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Blog - Page 1696

  • Recherché par Interpol pour crimes de guerre

    Docteur rwandais Interpol.jpg
    Une information judiciaire avait été ouverte contre lui en 2008
    Il aura suffi d'une remarque désobligeante sur son poids à une patiente pour que l'affaire éclate. Le soir, elle en parle à son mari, qui pianote le nom du médecin du travail de l'hôpital de Maubeuge sur internet. Et là, surprise, le nom d'Eugène Rwamucyo apparaît à de très nombreuses reprises, notamment sur des sites de victimes du génocide perpétré au Rwanda en 1994 (800 000 morts, essentiellement des Tutsis). Mais également sur celui d'Interpol, tout simplement parce que le Dr Rwamucyo est recherché pour « génocide et crimes de guerre ».
    Sa fiche, classée rouge, (la catégorie de gravité la plus élevée) demande à toute personne disposant d'informations sur cet homme de contacter la police.


    La patiente, par ailleurs infirmière, heurtée par la désinvolture à son égard du médecin a, elle, prévenu les syndicats de l'hôpital. La suite n'a pas traîné. Jeudi, la direction de l'hôpital de Maubeuge décide la « suspension immédiate, à titre conservatoire » du médecin rwandais recruté en mai 2008.
    Qu'est-il reproché au juste à l'ancien médecin-chef du centre de santé publique de Butare au sud de Rwanda ? Le collectif des parties civiles pour le Rwanda a porté plainte contre une quinzaine de personnes vivant en France pour leur implication présumée dans le génocide perpétré entre avril et juillet 1994.
    Parmi elles, le médecin exerçant à Maubeuge.
    Impliqué, selon plusieurs organisations internationales, « dans la planification du génocide rwandais » - ce qu'il nie - Eugène Rwamucyo s'était vu refuser pour cela l'asile politique en France.
    Outre ses amitiés avec des génocidaires ou encore avec le directeur de la radio des Mille Collines dont le rôle dans l'appel aux massacres a été établi et des déclarations faites, à l'époque, le Dr Rwamucyo avait fini par obtenir une carte de séjour en France.
    La justice française n'a guère été curieuse, malgré l'ouverture d'une information judiciaire contre lui en février 2008. Peut-être va-t-elle, désormais, se montrer plus empressée à y aller voir de plus près ?

    Nord-Eclair - 18 octobre 2009

  • Un chercheur de la Nasa arrêté pour tentative d'espionnage pour Israël

    Un scientifique américain qui a travaillé à la Nasa, au Pentagone et à la Maison Blanche, a été arrêté lundi aux Etats-Unis pour tentative d'espionnage, alors qu'il envisageait de travailler pour le compte d'Israël, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué.

      Selon le ministère, ce scientifique de 52 ans a été contacté par un policier du FBI se faisant passer pour un agent du renseignement israélien et a accepté de lui fournir des informations classées secret défense en échange d'argent.

    Titulaire d'un doctorat en astronomie au MIT, prestigieuse université technologique du Massachusetts (nord-est), l'homme a travaillé à la Maison Blanche en 1989 et 1990, puis au ministère de l'Energie entre 1990 et 1999, où il disposait d'une autorisation spéciale lui donnant accès à des documents top secret, notamment concernant les armes nucléaires.

    Il a ensuite créé une association à but non lucratif au travers de laquelle il a participé entre 2000 et 2006 à "plusieurs accords de développement de technologies avancées pour le gouvernement américain".

    "Entre 1989 et 2006, il avait accès à des informations classées top secret et, régulièrement, à des documents classés en lien avec la défense américaine", a résumé le ministère.
    AFP. 19.10. 09
  • Ce que contiendront les deux nouveaux fichiers de la police: du vide!

    Deux nouvelles bases de données ont été officiellement mises en place ce dimanche par le ministère de l'Interieur selon un décret paru au Journal officiel. Voici ce que prévoient précisément ces fichiers.

    Accès contrôlés. L'accès aux deux nouvelles bases de données d' relatifs à la prévention des atteintes à la sécurité publique et aux enquêtes administratives sera «limité, contrôlé et archivé», selon le ministère de l'Intérieur.

     

    Seuls pourront y accéder ou les alimenter certains des policiers relevant de la Sous-direction de l'information générale (Sdige), d'autres affectés dans ses unités départementales et ceux des services de la préfecture de police en charge du renseignement. Chacun sera «individuellement désigné et spécialement habilité» précise la circulaire du ministère de l'Intérieur adressée dimanche aux préfets. Ils le seront respectivement par le directeur central de la Sécurité publique, par le directeur départemental de la Sécurité publique et par le préfet de police.

    Les policiers extérieurs aux Sdige chargés de la prévention des violences urbaines et des phénomènes de bande pourront également y accéder. Mais uniquement «pour les seuls besoins de leur mission» et s'ils sont individuellement désignés et spécialement habilités par le directeur départemental de la Sécurité publique ou le préfet de police.

    Les agents relevant d'autres services et les gendarmes n'y auront accès «qu'au cas par cas», à la suite d'une «demande expresse de leur chef de service. Ils doivent préciser l'identité du consultant, l'objet et les motifs de la consultation».

    Les éléments du premier fichier.

     Dans la première, destinée à la «prévention des atteintes à la sécurité publique», figureront le motif de l'enregistrement, les photographies, état civil, nationalité, profession, signes physiques particuliers et objectif, adresses physiques et électronique, numéros de téléphone, titres d'identité,  immatriculation des véhicules, informations patrimoniales, activités publiques, comportement et déplacements, agissements susceptibles de recevoir une qualification pénale, personnes ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec l'intéressé (se limitant à leur identité, sauf si elles-mêmes présentent un risque d'atteinte à la sécurité publique).

    En outre, «à titre dérogatoire et dans un cadre strict», selon une circulaire du ministère de l'Intérieur adressée dimanche aux préfets, pourront être indiqués:

    -Signes physiques particuliers et objectifs «pris comme éléments de signalement» (tatouage, cicatrice, couleur de cheveux)

    Et la couleur de la peau?

    -Origine géographique ou appartenance à un même quartier

    -Activités , philosophiques, religieuses ou syndicales

    L'inscription dans cette base de données sera automatiquement supprimée trois ans après le dernier événement ayant donné lieu à son enregistrement pour les mineurs, et après dix ans pour les majeurs.

