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Blog - Page 1700

  • A Berlin, le bordel écolo!

    Pour relancer la demande dans son bordel berlinois éprouvé par la crise, Regina Götz verse désormais dans l'écologie, avec des tarifs allégés pour les cyclistes et usagers des transports en commun.

      "Avec la crise, notre chiffre d'affaires a été divisé par deux en un an", confie cette ancienne prostituée de 56 ans, qui reçoit autour d'un café et de petits gâteaux, entourée de dames en tenue légère.

    "L'environnement est un thème qui est sur toutes les lèvres et par ici, il est difficile de se garer. D'où l'idée d'une 'ristourne écolo' de cinq euros pour qui renonce à venir en voiture. Tout le monde y gagne", explique Regina Götz, en pantalon fuschia assorti à ses ongles.

    Pour en profiter, "les clients cyclistes montrent leur casque ou la clé de leur cadenas. D'autres présentent leur ticket ou leur carte mensuelle de transports en commun, comme quand on monte dans le bus", explique-t-elle.

    Lancée en juin, l'offre est vantée sur le site internet de la "Maison d'envie", le nom très français de ce bordel qui promet "une atmosphère presque familiale" dans le quartier branché de Prenzlauer Berg, un fief des Verts.

    Au tarif pro-nature, la passe d'un quart d'heure est à 25 euros au lieu de 30, par exemple. Cela fonctionne, assure la patronne: environ 10% des clients demandent à profiter des prix verts. Ils sont souvent plus jeunes que la moyenne.

    "Maison d'envie - La petite adresse sexy": sur la façade de l'immeuble, au pied duquel sont installés un snack-bar et un loueur de vélos, seule une discrète plaque chromée mentionne de quoi il retourne au rez-de-chaussée du bâtiment arrière.

    L'établissement compte quatre chambres et une suite décorées dans des tons rouge-orangé, avec sur les murs des nus féminins figurant des poses lascives façon Maja de Goya... ou nettement plus érotiques.

    Pour y accéder, le client traverse une cour où des bennes à ordures cohabitent avec des trottinettes et des vélos d'enfants, puis débouche dans un couloir où une poussette stationne près du paillasson orné d'un gros coeur rouge.

    "L'environnement est très sympathique, les voisins sont gentils", dit une prostituée, jolie blonde trentenaire aux cheveux courts en bas résille et sous-vêtements de dentelle rouge sous un peignoir turquoise.

    Elle raconte avoir déjà eu nombre de clients au tarif écolo, tout comme ses collègues, une dizaine de femmes âgées d'environ 20 à 45 ans dont la plupart sont à temps partiel. L'une confie être infirmière et se prostituer en sus dans le plus grand secret, loin de chez elle. L'autre est conseillère en diététique dans un club de sport, "mais les temps sont durs", se justifie-t-elle. Une troisième est mère au foyer.

    Les clients sont de tous âges et tous milieux "et le doyen a 86 ans", selon la patronne.

    Toutes les dames approuvent l'offre écologique. "Regina a plein de bonnes idées", remarque l'une. La Maison d'envie propose aussi des tarifs spéciaux le week-end, avec option jacuzzi ou "deux pour une".

    Pour Regina Götz, le bordel fonctionne "comme n'importe quel autre commerce". La prostitution est un secteur légal en Allemagne, qui emploie plus de 400.000 personnes.

    "En temps de crise, nous comprimons les coûts. Nous avons supprimé le conseiller fiscal, la femme de ménage vient deux heures de moins chaque semaine, et je n'achète plus que des produits ménagers bon marché", dit la patronne.

    Et de commenter comme un banal chef d'entreprise: "Dans un commerce comme le nôtre, les choses s'auto-régulent. Mais il faudrait quand même que la reprise arrive vite. Je scrute les évolutions des cours de bourse".

    AFP. 11.10.09

  • Le centre ville de Poitiers saccagé par un commando d'ultra-gauche et par des casseurs

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    Poitiers 11 oct 09 saccage.jpg
    (Cliquez sur les photos pour les voir en entier)

    Environ 200 personnes ont dégradé bâtiments publics et commerces. Mais qui est derrière tout ça?

    "Scène de guerre", "commando"...

    Les termes employés par les témoins du saccage du centre-ville de Poitiers sont forts.

    Ce samedi, une manifestation a dégénéré.
    Des dizaines de commerces et plusieurs bâtiments publics ont été tagués, des vitrines et des abri-bus ont volé en éclats, des poubelles ont brûlé. Heureusement, sans faire de blessés.

     

    "L'ambiance était apocalyptique, effrayante, et l'air irrespirable. Et puis, ils sont mis à tout détruire", raconte une jeune fille sur Poitiers.maville.com.

    "J'ai vu des mouvements de foule, apeurée par la violence des casseurs, qui ont pillé et volé des ordinateurs, avant de mettre le feu dans les locaux du journal local et de casser une trentaine de vitrines", relate Emmanuel qui se présente comme un commerçant de Poitiers, dans les commentaires sur le site de TF1.

    17 personnes ont été interpellées. Elles devraient comparaître dès lundi devant le tribunal.

     

    Mais tout n'est pas très clair dans cette affaire. Quelques questions restent en suspens. Eléments de réponse.


     C'était quoi cette manifestation ?
    Au départ, il s'agissait d'un petit groupe qui devait manifester contre le transfèrement de détenus entre l'ancienne et la nouvelle prison de la ville, explique Le Figaro. Le rassemblement était organisé à l'initiative de groupes libertaires opposés aux prisons.

     Pourquoi n'était-elle pas plus encadrée ?
    "Les affiches appelant au rassemblement à 16 h 30 sur la place du Maréchal-Leclerc à Poitiers, avaient de quoi tromper leur monde. Les organisateurs y parlaient de débats, de concerts festifs", explique La Nouvelle République.

    Et les forces de l'ordre s'attendaient à voir moins de gens. La manifestation a été "plus importante que prévue", selon la directrice de cabinet du préfet, Anne Frackowiack.

    Avec des personnes venues "de l'extérieur de Poitiers", selon Bernard Tomasini, Préfet de Poitou-Charentes, interrogé sur France Info. "On attendait 50 à 70 personnes pour ce type de manifestation. Nous avions mis en face des forces de l'ordre pour canaliser", poursuit-il. Mais visiblement pas assez... Les manifestants étaient environ 200.

