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Blog - Page 1695

  • Le "charter de la honte" a bien décollé vers l'Afghanistan... avec trois expulsés!

    L’avion reconduisant dans leur pays trois afghans illégaux a finalement bien décollé.

    Ainsi M. Besson, le ministre de l’immigration-invasion aura procédé à cette opération honteuse:

    - honteuse parce qu’il n’y avait dans l’avion que trois afghans alors que cette opération aurait du concerner des centaines illégaux afghans en attente d’expulsion.

    - honteuse parce qu’il a fallu payer les hors la loi (2000 euros et quinze jours d’hôtel) pour faire exécuter une sanction légitime à savoir le retour immédiat et sans condition dans le pays d’origine.

    - honteuse parce qu’en adoptant un profil bas, le ministre sarkozo-socialiste a montré qu’il n’existait aucune détermination gouvernementale à faire respecter les lois sur le séjour des étrangers en France.

    Que les bobos qui s’inquiètent pour la sécurité des expulsés se rassurent; quand ils auront fini de dépenser les 2000 euros gagnés au grattage, ils reviendront en France jouer au tirage.

    Altermédia info - 21 octobre 2009

  • Le cambrioleur étranglé par sa victime serait son élève

    L'homme étranglé lundi soir près de Montpellier par un professeur chez qui il s'était introduit est en fait l'un de ses anciens élèves, furieux d'avoir été recalé à ses examens.

    Un cambriolage qui n'a peut-être pas été commis par hasard. L'homme étranglé lundi soir près de Montpellier par un professeur dans la maison duquel il s'était introduit serait en réalité l'un de ses anciens élèves, venu se venger pour avoir été recalé à ses examens. L'information, révélée par le site internet du Midi Libre, a été confirmé par l'avocat du père de famille, qui a précisé que le professeur ne s'en était pas rendu compte au moment de l'agression.

    Lundi soir, vers 23 heures, un jeune homme cagoulé, ganté et armé d'un pistolet s'introduit dans une maison d'un quartier résidentiel de Juvignac, dans l'Hérault. Il menace le père, maître de conférences en sociologie à l'université Paul Valéry de Montpellier -, sa femme et leur fils, âgé de 13 ans. Il les fait allonger par terre et les asperge d'essence. Il réclame de l'argent et menace de les brûler vif. Alors que l'agresseur frappe à coup de crosse la mère qui tente de se relever, le père réussit à le désarmer avant de l'étrangler en lui faisant une clef de bras. A leur arrivée, les policiers découvrent l'agresseur à terre, mort. Les premiers éléments de l'autopsie révèlent que le jeune homme n'est pas mort par strangulation mais suite à une compression du coeur, dû au fait que sa victime l'ait serré de toutes ses forces.

     

    Le professeur mis en examen pour «homicide volontaire»

     

    L'enseignant a été mis en examen pour «homicide volontaire» mais laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Sa victime, Saïd, âgée de 26 ans, avait déjà été condamnée à trois reprises, dont deux pour violences.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme souffrait par ailleurs de troubles psychiatriques...

    «C'est un cas d'école de légitime défense», explique l'avocat de la famille, Me Jean-Robert Phung. «La thèse du cambriolage qui a mal tourné n'est pas soutenable, on ne vient pas cambrioler quelqu'un avec trois litres d'essence dans son sac», a-t-il poursuivi. «Mon client a dit aux enquêteurs qu'il n'avait absolument pas reconnu qui que ce soit, mais que si cela devait lui rappeler quelqu'un, ce serait vaguement un étudiant de (l'université) Paul-Valéry».

    Le professeur aurait notamment raconté aux enquêteurs se souvenir d'un étudiant venu le voir en décembre dernier pour une mauvaise note en sociologie, qui risquait de l'empêcher d'avoir son diplôme. L'enseignant aurait alors refusé de lui changer sa note, et, selon lui, l'étudiant serait reparti dans le calme.

        Le Figaro - 21 octobre 2009

  • Esclavage sexuel: un vaste réseau de prostitution de jeunes Noires démantelé en France

    Depuis mercredi matin, 34 personnes sont en garde à vue dans le cadre du démantèlement d'un vaste de réseau de prostitution entre (Haute-), (Gironde) et la région parisienne.

     Le responsable présumé de ce réseau qui exploitait des jeunes Nigérianes a été interpellé à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).


    L'enquête a débuté en avril 2008 avec les confidences d'une ancienne prostituée recueillies par des policiers de Limoges. Rapidement, les enquêteurs ont identifié une certaine Madame K.., de nationalité nigériane, qui gérait le réseau de filles travaillant sur Limoges, notamment dans un appartement du centre-ville.

    A la suite de la découverte d'importants virements bancaires réalisés depuis Bordeaux vers le Nigeria - au moins 100 000 euros auraient ainsi été envoyés par mandat -, les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Bordeaux et à l'Office central de répression de la traite des êtres humains (OCRTEH).

    Au cours de l'enquête, les policiers ont découvert qu'une plainte avait été déposée par une prostituée battue à coups de barres de fer. Plus de 8 000 € en liquide ont été saisis au domicile des personnes interpellées.

    Le Parisien - 21 octobre 2009

     

     

  • Le docteur Krombach était curieusement bien "protégé" en France comme en Allemagne...

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    Le docteur allemand Dieter Krombach, meurtrier et violeur de la jeune Kalinka Bamberski

    Dieter Krombach, accusé d'avoir tué une jeune Française de 14 ans en 1982 et livré à la justice française dimanche à Mulhouse était en cours de transfèrement vers Paris mercredi alors que le père de la victime, André Bamberski, a été libéré et placé sous contrôle judiciaire.

