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Blog - Page 1701

  • Mitterrand annonce des poursuites - Manifestation à Bordeaux

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    Manifestants repoussés par la police à Bordeaux le 10 octobre 2009
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    Manifestants le 10 octobre à Bordeaux
    (Cliquez sur les photos pour les voir en totalité)

    Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand est passé à l'offensive samedi en annonçant qu'il engagerait des poursuites après la publication dans la presse de son témoignage de moralité dans un procès pour viol à la Réunion, exprimant son "dégoût" face à une "nouvelle campagne de calomnie insensée".

    Après la polémique sur son ouvrage "La mauvaise vie", Frédéric Mitterrand est confronté depuis vendredi à la publication d'un témoignage de moralité qu'il a apporté en mars dernier à deux mineurs, dont l'un est son filleul, accusés de viol à La Réunion.

    L'avocat des deux mineurs a annoncé samedi à l'AFP qu'il allait déposer "plainte contre X pour soustraction de document judiciaire" après la publication du fac-similé de la lettre de témoignage de Frédéric Mitterrand, qui était alors directeur de la Villa Médicis à Rome.

    Pour Me Saïd Larifou, la lettre de témoignage de M. Mitterrand "n'aurait jamais dû se retrouver sur la place publique", tandis que le ministre jugeait "honteux" qu'elle "se retrouve sur tous les réseaux internet".

    Vendredi, le Quotidien de la Réunion a publié ce document en faveur de la famille de deux des accusés que M. Mitterrand avait apporté à la cour, lors du premier procès devant les assises des mineurs de Saint-Denis-de-La-Réunion au printemps.

    Il a aussi révélé que le ministre de la Culture était cité en tant que témoin de moralité dans le procès en appel qui se déroulera fin octobre. Trois jeunes au total ont été condamnés à des peines de 8 à 15 ans de prison en première instance dans cette affaire de viol collectif d'une jeune fille de 16 ans.

    Cette campagne est lancée "à partir de témoignages de moralité en faveur des parents d'une famille dans la détresse et d'une offre d'aide à la réinsertion présentée au tribunal de La Réunion pour deux membres de cette famille", a déclaré le ministre à Bordeaux.

    Cette lettre est un geste de "compassion" et de "solidarité" à l'égard d'une famille "modeste" et "en très grande détresse" parce que "deux fils ont fait une énorme connerie", a ajouté M. Mitterrand.

    Il a souligné qu'il avait "dû voir trois fois dans sa vie" l'un des garçons mis en cause, fils d'une ancienne maquilleuse, dont il est le parrain.

    Dénonçant "avec la plus extrême vigueur" les faits qu'ils ont commis, il a rappelé n'avoir "jamais manifesté ni excuse, ni compréhension" à l'égard de ces jeunes, dans une "mise au point" publiée plus tôt dans la matinée.

    Le ministre exprime également "son dégoût et son indignation face à ces tentatives répétées et systématiques qui confinent à l'acharnement et à la chasse à l'homme".

    La révélation de ce témoignage intervient alors que le ministre, face à l'ampleur de la polémique sur son livre "La mauvaise vie" publié en 2005 déclenchée par le Front national, avait dû venir s'expliquer jeudi dans le journal de 20H00 sur TF1.

    Samedi à Lille la vice-présidente du Front National Marine Le Pen a de nouveau attaqué le ministre, le qualifiant de "faux témoin en justice" et l'accusant d'avoir exercé "une pression directe sur le président d'un tribunal de grande instance" dans le but d'"avoir une influence sur l'issue du procès ou sur la peine qui est prononcée".

    A Bordeaux, M. Mitterrand a été pris à partie par une trentaine de "militants d'extrême droite" réclamant sa démission.

    AFP. 10.10.09

  • Tintin et Coco

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  • Ses petits protégés à La Réunion...

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    (Cliquez sur la lettre pour la voir en entier)

    Une lettre publiée vendredi révèle que le neveu de l'ancien président est intervenu en sa qualité de directeur de la Villa Médicis pour offrir une perspective de réinsertion à deux jeunes impliqués dans une affaire de viol collectif.

    Une nouvelle révélation qui tombe mal pour le ministre de la Culture, déjà au cœur d'une violente polémique pour son ouvrage «La Mauvaise vie». Frédéric Mitterrand est intervenu en sa qualité de directeur de la Villa Médicis pour se porter témoin de moralité en faveur de deux jeunes - dont son filleul - impliqués dans une histoire de viol.