    Et qui sont ces gens ?
    "Des gens très très bien organisés et très très bien formés pour ce genre de combat de rue", estime Bernard Tomasini.

    "Ils portaient cagoules ou foulards, et étaient armés parfois de bâtons, de fumigènes ou de pétards"
    , selon France 2.

    Ils sont présentés comme des militants se réclamant d'un "mouvement anti-carcéral" qui avaient fait la publicité de ce rassemblement sur des sites et blogs libertaires et anarchistes.

     On en est sûr ?
    C'est en tout cas ce qu'il ressort des déclarations de la police, de la Préfecture et des médias locaux.

     Et c'est la première fois que de tels incidents ont lieu à Poitiers ?
    Oui, selon le maire socialiste de la ville.
    Alain Clayes, qui parle de "commando de casseurs" explique sur France Info que "ce n'est pas acceptable" et qu'il s'agit là "d'une vraie blessure pour tous les Poitevins".
    Le Post - 11 octobre 2009
  • Morte ébouillantée à l'hôpital!

    Comment une jeune femme de 30 ans, hospitalisée en psychiatrie à l’hôpital d’Amiens, a-t-elle pu mourir ébouillantée dans une baignoire ? Y a-t-il eu défaillance grave dans sa prise en charge par le service, pouvant avoir contribué à son décès ? C’est à ces questions que la justice va devoir répondre. Une information judiciaire est ouverte par le procureur de la République d’Amiens pour « homicide involontaire par négligence » à la suite du décès, le 4 août, de Valérie C.

      L’inspection générale des affaires sociales en ce moment à l’hôpital.

    « Une grave négligence »

    « Il existe beaucoup d’incohérences dans la version qui a été présentée par l’équipe des infirmières », indique une source proche de l’enquête. L’équipe explique d’abord aux enquêteurs que la jeune femme, se déplaçant en fauteuil roulant et sortant d’un épisode dépressif, a été retrouvée « noyée » dans sa baignoire, à 18 h 30. Puis le corps est ramené dans sa chambre et le travail de préparation avant l’enterrement commence, comme si de rien n’était.

    Il faudra l’intervention d’un médecin, se rendant compte du caractère anormal de la situation, pour que la police soit prévenue, à 1 heure du matin seulement. A l’arrivée des policiers, le lieu du décès a été entièrement nettoyé. D’après les résultats de l’autopsie, la réalité est tout autre. Selon nos informations, Valérie C. est en fait décédée des conséquences des brûlures provoquées par l’eau bouillante du bain. L’eau était tellement chaude que la victime va perdre sa peau. « Devant l’état du cadavre, on a tout imaginé. Y compris l’intervention d’un patient dangereux de l’établissement. Cette hypothèse est close, il ne s’agit pas d’un , mais plus probablement d’un décès provoqué par une grave négligence », ajoute une source proche de l’enquête.
    Valérie C., paralysée des jambes, a été déposée à 18 h 10 dans cette grande baignoire montée sur des vérins et contenant 200 litres. Puis le robinet a été ouvert. Le thermostat était-il mal réglé ou l’eau est-elle devenue bouillante plus tard ? En l’état, on ne le sait pas. Mais il est avéré par l’enquête que l’infirmière de garde n’est pas restée auprès de la malade contrairement au protocole en vigueur pour les bains donnés aux personnes handicapées. Personne dans le service n’a entendu les de la malheureuse, qui ne pouvait pas sortir de ce bain brûlant.

    « L’infirmière a été suspendue »

    Contacté, le directeur de l’hôpital, Gérard Delahaye, nous a envoyé un communiqué où il écrit : « Une patiente hospitalisée au sein d’une unité du centre hospitalier Philippe-Pinel est décédée de manière accidentelle. L’enquête judiciaire se poursuit. Ses résultats ne sont pas connus par l’établissement. L’infirmière en charge de la patiente au moment des faits a été suspendue à des fins conservatoires. Cet événement ayant entraîné la mort d’une patiente est exceptionnel. »

     Des nouvelles dispositions auraient été prises pour sécuriser les thermostats de ces baignoires. Lundi, le juge d’instruction recevra les parents de Valérie C. pour leur faire part des conclusions des expertises. « Ces gens veulent comprendre ce qui est arrivé à leur fille. Ils sont passés d’abord par la phase de deuil, puis ont considéré que la situation était insupportable et veulent maintenant absolument savoir la vérité », explique leur avocate, Me Virginie Canu.

    Le Parisien - 11 octobre 2009

     

     

  • VIDEO De quoi Finkielkraut a-t-il peur?

    http://www.dailymotion.com/video/xar0rp_alain-finkielkraut-france-inter_news

    Nicolas Demorand reçoit dans le 7/10 de France Inter, Alain Finkielkraut, philosophe, professeur à l'école Polytechnique (08h20 - 09 Octobre 2009).

    EXTRAIT:

    Alain Finkielkraut: Il (Frédéric Mitterrand) dit cette «Amérique me ferait… me fait peur», mais moi c’est cette France qui me fait peur aussi! Le soutien n’était pas maladroit! Il avait quelque chose d’évident! Tout le monde savait que Polanski avait euh… était accusé euh de détournement de mineur, il est euh… incarcéré en Suisse, les français disent, «ça suffit, on ne fait pas ça!» Et… Que se passe-t-il? Que se passe-t-il? Les internautes protestent. Et à ce moment-là, tout le monde a peur! Et on va faire la chasse aux électeurs. Hein? On va faire la chasse… Parce que on veut, rester proche du peuple! Même quand le peuple montre ce visage absolument effrayant, et tout le monde fait fi avec une cruauté extrême, une cruauté épidémique, de l’histoire de Roman Polanski. Souvenons-nous quand même de ce qu’il a vécu! Il est un enfant du ghetto de Cracovie! Sa mère a été déportée et assassinée par les nazis! Il a vécu le cauchemar du communisme! Il a vécu le cauchemar de la tragédie américaine! L’assassinat de Sharon Tate dont il a eu  lui-même à répondre auprès d’une presse à scandale qui disait qu’il avait inspiré euh… les assassins avec son film Rosemary's Baby, il a traversé tout ça! Et tout le monde s’en fiche! Mais dans quel monde vit-on? Cette planète me fait peur. Je le disais au début, je le redis maintenant.

