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Blog - Page 1692

  • Nouvelle croisade anti-chrétienne

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    La Cour européenne des droits de l’homme vient de décider que la présence de crucifix dans les salles de classe en Italie est une atteinte à la liberté de conscience et au droit de chacun à recevoir une instruction conforme à ses convictions.

    Une néo italienne veut imposer sa loi aux Italiens

    La juridiction du Conseil de l’Europe donne ainsi raison à une Italienne d’origine finlandaise, Soile Lautsi, qui avait demandé en 2002 le retrait des croix de l’école que fréquentaient ses enfants.

    A l’issue d’un marathon judiciaire, le Conseil d’Etat italien avait conclu en février 2006 que les croix pouvaient rester dans les classes en tant que “symbole adéquat pour illustrer les fondements de nos valeurs civiques”. L’affaire avait provoqué en Italie une vive polémique dans laquelle le défunt pape Jean-Paul II lui-même s’était impliqué.

    Conclusion, l’Union européenne organise l’invasion et islamisation de toute l’Europe et voudrait interdire aux habitants de souche de maintenir les symboles auxquels ils sont attachés.

     

    P/O Gaëlle Mann - Altermédia Infos 3/11/2009

  • Ils sont les nouveaux grands maîtres de la littérature

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    Voilà un résultat qui fera mentir l’adage selon lequel les favoris partis trop tôt pour les prix ont moins de chances au final. En couronnant hier Marie NDiaye pour son roman « Trois Femmes puissantes » publié chez Gallimard, l’Académie Goncourt a récompensé un livre annoncé dès sa sortie, fin août, comme l’un des prétendants à la distinction suprême.

     
    Multimédia
    Video : Beigbeder comblé par le prix Renaudot
     
    La romancière l’a emporté au premier tour du scrutin par cinq voix contre deux à Jean-Philippe Toussaint (« la Vérité sur Marie ») et une à Delphine de Vigan (« les Heures souterraines »). En librairie, « Trois Femmes puissantes » est déjà un best-seller : 155 000 exemplaires vendus. Agée de 42 ans, Marie NDiaye, née à Pithiviers (), d’un père d’origine sénégalaise et d’une mère française, signe son onzième roman. Prix Femina en 2001 pour « Rosie Carpe », cette ancienne étudiante en linguistique à la Sorbonne, mère de trois enfants et qui vit aujourd’hui à avec l’écrivain Jean-Yves Cendrey, est tombée adolescente dans la marmite littéraire.
    Elle n’avait que 17 ans lorsqu’elle a fait parvenir à Jérôme Lindon, des Editions de Minuit, son premier manuscrit, « Quant au riche avenir ». L’éditeur était allé l’attendre jusqu’aux portes de son lycée pour lui faire signer son contrat !

    William Faulkner au féminin

    Poursuivie hier par une indescriptible cohue de caméras et de photographes qui ont envoyé par terre les tableaux du salon Drouant, la jeune femme ne s’est pas départie de son calme olympien. « C’est une femme très discrète, confirme Tahar Ben Jelloun, l’un des dix jurés, fan de la première heure, et qui lui a décerné en 1999 le prix Unesco. « Mon livre, c’est le portrait de trois femmes fortes, chacune à leur manière. Leur croyance, c’est de ne jamais douter de leur propre humanité », nous déclarait, d’une voix douce, celle que ses admirateurs comparent à un William Faulkner au féminin.
    Marie NDiaye est aussi sur tous les fronts. Auteur de théâtre, elle est entrée en 2003 au répertoire de la Comédie-Française avec « Papa doit manger » (Minuit). Au , elle a écrit le scénario du prochain film de Claire Denis, « White Material », avec Isabelle Huppert, présenté cet automne à la Mostra de Venise et qui sortira en février sur les écrans. Quant à lui faire endosser le costume d’une Jeanne d’Arc de l’identité africaine, c’est frapper à la mauvaise porte. Elevée par sa mère, professeur de sciences naturelles, au hasard de la banlieue parisienne Fresnes, Bourg-la-Reine... , Marie NDiaye ne s’est rendue pour la première fois en Afrique qu’à l’âge de 22 ans. Presque comme une étrangère, avoue-t-elle.

    Prix Renaudot : Beigbeder lauréat

    Frédéric Beigbeder a de son côté obtenu le Renaudot au cinquième tour avec sept voix contre une pour Vincent Message pour « Les veilleurs », une voix pour Véronique Ovaldé pour « Ce que je sais de Vera Candida » et une pour Justine Lévy pour « Mauvaise fille ». Trublion de l'édition française devenu l'un des piliers de la critique littéraire, Frédéric Beigbeder obtient ainsi une nouvelle consécration. « Un roman français », son récit autobiographique, fleure la province profonde. Fatigué des nuits de défonce dans les boîtes de nuit parisiennes, l'ex-jet-setter livre le récit sensible de son enfance béarnaise.

    Auteur comblé de « 99 francs » en 2000 (400 000 exemplaires vendus et une adaptation au cinéma en 2007), Frédéric Beigbeder a déjà obtenu le prix Interallié 2003 avec « Windows on the World ».
    Le prix Renaudot de l'essai a été décerné a Daniel Cordier pour « Alias Caracalla » (Gallimard). Enfin le Renaudot du livre de poche, attribué pour la première fois, a récompensé Hubert Haddad pour « Palestine ».

    P/O Gaëlle Mann - Le parisien/AFP 2 et 3/11/2009

  • Immonde...

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    Le général d'armée Raymond Germanos, 68 ans, est poursuivi pour détention présumée d'images pédo-pornographiques. Il a été renvoyé le 9 octobre par la juge d'instruction Géraldine Rigollot devant le tribunal correctionnel de , suivant les réquisitions du parquet. Il encourt deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende

    Ce haut gradé a dirigé le Service d'information et de relations publiques des armées (Sirpa), mais aussi le cabinet militaire des ministres Charles Millon et Alain Richard, ainsi que l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).

     

    Les policiers français avaient été alertés en 2006 via Interpol par leurs homologues autrichiens. Ces derniers avaient identifié l'adresse internet de Raymond Germanos sur laquelle avaient été importées des vidéos à caractère pédophile depuis un site autrichien. En saisissant l'ordinateur du général lors d'une perquisition, les policiers avaient mis la main sur environ 3.000 photos mettant en scène des enfants âgés de 6 mois à 12 ans.

    Au de ses auditions par la juge, il a reconnu les faits et s'est dit prêt à s'engager dans une démarche thérapeutique. Mis en examen en juin 2008, Raymond Germanos a été placé sous contrôle judiciaire ce qui lui interdit notamment de sortir d'Ile-de-. Il a demandé mardi un assouplissement de ce contrôle judiciaire. La cour d'appel de Paris a mis sa décision en délibéré au 10 novembre.

