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Blog - Page 1697

  • Frédéric Mitterrand a oublié son "copain Rachid"

    Castration chimique affiches Mitterrand.jpg
    Vu à Toulon
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir et la voir en totalité)
    Depuis quelques jours, la polémique renaît sur Internet à propos de la participation de Frédéric Mitterrand à un court-métrage, Mon copain Rachid , de Philippe Barassat , sorti en 1997. Le thème du film, deux enfants qui jouent à "touche-pipi", soulève les protestations de certains, dont Marine Le Pen. Interrogé par lepoint.fr, le cabinet du ministre répond que Frédéric Mitterrand "n'a pas vu le film". "Il a ouvert de grands yeux quand on lui en a parlé", explique-t-on Rue de Valois. La participation de celui-ci est du reste limitée : en préambule, Frédéric Mitterrand lit un texte d'Albert Camus qui n'a rien à voir avec le sujet du film. Le Point a contacté le réalisateur, qui livre - en des termes crus - sa version.

    lepoint.fr : Vous êtes un admirateur de Frédéric Mitterrand. Comment s'est passée votre collaboration avec lui ?
    Philippe Barassat : Oui, j'aime beaucoup sa voix. Je lui ai donc écrit afin qu'il joue dans mon film. Je lui ai envoyé mon scénario. Et il a accepté de jouer bénévolement, comme la plupart des acteurs du reste. À l'origine, il devait jouer un professeur dans une classe. Faute de moyens, nous n'avons pas pu tourner cette scène. À la place, il a lu un texte de Camus dans une pièce un peu abstraite avec une affiche du film La Vie est belle au-dessus de lui. J'ai situé ce plan en prologue du film.

    Ses services assurent qu'il n'a pas vu le film. Est-ce plausible ?
    Je lui ai envoyé plusieurs DVD à la sortie du film. On s'est revus plusieurs années plus tard alors qu'il était président de la commission d'avances sur recettes au CNC. À l'époque, j'étais lecteur au CNC. On en a discuté. Il m'a semblé qu'il l'avait vu. Et je constate d'ailleurs que le film figure dans son CV officiel. En outre, le film a reçu un accueil critique très favorable dans Libération, Le Monde , Les Inrocks ... Il a circulé dans tous les festivals du monde. Il a reçu le Prix de la qualité du CNC et a même été primé à New York.

    Votre film aborde le thème délicat de l'homosexualité infantile... Comprenez-vous la polémique qu'il suscite sur le Web ?
    Pas vraiment. En tout cas, pour moi, le thème n'est pas l'homosexualité infantile. Je ne préjuge pas de la sexualité des enfants que je filme. D'ailleurs, Éric, mon personnage, ne devient pas homosexuel à la fin du film. Le CNC a d'ailleurs refusé de me financer. Ils voulaient qu'Éric devienne homosexuel à l'âge adulte et que le film ne comporte aucun plan de bite (sic). Or, puisqu'on parle de l'énorme bite de Rachid, il me semblait essentiel de la montrer. C'était une façon de se débarrasser du sujet au début du film pour mieux se concentrer sur l'histoire. Précision : la bite qui est filmée est une bite d'adulte. C'est Gaspard Noé qui nous a trouvé l'acteur adulte pour ce plan.

    Il y a quand même un plan métaphorique très choquant où l'on voit deux enfants chevauchant à travers le ciel un énorme phallus construit sur le modèle d'une fusée...
    Dans mon idée, c'est une évocation enfantine de Nicolas et Pimperenelle qui, dans la séquence Bonne nuit les petits , finissaient par voguer sur un nuage. Ce film n'est pas pédophile. Ce n'est pas parce qu'on aborde la sexualité des enfants qu'on fait un film pédophile. C'est une vision déformée par le scandale Mitterrand. Pour utiliser une comparaison, ce n'est pas parce qu'on filme la sexualité des animaux qu'on fait un film zoophile...
    Le Point - 15.10.09
    Ndb: Le CNC est est le Centre National du Cinéma et de l'Image animée

  • Lettre ouverte d'un élu à Jean Sarkozy

    Lettre ouverte d’un élu : « Cher Jean Sarkozy, je suis dégoûté… »
    Par Julien Sage – Maire-adjoint de Nanterre

    Cher Jean,

    En premier lieu, je te félicite pour ta prochaine… comment dire… « nomination » à la tête de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (Epad), premier parc d’affaires d’Europe, avec ses tours obsolètes, son déficit abyssal et son projet urbain en panne.

    Jeune élu de 29 ans, je suis moi-même administrateur de l’établissement public voisin, Seine-Arche. Celui-ci fusionnera avec le tien d’ici peu, quand ton père aura signé le décret. Bien que depuis deux ans je travaille sur les dossiers de ce secteur, ceux-ci sont encore complexes à comprendre.

    Dès lors, tu comprendras qu’il est difficile pour moi de voir nommer à cette place quelqu’un de moins informé que moi et qui, a priori, va voir l’influence de son établissement étendue sur ma commune lorsque ton père aura signé le décret de fusion. C’est près de la moitié de ma ville qui sera sous l’emprise de l’établissement que tu présideras.

    Je te conseille avant toute chose de prendre le temps de visiter le secteur : bien que voisins, Neuilly-sur-Seine et La Défense n’ont rien à voir, et Nanterre n’est pas une morne plaine à bétonner. Moi, qui suis né et qui vis depuis toujours dans cette ville, moi qui ai été élu avec 56 % dès le premier tour, moi qui connais presque chaque mètre carré de cette ville, chaque hall d’immeuble, j’aurai moins de droit de décider l’avenir de ma ville que toi.

    Je ne serai peut-être même pas dans le futur conseil d’administration que tu vas présider, puisque ton père va supprimer mon poste d’administrateur.

    Tu comprendras que je sois scandalisé de voir ma ville dépossédée de son urbanisation, remise entre tes mains par un tour de passe-passe « juridico-administrativo-politique » un peu bancal.