     

    Le cardiologue allemand, qui selon M. Bamberski a violé et tué sa fille Kalinka, avait été condamné par contumace à 15 ans de réclusion par la cour d'assises de Paris en 1995. Mais il n'a jamais purgé cette peine, l'Allemagne refusant de l'extrader parce que cette même affaire avait été classée sans suite par la justice allemande en 1982.

    Il a finalement été livré à la justice française de manière assez rocambolesque puisqu'il a été retrouvé ligoté, bâillonné et blessé au visage dimanche matin à 03h50 à proximité du tribunal de Mulhouse, sur un appel téléphonique d'André Bamberski.

    Soigné dans un premier temps à l'hôpital de Mulhouse, il était néanmoins assez en forme pour être transféré à Paris mercredi.

    A son arrivée au tribunal de grande instance de Paris, le cardiologue allemand devait être présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) dans l'après-midi ou la soirée.

    Le JLD statuera à l'issue d'un débat contradictoire sur son placement en détention provisoire ou sa remise en liberté, éventuellement assortie d'un contrôle judiciaire. Il était recherché depuis plusieurs années sur la base d'une "ordonnance de prise de corps" en vigueur à son encontre depuis un arrêt de la chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris du 8 avril 1993 qui le renvoyait devant la cour d'assises.

    Son avocat Me François Serres va demander sa remise en liberté.

    André Bamberski, qui a, quant à lui, reconnu être à l'origine de l'enlèvement du Dr Krombach, a été remis en liberté mais placé sous contrôle judiciaire tard mardi soir à Mulhouse. Dès mercredi il souhaitait regagner son domicile, près de Toulouse, selon un de ses proches.

    Il a avoué avoir donné son accord le 9 octobre 2009 à une personne "rencontrée une fois quelques minutes" pour que le docteur Dieter Krombach soit ramené en France pour purger sa peine. En revanche, il a nié avoir donné son aval pour que le médecin soit passé à tabac et a affirmé ne pas savoir qui avait participé à l'enlèvement.

    "Les autorités françaises n'ont absolument rien fait pour obtenir l'extradition de Krombach" et compte tenu de la prescription en 2015, "il aurait été absous", avait rappelé mardi soir cet homme de 72 ans.

    M. Bamberski a expliqué avoir reçu samedi à son domicile près de Toulouse un appel anonyme lui intimant d'aller à Mulhouse "pour Krombach". Tôt le lendemain, un autre appel lui indiquait cette fois que le médecin se trouvait dans la cité alsacienne.

    Arrivé dimanche après-midi à Mulhouse avec 20.000 euros pour les remettre "à la personne qui viendrait les réclamer" et surtout pour "s'assurer que Krombach ne serait pas relâché", il avait été interpellé à son hôtel.

    Le contrôle judiciaire de M. Bamberski implique l'interdiction de quitter la France, le payement d'un cautionnement de 19.000 euros, ainsi que l'interdiction de rentrer en contact avec les personnes impliquées dans la procédure.

    AFP. 21.10.09

  • Il livre le meurtrier de sa fille à la police française

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    André Bamberski montre des photos de sa fille Kalinka tuée par le docteur Krombach
    (Cliquez sur la photo)

    Condamné par contumace en 1995 pour avoir donné la mort à une adolescente française il y a 27 ans, un cardiologue allemand a été retrouvé ligoté et bâillonné à Mulhouse, dans l'est de la France, apparemment traqué et livré à la justice par le père de sa victime.

    Le docteur Dieter Krombach, 74 ans, au centre d'un feuilleton judiciaire franco-allemand depuis deux décennies, a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi pieds et poings liés, avec des plaies à la tête, sous le porche d'un immeuble près du tribunal de Mulhouse, non loin de la frontière allemande.

    La police locale avait été prévenue par un appel anonyme peu avant 4 heures du matin.

    Selon l'avocat du cardiologue allemand, Me François Serres, son client a été enlevé en Bavière (sud de l'Allemagne) "samedi soir à 17H00 à son domicile, alors qu'il était en train de monter dans sa voiture".

    "Il a été mis dans une voiture où se trouvaient trois personnes dont deux parlaient en russe et un autre qui donnait des ordres dans une autre langue qu'il n'a pas pu identifier", a raconté Me Serres.

    Il a été "battu à quatre reprises très violemment avec des coups sur la tête", a indiqué l'avocat, ajoutant que son client avait aussi été victime d'un infarctus, et que son état de santé était "préoccupant".

    Sous le coup d'un mandat d'arrêt, le docteur Krombach a été hospitalisé sous le régime de la garde à vue. Il avait été condamné en France en 1995, mais jamais arrêté, pour la mort de la jeune Kalinka Bamberski.

    Les regards se sont immédiatement tournés vers André Bamberski, 74 ans, père de la victime. S'il réside d'ordinaire dans le sud-ouest de la France, il se trouvait à Mulhouse cette nuit-là.

    Bamberki a été mis en examen mardi soir pour enlèvement, séquestration arbitraire, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs et placé sous contrôle judiciaire.

    "M. Bamberski ne reconnaît pas les faits, mais il reconnaît avoir surveillé M. Krombach et avoir engagé des détectives privés à cet effet", a indiqué le procureur de Mulhouse, Jean-Pierre Alacchi, qui a fait état "d'indices non négligeables réunis à son encontre".

    "Il a ainsi été établi qu'il était en relation par téléphone avec les ravisseurs présumés", a dit le procureur, ajoutant qu'un des auteurs de l'agression, un ressortissant allemand ou autrichien, avait été arrêté en Allemagne.

    Le procureur a également indiqué qu'on avait trouvé 19.000 euros dans l'hôtel où résidait M. Bamberski à Mulhouse.