     Les éléments du second fichier

    Dans la seconde base de données, consacrée aux «enquêtes administratives liées à la sécurité publique», seront seulement enregistrés:

    -Motif de l'enquête, photographies, état civil, nationalité, profession, adresses physiques et électroniques, numéros de téléphone, titres d'identité.

    Pourra également, «à titre dérogatoire», être fait mention d'éléments à caractère politique, philosophique, religieux ou syndical si y est lié un comportement «incompatible avec l'exercice des fonctions ou missions envisagées».

    Des mineurs peuvent y être inscrits, s'ils ont plus de 16 ans et ont fait l'objet d'une enquête administrative les concernant directement dans le cadre d'une procédure de recrutement.

    L'inscription sera automatiquement supprimée cinq ans après son enregistrement «quel qu'ait été le résultat, favorable ou non de l'enquête».

    Le parisien - 19 octobre 2009

     

  • Clearstream: "Il n'a pas de principes"

    Herzog.jpg
    (Cliquez sur l'image pour la voir en totalité)

    L'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a estimé lundi à la toute fin de sa plaidoirie, que Dominique de Villepin, avait été "l'instigateur" de l'affaire Clearstream qui courant 2004 "a eu pour effet de tenter d'empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de l'UMP".

      "M. de Villepin a été l'instigateur, il a été à l'origine de cette machination courant 2004 qui a eu pour effet de tenter d'empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de l'UMP", a affirmé Me Herzog à l'issue de quatre heures de plaidoiries.

    Plus tôt, il avait assuré que M. de Villepin s'était "associé", "entendu" dans cette affaire avec les deux faussaires présumés Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud, mais il n'avait pas été plus loin.

    Me Herzog a choisi de conclure par une phrase de l'ancien conseiller politique du président Chirac, Jérôme Monod: "Dominique de Villepin, il n'a pas de principes".

    Poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse", l'ancien Premier ministre est soupçonné d'avoir participé à une manipulation au cours de laquelle des noms de personnalités ont été ajoutés à des listings bancaires afin de faire croire qu'ils détenaient des comptes occultes à l'étranger.

     L'accusation lui reproche notamment d'avoir, en avril 2004, encouragé l'ex-vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin, à dénoncer les faux listings à un juge, alors qu'il les savait faux.
    AFP. 19.1009
  • Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa a-t-il vraiment la nationalité française?

    http://www.lepost.fr/article/2009/10/17/1746493_nicolas-sarkozy-nagybocsai-a-t-il-vraiment-la-nationalite-francaise.html#xtor=EPR-275-[NL_732]-20091018-[politique]

    Le Post - 18 octobre 2009

  • Thaïlande: une affiche d'Hitler fait scandale

    Un musée de statues de cire en Thaïlande a dû recouvrir une affiche de publicité sur laquelle Hitler était représenté en exécutant le salut nazi, après des plaintes des ambassades d'Allemagne et d'Israël...

    Le panneau, situé sur une route menant à la station balnéaire de Pattaya, à une heure au sud de Bangkok, faisait la promotion du musée qui doit ouvrir le mois prochain.
    "Hitler n'est pas mort", proclamait l'affiche à côté d'une photo du Führer responsable du génocide juif pendant la deuxième guerre mondiale.

    Le directeur du musée, Somporn Naksuetrong, a indiqué avoir reçu "de nombreuses plaintes y compris venant des ambassades d'Israël et d'Allemagne".  "Nous n'avons pas choisi Hitler avec l'intention de faire son éloge mais parce qu'il est connu", a-t-il expliqué avant d'ajouter qu'il "comprenait" le fait que le sujet était "sensible pour certains pays et personnes".

    L'ambassadeur d'Israël était cité dimanche dans le quotidien anglophone Bangkok Post déclarant que le panneau était "offensant non seulement aux survivants de l'holocauste mais aussi à quiconque déplore le racisme".

    "Que cela puisse arriver dépasse ma compréhension", a-t-il ajouté.

    Les ambassades d'Allemagne et d'Israël étaient injoignables dimanche à Bangkok.

    18.10.09

  • Archives inédites sur la Shoah par balles

    Desbois et un paysan en Biélorussie.jpg
    Le père Desbois et un témoin en Biélorussie
    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

    Le père Desbois ouvre jeudi, avec la Sorbonne, un centre de documentation pour rendre publics les témoignages recueillis en Ukraine et en Biélorussie sur le massacre par armes à feu d'un 1,5 million de juifs à l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale.

    C'est un drôle de prêtre qui remue la terre d'Ukraine pour apaiser le ciel. Pour soigner un secret qui le hante depuis l'enfance. Son grand-père, soldat français déporté en Ukraine à Revarovska, lui avait confié : «Le camp, c'était dur, mais c'était bien pire pour eux.» Eux ? Des milliers de juifs tués devant ses yeux mais jamais nommés. À l'occasion d'une cérémonie en Ukraine, le prêtre s'est mis à les chercher frénétiquement. «Où sont les morts juifs ?» a-t-il demandé au maire, sans obtenir de réponse. Desbois s'est entêté. Jusqu'à ce qu'un élu le conduise dans la forêt devant une fosse, puis une deuxième. Puis une troisième… C'était en 2004. Depuis, le père Desbois parcourt l'Ukraine et la Biélorussie, village par village, pour retrouver et cartographier les fosses où furent exécutés près d'un million et demi de juifs entre 1941 et 1944. Aujourd'hui, il ouvre ses archives, «un corpus unique en son genre, les interviews de plus de 1 000 témoins, qui ont permis la localisation de centaines de fosses», selon l'historien Édouard Husson.

    Le tout nouveau Centre de ressources pour la recherche sur la Shoah à l'Est se trouve à Paris, dans le même bâtiment que le Service des relations avec le judaïsme que dirige le père au sein de l'épiscopat. Des ordinateurs neufs attendent thésards et historiens, à condition qu'ils obtiennent l'accord de la Sorbonne, chargée de la gestion pédagogique des documents. Husson, qui s'appuie sur les découvertes du prêtre dans le master qu'il a créé à Paris-IV, prétend ainsi «tenir les négationnistes à distance». Et peut-être les détracteurs. Car l'œuvre du père Desbois, louée au mémorial de Yad Vashem en Israël, reconnue en Allemagne et aux États-Unis, fait débat en France. Quelques historiens lui reprochent d'avoir construit sa renommée sur des faits déjà connus des spécialistes. De minimiser les responsabilités des populations locales. Ou encore d'accomplir une mission plus religieuse que scientifique.