    En mars dernier, trois jeunes sont en effet jugés par la cour d'assises des mineurs de Saint-Denis, à la Réunion, pour un viol collectif commis sur une fille de 16 ans. Les trois accusés nient les faits. Parmi eux, le filleul de Frédéric Mitterrand. «Il ne le connait pas», explique au figaro.fr le cabinet du ministre de la Culture. «Il s'agit du fils de son ancienne femme de ménage, qui a déménagé à la Réunion après la naissance de l'enfant». Selon son entourage, «sous le coup de l'émotion», celui qui est à l'époque directeur de l'Académie de France à Rome décide de venir en aide à la mère de l'enfant, «une femme très bien, que Frédéric Mitterrand estime beaucoup». Ce dernier décide donc d'écrire un courrier au président de la cour d'assises pour plaider en faveur de la réinsertion de deux des accusés, qui sont frères.

     

    «Je dispose d'un certain nombre de contacts»

     

    Dans ce courrier, révélé par le Quotidien de la Réunion, l'actuel ministre de la Culture explique avec force que les deux jeunes, selon lui, ont été éduqués avec «beaucoup de soin, d'attention et d'amour». L'entourage familial est constitué de «personnes d'une parfaite moralité et fort honorables», écrit-il. Pour autant, il explique avoir «pleinement conscience de la gravité de l'écart qui leur est imputé».

    Mais le directeur de la Villa Medicis se dit prêt à aider les deux jeunes hommes et met en avant sa fonction : il utilise un papier avec l'en-tête officiel de la Villa et s'exprime dans sa lettre «en tant que Directeur de l'Académie de France à Rome». Il se dit prêt à soutenir les deux frères : «Je m'engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion qui pourrait être prise en considération, tant à Paris qu'à Rome, au sein de l'établissement public que je dirige et sous la forme de stages de formation», écrit-il. Avant de préciser : «Je dispose d'un certain nombre de contacts qui pourraient être mis à profit».

     

    «Il a suivi la procédure normale»

     

    La lettre du neveu de l'ancien président est lue au cours du procès. Elle n'empêche toutefois pas la cour de condamner lourdement les trois jeunes hommes. Les deux frères écopent chacun de huit ans de prison : le premier est reconnu coupable d'avoir tenu le couteau pour menacer la jeune fille et le second de l'avoir violé. L'avocat des deux frères fait aussitôt appel du jugement. Le procès doit s'ouvrir à nouveau au mois de novembre.

    «Il a suivi la procédure normale dans le cadre d'un témoignage de moralité», explique au figaro.fr un proche du ministre. «A la rigueur, la seule chose qu'on pourrait lui reprocher, ce serait d'utiliser l'argent du contribuable pour réinsérer ces jeunes : or ce n'est pas le cas, il faisait référence à des stages non rémunérés», explique-t-il. L'avocat des deux condamnés a de son côté expliqué au quotidien réunionnais avoir l'intention de lire à nouveau cette lettre au cours du procès en appel : «Dans ce courrier, Frédéric Mitterrand ne se prononce pas sur la culpabilité mais sur le potentiel de mes clients à se réinsérer professionnellement et socialement. Il est prêt à les y aider».

    Le Figaro - 09.10.09

       
  • Les zèbres de Gaza

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    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Pour remplacer les zèbres authentiques morts de faim, le directeur du zoo de Gaza a repeint des ânes avec de la teinture pour cheveux.

    Tristes zèbres au «zoo de la Joie» de la bande de Gaza. Deux ânes peints en noir et blanc tentent en vain de tromper leur monde dans le modeste parc animalier de M. Mahmoud Barghouti. Les zèbres authentiques sont morts de faim pendant l'offensive israélienne de l'hiver dernier, comme la plupart des autres animaux.

    Le propriétaire aurait pu importer des remplaçants par les tunnels de contrebande reliés à l'Égypte, où transitent des vaches et des voitures en pièces détachées. Mais les équidés sauvages auraient coûté 20 000 euros pièce, selon M. Barghouti. Alors qu'un bourricot autochtone de bonne qualité se négocie à 450 euros. Bien sûr, pour ce prix-là, on n'a qu'un faux zèbre. Mais M. Barghouti est en phase avec la situation économique.

    Gaza est habituée aux ersatz. Depuis le début du blocus israélien, instauré en 2007 après la prise de pouvoir du Hamas, les boutiques croulent sous les produits égyptiens de mauvaise qualité : cigarettes à goût de foin, prises de courant qui durent trois jours, réfrigérateurs en panne au bout de trois mois. M. Barghouti a repeint ses baudets de rayures avec de la teinture pour cheveux française, «la meilleure», dit-il - mais une rareté à Gaza.

    La démarche du patron du «zoo de la Joie» n'est sans doute pas dénuée d'humour surréaliste, compris surtout des enfants. «Je sais bien que ce n'est pas un vrai zèbre», a dit Yara el-Masri, visiteuse du zoo, 4 ans et demi.