    Pire encore : le fric que ce nouvel établissement va se faire sur Nanterre, en vendant des droits à construire, va servir à éponger les dettes de La Défense, et servira à rénover les tours devenues de vraies épaves.

    Jean, si tu as bien compris, tu seras bientôt chargé de bétonner ma ville, sans que je ne puisse rien dire, pour rembourser les dettes de ton père, qui présidait l’Epad bien avant toi… Il n’y a vraiment rien qui te choque là-dedans ?

    Alors avec tout ça, tu comprendras que je sois vraiment dégoûté. Dégoûté de la politique ; dégoûté des discours qui parlent du « mérite » et qui ne me donnent même pas les droits que mérite un élu local : décider, avec toi ou d’autres, du devenir de la ville où j’ai grandi, où j’ai appris, où j’ai été élu.

    C’est pour tout ça que je t’invite, une fois « élu » président de l’Epad, à abandonner le mauvais procès qu’on fait à ma ville et à réaliser, par ton propre courage et ta propre volonté, le renouveau de La Défense sans exproprier toute une ville de son avenir.

    Je te remercie et te prie de recevoir, cher Jean, l’expression de mes salutations cordiales.

    N.P.I - 16.10.09

  • Dieudonné interdit à Lyon? Que fait Mitterrand?

    A dix jours du spectacle de Dieudonné à Lyon, de fortes pressions sont exercées pour le faire interdire. Après la lettre de la LICRA demandant son annulation, la mairie de Lyon a souhaité avoir l’avis de la préfecture pour savoir si « ce spectacle présente un risque de troubles à l’ordre public« .

    Novopress info France - 16.10.09

  • VIDEO Marine Le Pen: "le fait du Prince"

    http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0,,4911395,00-lci-marine-le-pen-est-l-invitee-politique-de-christophe-barbier-.html

    Cliquez ensuite sur la bande grise: "LCI Marine Le Pen est l'invitée politique de Christophe Berbier" pour voir la vidéo WAT

  • Un violeur pédophile et récidiviste remis en liberté...

    Mis en examen mardi pour des viols répétés sur ses quatre nièces mineures, un homme de 53 ans, condamné par la cour d'assises de Nevers en 1987 pour des faits similaires, a été remis en liberté à l'issue de sa garde à vue, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

     
    Il a toutefois été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes.

    Selon le Journal du Centre, citant le Parquet de Bourges (Cher) où est installé le pôle d'instruction de la Nièvre, la condamnation de 1987 "ne figure pas (ou plus) au casier judiciaire" du violeur présumé.

    Ce dernier avait été interpellé lundi dernier à son domicile de Nevers à la suite des révélations de ses quatre nièces, âgées de 8 à 14 ans, affirmant avoir été tour à tour violées, en 2007 et 2008, après avoir été attachées et bâillonnées sur leur lit.

    Lors de sa garde à vue, l'homme aurait reconnu sept viols sur ses nièces et les examens médicaux avaient confirmé les violences sur les fillettes.

    En mars 1987, alors âgé de 31 ans, il avait comparu aux côtés de six co-accusés devant la cour d'assises de la Nièvre pour "viols, violences, proxénétisme aggravé, privation de soins et de nourriture" à l'encontre d'une fillette de 8 ans et d'un garçonnet de 10 ans.

    Il avait été condamné à 6 ans de prison ferme.

    AFP. 16/10/09

  • Les enfants d'Algériens et d'Africains noirs ont des "difficultés spécifiques" pour s'intégrer socialement

    Enfant noir en classe.jpg
    L'école n'efface pas l'origine ethnique et sociale

    La sociologue Claudine Attias-Donfut et l'économiste François-Charles Wolff publient cette semaine les résultats d'une vaste enquête conduite auprès d'un échantillon représentatif de 6 000 immigrés et 20 000 de leurs descendants. Sans se focaliser sur les cités ghettos, puisque seulement 20 % des immigrés y vivent.

    Claudine Attias-­ Donfut relève un risque d'échec social plus important pour les Algériens et Africains.

    LE FIGARO.- L'intégration des Algériens et des Africains s'avère-t-elle plus complexe ?
    Claudine ATTIAS-DONFUT. - La moitié des enfants d'Africains et un tiers des fils d'Algériens n'ont pas encore 19 ans. C'est une population particulièrement jeune, qui progresse globalement. Mais 10 % sont en échec, selon le témoignage des parents. Un résultat qui tranche avec les autres nationalités et révèle un malaise particulier.

    Comment expliquer cette spécificité algérienne ?
    Nous n'avons que des pistes. Les travaux menés par des sociologues et des historiens montrent comment le contentieux historique de la guerre d'Algérie encombre les mémoires. La deuxième génération s'est partagée entre des jeunes ultrarépublicains, au sentiment d'appartenance nationale exacerbé qui affichent souvent de belles réussites. Et une minorité plus torturée. Car certains parents sont restés dans l'ambiguïté, éduquant leurs enfants dans le respect des lois mais refusant dans le fond qu'ils deviennent des Français. Cette schizophrénie a touché principalement les garçons. Certains ont concrétisé la rage rentrée de leurs parents contre l'ancienne puissance coloniale. Plus que l'islam, c'est bien l'histoire qui a nourri cette rancœur. Car le risque de marginalisation sociale est bien plus faible pour les descendants des autres pays du Maghreb.

    L'intégration des populations venues de l'Afrique noire connaît-elle également des difficultés ?
    C'est une immigration très particulière, avec une forte proportion de diplômés dans la première génération. Souvent venus des villes et de milieux bourgeois, les étudiants africains restés dans l'Hexagone ont connu des sorts divers. Mais 30 % ont dégringolé socialement. Ils ont peiné pour négocier leurs diplômes en France et s'ils ont parfois mieux gagné leur vie que dans leurs pays, ils n'ont pas toujours retrouvé leur statut. Cette épreuve a marqué leurs enfants. Beaucoup ont fait des études, dopés par le niveau culturel et le puissant désir de leurs parents de les voir réussir, mais ils ont souvent des difficultés à obtenir des postes correspondants à leurs qualifications.