    Un temps déstabilisé, le prêtre a décidé d'ouvrir ses archives, parfois parcellaires, sans prétendre au statut d'historien ni minimiser ses trouvailles : «Nous avons localisé près de 400 fosses qui ne portaient aucune trace de mémorialisation», affirme le religieux, qui s'était appuyé sur Mgr Lustiger pour monter l'association Yahad-in Unum (Ensemble).

    Savoir recueillir l'horreur

    La Commission extraordinaire d'État soviétique avait la première entrepris le décompte morbide dans les villages repris aux nazis. «Tout y est consigné : les tueries, la taille des fosses, des photos, le nombre de morts, parfois leur “nationalité”, juif», explique Patrice Bensimon, le secrétaire général de Yahad-in Unum. Mais «les documents soviétiques avaient mauvaise réputation», reconnaît-il, car ils avaient fait passer l'exécution à Katyn de milliers d'officiers polonais pour une tuerie nazie. En 1991, le Holocaust Memorial of Washington décide cependant de les acquérir dans la réprobation générale. Depuis, l'association du père Desbois, comme d'autres, s'en sert et constate que «90 %» des informations sont exactes. «Nous complétons la préparation avec les procès-verbaux soviétiques dressés contre des soldats nazis entre 1950 et 1960», ainsi que les livres de mémoire écrits par les survivants ou descendants d'un village.

    Puis commence la quête, sur place, des témoins. À cet instant, Desbois accomplit son œuvre. Il com­mence devant l'église. Apprivoise les mendiantes âgées. Le col romain favorise les confessions. Certains se seraient tus autrement. Mais l'aveu relève aussi d'une maïeutique. Savoir recueillir l'horreur. Les détails. S'obstiner. Tout est filmé. De l'arrivée dans la rue principale de villages boueux, aux conversations. Les rares témoins survivants n'ont jamais bougé. Ils ont connu la soviétisation, la grande famine des années 1930, le nazisme. Puis les Soviétiques à nouveau. Et l'ouverture. Sans que leur sort évolue. «Beaucoup sont dans une misère noire», raconte le père Desbois. Un dénuement qui les a tenus «à l'écart de la propagande soviétique», les a laissés seuls avec leurs souvenirs, analyse Desbois qui court après ce «continent de mémoire», avant qu'il ne s'efface. «Nous arrivons parfois dans des villages où le dernier témoin de cette époque vient de mourir ou de perdre la tête.» Partout, Desbois traque le «crime. Je cherche à délimiter la scène. Qui était sur place : les assassins, les auxiliaires, mais aussi les voisins qui ne pouvaient faire autrement, les curieux, et ils étaient nombreux, ou encore ceux qui pensaient récupérer quelque chose. Enfin, on trouvait les réquisitionnés». Si Desbois laisse à d'autres le soin de les déclarer coupables ou de les exonérer, il assure : «sans eux, les Allemands n'auraient pas pu commettre ce crime de masse aussi rapidement». Car ces enrôlés ont creusé les fosses, participé à l'encerclement des familles envoyées à la mort, parfois directement à l'assassinat. Ils refermaient les fosses, convoyaient les vêtements que des femmes reprisaient, avant qu'ils ne soient vendus sur place. «Tristes le matin d'être réquisitionnés, contents le soir d'avoir des vêtements», énonce, comme un proverbe, l'un des témoins.

    Légende colportée de fermes en villages

    «Je rentre dans l'histoire par la porte des tiers, ceux que l'on déteste d'avance, car ils nous représentent, dans nos ambiguïtés», dit encore Desbois. Ce parti pris dérange. Depuis Paris, beaucoup de témoins semblent coupables. De n'avoir rien dit lorsque cette juive a interrogé : «Tu creuses une fosse, c'est pour nous ?» ; d'avoir enfilé les habits de ceux que l'on venait de tuer sous leurs yeux. Leurs récits éclairent cependant le crime de masse. Car si les nazis ont veillé à faire disparaître les preuves, en brûlant parfois les corps, leurs crimes étaient publics.

    «Les exécutions n'avaient pas toujours lieu dans les forêts. Car les Allemands redoutaient les partisans. C'était plutôt à la sortie des villes», raconte Patrice Bensimon, étudiant en histoire polyglotte (ukrainien, russe, yiddish), devenu la cheville ouvrière des voyages. Parmi les témoins encore en vie, certains mentent. D'autres jouent l'amnésie. La plupart racontent froidement. Le ghetto, la longue file des juifs du village qui marchent vers la mort. Ils se déshabillent sans voir les fosses. Un fusil-mitrailleur interdit la fuite. Une fois dans la fosse, ils sont mitraillés ou tués d'une balle dans la nuque. Les suivants s'allongent sur les morts. «À ce moment-là, je ne demande pas au témoin pourquoi il n'a rien fait ou s'il est antisémite», reconnaît Desbois en haussant les épaules. Tout comme il ne cherche pas à contredire une légende colportée de fermes en villages : les juifs seraient morts en «confessant  : nous avons le sang du Christ sur les mains». «J'écoute. J'en suis souvent malade. Mais je veux savoir qui était là», répète Desbois qui s'avoue «en analyse. La confession ne suffit pas pour tant d'horreur».

     

    Plaque commémorative

     

    Consignées par écrit, ces dépositions permettent à des familles de connaître le sort des aïeux. «Des rescapés et leurs descendants notamment américains nous écrivent pour retrouver la trace d'un proche. Lorsqu'il avait un métier connu, rabbin, fourreur, on obtient des informations. Autrement, c'est difficile, car les gens étaient appelés par des surnoms», raconte Desbois. Lors d'un voyage en Ukraine, Anne-Marie Revcolevschi, longtemps directrice de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, a retrouvé la trace d'un frère de son père. «Nous recevons également des lettres d'Allemands qui redoutent qu'un de leurs parents ait servi en Ukraine et nous demandent des informations», raconte le père Desbois.

    Le gouvernement allemand, conscient des enjeux de mémoire, a versé 500 000 euros de subventions à l'association en 2009. Le reste des fonds (300 000 euros) provient de l'Union européenne, de donateurs privés et de fondations du monde entier.

