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Blog - Page 1609

  • Le Grand rabbin à Vichy

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    Gilles Bernheim à la synagogue de la Victoire à Paris
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    Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim doit se rendre à Vichy dimanche, Journée des déportés, une visite à très haute portée symbolique et la première d'un grand rabbin de France depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Dans ce chef-lieu de l'Allier, capitale de l'Etat Français du maréchal Pétain, le rabbin Bernheim doit donner une conférence, sur le thème "Juifs et Français, quelle position aujourd'hui?", qu'il présente comme un devoir de mémoire et un appel à la vigilance pour la Journée des déportés le 25 avril.

    Cette visite a "une portée symbolique évidente, d'autant qu'il n'y avait pas eu de visite d'un grand rabbin de France à Vichy depuis la guerre", a déclaré à l'AFP Gilles Bernheim.

    "Il faut, ajoute-t-il, rappeler que les Juifs de France gardent et garderont toujours en mémoire que si Vichy a abouti à une faillite morale, que si le gouvernement d'alors s'est déshonoré en contribuant à la perte d'un quart de la population juive de ce pays, les trois quarts doivent leur survie à la sympathie sincère des Français non Juifs et à leur solidarité agissante, surtout à partir du moment où ils ont compris que les familles juives tombées aux mains des Allemands étaient vouées à la mort".

    Sur les 75.721 Juifs déportés de France vers les camps nazis--dont 11.400 enfants-- entre 2.500 et 3.000 ont survécu. Il y avait en France 330.000 Juifs en 1940, dont 190.000 Français et 140.000 venus de Pologne et d'Europe de l'Est après 1914 ou d'Allemagne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir.

    "La communauté juive de France, plus qu'aucune autre, sait que sa meilleure protection est son enracinement dans la communauté nationale et son attachement aux valeurs de Liberté, Egalité, Fraternité. Elle épouse ces valeurs avec l'ensemble des Français et les défend avec eux", selon M. Bernheim.
    Il parle de "nécessaire et incessant combat pour la mémoire" parce que "ne rien oublier des heures sombres de notre histoire, c'est défendre une idée de l'Homme, de sa dignité, de sa liberté".

    "Quand souffle l'esprit de la haine alimenté par la peur, quand des groupuscules se révèlent plus ou moins ouvertement racistes et antisémites, il me semble important de rappeler notre vigilance", souligne-t-il.
    A Vichy, le grand rabbin déposera une gerbe devant une stèle à la mémoire des déportés.
    Le monument a été installé il y a cinq ans à l'initiative de la communauté juive de la ville, devant l'Hôtel du Parc où résidait le Maréchal Le grand rabbin de France Gilles Bernheim doit se rendre à Vichy dimanche, Journée des déportés, une visite à très haute portée symbolique et la première d'un grand rabbin de France depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Dans ce chef-lieu de l'Allier, capitale de l'Etat Français du maréchal Pétain, le rabbin Bernheim doit donner une conférence, sur le thème "Juifs et Français, quelle position aujourd'hui?", qu'il présente comme un devoir de mémoire et un appel à la vigilance pour la Journée des déportés le 25 avril.

    Cette visite a "une portée symbolique évidente, d'autant qu'il n'y avait pas eu de visite d'un grand rabbin de France à Vichy depuis la guerre", a déclaré à l'AFP Gilles Bernheim.

    "Il faut, ajoute-t-il, rappeler que les Juifs de France gardent et garderont toujours en mémoire que si Vichy a abouti à une faillite morale, que si le gouvernement d'alors s'est déshonoré en contribuant à la perte d'un quart de la population juive de ce pays, les trois quarts doivent leur survie à la sympathie sincère des Français non Juifs et à leur solidarité agissante, surtout à partir du moment où ils ont compris que les familles juives tombées aux mains des Allemands étaient vouées à la mort".

    Sur les 75.721 Juifs déportés de France vers les camps nazis--dont 11.400 enfants-- entre 2.500 et 3.000 ont survécu. Il y avait en France 330.000 Juifs en 1940, dont 190.000 Français et 140.000 venus de Pologne et d'Europe de l'Est après 1914 ou d'Allemagne après l'arrivée d'Hitler au pouvoir.

    "La communauté juive de France, plus qu'aucune autre, sait que sa meilleure protection est son enracinement dans la communauté nationale et son attachement aux valeurs de Liberté, Egalité, Fraternité. Elle épouse ces valeurs avec l'ensemble des Français et les défend avec eux", selon M. Bernheim.
    Il parle de "nécessaire et incessant combat pour la mémoire" parce que "ne rien oublier des heures sombres de notre histoire, c'est défendre une idée de l'Homme, de sa dignité, de sa liberté".

    "Quand souffle l'esprit de la haine alimenté par la peur, quand des groupuscules se révèlent plus ou moins ouvertement racistes et antisémites, il me semble important de rappeler notre vigilance", souligne-t-il.
    A Vichy, le grand rabbin déposera une gerbe devant une stèle à la mémoire des déportés. Le monument a été installé il y a cinq ans à l'initiative de la communauté juive de la ville, devant l'Hôtel du Parc où résidait le Maréchal Pétain et à deux pas du Casino où l'Assemblée lui a voté les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940.
    Le Figaro - 23/04/2010
     

  • Egypte: des pièces à l'effigie de Ptolémée III découvertes dans une oasis

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    Photo du 26 avril 2009 montrant un sarcophage en bois contenant une momie découvert dans une nécropole à l'entrée de l'oasis du Fayoum.

    Une mission d'archéologues égyptiens a découvert dans une oasis au sud du Caire des pièces de monnaie à l'effigie du roi Ptolémée III ainsi que des colliers en coquille d'oeufs d'autruche, a annoncé le ministère égyptien de la Culture jeudi.