    Diplômé de Saint-Cyr, le général a notamment commandé le 2e régiment étranger de parachutistes (2e Rep). Il a également été Sous-chef des opérations à l'Etat-major des Armées. Commandeur de la Légion d'honneur, il a été membre des cabinets des anciens ministres de la Défense André Giraud et Jean-Pierre Chevènement, avant de diriger les cabinets militaires de leurs successeurs Charles Millon et Alain Richard.

     P/O Gaëlle Mann - Le Parisien/ AFP 3/11/2009

  • Merkel : Nuit de Cristal ou Mur de Berlin ?

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    La chancelière allemande Angela Merkel a vivement remercié mardi les Etats-Unis pour leur aide dans la chute du Mur de Berlin il y a 20 ans, appelant à la même mobilisation pour lutter contre le réchauffement climatique, dans un discours devant le Congrès à Washington.

    Première dirigeante allemande à s'adresser au parlement américain depuis Konrad Adenauer en 1957, Mme Merkel a loué les actes des anciens présidents John F. Kennedy, Ronald Reagan et George Bush père ayant abouti à la fin de la division de l'Allemagne, scellée en 1990.

    "Je sais, les Allemands savent, à quel point nous vous sommes reconnaissants, nos amis américains. Nous n'oublierons jamais, à titre personnel je n'oublierai jamais!", a lancé Mme Merkel, qui a grandi en Allemagne de l'Est et a d'ailleurs évoqué le "rêve américain" qui était le sien derrière le Rideau de fer.

    Maintenant, la génération d'aujourd'hui doit prouver qu'elle est capable de répondre aux défis du XXIe siècle. Et que nous sommes capables de faire tomber les murs d'aujourd'hui", a ajouté la chancelière, plusieurs fois interrompue par des applaudissements nourris.

    A ce titre, elle a noté la nécessité de se mobiliser face aux menaces géopolitiques, lançant un avertissement au régime iranien, engagé dans de difficiles négociations avec l'Occident sur son programme nucléaire: "l'Iran sait quelle est notre offre, mais l'Iran sait aussi là où nous nous arrêtons".

    "Une bombe nucléaire dans les mains d'un président iranien qui nie l'existence de l'Holocauste, menace Israël et nie le droit à l'existence d'Israël n'est pas acceptable", a martelé la chancelière.

    Sur le dossier économique, Mme Merkel a remarqué que "s'il y a une leçon à tirer de la crise financière de l'année dernière, c'est qu'une économie mondialisée a besoin d'un ordre mondial qui la sous-tend, un ensemble de règles mondiales".

    Filant encore la métaphore du mur, la dirigeante a parlé, à propos du réchauffement climatique, du "mur qui semble séparer le présent et l'avenir", et "nous empêche de faire ce qu'il est urgent de réaliser pour préserver les fondements de notre vie et de notre climat".

    "Nous savons tous qu'il n'y a pas de temps à perdre", a-t-elle insisté

    Alors que le Congrès américain examine une législation sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, Mme Merkel s'est dite "très heureuse de remarquer que le président (Barack) Obama et vous sachiez que le climat est une question importante".

    Dans la perspective de la conférence de Copenhague sur le climat en décembre, elle a jugé possible de convaincre la Chine et l'Inde de se joindre à la lutte contre le changement climatique, si les Européens et les Américains leur donnent l'exemple.

    Au début de son discours, elle a parlé des heures les plus sombres de l'histoire allemande, en rendant hommage aux victimes de l'Holocauste et en rappelant que la date du 9 novembre, qui marquera le 20e anniversaire de la chute du Mur de Berlin, sera aussi l'anniversaire de la "Nuit de Cristal" de 1938, lorsque les Nazis s'en étaient pris aux propriétés juives en Allemagne.

    "Je ne peux pas me tenir devant vous aujourd'hui sans rendre hommage aux victimes de ce jour précis", a-t-elle dit lors de cette occasion particulièrement solennelle puisque les discours devant le Congrès sont réservés aux grands alliés des Etats-Unis.

    Auparavant mardi matin, Mme Merkel, récemment réélue, a été reçue dans le Bureau ovale de la Maison Blanche par M. Obama, qui s'est répandu en éloges sur l'Allemagne, un allié "extraordinairement fort", et la chancelière, une "dirigeante extraordinaire".

    P/O Gaëlle Mann - AFP 3/11/2009

     

  • Le C.V. anonyme relancé

    Le gouvernement lance mardi une expérimentation portant sur une cinquantaine d'entreprises volontaires.

    La RATP, Accor, Axa : rares sont encore les entreprises qui effectuent leurs recrutements sur la base de CV anonymes. Mesure plébiscitée en 2006 pour son rôle dans la lutte contre la discrimination à l'embauche, votée dans le cadre de la loi sur l'Egalité des Chances, elle n'a pourtant jamais juridiquement vu le jour, ses décrets d'application n'ayant simplement pas été publiés. «Force est de constater que ni le monde de l'entreprise ni les syndicats n'ont réellement bougé sur cette question depuis 2006», estime aujourd'hui Yazid Sabeg.

    Devant tant d'inertie, le gouvernement souhaite donc relancer cette pratique par le lancement, mardi à l'Assemblée nationale, d'une expérimentation. Durant six mois, une cinquantaine d'entreprises volontaires de toutes tailles s'engageront à recruter au moins partiellement sur CV anonyme, et à adopter pour ce faire un cadre unique, selon un cahier des charges déterminé au préalable. Pôle emploi, qui jouera un rôle de coordinateur de l'opération, fera également partie des organismes participants.

     

    Sept départements concernés

     

    Du traditionnel curriculum vitae, l'accord prévoit ainsi de bannir nom, prénom, âge, sexe, date et lieu de naissance, nationalité, situation familiale et photographie, et ce pour toute candidature, qu'il s'agisse de contrats d'intérim, de contrat à durée déterminée (CDD) ou de contrat à durée indéterminée (CDI). L'expérimentation devrait être mise en œuvre dans sept départements (la Seine-Saint-Denis, le Nord, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, le Bas-Rhin, la Loire-Atlantique et Paris).

    Reste cependant à savoir quelle sera l'impact effectif de la mesure sur la promotion de l'égalité des chances. Si l'association partenaire A Compétence égale, productrice d'un rapport sur le sujet remis en juin à Yazid Sabeg, fait remarquer que la moitié de ses membres des cabinets de recrutements se prononcent en faveur de la mesure tandis que l'autre s'y oppose, peu d'éléments permettent à ce jour de jauger l'efficacité du CV anonyme contre la discrimination à l'embauche. L'évaluation de l'opération, qui sera conduite au bout de six mois par le ministère, devrait fournir des éléments d'analyse.

     

    P/O Gaëlle Mann - AFP 2/11/2009

     
  • La France en manque d'énergie...

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    Près du tiers des réacteurs nucléaires français (18 sur 58) était à l'arrêt lundi, soit pour des opérations de maintenance, pour des accidents divers ou afin de les recharger en combustible nucléaire. Ces arrêts auront pour conséquence une pénurie d'électricité cet hiver. 

