéré" prochainement, tandis que le "second est maintenu en garde à vue", a-t-on précisé de source judiciaire.

    Ce dernier avait été interpellé après avoir été "formellement identifié" sur les caméras de surveillance dans le tramway. Les enquêteurs ne disposaient pas encore d'images de l'agression survenue sur une place en centre-ville.

    L'autre jeune homme avait été brièvement interpellé vendredi soir mais avait été relâché, aucun témoin ne l'ayant reconnu. Il avait été de nouveau interpellé après avoir été reconnu sur une "image trouble".

    Cette affaire "confirme une nouvelle fois la très grande efficacité de la vidéo-protection", a fait valoir M. Hortefeux, soulignant que l'enquête "avance rapidement".

    "Nous sommes déterminés à éradiquer cette violence" "lâche", "gratuite" et "décomplexée", a affirmé le ministre en notant que les agresseurs présumés avaient quitté la scène de l'agression en "marchant".

    Tout a commencé quand un membre du groupe a réclamé une cigarette à la petite amie de Martin, avec laquelle il rentrait d'une soirée en compagnie d'un ami. Or celle-ci venait de fumer la dernière de son paquet.

    Les agresseurs s'en sont pris verbalement aux trois jeunes gens, arrivés à destination et qui n'ont pas répondu. Puis Martin a reçu des coups de couteau qui lui ont perforé un poumon et au moment où il tentait de se relever, il a reçu deux coups de pied à la tête, a précisé M. Hortefeux.

    "Notre société n'est pas une jungle, la bestialité inouïe de ces voyous sera durement sanctionnée", a assuré le ministre.

    Avec la nouvelle loi sur les bandes, votée début mars, "c'est la fin de l'impunité pour ces crapules qui ne font pas la différence entre le bien et le mal", a-t-il dit.

    Des renforts de police vont être par ailleurs mis en place dans les transports et dans le centre-ville de Grenoble.

    AFP - 12 avril 2010