    Les 383 pièces datant de plus de 2250 ans découvertes près du lac Qaroun, dans l'oasis du Fayoum, à environ 120 km au sud du Caire, sont dans un état d'excellente conservation, indique le ministère dans un communiqué.

    La zone de fouille d'une superficie de 7 km2 contenait notamment des pièces de monnaie en bronze pesant 32 grammes chacune et sur lesquelles figurent, sur l'une des faces, la représentation du dieu Amon, et sur l'autre, les mots "roi" et "Ptolémée III" en grec, précise le communiqué.

    La dynastie ptolémaïque (330 à 30 av JC environ), d'origine grecque, fut la dernière dynastie pharaonique avant que l'Egypte ne passe sous domination romaine. La reine Cléopâtre en fut la dernière souveraine.

    Selon le communiqué, c'est la première fois qu'une mission d'archéologues égyptienne découvre des colliers réalisés en coquilles d'oeufs d'autruche dans le Fayoum.

    Le site contenait également d'autres objets de plusieurs époques différentes tels des étuis à khôl liquide datant de l'époque ottomane et deux bagues en corail.

    Des morceaux de squelettes d'une baleine de 42 millions d'années ont également été trouvés, selon le communiqué.

    AFP - 23/04/2010

  • L'opérette de Germain Tillion joué samedi au camp de Ravensbrück

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    L'opérette "Le Verfügbar aux enfers", une oeuvre à l'humour noir de la résistante et ethnologue française Germaine Tillion, sera jouée samedi pour le 65e anniversaire de la libération du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne), où elle fut écrite.
    La pièce, que son auteur avait rédigée en 1944 en déportation dans ce camp proche de Berlin qui fut le seul réservé exclusivement aux femmes, sera présentée en version de concert, selon les organisateurs.
    Elle sera interprété par la chorale d'un lycée parisien, des membres de la Jeune philharmonie du Brandebourg et la chorale féminine d'un lycée berlinois, ainsi que par des chanteurs et danseurs du Théâtre du Châtelet (), "en présence d'environ 150 déportés du monde entier", précise un communiqué de la Fondation des mémoriaux du Brandebourg.
    Jamais joué dans son intégralité, cette oeuvre sans équivalent dans l'histoire des camps nazis avait été mise en scène en juin 2007 par le Théâtre du Châtelet à l'occasion du 100e anniversaire de Germaine Tillion (1907-2008).
    Ethnologue et résistante, déportée à Ravensbrück entre 1943 et 1945, elle appartenait à cette catégorie de prisonniers rebelles (les Verfügbar, littéralement "disponibles") qui, n'étant délibérément inscrits dans aucune colonne de travail, étaient corvéables à merci.
    En octobre 1944, elle avait écrit "Le Verfügbar aux enfers" dissimulée au fond d'une caisse d'emballage, pour soulager sa détresse et celle de ses compagnes d'infortune, mais aussi pour faire acte de résistance.
    Soulignant l'enfer des camps nazis tout en faisant un clin d'oeil à une opérette d'Offenbach ("Orphée aux enfers"), la pièce est empreinte d'humour noir teinté d'autodérision.
    Quand Germaine Tillion évoque "un camp modèle avec tout confort, eau, gaz, électricité", le choeur répond: "gaz surtout"...
    L'auteur a utilisé des classiques musicaux, comme "La Habanera" de Carmen ou la "Danse macabre" de Saint-Saëns.
    Le Parisien - 23/04/2010







     

  • Nantes: 22 euros d'amende pour avoir conduit avec le niqab

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    Une femme de 31 ans portant le niqab a écopé début avril d'une amende de 22 euros, infligée pour "circulation dans des conditions non aisées" après un contrôle routier à Nantes.

    La femme de nationalité française porte depuis neuf ans un niqab qui ne laisse voir que ses yeux. Elle a fait l'objet de ce contrôle le 2 avril dernier alors qu'elle circulait au volant de sa voiture dans une rue de Nantes. "Deux agents à moto m'ont fait signe de m'arrêter", a-t-elle expliqué. Elle leur a tendu alors ses papiers et ceux de la voiture et a dévoilé son visage pour que son identité soit vérifiée. "Et là, le policier m'annonce qu'il va me verbaliser à cause de ma tenue vestimentaire. Je lui dis alors qu'il n'en a pas le droit, que c'est de la discrimination pure et simple", a-t-elle poursuivi.

    L'agent a évoqué un "risque pour la sécurité"

    Sur le procès-verbal est mentionné l'article 412-6 du Code la route : 22 euros pour "circulation dans des conditions non aisées", le fonctionnaire estimant que le champ de vision de la jeune femme était réduit. "C'est laissé à la libre appréciation de l'agent verbalisateur. Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité", a précisé la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP).

    "Nous sommes quand même dans le pays des droits de l'homme ! Le port du voile sur la voie publique n'est pas prohibé, que je sache ? Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules!", a raillé Me Jean-Michel Pollono, l'avocat de la jeune Nantaise. Celle-ci s'est opposée à sa contravention en envoyant un recommandé au ministère public jeudi. "Le tribunal de proximité tranchera", a conclu la DDSP.

    Le président Nicolas Sarkozy a opté mercredi en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, malgré les réserves juridiques exprimées en mars par le Conseil d'État.
    Le Point- 23/04/2010

  • Déconnexions

    Le blog subit depuis hier soir des déconnexions intempestives et répétées, qui m'empêchent de placer des notes et de répondre aux commentaires comme je le voudrais.

    Ces déconnexions sont dues à des travaux de percement d'un tunnel autoroutier près de chez moi.

    Je vous demanderai toute votre compréhension et je vous en remercie par avance.