    Si Desbois tente de retrouver des victimes, sa priorité reste la localisation exacte de fosses qui, lorsqu'elles sont connues, s'avèrent mal délimitées ou encore soumises aux maraudeurs qui croient pouvoir y trouver de l'or.

    Certaines fosses portent ainsi une plaque commémorative en l'honneur des citoyens tombés là. Le mot «juif» y figure rarement. Comme à Bronnaïa Gora, en Biélorussie, où la plaque se trouvait loin du véritable lieu d'exécution. Le père Desbois a fini par retrouver, en juillet dernier, un témoin clé, né en 1931 et fils de l'aiguilleur local. Il faisait paître les vaches à côté des voies et se rappelle bien des «wagons où on mettait beaucoup de [ juifs], on les amenait à Bronnaïa Gora pour se faire fusiller». Ils devaient se déshabiller sous les ordres de collaborateurs qu'il appelle les «Vlassov», du nom d'un général stalinien retourné par les nazis. Ils sautaient du wagon puis suivaient un couloir formé de barbelés. «On leur ordonnait de se coucher dans les fosses et quand ils se calmaient, on leur tirait dessus en rafale.» On achevait les survivants par des tirs isolés. Près de 52 000 juifs amenés en train ont ainsi été exécutés.

    En Biélorussie, Desbois et son équipe ont d'abord erré, toujours suivis par des agents du régime local, sans cesse contrôlés. «Il faut accepter ces règles si l'on veut pouvoir interroger ces témoins avant qu'ils ne meurent», lâche-t-il. Desbois n'est entré en Biélorussie que sur la pointe des pieds, sur le fil d'un accord diplomatique obtenu par Nicolas Sarkozy. Et c'est encore plus prudemment qu'il vient de poser ses valises en Russie, suscitant la méfiance des autorités locales. «À l'Est, l'assassinat des juifs reste tabou. Les Soviétiques ont nationalisé tous ces morts, les additionnant aux martyrs de la nation.»

    Le Figaro - 15.10.09

  • Iran: 49 morts dans un attentat sans précédent

    Général Nour-Ali Soushtari.jpg
    Le général Nour-Ali Soushtari peu avant sa mort dans l'attentat
    Quarante-neuf personnes ont été tuées dimanche dans le sud-est de l'Iran, à la frontière avec le Pakistan, dans un attentat suicide qui a décapité le commandement local des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique du régime, et suscité des accusations de Téhéran envers Washington.
    Sept commandants des Gardiens dont "le général Nour-Ali Shoushtari, adjoint du commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, et le général Rajab-Ali Mohammad-Zadeh, commandant pour le Sistan-Balouchistan, (...) ont été tués" dans cet attentat suicide sans précédent, a précisé l'agence Fars.

    Quarante-neuf personnes ont été tuées dans cet attentat, a indiqué dimanche soir l'agence Mehr précisant que ce "chiffre peut encore augmenter".

    Téhéran a dénoncé un acte "terroriste" et accusé les Etats-Unis d'être impliqués dans cette attaque qui, selon un responsable du pouvoir judiciaire, a été revendiquée par le groupe rebelle sunnite Joundallah.

    Washington a condamné l'attentat, niant toute participation.

    Le Pakistan a également été visé par les critiques de Téhéran.

    Le chargé d'affaire a été convoqué par le pouvoir iranien afin de protester contre l'utilisation du territoire pakistanais par les "terroristes", selon l'agence Isna.

    "Nous avons appris que certains agents au Pakistan coopéraient avec les principaux responsables de l'attentat et nous considérons qu'il est de notre droit de réclamer ces criminels", a ajouté le président Mahmoud Ahmadinejad, appelant Islamabad à interpeller ces personnes sans délai.

    Il a en outre promis que "les criminels" recevraient "bientôt une réponse".

    L'attentat s'est produit à 08H00 (04H30 GMT) dans la ville de Pishin, alors que les commandants des Gardiens de la révolution participaient à une réunion avec les chefs de tribus de la province destinée à renforcer "l'unité entre les chiites et les sunnites", selon Fars. Des chefs de tribus ont également péri.

    "Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser", a précisé l'agence Irna.

    "Nous considérons que les derniers actes terroristes résultent de l'action des Etats-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays", a réagi le président du Parlement, Ali Larijani.

    Les accusations iraniennes contre les Etats-Unis interviennent alors que des experts iraniens, français, russes et américains doivent se retrouver lundi à Vienne pour parler du nucléaire iranien.

    Les Gardiens de la révolution ont eux accusé "l'oppression mondiale (Etats-Unis et Grande-Bretagne, ndlr) d'avoir utilisé les éléments à sa solde" pour commettre cet attentat.

    AFP. 18.10.09

  • Gisèle Halimi s'inquiète pour le droit à l'avortement et craint qu'on ne tue pas assez d'enfants!

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    Gisèle Halimi, née Zeiza Gisèle Élise Taïeb le 27 juillet 1927 à La Goulette (Tunisie), est une avocate et militante féministe et politique française d'origine juive tunisienne.

    Alors que plusieurs milliers de sympathisants de la cause féministes se sont rassemblés samedi à Paris, Gisèle Halimi estime que le droit à l'avortement «traverse une période sombre». «Bien entendu, il n'y a pas de menace d'abolition frontale du droit à l'avortement», a déclaré sur RTL l'avocate et militante de la cause des femmes, «mais on supprime les moyens qui permettent de bénéficier de cette liberté».

     
    «Or, une liberté sans les moyens d'en jouir, ce n'est qu'une liberté abstraite», a-t-elle ajouté avant d'évoquer la fermeture de plusieurs centres d'interruption volontaire de grossesse (IVG) en région parisienne. «D'après notre commission IVG de (l'association) Choisir la cause des femmes, on a fermé le de l'hopital Broussais (, 14e), on a fermé le centre de l'hopital Tenon (Paris, 20e) on a fermé le centre Jean Rostand à Ivry-sur-Seine, et demain c'est imminent on va fermer Bobigny», a affirmé Gisèle Halimi.

    «Tout cela s'est passé très vite, depuis mai-juin 2009», a ajouté la présidente de l'association Choisir la cause des femmes, créée en 1971, trois ans avant la loi sur le droit à l'avortement. «Il y a 12.000 avortements en moyenne en Ile-de-France (par an) et là on est en train d'en empêcher le quart, soit 3.000 avortements», a précisé Gisèle Halimi.