    L'affaire remonte à 1982: Kalinka Bamberski, 14 ans, est retrouvée morte au domicile du nouveau compagnon de sa mère, le docteur Krombach, sur les rives du lac de Constance.

    Ses bras portent des traces de piqûre intraveineuse, mais l'enquête est classée sans suite en Allemagne.

    Le père de Kalinka, qui estime que sa fille a été droguée par Krombach pour la violer, s'obstine et dépose plainte en France.

    Selon lui, la première autopsie a été pratiquée par des "copains" du docteur Krombach afin de "cacher le viol".

    André Bamberski obtient en 1985 l'exhumation pour autopsie en France du corps de sa fille, qui démontre selon lui que "l'intégralité des parties génitales et du bassin ont été prélevés".

    En 1995, Dieter Krombach est condamné à Paris à 15 ans de prison pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

    Un mandat d'arrêt international est émis en 1997, jamais appliqué. M. Bamberski accuse la France d'avoir "sacrifié sa fille" à ses relations avec l'Allemagne, et écrit au président Jacques Chirac.

    Entre-temps, Dieter Krombach a été condamné dans son pays en 1997 à deux ans de prison avec sursis pour abus sexuel sur une patiente de 16 ans. Il a également été condamné en juillet 2007 à deux ans et quatre mois de prison ferme pour escroquerie.

     

    AFP. 20.10.09
  • VIDEO - L'esclavage prospère jusqu'en Europe

    http://www.wat.tv/video/esclavage-prospere-jusqu-en-1v1bs_1ezx5_.html

    Chaque année dans le monde, de 800.000 à 2,4 millions de personnes sont victimes de traite des êtres humains. Selon l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la plupart des pays du monde sont touchés par ce phénomène, que ce soit comme pays d'origine, de transit, ou de destination des victimes qui sont principalement des femmes et des enfants.

    Ce commerce criminel arrive en troisième position derrière le trafic de drogue et d'armes en termes de bénéfices : il générerait 27 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, selon des estimations internationales.

    Selon le rapport 2009 de l'ONUDC, la majorité des victimes dans le monde sont exploitées sexuellement. En Europe, la traite concernerait 100.000 à 200.000 personnes, pour la plupart à des fins sexuelles. La traite passe parfois par des "amoureux" qui se révèlent proxénètes mais une méthode plus radicale, l'enlèvement de jeunes filles mineures, est pratiquée en Europe centrale et orientale.

    Selon les estimations officielles, le nombre des enfants victimes d'exploitation sexuelle est en augmentation en France et concernerait 6000 à 10.000 enfants, venus pour la plupart de l'étranger et notamment de Roumanie, d'Afrique subsaharienne et du Maghreb.

    Les routes de la traite

    Depuis quelques années, les flux de la traite se sont déplacés de l'Asie vers l'Europe de l'Est et du Sud-est, devenue actuellement une zone majeure d'origine et de transit du trafic. Les pays de destination pour ces victimes sont, eux, situés en Europe de l'Ouest : Allemagne, Pays-Bas, Italie, France... Une autre route de la traite vers l'Europe de l'Ouest vient d'Afrique et du Maghreb.

    "Dans le champ de l'exploitation sexuelle, l'Afrique est devenue ces cinq dernières années une zone d'origine de la traite en pleine explosion", souligne le Secours catholique.

    L'organisation caritative fait partie d'un collectif de 24 associations françaises, engagées en France ou à l'étranger, créé en 2007 pour mener un combat commun contre la traite des êtres humains. Ce samedi, ce collectif a organisé à Paris, au parc de Bercy, un après-midi d'information et de débat sur la traite des êtres humains afin de "favoriser une prise de conscience citoyenne" du grand public.

    D'après agence

    Qu'est-ce que la traite des humains ?

    La traite des êtres humains est définie dans l'article 4 de la Convention du Conseil de l'Europe du 16 mai 2005 et dans le Protocole de Palerme additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée. Cette expression désigne "le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou d'autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité, ou par l'offre ou l'acceptation de paiements ou d'avantages pour obtenir le consentement d'une personne ayant autorité sur une autre aux fins d'exploitation". La traite des êtres humains comprend "au minimum, l'exploitation de la prostitution d'autrui ou d'autres formes d'exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l'esclavage ou les pratiques analogues à l'esclavage, la servitude ou le prélèvement d'organes".

    LCI. info - 21.10.09
  • "La France n'est pas antisémite" dixit Attali

    L'économiste français Jacques Attali a tenté aujourd'hui à Jérusalem de mettre fin à la polémique sur ses propos sur l'antisémitisme en France publiés vendredi par le quotidien israélien Haaretz.

    "Je maintiens mes propos sur le fait que la France n'est pas un pays antisémite mais je ne nie pas qu'il y ait des actes antisémites qu'il faut dénoncer avec vigueur", a déclaré M. Attali, en marge d'une conférence internationale organisée par le président israélien Shimon Peres.

    Interrogé vendredi par le quotidien Haaretz (gauche), l'ancien conseiller de François Mitterrand avait fustigé "la propagande israélienne" qui, selon lui, désignait la France comme un pays ou sévissait l'antisémitisme. Interrogé sur l'antisémitisme en France, il avait vivement répondu au journaliste de Haaretz qu'il n'y avait aucun problème: "Absolument aucun. C’est un mensonge. Un pur mensonge. Il y a quelques antisémites bien connus. Mais cela ne constitue pas un problème au niveau national".

    Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Richard Prasquier, présent à Jérusalem, a expliqué à l'AFP que "les propos de Jacques Attali avaient soulevé un émoi justifié dans la communauté juive" ajoutant que "si la France n'est pas un pays antisémite, il existe un climat de détestation des juifs qui s'exprime par des insultes et souvent par des agressions physiques".

    Le Figaro - 21.10.09

  • Polanski était recherché pour des actes sexuels avec des enfants, pas seulement pour le viol de Samantha Geimer

    La Suisse a reconnu mercredi avoir contacté elle-même les Etats-Unis après avoir eu connaissance de l'arrivée prévue en Suisse du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, pour leur demander si leur mandat d'extradition émis en 2005 était toujours valable.

      "Lorsqu'en septembre nous avons reçu des informations selon lesquelles M. Polanski devait se rendre à Zurich, nous avons écrit aux autorités américaines pour savoir si le mandat était toujours valable pour éviter une arrestation inutile", a expliqué à l'AFP le porte-parole de l'Office fédéral de la justice (ministère) Folco Galli.

    "Cela a été confirmé et les autorités américaines nous ont envoyé le mandat (d'arrêt en vue d'extradition, ndlr) deux jours plus tard", a-t-il ajouté confirmant des informations de presse.

    "Nous n'avons jamais cherché à le cacher. Nous n'avons fait que notre devoir", a insisté M. Galli.

     "Depuis fin 2005, les autorités américaines recherchent activement Roman Polanski partout dans le monde" pour "des actes d'ordre sexuel avec des enfants, notamment un cas de 1977 avec une mineure de 13 ans à Los Angeles", avaient-elles expliqué juste après l'arrestation le 26 septembre à Zurich du réalisateur oscarisé, qui devait participer à un festival de film.

    Quant à savoir pourquoi la Suisse a répondu au bout de quatre ans au mandat américain de 2005 alors que Roman Polanski possède un chalet à Gstaad où il se rend régulièrement, le porte-parole s'est montré plus évasif.

    "Avant, nous ne savions pas quand il arrivait en Suisse. Nous n'avions pas d'indication sur sa présence", a-t-il argué.

    AFP. 21.10.09

  • JEUX - Charade 1

    Mon premier est toujours roi

    Mon second est une marque d'apéritif

    Mon troisième est un prénom germanique

    Mon tout est un roman

  • Le chercheur de la Nasa qui voulait travailler pour Israël

    Espion Nasa Stewart Nozette.jpg
    Stewart Nozette
    Le scientifique américain soupçonné de tentative d'espionnage au profit d'Israël a été présenté mardi à un juge fédéral à Washington qui lui a signifié les charges pesant contre lui et pour lesquelles il encourt la prison à perpétuité.
    Stewart Nozette, 52 ans, a été arrêté lundi après avoir été piégé par un policier du FBI sous couverture se faisant passer pour un agent du renseignement israélien.

    Mardi, il est arrivé à l'audience habillé en jean et chemise, sans menotte. Les cheveux en bataille et les lèvres closes, il a fait signe à des membres de sa famille dans la salle puis s'est assis, les mains dans les poches à côté de son avocat, John Kiyonaga.

    La juge Deborah Robinson lui a signifié les charges de tentative d'espionnage pesant contre lui et a fixé au jeudi 29 octobre une audience pour déterminer s'il devait rester en détention. D'ici là, le scientifique restera en prison.

    Docteur en astronomie, l'homme a travaillé pendant des années pour le gouvernement américain. Il a oeuvré directement à la Maison Blanche (entre 1989 et 1990), au ministère de l'Energie (entre 1990 et 1999) et, via une fondation qu'il a créée, pour le Pentagone et la Nasa.

    A ces divers titres, il a disposé d'un éventail d'accès à des informations classées secret défense ou top secrètes, tant sur les activités spatiales que militaires ou nucléaires des Etats-Unis, selon le ministère de la justice.

    C'est probablement la rémunération qu'il a perçu entre 1998 et 2008 comme consultant pour une société appartenant au gouvernement israélien - pour laquelle il a répondu à des questionnaires en échange de 225.000 dollars - qui a attiré l'attention de la police fédérale.

    Selon le témoignage de l'agent du FBI qui supervisait la surveillance et l'opération sous couverture (dont l'AFP s'est procurée copie mardi), en janvier 2009 alors qu'il partait à l'étranger, son sac a été fouillé à l'aéroport et contenait deux clés USB qui n'y étaient plus à son retour.

    Avant ce voyage, il avait, toujours selon le FBI, "informé un collègue que si le gouvernement américain essayait de (le) "mettre en prison" (pour un autre délit, sans lien avec celui-ci, ndlr), il partirait pour Israël ou un autre pays étranger et "leur dirait tout ce qu'il sait".

    Un policier fédéral est alors entré en contact avec lui, se faisant passer pour un agent du Mossad, les services secrets israéliens. M. Nozette a accepté et a fourni diverses informations secrètes et top secrètes en échange de 2.000 puis 9.000 dollars.

    M. Nozette a contribué pendant sa carrière à la conception d'un radar qui a permis de détecter la présence d'eau au pôle sud de la lune.

    AFP. 20.10.09 23h43

  • Les "dattes exquises" d'Agrexco

    Nous apprenons que dans les locaux et sous l’égide de la mairie du 16ème arrondissement, dont le Maire est Claude Goasguen, se tiendra les 20 et 21 octobre prochain la « Vente annuelle France- Israël ».

    Durant cette vente il est annoncé, par les organisateurs eux-mêmes, qu’il sera procédé à la dégustation « d’exquises dattes de la société Agrexco », une société qui exporte, selon ses propres dires, 70% de produits issus des colonies illégales israéliennes implantées en territoire palestinien, en particulier celles installées dans la fertile Vallée du Jourdain.