    Gaëlle Mann

     

  • Affaire Polanski: l'appel du cinéaste pour être jugé par contumace rejeté aux Etats-Unis

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    LOS ANGELES (AP) — Roman Polanski n'en a pas fini avec la justice américaine: une cour d'appel de Californie a rejeté jeudi la demande du cinéaste franco-polonais d'un procès par contumace dans le cadre des accusations pour relations sexuelles avec une mineure en 1977 dont il fait l'objet. Ce refus ouvre la voie à son extradition éventuelle de la Suisse où il est assigné à résidence.

    Le réalisateur avait demandé à être jugé par contumace, mais la cour d'appel du deuxième district de Californie a rejeté sa requête. Son avocat avait aussi proposé qu'il soit condamné à une peine de prison égale à celle qu'il a déjà purgée, mais la cour ne s'est pas prononcée sur cette proposition.

    Sa demande avait déjà été refusée le 22 janvier par un juge de Los Angeles. Rappelant que Roman Polanski s'était soustrait à la justice américaine en prenant la fuite, le magistrat, Peter Espinoza, avait rejeté cette requête au nom de la "défense de l'intégrité du système judiciaire" et "la dignité du tribunal".

    La cour d'appel du deuxième district de Los Angeles avait auparavant rejeté la demande de la victime de Polanski, Samantha Geimer, en faveur d'un abandon des poursuites judiciaires engagées contre le cinéaste. Cette requête avait été déposée par son avocat le 23 mars dernier. Elle était motivée par de nouveaux amendements constitutionnels adoptés dans l'Etat de Californie, qui accordent davantage de droits aux victimes au regard du déroulement des procès.

    "Le maintien des poursuites judiciaires lui nuit et elle souhaite que celles-ci prennent fin", a mentionné l'avocat de la victime dans sa requête. "Elle n'a pas bénéficié d'un traitement juste".

    Les procureurs ont argué que la décision des électeurs californiens d'inclure une déclaration des droits des victimes dans la Constitution californienne en 2008 ne donnait pas à Samantha Geimer et aux autres victimes de crime l'autorité pour mettre un terme à des poursuites judiciaires.

    Les autorités suisses avaient fait savoir qu'elles attendaient la décision de la justice américaine avant de confirmer ou non l'extradition de Roman Polanski vers les Etats-Unis. Le cinéaste demeure assigné à résidence dans son chalet suisse de Gstaad.

    Le réalisateur de "Rosemary's Baby" avait dans un premier temps été accusé d'avoir donné du champagne et du Quaalude à Samantha Geimer, âgée de 13 ans à l'époque des faits, puis de l'avoir violée au domicile de l'acteur Jack Nicholson. Initialement inculpé de six chefs, dont viol avec utilisation de drogues, agression de mineur et sodomie, il avait ensuite plaidé coupable d'un chef de relations sexuelles illégales. Il avait quitté les Etats-Unis en 1978 avant l'énoncé de la sentence.

    "La cour d'appel a pris une décision que nous jugeons appropriée", a commenté une porte-parole du parquet, Sandi Gibbons, dans un communiqué. Elle a précisé que les autorités ne feraient pas d'autre commentaire sur cette affaire.

    Dans le cadre de la procédure d'appel, les avocats de Polanski avaient cité de nouvelles preuves selon lesquelles un procureur, Roger Gunson, avait tenté en 1977 d'exclure le juge suspecté d'avoir commis des erreurs lors de la conduite de l'affaire. A l'époque des faits, les supérieurs du procureur l'en avaient dissuadé.

    Selon les conseils du cinéaste, le magistrat a témoigné de ces errements lors de récentes sessions tenues secrètes. Ils ont demandé à ce que les retranscriptions du témoignage, qui restent sous scellées, soient révélées à la défense. AP

    Le Nouvel OBS - 23/04/2010

  • AVERTISSEMENT

    Les commentaires qui tombent sous le coup des lois de censure en vigueur seront supprimés. Ainsi que tout commentaire injurieux, malveillant ou hors sujet.

  • Les aéroports islandais vont devoir fermer à cause du volcan

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    Vik - (Cliquez sur la photo)

    L'éruption du volcan Eyjafjöll, situé à 120 km au sud-est de la capitale, Reykjavik, a semé pendant six jours la pagaille dans le trafic aérien européen. (La bonne prononciation (en phonétique) pour Eyjafjallajökull, donnée par l'ambassade d'Islande est : ET YA LA YEU KEUTL).

    Les compagnies européennes ont maintenant redécollé, mais, le vent ayant changé de direction, il pousse désormais le nuage de cendres volcaniques vers la capitale et ses aéroports qui vont devoir fermer.

    "Compte tenu des prévisions pour vendredi 23 avril, on peut s'attendre à ce que la zone de vol pour les aéroports de Keflavik et de Reykjavik soit fermée pendant un certain temps", annonce un communiqué de l'aviation civile.

    "C'est la première fois que la zone de vol autour des deux aéroports internationaux islandais ferme depuis le début de l'éruption", ajoute le communiqué.

    Le site de l'aéroport de Keflavik, principal aéroport international desservant Reykjavik, annonce plusieurs annulations de vol pour vendredi ainsi que plusieurs vols avancés jusqu'à 5h00 GMT, avant l'interdiction de survol qui devrait intervenir à partir de 6h00 GMT.

    L'Express - 22/04/2010

  • Sarkozy aurait aimé "être Savoyard"

    "Le peuple savoyard est un très vieux peuple qui, depuis la Préhistoire, n'a cessé de se mélanger, de se métisser, mais qui s'est très tôt forgé une unité, une identité", a lancé le président.

    Il a vu en cette région, l'une des dernières devenue française, "un condensé de la France" et en ses habitants, des "Français et Savoyards" tout à la fois.