    "Si la direction d' refuse de s'exprimer, le Réseau de Transport d'Electricité annonçait vendredi que des coupures pourraient survenir dans les mois à venir en cas de «froid intense et durable.

    Selon cette filiale d'EDF qui gère le réseau de lignes à haute tension, la devra importer 4.000 mégawatts (MW) d'electricité «durant plusieurs semaines de novembre 2009 à janvier 2010» pour satisfaire la hausse de la consommation.

     

    Le parc nucléaire français assurant plus de 76% de la production d'électricité du pays, cet import massif depuis l'Etat du se fera pendant plus de deux mois, et à partir de mi-novembre c'est la compagnie américaine Constellation qui fournira la France en électricité.

    «Pas une surprise» pour la CGT

    Pour la CGT, cette annonce «n'est pas une surprise», car «l'augmentation lente mais régulière de la consommation d'électricité (...) aurait dû être associée à la mise en service de nouveaux moyens de production en nombre suffisant». Un mouvement de grève intervenu au printemps chez EDF aurait notamment retardé de plusieurs mois les opérations de maintenance et de rechargement en uranium des centrales nucléaires.

    La fédération juge que «la situation se dégrade en fait d'année en année avec un pronostic très défavorable à l'horizon 2013 (que le retard constaté de la mise en service de l'EPR -réacteur à eau pressurisée européen- ne peut qu'aggraver)».

    «Le parc de production nucléaire connaît depuis 2000 un problème majeur de disponibilité, en partie dû à des choix politiques de réduction des coûts», déplore la CGT, qui souligne que «ces dix dernières années, les centrales subissent régulièrement des dommages sur du matériel».

    «D'ici 2015, le parc nucléaire aura perdu la génération des bâtisseurs sans avoir anticipé le renouvellement des compétences par des embauches», remarque la CGT, qui fustige aussi «la gestion catastrophique par les différents échelons de la hiérarchie d'EDF des conflits sociaux du printemps».

    Pourquoi les réacteurs sont à l'arrêt

    Un réacteur pour visite décennale: le réacteur numéro un de Fessenheim (Haut-Rhin) fait l'objet de contrôles préalables à l'extension de sa durée de vie de 10 ans.

    Quatre pour des incidents: le réacteur numéro trois de Paluel (Seine-Maritime) à la suite d'un départ de feu en salle des machines; le réacteur numéro deux de Nogent-sur-Seine (Aube) en raison d'un défaut sur un alternateur; le réacteur numéro un de Civaux (Vienne) à cause du dysfonctionnement d'un moteur électrique placé sur une des vannes de l'enceinte du bâtiment réacteur; le réacteur numéro trois du Bugey (Ain) après un aléa technique sur un générateur de vapeur.

    Treize pour rechargement en combustible et opérations de maintenance: le réacteur numéro un de Flamanville (Manche), les réacteurs numéros un et six de Gravelines (Nord), le réacteur numéro deux de Paluel, le réacteur numéro deux de Penly (Seine-Maritime), le réacteur numéro deux de Cattenom (Lorraine), le réacteur numéro deux de Fessenheim, le réacteur numéro trois de Chinon (Indre-et-Loire), le réacteur numéro trois du Blayais (Gironde), le réacteur numéro un de Saint-Alban (Isère), le réacteur numéro quatre du Bugey, le réacteur numéro deux du Tricastin (Drôme) et le réacteur numéro deux de Cruas-Meysse (Ardèche).

    Le réacteur numéro deux de la centrale de Belleville (Cher) fonctionne à 60% de sa puissance, après l'échauffement d'une pompe située sur le circuit secondaire de vapeur. 

     P/O Gaëlle Mann - Le Parisien / AFP 2/11/2009

     

     

     
     
  • Un SS de 88 ans jugé en chaise roulante

    Un ancien SS de 88 ans, qui a reconnu avoir participé à des exécutions aux Pays-Bas pendant la guerre, a écouté silencieusement aujourd'hui la description de trois meurtres pour lesquels il est aujourd'hui jugé.

    Il est accusé d'avoir abattu trois Néerlandais, soupçonnés d'entretenir des "sentiments anti-allemands", en juillet et septembre 1944, dans le cadre d'exécutions sommaires organisées par les SS. Dans un témoignage écrit, Dolf Bicknese, le fils d'une des victimes, un pharmacien, a raconté comment à l'âge de huit ans il avait vu son père mourir. Dock Bicknese et son frère Lou sont parties civiles, mais ont refusé d'assister en personne au procès estimant que celui-ci n'avait que trop tardé.

    Heinrich Boere, qui assistait en chaise roulante au procès à Aix-la-Chapelle (ouest), n'a jamais contesté avoir commis les meurtres à Breda, Voorschoten et Wassenaar -- des faits pour lesquels il a été condamné en 1949 à mort par contumace par un tribunal d'Amsterdam, peine commuée en prison à vie - mais il a dit avoir suivi les ordres.

  • Le devoir d' "oubli" du 11 Novembre...

    Une première. La chancelière allemande sera au côté du président le 11 novembre à l'Arc de Triomphe, le jour de la commémoration de la défaite de l' lors de la Première Guerre mondiale, ce qui constituera un événement dans la relation entre les deux pays.

    «Je serai le 9 novembre à Berlin à tes côtés pour l'anniversaire de la chute du Mur» qui a été «un événement absolument considérable», a déclaré mercredi soir le chef de l'Etat devant des journalistes et avant un entretien et un dîner en tête à tête avec Mme Merkel.

    "Le 11 (novembre) nous serons ensemble à Paris à l'Arc de Triomphe», a-t-il ajouté. Dans la journée, l'Elysée avait fait savoir que Nicolas Sarkozy souhaitait «que le 11 Novembre devienne une journée de réconciliation franco-allemande, pour bâtir un avenir partagé».

    Kohl et Mitterrand

    Aucun chancelier allemand n'a jamais participé en France à la commémoration de cette journée de 1918 marquant la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. En revanche, ce ne sera pas la première fois qu'un chancelier allemand viendra sur le sol français pour commémorer un épisode de la Grande guerre et marquer la réconciliation entre les deux pays. Le 25 septembre 1984, Helmut Kohl s'était déplacé à l'ossuaire de Douaumont (Meuse) bâti en hommage aux morts de la bataille de Verdun, un événement immortalisé par des images désormais célèbres du chancelier allemand donnant la main au président François Mitterrand.

    «C'est une grande amie que je reçois ce soir»

    Le chef de l'Etat a insisté mercredi soir sur la «volonté commune» de «travailler main dans la main» avec la chancelière, réinvestie le jour même à son poste. «C'est donc une grande amie que je reçois ce soir», a-t-il lancé. La chancelière allemande rend ainsi la politesse président de la République qui s'était rendu à Berlin dans la foulée de son investiture, le 16 mai 2007. Angela Merkel lui a répliqué en confiant ressentir «un plaisir tout particulier d'être reçue par un ami».