    Le Figaro - 09.10.09

  • "Il salit ma ville"

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    A Bordeaux le 9 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)
    Evento, le nouveau rendez-vous d'art contemporain de Bordeaux, a été inauguré vendredi par le maire UMP de la ville Alain Juppé accompagné du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, en pleine polémique sur ses écrits sur le tourisme sexuel.
    "Evento a une portée urbaine, citadine et citoyenne de la culture qui ne sépare pas mais qui réunit car elle est enracinée dans l'espace social", a déclaré dans son discours inaugural le ministre de la Culture.

    "Dix jours durant, ce sont des installations fugitives, des monuments éphémères qui vont offrir à tous une ville transfigurée", a-t-il ajouté.

    Il avait, à son arrivée à Bordeaux, rencontré des étudiants de l'école des Beaux-Arts.

    Evento est une biennale d'art contemporain et urbain entièrement gratuite, qui réunit jusqu'au 18 octobre une trentaine d'artistes de toutes disciplines venus d'une quinzaine de pays.

    "Nous mettons l'art contemporain, avec tout ce qu'il a parfois de surprenant, dans la ville", a déclaré le maire à l'AFP.

    Avec cet événement qu'il a ardemment voulu, le maire dit espérer que "Bordeaux marquerait de son empreinte" la scène culturelle nationale voire internationale, deux ans après l'inscription de la ville à la liste du patrimoine mondial par l'Unesco.

    M. Juppé s'est dit vendredi matin "très honoré de recevoir le ministre de la Culture". "Je ne me sens pas dans le rôle de censeur ou du donneur de leçon de morale", a-t-il ajouté à l'AFP, après les explications jeudi soir de Frédéric Mitterrand sur son livre "La mauvaise vie".

    Avec cette invitation faite au ministre de la Culture, Alain Juppé "salit ma ville", a estimé Jacques Colombier, élu régional du Front national, dont le parti est à l'origine de la polémique sur les écrits de M. Mitterrand publiés en 2005. Cette visite est "inopportune" et "anormale", a-t-il insisté au cours d'un point presse.

    Des dizaines de créations urbaines en tous genres, compositions musicales, photographies, oeuvres graphiques, vidéos, chorégraphies, sur le thème de "l'intime collectif", ont été dispersées au coeur de la ville, sur les quais de la Garonne et la place des Quinconces.

    Chaises empilées, plans détaillés d'Ovni, les "dogs of hell", ou livres éparpillés sur le sol: le maire de Bordeaux a commencé par parcourir dans l'après-midi l'exposition Insiders sur les pratiques, usages et savoir-faire au musée d'art contemporain de Bordeaux.

    M. Juppé, en compagnie du ministre de la Culture, s'est également rendu sur la Foire aux plaisirs, une fête foraine autour de laquelle l'événement a été conçu par l'architecte franco-portugais Didier Fiuza Faustino.

    AFP. 09.10.09

     

  • Obama ne mérite pas le Nobel de la paix

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    Soldats américains en Afghanistan le 8 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)

    Barack Obama, le nouveau Nobel de la paix, est aussi un président de guerre qui réunissait vendredi, jour de l'attribution du prix, ses collaborateurs pour forger sa décision sur l'envoi ou de non de dizaines de milliers de soldats américains supplémentaires en Afghanistan.

    L'Afghanistan n'est pas la seule guerre dont a hérité M. Obama. Mais, sitôt installé à la Maison Blanche, il a accéléré le désengagement d'Irak. Et l'Afghanistan est en passe de devenir "sa guerre".

    M. Obama n'a pas omis de le souligner dans sa première réaction publique au Nobel: "Je suis le commandant-en-chef d'un pays qui a pour responsabilité de mettre fin à une guerre et qui fait face sur un autre théâtre à un adversaire sans pitié qui menace directement les Américains et nos alliés".

    M. Obama est appelé à prendre dans les prochaines semaines l'une des décisions les plus importantes de sa présidence.

    Devant la dégradation de la situation en Afghanistan, il est engagé dans des consultations sur la nouvelle stratégie à adopter et sur la nécessité de déployer ou pas les dizaines de milliers de soldats supplémentaires que lui demande son commandant sur le terrain, le général Stanley McChrystal.

    M. Obama, pris entre les attentes de ses généraux et l'opposition grandissante chez les Américains à une guerre vieille de huit ans et de plus en plus sanglante, devait présider vendredi au quatrième conseil de guerre sur l'Afghanistan.

    C'est précisément le jour où le comité Nobel lui décernait le prix de la paix qu'il devait, pour la première fois lors d'une telle réunion, se pencher spécifiquement sur les effectifs et sur les demandes en hommes du général McChrystal.

    Ce dernier ne réclamerait pas seulement 40.000 soldats supplémentaires, comme cela a communément été rapporté jusqu'alors, mais 60.000, écrivait vendredi le Wall Street Journal.

    Le général McChrystal aurait soumis à M. Obama un troisième scénario dans lequel les effectifs actuels, approchant les 68.000, n'augmenteraient guère.