    Le chef de l'Etat, accompagné d'élus du cru (Bernard Accoyer, Hervé Gaymard) et de Christian Estrosi (maire de Nice, le comté de Nice ayant été également rattaché à la France en 1860), s'exprimait devant une foule rassemblée sur la place du Château, pour célébrer le rattachement de la Savoie.

     

    Il y a 150 ans jour pour jour, le 22 avril 1860, les Savoyards plébiscitaient leur retour dans le giron français. C'est l'empereur Napoléon III qui avait obtenu leur rattachement, en échange de son soutien à l'unité de l'Italie contre l'occupant autrichien.

    La commémoration avait débuté par les honneurs militaires rendus au chef de l'Etat par les trois bataillons de chasseurs alpins, suivis du chant des Allobroges (ancêtres celtiques des Savoyards) et de la Marseillaise, interprétées par le Choeur de l'armée française, puis d'une démonstration de la Patrouille de France.

    Elle a surtout donné l'occasion au président d'exalter à nouveau les valeurs qui lui tiennent à coeur, maintes fois déclinées depuis sa campagne de 2007. Il a à de nombreuses reprises parlé d'"identité", sans toutefois lui accoler l'adjectif "nationale".

    Après son discours sur "l'identité nationale" à la Chapelle-en-Vercors, le 12 novembre, M. Sarkozy semble ainsi clore le débat lancé par son ministre de l'Immigration, Eric Besson, à l'automne 2009, et qui a suscité de nombreuses réserves, à gauche mais aussi à droite.

    Le discours de jeudi avait des accents beaucoup plus consensuels. "L'unité de la France a plus à craindre d'une uniformité rigide que d'une souplesse dans la diversité et la reconnaissance de chacune des identités de notre territoire. On ne bâtit pas un grand pays en niant les identités de toutes ses petites patries qui font la grande patrie française", a lancé M. Sarkozy.

     

    Puisant dans le vocabulaire qu'il affectionne, le président a également exalté les notions d'égalité, de mérite, de travail ou d'effort.

    "L'attachement viscéral des Français à l'égalité ne doit pas nous conduire au nivellement. L'égalité, c'est à chacun selon ses mérites, ses efforts, son travail. Ce n'est pas à chacun la même chose, parce que chacun n'a pas les mêmes handicaps, les mêmes atouts", a-t-il affirmé.

    Selon M. Sarkozy, "on ne construit rien sur la haine, sur l'exclusion. On ne construit rien sans le travail, la droiture, le devoir et l'effort".

    "Vous l'avez compris, j'aime beaucoup votre région. Je n'ai qu'un seul regret, j'aurais aimé être Savoyard. Même si je me suis rattrapé sur le tard, en allant épouser une Savoyarde de l'autre côté", a-t-il conclu, en allusion à son épouse Carla Bruni-Sarkozy, originaire de Turin...

    L'Express - 22/04/2010

  • Burqa: une nouvelle loi publicitaire

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    Communiqué de Presse de Marine LE PEN, Vice-Présidente exécutive du Front National :

    Après une série d’annonces sur la sécurité qui n’ont provoqué rien d’autre que l’hilarité générale, Nicolas Sarkozy continue d’amuser la galerie en annonçant aujourd’hui une loi d’interdiction de la burqa. Intervenant après de longues tergiversations, le vote de cette loi n’a qu’un objectif : continuer de mentir aux Français et de leur faire croire que Nicolas Sarkozy est volontariste. En réalité, le président ne fait que confirmer sa pratique des lois publicitaires qui se succèdent sans que rien ne change pour les Français. Immigration massive, communautarisme, laïcité, discrimination positive : la situation se dégrade sur tous les plans et les écrans de fumée du gouvernement ne parviennent plus à masquer son laxisme. Pis pour Nicolas Sarkozy, les Français comprennent de mieux en mieux, grâce à son agitation ridicule, ses basses manœuvres électoralistes.

    Stop aux manœuvres, place à l’action !

    La burqa aurait pu être bannie depuis des années du territoire français, par simple règlement de police, ainsi que le voile islamique lui-même et toutes les autres manifestations du communautarisme. Un tout petit peu de volonté politique aurait suffi à réduire en miettes les atteintes graves à nos principes républicains. A l’inverse, devant le laxisme de Nicolas Sarkozy, toutes les dérives sont encouragées, sans que jamais l’Etat ne s’interpose : horaires de piscine réservés aux femmes, rues privatisées pour la prière musulmane comme dans le 18ème arrondissement à Paris, porc banni des cantines, viande hallal imposée aux consommateurs, drapeaux étrangers arborés avec arrogance alors qu’on brûle les couleurs nationales dans nos villes.

    Au final, le Président s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs : face aux dérives communautaristes, Nicolas Sarkozy fait du Chirac, c’est-à-dire rien du tout. La seule différence tient dans l’hypocrisie qu’il met à faire croire qu’il agit. En plus d’être nu, le roi est menteur et il va finir par devenir la risée de tous les Français, comme il est d’ailleurs déjà celle des autres chefs d’Etat, à l’international.

    Certains commentateurs considèrent que Nicolas Sarkozy s’est engagé dans un sprint électoral pour rattraper les électeurs du Front National. Il se fatigue en pure perte : ses annonces publicitaires ne parviendront pas à masquer son inaction, lui qui est aux manettes depuis 3 ans comme président de la République et 8 ans comme ministre de l’Intérieur. Il a déjà largement perdu la confiance des Français.

    Marine Le Pen, Vice-présidente du Front National, appelle ainsi Nicolas Sarkozy à cesser de se ridiculiser aux yeux des Français et l’enjoint à cesser de nous abreuver de ses belles paroles et intentions. Il est temps d’agir !