    Nicolas Demorand: Vous pensez quelque chose a basculé en France vraiment, Alain Finkielkraut, ces quinze derniers jours?

    Alain Finkielkraut: Ben… Peut-être pas! Nous verrons bien si vous voulez… C’est un phénomène de contagion mimétique. Peut-être les gens finiront-ils par se réveiller ou peut-être au contraire euh… vais-je moi-même, à mon tour pour ce que j’ai dit, être à mon petit niveau, lynché comme les deux personnes dont nous parlons.

  • Houria Bouteldja: la haine et le racisme anti-blanc

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    Née en Algérie en 1974
    « Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise : NOUS TRANSFORMONS LA FRANCE. En d’autres termes, elle aussi, S’INTEGRE à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents.

      La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité. »

     Houria Bouteldja (Les Indigènes de la République) - 15 septembre 2009

  • Pour signer la pétition en ligne: "Jean Sarkozy, renoncez à postuler au poste de président de l'EPAD"

    Rien de plus simple!

    http://www.mesopinions.com/Jean-Sarkozy--renoncez-a-postuler-au-poste-de-president-de-l-EPAD-petition-petitions-fdc75d89c604d782a5b2198681c67f26.html

  • Polanski: son avocat est "inquiet" pour sa santé

    Me Hervé Temime, avocat français du cinéaste Roman Polanski arrêté le 26 septembre à l'aéroport de Zurich (Suisse) sur mandat américain, s'est déclaré dimanche "inquiet" de l'état de santé de son client auquel il a rendu visite vendredi.

    "Je suis inquiet par son état de santé, je l'ai trouvé très abattu, c'est un homme de 76 ans" a déclaré l'avocat à l'AFP.

    "Dans l'attente des suites de la procédure judiciaire, il s'est engagé à rester en Suisse s'il était remis en liberté", a ajouté l'avocat, précisant que M. Polanski "ne réclamait aucune immunité artistique" .

    "Le cinéaste est très touché de tous les soutiens qu'il reçoit, il sait aussi que certains soutiens sont contre-productifs", a déclaré l'avocat sans vouloir préciser quels soutiens étaient visés par cette déclaration.

    AFP. 11.10.09

  • Pétition contre Jean Sarkozy: déjà 4000 signatures

    Une pétition en ligne demandant à Jean Sarkozy de renoncer à postuler à la présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense (Epad), faisait état dimanche soir de plus de 4.000 signatures, a constaté une journaliste de l'AFP.

      La pétition, lancée jeudi après-midi par Christophe Grébert, bloggeur et conseiller municipal (MoDem) de Puteaux, demande au fils du président de la République, âgé de 23 ans, de "renoncer à postuler à la présidence de l'Epad".

    Christophe Grébert précise que "cette nomination commence à faire le tour du monde. La presse britannique s'en donne à coeur joie et l'affaire permet même à la télévision chinoise de se moquer du népotisme français".

    "Jean Sarkozy, qui n'a pas terminé ses études et n'a pas d'expérience professionnelle, n'a aucune légitimité à prendre la direction de La Défense", a-t-il dit à l'AFP.

    Le conseiller municipal de Puteaux appelle Jean Sarkozy, conseiller général des Hauts-de-Seine, "à ne pas se laisser faire, par cette guerre entre les clans Balkany et Devedjian, qui le pousse vers une fonction qu'il n'est pas à même d'assumer".

    "Cela ne fera de bien à personne, ni à lui-même ni à la population", a encore souligné Christophe Grébert.

    La pétition sera remise à Jean Sarkozy avant le 4 décembre, date du conseil d'administration de l'Epad qui élira son nouveau président.

    Christophe Grébert espère recueillir 10.000 à 15.000 signatures.

    AFP. 11.10.09

  • Mondialisme: des "fraudes considérables " lors de l'élection présidentielle afghane

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    Kai Eide le 11 octobre à Kaboul

    Le numéro un de l'ONU en Afghanistan Kai Eide, accusé par son ex-adjoint d'avoir couvert des fraudes électorales, a reconnu dimanche pour la première fois qu'elles avaient été "considérables" à la présidentielle afghane, dont le résultat devrait tomber cette semaine.

    Visiblement furieux, M. Eide avait organisé une conférence de presse pour répondre à son ancien adjoint Peter Galbraith, récemment démis de ses fonctions, qui l'accuse d'avoir tenté de cacher des preuves de fraude à la présidentielle.

    Preuve que la communauté internationale resserre les rangs sous l'orage, Kai Eide était entouré des ambassadeurs américain, britannique, français et allemand à Kaboul, ainsi que de représentants de l'UE et de l'Otan, auxquels les journalistes n'ont pas été autorisés à poser des questions.

    Dans un communiqué, la présidence de l'Union européenne a dit "soutenir totalement la mission d'assistance de l'ONU en Afghanistan (UNAMA)" et son chef Kai Eide. Samedi, Washington avait déjà cru bon d'affirmer son "plein soutien" à ce dernier.

    "Dans un certain nombre de bureaux de votes dans le sud et le sud-est, il y a eu des fraudes considérables, mais pas que là. (...) L'étendue des fraudes est en train d'être déterminée", a dit M. Eide.

    Les observateurs afghans et internationaux ont signalé de nombreuses irrégularités lors du scrutin, majoritairement au profit du président sortant Hamid Karzaï.

    Selon des résultats préliminaires, M. Karzaï mène avec 54,6% des voix, contre 27,8% à l'ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah.

    Les résultats définitifs, après examen des bulletins de vote suspectés frauduleux, devraient être annoncés dans la semaine.

    Tendu, M. Eide a déclaré: "certaines accusations étaient basées sur des conversations privées tenues pendant que (Galbraith) était invité dans ma maison. Ma position est que les conversations privées doivent rester privées".

    La publicité entourant le renvoi de M. Galbraith et les accusations portées par ce dernier "ne sont pas seulement des attaques personnelles contre moi et mon intégrité, mais ont affecté l'ensemble du processus électoral", a-t-il déploré.

    Peter Galbraith, renvoyé le 30 septembre, était immédiatement passé à l'offensive, voyant dans cette décision un "terrible signal" quant à la volonté réelle de l'ONU de lutter contre les fraudes...

    Les désaccords entre les deux hommes avaient commencé avant même le scrutin. Et lorsque les preuves de fraude devinrent "très graves", M. Galbraith affirme que M. Eide avait refusé que ces informations, contenues dans un document secret de l'ONU, soient diffusées, même aux ambassadeurs occidentaux à Kaboul.