    Ils ont indiqué au cours des derniers jours que, dans tous les cas, M. Obama n'avait pas l'intention de réduire considérablement le contingent. Ils ont aussi signalé que M. Obama pourrait être tenté par une stratégie se concentrant davantage sur Al-Qaïda que sur les talibans.

    Les collaborateurs de M. Obama insistent sur le fait qu'Al-Qaïda représente une menace "transnationale", que l'organisation continue à vouloir perpétrer des attentats contre les Etats-Unis. Au contraire, le combat de la plupart des talibans, pour l'instauration d'un régime islamique ou pour des intérêts très particuliers, ne dépasse guère les frontières.

    L'idée pourrait être d'empêcher les talibans de reprendre le pouvoir et d'offrir à Al-Qaïda le sanctuaire qui était le sien en 2001 et dont il s'est servi pour perpétrer les attentats du 11-Septembre.

    La stratégie devrait aussi réserver une place importante au Pakistan voisin, où auraient trouvé refuge la plupart des membres les plus éminents d'Al-Qaïda.

    Selon l'administration, aucune décision n'est imminente.

    Les talibans, eux, se sont fait leur opinion: Nobel ou pas, M. Obama "n'a rien fait pour la paix en Afghanistan", a dit à l'AFP leur porte-parole, Zabihullah Mujahid.

    M. Obama "a envoyé plus de troupes en Afghanistan et envisage d'en envoyer encore davantage, a-t-il dit. Nous condamnons l'attribution du Nobel de la paix à Obama".

    AFP. 09.10.09

  • VIDEO JMLP Spéciale affaire Mitterrand - Journal de bord n°162

    http://www.dailymotion.com/video/xar5tv_journal-de-bord-de-jeanmarie-le-pen_news

    09.10.09

  • Frédéric Mitterrand témoin de moralité pour deux jeunes violeurs à La Réunion!

    Au cœur d’une violente polémique à propos de son livre sulfureux « La mauvaise vie » et de son évocation du tourisme sexuel, le ministre de la Culture s’est expliqué hier soir dans le 20 Heures de TF1. Frédéric Mitterrand s’est défendu de toute tendance pédophile, tout en reconnaissant des « erreurs ».

    A La Réunion, l’ancien directeur de la Villa Médicis est témoin de moralité pour deux de ses jeunes protégés dont son filleul, accusés et condamnés pour viol, comme l’atteste la lettre que Le Quotidien s’est procurée. Cliquez ici pour voir le document

    Décidément, ce n’est pas une bonne semaine pour Frédéric Mitterrand. L’affaire a fait la une du Quotidien de la Réunion de ce jour : Frédéric Mitterrand a effectué, en mars dernier, un témoignage de moralité pour défendre deux mineurs, dont son filleul, fils d’un couple d’amis, dans une affaire de viol collectif. La victime, une jeune fille de 16 ans, a été violée par plusieurs jeunes sous la menace d’un couteau.

    Une affaire qui a déjà été jugée mais qui revient en appel à la fin du mois d’octobre.

    Certes, Frédéric Mitterrand n’est évidemment pour rien dans le crime commis par ces deux garçons. Mais il vient au secours de ces deux mineurs violeurs en écrivant son témoignage sur du papier à en-tête de la Villa Médicis — où il officiait — alors qu’il n’agit là qu’en tant que personne privée. En outre, dans son témoignage écrit, le ministre, qui ne l’était pas à ce moment-là, engage l’organisme dont il avait la charge – la Villa Médicis – dans un soutien aux deux jeunes criminels puisqu’il propose de leur organiser des stages sur mesure en vue de faciliter leur réinsertion : « En tant que directeur de l’Académie de France à Rome, je m’engage personnellement à faciliter toute mesure de réinsertion. »

    Dans le même texte, il précise : « Je dispose d’un certain nombre de contrats qui pourraient être mis à profit. » Là encore, l’usage de la première personne est peu approprié et traduit une conception très particulière des usages républicains : est-ce la vocation de la Villa Médicis que d’aider à la réinsertion de mineurs violeurs de l’Ile de la Réunion ? En l’occurrence le fonctionnaire Mitterrand utilise à son profit personnel la responsabilité que l’Etat lui a confiée. Le correspondant à Paris du Quotidien de la Réunion a tenté – vainement – de faire réagir le Ministère de la Culture sur le sujet. Comme au début de la semaine, le Ministre choisit la politique de l’autruche…

    Source là

    Et là

    NPI - 09 octobre 2009

  • Mitterrand jugé "sincère, émouvant et convainquant " par le cloaque politique

    Cloaque politique.jpg
    Dans "La mauvaise vie" publiée en 2005, le neveu de l'ancien président François Mitterrand écrit: "Tous ces rituels de foire aux éphèbes, de marché aux esclaves m'excitent énormément", cite 20minutes.fr. (...) Mais il me plaît au-delà du raisonnable. La profusion de garçons très attrayants, et immédiatement disponibles, me met dans un état de désir que je n'ai plus besoin de refréner ou d'occulter. L'argent et le sexe je suis au coeur de mon système, celui qui fonctionne enfin car je sais qu'on ne me refusera pas (…) La morale occidentale, la culpabilité de toujours, la honte que je traîne volent en éclat ; et que le monde aille à sa perte, comme dirait l'autre (…). "est-il encore écrit.