    Les colonies israéliennes sont condamnées formellement par le droit international en ce qu’elles constituent une « violation flagrante » de la 4ème Convention de Genève dont l’Etat israélien est signataire (voir : avis de la Cour internationale de Justice en date du 23 juillet 2004). Il en va naturellement de même pour les sociétés israéliennes qui s’y trouvent et qui sont donc illégales.

    L’Union européenne, dans l’Accord d’association passé avec Israël, effectif depuis l’an 2000, a pris en compte ce fait en interdisant l’entrée dans l’espace européen tous les produits qui ne proviennent pas uniquement du « territoire israélien » (voir : les articles 10, 83 et le protocole 7 de l’Accord). Sont formellement exclus du bénéfice de l’Accord les produits des colonies israéliennes.

    En d’autres termes, la présence « d’exquises dattes de la société Agrexco » à l’occasion de cette vente annuelle, comme tout autre produit israélien sans traçabilité touchant aux règles d’origine, constitue une violation grave du droit international et européen. Cela rend totalement illicite cette initiative de la société coloniale « Agrexco ». Et dans les circonstances actuelles de fortes tensions, cette violation du droit se double d’une provocation politique pouvant susciter des réactions.

    C’est pourquoi nous demandons instamment aux autorités locales qu’elles signifient aux organisateurs qu’ils renoncent en particulier à cette « dégustation d’exquises dattes de la société Agrexco » qui sont volées aux Palestiniens et qui ont un goût particulièrement amer pour tous les partisans de la paix fondée sur le droit.

    Le Bureau national de l’AFPS Paris, le 18 octobre 2009

    Association France Palestine Solidarité (AFPS)

  • VIDEO NPD -Des élus d'origine étrangère invités à quitter l'Allemagne

    http://www.dailymotion.com/video/xal4dt_interview-du-leader-du-npd-a-berlin_news

    (traduction française)

     Berlin - Dans une lettre postée ce week-end, la branche berlinoise du parti d'extrême-droite NPD invite 30 politiciens locaux issus de l'immigration, déjà élus ou candidats au Bundestag dimanche prochain, à quitter le pays. Un fait sans précédent dans la politique d'Outre-Rhin.

    Pour Özcan Mutlu, d'origine turque mais de nationalité allemande, député au parlement de Berlin et candidat des Verts au Bundestag :

    « Avant je recevais des lettres racistes ou de menace, mais de la part de néonazis. C'est la première fois qu'un parti politique agit de cette manière en Allemagne. »

     La lettre incirminée était signée d'un « Commissariat chargé du retour des étrangers chez eux ». On peut notamment y lire qu'« un changement politique doit intervenir pour arrêter l'intégration politique afin de conserver la substance du peuple ». Ce que revendique Jörg Hähnel, leader berlinois du NPD, parti fondé dans les années 60 et qui a refait surface après la réunification. (Voir la vidéo)

    Suivent 5 points définissant à l'avenir les « droits » des étrangers dans le pays :

    1. Les étrangers ne peuvent obtenir un emploi que pour une période limitée et uniquement si des Allemands ne peuvent pourvoir le poste
    2. Les étrangers ne doivent plus être pris en charge par la sécurité sociale
    3. Une loi doit limiter le droit de rester dans le pays pour les travailleurs étrangers sans autorisation de travail ou sans autorisation de séjour de 3 mois
    4. Les étrangers ne doivent pas avoir de propriété sur le sol allemand. Ils peuvent seulement louer
    5. Le droit d'émettre une demande d'asile qui se trouve dans la loi fondamentale doit être annulé

    Dans la soirée de mardi, la police a effectué, sous l'ordre du procureur de Berlin, une descente dans le quartier-général du NPD, dans le quartier de Köpenick. Deux voitures et un van banalisés avec des vitres teintées étaient stationnées vers 19 heures devant les locaux de ce parti politique. Les policiers ont saisi les ordinateurs afin d'y trouver des preuves d'incitation à la haine raciale.

    Situation de vide

    Berlin est une ville sinistrée par la crise, où règnent chômage et pauvreté. Et à quelques jours des élections fédérales, le ressentiment est palpable vis-à-vis des politiques.

    Il suffit de se promener dans les rues de la capitale et de questionner ses habitants. Dans un magasin situé dans le même quartier de Köpenick, je demande à un retraité issu de l'ex-RDA en train de faire la queue ce qu'il pense de la politique de son pays et pour qui il allait voter le 27 septembre. L'homme réagit avec une certaine violence dans la voix :

    « Je voterai NSDAP, le parti nazi, si il était là, mais il n'est pas là. Le NPD.. c'est pas assez… »

     

    Une opinion qui révèle la profonde fissure entre une partie du peuple allemand et ses élus. Certains perdant espoir face à un Bundestag qui se transforme en une administration immense mais sans âme, trop éloignée. Un sentiment encore accentué par la crise économique.

    Reste tout de même que, s'il a connu certains succès lors de récentes élections locales, notamment à Berlin, le NPD est quasiment absent de la campagne législative et ne compte encore aucun élu au Bundestag.

    Rue89 - 23 septembre 2009

     

  • Clearstream: "le croc de boucher"

    Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a requis mardi 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, qu'il a rendu "complice" de dénonciation calomnieuse dans l'affaire Clearstream. 

      Le procureur a requis parallèlement 2 ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre du mathématicien Imad Lahoud et 3 ans de prison, dont 18 mois ferme, à l'encontre de l'ancien vice-président d'EADS, Jean-Louis Gergorin. Il a également requis 45.000 euros d'amende à l'encontre des deux hommes.