    On a plutôt l'image de migrants venus des zones rurales…
    L'immigration africaine est bimodale, avec d'un côté des diplômés et de l'autre des paysans, notamment les Maliens. Le décalage culturel est alors brutal, entre une société africaine très hiérarchisée, où le groupe élève les enfants de façon autoritaire et le modèle français, centré sur l'individu et la pédagogie. Certains migrants n'ont pas réussi, seuls, à imposer une éducation. D'autant que les châtiments physiques sont réprouvés en France. Leurs enfants évoluent dans un monde où personne ne détient plus l'autorité. À cela, s'ajoute un fort risque de discrimination.

    Le Figaro - 16.10.09

  • Francis Evrard demande à être castré physiquement

    evrard-enis-2.jpg

    En août 2007, l'affaire avait bouleversé la : Enis, 5 ans, avait été enlevé, séquestré pendant plusieurs heures et violé dans un garage, à Roubaix. Interpellé, l'agresseur présumé venait juste d'être libéré de la prison de après y avoir passé 18 ans pour le viol de deux petits garçons.

    Dix jours avant sa comparution devant la cour d'assises du Nord, Francis Evrard demande à Nicolas Sarkozy d'autoriser sa castration physique.

     Pour les parents d'Enis, la castration ne réglera rien

    Condamné à trois reprises depuis 1975 pour des attentats à la pudeur et des viols sur mineur, l'homme encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Dans une lettre lue vendredi sur France 3 Nord/Pas-de-Calais par son avocat, Me Jerôme Pianezza, le pédophile récidiviste écrit : «Je souhaiterais avoir votre accord pour subir une ablation des testicules par chirurgie. Je sais que cela se fait au Canada et c'est sans appel. De toute façon, à mon âge actuel (ndlr. 63 ans) je n'en souffrirai pas et cela empêchera mes tendances envers les enfants.»

    Pour l'avocat d'Enis, Me Emmanuel Riglaire, la castration physique - interdite en France - de Francis Evrard ne règlerait pas le problème chez un homme «dont le corps ne réagit ni à l'excitation ni à la prise de médicament», une allusion à l'impuissance sexuelle de l'accusé. «Son plaisir n'est pas physique mais intellectuel. Il a simplement voulu envoyer un signal à dix jours de son procès», précise Me Riglaire.

    Il avait déjà subi une castration chimique

    La question de la castration chimique des délinquants sexuels s'est de nouveau posée récemment, après le meurtre et le viol d'une joggeuse en Seine-et-Marne.

    En 2007 déjà, Francis Evrard avait confié qu'il avait subi un traitement destiné à limiter ses pulsions en détention. Le traitement - une injection par mois - avait été stoppé net au quatrième mois. «Le médecin m'a dit que ça ne servait à rien parce qu'il n'y a pas d'enfant en prison», expliquait alors le pédophile.

    Sa libération avait été aussi conditionnée à une obligation de soins. Mais Francis Evrard rejettait la faute sur l'administration pénitentiaire : «Il me tardait d'avoir ce traitement. J'y suis allé exprès, ça on ne pourra pas me le reprocher, mais on m'a dit de revenir en août», s'était-il défendu.

     

  • Incendie à Marseille: les légionnaires mis hors de cause, sauf par Hervé Morin!

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    Incendie aux portes de Marseille le 22 juillet 2009 - 1200 hectares détruits
    (Cliquez sur la photo)

    Un pré-rapport d'expertise émet des doutes sur l'origine de l'incendie qui a ravagé plus de 1.000 hectares de végétation en juillet dernier à Marseille. Selon les premières constatations, le feu était la conséquence de l'utilisation, dans le cadre d'un exercice, de balles traçantes au phosphore.

    Des militaires du camp de Carpiane avaient alors été rapidement pointés du doigt. Philippe Fontaine, l'adjudant qui dirigeait l'exercice, avait été mis en examen et désigné comme «seul responsable» par la hiérarchie militaire.

    Or, un pré-rapport de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), que le journal La Provence s'est procur
    é, indique désormais que les douilles retrouvées sur le lieu de départ du feu n'étaient pas celles des balles traçantes.

    Après avoir comparé les projectiles, les experts affirment : «Nous pouvons conclure que ces fragments métalliques ne proviennent pas d'une chemise de balle traçante de 5,56 mm NATO modèle F5 du 17-RG-02», c'est-à-dire des armes dont diposaient les militaires ce jour-là.

    Le document confirme les déclarations du légionnaire

    «Ce pré-rapport vient confirmer les déclarations de son client depuis le début de cette malheureuse affaire», a déclaré Me Michèle Naudin, avocate de l'adjudant Philippe Fontaine. Elle a précisé qu'elle accueillait avec «satisfaction» mais aussi «prudence» les conclusions de ce premier document qui, selon elle, marque un tournant dans l'affaire.

    L'adjudant avait affirmé en septembre avoir de «gros doutes sur l'origine des feux». «Je suis légionnaire, je ne vais pas me défiler si on estime que je suis en cause. Mais je veux faire entendre ma voix», avait-il affirmé dans un entretien à La Provence.

    «Il y avait quoi qu'il arrive une erreur» selon Hervé Morin

    «Une enquête judiciaire est en cours, laissons-la aller jusqu'à son terme et ensuite nous verrons bien quelles conclusions il faut tirer», a réagi le ministre de la Défense Hervé Morin. «Il y avait, quoi qu'il arrive, une erreur et une faute qui étaient d'utiliser des balles traçantes alors que c'est purement et simplement interdit du printemps à la fin de l'été, quand il y a des risques d'incendie», a-t-il ajouté.

    A Marseille, la gendarmerie, le parquet et l'armée n'ont pas fait de commentaire sur ces révélations vendredi.