    «Nous allons bien sûr ce soir aborder la préparation du Conseil européen a Bruxelles», qui se tient jeudi et vendredi, «mais au-delà, nous allons renforcer nos approches communes en direction des jeunes», a de son côté affirmé Mme Merkel. Selon elle, «la France et l'Allemagne ont un rôle exemplaire à jouer au sein de l'UE dans son processus d'integration».

     

    P/O Gaëlle Mann - Le Parisien 28/10/2009

  • Kaboul : un soldat français grièvement blessé

    Un soldat français a été grièvement blessé ce matin par l'explosion d'une bombe artisanale en Afghanistan, près de la capitale Kaboul, a annoncé l'armée française.

    Dans la province de Kapisa, voisine de Kaboul, "un détachement en patrouille de reconnaissance a découvert un IED (Improvised explosive device, bombe artisanale, ndlr) dans la région de Tagab. Lors de l'opération de neutralisation, des pièges liés à cet IED ont explosé, blessant un soldat du 3e régiment d'infanterie de marine (RIMa)", a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Jackie Fouquereau, porte-parole de l'armée française en Afghanistan.

    "Le soldat sévèrement blessé a été évacué en hélicoptère Caracal vers l’hôpital militaire de Kaboul où il est sous traitement et il sera rapatrié en France dans les meilleurs délais", a ajouté le porte-parole.

    Les IED sont responsable de près de 60% des pertes des forces internationales en Afghanistan en 2009, selon le site internet spécialisé
    www.icasualties.org.
    Quelque 3.000 soldats français sont stationnés dans le pays.

    P/O Gaëlle Mann - AFP le 1/11/2009

  • Pour Max Gallo " la France n'existait pas avant 1789 !

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    MAX GALLO, académicien, HISTORIEN et écrivain, Max Gallo, ancien ministre de , aujourd’hui proche de , vient de publier « le Roman des rois » (Fayard).
    Relancer aujourd’hui le débat sur l’identité nationale est-il opportun ?
    Max Gallo. Oui. Il a toujours été important que les historiens, mais aussi les , définissent l’identité nationale.

    Nous sommes dans une période de transition où le visage de la France change. D’importants transferts démographiques vont se produire avec l’arrivée de nouveaux immigrés extra-européens. Le problème est de savoir si nous pourrons, avec eux, faire évoluer la nation française, en conservant un certain nombre d’éléments décisifs pour son identité.

    Par exemple ?
    La présence d’une religion musulmane forte, qui puisse s’exprimer, ne pose aucun problème.
    Encore faut-il que soit respecté le principe de laïcité qui est fondamental dans l’identité nationale.
    « On peut admettre qu’il y a aussi une intention politique » Selon notre sondage, la langue est considérée comme l’élément le plus important de l’identité française… La langue française est décisive. Une langue c’est une façon de penser, de vivre l’histoire d’une nation.
    On ne peut pas imaginer que le français ne soit pas enseigné et je dirais même imposé aux nouveaux Français.
    Et le drapeau tricolore ?
    Le drapeau et « la Marseillaise », qu’on peut lui associer, sont les traces visibles de la Révolution française, de ce creuset d’où nous sommes sortis.
    Le drapeau, qui unit le blanc de l’Ancien Régime et le bleu et rouge de Paris, me paraît être le symbole même de ce qu’est l’histoire nationale.
    Pourquoi la gauche a-t-elle un problème avec la nation ?
    D’abord parce que la gauche a identifié la nation avec le nationalisme, c’est-à-dire avec la guerre. Ensuite, elle est internationaliste et réservée à l’idée même de frontières et de nation. Et puis la gauche, qui a souvent pensé la société en termes de classes sociales et d’économie, a oublié qu’une nation c’était aussi une histoire et une culture. Enfin, la mémoire récente l’a persuadée que ces valeurs, le drapeau, Jeanne d’Arc, « la Marseillaise », avaient été abandonnées au Front national.
    Comment l’extrême droite a-t-elle réussi à s’en emparer ?
    Il y a eu dans les élites françaises, et pas seulement à gauche, l’idée que la nation était une forme politique dépassée, que tous ceux qui continuaient à en parler étaient au mieux des archaïques, au pire des gens d’extrême droite enfermés dans leurs préjugés et leur nationalisme. Penser que la nation est une idée de droite est pourtant une erreur historique. Et l’expérience montre que, depuis la chute du mur de Berlin et la fin de l’Union soviétique, on assiste partout à un regain de la forme nationale.
    N’y a-t-il pas de la part du gouvernement, à cinq mois des régionales, une manoeuvre électoraliste ?
    On peut admettre qu’il y a aussi une intention politique.
    Mais qui empêche la gauche de s’emparer de ce débat ?
    Peut-on encore sauver le modèle d’assimilation àla française ?
    C’est essentiel. Si on ne réussit pas l’intégration dans le modèle républicain français ouvert et laïc, ce n’est pas la grande fraternité universelle qui va se créer, c’est une série de communautés en conflit les unes avec les autres. Le pire, c’est le communautarisme qui fige chacun dans une identité étroite.

     

    P/O Gaëlle Mann - Le Parisien 1/11/2009

  • La haine des "français moyens"

     
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    Il y avait peut-être bien un raciste dans le tandem Elie et Dieudonné…mais pas forcément celui que le système nous désigne habituellement.

    Dans une interview accordé à l’Exress dans le cadre de la promotion de son spectacle Merki, Elie Semoun s’épanche; avec une tranquillité bonhomme, il nous livre ses sentiments profonds à l’égard des Français qu’il appelle avec un brin de condescendance “Français moyens”.

    00.53/ Elie Sémoun: Je ne suis pas fou du « Français moyen » mais j’aime bien parce que je me sens proche de “ça” ¬ [NDLR le « Français moyen »] voilà !… je ne sais pas comment dire … Mais si…je l’ai dit…je les aime bien…mais en même temps, j’en suis pas…c’est pas de gens avec qui je passerai beaucoup de temps.

    Voir interview d’Elie Sémoun00.53

    Cela dit, partisans de la liberté d’expression, nous reconnaissons le droit à M. Semoun d’exprimer son mépris à peine voilé pour ceux qui payent pour l’écouter et qu’il considère au moin le temps de leur passage au guichet comme “son public.”

    P/O Gaëlle Mann - Altermédia Infos 1/11/2009
  • GB : L'opinion publiquer anglaise de plus en plus hostile aux criminels de guerre israëliens

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    Les responsables militaires et politiques israéliens impliqués dans des crimes de guerre contre des Palestiniens devraient s'aviser de se rendre au Royaume uni. Mais pas pour longtemps.   
    Malgré les pressions exercées depuis la fin de l'offensive menée contre la Bande de Gaza pour obtenir l'amendement de la législation qui permet leur poursuite, pour crimes de guerre, par les tribunaux qui jouissent de la compétence de justice universelle, le gouvernement britannique se trouve dans l'incapacité de faire quoique ce soit.
    Non pas qu'il ne le veuille pas, mais parce que l'année en cours est électorale, (juin 2010). Une requête pareille pourrait provoquer l'ire de l'opinion publique britannique de plus en plus hostile à Israël.  
    Selon le Maariv, ce cabinet a assuré à son homologue israélien comprendre parfaitement la problématique découlant de la procédure en cours en Grande-Bretagne. Mais il a indiqué ne rien pouvoir faire pour le moment. Les partis et personnalités politiques pro israéliens ne peuvent se risquer à une telle requête, de crainte d'en payer les frais dans les urnes.