    Il a également dit que 30% des voix de M. Karzaï étaient frauduleuses, rejoignant en cela les observateurs de l'Union européenne; ceux-ci ont jugé que 1,5 million de bulletins étaient "suspects", dont 1,1 auraient profité à M. Karzaï et 300.000 à M. Abdullah.

    Pour M. Eide, il est impossible de connaître la proportion de votes frauduleux, les investigations des autorités électorales étant en cours.

    Il a nié être intervenu pour dissimuler des fraudes, ajoutant que la mission de l'ONU était "de soutenir le processus, pas d'influencer le résultat".

    M. Abdullah, premier opposant de M. Karzaï qu'il accuse de fraudes à grande échelle, a déclaré dimanche être "convaincu de la transparence" des enquêtes sur les fraudes.

    Il a estimé que les enquêtes entraîneraient suffisamment d'annulations de bulletins frauduleux pour nécessiter un second tour entre lui et M. Karzaï.

    Si un second tour était nécessaire, il devra être organisé très rapidement, car de nombreuses régions d'Afghanistan seront bientôt inaccessibles à cause des dures conditions hivernales.

    AFP. 11.10. 09

     

  • Obama s'engage pour les droits des homosexuels dans l'armée, pour leur mariage, etc...

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    Le président Barack Obama au dîner annuel de la campagne pour les droits humains, le 10 octobre 2009 à Washington

    WASHINGTON — Barack Obama s'est engagé à mettre fin à la loi qui condamne les gays au silence dans l'armée alors que se rassemblaient dimanche à Washington des milliers de défenseurs des droits homosexuels qui militent depuis longtemps pour cette abrogation et pour le droit au mariage.

    Organisée par la plus grande association américaine de défense des droits lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels, la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), la "Marche nationale pour l'égalité" doit les mener vers la Maison Blanche et le Capitole, siège du Congrès américain.

    Des manifestants avaient commencé à converger tôt dans la matinée dans le centre de la capitale fédérale derrière des pancartes affirmant "nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone", a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les homosexuels américains entament cette marche en ayant obtenu la veille l'engagement du président américain Barack Obama pour l'abrogation de la loi "Ne rien demander, ne rien dire" qui oblige les militaires gays à taire leur orientation sexuelle sous peine d'être exclus de l'armée.

    "Je vais mettre fin à la loi "Ne rien demander, ne rien dire", c'est mon engagement envers vous", a déclaré M. Obama dans un discours prononcé lors d'un dîner rassemblant 3.000 militants de la cause homosexuelle.

    "Nous ne devrions pas punir des Américains patriotes qui se sont portés volontaires pour servir ce pays. Nous devrions louer leur volonté de montrer tant de courage et de désintéressement au nom de leurs concitoyens, spécialement quand ils combattent dans deux guerres", a-t-il expliqué.

    La loi avait été adoptée en 1993 au début de la présidence de Bill Clinton après un très vif débat. Elle avait pour objectif de mettre fin à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle lors du recrutement militaire mais avait été très mal accueillie par l'état-major, l'opposition républicaine et une vaste partie de l'opinion publique américaine.

    Alors qu'elle devait protéger les gays, elle a abouti depuis 16 ans au renvoi d'environ 13.000 soldats qui avaient évoqué leur homosexualité ou ont été dénoncés, selon le Réseau de défense juridique des militaires (SLDN).

    Mais le président américain n'a donné samedi aucun calendrier d'abrogation, une promesse de campagne que les militants gays lui reprochent de faire traîner. "N'ayez aucun doute sur la direction que nous prenons et sur le but que nous voulons atteindre", a insisté M. Obama.

    L'administration américaine n'a jamais caché que l'abrogation de "Ne rien demander, ne rien dire" viendrait dans un deuxième temps, plaçant ses priorités sur la relance économique, les guerres en Afghanistan et en Irak et la réforme du système de santé.

    Le président de la Campagne pour les droits de l'homme (HRC), Joe Solmonese a insisté samedi sur "la grande impatience" des militants mais a reconnu que les homosexuels n'avaient "jamais eu un allié aussi solide à la Maison Blanche".

    Pour lui, il ne faut pas "confondre le travail effectués ces dix derniers mois avec la rhétorique haineuse" de l'administration de George W. Bush.

    Autre revendication majeure de la marche de dimanche: le mariage homosexuel, autorisé dans six Etats sur 50 et formellement interdit dans la Constitution de 29 autres aux Etats-Unis.

    Samedi, M. Obama s'est aussi prononcé pour que les couples homosexuels mariés puissent bénéficier des mêmes avantages fédéraux que les couples hétérosexuels, ce qui n'est pas aujourd'hui légalement le cas.

    La semaine dernière, la chambre des représentants a élargi la loi sur les "crimes haineux" aux crimes motivés par l'orientation sexuelle ou par l'identité sexuelle.

    AFP. 11.10.09

     

     

  • Le centre ville de Poitiers a été vandalisé par un "collectiif anti-carcéral"

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    Membres du collectif anti-carcéral
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    Centre ville de Poitiers

    Dix huit personnes, dont des militants «ultra-gauche» ont été interpellés samedi à () après des violences qui n'ont pas fait de blessés dans le ville alors que se déroulait un festival de spectacles de rue.

    Dix-huit interpellations, dont certaines «en marge de la manifestation» de militants «ultra gauche», ont été faites samedi, a-t-on indiqué au commissariat de police de Poitiers.

    Un peu plus tôt dans la soirée, la préfecture de la Vienne avait fait état de sept arrestations.

     Près de 300 militants se réclamant d'un "collectif anti-carcéral" ont investi samedi le centre ville, masqués et cagoulés, et ont brisé une vingtaine de vitrines, des abribus, des cabines téléphoniques.

    «Nous avons eu une opération commando de la mouvance ultra-gauche», a indiqué la directrice de cabinet du préfet, Anne Frackowiack. «Plus importante» que prévue, avec des militants venus d'autres départements, «nous avons été surpris par la violence et l'organisation», a-t-elle ajouté.

    Un rassemblement prévu au départ contre le transfèrement de détenus

    «Il y avait énormément de monde en ville, tout d'un coup ils ont sorti leurs masques au milieu de la foule et sont partis en direction de la prison», jetant des projectiles sur les policiers et brisant du mobilier urbain, mais «sans faire de blessés», a-t-elle précisé.