    Altermedia info - 22/04/2010

  • Dieudonné: des poursuites réclamées pour antisémitisme

    Des associations comme la Licra, l'Union des étudiants juifs de France, SOS Racisme ou le MRAP, ont réclamé des poursuites pénales contre l'humoriste Dieudonné, qui a notamment déclaré sur une vidéo que "les plus gros escrocs de la planète étaient tous juifs".

    Dans une vidéo postée sur Dailymotion le 16 avril, Dieudonné M'Bala M'Bala, déjà condamné à plusieurs reprises pour injures raciales, s'en prend au journaliste Eric Zemmour et affirme que "les plus gros escrocs de la planète sont tous des Juifs".
    A propos de M. Zemmour, récemment au coeur d'une polémique pour des propos sur les "Noirs et les Arabes", Dieudonné estime qu'"il faut être juif pour avoir la liberté d'expression en France".

    La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a estimé jeudi dans un communiqué que "la violence et la réitération des propos antisémites de Dieudonné justifient que les poursuites judiciaires soient initiées par le parquet, qui représente la société française". La Licra précise qu'elle se constituera partie civile en cas de poursuites engagées contre l'humoriste.

    Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) indique de côté qu'il "condamne, une fois de plus, les déclarations antisémites de Dieudonné" et qu'il "déposera également une plainte pour le délit d'injure raciale à l'encontre de Dieudonné". SOS Racisme, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) ou encore le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme ont égalemnt annoncé des plaintes à Paris contre Dieudonné. Ces plaintes n'avaient pas encore été enregistrées jeudi après-midi par le parquet de Paris, selon une source judiciaire.

    Le Figaro - 22/04/2010

  • Le boom des adhésions au FN

    «C’est Le Pénix qui renaît de ses cendres ! » s’amusait il y a peu Jean-Marie Le Pen, pour qualifier les bons scores de son parti aux dernières régionales (17,8 % sur les douze régions où il s’est maintenu). Huit ans, jour pour jour, après s’être qualifié pour le second tour de la présidentielle, et neuf mois avant le prochain congrès, où il cédera les rênes après trente-huit années de présidence, le vieux patron affirme donc qu’il a « remis le Front sur de bons rails ».

      

    Alors, vraiment relancé le ? Quand on l’interroge sur le nombre de ses adhérents, Le Pen préfère pourtant botter en touche. « On reste discret là-dessus, c’est une vieille tradition… » confie-t-il à chaque fois qu’on l’interroge sur le sujet, sûrement pour éviter la comparaison avec des mastodontes comme l’UMP (environ 250 000 adhérents) et le (près de 200 000). Mais Louis Aliot, le secrétaire général, avance, lui, quelques chiffres. Le parti d’extrême droite aurait ainsi près de 20 000 personnes encartées en 2009. C’est loin, très loin même, des grands partis . « Mais la nouveauté, c’est que les militants reviennent, et en masse », insiste-t-il. Selon lui, ils sont 5 000 à avoir pris ou repris leur carte au cours des derniers mois. « Soit 30 % de hausse. C’est énorme… mais habituel quand nous faisons un bon score dans une élection, décrypte-t-il. Comme en 2002 par exemple, où nous avions enregistré près de 8 000 inscriptions en plus. »

    Localement, le constat se confirme. A l’image du Nord-Pas-de-Calais, où le Front « a dernièrement enregistré 500 nouvelles adhésions, pour une fédération qui en comptait déjà 1 800 », assure Steeve Briois, son secrétaire. Et si l’approche des régionales a forcément joué, un autre événement aurait aussi servi de déclencheur selon le parti frontiste : « Il s’agit de l’intervention de Marine Le Pen, à l’automne dernier, sur le livre de Frédéric Mitterrand (NDLR : « la Mauvaise Vie », dans lequel il décrivait des scènes de tourisme sexuel) », souligne un autre cadre.
    Le lundi 5 octobre 2009, sur France 2, la vice-présidente avait en effet accusé le ministre de la Culture pris pour cible par le FN pour son soutien apporté à Roman Polanski d’avoir lui-même effectué du tourisme sexuel. « On a lancé une pétition en ligne pour réclamer sa démission et elle nous a permis de récolter près de 15 000 signatures, avec des répercussions très nettes en termes d’adhésions », insiste Aliot.

     

    Qui sont ces nouveaux membres ? « Beaucoup de jeunes, ajoute-t-il. Mais aussi des personnes issues des classes populaires et de la ruralité. » A l’image de Pascal Loubet, 18 ans, originaire d’un village proche de Béziers (Hérault), étudiant en droit et tenté depuis longtemps par le militantisme politique : « En 2007, Nicolas Sarkozy m’avait séduit. Mais depuis, j’ai le sentiment qu’il n’est pas à la hauteur de ses promesses. Alors, j’ai décidé de franchir le pas en prenant une carte. Pas à l’UMP… mais au FN. » Une adhésion qui semble faire des émules dans sa famille puisque son père, à l’UMP depuis trois ans, « compte prendre bientôt sa carte au Front »…

    Le parisien - 22/04/2010

  • VIDEO Un prêtre retrouvé égorgé à Marseille dans son presbytère

    http://centrefrance.kewego.fr/video/iLyROoafvnCf.html

    21 avril 2010

     

     

     

  • Paris: le CRIF dénonce la disparition des plaques "Ben Gourion"

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    Delanoë et Shimon Peres le 15 avril

    L'esplanade Ben-Gourion, inaugurée le 15 avril par et le israélien Shimon Peres dans un climat de tension, continue de faire parler d'elle. Trois plaques qui indiquaient le nom de la place le long du quai Branly ( VIIe) ont disparu hier.