    Il y a quelques semaines,  le ministre de la guerre Ehud Barak, en visite à Londres a échappé  de justesse à un mandat d'arrêt , grâce à une intervention de la part du gouvernement britannique qui l'a proclamé "son invité". Lui conférant de la sorte une immunité diplomatique.
    Depuis, les responsables israéliens s'abstiennent de se rendre dans la capitale britannique. Dont le vice premier ministre israélien et ministre des affaires stratégiques, Moshe Ya'alon, lequel a récemment déclaré ne pas considérer comme étant une grosse perte de ne pas se rendre aux capitales européennes. Sans oublier plusieurs hauts officiers de Tsahal, dont l'ancien ministre de la guerre Shaoul Mofaz, le commandant de l'armée de l'aire Dan Haloutz, et le commandant de la région sud le général Doron Almog, poursuivis dans l'affaire du massacre d'Al-quartier Zaytoun à Gaza.
    (Perpétré en 2002 par un avion israélien qui frappé de plein fouet le quartier d'al-Zaytoun d'une bombe pesant une tonne pour assassiner le dirigeant du Hamas Salah Shehadeh. L'attentat avait coûté la vie à 18 personnes innocentes et blessé des dizaines d'autres, et détruit des dizaines de maisons).

    La semaine dernière, la visite du vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon à Londres n'est pas passé inaperçue: des revendications exigeant son arrestation ont été soulevées en sa présence.
     
    Mais cette situation ne devrait pas perdurer. Malgré plusieurs plaintes portées contre des Israéliens en Grande-Bretagne, aucune d'elle n'a abouti. Alors qu'en Espagne, sept dirigeants israéliens se trouvent toujours sous le coup de la justice espagnole à l'insu des pressions israéliennes.
    Pourtant, l'hostilité de l'opinion publique britannique ne cesse de grandir contre les exactions israéliennes.
    Dans son message envoyé aux Israélien,  le gouvernement anglais leur conseille de reporter leurs pressions en vue de modifier la législation  jusqu'après les élections. 
    Implicitement, cet ajournement conseillé équivaut à vouloir tout simplement tromper l'opinion publique britannique.   
    P/O Gaëlle Mann - Alter Info 31/10/2009  



  • Quand les organistions sionistes misent sur l'Islam pour détruire la France

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    Jusqu'à une époque récente, les relations entre les organisations sionistes, CRIF en tête et les associations musulmanes de France (CFCM, UOIF, RMF et Grandes mosquées), n'étaient pas au beau fixe. En dépit de tentatives d'approches, timides et restées lettre-morte, le rejet et la défiance ont toujours constitué le cœur de leurs relations, à de rares exceptions près (1).

    Mais depuis le lancement de son institutionnalisation sous la férule de l'État, l'islam de France semble devenu l'objet de toutes les attentions de la part des organisations sionistes.

    Une attention qui bénéficie de la bienveillance du bureau chargé du culte, place Beauvau. En effet, quelques semaines après son élection au poste de président du CFCM en 2008, Mohamed Moussaoui a été convié à se rendre au mythique diner du CRIF. Devant un premier refus de l'intéressé, le bureau chargé des cultes aurait fait pression pour qu'il s'y rende. Ce que Moussaoui, le vague à l'âme, s'est résolu à faire (2).

    Dans un tout autre registre, l'émergence subite de l'imam de Drancy, Hassan Chalghoumi, sur la scène médiatique a révélé les dessous d'une nouvelle stratégie du sionisme en France (3).

    Cet imam, ami de Marek Halter, avait déjà participé, aux côtés de l'imam de Bruxelles, Yacob Mahi, du prêtre Mathieu Gosse et du rabbin français Michel Serfaty, à un voyage à Sderot, puis à Gaza, en mars dernier, pour parler paix et respect des religions. Ils y avaient rencontré, à grands renforts de publicités, quelques responsables palestiniens, dont un des imams de Gaza.

    Depuis, Chalghoumi est devenu le chouchou des organisations départementales du CRIF (Seine-Saint-Denis). A présent, elles n'hésitent plus à le louer comme le modèle de l'imam républicain, ami d'Israël. "Il est pour nous un interlocuteur plus favorable que le CFCM, trop influencé par la politique internationale," (4) dira de lui Sammy Ghozlan, le responsable du Bureau national de vigilance de l'antisémitisme."C'est un homme d'une extrême courtoisie dont les embrassades médiatiques avec le rabbin Serfaty [l'un des responsables de l'Amitié judéo-musulmane] sont utiles pour le vivre ensemble", insiste Bernard Kanovitch, chargé au CRIF des relations avec les musulmans (5).

    Le cas de Chalghoumi est emblématique de la nouvelle stratégie mise en place par les mouvements sionistes en France.

    Jusqu'à présent, cette stratégie était classique : recours systématique à l'accusation d'antisémitisme pour disqualifier les opposants, instrumentalisation du génocide juif comme source de chantage permanent et de tension inter-communautaire, dont Roger Cukierman (6) s'était fait le champion.

    Dorénavant, une autre stratégie est utilisée : la dépolitisation de la communauté musulmane au moyen du dialogue inter-religieux. Parler de dialogue inter-religieux sur la toile de fond du plus vieux conflit de notre époque, permet à ces acteurs de créer un contre-feu, de dépolitiser un conflit purement politique.

    Cette nouvelle stratégie marche assez bien, d'autant plus que le CRIF est une organisation politique, rodée aux méthodes politiciennes, à la différence d'un Consistoire israélite, institution religieuse plus légitimement fondée à dialoguer avec les autres communautés.

    On retrouve cette stratégie à l'œuvre avec des associations musulmanes ayant pignon sur rue, et d'autres moins connues.

    Les Scouts musulmans de France, sous la houlette du Guide soufi Khaled Bentounès, se sont ainsi engagés dans un programme inter-culturel judéo-musulman prénommé le projet Aladin, “soutenu par de nombreuses personnalités parmi lesquelles plusieurs centaines d’intellectuels, historiens et personnalités de premier plan du monde arabo-musulman”. Ce programme “vise à rendre disponibles en arabe, en persan et en turc des informations objectives sur la Shoah, les relations judéo-musulmanes et la culture juive.” (7) On remarquera le terme objectif, dont les auteurs ont jugé l'emploi nécessaire, et les signataires. (8)

    L'Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93), organisé sur le modèle du CRIF, ne manque jamais d'inviter, à ses dîners, les responsables départementales du CRIF, à l'instar de Sammy Gozlan et du désormais protégé Hassan Chalghoumi.