    Avant la manifestation de samedi, le mouvement du Planning familial avait dénoncé jeudi «la logique de rentabilité» conduisant au «démantèlement des centres d'IVG autonomes», notamment en région parisienne, en citant les mêmes établissements que Mme Halimi. Mise en cause, l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) avait assuré que les «regroupements» actuellement en cours donnaient lieu à des «transferts d'activités» sans «diminuer le volume d'activités».

    Les activités IVG de Broussais ont ainsi été transférées à Cochin (Paris, 14e) ou celles de Tenon à Saint-Antoine (Paris, 12e), a indiqué l'AP-HP.

    Le parisien - 18 octobre 2009

  • La prise en charge de l'IVG par l'AP-HP - L'horreur chiffrée d'un génocide

    En octobre 2008, l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a pris en charge 12 423 IVG au sein de ses 18 centres d'orthogénie ou dans ses services de gynécologie, soit 22 % de l'offre francilienne alors qu'elle n'assure que 19 % des naissances. Après une forte croissance jusqu'en 1996, les IVG connaissent un léger recul notamment depuis 2001, la loi autorisant depuis lors que l'IVG médicamenteuse soit réalisée en ville sous condition que le médecin soit en réseau avec un établissement de soins.

    Dans le prolongement de ces dispositions réglementaires, l'élaboration de conventions avec des médecins de ville pour la pratique des IVG médicamenteuses hors établissements de santé a permis d'augmenter l'offre globale de soins dans les bassins de vie. La mise en place du REVHO (réseau entre la ville et l'hôpital pour l'orthogénie), dans lequel des praticiens de l'AP-HP sont fortement impliqués et moteurs, y a contribué de manière significative notamment grâce à la formation des médecins à cette technique et en offrant un relais hospitalier en cas de complication. En 2008, sur les 18 centres proposés par l'AP-HP, 11 avaient passé une convention avec les médecins de ville qui pratiquent l'IVG médicamenteuse, l'hôpital assurant les techniques instrumentales sous anesthésies et les complications.

    Cependant, dans le même temps, les modes de prise en charge des IVG ayant évolué, le recours à l'IVG instrumentale est marqué par un fléchissement (66,7% des actes en 2008 contre 80% en 1996) et face à cette évolution, l'organisation AP-HP offre une certaine disparité en termes de prise en charge : 7 centres seulement sur 18 pratiquent toutes les techniques disponibles en un même lieu.

    C'est pourquoi l'AP-HP a engagé depuis début 2009, dans le cadre de sa mission de service public, une réflexion sur la nécessaire adaptation de son dispositif de prise en charge qui doit être progressivement consolidé au sein des 11 groupes hospitaliers, en cours de constitution, et dont le socle commun d'activités comportera une prise en charge en orthogénie . Ainsi chaque groupe hospitalier devra disposer d'un centre d'IVG , de telle façon que sur un même territoire, un niveau d'activité au moins équivalent soit maintenu ainsi que tous les modes d'intervention (IVG chirurgicale sous anesthésie générale ou locale, IVG médicamenteuse)

    C'est le cas, par exemple, de l'hôpital Avicenne qui étudie l'opportunité d'un regroupement sur le site de Jean Verdier dans le cadre du Groupe Hospitalier Avicenne/Jean Verdier/René Muret

    C'est également dans ce cadre que s'opèrent déjà certains transferts d'unités, selon un cahier des charges qui fait obligation de ne pas diminuer le volume d'activités et de proposer aux femmes l'ensemble des techniques existantes :
    - l'activité modeste de Jean Rostand a rejoint le centre de Bicêtre (mai) au moment de l'ouverture de la nouvelle maternité
    - Tenon s'est regroupé avec le centre d'orthogénie de Saint Antoine (depuis ju illet)
    - Broussais, dont les activités hospitalières sont en cours de redéploiement vers les autres hôpitaux de l'AP-HP, a été transféré à Cochin/Saint Vincent de Paul
    (septembre)

    Ainsi regroupée, l'organisation de l'orthogénie sera progressivement renforcée pour offrir aux femmes une prise en charge complète et plus sûre.

    Activité d'orthogénie en chiffres à l'AP-HP :

    - en 2008, 12 423 IVG ont été réalisées par 18 centres autonomes ou services de gynécologie de l'AP-HP soit une croissance de 8% depuis 1996 avec un léger recul de -2,6% par rapport à 2007.

    - 50% de l'activité est réalisée dans les 10 centres de Paris qui ont réalisé 6240 actes
    Bichat : 734; Broussais (transféré à Cochin : 936) : 1309; Lariboisière : 901; Pitié Salpétrière : 248; Robert Debré : 174; Tenon (transféré à Saint-Antoine : 645):523 Trousseau : 205; Saint-Louis : 560

    - 50% dans les 8 autres centres répartis entre :
    92 : 3569 actes soit 29% de l'activité totale dans 4 centres (Béclère, Beaujon, C.Celton, HEGP, L.Mourier)
    93 : 1688 actes soit 14% de l'activité totale dans 2 centres (Avicenne, Jean Verdier)
    94 : 926 actes soit 7% de l'activité totale dans 2 centres
    (Bicêtre et Jean-Rostand)

    News" Press - 18 octobre 2009

  • "Un chien UMP serait élu"

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    (Cliquez sur la photo)

     , invitée de l'émission politique de 5, juge Jean Sarkozy illégitime à la tête de l'Epad, l'établissement de gestion du quartier d'affaires de La Défense. «Il n'a ni les compétences ni l'expérience, ni les diplômes» pour occuper ce poste «alors qu'il va être amené à brasser des millions», a dénoncé la députée européenne.

     Rejetant le parallèle avec son propre parcours, la fille de Jean-Marie Le Pen, engagée au côté de son père depuis l'âge de 21 ans, s'est emportée : «Je n'ai pas 21 ans, je n'ai pas 23 ans (Ndlr: l'âge de Jean Sarkozy), j'en ai 41. Je crois m'être élevée par mon métier (Ndlr. avocate)», a-t-elle affirmé, remarquant que le fils aîné du président de la République n'avait pas de bulletin de salaire. «Tout est prévu, a-t-elle poursuivi au sujet de l'Epad. Monsieur Sarkozy, Nicolas, a préparé le terrain. Hervé Marseille, qui cède sa place, a été nommé dans un placard doré de l'Etat».