    Après les déclarations de Frédéric Mitterrand jugées "sincères" et "émouvantes" par la quasi-totalité de la classe politique, la vive polémique suscitée par ses écrits sur le tourisme sexuel semble retomber vendredi, même si certains à droite comme à gauche prédisent qu'elle laissera des traces.

      "Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière", a lancé jeudi sur TF1 devant 8,2 millions de téléspectateurs, le ministre de la Culture, mis en cause pour son livre "La mauvaise vie", publié en 2005, où il relatait des amours tarifées avec des "garçons" en Thaïlande.

    M. Mitterrand, qui n'a "jamais" songé à démissionner, avait auparavant reçu la "confiance" de Nicolas Sarkozy et le "soutien personnel" de François Fillon.

    Vendredi, la polémique lancée par Marine Le Pen (FN), qui s'en est pris également au ministre pour son soutien à Roman Polanski, semblait s'estomper.

    Jean-François Copé, le patron des députés UMP, a trouvé "émouvant, sincère" et "convaincant" M. Mitterrand quand il a condamné "avec la plus grande force" la pédophilie et le tourisme sexuel. Mais, a-t-il dit, "il est fort probable" qu'une part de l'opinion reste "choquée".

    Michèle Alliot-Marie (Justice) a également confié avoir trouvé "très émouvant" l'ex-présentateur de télévision, un "très bon ministre". "Ceux qui ont cru bon de suivre Mme Le Pen dans cette voie ne se sentent aujourd'hui peut-être pas très à l'aise", a-t-elle ajouté.

    Principal visé, le porte-parole du PS Benoît Hamon qui, après avoir été très virulent, a pris acte vendredi des explications du ministre, tout comme Manuel Valls. Frédéric Mitterrand, "un parangon d'ambiguïté", "a eu des déclarations extrêmement claires hier", a reconnu M. Hamon pour qui cette "affaire laissera des traces".

    "Je n'attaque jamais les hommes et jamais les femmes, et surtout sur leur vie personnelle", a déclaré Martine Aubry pendant que l'ex-ministre de la Culture Jack Lang faisait part de ses "sentiments d'amitié, de solidarité et de soutien" au neveu de François Mitterrand.

    Arnaud Montebourg (PS) est un des rares à être resté très mordant, pointant une défense de M. Mitterrand "laborieuse" et "autocentrée sur sa propre souffrance". Il lui sera "difficile d'assumer sérieusement sa charge".

    "On ne peut quand même pas perdre tous les repères moraux sous prétexte que ce serait "l'ordre moral" et qu'on rejoindrait d'autres partis là-dessus", a lancé Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d'Ile-de-France.

    De cette controverse qui embarrasse la majorité et divise l'opposition, le gagnant pourrait bien être le FN, juge le politologue Dominique Reynié, qui pronostique un prix électoral "plus lourd pour l'UMP".

    "Le Front national est en train de gagner des voix", estime-t-il, soulignant que "c'est la combinaison de l'affaire Polanski et de l'affaire Mitterrand qui rend les choses compliquées". "

    Il ne faut pas être un grand clerc pour comprendre que la réponse de Marine Le Pen est en harmonie avec ce que pense une très large majorité des Français".

    AFP. 09.10.09

     

  • Les Sarkozy s'achètent des meubles chez Xylos

    Surprise pour les habitants de la cité de la Roquette, une impasse privée dans le XIe arrondissement de Paris samedi 3 octobre dans l'après-midi. Vers 13 heures, les policiers ont bloqué leur rue pendant une heure. La raison? Les emplettes de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni. Le couple présidentiel venait s'acheter des meubles dans les ateliers d'ébénisterie d'art Xilos.

    Le parisien - 04.10.09

    XYLOS, créateurs d'exception:  http://www.xylos.fr/html_vf/createurs.html

    Encore des dépenses somptuaires avec l'argent des Français!

  • Marie-Christine Hodeau enlevée et tuée a été violée

    La jeune femme de 42 ans enlevée et tuée le 28 septembre alors qu'elle était partie faire son jogging près de Milly-la-Forêt (Essone) a été violée, et l'ADN du suspect mis en examen dans cette affaire a été retrouvé sur son corps, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

      Dès que ces résultats ont été connus, le parquet d'Evry a pris un réquisitoire supplétif pour viol afin que le suspect âgé de 47 ans soit mis en examen de ce chef par le juge d'instruction, qui devrait l'entendre dans le courant de la semaine prochaine, selon la même source.