    Même l'UOIF n'a pas échappé à cette nouvelle donne. Si une rencontre entre elle et le CRIF avait déjà été organisée en catimini par un Sarkozy à l'époque ministre de l'intérieur, rencontre sans lendemain, certains cadres uoifistes n'ont plus de scrupules à devenir les interlocuteurs régionaux du CRIF. Tareq Oubrou en est l'exemple le plus célèbre.

    Interlocuteur depuis des années de la section sud-ouest acquitaine du CRIF, Tareq Oubrou n'hésite pas à participer aux conférences et dîners de cette section, au grand dam de la cause palestinienne dont l'UOIF prétendait être l'un des plus ardents défenseurs. (9)

    Tous ces cas illustrent la dérive patente des représentants religieux musulmans, devenus supplétifs objectifs du mouvement sioniste, avec comme conséquence fâcheuse, le discrédit et le déshonneur ainsi portés à la fonction d'imam.

    Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Les organisations sionistes seraient mal inspirées de se limiter à des officines en mal de reconnaissance et de légitimité par leurs bases. La conquête des jeunes entrepreneurs et des futurs acteurs économiques s'est donc vite imposée comme une nécessité.

    Depuis peu, la fondation de Rothschild organise des séminaires judéo-musulman à destination du monde de l'entrepreneuriat, dont le but officiel est de “de promouvoir le dialogue interculturel et d’explorer les différentes voies possibles au dialogue entre les communautés musulmanes et juives et cela hors contexte du Moyen-Orient” (10). L'idée est “de dépasser le conflit israélo-palestinien”. Pour ses auteurs, “il ne faut pas que le dialogue soit pris en otage par celui-ci.”

    Et en guise de bonne foi, la Fondation de Rothschild a inauguré ce dialogue par une conférence sur... l'islamisme et ses origines. On ne doute pas un instant des bonnes intentions de cette noble institution.

    Si les premiers résultats de cette stratégie semblent porter leurs fruits, il parait évident qu'à long terme, elle n'est pas viable. La compromission morale et politique tant des institutions religieuses que des imams qui les entourent, ne manquera pas de produire une rupture de plus en plus violente avec la base, complètement ulcérée par ces formes de collaborations.

    En attendant la mise en place d'une nouvelle stratégie....


    1- Dalil Boubakeur est l'une de ces exceptions. Fidèle des banquets du CRIF et des réceptions mondaines, le recteur de la Mosquée de Paris a été fortement contesté au moment de son soutien d'Israël, peu de temps après les massacres de Gaza de l'hiver dernier.

    2- D'après ses propres confidences à un responsable associatif parisien.

    3- Sur l'affaire Chalghoumi, voir notre article : http://collineverte.over-blog.com/pages/Ces_imams_de_la_honte-1828177.html

    4- Le Figaro, L'imam de Drancy prône l'ouverture, 27 mars 2009.

    5- Le Monde, Des associations musulmanes laïques et religieuses émergent face au CFCM, 11 juin 2009.

    6- Ancien président du CRIF. Il avait notamment déclaré au soir du premier tour de l'élection présidentiel, que le succès de Le Pen était “un message envoyé aux musulmans pour qu'ils se tiennent tranquille.” On se souvient dans le même ordre d'idée, de la déclaration d'Ariel Sharon invitant les juifs de France à s'exiler en Israël, au motif d'une nouvelle montée de l'antisémitisme et de la présence importante de musulmans.

    7- in http://www.fondationshoah.org/FMS/spip.php?article884

    8- ibid. Parmi eux, Jacques Chirac, Gérard Schroder, le Prince El Hassan ben Talal de Jordanie et d'anciens chefs d'états de pays musulmans.

    9- Cette attitude schizophrénique de l'UOIF se retrouve également chez l'UAM 93 qui invite, parallèlement, le juge palestinien Cheikh Tayseer al Tamimi.

    10- Lire l'interview de Firoz Ladak, sur saphirnews.com.
    P/O Gaëlle Mann - Alter info 29/10/2009


     


  • GB : Allah et mon droit

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    Une marche en faveur de l’instauration de la charia en Grande-Bretagne a été annulée aujourd’hui à Londres. Anjem Choudary, leader de la secte musulmane radicale Al Muhajiroun, a expliqué que cette manifestation, prévue entre le Parlement britannique et Trafalgar Square, avait dû être annulée pour des raisons de sécurité.

    La marche à l’appel de l’organisation islamiste extrémiste “Islam for the UK” (L’islam pour le Royaume-Uni) appelant à l’instauration de la charia (loi islamique) dans le pays, avait déclenché plusieurs appels à des contre-manifestations, notamment de groupes musulmans modérés.

    A Leeds, quelque 300 militants de la Ligue de Défense anglaise (EDL), une organisation d’extrême droite disant lutter contre l’islamisation de la société, se sont rassemblés pour protester contre le mouvement de Anjem Choudary et les “organisations extrémistes qui promeuvent le terrorisme ou qui cherchent à oppresser les autres par la politique ou la religion”. Les militants ont chanté des chansons patriotiques et l’hymne national “God Save the Queen”.

    P/O Gaëlle Mann -Altermédia Infos 31/10/2009

  • Report de procès sous influence?

    La cour d'assises des mineurs de La Réunion a décidé aujourd'hui d'interrompre le procès en appel de trois hommes jugés pour un viol collectif, dont l'un est le filleul de Frédéric Mitterrand, et de renvoyer l'affaire à une autre session pour vérifier un alibi.

    L'un des trois accusés, Freddy Fontaine, 24 ans, condamné en première instance à 15 ans de réclusion criminelle, a indiqué à l'audience qu'il ne pouvait être présent sur les lieux du viol car il était en train de voler une voiture ailleurs au même moment.
    Il se serait ensuite rendu à une fête à bord du véhicule avec un ami avant d'y mettre le feu.

    Si un rapport de gendarmerie ordonné par la cour a confirmé en partie cet alibi, les magistrats ont décidé de renvoyer l'affaire pour que soient éclaircies les zones d'ombre qui subsistent, notamment via l'audition de nouveaux témoins.
    La victime du viol, âgée de 16 ans au moments des faits en 2006, a confirmé à l'audience avoir été abusée sous la menace d'un couteau par Freddy Fontaine et les deux autres accusés, les deux fils d'une ancienne maquilleuse de Frédéric Mitterrand, âgés aujourd'hui de 20 et 23 ans. Ces derniers avaient fait des aveux au cours de l'enquête avant de se rétracter.

    L'avocat de la partie civile, Me Mickaël Nativel, a annoncé son intention de faire citer à comparaître le ministre de la Culture lors du nouveau procès, afin de l'entendre sur des déclarations à l'audience de l'un d'eux, son filleul.