    «Elu dans un canton qui vote à 75 % UMP au premier tour»

    Plusieurs responsables UMP ont affirmé que le fils du chef de l'Etat pouvait diriger l'Epad parce qu'il a été élu conseiller général à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) en mars 2008. «Il a été élu dans un canton qui vote à 75 % UMP au premier tour, a rétorqué Marine Le Pen. Un chien coiffé d'un bonnet marqué UMP aurait été élu».

    Ses propos font écho à ceux du socialiste Arnaud Montebourg, qui a, sur Canal + à midi, utilisé lui aussi le registre animalier pour dénoncer la candidature de Jean Sarkzoy et sa légitimité politique tirée du suffrage universel. «Une chèvre pourrait être élue avec l'investiture UMP à Neuilly. N'importe qui peut être élu», a lancé le député et président du conseil général de Saône-et-Loire. «Sa légitimité n'existe pas pour gérer 150 millions d'euros de budget», a-t-il jugé. 

    Quant aux propos pacificateurs de Luc Chatel, ce matin lors du rendez-vous Europe 1 - Le Parisien, qui pense «possible» que les neuf représentants de l'Etat au conseil d'administration de l'EPAD «ne participent pas au vote» du 4 décembre, Marine Le Pen estime «que la preuve est faite que ceux qui sont indignés ont raison de l'être».

     Et de conclure, en substance, qu'avec la famille Sarkozy, «c'est un scandale tous les deux jours». 

    Le Parisien - 18 octobre 2009

     

  • Jean-Marie Le Pen dans le Var - Régionales en PACA

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    C’est devant plus de 400 militants varois réunis à Cuers que le Président du Front National a lancé sa campagne pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Cette journée a débuté par une conférence de presse couverte par la presse régionale et nationale. Jean-Marie Le Pen a fait un tour d’horizon des sujets  politiques et a expliqué qu’il souhaitait prendre sa revanche sur la clique politique de l’UMPS qui nous dirige, que ce soit la gauche qui tient la région ou la droite qui tient le gouvernement.

    Le Président du Front National s’est montré extrêmement confiant quant aux résultats « entre une droite aveugle et une gauche paraplégique, toutes les conditions sont réunies pour obtenir des résultats au dessus de nos espérances ».

    C’est après le déjeuner que Jean-Marie Le Pen prit le micro pour faire son intervention. Une nouvelle fois le Président du FN a su motiver à nouveau les militants varois pour cette nouvelle bataille.

    Contrairement à certaine affirmation journalistique, le Président du Front National ne débutera pas cette campagne électorale par une tournée des départements, à partir de l’année prochaine, mais bien dès maintenant. Puisqu’il se déplacera dès le mois prochain dans les Bouches du Rhône, les Alpes Maritimes et le Vaucluse !

    Une certaine presse évoque un possible nouveau dérapage de la part de Jean-Marie Le Pen concernant deux phrases de son intervention : « Plusieurs grandes villes sont déjà à majorité musulmanes » et « Gaudin est tout à fait capable de se convertir à l’Islam pour rester maire de Marseille ».

    Ces serviteurs du système n’ont toujours pas compris que le Président du FN était un homme libre et qu’il disait ce qu’il pensait, même si cela déplaisait au politiquement correct. Par ailleurs comment peut-on être choqué par ces deux phrases ? Cela est une nouvelle preuve de la méconnaissance de la réalité dans nos villes de ceux qui sont chargés de vous informer…

    Nations Presse Info - 18 octobre 2009

     

  • Iran: attentat contre les Gardiens de la révolution, Washington dément toute implication

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    Les Gardiens de la révolution au cours d'un défilé à Téhéran

    Une trentaine de personnes, dont plusieurs hauts commandants des Gardiens de la révolution, ont été tuées dimanche dans un attentat suicide perpétré dans une ville du sud-est de l'Iran frontalière du Pakistan.

    L'attentat, le plus meurtrier de ces dernières années contre le corps d'élite des Gardiens de la révolution, a décapité le commandement local de cette armée idéologique du régime.

    Téhéran a dénoncé un acte "terroriste" et accusé les Etats-Unis dans cet attentat, qui selon un responsable du pouvoir judiciaire a été revendiqué par le groupe rebelle sunnite Joundallah.

    Les Etats-Unis ont condamné l'attentat et rejeté les accusations de Téhéran.

    "Nous condamnons cet acte de terrorisme et pleurons la perte de vies innocentes", a déclaré dans un communiqué un porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly.

    "Entre 30 et 35 personnes, notamment des commandants des Gardiens de la révolution et des chefs de tribus" ont été tuées dans l'attentat, a déclaré Mohammad Marzieh, procureur général de Zahedan, chef-lieu de la province de Sistan-Balouchistan.

    Il a ajouté qu'"aucun suspect n'a été arrêté (mais) le groupuscule de Abdolmalek Righi (Joundallah, NDLR) a assumé la responsabilité de cette action terroriste".

    L'attentat s'est produit à 08H00 (04H30 GMT) dans la ville de Pishin, dans le Sistan-Balouchistan, alors que les commandants des Gardiens de la révolution participaient à une réunion avec les chefs de tribus de la province destinée à renforcer "l'unité entre les chiites et les sunnites", a indiqué l'agence de presse Fars.

    "Dans cette action terroriste, le général Nour-Ali Shoushtari, l'adjoint du commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad-Zadeh, commandant des Gardiens de la révolution pour le Sistan-Balouchistan, le commandant des Gardiens pour la ville d'Iranshahr (sud-est), et le commandant de l'unité Amir-al Momenin ont été tués", a précisé Fars.

    Des chefs de tribus ont également péri dans l'attentat selon la même source.

    "Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser lors d'une réunion des chefs de tribus" de la province avec les commandants des Gardiens de la révolution, a indiqué l'agence de presse officielle Irna.

    Le président Mahmoud Ahmadinejad a demandé "une action rapide contre les responsables de ce crime terroriste".

    "Nous considérons que les dernières actions terroristes résultent de l'action des Etats-Unis et montrent l'animosité américaine à l'égard de notre pays", a pour sa part accusé le président du Parlement, Ali Larijani.