     
    Après les manifestations d'opposants, qui scandaient lors de l'inauguration «Dehors, Peres, assassin» ou «Israël assassin, Delanoë complice»,
    c'est un nouveau signe de mécontentement. Il a été relayé sur Internet dès hier : dans une vidéo, des opposants se félicitaient de ce « retrait ».

     La mairie a déposé plainte.

    Dans un communiqué rédigé ce jeudi, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) s'est dit «choqué». «Cette nouvelle provocation intervient dans un contexte d'hystérie anti-israélienne», dénonce le Crif, qui demande aux pouvoirs publics «de tout mettre en oeuvre pour retrouver les auteurs de cette dégradation».

    Le Parisien - 22/04/2010

  • "Fais pas le malin!"

    Fais pâs le malin - sarkozy - Chambéry.jpg
    A Chambéry le 22 avril - (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Le a rabroué jeudi à Chambéry un jeune homme qui lui manifestait son hostilité, en lui lançant: "fais pas le malin!", a constaté un photographe de l'AFP.
    A son arrivée à Chambéry, le chef de l'Etat, qui venait participer à la célébration du 150e anniversaire du rattachement de la Savoie à la
    , s'est livré à un bain de foule.

    Là, il a serré la main d'un jeune homme qui ostensiblement l'a ensuite essuyée sur ses vêtements en manifestant du dégoût.
    "Fais pas le malin", lui a lancé, par trois fois, le président.

    En 2008, lors d'une visite du salon de l'Agriculture, Nicolas Sarkozy avait vivement répliqué à un badaud qui lui avait lancé: "touche-moi pas, tu me salis". "Casse-toi alors pauvre con!", lui avait répondu le président. La scène filmée, relayée ensuite sur le net, avait provoqué un tollé.
    Dans son discours, Nicolas Sarkozy a expliqué jeudi que "l'unité de la France a plus à craindre d'une uniformité rigide que d'une souplesse dans la diversité et la reconnaissance de chacune des identités de notre territoire". "On ne bâtit pas un grand pays en niant les identités de toutes ses petites patries qui font la grande patrie française", a ajouté le chef de l'Etat.
    Le Parisien - 22/04/2010






     







     
  • La mort mystérieuse du père Madesclaire

    Le corps du père Hugues Madesclaire, 41 ans, a été découvert mardi soir dans sa chambre, située dans le presbytère de la paroisse Sainte-Marguerite, dans le 9e arrondissement de Marseille. Les enquêteurs n’écartent pas la piste d’un meurtre même si une lettre a été retrouvée sur les lieux du drame.

    La victime reposait allongée sur le sol, une plaie béante au niveau de la gorge. Le corps présentait aussi plusieurs entailles sur les avant-bras. Un couteau de cuisine a été retrouvé dans le lavabo situé dans la même pièce.

    A leur arrivée, les pompiers ont découvert une lettre près du corps qui accréditerait la thèse d’un suicide. Un texte dans lequel le prêtre dit "regretter certains actes", selon les informations du journal La Provence . Une thèse étayée par le procureur de la République de Marseille, qui a indiqué mercredi que le mot contenait ces phrases : "Merci à vous tous et que personne ne m'en veuille. Hugues. PS : Je regrette tout ce que je n'ai pas fait pour vous".

    Mais les enquêteurs ont aussi noté que la plaie à la gorge était très profonde, comme si on avait voulu décapiter la victime. Aucune trace de lutte n’a cependant été relevée.

    Europe 1 - 21/04/2010

  • Moscou attend de Varsovie des gestes en retour - Les missiles Patriot

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    (Cliquez sur la photo)

    Si depuis le drame de Smolensk la Russie et la Pologne n'ont jamais été aussi proches, les différends subsistent encore entre les deux pays.

    Après la mort et les funérailles de Lech Kazcynski, on dresse le même constat de Moscou à Varsovie: «La Russie et la Pologne n'ont jamais été aussi proches» depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les deux têtes de l'exécutif russe ont multiplié les signes de solidarité à l'égard de leur voisin. La présence de Vladimir Poutine sur les lieux de l'accident à Smolensk et son étreinte avec son homologue polonais, Donald Tusk, ont réussi à émouvoir tant le peuple polonais que le peuple russe, qui voit pourtant dans son premier ministre un homme calculateur, assez largement dépourvu de sentiments. Seul représentant d'un grand pays étranger aux funérailles, le président Dmitri Medvedev a aussi condamné en termes clairs «le crime de Staline et de ses acolytes» commis en 1940 dans la forêt de Katyn, principal abcès de fixation de la mémoire polonaise.

    En fait, le rapprochement russo-polonais a été initié dès 2007, à Varsovie, par le premier ministre Donald Tusk. Vladimir Poutine a saisi la main tendue par la partie polonaise en participant, en août 2009 à Gdansk, à la commémoration du 70e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale. Face à une Union européenne en mal de politique étrangère commune et qui «digère» toujours son élargissement de 2004, «il est plus profitable pour la Russie d'approfondir ses relations avec chacun des membres de l'UE. Si la Pologne se révèle être un partenaire constructif dans la sphère orientale de l'Europe, ce sera très avantageux», explique Fiodor Lioukanov, rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs.

    En dépit de sa «lourde symbolique», l'accident de Smolensk n'a pas contrarié ce rapprochement. En Pologne, la thèse du «complot russe» est restée circonscrite à l'extrême droite. Mieux, les deux peuples se sont trouvé une communauté de destins. «Nous sommes en train d'observer un assainissement de la situation spirituelle et morale», se félicite le chroniqueur de la chaîne Vesti 24, Alexandre Tsipko, qui croit assister à la réémergence d'un «sentiment d'unité du peuple slave». Mais, au sein des classes politiques russe comme polonaise, la suspicion à l'égard du voisin demeure. À Varsovie, la Russie reste accusée de visées néo-impérialistes, contre lesquelles la Pologne tente de se protéger avec l'aide des États-Unis.