    P/O Gaëlle Mann - Le Figaro AFP - 30/10/2009

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  • 30 ans pour Evrard le pédophile

    Francis Evrard a été condamné vendredi à 30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans, par la cour d'assises de Douai (Nord), pour l'enlèvement et le viol du petit Enis en août 2007 à Roubaix.

    La peine est assortie d'un suivi socio-judiciaire de 20 ans.

    Francis Evrard, 63 ans, a été reconnu coupable de tous les chefs d'accusation pour lesquels il comparaissait: "enlèvement, séquestration, atteintes sexuelles, pénétrations sexuelles", au terme de plus de trois heures de délibérés.

    Evrard, vêtu d'une veste de survêtement bleu marine, est resté impassible à l'énoncé de la condamnation, accueillie par un grand silence.

    L'avocat général avait requis vendredi matin la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans, la peine maximale, ainsi qu'un suivi socio-judiciaire sans limitation de durée à l'encontre de Francis Evrard.

    P/O Gaëlle Mann - AFP 30/10/2009

  • Polanski : 2ème refus de remise en liberté

    Le ministère suisse de la Justice s'est opposé aujourd'hui à une deuxième demande de liberté provisoire de Roman Polanski, détenu en Suisse depuis le 26 septembre sur mandat extraditionnel américain pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans.
    "Nous avons rejeté sa demande car le risque de fuite du cinéaste reste élevé", a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'Office fédéral de la justice (OFJ), Folco Galli.
    "Cette deuxième demande de liberté provisoire nous est arrivée le 26 octobre", soit trois jours après que Washington eut présenté officiellement auprès de la Suisse la demande d'extradition du cinéaste, a précisé M. Galli.

    P/O Gaëlle Mann - Le Figaro - AFP 30/10/2009

  • Un étudiant Américain assassiné près d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis

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    Qu'est-il arrivé à Justin Little ? Trois semaines après la découverte de son corps roué de coups, laissé à terre dans un espace vert d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le scénario qui a conduit à la de cet étudiant américain issu d’une famille catholique très pratiquante reste un mystère.

    Ses parents, qui ont appris la nouvelle par le FBI, ne savent toujours pas comment l’aîné de leurs quatre enfants, qui a grandi à Silverton, petite ville de l’Oregon, a pu se retrouver à Aulnay-sous-Bois alors qu’il était en vacances à .

    « Il réalisait son rêve »

    Diplôme en poche depuis le , l’ancien scout avait travaillé l’été dans l’entreprise de son oncle avant de s’envoler pour la France le 21 septembre. « Nous avons essayé de le dissuader de voyager seul mais il était déterminé », se souvient son père. Au troisième jour de son voyage, Justin envoie un courriel à son meilleur ami. « Tout avait l’air de bien se passer, rapporte Kevin. Il réalisait son rêve. » Parti visiter Paris, il devait rentrer deux semaines plus tard. Mais le jeune homme de 21 ans n’est jamais arrivé à l’aéroport.
    En ne le voyant pas, ses proches signalent sa disparition. La terrible nouvelle tombe quelques jours plus tard : son corps a été découvert le 9 octobre par un passant, dans un jardin jouxtant la Cité des 3 000 à Aulnay-sous-Bois, à deux pas du parc départemental du Sausset. Justin a le crâne fracassé. L’autopsie confirme qu’il est mort depuis plusieurs jours. Il n’avait plus donné signe de vie depuis le 24 septembre. Frappé violemment à la tête, peut-être avec un parpaing, il aurait été tué sur le coup. Mais les enquêteurs ne disposent que de très peu d’éléments. Si le touriste américain avait son passeport sur lui, son portefeuille n’a pas été retrouvé. La victime aurait été détroussée. A moins que ses affaires ne soient restées sur son lieu d’hébergement qui n’a toujours pas été découvert. Ses parents savent juste qu’il avait prévu de loger dans une auberge de jeunesse. Les enquêteurs de la PJ cherchent à reconstituer son emploi du temps depuis son arrivée en France. Où dormait-il ? Qui a-t-il rencontré ?
    Personne ne sait, non plus, ce que ce jeune homme faisait à Aulnay-sous-Bois, à 19 km de la capitale. Passionné d’Histoire, le touriste était venu visiter « les sites qu’il avait découverts dans les livres, comme le tombeau de Napoléon aux Invalides ou l’Arc de Triomphe », indique Tanya, sa mère, dans le journal américain « The Oregonian ».
    Chez lui, aux Etats-Unis, Justin laisse le souvenir d’un « jeune apprécié de ses amis et de ses professeurs », selon l’un de ses enseignants. « Il s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment », suppose Jim, son père. Le couple attend maintenant que la justice française lui rende le corps de son fils aîné.

    Appel à témoins : la brigade criminelle de Paris, qui enquête sur cet homicide volontaire, lance un appel à témoins. Le corps de Justin a été découvert le 9 octobre à 16 heures, dans une zone boisée située à l’intersection de l’avenue Raoul-Dufy et de la rue Paul-Cézanne à Aulnay-sous-Bois. La victime, qui voyageait avec un sac à dos bleu, était vêtue d’un tee-shirt noir ou vert, d’un pantalon en jean bleu et d’une paire de rangers noires. Il pouvait porter un bob kaki.

     

    Toute personne ayant des renseignements peut contacter l'état-major de la police judiciaire, 24h/24, au 01 45 44 31 82.

    P/O Gaëlle MANN - Le Parisien 30/10/2009

  • Les terribles zones d'ombre de l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan

     

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    Père de quatre enfants, Joël Le Pahun, 47 ans, a perdu son fils aîné, Julien, dans l’embuscade, deux jours avant que le jeune homme ne fête ses 20 ans. Il est décidé à porter plainte pour « connaître la vérité ».

    Pourquoi avez-vous décidé de porter plainte ?
    Joël Le Pahun. Nous sommes en droit de connaître la vérité.

    C’est une décision mûrement réfléchie. Depuis plus d’un an, nous nous posons beaucoup de questions sur ce qui s’est réellement passé là-bas, sur cet incident pour reprendre le terme souvent utilisé par l’armée. Or, nous avons très peu de réponses. Il y a de la lassitude. Autre raison, nous pensons aux soldats français qui combattent aujourd’hui en . On ne veut pas qu’un tel drame se reproduise, que Julien et les autres soient morts pour rien.
     
    Avez-vous conscience que votre démarche peut surprendre, votre fils étant au combat ?
    Cette initiative soulèvera peut-être de l’incompréhension chez certains, des critiques chez d’autres. Je m’y prépare. Cette plainte ne vise pas le président de la République, son ou le chef d’état-major des armées. Elle n’est pas non plus dirigée contre l’institution militaire. Elle vise des individus qui n’ont pas, à notre sens, assumé leurs responsabilités, qui n’ont pas su gérer la mission qu’ils devaient mettre en place. Nous soupçonnons l’existence d’une série de manquements dans la chaîne de commandement. Un haut gradé a lui-même évoqué un excès de confiance. La justice doit enquêter.