    Le parquet avait déjà pris un premier réquisitoire supplétif le 30 septembre pour assassinat, après que Manuel Da Cruz reconnu lors de son interrogatoire devant le juge d'instruction avoir tué la victime.

    Il n'est pour l'heure mis en examen que du chef d'enlèvement et séquestration en état de récidive légale, et a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).

    AFP. 09/10.09

  • VIDEO Réaction de Marine Le Pen à l'intervention de Mitterrand

    http://www.dailymotion.com/video/xar1k8_reaction-de-marine-le-pen-a-linterv_news

    09/10/09

  • Qu'a-t-il fait pour mériter ce prix?

    La désignation de M. Barack Obama comme Prix Nobel de la Paix est au mieux prématurée et au pire incongrue.

    Il est le chef d’un Etat en guerre dans plusieurs parties du monde, et qui occupe encore un pays étranger, l’Irak, après dix années d’un blocus impitoyable suivies d’une agression militaire.

    M. Obama ne pourrait mériter cette distinction que s’il menait à bien le retrait des troupes américaines de cette zone, renonçait pour son pays à toute politique impérialiste, usait de son influence déterminante pour qu’Israël reconnaisse les droits du peuple palestinien, pratiquait une politique négociée de réduction des armements, etc.

    On est encore loin du compte.

    Bruno GOLLNISCH
    Vice-Président du Front National chargé des Affaires Internationales

    09/10/09

  • "Peut-on faire l'apologie du tourisme sexuel?"

    Les dévergondages littéraires de M. Mitterrand nous interpellent : peut-on impunément se vanter de pratiquer le tourisme sexuel ?

     En février 2009, le Parlement européen a demandé la criminalisation de toute forme d’abus sexuel sur mineur, y compris le « grooming » (l’action de manipuler sur le Net  des enfants à des fins sexuelles). Et à l’époque, en réponse à un parlementaire, le garde des Sceaux a affirmé que la lutte contre le tourisme sexuel est une politique pénale prioritaire du Gouvernement. Rappelant que les personnes qui ont recours à la prostitution de mineurs à l’étranger sont, par dérogation au droit commun, susceptibles d’être poursuivies en France, même s’il n’existe aucune plainte de la part du pays concerné ou de la victime.

    Autrement dit le simple fait pour le procureur d’avoir connaissance de tels agissements devrait suffire à déclencher l’action publique… Et, d’après notre Code, le délit est constitué lorsqu’un individu sollicite, accepte ou obtient des relations sexuelles avec un mineur (donc de moins de 18 ans) qui se livre à la prostitution. La peine encourue est de 3 ans d’emprisonnement, mais si le mineur à moins de 15 ans, elle est portée à 7 ans.

    Peut-on parler d’apologie lorsqu’un individu se vante de tels actes ? Le Code pénal envisagerait plutôt la provocation (art. 24 de la loi sur la presse). Mais à ce jour l’application de ce texte vise essentiellement le terrorisme, le racisme ou le négationnisme. Je n’ai pas trouvé d’exemple d’application à des délits sexuels.

    La France est signataire, depuis le 25 octobre 2007, de la Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels.

    Le Code pénal (art. 227-22 et suivants) protège également le mineur face aux nouvelles technologies de communication en sanctionnant par exemple les propositions sexuelles, l’enregistrement d’une image pornographique en vue de sa diffusion, la diffusion sur un réseau d’images pédopornographiques, et même la simple détention d’une image de ce type (2 ans d’emprisonnement et 30.000 € d’amende).

    Je n’ai pas lu le livre de M. Mitterrand, et je n’ai pas l’intention de le lire. Il y parle, dit-on, de « jeunes garçons ».

    De moins de 18 ans ?

    Source: Le blog de Georges Moréas - 8 octobre 2009

    http://moreas.blog.lemonde.fr/2009/10/08/peut-on-faire-l%E2%80%99apologie-du-tourisme-sexuel/

     

  • Le président tchèque pose une nouvelle condition à sa signature

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    Kouchner le 7 octobre 2009
    (Cliquez sur la photo)

    Le président eurosceptique tchèque Vaclav Klaus a posé jeudi une nouvelle condition pour signer le traité de Lisbonne, au risque d'un conflit majeur avec les autres pays européens qui le pressent de mettre un terme à sa stratégie de blocage.

    La demande de dernière minute --la première depuis la victoire du "oui" au traité en Irlande la semaine dernière-- a été faite par M. Klaus dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt qui préside l'Union européenne (UE).

    Le président tchèque "souhaite ajouter une note en bas de page de deux phrases" au traité, a déclaré M. Reinfeldt à l'AFP. "Autant que je sache, il lie cela à la Charte des droits fondamentaux" de l'UE, qui fait partie du traité et prend de ce fait une valeur contraignante, a-t-il ajouté.