    Outre les bris de vitrines, plusieurs monuments ont été tagués, comme le Baptistère Saint-Jean, l'un des plus anciens monuments chrétiens de France, a constaté une correspondante.

    Le rassemblement était prévu initialement pour protester contre un transfèrement de détenus, prévu dimanche, entre l'ancienne et la nouvelle prison de la ville, selon plusieurs blogs de la mouvance anarchiste. Les concerts du festival «Les Expressifs» prévus samedi soir ont été annulés, a ajouté Anne Frackowiack, de craintes de nouveaux débordements.

    Le Parisien - 11 octobre 2009

  • Jeanne Jugan a été canonisée ce matin

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    Portrait de Jeanne Jugan par Léon Brune

    Au jeune marin qui la demandait en mariage, Jeanne Jugan avait répondu : « Dieu me veut pour lui. Il me garde pour une oeuvre qui n’est pas connue. » Cette oeuvre à laquelle la fondatrice de la Congrégation des petites soeurs des pauvres consacrera sa vie, c’est l’engagement auprès des personnes âgées démunies. Une oeuvre exemplaire de générosité qui vaut ce matin à soeur Marie de la Croix (son nom de religieuse) d’être proclamée sainte par Benoît XVI à .

    Cent trente ans après sa , son oeuvre lui a survécu avec un succès qu’elle n’imaginait sans doute pas. Aujourd’hui implantée sur les cinq continents, dans trente-deux pays, du Bénin à l’Inde, en passant par la et le Chili, la Congrégation des 2 710 petites soeurs des pauvres accueille 13 232 personnes âgées dans 202 maisons de retraite.

    En France, près de 4 000 hommes et femmes âgés vivent dans les 49 maisons gérées par les petites soeurs, à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes, Amiens…


    Née le 25 octobre 1792, dans une humble famille de pêcheurs au hameau des Petites-Croix, près de Cancale (Ille-et-Vilaine), Jeanne Jugan perd son père en mer à l’âge de 4 ans. Sa mère élève donc seule les quatre enfants. Dès 16 ans, Jeanne est obligée de travailler en tant qu’aide-cuisinière puis aide-soignante à l’hôpital de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), près de Saint-Malo. Sa vocation est née : elle veut servir Dieu et les pauvres. C’est pourquoi, à 25 ans, ayant fait voeu de chasteté, elle rejoint une association de laïques consacrées qui vient en aide aux plus démunis, le Tiers-Ordre du Coeur de la Mère admirable.

    « Un modèle pour nous aujourd’hui »

    C’est à 47 ans que Jeanne Jugan trouve la voie qui la conduira à la sainteté.

    Un soir de l’hiver 1839, elle ouvre sa demeure à une vieille femme aveugle et infirme, Anne Chauvin, à qui elle donne son lit avant d’aller dormir au grenier. Arrive une deuxième personne âgée puis une troisième… En 1843, à une époque où il n’est question ni de pensions ni de maisons de retraite, une quarantaine de vieillards sont pris en charge dans un ancien couvent de Saint-Servan par la Congrégation des servantes des pauvres dont Jeanne Jugan est élue supérieure.


    Victime de l’ambition dévorante du prêtre qui l’avait aidée jusque-là, la religieuse est destituée de sa charge dès décembre 1843 par l’abbé Le Pailleur, désireux de passer à la postérité comme fondateur de la Congrégation. Reléguée à la quête (ce qui ne l’empêchera pas d’ouvrir une maison de retraite à Rennes puis à Dinan), cette femme de caractère répond à l’injustice par le silence, fidèle à l’une de ses devises : « Il faut aimer beaucoup le bon Dieu, le pauvre et s’oublier soi-même. » En 1852, elle est déchargée des relations avec les donateurs et reléguée parmi les novices à qui elle n’aura de cesse de transmettre son message de charité, jusqu’à sa mort le 27 août 1879, à 86 ans, dans la maison-mère de la Congrégation à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine). « Elle a vécu sa mise à l’écart avec beaucoup de sérénité et sans amertume », rappelle soeur Marie-Elisabeth, responsable des novices à Saint-Pern (Ille-et-Vilaine).


    Non sans rappeler l’engagement phare de la religieuse : « Elle a su répondre à l’amour de Dieu par des gestes très concrets envers les personnes âgées. » Alors qu’un nouveau scandale de maltraitances a éclaté cette semaine dans une maison de retraite à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), le message de soeur Marie de la Croix est plus que jamais d’actualité, renchérit mère Caroline, supérieure de la maison de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où vivent 72 retraités « de toutes religions » et 14 soeurs : « Par son enseignement, à savoir le respect de la dignité des personnes âgées, elle est un modèle pour nous aujourd’hui. »

    « Morte dans l’oubli »

    Dans son homélie de béatification en 1982, Jean-Paul II déclarait : « Jeanne Jugan avait reçu de l’Esprit comme une intuition prophétique des besoins et des aspirations profondes des personnes âgées. »

    Canonisée ce matin place Saint-Pierre, à Rome, au cours d’une messe à laquelle assistera François Fillon, la bienheureuse rejoint, six ans après la béatification de mère Teresa, la grande assemblée des saints de l’Eglise catholique. Robe noire et voile gris, 300 petites soeurs des pauvres (dans chaque maison, une religieuse a été tirée au sort pour aller à Rome) assisteront au premier rang à la canonisation de la fondatrice de leur congrégation. L’évêque de Pontoise, Mgr Jean-Yves Riocreux, qui concélébrera l’office avec Benoît XVI et d’autres prélats, rend hommage à cette grande figure du catholicisme : « Jeanne Jugan est morte dans l’oubli. Mais son oeuvre et son message d’attention, matérielle et affective, aux personnes âgées, lui ont survécu. »

    A lire : « Sainte Jeanne Jugan. Tendresse de Dieu pour la Terre », Eloi Leclerc, Desclée de Brouwer, 2009, 4 €.

    Le Parisien - 11 octobre 2009

     

     

  • Harmonie du soir

    Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!

    Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
    Valse mélancolique et langoureux vertige!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

    Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
    Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

    Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
    Du passé lumineux recueille tout vestige!
    Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
    Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

    Les Fleurs du mal - Spleen et Idéal

     Charles Baudelaire (1821-1867)

  • Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand

    Frédéric Mitterrand sur FR2 jeudi dernier dans un extrait de l’émission Vivement Dimanche qui sera diffusé dimanche prochain (je le cite de mémoire) :

    «En tant que ministre de la Culture, je ne dois jamais abandonner les artistes quels que soient les faits qui leur sont reprochés. Je ne dois pas abandonner un artiste dans la tourmente sans lui donner les moyens de se défendre. »

    Lettre ouverte à Frédéric Mitterrand :

    Monsieur le Ministre,

    Compte tenu de vos déclarations sur France Télévision, comment se fait-il que vous n’ayez pas soutenu l’artiste de talent Dieudonné lors de son dernier procès qui a eu lieu ce mois-ci pour cause de sketch (je souligne qu’il est normal pour un humoriste de faire des sketches) ? Dieudonné est dans la tourmente depuis plusieurs années, dans l’impossibilité de travailler normalement et en proie à une avalanche continue de procès et d’obstructions en tous genres. Il fait l’objet d’agressions physiques (ainsi que ses enfants) et de menaces de mort (également sur ses enfants). Il est sans aucun moyen de se défendre puisqu’il ne bénéficie même pas d’un droit de réponse alors qu’il est régulièrement condamné et traîné dans la boue par les médias et la classe politique.

    Pourquoi n’avez-vous pas soutenu l’artiste Dieudonné comme cela serait, selon vos propres propos, votre rôle de ministre de la Culture ? Vous êtes, de toute évidence, biaisé quant aux artistes que vous choisissez de soutenir et cela porte un nom : la discrimination.

    Se pourrait-il que pour vous un artiste que le CRIF a dans le nez ne mérite pas votre soutien de ministre de la Culture (pour ceux qui l’ignorent encore, le CRIF est cette organisation communautariste et sioniste qui tient l’Etat français par les c…) ? Se pourrait-il que pour vous un artiste criminel (Polanski) soit plus moralement et politiquement défendable qu’un artiste qui se bat pour la liberté d’expression et d’opinion et contre la pensée unique (Dieudonné) ? Se pourrait-il que pour vous Dieudonné se situe carrément en dehors de la République ? Ou, pire, se pourrait-il que pour vous un artiste nègre ne soit tout simplement pas un artiste ? Pour vous, défendre ‘les artistes’, oui ; défendre les artistes criminels, oui ; mais défendre l’artiste Dieudonné : NON !!! Il m’apparaît évident que le CRIF ne vous en a pas donné l’autorisation….

    Dans l’affaire Polanski, vous avez publiquement qualifié les faits reprochés au réalisateur "d’histoire qui n’a pas vraiment de sens"… Rappelons tout de même qu’il est question d’agression sexuelle sur mineure avec administration de drogue comme circonstance aggravante. Comment qualifiez-vous les faits reprochés à Dieudonné par les médias et la classe politique, à savoir la simple présence de Monsieur Faurisson, historien, sur la scène du Zénith ? Autant que je sache, Monsieur Faurisson n’a jamais été condamné à ne pas se présenter sur une scène de spectacle, ni Dieudonné à ne pas l’inviter. Votre réponse est très attendue.

    Une citoyenne

    Altermédia Info - 10.10.09

  • Racisme anti-blanc: ils partent pour ne plus vivre dans la peur

    Patrick et Sylvie ont décidé de vendre leur maison familiale de Gonesse par crainte des représailles. Un soir de septembre, des voyous ont tabassé leur fils Cyril, 17 ans, à la sortie du lycée René-Cassin. Récit d'un drame ordinaire et insupportable.

    Ce devait être un petit week-end sympa en famille. Patrick et Sylvie, les parents de Cyril, 17 ans, et Maelys, 6 ans, s'apprêtaient à souffler après une rentrée sur les chapeaux de roues. «On pouvait enfin se poser et se parler»... de la terminale S de Cyril, au lycée René-Cassin, à Gonesse (Val-d'Oise), de l'année du bac et de ses amours. Il ne faudrait pas que sa petite fiancée l'accapare au détriment de ses études, songent tout haut les parents. Mais Cyril assure et rassure. «Il n'y a pas de souci, je travaille», lance nonchalamment ce faux dilettante.

    Sylvie a donné rendez-vous à son fils aux abords du lycée vers 17 h 30. Depuis le début de l'année scolaire, une dizaine d'agressions se sont déroulées devant les grilles de l'établissement. Les parents sont beaucoup plus nombreux à venir chercher leur enfant. Comme à la maternelle ou à l'école élémentaire. Des embouteillages se forment. La maman décroche son téléphone portable, elle ne distingue pas Cyril dans la foule. Il répond sur son iPhone. «A peine a-t-il le temps de me dire où il est que j'entends un énorme fracas.» Sylvie réalise qu'un événement grave se dérobe à sa vue alors qu'elle est toute proche. Au volant de sa voiture, Sylvie ne voit pas son fils étalé, inconscient. En trois minutes, la vie de la petite famille bascule.

    Des témoins ont décrit la scène aux policiers. Surtout un parent d'élève, venu à la rescousse de Cyril, qui n'échappera pas non plus à la fureur des agresseurs du lycéen. «Au moment où il a sorti son mobile, au moins cinq jeunes qui semblaient être encore adolescents ou tout jeunes majeurs lui sont tombés dessus. Ils lui ont asséné des coups de poing mais surtout des coups de pied alors qu'il était à terre. J'ai dit à mon fils d'appeler la police en m'interposant. Ensuite, ils s'en sont pris à moi.»

    En 2009, il demeure toujours délicat de rapporter les faits de violence qui touchent l'Education nationale. Le proviseur se retranche derrière un sacro-saint devoir de réserve qui permet d'éviter d'amplifier des événements qui pourraient entacher la réputation de ce lycée de plus de 1 400 élèves. Avec pour conséquence de transformer l'établissement en ghetto dans cette ville de 25 000 habitants. L'an dernier des agressions avaient également été commises aux abords du lycée mais rien ou presque n'en avait filtré. Mais parfois la violence rattrape éga lement les enseignants. Le 24 septembre dernier, c'est à coups de jets de gaz lacrymogène qu'un professeur de mathématiques a été agressé au sein même du « sanctuaire ».