    Le Parisien - 16.10.09

  • Rama Yade pique une colère contre l'AFP

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    La secrétaire d'Etat française aux Sports, Rama Yade, a estimé vendredi que l'AFP avait instrumentalisé ses propos afin d'entretenir une polémique sur les ambitions de Jean Sarkozy, fils cadet du président de la République, une accusation rejetée par la direction de l'AFP.

      Mme Yade met en cause le titre et le contenu d'une dépêche de l'AFP rendant compte d'une interview diffusée mercredi à la télévision TV5, qui avait notamment porté sur la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public de la Défense (Epad).

    Dans cette dépêche, l'AFP écrivait: "La secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade a souligné, à propos des polémiques sur les ambitions de Jean Sarkozy et sur les écrits de Frédéric Mitterrand, qu'il ne fallait pas donner à l'opinion le sentiment d'"une coupure entre les élites et les petits".

    Dans un communiqué diffusé vendredi, Mme Yade a assuré que ces propos avaient été tenus en réponse à une question sur l'affaire Polanski et qu'ils "portaient uniquement" sur le soutien controversé du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une vieille affaire de relations sexuelles avec une mineure aux Etats-Unis.

    "Manifestement destiné à entretenir la polémique, il (le texte de l'AFP) traduit une instrumentalisation pure et simple", écrit Mme Yade.

    Sur la radio Europe 1, elle s'est dite vendredi "scandalisée tout proprement par la dépêche de l'AFP", qu'elle a qualifiée de "mensongère".

    "Il n'y a eu ni mensonge ni volonté d'entretenir la polémique. L'AFP a cité des propos de Mme Yade qui était interrogée sur la controverse autour de Jean Sarkozy", a répondu vendredi le directeur de l'information de l'AFP, Philippe Massonnet.

    Voici le verbatim de l'interview de Mme Yade sur TV5:

    RAMA YADE: "(...) Quant à cette affaire de Jean Sarkozy, ce n'est pas encore fait, l'élection a lieu le 4 décembre et ce sont les élus des Hauts-de-Seine qui portent la responsabilité de l'élire ou pas. Ils voteront en leur âme et conscience. Ce sont eux qui devront rendre compte devant leurs électeurs. C'est à eux de prendre leurs responsabilités devant cette situation".

    QUESTION: "Vous pensez que rendre compte devant les électeurs, ça veut dire qu'il peut y avoir des conséquences défavorables vis-à-vis des électeurs?"

    RAMA YADE: "On ne peut pas ignorer l'émotion que, au fond, une série de faits d'actualité ou de politique produisent sur l'opinion publique. L'affaire Polanski, et puis ensuite la polémique déclenchée sur les écrits de Frédéric Mitterrand interpellent quelque part dans l'opinion publique et moi je pense qu'il faut que nous soyons attentifs à cette opinion".

    "Il ne faut ne pas donner le sentiment qu'il y ait une coupure entre les élites qui se protégeraient, pour lesquelles il y a une justice des puissants, et les petits, pour lesquels la justice est sévère."

    AFP. 16/10/09

  • L'avortement fait débat en Espagne

    Des dizaines d'associations conservatrices espagnoles ont appelé à une manifestation demain à Madrid contre le projet du gouvernement socialiste de libéraliser l'avortement, prévoyant une démonstration de force contre un projet controversé.

    "Le 17 octobre à Madrid retentira la clameur de toute l'Espagne pour défendre les plus innocents et les plus vulnérables, les enfants dans le ventre de leur mère", a affirmé l'organisation Derecho a Vivir (Droit à Vivre).

    L'ancien chef du gouvernement conservateur, José Maria Aznar, était attendu pour ce rassemblement, alors que, selon des sondages, le soutien populaire au projet de loi a faibli.

    L'aspect le plus controversé, y compris dans les rangs de la gauche, est celui qui permet aux adolescentes de 16 et 17 ans de pouvoir avorter librement sans que leurs parents soient avertis.

    Le Figaro - 16.10.09

  • Le Neues Museum de Berlin rouvre après 70 ans le 17 octobre 2009

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    Cône en or de l'âge de bronze
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    Entrée du Neues Museum
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    Présentation du buste de la Reine Nefertiti
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Détruit par les bombardements alliés, le Neues Museum de Berlin a rouvert vendredi après 70 ans, entièrement rénové et avec son chef d'oeuvre en vedette, un buste de la reine égyptienne Néfertiti.

    Situé dans l'ancien Berlin-est, sur "l'Ile aux Musées" classée au patrimoine de l'humanité, ce musée expose près de 9.000 pièces de collections issues en grande partie de la Préhistoire et de l'Antiquité.

    Inauguré en 1859, bombardé puis laissé en jachère sous le régime communiste de la RDA, le Neues Museum (Nouveau Musée) a été rénové par l'architecte britannique David Chipperfield.

    Six ans de travaux et 212 millions d'euros plus tard, le résultat est un bâtiment néo-classique à l'intérieur dépouillé et lumineux où des formes modernes côtoient des vestiges de l'Histoire, tels des impacts de balles et d'obus, dans un décor de marbre et de béton.

    La chancelière Angela Merkel a salué cette renaissance d'"un des musées les plus importants pour l'histoire de la culture en Europe".

    Les Berlinois pourront le visiter gratuitement tout le week-end et admirer notamment le buste de Néfertiti, attraction touristique majeure.

    Une salle entière surplombée d'une coupole est réservée à ce joyau vieux de 34 siècles, découvert par l'archéologue Ludwig Borchardt sur les bords du Nil en 1912. D'une beauté légendaire, ce buste souvent surnommé "la Mona Lisa égyptienne" représente l'épouse royale du pharaon Akhénaton avec un cou gracile, la tête ceinte d'une tiare et l'oeil gauche manquant - un mystère jamais élucidé. Placé dans une vitrine en verre de quatre mètres de haut, il ressort avec majesté sous les éclairages.

    La collection égyptienne, l'une des cinq plus importantes au monde hors d'Egypte, occupe une bonne partie des 8.000 m2 de l'exposition.

    Mais "ce musée n'est pas seulement une maison pour Néfertiti, c'est un palais pour l'archéologie", a souligné le directeur des collections de la préhistoire, Andreas Wemhoff.