    Le président américain Barack Obama avait dit qu'il tendait la main à l'Iran mais avec cette action il s'est brûlé la main. Le peuple iranien a raison de ne pas croire aux changements promis par le gouvernement américain, ce qui est contre leurs intérêts, a-t-il estimé.

    Selon M. Larijani, "l'objectif des terroristes est de perturber la sécurité dans la province" pour empêcher son développement "économique".

    "Très certainement, les Gardiens de la révolution vont agir avec une force encore plus forte pour instaurer la sécurité dans la région", a-t-il prévenu.

    Les Gardiens de la révolution ont eux accusé "l'oppression mondiale d'avoir provoqué les éléments à sa solde" pour commettre cet attentat. L'oppression mondiale désigne généralement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

    La population iranienne, forte de 71 millions d'habitants, est composée à plus de 90% de chiites, mais la province du Sistan-Balouchistan, située à la frontière avec le Pakistan et l'Afghanistan, abrite une forte minorité sunnite.

    Elle est considérée comme la province la moins sûre d'Iran en raison de la présence de rebelles mais aussi de trafiquants de drogue.

    Le groupe rebelle sunnite Joundallah (soldats de Dieu) est généralement accusé par les autorités iraniennes de mener de telles actions armées.

    AFP. 18. 10. 09

  • Deux millions de personnes ont manifesté à Madrid contre l'avortement

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    Madrid le 17 octobre 2009

    Plus d'un million de catholiques espagnols soutenus par l'Eglise et la droite, ont manifesté samedi à Madrid contre le projet de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste aux cris de "l'avortement non! la vie oui", selon diverses estimations.

     
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    La foule à Madrid le 17 octobre 2009

    Les organisateurs ont avancé plusieurs estimations de participation à cette marche avant de la fixer définitivement à deux millions de personnes, tandis que la région de Madrid gouvernée par les conservateurs, a avancé le chiffre d'1,2 million de participants.

    Le projet de loi socialiste, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.

    Personnes âgées, familles avec enfants et poussettes, groupes d'adolescents dont certains portaient des tee-shirts et des drapeaux rouges sur lesquels était écrit "Droit à la vie", religieuses et curés : une marée humaine a envahi le centre de la capitale espagnole.

    La manifestation a débuté à 17H00 (15H00 GMT) derrière une grande pancarte proclamant : "Chaque vie compte" et s'est achevée deux heures plus tard.

    "Lui, il ne peut pas, c'est pour cela que moi je crie", scandait un groupe de jeunes filles, en arborant une figurine de plastique représentant un foetus.

    La ministre socialiste de l'Egualité, Bibiana Aido, à l'origine du projet de loi controversé, a exprimé son "respect total" pour les manifestants tout en soulignant que "personne n'a le monopole de la morale". "Aucune femme ne peut être pénalisée pour prendre une décision aussi difficile de celle d'avorter", a-t-elle déclaré.

    La manifestation avait été convoquée par le Forum de la famille, une plateforme d'organisations catholiques conservatrices, qui avait fait descendre des centaines de milliers de manifestants dans la rue en 2005 contre la loi autorisant le mariage homosexuel.

    L'ancien chef du gouvernement conservateur José Maria Aznar (1996-2004) et plusieurs élus de la droite, dont la présidente de la région de Madrid, Esperanza Aguirre et la secrétaire générale du Parti populaire (PP) Maria Dolores de Cospedal, ont participé à cette marche.

    Le projet de loi approuvé le 26 septembre par le gouvernement et qui sera débattu à partir de novembre au Parlement, s'inspire de la législation en vigueur dans la plupart des pays de l'Union européenne.

    S'il est adopté en l'état, les femmes vivant en Espagne pourront avorter librement dans un délai de 14 semaines, et de manière exceptionnelle, jusqu'à 22 semaines de grossesse en cas de "risque pour la vie et la santé" de la mère ou "de graves anomalies du foetus".

    Il ne pourra enfin être pratiqué sans limite de temps qu'en cas de "maladie extrêmement grave et incurable du foetus".

    Actuellement, l'avortement n'est autorisé qu'en cas de viol (jusqu'à 12 semaines de grossesse), de malformations du foetus (22 semaines) ou de "danger pour la santé physique ou psychique de la mère" (sans limitation de temps).

    Mais dans la pratique, le risque pour la santé psychique de la mère est le motif invoqué par plus de 90% des femmes, ce qui a donné lieu à des avortements très tardifs et controversés.

    Le projet contient une disposition très controversée, y compris dans l'électorat de gauche: les mineures de 16 et 17 ans pourront avorter librement sans consentement ni information préalable de leurs parents.

    Les Espagnols sont majoritairement opposés à cette disposition, alors qu'ils se divisent en camps à peu près égaux entre partisans et opposants à la réforme dans son ensemble, selon les sondages.

     

    AFP. 17.10.09
  • Les profanations de sépulture en Algérie

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    Cimetière oranais de Saint-Cloud en Algérie - août 2009
    (Cliquez sur la photo)
    Voir d'autres photos des profanations: http://www.nationspresse.info/?p=61316#more-61316

  • Hommage à Marie-Antoinette, reine de France, suppliciée le 16 octobre 1793

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    La Reine de France et ses enfants - Elisabeth Vigée-Lebrun - 1787
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    Portrait par Elisabeth Vigée-Lebrun en 1783
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    Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire qui la condamne à mort
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Rendons un hommage  tout particulier à notre Reine Marie-Antoinette assassinée il y a aujourd’hui 216 années.

    Femme, Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès en sorcellerie, orchestré par la franc-maçonnerie,  dont s’inspireront les pires réquisitoires staliniens.

    Reine de France, et non « citoyenne Capet », Marie-Antoinette meurt en martyre comme une grande Sainte. Veuve, elle endure un calvaire physique et moral abominable qui lui fera dire qu’elle n’a « plus de larmes pour pleurer ». Aux fenêtres de sa prison, à travers les barreaux de sa cellule, les barbares révolutionnaires lui présentent la tête empalée de sa meilleure amie. Montant à l’échafaud, la Reine de France présente ses excuses à Sanson, son bourreau, pour lui avoir effleuré le pied.

    Parfaitement innocente des crimes dont on l’accuse, Marie-Antoinette est sauvagement guillotinée, et rend sa belle âme à Dieu le 16 Octobre 1793, elle n’avait que 37 ans. Sa Lettre Testamentaire à Madame Élisabeth, sœur du feu Roi Louis XVI, demeure un chef-d’œuvre poignant de foi, de fidélité, d’amour, d’abnégation, de courage et de vérité.