    Que savez-vous des circonstances du décès de Julien ?
    De source militaire, nous avons eu différentes versions. A mes yeux, aucune n’est la bonne. La version la plus proche de la réalité me semble être celle relatée dans le livre enquête « Opérations extérieures », paru en juin dernier. Julien faisait partie de la section du 8ème RPIMa prise sous le feu des talibans. Il a été l’un des premiers touchés, polycriblé, selon les termes utilisés. Mon fils a pu couvrir deux camarades qui ont réussi à se mettre à couvert. Ses dernières paroles ont été Ne m’abandonnez pas.
    On le sait car il était en liaison radio. Il est mort d’une balle dans la tête, sans doute tirée par un sniper. Il n’a été ni torturé ni mutilé.

    Quand lui aviez-vous parlé pour la dernière fois ?
    Je l’avais eu au téléphone le vendredi précédent. Julien et ses camarades avaient fait une patrouille dans le même secteur de la vallée d’Uzbin, mais ils s’étaient arrêtés à mi-chemin du col. Ils ont croisé des Afghans qui leur ont dit de faire attention, que la zone était infestée de talibans. Julien m’a confié qu’au retour de la patrouille, lors d’un débriefing, ses chefs ont déclaré : S’il y avait eu des talibans, on aurait tous été tués. D’autres soldats l’ont rapporté à leurs proches. J’ai senti mon fils assez inquiet. Le lundi, il savait qu’ils allaient au contact.
     
    Quels éléments vous laissent penser qu’il y aurait eu des manquements de la part de la hiérarchie ?
    L’officier qui a organisé la mission et qui devait l’encadrer n’a finalement pas participé à la patrouille de reconnaissance le lundi. Il s’est occupé de personnalités VIP arrivées à Kaboul, confiant le commandement de la patrouille à un autre officier. Cela pose question, comme bien d’autres éléments troublants.

    Lesquels ?
    Un Afghan, qui servait d’interprète à nos soldats, a mystérieusement disparu du camp la veille de la patrouille dont il devait faire partie. Il s’est enfui. Avant le départ de la patrouille, un autre interprète a été aperçu utilisant un téléphone. L’appareil lui a été confisqué et l’incident rapporté à la hiérarchie. Or, ce même Afghan a été surpris peu après avec un autre téléphone, sans doute occupé à donner des renseignements. Malgré ces faits troublants, la mission a été confirmée. Par ailleurs, il n’y a pas eu de reconnaissance aérienne préalable, avec des hélicos ou des drones, alors qu’on savait que le terrain était aux mains des talibans. Tout le monde savait aussi que les Italiens, auxquels nos soldats venaient de succéder dans cette zone, n’avaient rien fait pendant leur séjour là-bas, restant retranchés dans le camp.

    Vous évoquez aussi un problème sur l’armement de la patrouille…
    Oui. Quand il y a eu contact avec les insurgés, il aurait dû y avoir un appui-mortier (NDLR : petits canons à courte portée) de la section du RTM, l’autre unité engagée dans l’opération. Or, les percuteurs avaient été oubliés ! La hiérarchie prétend que l’utilisation de mortier était impossible car nos soldats et les talibans étaient trop imbriqués. Moi j’affirme qu’avec ces tirs il y aurait eu moins de morts dans nos rangs. Enfin, l’équipement des soldats n’était pas optimum pour ce type de mission. Julien, comme les autres, avait investi plus de 2 000 € pour améliorer le sien avant de partir.

    P/O Gaëlle MANN -Le Parisien 29/10/2009

  • Le grand expert Lina

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    Le docteur Bruno Lina

     

    C’est l’exemple type des relations ambiguës que peuvent entretenir médecins, pouvoirs publics et laboratoires pharmaceutiques. Le Groupe d’expertise et d’information sur la grippe (Geig), créé en 1979, se présente comme une association régie par la loi de 1901, doté d’un conseil scientifique de quinze membres qui, comme bon nombre d’autres groupes d’influence, distillent ses recommandations au petit monde de la santé.

    La menace d’une pandémie de a placé ces dernières semaines le président de son comité scientifique, Bruno Lina, sous le feu de la rampe. Ainsi, le 20 octobre, à l’occasion du lancement officiel de la campagne de vaccination de la grippe A au ministère de la Santé, le professeur Lina était invité à s’exprimer, assis à la gauche de . Il a notamment répété qu’il était « très important de se faire vacciner » contre ce virus.
    Contrairement à ce qu’il revendique sur son site Internet, le Geig n’est toutefois pas ce qu’on peut appeler une association indépendante. Selon nos informations, ce groupe est en effet à 100 % par cinq laboratoires pharmaceutiques qui produisent des vaccins contre la grippe. Son directeur général n’est autre que Bertrand Verwee, le directeur marketing de Sanofi-Pasteur-MSD, le département vaccin du géant pharmaceutique français. « Effectivement, nous finançons le Geig, reconnaît Bertrand Verwee. Sanofi-Pasteur-MSD prend à son compte 50 % du budget annuel du Geig, qui s’élève à 400 000 . Le reste est réglé par quatre autres laboratoires également producteurs de vaccins contre la grippe : GSK, Novartis, Pierre Fabre et Solvay. »

    « Je ne vois pas où est le problème »

    Dès lors, le risque de conflit d’intérêts est manifeste lorsque le professeur Lina s’exprime publiquement sur la vaccination contre la grippe saisonnière ou la grippe A, car il multiplie les casquettes.
    Il est à la fois professeur de médecine au CHU de Lyon et « expert auprès du ministère de la Santé pour le risque pandémique », comme il le revendique sur la jaquette de son récent livre où il promet « la Vérité sur la grippe A ».
    Il est encore membre du comité de lutte contre la grippe, organisme officiel rattaché au ministère de la Santé, et enfin conseiller de Margaret Chan, la directrice de l’Organisation mondiale de la santé pour le risque pandémique.
    « C’est vrai que j’ai différentes casquettes, mais je l’assume, se défend Bruno Lina. J’ai des collaborations, que je ne cherche pas à cacher, avec les laboratoires Roche, Sanofi, GSK et BioMérieux. Je ne vois pas où est le problème. Je suis très demandé, car j’ai publié des travaux importants sur la grippe. Les rencontres du Geig me permettent d’échanger avec mes collègues, mais je ne suis pas rémunéré par cette structure. » Et d’asséner : « Lorsque je donne un conseil à la ministre de la Santé en matière de stratégie de vaccination contre la pandémie, je garde toute mon indépendance. »

    Le cabinet de Roselyne Bachelot, sollicité hier, se montre, lui, plus embarrassé. « Nous avons sollicité ce professeur, car c’est un des meilleurs experts sur le sujet. Nous savons qu’il est directeur scientifique du Geig. Mais ce n’est pas à ce titre qu’il s’exprime aux côtés de la ministre. » Quant à la question du financement du Geig par les laboratoires, elle ne donne lieu qu’à un silence gêné.

     

     

    P/O Gaêlle Mann -Le Parisien 29/10/2009