    M. Klaus veut que le Conseil européen, organe qui réunit les 27 chefs d'Etat et de gouvernement européens, se prononce sur cette note de bas de page, a expliqué M. Reinfeldt.

    Cette demande tchèque, qui nécessiterait un nouvel accord entre pays européens et rouvrirait la boîte de Pandore des débats autour du traité de Lisbonne, a suscité l'agacement de la Suède qui peinait déjà depuis plusieurs jours à avoir une discussion téléphonique avec M. Klaus.

    "Je lui ai dit que c'était le mauvais message au mauvais moment, qu'il est très tard dans le processus. Cela a été un très long travail avec le Traité et nous aurions pu avoir cette condition avant, et je pense que c'est ce que vont dire mes collègues européens", a déploré Fredrik Reinfeldt.

    La France a exprimé son opposition à cette demande. "On ne va pas changer le traité de Lisbonne, il a été voté par le parlement tchèque et par le sénat tchèque dans des termes très précis que tout le monde a acceptés", a déclaré le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

    La demande de M. Klaus pourrait ressembler au traitement d'exception accordé aux Polonais et aux Britanniques lors des négociations sur le traité de Lisbonne en 2007, selon le Premier ministre suédois.

    La Grande-Bretagne et la Pologne avaient obtenu des dérogations à l'application de la Charte des droits fondamentaux: Londres refusait que la Cour européenne de justice ne s'appuie dessus pour imposer aux Britanniques de nouveaux droits sociaux, et Varsovie craignait de se voir imposer la légalisation du mariage homosexuel.

    Le président tchèque, adversaire déclaré du traité de Lisbonne et pourfendeur de l'UE, se retrouve isolé dans sa croisade.

    Son homologue polonais s'est engagé jeudi à ratifier le traité samedi. La signature de Vaclav Klaus restera ensuite le dernier obstacle, le traité devant être pleinement ratifié par les 27 pays de l'Union pour entrer en vigueur.

    M. Klaus n'a pas non plus le soutien de son Premier ministre Jan Fischer qui est favorable à une ratification rapide.

    AFP. 07.10.09

  • GB: le ministre Ed Miliband retrouve son aïeule juive en Russie

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    Ed Miliband (G) et son frère David, tous deux ministres
    Le ministre britannique du Changement climatique Ed Miliband a retrouvé par hasard une aïeule lors d'une émission de radio à laquelle il participait en Russie, a indiqué mercredi la BBC.
    Invité d'un talk show populaire pour y parler climat lors d'un déplacement en Russie, le ministre se préparait à répondre à des questions sur les émissions de gaz à effet de serre quand l'appel d'une dame âgée a été pris à l'antenne. "Je suis Sofia Davidovna Miliband. Je suis de ta famille. Je suis la seule qui reste", a-t-elle lancé.

    Redoutant un canular, les producteurs de l'émission ont coupé la conversation mais, intrigué, le ministre a fait organiser une rencontre avec la vieille dame, lors d'une réception à l'ambassade britannique à Moscou. Le ministre a alors découvert que Sofia Davidovna Miliband, une ancienne universitaire experte de l'Iran et âgée de 86 ans, était la soeur de son arrière-arrière-grand-père.

    Les deux étaient nés dans le ghetto juif de Varsovie.

    L'arrière-arrière-grand-père s'était réfugié au Royaume-Uni peu avant la Seconde Guerre mondiale, fondant une famille dont seront plus tard issus Ed Miliband et son frère David, le ministre britannique des Affaires étrangères.

    Mais jamais, ils n'ont su que leur lointaine aïeule avait fini par se réfugier en Russie. "Je savais plus ou moins, quand j'étais garçon, qu'elle existait. Je me suis toujours demandé ce qu'elle était devenue", a raconté Ed Miliband à la radio BBC 4. "C'était extraordinaire de me retrouver face à face avec elle".

    Pour Sofia Davidovna, la surprise a été tout aussi grande de découvrir qu'elle avait encore de la famille, elle qui croyait être la dernière des Miliband. Le sentiment a complètement occulté le fait que les deux membres de la famille qu'elle venait de découvrir étaient des ministres.

    "Je pense qu'elle était beaucoup moins intéressée par ce que David et moi faisons que par l'établissement de liens familiaux et le fait de réaliser qu'elle n'était pas la dernière des Miliband", a expliqué Ed Miliband.

    AFP. 08.10.09

  • Il ment effrontément!

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    Il ment avec le soutien de Sarközy et de Fillon

    La vice-présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé jeudi soir que le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand avait "menti", ajoutant: "Ce soir, plus encore qu'hier, il doit démissionner".