    Que Marie-Antoinette bénisse et protège, du haut du Ciel, la France, son Royaume qu’elle aimait tant.

    Nations Presse Info - 17.10.09
  • Assises de Nantes: des "jeunes" jugés pour une tournante

    NANTES (NOVOpress Bretagne) – Un samedi de mars 2008, une jeune femme de 20 ans, handicapée souffrant de déficience mentale, qui se rendait chez sa mère dans le quartier des Dervallières, à Nantes, avait été entraînée dans un box d’immeuble par quatre jeunes qui l’avaient violée à tour de rôle pendant une heure. Une « tournante », comme on dit ; une spécialité des quartiers dits « sensibles ». Terrorisée, la victime n’avait rien dit à sa mère.

    Le lendemain, alors qu’elle s’apprêtait à prendre le bus pour retourner au foyer qui l’héberge, elle avait rencontré à nouveau ses agresseurs. Ceux-ci, et deux autres, l’ont obligée à nouveau à les suivre dans une autre cave où elle a encore été violée et contrainte à des actes dégradants, pendant près de trois heures.

    Les agresseurs, des « jeunes » qui avaient alors entre 15 et 17 ans, étaient scolarisés. Certains avaient déjà fréquenté le tribunal pour enfants.

    Depuis mardi les quatre mineurs de plus de 16 ans comparaissaient devant la cour d’assises des mineurs de Loire-Atlantique, qui siège à huis clos. Les deux plus jeunes à l’époque des faits comparaîtront ultérieurement devant le tribunal pour enfants.

    Quatre condamnations à des peines de 5 à 6 ans de prison ont été prononcées le 16 octobre.

    Regrettable coïncidence : on venait d’apprendre un nouveau viol collectif, qui aurait eu eu lieu au cours de la nuit du 13 au 14 octobre au Breil, autre « quartier sensible» de Nantes. Une adolescente de 14 ans aurait été contrainte à des relations sexuelles avec au moins deux mineurs.


    [cc] Novopress.info, 2009, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
    [http://fr.novopress.info]

    17.10.09

     

  • Polanski hospitalisé pour des examens

    Le cinéaste français Roman Polanski, 76 ans, emprisonné depuis le 26 septembre en Suisse, "subit des examens médicaux", a indiqué samedi à l'AFP son avocat français maître Hervé Temime. "Je ne sais pas où (...) Je ne peux pas vous en dire plus ", a-t-il expliqué. L'avocat dit ne pas avoir parlé récemment avec son client. Sur son site Internet, le tabloïd suisse Blick explique que le réalisateur franco-polonais a été hospitalisé vendredi matin "dans un hôpital du canton de Zurich". Le journal cite une source judiciaire de Berne qui a souhaité l'anonymat selon laquelle l'hospitalisation "n'est sans doute pas grave". "Polanski doit rester alité à l'hôpital un à deux jours" pour un problème médical antérieur à son arrestation en Suisse, a ajouté cette source. "Cela ne pouvait être traité en ambulatoire", a-t-elle encore dit sans donner plus de détails sur l'affection supposée du cinéaste

    Le consul général de France Jean-Luc Fauré-Tournaire s'était dit inquiet vendredi de l'état de santé de Roman Polanski arrêté à son arrivée à Zurich il y a trois semaines, sur mandat américain. Jean-Luc Fauré-Tournaire s'était rendu le jour même à la prison de Winterthour (est de la Suisse) où le réalisateur est détenu."J'étais effectivement dans cette prison ce matin (vendredi), j'en suis sorti très rapidement", avait indiqué à l'AFP le consul sans préciser s'il avait pu rencontrer Roman Polanski. "Je suis effectivement inquiet sur la santé de Roman Polanski, ce n'est pas à 76 ans qu'on va en prison. C'est un vieux monsieur", avait-il simplement ajouté, précisant cependant que "les autorités suisses étaient très correctes, très polies, elles font un travail très respectable". Maître Temime s'était également dit "inquiet" le 11 octobre de la santé de son client. "Je suis inquiet pour son état de santé, je l'ai trouvé très abattu, c'est un homme de 76 ans" avait-il expliqué.

    Une décision attendue dans les prochains jours

    Roman Polanski, Oscar du meilleur réalisateur (2003) et Palme d'or à Cannes (2002) pour Le Pianiste, était recherché par la justice américaine après une procédure ouverte en 1977 pour des "relations sexuelles illégales" avec une adolescente alors âgée de 13 ans. Son arrestation , survenue plus de trente ans après les faits incriminés, a soulevé une vive polémique dans le monde sur la responsabilité morale et pénale des personnes célèbres. Les autorités suisses se sont opposées le 6 octobre à une mise en liberté provisoire du cinéaste, réclamée par ses avocats, renvoyant la décision au Tribunal pénal de Bellinzone (sud) où un recours a également été déposé. La décision est attendue "dans les prochains jours", selon le consul général de France.

    Le Point - 17.10.09

    ON organise peut-être sa fuite, sait-on jamais...

  • Contre l'avortement en Espagne: plus d'un million de personnes à Madrid

    Plus d'un million de catholiques espagnols ont participé samedi après-midi à Madrid à une manifestation contre le projet de loi de libéralisation de l'avortement du gouvernement socialiste, a déclaré à l'AFP un des organisateurs.

      "Il y a plus d'un million de personnes", a assuré le responsable presse de l'organisation catholique HazteOir (Fais-toi entendre, ndlr), Victor Gago, tout en soulignant qu'une estimation officielle de participation serait communiquée ultérieurement par les organisateurs.

    Ni les autorités régionales ni la préfecture de Madrid n'avaient fourni d'estimations de participation à cette manifestation qui a débuté à 17H00 (15H00 GMT). Elle devait s'achever deux heures plus tard dans le centre de la capitale espagnole.

    Selon une estimation de journalistes de l'AFP sur place, les manifestants étaient plusieurs centaines de milliers.

    Le projet de loi du gouvernement socialiste, réformant une loi de 1985 qui n'avait dépénalisé l'avortement que sous certaines conditions, prévoit notamment une liberté totale d'avorter dans un délai de 14 semaines.

    AFP. 17.10.09