    Ces réactions d'autodéfense irritent profondément Moscou, de même que l'activisme dont font preuve les autorités polonaises à Bruxelles pour tenter d'affaiblir leur voisin russe. «Pourquoi la Pologne accepte-t-elle d'accueillir des missiles Patriot américains sur son sol? S'il s'agit de se prémunir contre une menace venue du Sud, autant qu'elle s'allie avec nous», critique, dans un entretien au Figaro, Andreï Klimov, chef adjoint du comité des affaires étrangères de la Douma. «Ces deux dernières années, qu'il s'agisse de Katyn ou de la critique du plan Molotov-Ribbentrop (le dépeçage de la Pologne en 1939, NDLR), nous avons déjà beaucoup fait en faveur du rapprochement», poursuit Andreï Klimov.

    À Varsovie, maintenant, d'accomplir des gestes, en supprimant les visas avec la Russie et en «renonçant à accueillir des bases ou des contingents militaires étrangers ( américains, NDLR) sur son sol», poursuit Andreï Klimov.

    Autant de revendications irréalistes: la Pologne abandonnerait ainsi son ancrage européen et ce qui constitue l'alpha et l'oméga de sa politique de défense…

    Le Figaro - 21/04/2010

  • Montpellier: trafic bus et trams perturbé après une série d'agressions

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    Tram à Montpellier ( Cliquez sur la photo)

    Aucun tramway ni bus ne fonctionnera jeudi à Montpellier entre 10H00 et 15H00 en raison d'un débrayage du personnel des Transports de l'agglomération de Montpellier (TAM) après une série d'agressions dont ont été victimes des conducteurs et des contrôleurs, a annoncé la TAM dans un communiqué.

    Mercredi six contrôleurs ont été pris à partie par trois jeunes gens, âgés d'une vingtaine d'années, selon Bernard Gotis, délégué syndical CGT.

    Quatre contrôleurs ont été blessés et ont dû être hospitalisés pour des dents cassées et diverses blessures aux corps. Après cette agression, un contrôleur, choqué et souffrant d'un problème cardiaque, a fait un malaise et se trouvait mercredi en réanimation, selon la direction de la TAM.

    Un peu plus tard, c'est un agent d'intervention qui a été agressé verbalement.

    Déjà la semaine dernière, un chauffeur de bus avait reçu un coup à la figure, selon M. Gotis.

    En conséquence, les organisations syndicales, en concertation avec la direction, ont appelé à un débrayage jeudi de 10H00 à 15H00. Aucun service ne sera assuré sur les lignes de tram ni sur les lignes de bus qui desservent la ville de Montpellier. En revanche, le trafic des lignes suburbaines sera assuré.

    "Ca ne peut plus durer comme ça", a commenté M. Gotis. "On demande plus de moyens en interne", pour la sécurité mais aussi "que la police municipale nous donne un coup de main", a-t-il dit.

    "On veut aussi que l'agglomération de Montpellier (présidée par le DVG Georges Frêche, ndlr) mette plus de moyens financiers et que la justice soit plus sévère" envers les auteurs d'agression, a-t-il ajouté.

    Le Point - 21/04/2010

  • Un prêtre retrouvé mort égorgé dans la chambre de son presbytère à Marseille

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    Le  père Hugues Madesclaire, 41 ans

    Le père Hugues Madesclaire exerçait son ministère au sein de la paroisse Sainte-Marguerite (9e arrondissement), dans le sud de la ville. Il a été retrouvé avec une plaie importante à la gorge dans sa chambre du presbytère qui jouxte l'église, située au bout d'une petite rue bordée de maisonnettes dans ce quartier relativement résidentiel.

    Selon des témoignages de paroissiens, il était attendu mardi à 19H00 par un groupe de lecture biblique. S'inquiétant de ne pas le voir, des prêtres ont appelé les pompiers qui ont découvert le corps et prévenu la police.

    "Je le connaissais, il s'occupait de mes enfants, c'était quelqu'un d'adorable", témoignait mercredi une habitante d'une des maisons proches de l'église.

    "Dans le quartier, tout le monde est sous le choc. Ce qu'on peut dire, c'est que derrière tout ça, il y a sans doute beaucoup de souffrance. Après, connaître les raisons du geste, c'est difficile", a-t-elle ajouté.

    "Il y a deux options possibles: soit le suicide, soit un homicide maquillé, mais ce n'est pas l'hypothèse la plus probable", a déclaré mercredi le procureur de la République Jacques Dallest, qui s'était rendu sur place la veille, comme l'archevêque de Marseille Georges Pontier et le sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin.

    Un mot a été retrouvé sur un morceau de papier, près du corps. Selon M. Dallest, on pouvait y lire: "Merci à vous tous et que personne ne m'en veuille. Hugues. PS: Je regrette tout ce que je n'ai pas fait pour vous".

    Une autopsie, dont les résultats étaient attendus mercredi en fin de journée, pourrait permettre d'en savoir plus notamment sur la nature de la blessure.

    "Ce qui est le plus troublant, c'est la plaie mortelle, béante d'une oreille à l'autre, très impressionnante, dont on a du mal à imaginer qu'on ait pu se la faire soi-même", a affirmé M. Dallest.

    Le prêtre portait également deux entailles au poignet gauche. Un gros couteau de cuisine, appartenant à la victime, a été retrouvé dans le lavabo, à deux mètres du corps.

    Aucun vol n'a été constaté sur place, ni aucune trace d'effraction ou de lutte.

    Selon deux paroissiennes, le père Madesclaire avait assuré ses sermons durant le week-end, et semblait "en pleine forme". Ces deux femmes, qui n'ont pas souhaité être identifiées, l'avaient trouvé "chaleureux et souriant comme à son habitude".