    Le Neues Museum (http://www.neues-museum.de) compte en effet bien d'autres pièces rares, dont un crâne d'enfant de l'époque du Néandertal pourvu de toutes ses dents, ou encore un impressionnant cône d'or, couvre-chef rituel datant de l'âge de bronze.

    Son plus vieil objet, un silex, a 700.000 ans.

    On y trouve aussi une partie de la collection de l'Allemand Heinrich Schliemann, un archéologue du XIXe siècle qui consacra sa vie à la recherche des sites de l'Iliade d'Homère.

    Parmi elles, le "Trésor de Priam", découvert près de Troie, et qui comprend une centaine d'objets en or et en argent, avec deux somptueux diadèmes, des parures et des bracelets. Le musée n'en présente que des reproductions car les originaux se trouvent actuellement au Musée Pouchkine de Moscou.

    La restitution de ces prises de guerre emportées en 1945 par les Soviétiques reste un sujet sensible avec Moscou.

    "Nous avons encore une plaie ouverte, ce grand thème du butin de guerre, avec plus de 1.500 objets qui se trouvent au Musée Pouchkine", a déploré M. Wemhoff jeudi.

    L'Egypte, elle, panse la plaie d'avoir perdu le buste de Néfertiti, qu'elle a déjà réclamé plusieurs fois à l'Allemagne et qui selon elle pourrait avoir été sorti illégalement d'Egypte. Elle envisage une nouvelle demande.

    "Nous sommes prêts à présenter tous les documents en notre possession", a rétorqué jeudi Hermann Parzinger, président de la Fondation des biens culturels prussiens.

    AFP. 16/10/09

  • Procès d'un couple franco-malien accusé d'esclavage domestique

    Le procès d'un couple franco-malien accusé d'esclavage domestique pendant neuf ans à l'encontre d'une jeune Malienne, mineure quand les faits ont démarré, s'est ouvert vendredi devant la 15e chambre du tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis).

      Aïssata et Mamadou S. sont accusés d'avoir amenée en France avec des faux papiers Rose (prénom d'emprunt à la demande de la victime), âgée de 11 ans en 1997. Selon l'accusation, ils l'ont soumise jusqu'en 2006 à des conditions de travail indignes. Ils encourent entre deux et sept ans de prison et 200.000 euros d'amende.

    Propriétaires d'un pavillon à Bondy, au nord de Paris, les deux époux, qui avaient été placés en garde à vue pendant 48h en 2006 puis libérés, nient les accusations d'esclavage domestique.

    Rose, âgée aujourd'hui de 23 ans, raconte avoir été la "bonne à tout faire" de la famille S. pendant neuf ans, contre des humiliations, injures, remontrances et menaces.

    Vendredi, peu avant l'ouverture du procès, des membres de la famille S., venus soutenir les deux époux, ont estimé que Rose était une "menteuse et racontait des histoires".

    "Elle dit par exemple qu'elle n'avait pas été scolarisée. C'est faux! Elle ne voulait pas aller à l'école", argue maître Abdelhakim Bekel, conseil de Aïssata S.

    "Aujourd'hui Rose va enfin avoir une nouvelle vie", espère maître Anick Fougeroux, avocate de Rose et vice-présidente de l'association SOS esclaves.

    Les plaidoiries sont prévues vendredi. Le jugement pourrait quant à lui être mis en délibéré.

    AFP. 16/10/09

  • La Turquie demande à Israël de faire cesser la tragédie de Gaza

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    Ahmet Davutoglu, ministre des Affaires étrangères de Turquie
    La Turquie a demandé vendredi à Israël de faire cesser la "tragédie humanitaire" à Gaza, excluant un retour aux bonnes relations bilatérales après une série d'incidents tant que souffriront les Palestiniens et que les négociations de paix au Proche Orient seront au point mort.
    "Ce que nous voulons, c'est qu'on mette fin à la tragédie humanitaire à Gaza, qu'on relance les efforts de paix - aussi bien au niveau des Palestiniens que de la Syrie - et surtout, qu'on redonne la priorité à la paix dans la région", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, en pleine crise entre les deux alliés stratégiques dans la région.

    "Lorsqu'on retournera sur la voie de la paix, ces relations de confiance (avec Israël) seront rétablies au niveau où elles étaient auparavant", a-t-il averti, ajoutant que l'offensive israélienne massive sur Gaza, à la fin de l'an dernier, avait porté "un grand coup aux efforts de paix".

    Les relations entre Israël et la Turquie, qui sont liés par une alliance militaire, se sont nettement dégradées depuis janvier, lorsque la Turquie, pays musulman, a vivement critiqué l'offensive sur Gaza.

    Elles ont connu une nouvelle poussée de fièvre la semaine dernière, lorsque le gouvernement islamo-conservateur turc a interdit à Israël de participer à des manoeuvres aériennes internationales, en Turquie.

    Et cette semaine, Israël a vivement critiqué un feuilleton diffusé à la télévision d'Etat turque, qui montre des soldats israéliens tuer délibérément des enfants palestiniens, dont un nouveau né, et insulter des Palestiniens.

    Le ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Lieberman a fait convoquer le chargé d'affaires turc, face à cette "incitation à la haine anti-israélienne".

    "Vers quoi s'oriente la politique turque ? Espérons que c'est vers un renforcement de la paix, et non des extrémistes", a embrayé jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

    Evoquant l'annulation des manoeuvres militaires, le chef de la diplomatie turque a prévenu quant à lui que "tant que la tragédie humanitaire se poursuivra à Gaza, qu'on ne nous demande pas d'apparaître sur la photo" avec des militaires israéliens.

    Il a rejeté toute velléité anti-israélienne de la part de la Turquie, rappelant "à quel point" Ankara a déployé des efforts, l'an dernier, pour agir en médiateur entre la Syrie et Israël, sur la question du plateau du Golan.