    Il a requis une peine de quatre mois avec sursis contre l'auditeur Florian Bourges, ainsi qu'une dispense d'amende "compte tenu de sa situation financière".

    Le ministère public a en revanche demandé la relaxe du journaliste Denis Robert, poursuivi pour recel de vol et d'abus de confiance.

    Dominique de Villepin s'est rendu "complice" de dénonciation calomnieuse dans l'affaire Clearstream "en cautionnant par son silence les agissements de Jean-Louis Gergorin", a affirmé le procureur.

    L'ancien Premier ministre a estimé que "la promesse" de Nicolas Sarkozy de le "pendre à un croc de boucher" avait été "tenue".

     
    "Je veux croire que le procureur a exprimé aujourd'hui devant le tribunal son intime conviction, il n'a pas dit la réalité des faits, je ne crois pas non plus qu'il ait dit la vérité du droit", a déclaré M. de Villepin devant la presse à l'issue de l'audience.

    "Nicolas Sarkozy avait promis de me pendre à un croc de boucher, je vois que la promesse a été tenue", a-t-il ajouté.

    A l'issue de l'audience, un des avocats de Dominique de Villepin, Me Olivier Metzner, a dénoncé devant la presse "l'inéquité" des réquisitions prises contre M. de Villepin.

    Selon lui, ces réquisitions sont le résultat "d'une belle construction intellectuelle mais ce n'est qu'intellectuel, et donc artificiel". "On vient de créer le délit de ne rien faire", a ajouté Me Metzner.

    "On s'est toujours interrogé dans ce dossier de savoir où les réquisitions écrites avaient été prises, si c'était boulevard du Palais (au palais de justice de Paris, ndlr) ou rue du Faubourg-Saint-Honoré (à l'Elysée, ndlr), vous avez peut-être eu la réponse ce soir", a conclu Me Metzner.

    Le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, qui a tenté de démontrer dans son réquisitoire la complicité de Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream a fait "une démonstration implacable", a dit mardi l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog.

    "Sur la complicité par abstention, c'est une démonstration implacable", a réagi Me Herzog, quelques minutes après que le parquet eut requis 18 mois avec sursis et 45.000 euros d'amende contre M. de Villepin pour complicité de dénonciation calomnieuse.

    Selon lui, M. Marin "a démontré a minima" qu'à partir de juillet 2004, "Dominique de Villepin savait, et a laissé faire cette action frauduleuse par son inaction".

    Comme les juges d'instruction qui ont renvoyé M. de Villepin en correctionnelle, l'avocat de Nicolas Sarkozy pense que l'ancien Premier ministre ne s'est pas seulement rendu complice en juillet 2004, mais a été "l'instigateur" de la manipulation qui a valu au président de la République de voir son nom cité dans les listings Clearstream.

    Interrogé par la presse sur le fait que le parquet n'ait pas requis d'inéligibilité contre M. de Villepin, Me Herzog a souri: "Sans vouloir faire de mauvais esprit, je crois que Dominique de Villepin n'a jamais été élu. La question de son inéligibilité ne se pose donc pas."

    AFP. 20.10.09 -19h05

     

  • Premiers coups de seringue - Bachelot s'est-elle fait vacciner?

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    Roselyne Bachelot assiste à la vaccination d'un médecin de l'hôpital Necker le 20 octobre
    Le vaccin utilisé pour le lancement de la campagne française de vaccination contre le virus de grippe pandémique H1N1, qui débute aujourd'hui pour le personnel hospitalier, est celui de GlaxoSmithKline (GSK). "Il nous a été livré en grande quantité, de l'ordre de 1,5 million de doses", a indiqué la ministre de la Santé Roselyne Bachelot au cours d'une conférence de presse.

    "Il s'agit d'un vaccin adjuvé qui sera pour l'instant utilisé selon une stratégie à deux injections", a-t-elle précisé. "Nous sommes tout à fait conscients que pour les adultes cette recommandation va très probablement évoluer", a indiqué la ministre, soulignant qu'elle attendait la décision des instances européennes.

    "Si une telle décision devait être rendue, c'est-à-dire une seule injection nécessaire, ce serait une très bonne nouvelle", a estimé Roselyne Bachelot. "La protection de nos concitoyens serait obtenue plus rapidement et la campagne vaccinale beaucoup plus facile à organiser", a-t-elle ajouté.
    Le Figaro - 20.10.09

  • La lettre de Guy Môquet reste obligatoire!

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    Contrairement à ce qu'une note de service publiée au Bulletin Officiel laissait entendre, la lecture de la lettre du jeune résistant fusillé le 22 octobre est toujours de mise dans les lycées.

    La lecture dans les lycées de la lettre de Guy Môquet, jeune résistant fusillé en 1941, reste «obligatoire» le 22 octobre, anniversaire de sa mort. Le ministre de l'Éducation Luc Chatel l'a affirmé lundi, après qu'une note de service publiée au Bulletin Officiel ait laissé entendre que cette lecture était devenue optionnelle.

    Un peu plus tôt dans la journée, Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'enseignement scolaire, avait déjà expliqué qu'il y avait eu «une ambiguïté» dans la note qui depuis avait été «corrigée». «J'ai adressé ce matin une lettre aux recteurs pour rappeler cette règle. La lecture de la lettre de Guy Môquet est obligatoire», a-t-il expliqué. «Il est demandé de lire la lettre de Guy Môquet le 22 octobre. Mais autour de cette lecture, il est recommandé aux enseignants de bâtir du sens pédagogique. Pour cela nous proposons des textes supplémentaires, qui peuvent accompagner la lecture de la lettre».