    « On peut mourir parce qu'on a le téléphone dernier cri »

    «Ce n'est pas très courant», conteste Ilham Moustachir, mère d'un lycéen de René-Cassin et par ailleurs adjointe au maire PS de Gonesse. «Les violences les plus nombreuses sont commises sur le chemin du lycée», précise celle qui a pris soin de regrouper les familles de victimes d'agressions.

    Il est vrai que, dans ces moments de violences extrêmes, la famille de Sylvie n'a pas trouvé de réconfort auprès de la communauté éducative : «J'ai annoncé, en pleurs, au proviseur que mon fils ne reviendrait plus. Non seulement il a dégagé sa responsabilité mais à la fin de la conversation, il m'a lancé : "Vous penserez à me rapporter mes livres !"»

    Sylvie a eu le courage de déposer plainte comme huit autres familles mais aucune ne souhaite s'exprimer à visage découvert. Depuis que les parents de Cyril ont alerté la police, il y a trois semaines, trois agresseurs présumés ont été interpellés. Deux d'entre eux, mineurs, ont été présentés au juge des enfants et mis en examen pour agression puis laissés en liberté. Un troisième individu, majeur, lui, a été convoqué ultérieurement au tribunal de grande instance de Pontoise. La peur des représailles taraude la famille. Après son hospitalisation, Cyril a été mis au vert. Il se remet lentement de ses blessures mais il faut vivre avec l'idée qu'on peut mourir au coin de la rue «parce qu'on a le téléphone dernier cri».

    Malgré tout, Patrick, le papa, et Sylvie, ne crient pas vengeance, mais justice.

    «Ils se sont acharnés sur lui. Ils l'ont attaqué de dos. Il a pris surtout des coups à la tête. Il n'a d'ailleurs pas pu reconnaître formellement ses agresseurs, il a été rapidement inconscient. A l'unité médico-judiciaire, le médecin qui l'a ausculté nous a certifié qu'à deux centimètres près, les coups de pied à la tête l'auraient tué ou laissé tétraplégique. Est-ce que ces jeunes ont un cœur ? Ils sortent du ventre d'une mère aussi», s'indigne la maman.

    Le calvaire de la petite famille n'est pas terminé. Si le chaos est souvent source de vie alors que l'ordre génère des habitudes, cette famille aurait néanmoins voulu choisir elle-même son avenir plutôt que de vivre sous la contrainte de ce qu'elle ressent comme une tragédie. Leur demeure, construite il y a plus de trente ans par le père de Sylvie, et dont le mari poursuivait jusqu'à aujourd'hui la restauration, va être mise en vente. Il faisait bon vivre à Gonesse durant ces quarante dernières années. Désormais, Patrick, Sylvie, Cyril et Maelys rêvent de retrouver leur quiétude dans une maison qu'ils n'auraient pas besoin d'aménager en bunker.

    «Nous allons déménager. Nous ne voulons plus revivre ce cauchemar. Nous avons une petite fille, nous devons la protéger de ce climat de violence et de toute cette haine. Si on est capable de tuer pour un téléphone portable, c'est que tout est possible. Il n'y a plus de limites. On n'a pas envie qu'elle grandisse dans un tel contexte.

    Normalement, nous devrions rester, ce sont plutôt les voyous qui devraient être mis hors d'état de nuire. Mais, au commissariat et à la mairie, on nous a laissé entendre qu'il faudrait faire avec.»

    Dans son malheur, Cyril a eu plus de chance, si l'on ose écrire, qu'un autre de ses camarades roué de coups également, touché à la colonne vertébrale et qui gardera des séquelles à vie de son agression. Bien avant ces graves incidents, Jean-Pierre Blazy, le maire de Gonesse, avait demandé des renforts policiers, notamment après des affrontements entre résidents de quartiers rivaux en avril dernier. «Dans le Val-d'Oise, il n'y a pas eu d'augmentation d'effectifs en cinq ans !», accuse-t-il. L'édile se dit «prêt à prendre à nouveau la tête d'une délégation d'élus, de responsables de parents d'élèves, d'enseignants et de citoyens pour se rendre en préfecture et dénoncer cette situation afin d'obtenir des effectifs supplémentaires pour assurer la sécurité des jeunes Gonessiens se rendant au lycée.»

    Au plus fort de l'émotion et de l'intérêt des médias pour Gonesse, les forces de l'ordre ont été, cette fois, redéployées devant le lycée. Mais, ces derniers jours, mise à part la présence de deux policiers municipaux qui effectuent des rondes, la sécurité aux abords du lycée René-Cassin reste aléatoire.

    Le Figaro - 09 octobre 2009

    Ils n'ont pas voté Front National? Qu'ils ne s'étonnent pas!

  • Scandaleux! Ecroué pour avoir tenté de tuer sa femme, il est libéré deux jours plus tard!

    Un homme de 43 ans, écroué mercredi à pour avoir tenté de tuer sa femme, qu'il avait sérieusement blessée d'un coup de en janvier dans le , a été remis en liberté vendredi.

    Le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Orléans, saisi en référé d'une demande de mise en liberté par Me Ladislas Wedryshowsky, l'avocat du mari, a estimé qu'il n'y avait pas lieu, au regard des éléments du dossier et de la personnalité du suspect, de le maintenir en détention provisoire, d'après une source judiciaire.

    Il n'y a pas possibilité de faire appel de cette décision. Jean-Pierre Lesourd a donc été libéré vendredi et placé sous contrôle judiciaire avec pour interdiction de résider dans le Loiret et d'entrer en contact avec sa femme.

     Il tire à la chevrotine sur son épouse

    Interpellé lundi à son domicile après plus de sept mois d'enquête, il avait été mis en examen mercredi pour «tentative d'assassinat» et écroué. Son épouse, Nathalie, 40 ans, avait été touchée par trois tirs de chevrotine, alors qu'elle entrait le soir du 20 janvier dans son poulailler, à Baccon (Loiret), parce que l'alarme venait de se déclencher.

    Blessée, elle était parvenue à se rendre en voiture chez le maire, qui avait appelé les secours. Elle aura des séquelles à vie, selon les experts médicaux. L'homme, confondu par des résultats de plusieurs expertises, aurait mené une double vie et peut-être voulu se séparer définitivement de sa femme, selon des sources proches de l'enquête.