    "Bien que pas un seul missile palestinien n'ait été tiré de Gaza sur Israël depuis huit mois, les enfants de Gaza n'ont pas d'écoles, les gens n'ont pas de maisons pour s'abriter... Comment un pays tel que la Turquie resterait silencieux sur ce sujet ?", a-t-il dit.

    Il a refusé de commenter la crise entre les deux pays à propos du feuilleton télé.

    Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a été un des plus virulents détracteurs de l'offensive israélienne sur Gaza.

    "Vous vous y entendez pour tuer les gens", avait-il lancé au président israélien et Prix Nobel de la paix Shimon Peres, assis à côté de lui au Forum de Davos, en janvier.

    Depuis l'éclatement de la crise avec Israël, M. Erdogan a par ailleurs poursuivi sa politique de rapprochement avec ses voisins, dont la Syrie et l'Iran, ennemi juré d'Israël, où il se rendra à la fin du mois.

    AFP. 16/10/09

  • Le rapport Goldstone accuse Israël de crimes de guerre et de possibles crimes contre l'humanité

    Israël a condamné vendredi l'adoption par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU du rapport Goldstone, qui l'accuse de "crimes de guerre" à Gaza, estimant qu'elle est un obstacle au processus de paix au Proche-Orient et va encourager le terrorisme dans le monde.

    "L'adoption de cette résolution (par le Conseil) entrave à la fois les efforts pour protéger les droits de l'Homme conformément à la législation internationale, et les efforts pour promouvoir la paix au Proche-Orient", a averti le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

    "La résolution est un encouragement pour les organisations terroristes dans le monde entier et mine la paix mondiale", estime-t-il.

    Un ministre israélien avait auparavant qualifié le vote du Conseil des droits de l'homme de "farce diplomatique".

    "L'armée israélienne a agi avec des gants de velours envers les civils innocents", a assuré dans un communiqué le ministre de l'Intérieur, Eli Yishai, en fustigeant "une décision anti-israélienne qui couronne un rapport anti-israélien".

    Le Conseil des droits de l'homme a adopté comme prévu vendredi à Genève une résolution initiée par les Palestiniens et qui approuve le rapport Goldstone dénonçant des "crimes de guerre" commis par Israël lors du conflit meurtrier dans la bande de Gaza l'hiver dernier, et renvoie de facto le dossier au Conseil de sécurité à New York.

    Le vote a été approuvé par 25 voix pour, 6 contre et 11 abstentions.

    La résolution, très contestée, "apporte son soutien aux recommandations" du juge sud-africain Richard Goldstone qui accuse l'armée israélienne et les militants palestiniens d'avoir commis "des crimes de guerre" et "de possibles crimes contre l'humanité" durant la guerre de Gaza.

    Dirigeants et diplomates israéliens avaient mené ces derniers jours une active campagne pour discréditer le rapport Goldstone.

    De leur côté, les Palestiniens n'ont pas caché leur satisfaction.

    L'Autorité palestinienne "se félicite de la décision du Conseil des droits de l'homme et nous espérons maintenant que le rapport (Goldstone) sera porté devant le Conseil de sécurité" de l'ONU, a déclaré à l'AFP le négociateur palestinien Saëb Erakat.

    De son côté, le mouvement islamiste Hamas, rival de l'Autorité palestinienne et qui contrôle la bande de Gaza, s'est aussi réjoui de l'adoption du rapport Goldstone en "remerciant tous les pays qui ont voté en sa faveur".

    "Nous espérons que ce vote conduira à un procès des chefs de l'occupation israélienne", a commenté un porte-parole du Hamas, Taher al-Nounou.

    Le Hamas est également accusé de "crimes de guerre" par le rapport Goldstone.

    Le Conseil des droits de l'homme était réuni en session extraordinaire depuis jeudi à la demande de l'Autorité palestinienne, avec le soutien du groupe arabe, l'Organisation de la conférence islamique (OCI), les non-alignés et les pays africains majoritaires au sein du Conseil.

    AFP. 16/10/09

  • Affaire Polanski : Sarkozy déclare que c'est "un retour au Moyen Age"

    Nicolas Sarkozy a estimé que les poursuites de la justice américaine contre le réalisateur Roman Polanski pour viol ne constituaient pas, trente-deux ans après les faits, "une bonne administration de la justice", dans un entretien à paraître vendredi dans Le Figaro.

      "Je comprends que l'on soit choqué par la gravité des accusations contre Roman Polanski. Mais j'ajoute que ce n'est pas une bonne administration de la justice que de se prononcer trente-deux ans après les faits alors que l'intéressé a aujourd'hui 76 ans", a déclaré M. Sarkozy.

    Dans cet entretien publié jeudi soir sur le site internet du Figaro, le chef de l'Etat reconnaît que la première réaction de son ministre de la Culture Frédéric Mitterrand à l'affaire Polanski constituait une erreur.

    "Frédéric Mitterrand a reconnu que sa déclaration était une erreur et a dit qu'il la regrettait. Je ne saurais mieux dire", a-t-il estimé.

    Evoquant la polémique qui a suivi sur les écrits de Frédéric Mitterrand, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il ne laisserait "personne assimiler homosexualité et pédophilie" et a estimé que son ministre n'avait "jamais fait l'apologie du tourisme sexuel".

    "C'est un retour au Moyen Age qui fait honte à ceux qui ont employé cet argument. Quand je vois le porte-parole du PS emboîter le pas à Marine Le Pen et, avec quel enthousiasme, je me demande où sont passées les valeurs de ce grand parti républicain", a-t-il lancé.
    AFP. 15.10.09
  • 2/3 des Français contre la candidature de Jean Sarkozy

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    (Cliquez sur la photo)

    Près des deux tiers des Français et plus de la moitié des sympathisants de droite critiquent la probable arrivée du fils du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad), dans un sondage à paraître vendredi dans Le Parisien. 

    Selon cette enquête CSA, 64% des Français et 51% des sympathisants de droite jugent comme "plutôt une mauvaise chose" cette candidature du fils de Nicolas Sarkozy, qui a suscité un tollé.