    L'archevêque de Marseille a appelé mercredi à "une sage réserve".

    "Il ne m'appartient pas de qualifier les circonstances de ce drame", relève Mgr Pontier dans un communiqué. "Devant de tels événements, la tentation est grande de vouloir tout savoir, tout expliquer. Je souhaite que l'on se tienne dans une sage réserve et qu'on respecte sa personne".

    Selon lui, "le père Hugues Madesclaire vivait son ministère avec zèle et beaucoup de persévérance." "Ma pensée va vers sa maman, sa soeur et sa famille. Je les assure de notre amitié et de notre prière", a-t-il ajouté.

    Le religieux, né à Paris, avait fait son séminaire dans le Vaucluse et avait été ordonné prêtre en 2005 à Marseille. Il appartenait auparavant à l'Eglise luthérienne.

    L'Express - 21/04/2010
  • Perpignan: "Réfugiée aux toilettes avec le bébé, ma femme a appelé la police"

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    PERPIGNAN. Un groupe d'individus a défoncé la porte du domicile d'un jeune couple dans la nuit de samedi à dimanche, les menaçant de mort. Le mari leur avait demandé de calmer le défilé bruyant de leurs scooters et leur avait jeté de l'eau.

    Le problème, c'est l'impunité. Beaucoup de gens continuent de subir et de garder le silence. Mais il faut le dire pour que cela cesse même si ce n'est pas facile. Ceux qui restent ont peur d'être victime de représailles, c'est logique." Marc-Henri et Myriam Picard sont encore sous le choc. Pourtant, ce jeune couple d'une trentaine d'années a choisi courageusement de raconter l'agression dont il a été victime ce week-end, à son domicile de la rue des Trois-Journées, au centre de Perpignan. "Pour dénoncer ce qu'il se passe". Parce qu'ils ont le sentiment que cette histoire aurait pu mal tourner pour eux, mais aussi et surtout, pour leur bébé de 8 mois.
    Tout commence samedi dans la soirée. Le couple est dans son appartement au troisième étage et regarde une émission de télévision
    tandis que leur petite fille dort. Une tranquillité toute relative perturbée par le ballet des scooters qui "comme tous les vendredis et samedis soirs passent à toute vitesse et font du raffut en bas sans discontinuer".
    "J'étais un peu échaudé. Ma femme s'est fait accrocher par un de ces scooters avec la poussette il y a un mois environ. La petite est tombée sur le front. Au lieu de s'excuser, le gars a souri. Alors, samedi, je me suis permis, en leur donnant poliment du monsieur, de lever un peu la voix et de leur demander de se calmer". Mais, pour toute réponse, le jeune homme, ancien sapeur-pompier de Paris, reçoit une bordée d'injures. Et les jeunes passent leur chemin.
    Or, vingt minutes plus tard, à quasiment minuit, le défilé des deux roues, les klaxons et le gymkhana ont repris de plus belle. Marc-Henri Picard se saisit d'une cruche posée sur la table du salon et jette le fond d'eau qu'il reste par la fenêtre. Les injures se font plus virulentes et tournent aux menaces de mort.
    "Immédiatement, ils se sont téléphonés et se sont rassemblés en bas à une quinzaine", raconte encore le couple qui aussitôt a fermé sa fenêtre, prostré par la peur dans son appartement sans plus dire un mot.
    "Dans la minute qui a suivi, on les a entendus grimper l'escalier. On a entendu des bris de verre, des choses jetées contre les murs. Ma femme a eu le réflexe de fermer le verrou de la porte d'entrée et d'aller se réfugier avec la petite dans les toilettes pour prévenir la police. Moi, je suis resté derrière la porte avec ma petite bombe lacrymogène. Ils étaient comme fous, j'entendais des hurlements, ils nous menaçaient de nous tuer et de violer ma femme et donnaient des grands coups dans la porte. Petit à petit, le mur se fendait et la porte se dégondait. Ça n'a pas duré longtemps mais je me suis dit, ça y est c'est la mort qui arrive."
    Evacués par la fenêtre
     Myriam, terrorisée, réussit à contacter les policiers de la brigade anti-criminalité. En quelques minutes, ils sont sur les lieux et mettent en fuite le groupe de jeunes agglutinés devant l'immeuble. "Trente secondes après, c'était trop tard. La porte aurait cédé et on ne s'en serait pas sorti". Sauvés in extremis, les jeunes gens ne sont toutefois pas au bout de leur peine. La porte a enduré de tels dommages, qu'ils sont bloqués à l'intérieur. Les pompiers sont alors appelés en renfort et les évacuent, avec leur nourrisson, par la fenêtre de leur appartement. " La petite n'a pas dormi de la nuit. Elle n'a fait que pleurer. On a appelé une amie pour qu'elle la garde et on est allé au commissariat dans la nuit déposer une plainte".
    Entretemps, les services de police ont interpellé un suspect à hauteur de la place de la République. Agé de 15 ans, il a été placé en garde à vue. Il nie toute participation aux faits et, selon la loi de protection des mineurs, a été remis à sa mère en attendant les suites de l'enquête. Il pourrait toutefois être poursuivi pour "dégradations volontaires de biens privés en réunion et menaces de mort".
    " On se sent en danger. Comme c'est prévu dans notre assurance, on fait venir un vigile la nuit pour surveiller notre appartement, pour pouvoir dormir. Mais on ne peut pas vivre comme ça. On va partir. On pensait s'en aller parce que l'on n'a pas de travail mais pas aussi vite. Là, on a commencé à faire les cartons. C'est fou, mais c'est à nous de partir parce que notre enfant a été mise en péril".

    Le Midi Libre.com - 20/04/2010