     

    Des textes de résistants de la France libre

     

    «En 2008, année où la France présidait l'Union européenne, nous avions ajouté des textes de résistants européens. Cette année, alors que l'on va célébrer le 70e anniversaire de l'appel du 18 juin, nous ajoutons des textes de résistants de la France libre», a-t-il précisé.

    Lundi matin, le ministère semblait pourtant embarrassé par la formulation elliptique de la note de service, révélée par RTL. Contacté, il expliquait que les hommages au jeune homme pouvaient bien entendu avoir lieu jeudi 22 octobre, si les enseignants le désiraient. Toutefois affirmait le ministère, les professeurs de lettres et d'histoire-géographie pouvaient aussi évoquer cet épisode de l'Histoire plus tard dans l'année lorsqu'ils aborderont en classe la Seconde Guerre mondiale. «Il est plus facile et pédagogique d'aborder cette lettre dans un ensemble historique», indiquait-t-on au ministère. On ne démentait pas non plus rue de Grenelle la formulation équivote de la note qui suggérait que pour évoquer «la jeunesse résistante», à laquelle la journée du 22 octobre est dédiée, il était possible de passer outre le texte de Guy Môquet. La note mentionnait en effet la possibilité d'organiser des rencontres entre les élèves et d'anciens résistants et d'étudier les lettres d'adieux de jeunes résistants européens

    En août 2007, la note de service instituant cette cérémonie voulue par le président de la République avait suscité la polémique. De nombreux enseignants avaient en effet refusé de se plier à une prescription du chef de l'Etat, mettant en avant «l'émotion», et accusant le pouvoir politique de «récupération». La gauche, de son côté, avait dénoncé l'occultation de l'engagement communiste du jeune résistant.


    Le Figaro - 29.10.09

  • La liberté provisoire refusée à Polanski par crainte d'une fuite hors de Suisse

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    Le chalet de Roman Polanski à Gstaad

    La justice suisse a rejeté mardi une mise en liberté provisoire du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, emprisonné en Suisse depuis le 26 septembre dans l'attente d'une demande d'extradition des Etats-Unis, où il est poursuivi pour une affaire de moeurs remontant à 1977.

    Le Tribunal pénal de Bellinzone (sud), qui avait été saisi le 29 septembre d'un recours sur "mandat d'arrêt en vue d'extradition" assorti d'une Le Tribunal pénal de Bellinzone (sud), qui avait été saisi le 29 septembre d'un recours sur "mandat d'arrêt en vue d'extradition" assorti d'une demande de mise en liberté provisoire, a motivé sa décision par des risques "élevés" de fuite du réalisateur.

    "Vu la petite taille de la Suisse, qui permet, à partir de n'importe quel lieu, d'atteindre la frontière, notamment la France, le pays de résidence du plaignant, le risque de fuite par terre ou par air paraît particulièrement élevé", explique-t-il dans un document officiel.

    Assurant qu'une liberté provisoire est exceptionnelle dans les cas d'extradition, il fait également valoir que les "moyens" financiers de Roman Polanski lui permettent facilement de s'offrir un "avion privé ou un hélicoptère" pour fuir la Confédération "en quelques heures". Une opération d'autant plus facile que les contrôles douaniers ont été abolis entre la France et la Suisse grâce à l'espace Schengen.

    La cour, habituée à des cautions en monnaie sonnante et trébuchante, indique également qu'elle n'a pas retenu l'offre de gage du chalet de la très chic station de Gstaad (centre) appartenant au réalisateur, la jugeant "non satisfaisante".

    Elle est également restée sourde aux arguments de la défense selon lesquels Roman Polanski risque une peine maximale de 50 ans de prison aux Etats-Unis; ou encore qu'il pourrait être ruiné s'il ne parvenait pas à terminer son dernier film "Ghost".

    Au total, elle a confirmé un premier avis émis le 6 octobre par les autorités suisses, également inquiètes du risque de fuite du cinéaste.

    La justice suisse a manifestement tenu compte de la fuite des Etats-Unis de Roman Polanski il y a plus de trois décennies pour échapper à une procédure ouverte pour des "relations sexuelles illégales" avec une adolescente alors âgée de 13 ans.

    L'affaire a finalement rattrapé le cinéaste, Oscar du meilleur réalisateur (2003) et Palme d'Or à Cannes (2002) pour "Le Pianiste", il y a plus de trois semaines à son arrivée à Zurich où la police suisse, saisie d'un mandat américain, l'a arrêté et placé dans une prison à Wintherthour (est).

    Depuis, le réalisateur attend la demande officielle d'extradition des Etats-Unis, qui ont en principe 40 jours pour s'exécuter, avec un délai de 20 jours supplémentaires possibles.

    Décidés à tout entreprendre pour éviter à leur client âgé de 76 ans une détention trop longue, les avocats de Roman Polanski ont sorti leur dernière cartouche mardi.

    Ils ont annoncé leur intention de déposer un ultime recours auprès de la plus haute instance juridique helvétique, le Tribunal fédéral de Lausanne.

    "Nous allons essayer d'apporter des garanties encore plus fortes et mieux adaptées, nous allons tenter de démontrer qu'il n'y aurait aucun risque à ordonner la mise en liberté de Roman Polanski", a expliqué à l'AFP Maître Hervé Temime.

    "J'espère que le tribunal de Lausanne nous répondra dans les plus brefs délais possibles", a-t-il encore affirmé.

    La décision du Tribunal de Bellinzone porte toutefois un nouveau coup à la défense du cinéaste, qui lui-même n'est "pas au mieux de sa forme", selon Me Temime.

    Il a dû "subir des examens" dans un hôpital suisse en fin de semaine dernière pour une maladie antérieure à son arrestation, selon l'avocat qui n'était "pas sûr à 100%" mardi que Roman Polanski ait regagné sa cellule.