    Dans un entretien au Figaro de vendredi, le président de la République a réfuté tout "népotisme" dans ce dossier, dénonçant des attaques pleines de "méchanceté" contre son fils.

    AFP. 15.10. 09

  • Les médias étrangers indignés par l'affaire Jean Sarkozy

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    La presse et les internautes du monde entier jugent sévèrement la possible nomination du fils de Nicolas Sarkozy à la tête de La Défense à Paris, stigmatisant le «népotisme français».

    Népotisme. En anglais, en italien, en espagnol, en chinois, le terme revient systématiquement dans les nombreux articles que la presse étrangère consacre à la possible nomination de Jean Sarkozy, 23 ans, à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad).

    Jamais en reste pour chroniquer les frasques de Nicolas Sarkozy, la presse anglaise tire à boulets rouge sur cette affaire. «La dynastie Sarkozy s'est une fois de plus embourbée dans une histoire de népotisme», expliquait ainsi le Guardian vendredi.

    Pour le Times de Londres, Nicolas Sarkozy a provoqué «l'embarras de ses alliés politiques» et cite des critiques anonymes au sein de l'UMP, qui trouveraient que les choses vont, cette fois «trop loin». Le quotidien rappelle l'ascension «météorique» de Jean Sarkozy, qui «a été grandement aidé par l'influence de son père».

    Sur son blog, le correspondant du journal en France, Charles Bremner, est plus féroce. «Le terme de République bananière a été utilisé par un couple d'amis», raconte-t-il, parlant d'un «stupéfiant acte de népotisme». «Sarko junior, qui passe sa licence de droit, a été élu l'an dernier au Conseil général de ce département [les Hauts-de-Seine, NDLR] à la réputation scabreuse. On lui a aussitôt confié la direction de l'Union pour un mouvement populaire de papa», rappelle le journaliste.

     «La notion de dynastie se porte bien», note un journal indien

    En Italie, le Corriere della Sera fait figurer le sujet dans sa «une» et rappelle que la Défense est «le plus grand centre d'affaires d'Europe», au «potentiel stratégique énorme» et que sa direction est «tout sauf triviale». Le journal s'amuse de la «continuité dynastique» des Hauts-de-Seine et de l'irruption de «Sarkozy II, le Jeune».

    En Espagne, où l'agence EFE a consacré une dépêche à l'histoire, plusieurs médias évoquent l'affaire, qui amuse également le quotidien conservateur américain New-York Post .

    L'affaire rebondit jusqu'en Inde, où l'Express India note que Nicolas Sarkozy a «été critiqué» pour «gérer en famille» ses affaires. Le site DNA y consacre même un édito sur les dynasties politiques, notant que cette notion familière à l'Inde «se porte bien dans le monde et devient commune même dans les soit-disant méritocratiques démocraties occidentales». On parle de Jean Sarkozy jusqu'en Australie, où The Australian reprend un article du Times de Londres.

    Comme le relève Christophe Grébert, élu municipal Modem de Puteaux, la commune voisine de la Défense, et initiateur d'une pétition contre la nomination de Jean Sarkozy qui a déjà recueilli plus de 7.000 signatures.

    Le Figaro - 15 octobre 2009

  • Bizutage et agressions sexuelles à Poitiers

    Quatre lycéens de 17 ans ont été mis en examen pour agression sexuelle lors d'un bizutage sur des élèves plus jeunes dans un internat de Poitiers, un phénomène relativement rare dans l'enseignement secondaire, mais qui perdure dans le supérieur.

      Quatre lycéens internes de 17 ans ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour l'agression sexuelle de quatre élèves plus jeunes, lors d'un bizutage, dans un lycée de Poitiers, selon une source judiciaire.

    Le parquet de Poitiers a ouvert une information pour "agression sexuelle en réunion", à la suite d'une plainte des parents des jeunes victimes, âgées de 15 à 16 ans, et de la direction du lycée Bois-d'Amour. Ils sont tous internes. Les faits se sont déroulés début septembre.

    Le bizutage leur aurait imposé de siffler la Marseillaise pendant que leurs aînés leur compressait les parties génitales et qu'un autre élève leur enfonçait un doigt entre les fesses alors qu'ils étaient toujours habillés.

    Les quatre jeunes mis en examen ont dit avoir reproduit ce qu'ils avaient eux-même subi, a indiqué la même source, confirmant une information parue dans Le Parisien.

    La direction de l'établissement a annoncé "avoir pris des mesures et des sanctions". Les lycéens impliqués ont été suspendus de l'internat, selon une source proche du dossier.

    "Ces faits sont graves et sont à condamner avec la plus grande fermeté. Une procédure judiciaire est en cours, la commission de discipline de l'établissement a pris des sanctions contre les auteurs, soupçonnés de "violence sexuelle en réunion", ce qui est grave", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Education nationale M. Chatel.

    Le bizutage, interdit depuis une loi de juin 1998 initiée par Ségolène Royal, alors ministre déléguée à l'enseignement scolaire, est relativement rare dans le second degré.

    Selon le ministère, 11,6 incidents graves (violence verbale, physique, sexuelle, racket, port d'armes, atteintes aux biens, happy slapping...) pour 1.000 élèves ont été enregistrés dans les collèges et lycées pendant l'année 2007-08.

    Les violences sexuelles constituaient 1,9% de ces incidents déclarés, le bizutage 0,4%.

    "Les violences sexuelles sont exceptionnelles dans le second degré", selon la direction générale de l'enseignement scolaire du ministère.

    Le bizutage est plus courant dans l'enseignement supérieur, traditionnellement dans les "classes prépas", les facultés de médecine ou établissements militaires, et ont parfois lieu sous le couvert de "week-end d'intégration".

    "Nous travaillons en étroite liaison avec les associations. Nous avons été alertés sur quelques situations depuis la rentrée et avons empêché des actions de bizutage envisagées", indique-t-on au ministère de l'Enseignement supérieur.