    "M. Mitterrand a menti avec beaucoup d'impunité. On pouvait lui reconnaître une qualité de sincérité quand il parlait d'autobiographie (...) Mais quant à faire croire aux Français que les "gosses" dont il parle dans son livre sont des hommes de 40 ans, il rajoute l'indignité à l'indignité", a déclaré Marine Le Pen à l'AFP.

    An centre d'une polémique autour de son livre "La mauvaise vie" paru en 2005, le ministre de la Culture s'est expliqué jeudi soir longuement sur TF1 en affirmant n'avoir "jamais participé" à la pédophilie. Il a dénoncé également le tourisme sexuel "une honte".

    Comme on lui demandait s'il avait eu des relations sexuelles avec des mineurs, Frédéric Mitterrand a répondu: "Quand même, vous reconnaissez quelqu'un qui a 40 ans. Un boxeur de 40 ans ne ressemble pas à un mineur, enfin! Franchement!".

     "Ce soir, plus qu'hier encore, il doit démissionner", a ajouté Marine Le Pen, en demandant au président Nicolas Sarkozy "de le démissionner" et à "l'ensemble des élus UMP de réclamer sa démission".
    AFP. 08.10.09
  • Mitterrand sait faire la différence entre "un boxeur de 40 ans" et un petit Thaïlandais...

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    Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand s'est vigoureusement défendu au journal télévisé de TF1 jeudi soir, déclarant "condamner absolument le tourisme sexuel qui est une honte" et la pédophilie à laquelle il n'a "jamais participé d'aucune manière".

    Il a également affirmé n'avoir "jamais" eu l'intention de démissionner, précisant que Nicolas Sarkozy et François Fillon lui avaient témoigné leur "confiance".

    Interrogé pour savoir s'il serait "présent dans l'Hémicycle" le jour du vote d'une loi contre le tourisme sexuel, il a vivement réagi.

    "Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière", a-t-il lancé.

    "Toutes les personnes qui m'accusent de ce genre de choses devraient avoir honte de faire une chose pareille, et toutes les personnes qui font cela sont des personnes qui font l'amalgame : c'est le premier stade de la calomnie et de l'injustice", a poursuivi le ministre.

    Publié en 2005, son livre "La mauvaise vie", à l'origine d'une vive polémique, n'est "en aucun cas une apologie du tourisme sexuel" ni "une apologie de la pédophilie", a-t-il martelé.

    "Je tiens simplement à préciser deux points essentiels: d'une part, ce n'est en aucun cas l'apologie du tourisme sexuel, en aucun cas, même si un des chapitres est précisément une traversée de cet enfer, avec la fascination que cet enfer peut susciter", a-t-il précisé.

    Il a assuré n'avoir pas fréquenté de mineurs. "Quand même vous reconnaissez quelqu'un qui a 40 ans, un boxeur de 40 ans ne ressemble pas à un mineur, enfin franchement !"

    "En aucun cas, je n'ai jamais fait de mal à personne dans ma vie, jamais", a insisté Frédéric Mitterrand.

    Interrogé pour savoir s'il avait commis "une erreur", il a répondu : "Une erreur oui, un crime non, une faute même pas".

    "Je pense que j'ai fait une faute contre l'idée de la dignité, de la dignité humaine, et je pense que d'une certaine manière, il faut se refuser absolument à ce genre d'échanges", a-t-il développé.

    "Ce n'est pas un récit totalement autobiographique, vous avez dû le noter, il n'y a rien de marqué dessus", a asséné le neveu de l'ancien président François Mitterrand.

    "Que vienne me jeter la première pierre celui qui n'a pas commis ce genre d'erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n'aurait pas commis ce genre d'erreur au moins une seule fois ?", s'est-il ensuite interrogé.

    Cet ouvrage où il confessait son penchant pour les garçons durant des séjours en Thaïlande, est à l'origine d'une virulente campagne lancée par l'extrême droite, mobilisée depuis le soutien exprimé par le ministre de la Culture au cinéaste Roman Polanski.

    AFP. 08.10.09

  • Sarkozy aime "La mauvaise vie"...

    Le président Nicolas Sarkozy, qui ne s'était pas encore exprimé jeudi sur la polémique concernant les écrits de Frédéric Mitterrand, avait jugé son livre "courageux et talentueux" dans un entretien accordé cet été au Nouvel Observateur.

    Il avait fait cette déclaration à l'hebdomadaire (semaine du 2-8 juillet 2009) alors qu'il était interrogé sur le thème de l'ouverture à la diversité dans le gouvernement tout juste remanié. "Quant à l'ouverture, Frédéric Mitterrand la caractérise magnifiquement", disait le chef de l'Etat.

    Le neveu de l'ancien président François Mitterrand et ancien présentateur de télévision doit s'exprimer ce soir, lors du journal de 20 heures de TF1.

    Le Figaro - 08.10.09