     Le parisien - 09.10.09

  • Adresses utiles

    FAITS & DOCUMENTS - bimensuel - directeur Emmanuel Ratier

    BP 254-09  - 75424 Paris cedex 09

    Tél/fax: 01.40.16. 80. 92

    Site Internet: www.faits-et-documents.com

    E-mail: faitsetdocuments@europe.com

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    Editions AKRIBEIA  - Catalogue juin 2009

    45/3 route de Vourles

    69230 Saint-Genis-Laval

    Tél: 04. 78. 56. 36. 48

    Site Internet: www.akribeia.fr

     

  • Un enfant handicapé roué de coups dans son école

    Enfant handicapé roué de coups.jpg
    TOULOUSE (HAUTE-GARONNE), HIER. Marc Brienne, le père de Benjamin qui s’est fait tabasser dans la cour de récréation, dénonce une
    surveillance insuffisante.

    Qu’est-il arrivé au jeune Benjamin ? C’est la question que se posent ses parents qui ont récupéré le 1er octobre leur fils de 11 ans couvert d’hématomes au visage après qu’il eut reçu des coups dans le spécialisé Bellissen de Montbeton (-et-Garonne), où il est scolarisé depuis quatre ans.

    Cet élève de 11 ans, retardé mentalement, séjourne chaque semaine dans cet institut médico-éducatif spécialisé dans la prise en charge d’enfants et d’adultes en difficulté, présentant des retards mentaux et du langage.

     

    « Trois fractures au visage et des hématomes dans le dos »

    Une semaine après les faits, le visage et le corps de Benjamin restent très marqués par les violences qu’il aurait subies ce jour-là. Ce sont aussi les conclusions du médecin qui a examiné l’enfant quand ses parents l’ont découvert dans cet état. « Mon fils a trois fractures au visage et des hématomes dans le dos, raconte Marc Brienne, 36 ans, le père de Benjamin. C’est un miracle qu’il n’ait pas perdu un oeil. Je suis en colère contre l’établissement, qui affirme que ces blessures sont dues à une bagarre avec un camarade dans la cour de récréation. Personne ne semble être intervenu. Une monitrice est venue voir Benjamin car il pleurait sur un banc, puis il a été transféré à l’hôpital de . Ça me choque, car ils n’ont rien vu et ne peuvent pas savoir ce qu’il s’est passé. On me parle d’un lancer de pierre : c’est quoi, un rocher ? Benjamin rapporte, de son côté, des coups de poing. »

     
    Pour connaître la vérité et savoir s’il y a eu ou non négligence, les parents de Benjamin ont déposé plainte pour « violences » au commissariat de police de Bellefontaine, lieu de résidence de la famille à Toulouse. L’enquête judiciaire a été confiée à la gendarmerie de Montbeton et une enquête a également été ouverte par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales du Tarn-et-Garonne. Pour la directrice du centre Bellissen, les blessures de Benjamin seraient consécutives à une bagarre entre deux enfants. « Les faits se sont déroulés dans la cour de récréation, où cinq éducateurs étaient présents, explique Patricia Terral, qui se défend de toute négligence. Nous déplorons ce qui s’est passé, mais c’est la première fois qu’un incident de ce type arrive dans mon établissement. J’étais absente ce jour-là du centre, mais la prise en charge de Benjamin a été faite rapidement par l’infirmière de l’école, qui l’a ensuite transféré vers Montauban. Nous avons aussi signalé l’incident à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales. »


    Une version contestée par le père de Benjamin, qui affirme qu’il a été pris en charge par les services d’urgence près d’une heure et demie après l’incident. « J’ai été avisé des faits vers 13 heures par l’établissement qui m’a parlé d’un petit choc à la tête. Je ne me suis donc pas inquiété, pensant que mon fils n’avait rien de grave. Le centre m’a rappelé à 14 h 30 pour demander l’autorisation de le transporter en ambulance vers l’hôpital de Montauban, pour passer des radios. Presque deux heures d’attente avant de l’emmener aux urgences, alors qu’il avait le visage couvert de bleus, c’est inadmissible ! Le centre aurait dû réagir plus vite devant la gravité des blessures de mon fils. Je veux que la vérité soit faite sur cet incident pour que cette situation ne se reproduise jamais avec d’autres enfants. »

    Le parisien - 10 octobre 2009

  • Le Pen fustige la classe bobo de gauche et de droite - Montebourg demande la révocation de Mitterrand

    Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a accusé vendredi la "classe bobo de gauche et de droite" de soutenir Frédéric Mitterrand, estimant que le ministre de la Culture avait "menti" lors de son intervention télévisée.

      "Chaque fois, on voit, en correctionnelle ou en assises, des gens arriver qui vous disent qu'ils sont innocents. Le mensonge de l'accusé est moralement habituel et toléré, il a le droit de se défendre par le mensonge mais il a menti", a déclaré M. Le Pen à l'AFP.

    Revenant sur la division qui a marqué le Parti socialiste à propos de cette affaire, il a affirmé avoir observé "des gens courageux au PS", citant le député Arnaud Montebourg qui a jugé "laborieuses" les déclarations du ministre.

    "Il y en a d'autres qui se couchent, ils doivent se sentir morveux. C'est la classe bobo de gauche et de droite qui est complètement coupée du peuple français", a ajouté M. Le Pen.

    Il a enfin jugé "très faible" la défense de M. Mitterrand, au centre d'une polémique autour de son livre "La mauvaise vie" paru en 2005. "On sait bien que les gens ne vont pas en Thaïlande pour rencontrer des boxeurs de 40 ans comme il l'a dit", a souligné M. Le Pen.

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    "Sa condamnation publique et tardive du tourisme sexuel est en contradiction avec ses écrits qui ne contiennent aucune condamnation de ce genre. S'il n'était pas ministre, aurait-il eu droit à tant d'égards et de compréhension?", demande-t-il, jugeant qu'il "sera difficile pendant longtemps à ce ministre de la République d'assumer sérieusement et correctement sa charge".

    "Les déclarations de M. Frédéric Mitterrand pour sa défense ont été aussi laborieuses que difficiles, aussi narcissiques qu'autocentrées sur sa propre souffrance au regard du caractère lourdement condamnable des pratiques qu'il décrit dans "La mauvaise Vie", son livre publié en 2005, fait valoir M. Montebourg.

    Le député PS avait demandé jeudi la "révocation" de Frédéric Mitterrand.

    AFP. 09.10.09