    "La vigilance est de mise chaque année, nous avons eu deux ou trois cas l'an dernier", a-t-on indiqué de même source.

    Mais les cas révélés pourraient n'être que la partie émergée de l'iceberg, car selon les associations, la loi du silence perdure. "Les chefs d'établissements et les enseignants n'interviennent pas assez", explique Marie-Françoise Henry, présidente du Comité national contre le bizutage.

    AFP. 15.10.09

    Bizutage halal?

  • Les Italiens ont-ils payé les talibans?

    Les Italiens ont-ils payé les talibans pour se préserver d'attaques en Afghanistan ? Des informations du Times, démenties officiellement, ont semé le trouble jeudi en France car ces pratiques pourraient expliquer la mort de 10 soldats dans une embuscade, en août 2008.

    La France et l'Italie ont fermement démenti jeudi les affirmations du quotidien britannique.

    Selon The Times, les services secrets italiens auraient versé des dizaines de milliers de dollars aux commandants talibans et à des chefs de guerre locaux pour maintenir en paix la région de Saroubi, dont les militaires italiens avaient la responsabilité avant d'être remplacés par les Français.

    Pas informés de ces pratiques, les Français auraient eu une perception erronée, sous-évaluée, du risque dans la zone. Et un mois après en avoir pris le contrôle sécuritaire, dix d'entre eux périssaient à 50 km de Kaboul, lors d'une attaque de talibans, suscitant une immense émotion en France.

    Le journal, qui cite des responsables militaires occidentaux, établit un lien direct entre les paiements aux talibans, l'ignorance par les Français de ces versements, et la mort des soldats français.

    A Paris, le porte-parole de l'état-major des armées, l'amiral Christophe Prazuck, a assuré jeudi "ne disposer d'aucun élément permettant de confirmer ces informations". Il les a jugées "non fondées", tandis que l'Otan à Kaboul déclarait ne pas être au courant.

    Le gouvernement italien a, lui aussi, qualifié ces allégations de "totalement infondées".

    "Le gouvernement Berlusconi n'a jamais autorisé ni consenti aucune forme de paiement d'argent aux membres de l'insurrection talibane en Afghanistan, et n'a pas connaissance d'initiatives de ce type du gouvernement précédent", a indiqué la présidence du Conseil italien dans un communiqué.

    "Il suffit de rappeler que dans la première moitié de l'année 2008, les contingents italiens déployés en Afghanistan ont subi de nombreuses attaques, dont une spécifiquement dans la zone du district de Saroubi, le 13 février 2008", qui a coûté la vie à un officier, a-t-il ajouté.

    Le Times fait cependant état d'une démarche diplomatique, en juin 2008, de l'ambassadeur américain à Rome, à la suite d'allégations sur des paiements italiens aux talibans.

    A Kaboul, un haut gradé afghan a assuré jeudi à l'AFP que "beaucoup de pays de l'Otan", dont l'Italie, payent les insurgés pour que leurs soldats ne soient pas attaqués. Cette pratique est selon lui répandue à grande échelle, sauf chez les Britanniques et les Américains.

    En France, l'opposition socialiste a immédiatement appelé le gouvernement à s'expliquer: "C'est très grave si c'est exact et je demande tout de suite que le ministre de la Défense (Hervé Morin) vienne dans les prochains jours devant la commission de la Défense pour expliquer et nous dire ce qu'il a comme informations", a déclaré Jean-Marc Ayrault, chef du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

    Depuis le début de son engagement en Afghanistan en 2001, la France a perdu 36 soldats. Environ 3.000 militaires français y sont actuellement engagés.

    Joël Le Pahun, le père d'un des dix soldats tués dans l'embuscade d'août 2008, a confié à la radio RTL que ces informations constituaient "un coup de massue". "Ca ajoute encore de la douleur à la douleur. Ca rouvre une plaie qui n'est toujours pas fermée", a-t-il dit.

    "Si effectivement, mais cela toujours au conditionnel, les Italiens ont fait ça, ça ne grandit ni leur armée ni leur gouvernement", a-t-il commenté. "Ca s'appelle de la lâcheté".

    AFP. 15.10.09

  • VIDEOS "Mon copain Rachid", un court-métrage pour pédophiles avec la participation de Frédéric Mitterrand

    http://www.youtube.com/watch?v=iGJhaq_H7NM

    http://www.youtube.com/watch?v=t5ReligHrtQ (avec Frédéric Mitterrand)

    Ce film n'aurait certainement pas provoqué de vagues en temps normal. Mais remis dans le contexte de "l'affaire Polanski" et de "l'affaire Mitterrand", il devrait  faire parler de lui...

    "Mon Copain Rachid", c'est quoi ? Il s'agit d'un court-métrage réalisé par Philippe Barassat en 1997 selon Imdb et en 1998 selon Allociné. Le film est lui-même issu d'une série de quatre courts métrages, "Folle de Rachid en transit sur Mars".

    Dans la version ciné de ce court-métrage, et pas dans la version TV présentée ci-après, Frédéric Mitterrand lit un texte de Camus.

    Alors où est le problème ? Le problème, c'est que le film parle d'un gamin fasciné par la "grosse bite" de son copain arabe adolescent, Rachid. Il finira par payer pour la voir et la caresser. Le court-métrage est ainsi présenté sur Allociné: Eric est fasciné par le sexe énorme de son ami Rachid. Apparaissent alors des sentiments troubles faits d'admiration, d'envie, voire d'amour. Rachid cède aux désirs d'Eric et lui montre son "chose" en échange de bonbons puis d'argent. Jusqu'au jour où Eric ne peut plus payer.

    Dans son intervention sur Europe 1 jeudi soir, la vice-présidente du Front national Marine Le Pen a évoqué la participation du Ministre de la Culture au court-métrage "Mon copain Rachid, qui "sous prétexte d'art est un court métrage de pédophilie enfantine". Marine Le Pen avait déjà lancé la polémique autour du livre de François Mitterrand "La Mauvaise Vie".

    Le Post - 09.10.09