    AFP. 20.10.09 -  16h34

  • VIDEO Anne Lauvergeon fait de la discrimination raciale "positive"!

    http://www.youtube.com/watch?v=cLZD7xV582Y

    Anne Lauvergeon est la PDG d'AREVA

  • Le président de l'université de Toulon suspendu - Trafic de diplômes avec des étudiants chinois

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    Laroussi Ouestali dans l'enceinte du campus à Toulon
    (Cliquez sur la photo)

    Valérie Pécresse a suspendu lundi pour six mois le président de l'université de Toulon, Laroussi Oueslati, une décision rare ayant trait notamment à des présomptions d'"entrave" à une enquête sur un trafic présumé de diplômes mais fortement dénoncée par M. Oueslati.

    Le président de l'université du Sud Toulon-Var, le vice-président du conseil d'administration, Pierre Sanz de Alba, et le vice-président du conseil des études et de la vie universitaire, Yves Lucas, ont été "suspendus de leurs fonctions électives", selon un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur.

    Cette suspension est de "six mois", "le temps de la procédure disciplinaire en cours", a-t-on expliqué dans l'entourage de la ministre, ajoutant que "la suspension d'un président est une décision assez rare".

    A l'origine de cette affaire, une première enquête administrative commandée par Mme Pécresse avait conclu à des "irrégularités" du président dans le cadre d'un trafic présumé de diplômes au bénéfice d'étudiants chinois, après quoi la ministre avait demandé la saisine de la section disciplinaire de l'université.

    Mais compte tenu de "présomptions de dysfonctionnements internes consécutifs à l'engagement de poursuites disciplinaires à l'encontre du président", Mme Pécresse avait demandé le 30 septembre un rapport d'enquête complémentaire.

    Or selon le ministère, ce rapport "fait apparaître que le président et son équipe de direction ont entravé l'enquête administrative, avec des mises à l'écart, pressions, intimidations et menaces de représailles à l'encontre d'enseignants-chercheurs et de personnels de l'université et une saisine de documents qui peut laisser supposer une tentative de destruction de preuves".

    Interrogé lundi par l'AFP, M. Oueslati s'est dit victime d'un "procès d'inquisition", qualifiant les conclusions du rapport complémentaire d'"injustes" et "orientées" et jugeant les inspecteurs "instrumentalisés".

    "Je dénonce ce complot contre moi et mes vice-présidents. On veut atteindre un président qui n'est pas de la même couleur politique que Mme la ministre", a-t-il ajouté. Estimant "le principe de présomption d'innocence violé" et l'affaire "montée de toutes pièces", M. Oueslati s'est "interrogé sur cette suspension qui risque d'influencer l'objectivité de la section disciplinaire".

    Dimanche à l'AFP, M. Oueslati avait affirmé qu'il passerait devant la commission disciplinaire de son université "d'ici une quinzaine de jours".

    Or Mme Pécresse a décidé lundi que MM. Oueslati, Sanz de Alba et Lucas étaient renvoyés "devant la section disciplinaire d'une autre université", pas celle de Toulon, "compte tenu du climat" qui y "règne".

    La ministre a décidé que la demande de poursuites disciplinaires à l'encontre de M. Oueslati "sera complétée d'un nouveau grief, tenant à l'obstacle mis par le président au contrôle de l'IGAENR", l'Inspection qui a mené l'enquête administrative; et que cet obstacle sera "signalé" à la justice.

    Une enquête judiciaire est en effet en cours depuis fin mars à Marseille pour trafic supposé de diplômes. Deux étudiants chinois ont été écroués.

    Dans l'émission "Complément d'enquête" que France 2 doit diffuser lundi à 22h15, un étudiant chinois, sous couvert d'anonymat, dit avoir versé 3.000 euros en liquide pour entrer à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'université de Toulon, selon l'enquête faite par la chaîne.

    AFP. 19.10.09

  • Le médecin rwandais "génocideur": encore un scandale à l'UMP!

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    Eugène Rwamucyo a été suspendu par l'hôpital de Maubeuge où il exerçait
    (Cliquez sur la photo)

    Thierry Lazarro, candidat UMP aux élections régionales dans le Nord-Pas-de-Calais, avoue dans un entretien au journal Le Monde qu’il est intervenu auprès de ses amis du Ministère de l’Intérieur pour accélérer l’obtention d’une carte de séjour à un clandestin.

    Cette nouvelle affaire de passe-droit serait restée inaperçue s’il ne s’agissait pas du docteur Eugène Rwamucyo, recherché par Interpol pour génocides et crimes de guerre au Rwanda !

    Non seulement le député UMP aide à la délivrance de carte de séjour mais il le fait sans même demander un minimum d’informations sur le bénéficiaire de ce coup de pouce.

    Une simple recherche sur internet a pourtant permis à une infirmière de découvrir qu’Eugène Rwamucyo est fiché en « notice rouge », catégorie la plus élevée dans la grille d’Interpol.

    Cette affaire démontre que non seulement l’UMP n’expulse pas les criminels mais les régularise !

    Le comportement de Thierry Lazarro est indigne d’un élu de la République et démontre son irresponsabilité, mais, au-delà, c’est l’UMP qui doit s’expliquer dans cette grave affaire qui démontre une fois encore que la loi peut-être stoppée, accélérée ou contournée sur un simple coup de fil des élites.

    Après les scandales Polanski, Mitterrand, Jean Sarkozy… aujourd’hui le scandale Rwamucyo, combien d’affaires de cette sorte les Français vont-ils encore découvrir ?

    Communiqué de Marine le Pen

    Nations presse Info - 19.10.09